Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan)
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Augusta Londubat
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#Sujet: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Ven 5 Mar - 11:25
Augusta Londubat feat. Joan Greene-ColtonSi mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Enfin, Joan avait quitté Sainte-Mangouste. A force, Augusta avait cru que ça n'arriverait jamais. On avait eu beau la rassurer et lui confirmer que sa meilleure amie allait bien et était tirée d'affaire, ça ne changeait rien au fait qu'elle était inquiète, et elle ne pensait pas pouvoir arrêter de l'être tant que Joan n'aurait pas retrouvé sa vie d'avant. Mais est-ce que ce serait possible ? Ce n'était pas dit, pas après ce qu'elle avait traversé, et qui n'était pas rien. Mais peu importe le temps qu'il lui faudrait pour se remettre de ce qu'elle avait traversé, Augusta serait là pour l'aider et pour la soutenir.
Elle s'était fait un sang d'encre pour elle, partagée entre son inquiétude pour sa meilleure amie et la colère qu'elle ressentait à l'adresse d'Octavia, coupable avérée, même si elle pensait s'en sortir en jouant (mal) les innocentes. Elle serait là pour l'aider à tenir tête à l'ennemie, elle serait là pour lui rendre le sourire, pour l'aider à rattraper ces derniers mois qu'elle avait perdus depuis son lit d'hôpital... Elle avait compris que Joan ne retournerait pas à Poudlard avant la rentrée prochaine, et bien elle lui apporterait les potins de Poudlard directement à domicile. Elle voulait lui rendre sa joie de vivre, qui la caractérisait si bien... et juste être là pour elle.
Elle avait décidé de quitter Poudlard le temps d'un week-end pour aller voir Joan. Elle ne se réjouissait pas de passer ces deux jours au domicile familial, surtout avec le petit Algie qui n'arrêtait pas de pleurer à la maison. Mais elle comptait les voir le moins possible. D'ailleurs, si elle pouvait convaincre les parents de Joan de dormir chez eux, elle ne dirait pas non. Elle sonna à la porte des Greene-Colton, et ce fut Joan qui vint lui ouvrir. Aussitôt, Augusta la prit dans ses bras.
"Comme ça me fait plaisir de te voir ! Tu vas bien ?"
Elle se défit de leur étreinte pour observer sa meilleure amie sous toutes les coutures, en espérant que cela lui donnerait un indice de réponse à sa question. Elle espérait de tout coeur que Joan allait bien, ou en tout cas mieux.
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Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Lun 15 Mar - 16:11
Joan & Augusta
Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Je suis hyper-impatiente. Oui, ça fait bien une heure que je trépigne et que je tourne en rond en attendant l'arrivée d'Augusta. Bon sang, ce que ça va me faire du bien de la voir. Elle est passée me voir à Sainte-Mangouste, mais entre les restrictions liées à Poudlard et le fait que j'ai été dans le cirage les trois-quarts du temps, on va pas dire que j'ai pu vraiment en profiter. Là, ce sera pas pareil, je vais vraiment pouvoir bavarder avec elle, de tout et de rien, et je sais d'avance que ça va me faire un bien fou. J'ai besoin de ça, de ces conversations toutes simples, "à l'ancienne", ces bonnes tranches de rigolade insouciante, et qui de mieux que ma meilleure amie pour ça ?
Je me fais pas d'illusions non plus, je me doute que la conversation va pas être à cent pour cent légère. Aucune conversation ne l'est, maintenant. J'imagine que c'est impossible après ce qui est arrivé. Tout le monde a son mot à dire, son commentaire à faire... on peut juste pas y échapper, en fait. Et ce serait bête de vouloir y échapper, au passage. J'ai aussi besoin de parler de ce qui m'est arrivé à des personnes en qui j'ai toute confiance.
Je veux juste pas que ça finisse par devenir LA chose qui me définit. J'ai pas envie de devenir "la victime". J'en suis une, et je pense que c'est important de s'exprimer en tant que victime, parce que notre parole devrait toujours être entendue quoi qu'il puisse advenir, mais je ne veux pas que c'est ce qui me définisse sur le long terme. Je reste, avant tout, une gamine de seize ans, avec ses préoccupations d'ado de seize ans : le Quidditch, les cours, les garçons, les sorties en douce à Pré-au-Lard. Bon sang, ce que ça me manque, tout ça. Et dire que je ne remettrai pas les pieds à Poudlard avant la rentrée ! Je vous jure, rien que d'y penser, ça me mine royalement le moral, mais comme ça devrait pas être permis. Enfin bon...
Quand Augusta arrive enfin, je ne sais pas trop qui se précipite dans les bras de l'autre, mais en tout cas, c'est les grandes effusions. Tu m'étonnes, ça faisait tellement longtemps ! Et on a tellement de choses à rattraper. De mon côté forcément, mais du sien aussi, je sais bien. Augusta a un petit frère, maintenant, et j'étais même pas là avec elle pour l'écouter râler contre Algie en plus de ses parents. Qu'à cela ne tienne, elle a toute mon attention, maintenant. Et je préfère largement me focaliser sur elle que de m'arrêter trop longtemps sur mes propres considérations et inquiétudes. Merci, sans façon, je passe mon tour avec grand plaisir.
"Très bien maintenant que tu es là."
C'est un raccourci, forcément, je ne vais pas si bien que ça, et j'ai bien l'intention d'en parler sans détour à ma meilleure amie, mais chaque chose en son temps. Déjà, je veux profiter du fait qu'elle soit là, le reste peu attendre encore un petit peu.
"Merlin, j'ai l'impression que ça fait un siècle qu'on s'est pas vues", j'ajoute avec enthousiasme en l'entraînant dans ma chambre pour pouvoir papoter loin des oreilles indiscrètes (en laissant à peine à Augusta le temps de saluer les parents). Une fois dans ma chambre, je nous ménage un espace "cocooning", coussins confortables et bouteilles de bièraubeurres et chocogrenouilles que tonton Bob est venu m'apporter lors de sa dernière visite à la maison. "On a un milliard de choses à rattraper. Je veux connaître absolument tous les potins, ne m'épargne rien, surtout. Comment ça se passe à Poudlard ? Qui est avec qui ? Est-ce que les Gryffondors sont toujours en tête ? Et l'équipe de Quidditch ? Oh, et toi, comment ça se passe avec le petit Algie ? ça fait quoi d'être grande soeur ? Tu survis ?"
Croyez-le ou non, mais je me contiens pour ne pas poser plus de questions.
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Augusta Londubat
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Mar 16 Mar - 15:44
Augusta Londubat feat. Joan Greene-ColtonSi mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Augusta n'eut pas le temps de jeter un coup d'oeil attentif à sa meilleure amie pour s'assurer qu'elle ne lui racontait pas de bobards et que cette dernière allait effectivement bien que l'adolescente l'entraînait déjà jusqu'à sa chambre, la pièce maître de la demeure des Greene-Colton aux yeux d'Augusta, puisque c'était là que les deux amies avaient toujours eu pour habitude de bavarder de tout et de rien et de s'échanger les derniers potins. Sur place, bouteilles de bièraubeurre, coussins confortables et chocogrenouilles à volonté... c'était presque comme si rien ne s'était passé, comme si Augusta ne supportait pas l'absence de Joan à Poudlard depuis des mois. Et ça faisait du bien, en fait, de faire comme si de rien n'était, même si la démarche était forcément illusoire à plus d'un titre. Bien sûr qu'il s'était passé des choses, et pas qu'un peu.
Elle aussi avait l'impression qu'elles ne s'étaient pas vues depuis un siècle. Augusta pouvait maintenant regarder Joan plus attentivement. Elle paraissait fatiguée, elle semblait encore faible, mais elle avait quand même pris des couleurs et semblait dans un état d'esprit positif. Augusta n'en était pas surprise. Joan était combattive, si elle finissait à terre, elle savait toujours se relever, et les épreuves traversées la rendaient toujours plus forte. C'était quelque chose qu'Augusta trouvait admirable chez sa meilleure amie, et elle lui prouvait encore qu'elle s'en sortirait avec les honneurs.
Augusta avait des choses à dire, des questions à poser, mais Joan ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit avant de la harceler de questions. Pour Augusta, c'était très bon signe. Et elle comprenait que pour l'instant, Joan n'avait pas envie de parler de ce qui lui était arrivé, elle voulait revenir à leur quotidien insouciant, et si c'était ce qui pouvait lui faire du bien, alors allons-y. C'est clair qu'elle avait des choses à raconter, depuis le temps... Augusta réfléchit, en quête du plus croustillant.
"Tu sais quoi, t'as pas manqué grand-chose, en vrai... y a pas eu de gros, gros potin. Ah si, Whisp et Lowell sont ensemble, maintenant. Sans surprise, j'ai envie de dire. Et Carrow et fiancée avec l'autre tache d'Alphard Black, tu le savais ?" Elle marqua une pause, chercha d'autres informations. "Les gryffondors dépotent tout, t'en fais pas. Même si ton remplaçant est mollasson comparé à toi. Les serdaigles ont failli nous mettre une sacrée dérouillée. Vivement que tu reviennes. Je m'ennuie comme un rat mort... c'est pas pareil, sans toi." Elle marqua une pause. "Et Algie... Je saurais pas dire. C'est mon frère, je l'adore. Mais pour l'instant, à part pleurer et dormir, il fait pas grand-chose. Et puis, je sais pas... l'ambiance est bizarre à la maison."
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Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Ven 19 Mar - 14:28
Joan & Augusta
Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Impossible de croire ce qu'Augusta me soutient mordicus. J'avoue, j'avoue, même si c'est pas une bonne façon de voir les choses, j'aurais bien aimé que le temps s'arrête en mon absence, que tout le monde retienne son souffle jusqu'à mon retour. Mais dans la vie, c'est pas comme ça que les choses se passent, et il faut bien voir les choses en face, tout le monde aura continué. Des gens ont vécu des choses tristes, d'autres des choses heureuses. Parfois Augusta s'est inquiétée pour moi, à d'autres moments, elle n'y a pas pensé, parce que c'est vrai, c'est normal. Alors oui, il y a eu des petits drames, des amourettes, des scandales à l'échelle d'une école, et moi, je veux tout savoir. Comme ça, même si je n'étais pas là, j'aurais quand même l'impression d'y avoir été, au moins un peu. Ce sera illusoire, mais je sais que je peux compter sur Augusta pour mettre le doigt sur ce qui m'intéresse.
"Whisp et Lowell ? Ben il était temps si tu veux mon avis. Whisp avait des coeur à la place des yeux chaque fois qu'il regardait Lowell. Ils doivent être mignons, ensemble." Je vous l'avais dit, que j'étais une romantique. "Je savais pas pour Carrow et Black mais c'est la meilleure nouvelle du monde. Ils vont s'entretuer avant même d'être mariés, c'est par-fait."
Sans surprise, je déteste Clarice Carrow. Je l'associe à cent pour cent à Yaxley. Les deux, pour moi, c'est la même chose. Deux pouffes prétentieuses qui se croient tout permis. Et Black, lui... c'est un électron libre. Je supporterais pas de lui parler plus de deux minutes, je pèterais un câble, mais du coup, à voir de loin, je pense que c'est franchement drôle.
Ensuite, elle me donne des nouvelles de notre précieuse équipe de Quidditch. Que de bonnes nouvelles ! En même temps, est-ce que je suis surprise ? Non. Les Gryffondors sont les meilleurs parmi les meilleurs. Et oui, je suis subjective, mais je m'en fous. En attendant, je suis rassurée. Faut vraiment pas que les serpentards gagnent la coupe des quatre maisons, ce serait l'affront ultime. Faut pas tous les mettre dans le même panier, c'est sûr, mais en attendant, ils m'ont en tellement fait bouffer que je pense franchement qu'ils ne méritent rien. C'est déjà une honte que Yaxley puisse encore étudier à Poudlard quand moi je suis consignée à la maison...
"On se rattrapera, tu verras.", je dis quand Augusta me dit qu'elle s'ennuie comme un rat mort sans moi. Je ne lui souhaite pas d'être malheureuse, je suis sûre qu'elle exagère un peu, mais ça me fait plaisir de savoir que je lui ai manqué. Elle aussi elle m'a manqué. Tous nos délires, toutes nos conversations qui n'en finissent jamais... pour moi, c'est important, pour moi ça compte. Et ça compte vraiment, même. "Déjà cet été, t'as intérêt à venir squatter le plus souvent possible, c'est bien compris ?" Je marque une pause. "Hé, au fait, les parents m'ont promis qu'on partirait une semaine en vacances, histoire de me changer les idées. Tu viens avec nous, dis ? Toi aussi, je suis sûre que tes idées ont besoin d'être changées."
Ce qu'elle me confirme en me parlant d'Algie. Je sens que l'accueil du petit frère, c'est compliqué, pour elle. Ce que je peux facilement comprendre. Surtout que savoir comment se comporter avec un mioche en bas âge, c'est compliqué, c'est vraiment compliqué. Et en plus, apparemment, il n'y a pas que ça. Je fronce les sourcils, curieuse. Y a encore un truc qui m'échappe, apparemment.
"Bizarre dans quel sens ?"
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Augusta Londubat
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Lun 22 Mar - 13:54
Augusta Londubat feat. Joan Greene-ColtonSi mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Augusta ne s'était pas imaginée qu'il serait aussi simple de... eh bien... juste papoter comme si de rien n'était avec sa meilleure amie, sans tension ni malaise, comme si rien ne s'était passé. Enfin non, ce n'était pas comme si rien ne s'était passé, ni l'une ni l'autre ne cherchaient à nier la réalité des événements, et encore moins leur cruauté. C'était plutôt qu'elles acceptaient aussi, dans la foulée, de donner une chance au quotidien de ne pas juste être sombre et sordide, et elles y parvenaient plutôt bien, pas vrai ? En tout cas, la rouge et or en avait le sentiment, l'impression qu'elles ne s'en sortaient pas si mal dans cet entre-deux qui consistait à aller de l'avant sans pour autant négliger ce qui avait bien pu se passer et ne devait surtout pas être négligé d'ailleurs, parce que c'était grave et parce que l'autre garce d'Octavia devait payer, et sévèrement, pour ça.
Mais oui, c'était agréable et rassurant de faire ce qu'elles avaient l'habitude de faire, c'est à dire de discuter des histoires des autres, et qui ne les concernaient absolument pas, comme leurs amourettes adolescentes qui, certainement, ne dureraient pas, les points de maison, toutes ces choses. Néanmoins, Augusta ne pouvait pas cacher le fait qu'elle lui avait manqué terriblement, et que ce n'était pas de l'exagération de dire que Poudlard n'avait pas été pareil sans elle. Elle avait hâte à la rentrée juste pour ça, pour retrouver sa camarade de chambre et leurs délires en tout genre au sein de l'école.
"Faut pas me le demander deux fois. Si tes parents sont d'accord, ils vont me voir ici non-stop. Si tu veux mon avis, les mieux réaliseront même pas que je suis partie." C'était dit avec un fond d'amertume, mais à peine, à force, le désintérêt de ses parents à son adresse devenait une habitude pour elle. "Et j'aimerais trop ! Tu as déjà une idée d'où vous avez l'intention de partir ?" Elle aimerait bien quitter l'Angleterre, elle en avait assez de ces mêmes paysages sinistres et pluvieux, elle aussi avait besoin de changer d'air. "Je saurais pas trop te dire ce qui fait que l'ambiance est si... étrange. Je crois que ça a plus ou moins commencé avec le retour de Cedrella... ou peut-être un peu avant. Je t'en avais un peu parlé à l'époque, mais ça a encore empiré. Papa arrête pas de voler dans les plumes de maman, ça arrivait jamais avant, c'est comme s'il avait atteint un point de saturation. J'imagine juste qu'il avait pas envie de redevenir père, vu ce que ça a donné la première fois."
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Ven 26 Mar - 14:16
Joan & Augusta
Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
"Tu sais bien que mes parents t'adorent, ça leur posera aucun problème. Et de toute manière, en ce moment, ils ne peuvent rien me refuser."
Bien sûr, il ne me viendrait absolument pas à l'idée de profiter de ça, de leur inquiétude pour abuser des privilèges qu'ils peuvent m'accorder en conséquence, mais en même temps, si je leur dis que j'ai besoin d'une compagnie amie, que ça m'aide à me sentir mieux, non seulement ils ne peuvent effectivement pas me le refuser, mais en plus c'est vrai. Tout comme c'est vrai que les parents aiment beaucoup Augusta. Faut dire que c'est une fille en or. Maman m'a déjà fait remarquer en confidences que pour être devenue comme elle en ayant des parents comme les siens, il faut vraiment qu'elle soit une perle, et c'est vrai. Parlons-en de ses parents, d'ailleurs. Je pense qu'elle exagère quand elle dit qu'ils se rendraient pas compte de son absence, par contre, je sens qu'elle en a gros sur la patate. C'est pas une nouveauté, ça a toujours été un terrain hyper-glissant, avec ses parents, mais là, j'ai quand même l'impression qu'on a encore atteint un seuil supérieur. J'aime pas du tout voir Augusta comme ça. J'ai l'impression que c'est de pire en pire en ce qui la concerne, et j'ai hâte pour elle qu'elle puisse pour de bon quitter cet environnement toxique qui ne lui fait aucun bien. "Les parents ont parlé de l'Europe, ou de l'Espagne. On aimerait bien aller se dorer la pilule au bord de la mer, changer de décor. Ce serait tellement génial que tu sois avec ! Tout ce qu'on va pouvoir faire ! On embarquera nos balais et on pourra survoler la Méditerranée, t'imagines le pied ? Bon, faudra peut-être oublietter un ou deux touristes moldus, mais ça en vaudrait carrément la peine."
Je fais des plans sur la comète, ça a toujours été ma manière de gérer les situations les plus délicates, et là, on ira pas me dire que je suis pas confrontée à la situation la plus délicate que j'ai jamais connue. Alors y a peu de chances qu'on vole à balai sous le nez de Moldus terrifiés, mais l'idée m'amuse quand même, et ça me suffit à me sentir au moins un tout petit peu mieux. Et être un tout petit peu mieux, chasser les nuages, envisager les choses avec l'angle le plus positif possible, c'est ce qu'il me faut, c'est ce qui est nécessaires.
Comme c'est aussi nécessaire pour Augusta de déballer son sac. Oui, j'en ai bavé dernièrement, mais ça ne m'empêche pas de vouloir être présente pour ma meilleure amie, et j'estime que je dois écouter ses problèmes avec autant d'attention qu'elle se montrera attentive aux miens. Je sais que ça la travaille, et j'aurais voulu être là pour l'écouter quand elle en avait besoin. Oui, il y a des degrés de gravité à ce qu'on vit, mais ce n'est pas pour autant que mes problèmes doivent d'un seul coup occulter tous ceux des autres. C'est pas comme ça que je fonctionne de mon côté.
L'ambiance est devenue insupportable dans sa famille. Ah ça, j'ai entendu Augusta râler, quant au retour de Cedrella, en revanche, je ne pensais pas que ça aurait une telle influence pour le reste. Bon, l'arrivée surprise d'un petit frère que personne n'avait vu venir, ça avait pas dû arranger spécialement les choses, forcément.
"Pauvre Algie...", je dis avec considération pour ce petit frère qui n'a rien demandé à personne et se retrouve au milieu de tout ça. Augusta en pâtit, mais elle est grande, elle est capable de se débrouiller, elle a été habituée à recevoir le minimum syndical d'affection de la part de ses parents, même si ça ne devrait jamais arriver. "Heureusement qu'il a la meilleure de grandes soeurs pour lui montrer le droit chemin." J'adresse un sourire amical à Augusta. "Eh, dans un an t'es majeure, tu pourras faire ce que tu veux de ta vie et laisser toutes ces histoires de famille derrière toi si c'est ce que tu veux. Te laisse pas démoraliser, d'accord ? Et moi je suis là. T'as vu, je suis résistante, on se débarrasse pas de moi comme ça."
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Augusta Londubat
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Lun 29 Mar - 10:52
Augusta Londubat feat. Joan Greene-ColtonSi mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Augusta savait effectivement que les parents de Joan l'avaient plutôt à la bonne. Là où son fichu caractère ne passait pas du tout avec ses propres parents, il semblait convenir parfaitement à ceux de sa meilleure amie, peut-être parce qu'elle était beaucoup moins casse-bonbons avec eux, en même temps. Elle pouvait même se montrer parfaitement adorable quand elle le décidait. Ce n'était pas une chose qu'elle décidait souvent, mais elle savait à quel moment c'était pas mal de bien se faire voir et à quel moment c'était moins nécessaire. Et puis, elle n'avait pas à se forcer avec les parents de Joan, elle les trouvait franchement cools, surtout la mère de Joan. Elle adorerait échanger leurs mères. Même si elle ne pouvait souhaiter à personne, encore moins à quelqu'un qu'elle adorait autant, de se coltiner sa génitrice à sa place. En tout cas, ses vacances gagnaient en perspectives beaucoup plus séduisantes, d'un seul coup, et elle aimait franchement ça.
"On bombardera les lieux de sortilèges repousse-moldus, et comme ça on aura une plage privée rien que pour nous", renchérit Augusta quand Joan évoqua l'Espagne, et la perspective de survoler la Méditerranée à balai.
Bien sûr, Augusta n'était pas sérieuse, tout comme sa meilleure amie ne l'était pas en suggérant de voler à balai sous le nez de Moldus (c'était un coup à se faire virer de Poudlard direct, ça, et ça ne pouvait pas être leur intention, ni à l'une ni à l'autre). En tout cas, blague à part, comme l'idée de visiter l'Espagne lui vendait du rêve ! Elle n'avait jamais quitté les frontières de la grisâtre Grande-Bretagne, ça lui ferait du bien de se "dorer la pilule", comme le suggérait sa meilleure amie. Même, ce serait absolument génial. Et puis, prendre un peu de distance avec sa famille ne serait pas un mal non plus.
Parlons-en, de sa famille. Pauvre Algie, oui. Augusta se plaignait beaucoup, mais en réalité, c'était son frère qui était à plaindre, dans l'affaire. Augusta, elle, était bientôt majeure. Ses diplômes en poche, elle pourrait tout à fait décider de n'en faire qu'à sa tête et de voguer de ses propres ailes.
"Ouais, enfin, voler de ses propres ailes, c'est quand même plus facile à dire qu'à faire. N'empêche que j'avoue, c'est tentant de juste me barrer... et voir ce que ça donne. Mes parents me couperaient les vivres à coup sûr, mais ça à la limite. Par contre... je crois que j'aurais des scrupules vis-à-vis d'Algie. C'est con, hein, mais t'as raison, j'ai l'impression d'avoir un devoir envers lui." Elle marqua une pause, ponctua ses paroles d'un sourire. "Et heureusement que t'es là, je te le fais pas dire. Et t'as plus intérêt à me lâcher." Elle ajouta, plus sombre. "Yaxley va passer une année infernale l'an prochain, tu verras. Je la hais tellement... Je l'ai confrontée récemment, elle s'est limite vantée de ce qu'elle t'a fait. Mais évidemment, pas de manière à ce que ça passe pour un aveu, ce serait trop beau. Je suis sûre qu'on peut la piéger à lui faire avouer ce qu'elle t'a fait."
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Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Jeu 8 Avr - 14:20
Joan & Augusta
Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Ce que j'aime chez Augusta, et ce qui fait que je trouve notre amitié à ce point précieuse, c'est exactement ça : ce genre de moments tout simples mais essentiels d'échanges qu'on a ensemble, où chacune s'incruste dans le délire de l'autre. Nos délires s'alimentent mutuellement, et on n'a jamais peur d'aller trop loin, parce qu'on connaît nos limites respectives et surtout, on a exactement le même sens de l'humour, elle et moi. Je ne me souviens pas d'une seule fois où l'une ou l'autre se serait dit qu'on est allées trop loin. Non, ce n'est pas le cas du tout, à chaque fois, on n'a pas besoin de se dire qu'on plaisante pour le savoir, et moi, ça me fait du bien de retrouver ça. Je ne sais pas si c'est pareil pour Augusta, mais notre complicité m'avait quand même sacrément manqué. Je suis véritablement heureuse de l'avoir retrouvé, et je compte bien en profiter un maximum.
Une fois qu'on en a fini avec nos plans sur la comète sur la manière dont on privatisera une plage rien que pour nous afin d'y disputer des matches de Quidditch enflammés toutes les deux, on passe à un sujet plus sérieux. Oui, ma vie est clairement pas rose en ce moment, mais je n'oublie pas que c'est pareil pour Augusta, et qu'elle-même rencontre ses propres difficultés, auxquelles elle est obligée de faire face du mieux qu'elle peut, et je me doute que ça doit vraiment pas être simple tous les jours.
Forcément, oui, voler de ses propres ailes n'est pas quelque chose qui va de soi pour Augusta. On lui a mis dans le crâne qu'elle avait des obligations envers sa famille, et ce sont des choses qui lui sont restées, l'air de rien, ce que je peux complètement comprendre. Je ne pense pas que ce soit très sain et équilibré, mais on n'a pas du tout évolué dans les mêmes milieux toutes les deux, et je peux comprendre qu'Augusta puisse être flippée à l'idée de juste... tout laisser derrière elle. Forcément, y a des choses qui ont l'air simples à faire, mais dans leur concrétisation, c'est une autre paire de manches, en revanche. Mais dans tous les cas, et quoi qu'elle décide, elle sait qu'elle peut compter sur moi. Je serai toujours là pour l'épauler et pour la soutenir, c'est quelque chose d'important à mes yeux, et je ne le prends pas du tout à la légère, bien au contraire. "Je vois ce que tu veux dire, pour Algie. Je ferai n'importe quoi pour mes frères", j'ajoute avec un fin sourire. Même si le cas de figure reste différent, car nous ne sommes pas si éloignés que ça en âge en ce qui nous concerne, contrairement à Augusta qui se voyait avoir un petit frère nouveau-né alors qu'elle-même n'était pas loin d'atteindre sa majorité. "On va trouver une solution bis, dans ce cas. Et le petit Algie fait déjà partie du gang, j'espère qu'il est flatté."
Je lui adresse un sourire encourageant, et la conversation dévie légèrement quand Augusta aborde le sujet Yaxley. C'était inévitable mais je crois que je n'y étais pas totalement prête. Je ne suis pas du tout enchantée à l'idée de devoir aborder le sujet avec elle, mais en même temps, s'il y a quelqu'un avec qui je peux me confier sur la question, c'est bien Augusta. Je sais qu'elle me comprendra, et qu'elle ne me jugera pas. "Elle va payer pour ce qu'elle a fait. T'imagines pas le nombre de manières dont j'ai rêvé de lui refaire le portrait, quand j'étais à Sainte-Mangouste. Mais..." Je baisse les yeux, j'ai un moment d'hésitation. Je ne veux pas passer pour une poule mouillée, mais. "J'ai un peu peur de la revoir, aussi... C'est ridicule, hein ?"
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Augusta Londubat
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Mar 13 Avr - 11:29
Augusta Londubat feat. Joan Greene-ColtonSi mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Joan pouvait savoir de quoi elle parlait, en effet, elle pouvait le savoir parce qu'elle a des frères et soeurs. Mais il y avait tout de même une différence. Elle avait grandi avec ses frères et soeurs, elle avait pu nouer une vraie et grande complicité avec eux... Augusta, elle, ne pouvait pas prétendre la même chose. L'écart d'âge était beaucoup trop grand avec Algie pour qu'ils puissent nourrir le même genre de complicité... Mais il y avait tout de même quelque chose. Cette sorte de lien indéfectible. C'était drôle à penser, parce qu'elle n'avait pas le sentiment que les liens du sang étaient si importants quand elle regardait sa famille. Et pourtant. Pourtant... Elle n'en savait rien. En fait, elle était perdue, dans toutes ces affaires. Elle avait besoin de temps pour y réfléchir... Pour le moment, elle se sentait surtout paumée, c'est tout, et elle n'avait pas trop envie de s'en plaindre non plus.
Parce que ce que Joan vivait en comparaison était hautement plus dramatique, et c'était sur ce point qu'il fallait se focaliser vraiment, le seul qui importait réellement. Il n'était pas la peine de se focaliser sur ses états d'âme et sur tout ce qu'elle n'était pas entièrement sûre de réussir à faire. La solution bis dont Joan parlait, elles finiraient par la trouver, ou peut-être pas. Dans tous les cas, ce n'était pas une urgence. Il y en avait d'autres, beaucoup plus légitimes, qui se devaient d'être pointées du doigt, et Augusta tenait à ce qu'elles se concentrent dessus. Alors Augusta répondit juste par un sourire quant au fait que le petit Algie devait se sentir flatté de déjà faire "partie du gang". Il avait plutôt intérêt, effectivement. Même si pour le moment, ce petit machin n'était pas en état de comprendre ou de percevoir grand-chose... et tant mieux d'ailleurs. Pour certaines, c'était clairement préférable. Augusta aussi aimerait parfois être un marmot sans cervelle pour ne pas se confronter si brutalement aux vicissitudes de cette existence.
Le plus important, c'était clairement Yaxley. Il fallait parler de Yaxley, bien sûr... même si c'était pas simple, comme sujet, c'était nécessaire. Elle avait toujours été leur ennemie, mais là c'était encore autre chose... Joan avait entièrement raison. Elle devait payer, elle devait impérativement payer, c'était nécessaire. Il n'y avait que de cette manière que Joan trouverait la paix, obtiendrait cette vengeance tant méritée.
"Tu rigoles ? Bien sûr que non, c'est pas ridicule", répondit directement Augusta, détestant l'idée même que sa meilleure amie puisse croire ce genre de choses. Non, c'était tout sauf ridicule, vraiment. "C'est tout à fait normal, après ce que tu as vécu..." Augusta se rapprocha de Joan pour venir la prendre dans ses bras. "Mais t'es plus forte que ça, t'es plus forte qu'elle. Et puis, t'es pas toute seule. Je suis là, et je la laisserai plus te faire quoi que ce soit."
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Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Mar 20 Avr - 8:41
Joan & Augusta
Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Auprès d'Augusta, c'est bête, mais j'ai envie d'être encore plus forte. Je n'ai surtout pas envie de me montrer faible, pas parce qu'Augusta n'est pas capable d'accepter de me voir de cette manière, mais parce que j'ai peur de la décevoir. C'est idiot, je sais bien. Augusta est ma meilleure amie. Elle tient à moi et continuera à tenir à moi quoi que je fasse. Et moi aussi je tiendrai à elle quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle puisse dire ou peu importe la manière dont elle pourrait agir ou s'exprimer. Alors je ne devrais pas avoir peur de lui dire les choses telles qu'elles et pourtant j'appréhende. J'appréhende parce que je sais qu'elle a une certaine image de moi, et je n'ai pas envie de casser cette image en lui montrant que je suis faible, ou en lui prouvant que je ne suis pas la personne qu'elle croit que je suis. Malgré tout, je sais que je me dois d'être honnête envers elle, car nous avons toujours été honnête l'une envers l'autre, et quand elle reprend la parole et me rassure en quelques mots, je sens bien que j'ai bien fait. Non, elle ne me fustige pas. Non, elle ne me juge pas non plus. Elle se contente d'entendre ce que je lui dis, et mieux que ça, elle me comprend, elle me comprend vraiment.
Elle me rassure, me confirme que c'est normal d'avoir peur, qu'après ce que j'ai vécu, il est logique que j'agisse et pense de cette façon. C'est sûrement vrai mais j'avais besoin de l'entendre : que le fait que j'aie peur, que le fait que mes cauchemars me hantent, ne font pas de moi quelqu'un de fragile, mais de moi quelqu'un de traumatisée. Ce que je vais faire, c'est transformer ce traumatisme en quelque chose de positif. Non, je ne la laisserai pas m'atteindre plus qu'elle ne l'a déjà fait. Ma peur sera mon moteur. C'est de cette manière que je parviendrai à affronter mes démons. Je n'aurais jamais cru que ce puisse être le cas, mais en effet, Octavia est mon démon à présent. Et puisqu'elle l'est, il faut d'autant plus que je lui fasse face en bonne et due forme. Parce que les démons sont faits pour être vaincus.
Augusta me dit exactement ce que je veux et ce que j'ai besoin d'entendre. Je suis plus forte que ça, je suis plus forte qu'elle. Et je vais le lui prouver. Déjà, j'ai un avantage non négligeable sur elle : je ne suis pas seule. Certes, Octavia est entourée, techniquement, mais ses amies ne sont là que pour le paraître, que pour l'esbrouffe. Alors que moi, mes amies sont dignes de ce nom, elles sont là pour m'aider, pour m'épauler, pour m'encourager. Autant de choses dont Octavia n'a pas la moindre idée.
"Je sais que je peux compter sur toi.", je réponds avec un fin sourire aux lèvres. "On a plusieurs mois pour s'organiser, ça va le faire. Mais je t'avoue que pour l'instant, j'ai surtout envie de ne plus y penser. Je te promets que je t'en parlerai quand je m'en sentirai capable, faut que j'en parle de toute façon, et je préfère en discuter avec toi qu'avec un psychomage. Mais c'est compliqué, encore... J'ai l'impression que c'est pas complètement réel, je sais pas comment l'expliquer."
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Augusta Londubat
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Mar 27 Avr - 10:16
Augusta Londubat feat. Joan Greene-ColtonSi mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Bien sûr que Joan pouvait compter sur Augusta, la question ne se posait même pas ! Enfin... peut-être que si, un tout petit peu ? Augusta n'en était pas fière du tout, mais elle pouvait bien avouer qu'elle avait le sentiment d'avoir laissé tomber sa meilleure amie en n'ayant pas su intervenir à temps quand l'autre tarée d'Octavia s'en était prise à elle. Elle savait déjà ce que Joan lui répondrait : qu'elle n'y était pour rien et qu'elle ne pouvait pas savoir. En soi, c'était la pure et stricte vérité, bien sûr, mais est-ce qu'Augusta déculpabilisait pour autant ? Pas franchement, non. Pour tout dire, toute cette situation la mettait en colère non seulement contre leur ennemie commune mais aussi contre elle-même, parce qu'elle n'avait pas été capable d'agir et d'intervenir comme elle l'aurait dû.
En attendant, Augusta apporterait son soutien à Joan de toutes les manières qu'elle trouverait à sa disposition. S'il fallait qu'elle aille poutrer du Serpentard avec elle, elle le ferait, si elle avait juste besoin d'une longue conversation à coeur ouvert, ça marchait aussi, si elle avait besoin d'un match de Quidditch improvisé ou d'une bonne partie de rigolade sans prise de tête, Augusta serait au rendez-vous également, elle voulait juste que Joan ne perde ni son dynamisme ni sa joie de vivre à cause d'une pimbêche de première qui ne méritait que d'être méprisée. Joan valait tellement mieux que ça. Elle ne supporterait pas l'idée qu'Octavia l'ait "brisée" en quelque sorte. Mais non, ça n'avait pas l'air d'être le cas. Joan était forte. Affectée mais forte, et elle se remettrait.
Joan lui assura que le moment venu, elle lui en parlerait, et Augusta décidait de la croire sur parole. Si elle n'était pas prête maintenant, c'était d'accord, elles n'avaient aucune nécessité à parler de ça là, maintenant, tout de suite, ça pouvait tout à fait attendre un moment. Rien ne pressait... Elles feraient comme Joan le voudrait, au rythme que sa meilleure amie déciderait.
"Je pense que je vois ce que tu veux dire", répondit Augusta en se trompant peut-être. "J'ai pas l'intention de te brusquer, faut juste que tu saches que mes oreilles sont à ta disposition vingt-quatre heures sur vingt-quatre, donc quand tu te sentiras prête à te confier, il suffira de venir me trouver." Elle marqua une pause. "Pour moi, ça a été très réel... Beaucoup trop."
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Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Lun 3 Mai - 8:18
Joan & Augusta
Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
J'ai l'impression que les mots son embrouillés, qu'ils ne s'articulent pas du tout comme je le voudrais. Du coup, quand Augusta m'assure qu'elle voit parfaitement où je veux en venir, je dois bien reconnaître que cela me rassure, largement. Et ça me fait du bien, d'exprimer une ressenti si compliqué à gérer : cette haine qui ne m'inspire qu'une soif absolue de revanche et cette angoisse qui me fait faire des cauchemars toutes les deux. Je ne sais pas vraiment à quel moment je serais capable de passer outre toute cette situation. J'imagine qu'il faut laisser du temps au temps. Les blessures physiques ont à peine eu le temps de guérir, il est normal que les maux du coeur soient beaucoup plus longs et lents à guérir. J'espère juste qu'ils y parviendront. Pour ce faire, j'imagine qu'il faut que je sois patiente. Mais je crois aussi qu'il faut que je réussisse à faire disparaître Octavia Yaxley de mon sillage. Elle est un poison dans ma vie, et je ne veux pas la laisser m'intoxiquer.
Augusta me rassure, elle me laisse entendre qu'elle ne me forcera ni ne m'obligera à rien : ce n'est pas son intention du tout, et au fond je le sais. Je me doute que l'envie ne lui manque pas de me voir en parler davantage, et prendre mes décisions. Je sais que nous avons en commun cette très vive impatience. Mais je sais aussi qu'elle ne me forcera pas à quoi que ce soit. Et en attendant, elle sera là pour surveiller mes arrières. Si cette épreuve m'a bien démontré quelque chose, c'est que je peux compter sur elle, en toutes occasions et en toute circonstance. Je suis vraiment très, très fière de l'avoir pour amie. Je sais que certains courent après des relations aussi fortes sans jamais les effleurer du doigt. Augusta est la meilleure des amies que l'on puisse avoir, et une fois de plus elle me le prouve, sans aucune hésitation. Je sais qu'elle est là, disponible à n'importe quel moment du jour et de la nuit, pour me soutenir et m'encourager, et ça, ça vaut bien tout l'or du monde à mes yeux.
Mon sourire s'efface un peu quand Augusta ajoute que pour elle, cette situation a été très réelle, beaucoup trop réelle, même. Ce sont des mots qui me font du mal. Je préfère qu'elle soit honnête avec moi, bien sûr, mais je n'aime pas l'idée qu'elle ait dû subir un tel calvaire. Je m'en sens très franchement responsable. J'ai l'impression que je dois encaisser le blâme pour le mal qu'elle a subi. Pas parce que j'en suis responsable, et d'ailleurs je sais qu'Augusta ne le pense pas, mais parce que je m'en pense responsable, en revanche.
"Tu sais que tu as le droit de m'en parler aussi, pas vrai ? Je suis sûre que tu penses qu'il faudrait uniquement se concentrer sur moi, mais c'est pas ce que je veux. Si tu veux parler de ce que t'as sur le coeur, de comment tu as vécu tout ça... je préfèrerais que t'en parles plutôt que de t'imaginer que tu dois le garder pour toi."
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Ven 7 Mai - 11:40
Augusta Londubat feat. Joan Greene-ColtonSi mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
Augusta savait, oui, que Joan serait toujours là pour l'écouter quoi qu'il en soit. Elle était sa meilleure amie depuis si longtemps, elles n'avaient aucun secret l'une pour l'autre. Dès que l'une avait quelque chose sur le coeur, l'autre était immédiatement au courant et réciproquement. C'était simple, c'était logique d'avoir Joan pour confidente. Mais là, les circonstances étaient particulières. Augusta trouverait injuste de commencer à se plaindre (alors que se plaindre n'était généralement pas une difficulté pour elle, tout son témoignage pouvait en attester), surtout compte tenu du fait que ce qui lui avait fait du mal, c'était la situation de sa meilleure amie, et si quelqu'un méritait que l'on s'attarde concernant les conséquences terribles de ce qu'a vécu Joan Greene-Colton, c'était bien évidemment Joan Greene-Colton.
Mais Joan lui assurait que ce n'était pas ce qu'elle voulait. Non, elle ne souhaitait pas que l'on se focalise uniquement sur elle, elle ne souhaitait pas être au centre de toutes les attentions, de toutes les compassions. C'était une chose qu'Augusta était bel et bien capable de comprendre. Elle ne savait pas comment elle réagirait à sa place. Mais il était très possible qu'elle adopterait la même position s'il devait se trouver à sa place. Mais comment se mettre à sa place ? Ce qu'elle avait vécu était impardonnable, épouvantable. Absolument hors de question.
"T'es la meilleure, toi, tu le sais, ça ?" Elle répondit avec un grand sourire. "Mais c'est normal que je passe au second plan pour l'instant. Et puis, c'est pas comme si je pouvais dire grand-chose là-dessus, en fait. Je me suis beaucoup inquiétée pour toi, et tu m'as manqué. Mais j'ai pas envie de m'appesantir là-dessus. T'es là, maintenant, et on va pouvoir repartir de zéro. Mais t'inquiète, je te promets que si ça va pas ou si je dois péter un câble, tu seras la première informée. Y a des choses qui changent pas."
Et qui changeront jamais. A aucun moment. Elles ne devraient pas avoir à se dire ce genre de choses, mais c'est aussi le genre de choses qu'elles doivent se dire malgré tout, parce qu'elles ont à cœur de tout partager l'une avec l'autre, et ça sans faire la moindre exception. S'il y avait bien une chose qui n'avait aucune chance de changer dans ces circonstances, c'était bien ça.
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Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Mer 19 Mai - 11:39
Joan & Augusta
Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
"Evidemment, que je le sais", je prétends avec une assurance feinte quand ma meilleure amie affirme que je suis la meilleure.
L'assurance n'est pas du tout ce qui me manque, qu'on soit bien d'accord là-dessus, mais pour le coup, non, je n'irais pas m'amuser à prétendre que je suis la meilleure, ou que je pense l'être, ce n'est pas le cas du tout. Pas dans ces circonstances où, justement, il aurait fallu que je sois plus forte, et meilleure que ça. Mais qu'Augusta le pense et ne m'en tienne pas rigueur, ça me va. Je n'ai pas besoin d'être la meilleure pour de vrai si je le suis au moins aux yeux de ceux qui comptent pour moi. Non, je ne suis pas la meilleure, mais il n'est pas toujours nécessaire de l'être, c'est déjà bien d'être la meilleure version de soi que l'on puisse être, et de savoir en faire profiter ceux qui nous entourent, tous ceux qui comptent pour nous.
Elle ajoute qu'elle trouve normal de passer au second plan pour l'instant. Je ne suis pas d'accord, pas du tout. Je ne dis pas que ce que j'ai vécu mérite d'être minimisé ou quoi, au contraire, j'aimerais que tout le monde en mesure l'importance pour que la punition de Yaxley soit à la hauteur des horreurs qu'elle a commises, mais ce n'est pas pour autant que je veux accaparer toute l'attention ou tout le temps que nous passons ensemble. Ce qui m'aidera aussi à aller le mieux, c'est de retrouver l'équilibre d'une relation qu'on a toujours fait en sorte de rendre équilibrée, justement. C'est le genre de choses avec lesquelles on a jamais triché, ni elle ni moi. On a toujours été très honnêtes, dans nos attentes, dans la manière dont nous étions prêtes à recueillir les confidences de l'autre, peu importe les circonstances, et ça, tout de même, ça a peu, très peu de chances de changer.
Augusta ajoute quand même, comme pour ne pas me laisser l'occasion de riposter (et la connaissant, je ne serais pas surprise qu'elle ait calculé d'avance ce que j'allais lui rétorquer, c'est le truc quand on se connaît aussi bien : on est capable de désamorcer un débat avant même que le débat en question se soit réellement produit. Elle ne peut pas dire grand-chose mais elle en dit un peu quand même. Comme le fait qu'elle s'est inquiétée pour moi. Je n'aime pas savoir ça mais je ne tombe pas de haut. Merlin, si les rôles avaient dû être inversés, je serais littéralement au bout de ma vie, là... C'est dur de savoir une personne à qui l'on tient être en danger sans savoir comment faire. Surtout que dans mon cas, à moins de remonter le temps, il n'y a franchement rien à faire. On ne peut que subir, subir et rien d'autre. Elle ajoute que je lui ai manqué. J'affiche un sourire sincère en répondre. Elle aussi m'a manqué. Beaucoup trop, même. Rien que ça, retrouver un rythme normal, et retrouver mes fréquentations habituelles, ça va me faire un bien fou. "Eh, c'est déjà beaucoup à dire ! Et toi aussi tu m'as manqué. T'imagine pas comme c'était l'ennui pur à Sainte-Mangouste. J'en venais à faire amie-amie avec les infirmières et les médicomages. Je dis pas, ils étaient cools, mais comment dire..." Je hausse les épaules, étire mes lèvres en un sourire amusé. "On était pas exactement dans le même délire, quoi."
Dans tous les cas, Augusta ne veut pas s'appesantir sur le mal qu'elle a ressenti, et elle a raison, on peut le mettre de côté, parce que maintenant, ben, on est ensemble, après tout, alors le reste, est-ce qu'on s'en ficherait pas un peu ? Si, bien sûr qu'on s'en fiche. Je suis là, on tourne la page, ce qui veut pas dire qu'on tire un trait sur ce qui s'est passé, mais ce qui veut dire en revanche qu'on se donne l'occasion d'avancer. "Bon, ça va, si tu me promets de tout garder pour toi, j'accepte.", je dis en souriant. J'avale un nouveau patacitrouille. Je sais pas combien j'en ai ingurgités jusque-là. Un chouias trop, je crois bien. Mais bon... "Est-ce que ça te dirait de faire un tour ? On pourrait prendre le magicobus et filer sur le chemin de traverse ? Passer chez Quality Quidditch Supplies ? J'ai carrément manqué la sortie du Brossdur 5, t'imagines ?"
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Augusta Londubat
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#Sujet: Re: Si mes amis sont heureux, je serai moins misérable. (Joan) Dim 30 Mai - 9:52
Augusta Londubat feat. Joan Greene-ColtonSi mes amis sont heureux, je serai moins misérable.
La fausse prétention de son amie amusait Augusta plus qu'autre chose. Elle savait pertinemment que Joan n'était pas à ce point imbue d'elle-même, mais elle savait accepter et apprécier un compliment sans rougir, et rien que pour ça, elle ne pouvait qu'être considérée comme une amie exceptionnelle. Mais il n'y avait pas que ça, évidemment. De manière générale, Joan avait non seulement beaucoup de courage mais aussi énormément d'autres qualités qui faisaient qu'elle se tirerait certainement mieux de cette situation que beaucoup d'autres, qui n'avaient pas le même bagage, pas la même force de caractère.
En tout cas, et comme toujours, elles se comprenaient, et Augusta pouvait parler librement à sa meilleure amie de ce qui la travaillait. Joan lui parle de Sainte-Mangouste, de l'ennui qu'elle a ressenti là-bas. Oui, évidemment, c'est bien qu'elle ait sympathisé avec les infirmières et médicomages sur place, mais on gage que ça ne peut pas être la même chose, tout de même. Augusta ne put s'empêcher de sourire quand son amie lui dit que les infirmiers n'étaient pas dans le même délire qu'elle. Elle a toujours une de ces façons de présenter les choses... Mais c'est bien la preuve qu'elle n'a perdu ni son humour, ni sa flamboyance, et ça c'est tout à son honneur.
Et elle a toujours les mêmes initiatives également. Elle lui propose de faire un tour, et Augusta ne saurait être plus partante. Elle a très envie, oui, de sortir un peu, n'importe où. Elle se dit que changer d'air, faire un peu de shopping, manger un morceau, tester du matériel de Quidditch, c'est tout ce qu'il leur faudra pour se sentir mieux.
"Oh mais c'est vrai, t'as pas encore vu le Brossdur 5, il faut absolument qu'on y remédie ! Tu vas voir, c'est une véritable petite merveille. Il est à tomber. Toi sur un balai pareil, tu ferais des merveilles. Même si tu ferais merveille même sur un vieux balai brosse pour le ménage." Elle sourit. "Ensuite on pourra aller prendre une glace chez Florian Fortarôme, ça fait trop longtemps que je suis pas allée manger là-bas." Elle afficha un grand sourire on ne peut plus enthousiaste. "Allez, en route, pas de temps à perdre ! On va s'éclater tu vas voir."
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