Robert Colton ▌ Messages : 72 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de hêtre, ventricule de dragon, 27.7 cmCamp: BienAvatar: Thierry Neuvic
| #Sujet: Robert Colton Ven 8 Mai - 15:21 | |
| Sans profession
Age : 46 ans Surnom : Bob Origine : Est né et a grandi à Liverpool Date de naissance : 3 juillet 1901 Statut : Né moldu Travail/année : Sans profession CARACTERE Il faudrait un formulaire avec les caractéristiques de chaque maison ; à coup sûr, Robert cocherait toutes les cases des Gryffondor. Tête brûlée, bagarreur, susceptible, généreux, indiscipliné, impulsif… Je m’arrête là, vous avez compris. Le Choixpeau magique n’a pas hésité longtemps avec ce gamin. Parvenu à l’âge adulte, Robert ne s’est pas vraiment assagi. Son tempérament est au contraire devenu plus ombrageux, plus vindicatif. Il donnerait sa chemise pour ses amis, mais lesdits amis sont rares et il est plus doué pour se mettre des gens à dos que dans la poche. Robert a confiance en lui, il parle fort et peut prendre toute la place, ce qui a tendance à agacer les autres. Son éducation n’étant, en plus, pas des plus raffinées, il exaspère par ses manières très “peuple”. Robert est un type entier. Il est rancunier en diable, et n’oublie ni les offenses, ni les services qu’on lui a rendus. Tout se paie un jour, affirme-t-il, en bien ou en mal. C’est un homme d’honneur - honneur de voyou, certes, mais il respecte l’amitié, la parole donnée, comme des choses sacrées. Ses haines sont aussi inextinguibles que ses amitiés sont dévouées. La demi-mesure, ce n’est pas pour lui. Robert n’a jamais été un grand travailleur. Il n’a jamais pu s’imaginer se levant à l’aube tous les matins pour aller gagner sa vie. Ce penchant pour la vie facile et les plaisirs a sans nul doute précipité sa rencontre avec la délinquance. Il a trouvé, en s’agrégeant à la pègre locale, la vie qui lui convenait, risquée mais pas trop épuisante, plus riche en soirées dans les bars qu’en fins de mois difficiles. C’est un bon vivant qui aime rire, boire, chanter, sans oublier de collectionner les conquêtes. Il n’a jamais eu de relation vraiment sérieuse ; aucune femme ne peut supporter longtemps ses manières de poseur et son refus farouche de s’engager. S’il a été incapable de fonder sa propre famille, Robert se montre tout de même très attaché aux siens. Ses soeurs, ses neveux et nièces sont tout pour lui. Sa mère, décédée lorsqu’il avait vingt-quatre ans, était l’objet de toutes ses attentions. Au départ, c’est pour elle qu’il voulait gagner de l’argent, pour qu’elle ne manque de rien. Désormais, il endosse le rôle d’oncle bienveillant et protecteur ; celui qui touchera à un cheveu d’un de ses neveux gagnera un ennemi mortel.
| PHYSIQUE Robert a ce qu’on appelle “une gueule”. On aime ou on déteste. Mâchoire carrée, regard ténébreux, voix grave, il sait qu’il peut séduire, et il en use sans vergogne. Il sait attirer l’oeil de ces dames, à qui sa dégaine de mauvais garçon a tendance à plaire. Chez lui, le physique annonce la couleur. Il sourit volontiers, parce qu’il aime s’amuser et qu’il y prend plaisir. Il n’est pas l’homme des regards fuyants, des approches furtives. Tout est direct chez lui, le regard va droit à l’interlocuteur et la poignée de main vous broie les doigts. Il parle fort, fait du bruit, ne se gêne pas le moins du monde. Il porte souvent des costumes à la mode, parce que, comme tout voyou qui se respecte, il aime paraître. Dès qu’il a pu, il s’est payé de beaux habits qu’il endossait le soir et qui tranchaient avec ses hardes de docker. Il aurait presque l’air d’un type fréquentable, sans ces petits indices qui montrent bien qu’il n’est pas sorti de la cuisse de Jupiter : sa barbe jamais nette, sa coiffure souvent approximative, son accent de Liverpool, son vocabulaire peu châtié, ses manières un peu brutes de décoffrage. Quand on est issu de la classe ouvrière, on ne s’en sort jamais vraiment.
| Robert est le second enfant, et le seul fils, de Bertie Colton et de Maggie Norwood. La famille vit dans un quartier ouvrier en proche banlieue de Liverpool ; Bertie travaille dans une usine de pièces pour trains, Maggie est couturière à domicile ; aucun des deux n’a jamais entendu parler de la sorcellerie, hormis, peut-être, dans les contes destinés aux enfants. Le premier choc pour eux se déroule en mai 1910 ; Elsie, la soeur aînée de Robert, reçoit alors une drôle de lettre lui annonçant son admission dans une école appelée Poudlard. Bien sûr, la petite avait toujours été un peu bizarre, mais ni plus ni moins que ses frère et soeur. Les trois gosses ont parfois des réactions curieuses, mais en aucun cas les parents n’imaginent qu’ils portent des pouvoirs magiques… Bertie et Maggie ont du mal à prendre la lettre au sérieux. Un professeur de cette école fait même le déplacement jusqu’à Liverpool pour convaincre le jeune couple et pour aider Elsie à préparer sa rentrée, qu’elle effectuera à Gryffondor. Deux ans plus tard, c’est au tour de Robert de recevoir la fameuse lettre ; il rejoint Elsie à Gryffondor, et Harriet, la benjamine, entre à son tour à Poudlard en septembre 1914, toujours chez les rouge et or. À Poudlard, Robert ne brille pas vraiment par ses résultats scolaires, mais il est un bon camarade, joyeux, loyal, toujours prêt à se jeter dans les ennuis - un vrai Gryffondor. Bob n’hésite pas à régler ses comptes sur le terrain de Quidditch ; il est Batteur, une position idéale pour fracasser la mâchoire d’un ennemi. Et des ennemis, Colton en a un paquet. Volontiers bagarreur, il se heurte à de nombreuses reprises à des élèves de sang pur un peu trop prompts à dénigrer les sang-de-bourbe. De cette époque, il conserve une méfiance de principe envers les sang-pur, oubliant au passage que tous n’ont pas été malveillants à son égard.
La vie de la famille Colton bascule en octobre 1917, lorsque Bertie est tué au front, lors de la bataille d’Ypres. Robert est alors en cinquième année à Poudlard. Il termine tant bien que mal son année, réussit à obtenir trois BUSE, et quitte l’école pour travailler et soutenir sa famille. Ses soeurs ont de bien meilleurs résultats que lui, et il estime qu’il est de son devoir, en tant qu’homme de la famille, d’aider Maggie à subvenir à leurs besoins. Tout naturellement, c’est chez les Moldus qu’il cherche du travail ; il exerce divers petits métiers, garçon de courses, porteur de lait, et pour finir docker sur le port de Liverpool. Toujours aussi remuant, il n’hésite pas, à l’occasion, à faire le coup de poing pour des caïds du coin, ce qui lui permet de se constituer un sympathique réseau de relations. Il monte peu à peu en grade dans la pègre locale, sans jamais aspirer à diriger lui-même un gang. En 1926, il est arrêté par la police moldue et passe quatre ans en prison pour vols, recel et violences volontaires.
Jusqu’en 1939, il vit presque exclusivement dans le monde moldu, n’utilisant ses pouvoirs que très occasionnellement, pour se faciliter la vie à la maison - un petit Accio bière, par exemple, ça a une autre allure que de devoir se lever pour aller chercher la bouteille soi-même. En fait de sorciers, il ne fréquente quasiment que ses soeurs et leurs familles ; trop occupé par ses affaires dans le monde moldu, il n’a guère de temps à consacrer à un monde qu’il ne comprend plus vraiment. Ses pouvoirs sont bien présents, mais il n’a pas le bagage nécessaire pour les utiliser convenablement. Ses soeurs lui conseillent souvent de reprendre ses études magiques, en vain. Trop de travail, dit-il. De fait, il trempe dans pas mal de combines qui lui permettent de mettre un peu d’argent de côté, d’investir, d’assurer ses vieux jours, comme il dit. À la veille de ses quarante ans, il est presque devenu un bourgeois ; il est actionnaire de plusieurs entreprises, possède des appartements qui lui fournissent un revenu correct (sans être dans la richesse). Il n’a aucun des codes de la bourgeoisie anglaise, cependant ; on ne se refait pas, il reste un voyou, bagarreur et mal embouché.
En 1939, Robert se décide à repasser “de l’autre côté” pour éviter la conscription. Pas question d’aller se faire trouer la paillasse comme son père. Il investit une partie de son argent chez les sorciers pour sécuriser un peu tout ça, et s’installe à Loutry Ste Chaspoule, où vit sa soeur Harriet. Elle a épousé un ancien camarade de classe, né-moldu comme eux, et ils ont quatre enfants. Robert, qui n’a jamais trouvé de compagne supportant son caractère instable et batailleur, devient un tonton gâteau. Il initie ses neveux au Quidditch, et, en cachette des parents, leur explique certaines petites choses qui leur seront forcément utiles un jour. Chez l’oncle Bob, on fait par exemple des concours de débridage de serrures, façon moldue - inutile de préciser que les gosses adorent.
La guerre est l’occasion pour Robert, obligé de vivre à plein temps parmi les sorciers, de progresser un peu en magie. C’est aussi le moment où sa soeur, qui a toujours été une militante dans l’âme, fait son éducation politique sorcière. Peu porté sur les finasseries, il retient essentiellement que les sang-pur sont des salopards en puissance. Harriet lui montre les dangers représentés par Grindelwald et par ses successeurs ; Robert, qui ne demande pas mieux que d’avoir quelqu’un à haïr, range dans le même sac néo-grindelwaldiens, Mangemorts, Hydre et bourgeoisie magique classique ; pour lui, tout ça, c’est de la saloperie à combattre. On ne naît pas ouvrier impunément. Bertie et Maggie étaient communistes, leurs enfants ont adapté les tendances politiques familiales à leur nouveau milieu. L’essentiel étant de pouvoir pendre le dernier Mangemort avec les tripes du dernier membre de l’Hydre.
Prénom/pseudo : La folle aux chats
Age : xx
Fréquence de connexion : Quotidienne
Comment avez vous connu le forum ? Par Rose
Autres comptes ? : Thaddeus Yaxley
Acteur de votre avatar : Thierry Neuvic
Un mot pour la fin ? : xx
Dernière édition par Robert Colton le Ven 30 Oct - 15:35, édité 7 fois |
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