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#Sujet: Déclaration de guerre + Orpheus Mar 7 Juil - 0:26
Déclaration de guerre
Orpheus & Nobby
Qu’est-ce qui peut pousser quelqu’un à torturer son gamin comme ça ? Le rapport des sorciers, surtout des sorciers de sang purs, aux cracmols, car c’est manifestement ce qu’est Amos Beurk, interroge définitivement Nobby Leach. Il n’a pas de pouvoir, peut-être, mais c’est son fils. Pourquoi s’acharner, pourquoi lui faire du mal ? Ça le dépasse complétement. Ou c’est parce qu’il ne correspond pas à leurs canons de puissance ? Parce qu’il n’est pas parfait ? Les exigences et impossibilités des familles de la soi-disant élite sorcière lui semblent aberrant, parce que le seul principe qu’il applique est qu’on ne fait pas de mal aux gens. C’est la seule chose qui différencie les êtres humains des autres, le reste n’a pas d’importance.
Il aimerait bien pouvoir le remettre à sa place, l’enfermer à la place de sa femme. Mais comment ? Il n’a pour l’instant strictement rien contre lui, sinon des suspicions de maltraitance, objet de son enquête donc, qu’il pourra facilement nier. Mais peu importe. Nobby tient à ce que Orpheus Beurk se sache surveillé et sous pression. Leach est tenace, comme un chien de chasse : quand il attrape une proie, il ne la lâche plus. Jusqu’à ce qu’elle rende gorge. On ne maltraite pas les gosses. Orpheus Beurk va donc rendre gorge. Autant qu’il soit prévenu.
La surveillance est discrète, mais bien réelle. Ses hommes lui rapportent ce qu’ils entendent, ce que fait l’associé de chez Barjow et Beurk. Mais la visite de Nobby, chez ledit Orpheus, est tout à fait officielle. Il est annoncé par l’elfe de maison. Et il patiente, gentiment. Mains croisées derrière le dos, sourire impénétrable aux lèvres. Il est un chien dans un jeu de quille, Nobby le sait. Sa présence ici équivaut à une sorte de déclaration de guerre – c’est toujours le cas dès lors qu’il s’agit d’appliquer aux sang purs la justice du commun des mortels. L’attente semble interminable, elle-même signe d’un rapport de pouvoir qui se crée. Orpheus Beurk espère peut-être lui montrer qu’il est maitre des horloges, qu’il domine l’échange. Ou peut-être qu’il espère que Nobby se lassera. Manque de chance, ce n’est pas le genre de la maison.
Finalement, le maitre des lieux daigne apparaitre. « Tiens, M. Beurk. Je me demandais si vous ne m’aviez pas oublié. Merci de me recevoir. » Affable, poli. Le parfait flic, bonhomme et aimable. En interrogatoire, il peut être bon en jeu de dupes. Mine de rien, Nobby Leach est un roublard. « Je me demandais si je pouvais vous poser quelques questions, si vous êtes d’accord. J’ai reçu quelques plaintes et signalements qui je dois le dire…m’inquiètent. » Aucune accusation, aucun reproche. Il veut voir à quel moment Orpheus Beurk fera une faute. A quel moment il sera assez agacé par ce né-moldu pour sortir de ses gonds. « Je voudrais aussi poser quelques questions à votre fils, si possible. Amos, c’est bien ça ? Si vous êtes d’accord, bien entendu. »
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Orpheus Beurk
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#Sujet: Re: Déclaration de guerre + Orpheus Mar 7 Juil - 18:02
Déclaration de guerre
A
voir la paix, juste quelques minutes, et pouvoir se reposer, c'était donc trop demander ? Manifestement oui, puisque Nobby Leach avait décidé de miser sur la seule soirée qu'Orpheus avait choisi de s'accorder à lui-même pour venir l'y déranger. Pas forcément une coïncidence ou un heureux hasard, au demeurant, le type pouvait bien avoir épluché son emploi du temps en long, en large et en travers que le nouveau professeur d'étude des Moldus de Poudlard n'en serait en rien surpris.
La tentation était immense, pour Orpheus, de simplement laisser le gêneur à la porte ou de demander à son elfe de maison de répéter au fouineur de première une excuse quelconque qui justifierait le fait qu'il ne souhaitait pas le recevoir et encore moins l'accueillir chez lui, mais voilà, il fallait bien qu'il donne le change. S'il était capable en toute bonne foi d'affirmer haut et fort que tout ce qu'il faisait, il le faisait pour le bien de son fils, il ne pouvait tout de même nier ce qui, objectivement, pourrait le faire passer pour le monstre qu'il estimait ne pas être aux yeux de Leach. Que cela lui plaise ou non, il fallait qu'il montre pattes blanches et fasse un minimum d'efforts, même s'il estimait que l'homme qu'il daignait accueillir en son (pas si humble) demeure ne méritait pas le quart de son temps, et certainement pas le dixième de sa considération.
-Monsieur Leach, répondit Orpheus en lui adressant une ferme poignée de main et son plus faux sourire. Je n'ai pas l'idiotie de penser que vous vous laisseriez oublier si facilement. Entrez donc.
Il voulait lui parler d'Amos. De qui d'autre en même temps ? C'était un sujet qu'Orpheus n'aimait pas aborder, encore moins en une telle compagnie, mais il ne comptait pas se laisser décontenancer quoi qu'il en soit. Nobby Leach n'avait rien contre lui, Orpheus en était à peu près convaincu. Il ferait ce qu'il faut pour que ça continue d'être le cas. Il était sacrément atteint certes, mais prudent malgré tout, ce qui rendait sans doute sa folie d'autant plus alarmante. Tout en les menant dans le salon et en invitant l'intrus à s'asseoir, il ordonna à son elfe de maison de leur apporter de quoi boire. Et c'est en prenant lui-même place dans l'un des confortables fauteuils du salon, face à Leach, qu'il reprit la parole.
-Amos est chez ses grands-parents, malheureusement - c'est vrai, et c'était souvent le cas -, une autre fois peut-être. Et en l'occurrence, ça l'arrangeait bien, il préférait avoir l'occasion de briefer son fils avant toute rencontre entre lui et cet individu. S'il s'était trouvé sous ce toit, Orpheus aurait refusé catégoriquement qu'ils se rencontrent quoi qu'il en soit. Mais je vous écoute, de quoi se plaint-on exactement ?
Et qui se plaignait, surtout ?
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Nobby Leach
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#Sujet: Re: Déclaration de guerre + Orpheus Sam 18 Juil - 1:11
Déclaration de guerre
Orpheus & Nobby
« Trop aimable. » Le sourire de Nobby ne s’efface pas lorsqu’il croise le regard d’Orpheus Beurk. A force de trainer dans les bas-fonds du monde magique, il a vu de sales choses, des trucs vraiment moches et sanglants. Mais l’avantage des bas fonds, c’est qu’ils mentent rarement sur la merde qu’ils contiennent. Avec les sang purs, c’est différents. Bien sûr qu’ils sont pourris de l’intérieur, jusqu’à la moelle, mais il faut pouvoir le prouver, et pour ça il faut pouvoir jauger de la personnalité des gens qu’il a en face. Dans le cas de Orpheus Beurk, Leach devine qu’il l’agace, sans mal, ce qui le fait d’autant plus sourire : c’était précisément le but. Il adore ce rôle de gêneur, c’est sa revanche sur tous les abrutis qui lui ont qu’ils se débarrasseraient de lui facilement, ce qui n’est pas le cas. Il voit aussi les efforts contenus pour ne pas le renvoyer paitre, pour essayer de faire les insultes pour de l’humour sous le vernis social. C’est dommage, Nobby maitrise les codes, et il a compris l’insulte à peine dissimulée. Ça ne le dérange pas. Il maitrise le jeu. Et ça, c’est ce qui doit agacer le plus Orpheus Beurk. De l’idée qu’il se fait du personnage, il le voit impérieux, extrémiste, habitué à commander et à se faire obéir. Mais ça ne marche pas comme ça avec lui. On ne peut pas envoyer paitre le chef de la police comme le reste du monde.
Même si évidemment, il était évident que Orpheus ne se laisserait pas faire et qu’il résisterait. Il suit gentiment Orpheus au salon, gardant son ton aimable, presque mondain, pour la suite de l’échange. « Comme c’est dommage. » Dans son dos, il continue à badiner : « Je suppose que je n’aurais plus qu’à repasser, alors. Ou éventuellement, à vous convoquer au Ministère. » De l’art de faire passer des messages subtils. Orpheus a encore le choix. Mais c’est déjà un avertissement : soit il en passe par où veut Nobby, soit ça se passera mal. Autant ne pas y mettre de mauvaise volonté, non ?
S’installant à son tour confortablement dans le salon, luxueux comme il s’y attendait, le directeur de la Police Magique attend les signes qui lui montreront qu’il est sur la bonne voie. Il n’est pas spécialiste en criminologie ni en psychologie criminelle, mais l’expérience lui a appris à lire les gens presque aussi facilement que s’il était legilimens. « Rien qui ne vaille la peine que je vous signale quoique ce soit ou que je vous lise vos droits, rassurez vous. » Réplique-t-il patiemment. Il ne va évidemment pas expliquer les choses en détails. Ce serait trop simple, et ce serait se tirer dans les pattes. Nobby n’a pas encore de preuve, ce qu’il est obligé d’admettre. Rien en dehors des éléments du dossier de défense de Despina Beurk, en tout cas, ni ce qu’il a pu obtenir de celle-ci. Mais il va chercher, et il va trouver. « C’est une mission officielle, le Ministère sait – heureusement, si non, dans quel genre de dictature serions nous, me direz vous – que je viens vous rendre visite. Mais ce n’est pas une enquête. » Pour faire simple, sa visite a valeur d’avertissement. Que Orpheus Beurk sache qu’il va falloir compter avec lui est indispensable. Pour l’instant, ce qu’il a suffit pour qu’il pose des questions. Pour un mandat et une vraie enquête, les déclarations d’une personne condamnée pour meurtres sont un peu légères… « Disons que je fais les vérifications d’usage. Surtout au vu du contexte familial…pardonnez-moi, disons compliqué, j’espère que vous le comprendrez. » Il voudrait voir où ça le mène. Et où chercher, aussi. « Si ça devient sérieux, on se recroisera dans d’autres circonstances, je pense. » Peut-être qu’un tel avertissement calmera aussi le professeur d’études des moldus. Nobby sait aussi que c’est sans doute une course contre la montre avant qu’il n’arrive quelque chose de vraiment grave à ce gamin, qui n’a rien demandé à personne. D’ailleurs, gentiment mais sûrement, il met les pieds dans le plat : « En attendant, je n’ai qu’une question. Vous auriez une idée de pourquoi on vous accuserait de maltraitance sur enfant, Monsieur Beurk ? » Manière implicite de demander s’il est fier d’être un monstre, et s’il en a conscience.
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Orpheus Beurk
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#Sujet: Re: Déclaration de guerre + Orpheus Sam 18 Juil - 8:40
Déclaration de guerre
O
rpheus n'était pas étonné d'entendre que son interlocuteur n'avait rien de spécifique contre lui. Il n'était pas étonné de l'entendre parce qu'il estimait ne rien avoir fait qui mérite véritablement que la police magique lui colle au train, il n'était pas étonné de l'entendre parce que quoi qu'Amos ait enduré, cela avait toujours été sous sa vigilance, et à ses yeux pour son bien. Oui, il avait flirté avec l'illégalité, plus d'une fois, mais il n'avait jamais eu la bêtise de le faire de manière ostentatoire.
Alors il n'avait guère besoin d'être rassuré, il savait que son interlocuteur n'avait rien contre lui. Par contre, il s'épargnerait bien une troisième personne pour fourrer son nez dans ses affaires. Même s'il contredirait toujours avec virulence quiconque l'accuserait de vouloir le moindre mal à son fils alors qu'il n'agissait jamais que pour son bien, il était tout de même vrai que rien ne justifiait vraiment un usage régulier de la magie noire qui en lui-même suffirait à le faire tomber. Bien sûr, les raisons de sa visite étaient évidentes : on l'accusait de maltraitance sur enfant. Et c'était une chose qu'il détestait entendre. Car pour lui, il n'y avait rien de plus faux.
-Bien sûr, répondit Orpheus qui n'allait pas jouer les innocents et prétendre tomber des nues tandis qu'on le soupçonnait ouvertement de maltraiter son fils. Ce n'était pas comme s'il n'était pas pleinement conscient de ces accusation. Vous aurez parlé à ma sœur, sans doute, ou à mon beau-père. Le... coup de folie de mon épouse a fait beaucoup de mal à ma famille et fait naître des suspicions qui n'ont jamais eu lieu d'être. Il marqua une pause, mesuré. Que ce soit bien clair, je n'ai jamais levé la main sur Amos, et jamais je ne ferai une chose pareille. J'aime profondément mon fils, il est tout ce qu'il me reste. Et si je me suis un jour rendu coupable de quoi que ce soit, c'est de trop vouloir le protéger.
Et là encore, il s'estimait sincère. Si l'on voulait être technique, en effet, Orpheus n'avait jamais levé la main sur son fils, au sens où il ne l'avait jamais frappé. Il avait fait bien pire à la place. Mais il n'estimait pas que c'était "pire", ou que c'était mal. Il avait conscience que certaines de ses méthodes avaient pu faire souffrir son fils, mais toujours, ça avait été pour son bien, pour lui offrir la vie qu'il méritait, pour ne pas le perdre pour de bon... Argumentaire qu'il ne déploierait pas ici, il savait d'avance que son interlocuteur ne comprendrait pas.
-Vous pourrez vous en assurer vous-même quand vous le verrez.
Il n'avait aucune envie de confronter son fils à cet homme. Pas parce qu'il redoutait qu'Amos dise quoi que ce soit de compromettant à son sujet, mais parce qu'il ne tenait pas à ce que cet homme lui monte la tête sans raison.
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Nobby Leach
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#Sujet: Re: Déclaration de guerre + Orpheus Mer 29 Juil - 1:33
Déclaration de guerre
Orpheus & Nobby
Enfin une faille. Pas une de celles que Nobby s’attendait à voir, mais une faille quand même. Il pensait plutôt que Orpheus perdrait son calme et l’attaquerait, au moins verbalement, sur ce qu’il est – un né-moldu, indigne de lui parler, toutes ces choses si banales que Leach encaisse depuis l’enfance et qui ne l’atteignent plus. Mais, à tout prendre, il gagne au change. Car si Orpheus lui donne de lui-même des pistes à explorer, le directeur de la police magique est plus que preneur. « Ma foi, je n’avais pas encore parlé à votre sœur ni à votre beau-père, mais puisque vous le suggérez si aimablement, ce seront mes prochaines visites. Je vous remercie beaucoup, M. Beurk. » Légèrement railleur, Nobby sourit, du même sourire qu’il avait lorsqu’il réussissait à assommer un Serpentard d’un cognard adroitement envoyé. Un point pour le né-moldu, la balle au centre. En réalité, c'est Despina qui a témoigné. Au vu des activités illégales de Barjow & Beurk et du lien de parenté entre Kenneth Barjow et Despina Beurk, il n’est pas certain que sa parole soit crédible, mais c’est à tenter. En revanche, Theodosia Beurk est sans doute la meilleure chance de Nobby, car après tout, elle est, auror, Gryffondor, pas du genre à se laisser impressionner et à mentir. S’il tombe sur un bon juge, il y a forcément moyen d’en faire quelque chose.
Pour le reste, Orpheus ne semble guère disposé à l’aider, et il nie en bloc. Nobby s’y attendait,et il n’est donc pas dupe du tout. Même s’il est halluciné de voir à quel point Orpheus Beurk semble décontracté et indifférent pour lui raconter cela. « Vous jouez sur les mots, M. Beurk. Vous et moi savons très bien de quoi je parle. Je ne vous prends pas pour le premier moldu violent venu. A vrai dire, je crois que vous êtes plus raffiné que ça. » Réalise-t-il seulement ce qu’il fait ? Nobby n’en est même pas sûr. C’est le genre de type qui se croit tellement supérieur aux autres qu’il pense que la justice ne peut l’atteindre. Peut-être même qu’il pense réellement qu’il n’a rien fait de mal. « Vous savez que c’est un délit, de mentir à un officier de la police magique ? » Nobby le jauge d’un air circonspect, essayant d’analyser ses réactions. Il ne pense pas se tromper, mais il est difficile de voir au-delà du masque d’arrogance qu’il croise inlassablement chez tous les sang purs du même genre qu’Orpheus Beurk.
Au point qu’il pousse le culot jusqu’à lui affirmer qu’il pourra le constater par lui-même en voyant son fils. Nobby hoche la tête. « J’y compte bien oui. » Et il se fera sa propre idée seul. En attendant, il lui reste une dernière carte. « Oh, et…si. J’ai une autre question. » Si quelque chose peut bien le faire sortir de ses gonds, l’inciter à quitter ce masque, c’est ça. « A l’heure actuelle, M. Beurk, il n’y a pas de moyens ou de techniques magiques, quelles qu’elles soient, j’insiste, qui permettent de donner des pouvoirs magiques à un cracmol. Quel que soit son âge. » Sous-entend-il que Amos Beurk est un cracmol ? Assurément. « En conséquence, toute technique magique qui viserait ce but et qui conduirait à faire du mal à un enfant, serait de la maltraitance. Vous en avez conscience, M. Beurk ? »
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#Sujet: Re: Déclaration de guerre + Orpheus Mer 29 Juil - 17:27
Déclaration de guerre
O
rpheus se retint de lever les yeux au ciel en entendant la réponse de son interlocuteur. Bon, soit, il n'avait pas parlé à Dosia ou à Kenneth (encore qu'il n'était pas certain de pouvoir se fier à quoi que ce soit quand cela venait de son interlocuteur), mais quand bien même ce n'était pas le cas, il était évident qu'il aurait fini par le faire, qu'Orpheus le "suggère" ou non. A moins d'être un piètre enquêteur, il ne fallait pas être un génie pour savoir que sa soeur et son beau-père avaient une dent toute particulière contre lui. Alors soit Nobby Leach jouait les innocents, soit il devait reconsidérer ses sources. Dans les deux cas, ça lui était relativement égal, les deux ne lui apprendraient rien de plus que ce qu'il savait déjà. Ils confirmeraient peut-être ses soupçons, mais cet homme n'avait besoin de personne pour cela. Il n'empêche, Orpheus voyait difficilement d'où pouvait provenir la "fuite" autrement. Il n'avait pas de voisin, personne qui donne réellement des raisons de se plaindre de sa relation avec son fils - à part Despina, bien sûr, mais au vu des circonstances, on ne pouvait affirmer que son opinion était véritablement digne de foi.
Orpheus ne cilla pas quand son interlocuteur suggéra qu'il jouait avec les mots et n'était pas complètement sincère. Ce devait être difficile à croire, mais le futur professeur d'étude des Moldus considérait, et très sincèrement, n'avoir jamais fait de mal à Amos. Pas seulement parce qu'il n'avait jamais levé la main sur lui, mais parce qu'il considérait en effet n'avoir agi que pour son bien. Oui, certaines de ses expériences avaient été plus... corsées que d'autres, mais il n'y voyait ni mal ni malice. Chaque jour que Merlin faisait, il s'évertuait à offrir à la chair de sa chair la meilleure vie possible. Alors non, il ne mentait pas, et il était capable d'affirmer haut et fort, et sous véritaserum s'il le fallait, qu'il ne maltraitait pas son fils, il était absolument convaincu du fait que le résultat resterait le même.
Il était tenté d'ajouter que si son interlocuteur n'avait pas d'autre question, il pouvait partir, mais bien sûr, ce dernier ne s'arrêta pas là et poursuivit en utilisant à son tour ce mot qu'Orpheus détestait plus que tout au monde. Le sorcier devait définitivement se faire violence pour ne pas afficher son mépris et sa rage. Il savait que ce serait en cet instant se tirer une balle dans le pied (pour peu que les sorciers aient quoi que ce soit à faire avec une arme à feu - mais si ça devait être le cas, la balle finirait sans doute entre leurs orteilles, en effet).
-J'en ai bien conscience mais je ne vois pas en quoi cela pourrait avoir un rapport avec mon fils, puisqu'il n'est pas un cracmol, rétorqua-t-il. Je ne maltraite pas Amos. Vous pourrez l'insinuer de toutes les manières possibles, vous n'entendrez jamais autre chose de ma part. Je ne lui ai jamais fait de mal et je ne lui en ferai jamais. Vous perdez votre temps ici.
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Nobby Leach
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#Sujet: Re: Déclaration de guerre + Orpheus Sam 1 Aoû - 0:13
Déclaration de guerre
Orpheus & Nobby
Évidemment, ça ne manque pas. Le déni d’Orpheus est total, Nobby s’en doutait. Peu importe, au fond, cela dit. Peu importe pourquoi et comment, du moment que les faits existent – reste simplement à le prouver. « Au demeurant, les mêmes faits seraient tout autant punis s’il s’agissait d’un enfant avec des pouvoirs. » Toute forme de violence, toute forme de traumatisme, même dans un but louable, est une forme de violence. Encore que Nobby peine à voir en quoi le but de Orpheus Beurk est louable. Ce ne serait pas un drame si son fils n’avait pas de pouvoirs. Il y a des millions, voire des milliards de moldus, qui vivent très bien sans. Et Leach n’achète pas le moins du monde la carte du déshonneur sang pur et tout le toutim qui va avec. S’il aimait vraiment son fils, Beurk l’accepterait comme il est. Là, le directeur de la police magique voit bien de quoi il essaye de le protéger, et ça ne lui plait guère. La tendance concernant les cracmols sang purs, c’est la disparition ou l’abandon. Voire le meurtre. Et ça, Nobby Leach compte bien l’empêcher. « Ma foi, nous verrons, M. Beurk. » Pour l’instant, il lui reste encore du temps, et il va avoir l’occasion de mener quelques investigations. Nobby a encore des pistes à suivre : la sœur de Orpheus en est une, et ledit Orpheus ne pourra pas toujours l’empêcher de voir son fils. S’il faut, il ira menacer Herbert Beurk de faire fermer son commerce – pour ça, il a plus de preuve. Du chantage ? A la guerre comme à la guerre, et personne ne le lui reprochera, à part quelques juges sang purs pointilleux à la Yaxley Frères, que Leach se fait fort d’éviter.
Cependant, il n’en a pas tout à fait fini avec Orpheus. Il lui reste encore un avertissement à donner. Avec le même ton badin, mais ferme, qui ne l’a pas quitté depuis le début de l’entretien, Leach reprend donc la parole pour répondre avec amabilité : « Je pense que je perds beaucoup moins mon temps que vous, cela dit. » Oh non, cette visite n’a pas été inutile. Main de fer dans un gant de velours, Leach a pu se rendre compte de l’adversaire qu’il avait à affronter. Beurk est coriace, mais il a vu pire. Ça ne fait que commencer, pour lui : à ce jeu là, Leach est plus têtu et plus acharné que quiconque. Pour l’instant, nul besoin de le laisser voir. Alors il sourit encore, impénétrable. « Mais bon. Vous avez certainement raison. Et puisque c’est le cas, Amos ne disparaitra pas mystérieusement en aout, sans jamais avoir manifesté le moindre pouvoir, et ne sera pas prétendument envoyé dans une école de magie à l’étranger. » Le sourire est entendu. Sous entendu, si ça arrive, je serais là, et vous me trouverez sur votre chemin. « Une enquête pour disparition inquiétante d’un mineur, c’est bien plus facile à ouvrir que ce dont nous parlons actuellement. Pensez-y. » Simple conseil qui devrait clore la conversation. Pourtant Nobby ne bouge pas ; à Orpheus Beurk de le mettre dehors. En attendant, comme il est difficile de renvoyer le directeur de la police magique dans les cordes, il a l’ascendant. Il n’a pas encore grand-chose, mais il faut bien que Orpheus ait conscience que ce sentiment d’agacement qu’il a parce qu’il est là, à poser des questions, il ne va pas s’en débarrasser de sitôt. Il attend, il guette. Le premier qui perd le contrôle est celui qui perd. Tout.
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#Sujet: Re: Déclaration de guerre + Orpheus Sam 1 Aoû - 8:50
Déclaration de guerre
U
ne fois de plus, Orpheus laissait glisser sur lui les propos de son interlocuteur. Il l'assommait de suspicions et de présumés qu'il n'était en aucun cas capable de justifier. Et Orpheus était bien assez aveugle à ses propres agissements pour ne pas se laisser déstabiliser. Il n'avait rien fait de mal, et Nobby Leach pourrait bien chercher à le convaincre du contraire de toutes les manières possibles, cela ne changerait rien à l'intime conviction du mage noir, absolument certain de faire ce qu'il devait, pour le bien de ce fils que d'autres cherchaient à protéger sans rien savoir de lui et sans comprendre qu'il était le seul à pouvoir faire son bonheur sur le long terme.
Orpheus voudrait qu'ils en aient fini là. Cette conversation ne les menaient nulle part. Il n'allait pas subitement changer d'avis ou traiter son fils différemment sous prétexte que son interlocuteur abusait de menaces à peine voilées desquelles il refusait de tenir compte. Quand bien même ses expériences sur Amos devaient finir par lui porter préjudice, il était prêt à l'accepter. Il était prêt à tout accepter du moment qu'il puisse être donné à son fils de mener une existence normale, parmi les siens. Mais pour cela, il fallait qu'on le laisse un minimum tranquille le temps de... provoquer le destin. Et il pressentait déjà que le directeur de la police magique.
Le mangemort ne veut pas songer à l'après, à ce qui se passera si, après avoir soufflé sa onzième bougie, Amos devait toujours ne pas manifester le moindre signe de magie, mais forcément, il lui arrivait de le faire. Il n'avait pas le choix. Ceci dit, son interlocuteur avait tort de penser qu'Orpheus, le cas échéant, inventerait des subterfuges de la sorte pour justifier l'absence d'Amos. Non, si son fils devait mourir (car c'était le seul sort qu'Orpheus pouvait lui destiner s'il devait ne pas être... comme il faut), il ne s'amuserait pas à prétendre qu'il avait disparu on ne sait où, dans une quelconque école étrangère, comme d'autres parents de cracmol l'avaient fait avant lui. Ce serait trop douloureux que de prétendre que son fils était encore en vie alors qu'il ne le serait plus. Non, si Amos devait mourir, il ne cacherait rien de son sinistre destin, il s'autoriserait à porter le deuil. Il ferait seulement ce qu'il faut pour que la responsabilité en incombe à quelqu'un d'autre. A l'accidentel... et peu importe les soupçons qui pèseraient sur lui alors, il n'y aurait pas de preuve. Mais non, il ne voulait pas y penser. Son fils ne mourrait pas, parce qu'il n'aurait pas à mourir.
-Vous avez l'art de me prêter des intentions et des projets qui ne m'auraient jamais effleuré l'esprit, rétorqua Orpheus. Je pensais que dans votre position, vous vous attaqueriez à des affaires disons plus... concrètes. Mais j'ai manifestement surestimé vos fonctions.
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#Sujet: Re: Déclaration de guerre + Orpheus Mar 11 Aoû - 18:12
Déclaration de guerre
Orpheus & Nobby
Définitivement, Nobby n’aura pas de réponse aujourd’hui. L’animal est doué, il faut l’admettre. Orpheus Beurk va être un adversaire coriace et la partie sera rude. Mais cet entretien n’a pas été totalement inutile. Savoir avec quel genre de bonhomme on doit composer est une première étape essentielle dans une enquête. Maintenant, il a une assez bonne idée de qui est Orpheus Beurk. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il lui fait froid dans le dos. Les pires monstres n’ont jamais l’air d’en être. Ils n’affichent pas la couleur clairement. Ce serait trop simple. Eux-mêmes ne veulent pas être des monstres ; souvent, ils ne savent même pas qu’ils en sont. Trop dur à assumer ; ou alors, comme Grindelwald, ils sont persuadés de pouvoir rendre service aux gens, et de n’avoir rien à se reprocher. Dans le cas d’Orpheus Beurk, Nobby hésite. Il se demande à quel point il est conscient de ce qu’il fait. Sait-il que ce sont des atrocités et des crimes, mais se le pardonne-t-il au nom d’un objectif qui lui semble louable ? Ou n’a-t-il même pas conscience de cela ? Peut-être des deux. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut un sacré aplomb pour mentir aussi effrontément que cela. Il pencherait donc, dans une certaine mesure, pour l’inconscience.
« Oh, j’aurais été très étonné si vous aviez eu un autre avis sur mes fonctions et la manière dont je les mène, M. Beurk. En revanche, je vous prierai de le garder pour vous. Sauf si vous voulez que cette histoire se double d’un outrage à officier de la police magique. » Il sourit, calmement. Parce qu’il ne donnera pas le plaisir de céder à la colère non plus. Ceci étant, il commence à deviner l’agacement de Beurk. Bon signe. Ce qui veut dire qu’il tape au bon endroit, car la façade se fissure de plus en plus profondément. Ça n’atteint guère Nobby, qui est habitué aux insultes des sangs purs. En revanche, c’est l’occasion de marquer, de nouveau, que peu importe les dénégations et les sarcasmes, c’est lui qui en position de forces. Bien sûr, ça ne sera pas facile et il sent qu’on lui mettra des bâtons dans les roues, les sang purs se soutenant entre eux. Mais il trouvera. Même si pour l’instant, il doit maintenir les apparences, Nobby voudrait que cela soit bien clair pour Orpheus Beurk. « Vous savez, je ne désire rien de plus que me tromper. Contrairement à ce que vous semblez croire, je n’ai pas pour passion de mettre en prison des innocents. Uniquement que justice soit rendue, et que personne ne s’avise de maltraiter des innocents. »
Toujours ce ton aimable et inattaquable. Car si on tente de lui mettre des bâtons dans les roues, Nobby aura quelque chose à répondre : lui, il n’a jamais fait que son travail, si on l’ennuie, c’est qu’il y a quelque chose à cacher. Et puis les sangs purs ont vite fait de se saisir du moindre prétexte pour faire passer les victimes au statut de bourreau, et éviter la justice Il voudrait l’éviter au mieux. « Finalement, on ne s’accorde pas trop mal, non ? Vous aussi, vous ne vous préoccupez que du bien être de votre fils, après tout. » C’est aussi l’occasion de narguer Orpheus une dernière fois et de montrer que justement, il n’est pas dupe. « Il n’y aura donc pas de problème. Simplement, s’il y en a un, je trouverai lequel. » Cette fois, l’avertissement est ferme et sans concession. Réfléchis, mon gars. Calcule. Tu me trouveras toujours sur ton chemin. Parce que moi, je réfléchis et je calcule. Voilà ce que dit le sourire de Nobby Leach. Et il est persuadé que le rejeton Beurk le comprend tout à fait. Ne souhaitant pas s’éterniser, il met fin à l’entretien et s’expulse lui-même, finalement décidé à ne laisser la main à Orpheus Beurk sur rien. « Bien, je crois en avoir terminé, et je ne voudrais pas abuser de votre patience. Je reviendrai voir Amos. Avec un mandat, s’il faut. » Il se lève, et se dirige vers la sortie de son propre chef. « La bonne journée, M. Beurk. Ne vous donnez pas la peine de me raccompagner, je vais trouver la sortie tout seul. » Maintenant, Leach a d’autres gens à interroger, et des instructions à donner. Il faudra surveiller les allées et venues de la maison – on ne sait jamais. Au cas où. Car à présent, il est à peu près certain qu'il y a de bonnes raisons de s'inquiéter du sort du petit Amos.
(C) CANTARELLA.
Spoiler:
Fini pour moi, c'est donc archivable, sauf si tu veux conclure