Ça se fête ?

Mine de rien, cela faisait vraiment du bien à Dorea de passer ce petit moment avec sa cousine. Loin des problèmes du quotidien, même si elles en avaient parlé, ce n’était pas la même chose, cela donnait un ton presque plus léger à tout cela. Sans oublier l’excellente nouvelle que Charis lui avait annoncé, Dorea était très heureuse pour elle, et cela avait égayé sa journée, sans nul doute.

Non vraiment, elle ne regrettait pas une seconde d’avoir accepté l’invitation, mais si elle ne regrettait jamais de voir Charis de toute manière. Après tout, il était normal d’être toujours content de voir sa meilleure amie. Elle pourrait passer un temps indéfini avec cette dernière sans jamais s’en lasser. C’était comme ça, elle adorait Charis, et elle se sentait vraiment proche d’elle, plus qu’elle ne l’était avec sa propre sœur. Mais les choses étaient compliquées avec Cassiopeia.

Quoiqu’il en soit, cela faisait du bien à Dorea, ce genre de moments, et elle espérait vraiment qu’il en soit de même pour Charis, mais elle n’avait pas beaucoup de doutes à ce sujet. Elle la connaissait bien depuis le temps. Cela faisait vingt-sept ans qu’elles se côtoyaient après tout, ce n’était pas rien. Et Dorea allait tout faire pour que cela continue durant de nombreuses années, il n’y avait pas de doutes là-dessus.

Ce n’était pas comme si Dorea avait l’habitude de se défaire de ses relations, loin de là. Et le fait qu’elle soit toujours proche de Marius et Cedrella était une preuve. Même si personne n’était au courant pour Marius, et c’était très bien ainsi, elle n’avait pas envie que cela change.

"Caspar ne va sans doute pas tarder à rentrer..."

Naturellement, Dorea ne pouvait pas rester indéfiniment non plus. Car de son côté, Charlus rentrerait aussi du travail, et elle préférait être rentrée lorsque ce sera le cas, même si elle savait qu’il ne lui ferait aucune remontrance à ce sujet. Il n’en faisait à aucun sujet de toute manière.

Et puis bon, elle n’avait pas spécialement envie de voir Caspar non plus. Elle trouvait que ce n’était qu’un abruti fini qui ne méritait pas Charis. Alors bon, elle s’épargnerait sans mal sa compagnie.

« Oh oui bien sûr, je vais te laisser. Il faut que je rentre aussi de mon côté. »

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