Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona]
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Hermione Granger
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#Sujet: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Lun 11 Nov - 0:00
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
H
ermione referma la porte derrière elle, le coeur battant. Elle retira sa capuche détrempée par la pluie de ce mois d'octobre. Elle ne pensa pas à retirer son manteau. Ils y étaient, elle n'avait que cela à l'esprit, et le reste ne comptait plus tout à fait. Tous les venins qu'ils avaient tenté de mettre au contact du journal jusqu'alors n'avait produit aucun effet, mais il y en avait un dont ils savaient à coup sûr l'efficacité, et si on ne l'avait pas roulée dans la farine, alors elle avait obtenu gain de cause, et la fiole épaisse qu'elle gardait au creux de sa poche contenait le précieux venin qui devrait leur permettre d'attaquer cette fois efficacement l'horcruxe qui attendait depuis bien trop longtemps d'être détruit.
La jeune femme savait qu'il ne fallait pas s'emballer. Après tant de mois d'isolement et de tergiversations, s'autoriser un élan d'espoir n'était pas une mauvaise chose, mais pouvait également être fatal si leurs initiatives devaient être réduites à néant. Hermione avait tout de même envie de croire que tout venait à point à qui savait attendre, et pour la peine, elle voulait penser qu'ils avaient attendu le temps qu'il fallait. Ils allaient enfin pouvoir jouer les cartes qu'ils avaient entre les mains. Et ils avaient tout intérêt à les jouer convenablement.
Mais ils y parviendraient. Il fallait qu'ils y parviennent. Cet instant ne serait pas la conclusion de ce qu'ils avaient accompli, de toutes leurs luttes, et ils devaient en avoir conscience, mais c'était au moins, dans tous les cas, une étape cruciale, et qui pourrait bien leur rendre le plus fier des services. Elle était partagée entre la crainte, l'appréhension et l'excitation, car ils s'apprêtaient peut-être à vivre un moment crucial, déterminant dans une lutte contre l'ennemi qui durait depuis beaucoup trop longtemps. Et elle avait hâte de le partager avec les autres, en espérant qu'ils éprouveraient le même enthousiasme qu'elle... Même si elle ne doutait pas que les craintes également seraient partagée.
Dans tous les cas, il n'y avait qu'une seule et unique manière de savoir comment les choses allaient se passer, et c'était d'agir, bien sûr. Elle se dirigea d'un pas pressé dans le salon. Ils étaient présent. Tant mieux, ils allaient pouvoir se mettre à l'ouvrage rapidement. Elle n'avait pas envie de perdre plus de temps. Ils avaient perdu déjà des jours, des semaines, des mois... des années, même, pensait-elle. Il était grand temps de changer la donne et d'inverser la tendance... pour de bon.
-C'est bon ! Elle tira avec précaution la fiole contenant le venin de basilic et la présenta au reste du groupe. On va détruire le journal. Cette nuit.
Elle y était déterminée, en tout cas, et elle ne laisserait pas quoi que ce soit les arrêter.
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Harry Potter
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Lun 11 Nov - 12:40
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
Harry n’avait pas envie de perdre complètement espoir, mais en même temps il fallait reconnaître que c’était difficile de le garder. Parce que le temps passait et que par moment, le survivant avait vraiment le sentiment qu’ils n’avançaient pas du tout. Ou en tout cas, clairement pas assez. D’accord, ils avaient quelques indices, il savait plus ou moins comment s’y prendre pour détruire les Horcruxes, mais ça ne voulait pas dire qu’ils y arrivaient. Ils avaient testé de nombreux venins sur le journal, sans résultat. Le venin de basilic était celui qu’ils devaient sans doute utiliser, sauf que pour en trouver ce n’était pas facile. Et le temps passait. Cela faisait un an que le ministre de la magie était mort, cette mort qu’on avait mis sur leurs dos et les conditionnant donc dans cette maison, sans qu’ils puissent sortir au grand jour, sans se cacher, sans être extrêmement prudent. C’était un avantage sur leur ennemi, parce qu’il ignorait qu’ils étaient encore en vie, mais c’était tellement frustrant et depuis Harry avait le sentiment qu’ils n’allaient plus pouvoir avancer.
À moins que tout change ce soir-là. Harry se trouvait dans le salon avec une partie des voyageurs et Pomona. Il ne manquait que Hermione qui était sorti. À chaque fois que quelqu’un sortait, ils devaient quand même espérer qu’il n’arriverait rien et qu’iel allait revenir en un seul morceau. Ce fut le cas pour Hermione, qui rentra finalement et vint rapidement les trouver avec une nouvelle information. Harry se leva vivement quand sa meilleure amie affirma que c’était bon, qu’ils allaient pouvoir détruire le journal de Jedusor ce soir même, tenant une fiole dans sa main.
« C’est du venin de basilic ? » Demanda-t-il précipitamment.
Il pensait connaître la réponse, il se doutait bien que Hermione n’affirmerait pas qu’ils allaient pouvoir détruire le journal ce soir, si elle n’était pas presque sûre d’y arriver. Et pour que ça soit le cas, il fallait donc qu’elle ait en sa possession le venin qu’ils savaient parfaitement marcher sur le journal, parce que Harry s’en était déjà servi. Donc, c’était forcément du venin de basilic, enfin si ce venin était vrai. Il y avait toujours une part d’ombre, mais clairement là le survivant n’avait aucune envie de penser au négatif. Bon si ça devait ne pas marcher comme à chaque fois qu’ils avaient testé quelque chose pour détruire le journal, ça allait clairement leur mettre un coup au moral. Mais en même temps, ça pouvait leur faire du bien d’y croire un peu. En tout cas, Harry avait sincèrement envie d’y croire. D’ailleurs, il ne se retint pas pour aller chercher le dit journal, parce qu’il n’y avait aucune raison qu’ils attendent longtemps si Hermione était si sûr d’elle que ça.
Ils allaient vraiment le faire ? Harry sentait un enthousiasme retrouvé en cet instant précis, il ne fallait vraiment pas que ça rate. Ils devaient y arriver, ça allait vraiment les faire avancer un grand pas et ils allaient avoir définitivement le dessus sur Jedusor.
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Luna Lovegood
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Lun 11 Nov - 12:57
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
L
una avait du mal à trouver ses repères au sein de la demeure qui était dorénavant le refuge de tous les voyageurs temporels. Elle avait avait pourtant toujours voulu revenir complètement auprès des autres voyageurs, ne plus être mise de côté, pas pour lui faire du mal mais dans le but de garder une personne présente à Poudlard, qui pourrait veiller sur Rhian et Louisa, garder un oeil sur les éventuels partisans de Voldemort... Mais maintenant que c'était chose faite, elle ressentait un vide profond qu'elle dissimulait derrière des yeux toujours rêveurs...
Poudlard lui manquait, c'était un fait, mais il faut tout de même reconnaître que le départ de l'école de magie ne lui aurait pas été si douloureux s'il ne s'était pas accompagné de sa rupture inévitable avec Adrian. Il lui manquait. Il lui manquait tout le temps. Parfois, elle avait envie de prendre sa plume et de lui écrire. Pour ne rien dire de particulier, et sans attente de réponse, même, juste pour conserver un semblant de lien avec lui. Mais elle avait dit adieu à Adrian, et il était fort possible qu'elle ne le reverrait jamais. il valait mieux qu'ele ne le revoie jamais. A plus forte raison qu'il fallait espérer aussi que le temps dans cette époque était compté, et qu'ils parviendraient à leurs fins. Il n'était plus temps d'attendre ou de tergiverser. Il était temps d'agir, par tous les moyens possibles. Ils n'avaient pas le choix. Ils ne l'avaient jamais eu.
Luna parcourait des yeux Vie et Habitat des animaux fantastiques. Plaisir peu coupable. Elle ne connaissait par coeur, et cette lecture avait vertu de loisir au-delà des informations qu'elle était encore capable de dispenser. Mais sait-on jamais. Une information trop vite balayée pourrait tout à fait changer la donne, après tout, et si tel devait être le cas, c'était une chose à côté de laquelle il ne fallait pas passer. Le silence était total dans le salon. Un peu tendu, aussi. Logique, Hermione étai partie. Et quand l'un d'eux s'aventurait à l'extérieur, les autres retenaient leur souffle. Mais finalement, elle revint. Avec un sourire, et une annonce.
Elle tenait une fiole dans la main. Forcément, Luna en arrivait à la même conclusion que Harry. Hermione semblait relativement sûre d'elle. Luna se rapprocha pour examiner la fiole de plus près. Hermione hocha la tête.
-Normalement, enfin j'espère, dit-elle alors.
Forcément, elle ne pouvait pas se montrer totalement affirmative, vu les circonstances. Mais l'espoir était permis.
-On devrait peut-être... tester le venin avant ? Juste pour être sûrs ?
Au moins essayer de s'assurer que le venin n'allait pas renforcer le journal au lieu de le détruire, même si Luna, en dépit de ses connaissances en magizoologie, ne voyait pas trop comment opérer le test sans cobaye...
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Pomona Fitz
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Mar 12 Nov - 11:33
On l'avait aperçue. Qui ? Comment ? Elle n'en savait rien, mais elle avait mis leur secret en danger... Comme si elle n'en avait pas suffisamment fait comme cela. Certes, elle avait été prudente : polynectar, cape d'invisibilité, sortilèges de désillusion, elle avait usé des mêmes moyens que tout le monde... mais ils couraient toujours le risque infime d'être reconnus. Elle savait que si ça n'avait pas été elle, ça aurait pu en être un autre. Mais c'était elle, et elle ne pouvait s'empêcher de se le reprocher.
Elle monopolisait le journal depuis une bonne heure, tentée de dissimuler la preuve manifeste de son imprudence au regard de ses camarades. Mais elle n'en ferait rien. Les secrets la rongeaient, face à une situation d'urgence, elle ne pouvait se permettre d'en garder un autre. Ils ne le lui reprocheraient pas, et dans tous les cas, ce témoignage sans preuve n'avait qu'une mince valeur, son contenu serait sans doute à peine lu, et peut-être tout aussi rapidement oublié. Il fallait juste... qu'ils redoublent de vigilance. En ne comptant que sur Luna, Ginny et le reste des résistants pour jouer les interfaces, par exemple...
Oui, elle leur en parlerait, mais elle attendait que tout le monde soit présent. En l'occurrence, il manquait Hermione, partie à la rencontre d'une source susceptible peut-être de lui dégoter le venin tant attendu. Pomona n'y croyait pas trop. Elle le devrait, mais le nombre de leurs tentatives infructueuses avait tari un rien son optimisme... qui avait toujours été très relatif, au passage.
Quand elle entendit la porte d'entrée claquée, elle s'apprêta à prendre la parole, mais Pomona n'eut rien le temps de dire, Hermione, l'air triomphant, leur apprit qu'elle avait récupéré le précieux millésime. Enfin, normalement. Rien ne serait sûr tant qu'ils ne l'auraient pas vérifié en l'état.
Mais Luna soulevait un point crucial. Toucher à ce journal sans être sûr, c'était dangereux, pour eux, pour le journal. Ils risquaient d'en renforcer la puissance.
"On a des larmes de phénix non diluées." Achetées à prix d'or, mais dans leur position, disposer des remèdes les plus puissants possible était indispensable à leur sécurité. Des produits qu'il fallait toujours avoir sur eux, à l'instar du véritaserum, par exemple.
"Il nous faudrait juste un cobaye..." Le regard de Pomona glissa au sol, où Calvin, le chat de Harry, roupillait tranquillement.
D'accord, ce n'était pas très honnête, mais aux grands maux...
Ginny Weasley
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Jeu 14 Nov - 0:06
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
Ils y étaient. Ce moment, Ginny l'avait attendu et redouté en même temps. Depuis son retour, elle tentait d'y penser le moins possible, partagée. Oui, elle voulait, comme eux tous, détruire le journal, parce qu'il le fallait pour détruire Jedusor, parce que la présence d'un journal qui renfermait encore un morceau d'âme de Voldemort au coeur de leur planque l'angoissait vraiment beaucoup... Et en même temps... Le journal, elle l'avait déjà affronté, elle avait été confrontée à son pouvoir. Elle savait que cette fois-ci, il ne se manifesterait pas de cette manière... mais c'était tout de même un retour de nouveau prégnant de ses cauchemars d'antan, puissants...
Alors oui, Ginny était plus angoissée qu'excitée à la perspective de pouvoir se débarrasser du journal de Jeusor. Mais ce moment devait arriver, et c'était sans doute le bon moment, en fin de compte. Le meilleur. Ils en avaient tous besoin. D'un progrès. Encore fallait-il que le venin soit bel et bien celui qu'ils recherchaient, et qu'ils ne se soient pas fait avoir. Ginny était silencieuse, elle les écoutait parler, et elle sentait une boule d'angoisse lui étreindre le coeur à un point insupportable.
Ne pas s'attaquer au journal tout de suite, l'idée semblait vraiment judicieuse à Ginny, mais quand elle vit le regard de Pomona descendre sur le chat.
"Calvin ? ... T'es pas sérieuse quand même !" protesta immédiatement Ginny, qui n'avait pas envie d'envisager sérieusement une telle possibilité.
Et en même temps, elle devait quand même reconnaître que les choix qui s'offraient à eux n'étaient pas à un nombre astronomique non plus. S'ils décidaient d'épargner Calvin, alors quoi ? Mieux valait lui que l'un d'entre eux, c'est sûr. Et puis, s'ils avaient vraiment des larmes de phénix à disposition, alors le matou serait remis sur pattes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. N'empêche, ça l'emballait pas plus que ça malgré tout. En même temps, elle sentait qu'avec la nervosité qu'elle éprouvait à l'heure actuelle, elle risquait de ne pas servir à grand-chose, si ce n'est pour exprimer à grand cri son angoisse. Ginny était courageuse, elle comptait affronter ses démons. Mais celui-là la hantait depuis longtemps, et il restait quand même sacrément coriace.
Neville Londubat
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Ven 15 Nov - 12:30
Il était difficile de dire, à l'heure où la mort du précédent ministre de la Magie remontait à il y a un an déjà, si cette année s'était écoulé cent fois plus lentement ou cent fois plus vite. Neville avait cessé d'avoir du temps la perception qu'il avait à l'époque. Le temps comportait plus de strates et de subtilités que ce qu'il avait pu concevoir avant que tout le groupe ne choisisse de jouer avec lui, avec les conséquences qui étaient actuellement.
Alors oui, Neville avait l'impression d'être enfermé là depuis toujours, et en même temps que les événements auxquels on les avait mêlés sans aucune raison valable remontaient à la veille seulement. Rien n'avait le même sens, la même valeur... Mais il y avait une chose qui restait certaine, et c'était qu'un sentiment général de frustration avait tendance à prédominer. Ils avaient fait une percée importante, puis maintenant, ils stagnaient, et ça devenait de plus en plus intenable.
Mais cette nuit-là, la donne devait apparemment changer. Hermione s'était absenté un long moment, suffisamment pour que Neville se mette à attendre son retour avec appréhension. Mais elle était revenue finalement, et les nouvelles semblaient bonnes. Elle avait un sourire aux lèvres, et elle tenait à la main une fiole qu'elle confirma vite contenir... normalement... du venin de basilic.
Le premier réflexe du jeune homme fut de suggérer de ne pas attendre plus et de s'attaquer au journal immédiatement, mais Luna avait raison, il valait mieux être sûrs de ne pas s'attaquer au journal sur des bases trop dangereuses. Faire un test. Mais comment ?
La suggestion de Pomona lui noua l'estomac tandis que son regard tombait à son tour sur le chat. Ils allaient vraiment empoisonner le chat ? Dans le fond, il n'était pas étonné que ce soit Pomona qui fasse cette suggestion. Elle n'avait pas été à Serpentard pour rien à l'époque. Neville ne dit rien. Il avait bien envie de protester aussi, mais... mais dans le fond, est-ce qu'ils avaient une meilleure idée ? C'était ça ou bien faire le test sur l'un d'entre eux. Et à partir de là, le choix était quand même assez vite vu. Mais ce n'était pas lui qui trancherait. Le regard de Neville se tourna vers Harry. C'était son chat, après tout.
Ron Weasley
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Dim 17 Nov - 15:33
Ron avait proposé à Hermione de l'accompagner dans sa sortie, mais cette dernière avait refusé, prétextant qu'elle passerait plus vite inaperçu si elle était toute seule dans Londres. Ron n'avait pas argumenté, et l'avait laissé partir avec inquiétude. Puis il s'était mis à jouer avec le chat de Harry pour passer le temps. Hermione était revenue, annonça avec joie qu'ils allaient pouvoir détruire le journal de Jedusor. Pendant une seconde, le jeune homme se demanda de quel journal, elle était entrain de parler. Quand tout lui revint en mémoire, il espérait que personne n'avait remarqué ce blanc dans ses pensées. Mais il avait passé tellement de temps à ne pas vouloir y penser, qu'il avait presque fini par oublier. Harry se rua dans sa chambre pour récupérer le dit-journal, et tout le monde se ressembla autour de la table, avec la fiole et le journal. Et Luna proposa de tester le venin, ce que tout le monde approuva avant de poser leurs regards sur ce pauvre chat, qui ronronnait dans son coin.
"On ferait mieux de tester ce venin sur les deux pigeons qui roucoulent sous la fenêtre de la chambre"dit Ron, en voyant que tout le monde regardait ce pauvre chat, même si ils avaient un remède pour lui, se serait quand même difficile d'infliger ça à ce pauvre matou. Il regarda Harry et Pomona. Sa suggestion était peut-être débile, mais au moins il aurait essayé de sauver ce pauvre chat. On sait jamais si c'était un venin encore plus puissant (même si il ne connaissait pas d'autres venins plus puissants que celui du Basilic) et que les larmes de Phoenix ne faisaient rien. Autant perdre deux pigeons agaçants, qu'un gentil chat comme Clavin. Il haussa les épaules, et laissa les autres prendre la décision, si cela permet de pouvoir enfin détruire ce journal, qui pèse sur l'âme de tout le monde, se serait vraiment bien.
Hermione Granger
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Lun 18 Nov - 17:22
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
E
n de rares occasions seulement, Hermione se permettait de se montrer positive et enthousiaste. En l'occurrence, la jeune femme estimait que, même s'il fallait rester sur la réserve quoi qu'il en soit, et ne pas crier victoire trop vite, il y avait de meilleures raisons de se sentir motivé en cet instant que ça n'avait été le cas ces derniers mois. Bien sûr, il y avait des risques que le venin qu'on lui avait vendu à prix d'or ne soit pas celui qu'elle escomptait. Elle ne s'y connaissait certainement pas assez pour pouvoir reconnaître du venin de basilic au premier coup d'oeil. Au mieux savait-elle admettre que la couleur et la texture du liquide engageaient à penser qu'elle ne faisait pas fausse route. Mais il n'y aurait qu'une seule manière de faire, et c'était de tester directement le venin en question.
La première idée d'Hermione avait été de tester directement le venin sur le journal, en assumant malgré tout l'éventualité que cela ne fasse pas effet et puisse engendrer des conséquences auxquelles ils n'auraient pas été préparés, mais c'était une méthode assez hasardeuse, et quand Luna suggéra, de façon étonnamment sensée, de tester le venin tout d'abord, force lui était de se ranger à son opinion. Seulement... comment ? Tester le venin de basilic, c'était une bonne initiative en soi, mais commet s'y prendre exactement ? Hermione n'en avait pas l'ombre de la moindre idée. La solution la plus logique, faute de connaître un sortilège qui permettrait de révéler à coup sûr la nature du liquide, c'était de faire appel à un cobaye. Mais la démarche était forcément dangereuse...
Pomona observa qu'ils avaient des larmes de phénix non diluées. C'était le cas en effet, un ingrédient rare mais puissant qu'ils étaient parvenus à se procurer plus ou moins miraculeusement (ou pas, Hermione ne serait pas étonnée que Dumbledore se soit arrangé pour le leur procurer en douce et indirectement, des larmes de Fumsek, donc). Ils n'en feraient jamais meilleur usage. Mais sur qui...
En même temps que Pomona, le regard d'Hermione tomba sur Calvin. En toute honnêteté, si l'on avait suggéré d'empoisonner Pattenrond, elle aurait été la dernière à crier son enthousiasme, mais mieux valait cette boule de poils qu'eux, non ? Ginny avait beau protester, c'était effectivement un choix assez logique. Elle s'apprêtait à rejoindre l'opinion de Pomona, quitte à énerver Harry, quand Ron suggéra de prendre plutôt les pigeons pour cobaye. Des pigeons ? Hermione suivit son regard. C'était bien la première fois qu'elle voyait ce genre d'oiseaux dans ce coin isolé de Grande-Bretagne. Mais en effet, ça valait sans doute mieux que Calvin, à choisir...
-C'est sûr qu'à choisir...
Elle empoigna sa baguette et voulut se rapprocher de la fenêtre. Il allait falloir l'ouvrir pour espérer les stupéfixier à temps, mais à peine avait-elle fait quelques pas que les volatiles avaient pris la fuite.
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Mar 19 Nov - 21:17
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
Ils n’allaient pas avoir la possibilité de savoir si le venin marchait autrement qu’en testant le venin. Si ça ne tenait qu’à lui, Harry se contenterait de prendre le venin des mains de Hermione dans le but de le mettre de suite sur le journal, mais en même temps ils ne pouvaient pas non plus prendre trop de risque. Luna proposa qu’ils testent le venin avant, ce qui était plutôt une bonne chose forcément. Mais il manquait simplement de trouver comment tester le venin. Pomona précisa qu’ils avaient des larmes de phœnix, ce qui était donc une très bonne chose au vu de la situation.
Il manquait simplement de trouver comment tester le venin. Harry réfléchissait à la situation, ne se rendant pas compte du regard de Pomona qui s’était dirigé vers Calvin en train de dormir tranquillement dans un coin, comme tout chat se respectant. Ce ne fut que quand Ginny prit la parole que le survivant comprit ce qui avait traversé l’esprit de certain de ses camarades. Le regard de Harry tomba sur celui de Neville, il ne put s’empêcher de se demander s’il était d’accord ou non avec ça. Et quelque chose lui disait que c’était peut-être le cas, parce qu’au fond le jeune homme ne pouvait pas nier qu’il pensait à quelque chose : mieux vaut le chat que l’un d’entre eux.
Sauf que non, c’était hors de question. Que ça soit Calvin ou Hedwige, Harry n’avait aucune envie de laisser quoi que ce soit arriver à ses animaux – bon concernant sa chouette, il ne savait même pas comment elle allait mais c’était un autre détail –, et clairement le jeune homme n’avait aucune envie de se servir de son chat comme cobaye. Même s’il pouvait potentiellement comprendre la logique de la réflexion, c’était hors de question. Il pensait dire quelque chose, mais Ron reprit la parole en parlant de pigeons à la fenêtre. À choisir, forcément, Hermione ne manqua pas de traduire ses pensées et s’apprêtait même à attraper les volatiles pour qu’ils puissent se servir d’eux comme cobaye. Harry en était soulagé, il préférait largement mettre du venin sur les oiseaux que sur son chat. Sauf que non… les oiseaux partirent.
« Vous oubliez tout de suite l’idée de vous servir de Calvin. » Lança Harry. Il ne savait pas qui exactement était d’accord avec cette idée, mais il était de toute façon hors de question qu’on fasse quoi que ce soit à son chat. « S’il faut un cobaye, je le serais. Y’a pas de souci, ça ira si on a des larmes de phénix. »
Bon, en réalité, le jeune homme n’était pas spécialement emballé par l’idée de se retrouver avec du venin de basilic dans le corps… mais s’il fallait tester ça sur quelqu’un, il préférait largement se porter volontaire plutôt qu’on s’en prenne à son chat innocent. Calvin n’avait rien demandé à personne, il était tranquille dans son coin (avec quand même les oreilles aux aguets visiblement à force d’entendre son nom).
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Mer 20 Nov - 17:57
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
Q
uand Luna avait suggéré de tester le venin avant de s’en servir sur le journal, elle n’avait pas vraiment envisagé la manière de faire, elle avait songé que l’un d’entre eux connaîtrait peut-être un sortilège spécifique capable de leur apprendre à coup sûr la nature du liquide que contenait la fiole rapportée par Hermione. Sans doute trop innocemment, elle n’avait pas réellement envisagé la possibilité de tester le venin sur un cobaye en chair et en os. Si bien que la suggestion la fit frissonner quand Pomona suggérer de se servir d’un cobaye qu’ils guériraient aussitôt avec les larmes de phénix non diluées qu’ils avaient en leur possession. Elle n’envisage pas de suivre le regard de la jeune femme, mais elle comprit bien vite de quoi il retournait quand, vivement, Ginny réagit avant tous les autres.
Tester le poison sur Calvin ? C’était véritablement cruel. Luna avait pour toutes les créatures vivantes un respect identique. A ses yeux, la vie d’un verracrasse valait la vie d’un humain, aussi n’était-elle définitivement pas emballée à l’idée de s’en prendre à ce pauvre chat, même s’il avait de bonnes chances de s’en sortir… Si tout allait bien. Luna n’aimait vraiment pas la tournure que prenaient les choses. Et elle commençait à regretter d’avoir émis l’idée de tester le venin. Elle avait une boule au ventre, et elle ne se sentit pas plus détendue en entendant Ron détourner le problème en suggérant de s’« attaquer » aux pigeons qui roucoulaient près de la fenêtre… Que ce soit ces pigeons ou Calvin, pour elle, ça ne changeait évidemment rien, dans tous les cas, c’étaient des vies innocentes qu’ils allaient attaquer, et elle ne supportait pas l’idée.
Mais elle ne semblait déranger qu’elle, car Hermione, d’office, baguette en mains, chercha à mettre la suggestion de Ron à exécution. Peine perdue, les volatiles, effrayés, s’envolèrent presqu’aussitôt, hors de leur vue, hors de leur portée. Luna voudrait s’en sentir soulagée pour eux. Mais elle sentait bien que ça ne résolvait pas le problème, et ça l’agaçait. La réaction de Harry ne tarda pas par ailleurs, affirmant qu’il préférait se porter volontaire plutôt que de faire subir cela à son chat. C’était une réaction qui lui ressemblait bien, mais qui inquiétait terriblement Luna. Si les choses se passaient mal ? Si c’était une autre sorte de poison ? Si les larmes de phénix ne faisaient aucun effet ? Ils avaient besoin de Harry, c’était l’évidence. Et s’il y en avait bien un entre eux tous qui ne devait surtout pas se mettre en danger plus qu’il ne l’était déjà, c’était lui. Non, peu importe qui serait le cobaye en question, il ne fallait pas qu’il y en ait, c’était impossible.
-Non ! s’exclama-t-elle d’entrée de jeu, inquiète de voir Harry mettre sa décision à exécution sans qu’ils aient le temps de faire quoi que ce soit. On peut tester sur le journal tout de suite, tant pis !
Elle n’était pas force d’autorité au sein du groupe, définitivement pas, mais elle ne pouvait vraiment pas accepter cette situation qui était susceptible de mettre une vie en danger dans tous les cas.
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Pomona Fitz
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Ven 22 Nov - 12:52
"Calvin ? ... T'es pas sérieuse quand même !"
Pomona ne prit même pas la peine de répliquer tant sa réponse aurait été évident. Oui, c'était bien de Calvin qu'elle voulait parler, et oui, elle était complètement sérieuse. Elle observait la situation objectivement et elle choisissait de rester pragmatique, tout simplement. Le meilleur moyen de tester les effets du venin, c'était de l'administrer à un être vivant. Et puisqu'ils n'allaient pas prendre le risque de servir de cobaye, forcément, le chat était encore la meilleure option.
Non, Pomona n'était pas du genre à aimer faire souffrir des petits animaux sans défense, contrairement à ce que son impassibilité pouvait penser. Mais on oubliait peut-être un peu vite l'enjeu de taille auquel ils faisaient face tous les deux. Se débarrasser du journal, c'était faire un pas de plus vers l'annihilation de Jedusor. Se débarrasser de Jedusor, c'était sauver des centaines, des milliers de vies humaines. Qu'est-ce qu'était la vie d'un chat en comparaison ? Et dans tous les cas, l'animal avait de bonnes choses de s'en sortir.
"On ferait mieux de tester ce venin sur les deux pigeons qui roucoulent sous la fenêtre de la chambre" -C'est sûr qu'à choisir...
Une option miraculeuse, donc. Oui, c'est sûr qu'à choisir, autant "sacrifier" un de ces pigeons. Pomona s'en fichait, elle, ce qui comptait à ses yeux, c'est le résultat. Alors cette option lui convenait très bien, si ça pouvait éviter que tout le monde se mette martel en tête pour pas grand chose.
Hermione avait initié un premier mouvement pour se rapprocher des oiseaux en question, mais les volatiles avaient dû le sentir. Ils s'envolèrent bien vite, avant qu'ils aient le temps d'en immobiliser un. Bon ben... ça, c'était fait. [i][/i]
« Vous oubliez tout de suite l’idée de vous servir de Calvin. S’il faut un cobaye, je le serais. Y’a pas de souci, ça ira si on a des larmes de phénix. »
Pomona se retint de lever les yeux au ciel. Elle avait beaucoup de respect pour Harry, mais là, elle trouvait sa réaction complètement démesurée. Comme s'ils allaient mettre sa vie en danger pour protéger les intérêts de ce fichu chat... C'est comme s'ils oubliaient tous que les enjeux, ici, étaient beaucoup plus graves, bien plus importants.
-Non ! On peut tester sur le journal tout de suite, tant pis !
C'était en train de prendre des proportions absurdes. Non, tester directement sur le journal, c'était beaucoup trop risqué.
"Vous êtes ridicules..." ne put-elle s'empêcher d'observer.
Elle allait se faire des ennemis, peut-être, mais tant pis. Il y avait plus important en jeu que leurs égos respectifs. Elle se redressa, disparut le temps de s'emparer du flacon de larmes de phénix. De retour, et sans laisser à personne le temps de réagir, elle lança un sortilège pour immobiliser Calvin. Elle s'empara de la fiole de venin et en glissa quelques gouttes dans la gueule de la bestiole avant d'annuler son sortilège.
L'animal poussa un miaulement strident, comme un hurlement de douleur, avant de rouler sur lui-même dans tous les sens. Bon. Pomona l'immobilisa de nouveau, glissa cette fois les larmes de phénix dans sa gueule.
Calvin s'en remettrait. Et tant pis si elle devenait la bête noire de tout le monde.
Ginny Weasley
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Mar 26 Nov - 22:29
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
En entendant les paroles de Ron, Ginny tourna un regard plein d'espoir vers la fenêtre. Bordel, elle l'aurait franchement jamais cru, mais elle était sacrément heureuse de les voir, ces fichus piafs. S'ils voulaient bien se laisser faire, elle ne ferait plus jamais sembler de shooter dans le moindre pigeon de toute sa vie. Oui, parfois on se faisait de drôles de promesses à soi-même. Mais le truc, c'est qu'avoir repéré les pigeons en question, c'était une chose, les attraper, c'en était une autre. Hermione avait été la première à vouloir passer à l'action, baguette à la main. Mais elle n'avait même pas eu le temps de les approcher et de tendre sa baguette vers eux qu'ils avaient pris la tangeante. Ils devaient avoir un sixième sens, ces fichus volatiles... Et donc, maintenant, ils faisaient quoi ?
En tout cas, Gin' était de l'avis de Harry, c'est bon, ils n'allaient pas commencer à torturer le chat non plus. Et puis, est-ce que c'était si grave de tester le venin direct sur le journal ? Bon... là, elle était de mauvaise foi. Elle était mieux placée que n'importe qui pour savoir quels effets absolument néfastes pouvait avoir ce journal qui, vu comme ça, ne payait pas de mine au point que ça en avait presque l'air comique de les voir tous se prendre la tête pour pas ce qui avait l'air de pas être grand-chose. Si jamais ce poison n'était pas ce qu'ils croyaient, s'il devait rendre le journal plus fort ou va savoir quoi encore, ils auraient clairement pas l'air malin... Mais quand même... Il avait rien demandé, Calvin...
Mais... mais c'était pas une raison non plus pour se sacrifier à tout va ! Ginny préférait largement la proposition de Luna à celle de Harry. Hors de question qu'il se laisse administrer n'importe quoi, Ginny sentait tous les muscles de son corps se tendre, déjà prête à arrêter son petit ami s'il devait décider de faire une connerie. Mais finalement, c'est Pomona qu'elle aurait dû chercher à arrêter. Parce que sans prévenir personne, elle décida elle-même du sort de Calvin. La rouquine se sentait à deux doigt de lui sauter dessus mais puisqu'elle avait le sort du matou entre ses mains, elle préféra attendre, le souffle court. C'était horrible à voir, mais ils étaient fixés. C'était bien du venin de basilic et Pomona avait failli, nature-peinture, tuer le chat de Harry. Ginny avait toujours su que Pomona était cinglée... "T'es complètement malade, toi !" dit-elle aussi sec à Pomona. Et ce n'était pas un compliment.
OK, ça avait marché, et Calvin semblait déjà aller mieux mais... Non mais quelle tarée, celle-là.
Neville Londubat
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Mer 27 Nov - 14:22
"On ferait mieux de tester ce venin sur les deux pigeons qui roucoulent sous la fenêtre de la chambre"
Les pigeons... Effectivement, il y en avait bel et bien qui roucoulaient au bord de la fenêtre. Neville s'en voulut de ne pas les avoir remarqués tout de suite, mais l'essentiel, c'était que l'un d'eux les aient vus. En effet, s'ils voulaient bien se laisser attraper.
Tant que ça évitait de s'en prendre au chat de Harry, ce n'était pas plus mal. Mais encore fallait-il les attraper. Et apparemment, ça c'était une autre affaire.
-C'est sûr qu'à choisir...
Oui, à choisir, ils seraient tous d'accord de dire que ça valait évidemment et forcément mieux. Mais Hermione, malheureusement, ne réussit pas à mettre la main sur les volatiles à temps. Les oiseaux s'envolèrent sans qu'ils aient eu le temps de dire ou de faire quoi que ce soit. Et ils en revenaient à la case départ. En même temps, objectivement, un chat resterait plus simple à maitriser qu'un oiseau s'ils voulaient lui administrer le venin.
Mais simple ou pas, ils ne pouvaient évidemment rien faire sans l'accord de Harry, et c'était normal. Calvin était son chat, après tout.
« Vous oubliez tout de suite l’idée de vous servir de Calvin. S’il faut un cobaye, je le serais. Y’a pas de souci, ça ira si on a des larmes de phénix. »
La réaction de Harry ne surprenait pas Neville, elle lui ressemblait bien. Harry ne laisserait clairement personne souffrir pour lui... ou en tout cas, il voulait l'éviter le plus possible, parce que c'était déjà arrivé, dans des conditions vraiment terribles. Animaux ou humains, ça ne changeait rien. Mais s'il y avait bien une chose sur laquelle ils se mettraient tous d'accord, c'est qu'il n'était en aucun cas question de laisser Harry prendre la place supposée de Calvin.
-Non ! On peut tester sur le journal tout de suite, tant pis !
Luna fut la première à réagir, en disant à peu près ce que Neville pensait aussi. Autant tester directement le venin sur le journal, à choisir.
Neville s'apprêtait à approuver le projet de Luna quand Pomona les prit tous de court.
"Vous êtes ridicules..."
Déjà, meri pour le compliment... Mais elle ne s'arrêta pas là, et sans laisser de temps à personne, se saisit de Calvin et du poison et administra le second au premier.
Neville retint son souffle, horrifié par le spectacle. Le supplice de ce pauvre chat était abominable, mais la larme de phénix eut heureusement un effet direct sur lui.
"T'es complètement malade, toi !"
Neville ne l'aurait pas mieux dit lui-même, Pomona Fitz était totalement dérangée. Son comportement était inadmissible. Mais il n'était pas temps encore d'en discuter. Neville se précipita vers le chat et se permit de le prendre dans ses bras. Il semblait secoué, mais malgré tout en parfaite santé, visiblement rassuré par ses caresses.
Neville se rapprocha de Harry pour lui tendre Calvin.
"Il va bien."
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Sam 14 Déc - 22:02
Ron ne pouvait pas s’empêcher de se dire, qu'au moins, c'était fait et qu'ils avaient leurs réponses concernant le poisson dans la fiole qu'Hermione avait ramené, et qu'ils pourraient enfin détruire le journal de Jedusor, dans le fond, c'est un peu tout ce qui comptait. Aprés tout qu'est-ce que la vie d'un chat dans la balance,f ace au centaine de victime que Voldemort et ses mangemorts allaient faire. Pourtant, lui aussi fut soulagé que le chat aille bien, quand Neville tendit le pauvre Calvin à Harry. Et de trouver le comportement de Pomona, un peu ... cinglée, d'accord. Il y avait pas vraiment d'autres termes.
"Bon alors c'est du venin de Basilic ou pas?" demanda Ron, qui n'avait pas envie de voir un autre test sur quoique ce soit d'autres, les cris du pauvre chat avaient été assez insupportable comme ça. Il prit dans sa main, celle d'Hermione, pour la serrer doucement, et la rassurer. Le jeune homme attendit la réponse du groupe, parce que bon d'accord c'était un poison atroce, mais ce test était-il suffisant pour prouver que c'était du venin de ce serpent géant. Il regarda Pomona, en secouant la tête, vraiment désappointé par son geste. Elle avait prit le chat, le poison, et avant même que quiconque ait pu faire un geste avait testé le venin, et guérir le chat presque aussitôt.
"Tu veux peut-être refaire un autre test? Je suis sur que le chat sera d'accord!" fit Ron, un peu en colère envers la jeune femme. Bon d'accord, il fallait vaincre Jedusor, mais est-ce qu'ils étaient obligés de faire des choses aussi cruelles pour y arriver. On dit bien de vaincre le Mal par le Mal, mais quand même. En tout cas, une chose était sûre, le chat se souviendrait que Pomona lui avait fait du mal, pas sure qu'il vienne lui demander des caresses.
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Lun 16 Déc - 14:40
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
H
ermione n'avait eu aucun besoin d'entendre la réponse de Harry pour savoir ce qu'elle serait forcément : il était évident que le jeune homme n'accepterait pas qu'on s'en prenne à ce chat, et de toute évidence, personne n'était franchement emballé par l'idée. Ceci dit... Hermione était bien obligée de se joindre à l'opinion de Pomona... pas parce qu'elle avait sérieusement envie de torturer ce pauvre animal, mais parce qu'il n'était évidemment pas question qu'ils sacrifient Harry... Le pire, c'est qu'elle était convaincue qu'il était sérieux quand il affirmait qu'il voulait qu'on fasse l'essai sur lui. Mais ça n'arriverait pas. Et puis quoi encore. L'impulsivité naturelle de Harry le perdrait, c'était évident. Il ne pouvait vraiment pas être question que les choses se passent de cette façon.
Pour le coup - et c'était suffisamment rare pour être signalée -, Hermione était plutôt du côté de Luna. Autant faire le test directement sur le journal... Ils avaient déjà essayé de le détruire de cent manières possibles... Tant pis si cette possibilité était... dangereuse. Ils étaient prêts à affronter le danger dans tous les cas, ils étaient là pour ça, après tout. Ils s'apprêtaient à détruire un horcruxe, dans tous les cas, ça n'allait pas être chose simple, dans tous les cas, ils devaient accepter que ce ne serait pas une partie de plaisir.
Mais elle n'eut même pas le temps d'approuver quoi que ce soit que Pomona les scotcha tous en prenant la décision pour tout le monde. Hermione eut à peine le temps de serrer sa baguette dans son poing que déjà, le chat subissait les effets du poison. Guéri presqu'aussitôt, certes, mais le spectacle resterait dans toutes les mémoires, et la réaction des personnes présentes fut unanime. Hermione jeta un regard angoissé à Harry. Elle se doutait qu'il n'allait pas passer ça, et il aurait tout à fait raison, mais au moins, le test effectué par Pomona était... révélateur... Et selon Neville, l'animal était sonné, mais il allait bien.
-On règlera ça plus tard, décida Hermione en espérant que tout le monde serait d'accord avec ça. C'est bien du venin.
Elle prit une grande inspiration, disparut dans la cuisine le temps d'en sortir un couteau de cuisine qu'elle recouvrit généreusement du venin. Elle en tendit le manche à Harry.
-Je pense que c'est à toi de le faire.
Ce pourrait peut-être être chacun d'eux, mais personne ne pouvait nier le rôle particulier que le jeune homme, le garçon qui avait survécu, devait jouer entre tous, et elle pensait qu'il avait gagné ce droit, même si c'était peut-être un cadeau empoisonné qu'elle lui faisait.
-Je te couvre.
Et elle voulait croire qu'ils le feraient tous. Elle jeta un regard à la cantonade pour inviter tout le monde à s'armer de sa baguette, prêt à intervenir.
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Jeu 30 Jan - 21:56
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
Harry était prêt à servir de cobaye, il ne voyait pas où était le souci. Au moins, il serait un cobaye volontaire, contrairement à son chat qui n’avait rien demandé à personne et qui se contentait de vivre une petite vie paisible… pour rappel. Le survivant n’avait pas peur, il était du genre à foncer tête baissée en même temps, ce n’était pas ça qui allait le retenir. Même si apparemment sa décision ne faisait pas l’unanimité. Il appréciait en un sens qu’on cherche à le protéger, mais dans tous les cas il fallait tenter le venin donc…
Sauf que tout alla bien trop vite. Pomona affirma qu’ils étaient ridicules, ce que Harry apprécia déjà moyennement. Mais en prime, elle prit les devant. Harry n’eut juste pas le temps de faire quoi que ce soit qu’elle administrait le venin à Calvin. Il s’était approché, mais c’était trop tard et maintenant il l’entendait hurler de douleur. Harry serra si fort les dents qu’il en entendit un craquement et il fut bien incapable de desserrer sa mâchoire, même après que la jeune femme ait donné l’antidote à son chat. Sérieusement ? Il savait que Pomona était prête à tout et lui aussi était prêt à beaucoup, mais là elle dépassait clairement les bornes. S’il n’y avait pas eu tout ça… c’était évident qu’il lui aurait sauté à la gorge. Ginny lança à Pomona qu’elle était complètement malade et pour le coup le survivant la trouvait quand même plutôt gentille. Neville s’approcha de son chat et le lui apporta. Harry adressa un sourire sincère à son ami quand ce dernier lui tendit Calvin, en lui affirmant qu’il allait bien. Heureusement qu’il allait bien. Harry prit Calvin dans ses bras, le caressant délicatement. Il semblait vraiment aller bien… alors il était soulagé, mais ça ne voulait pas dire qu’il allait décolérer. Il ne dit rien d’ailleurs, il savait que s’il prenait la parole, ça allait partir trop loin.
Ron ne se retint pas de sa petite remarque et le jeune homme apprécia d’entendre de la colère dans la voix de son meilleur ami. Hermione fut là pour calmer un peu le jeu, et c’était quelque chose qu’il appréciait aussi chez sa meilleure amie. Ils avaient « d’autres chats à fouetter » sans mauvais jeux de mots. Harry n’avait pas l’intention de laisser passer le geste de Pomona, mais ils avaient des choses importantes à régler. Ce venin était bien celui d’un Basilic alors…
Harry posa Calvin, qui sortit de la pièce sans demander son reste. Hermione s’approcha de lui pour lui tendre le couteau qu’elle venait de recouvrir généreusement de venin, en lui précisant que c’était à lui de le faire.
« Ouais. » Dit-il simplement en prenant le manche du couteau.
Il le pensait oui, sans prétention ou autre (ou juste un peu). Il avait déjà détruit ce journal, il pensait que c’était à lui de le faire. Encore. Harry s’approcha du journal. La dernière fois ça c’était bien passé, parce que la situation avait été de toute façon déjà un bordel sans nom. Cette fois-ci, le survivant ne savait pas du tout à quoi s’attendre. Le jeune homme tourna un instant son regard vers Ginny précisément. Ce moment lui rappelait la chambre des secrets évidemment, quand Ginny était étendu sur le sol, qu’il avait peur qu’elle meure et que lui était sur le point de mourir à cause de la morsure du Basilic pendant que Jedusor pensait pouvoir renaître.
Il reporta son attention sur le journal, prenant la peine de l’ouvrir sur les pages blanches. Et d’un coup sec, il planta le couteau dans les pages d’où un liquide noir commença à sortir. Harry avait les oreilles qui bourdonnaient, sans trop savoir d’où ça venait. Il retira la lame, ferma le journal et comme la dernière fois, la planta de nouveau dans la couverture. L’atmosphère devint si pesante tout d’un coup…
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Ven 31 Jan - 18:03
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
L
una vit la scène se dérouler comme au ralenti, complètement désarçonnée par ce qui était en train de se passer. Tous les autres se chargeraient sans doute de le dire à sa place, mais Pomona était devenue folle. Ou plus pragmatiques qu'eux tous, va savoir, mais en tout cas, tout ce que la jeune femme retenait au moment de voir leur camarade administrer le poison à Calvin, c'est qu'elle s'appliquait en cet instant à torturer un animal sans même ce qui devait ressembler à une once de remords.
Luna était de nature à penser que n'importe quelle créature vivante devait être considérée à l'égal de n'importe quel être humain. Elle avait à ce titre toutes les difficultés du monde à accepter pour commencer que l'on envisage de faire du mal au pauvre matou (même si à choisir entre lui et Harry, oui, elle aurait choisi le matou)... mais la manière dont procéda Pomona, à l'encontre de l'opinion générale, la sidéra. Seulement, le mal était fait. Et la vérité était du moins établie : il s'agissait bien de venin de basilic.
Les remarques fusèrent à l'encontre de Pomona, mais Luna ne participait pas à la mêlée. Certes, elle en voulait à la jeune femme, mais elle était surtout inquiète pour Calvin. Elle suivait Neville du regard, qui le premier alla voir comment se portait le pauvre animal. Elle se sentit soulagée en entendant qu'il allait bien, même si la pauvre bête avait tout de même l'air un peu sonnée. Harry rassura un peu son chat, et Hermione remit à chacun les idées en place. La situation prenait une tournure inattendue, mais dans tous les cas, ce qui importait, c'était ce qu'ils avaient ambitionné de faire pour commencer. Ils pourraient toujours décider de faire le procès de Pomona plus tard, s'ils le désiraient, mais pour le moment, ils avaient un horcruxe à détruire.
Hermione prit les devants, imbiba la lame d'un couteau de venin et le tendit à Harry. C'était au fond évident qu'il devait être celui qui porterait le premier coup (s'il devait y en avoir plusieurs). La jeune femme tira sa baguette de sa poche et attendit, fébrile. Ginny lui avait parlé de la manière dont les choses s'étaient passé dans la chambre des secrets. Une fois le journal détruit, rien ne s'était produit... mais précédemment, il avait donné corps à un Tom Jedusor qui n'était pas loin de ressembler à celui qu'ils avaient côtoyé à cette époque. Fallait-il s'attendre à une autre manifestation du genre ? La réponse lui apparut bien vite.
Sitôt la lame plantée dans le journal, ce fut une déflagration puissante, qui dans un bruit semblable à un grognement brisa les vitres alentours ainsi que l'ampoule à nu suspendue au plafond. Un long moment de silence. Luna, serrant fort sa baguette au creux de son poing, prononça un "lumos" à peine intelligible afin d'éclairer la pièce.
-Ca a marché ?
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Pomona Fitz
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Dim 2 Fév - 10:19
"T'es complètement malade, toi !"
Pomona resta de marbre face aux propos de Ginny. Une fois encore, elle n'avait pas la moindre intention de regretter son geste. Elle s'en excuserait peut-être plus tard, si cela pouvait apaiser les tensions, mais elle continuait d'estimer avoir fait ce qu'il fallait, en dépit des airs couroucés que prenait tout le monde.
Dans tous les cas, elle n'était pas là pour se faire des amis quoi qu'il en soit. D'accord, elle s'était attachée aux voyageurs, mais la priorité, c'était d'arrêter Voldemort, elle n'allait pas s'excuser d'une initiative qui leur permettait de progresser dans leur combat. Que Ginny la prenne pour une malade, elle s'en moquait bien, en comparaison.
"Il va bien."
Neville s'était approché de Calvin pour s'assurer qu'il allait bien et l'avait tendu à son propriétaire. Ben voilà, il allait bien, pas besoin d'en faire tout un drame. De toutes les manières, elle n'aurait pas été gagnante peu importe le résultat. Calvin allait bien, on l'accuserait de l'avoir torturé, Calvin serait décédé sur le coup, on l'accuserait de l'avoir tué alors que ça aurait pu être Harry, justement... mais passons.
Le sort de l'animal l'indifférait assez, mais elle préférait tout de même qu'il aille bien. Leurs présomptions étaient confirmées, et ils allaient pouvoir progresser convenablement.
"Bon alors c'est du venin de Basilic ou pas? Tu veux peut-être refaire un autre test? Je suis sur que le chat sera d'accord!"
Pomona ne réagit pas. Ils étaient en train de perdre du temps. Qu'ils s'en prennent à elle autant qu'ils le voudraient par la suite si ça leur chantait, elle assumait ses actes et son geste dans tous les cas. Mais là, en l'occurrence, elle ne pensait pas avoir fait quoi que ce soit de mal. C'était peut-être moralement répréhensible, mais au moins, ils savaient vers quoi ils s'orientaient. Alors elle comptait demeurer de marbre face au groupe qui se léguait à présent contre elle.
-On règlera ça plus tard. C'est bien du venin.
Pomona sentait qu'Hermione n'était pas moins en colère que les autres contre elle, mais au moins, elle avait le mérite de prioriser, c'était tout ce qu'elle demandait elle aussi pour le moment. Ils avaient du venin de basilic, ils avaient le journal, pour la première fois, ils réunissaient toutes les conditions pour se débarrasser de ce satané journal qui leur causait du tort depuis beaucoup trop longtemps.
Elle disparut dans la cuisine le temps de tremper un couteau du venin afin de pouvoir le planter dans le journal.
-Je pense que c'est à toi de le faire. Je te couvre.
Personne ne contesta le rôle de Harry dans l'affaire. Même Pomona, qui devinait autant que les autres le rôle tout particulier que le jeune homme jouait dans cette affaire.
Pomona serra sa baguette entre ses doigts, elle aussi prête à intervenir.
« Ouais. »
La rancoeur de Harry était palpable. Sa réaction était finalement celle qui était le plus susceptible de remettre en question le comportement de Pomona, car il était celui pour qui elle nourrissait le plus de respect. Mais dans tous les cas, ils verraient cela plus tard. Il s'empara du couteau et le planta dans le journal sans plus attendre.
Pomona ne savait pas exactement ce qu'il convenait d'attendre dans cette situation. Elle savait de quelle façon les pouvoirs du journal s'étaient manifestés dans le... futur... mais qu'en serait-il à présent. La réponse advint très vite. Sous la forme d'une puissante déflagration qui brisa verres, ampoules et carreaux. L'obscurité, un silence de plomb. Puis une lumière, qui émanait de la baguette de Luna.
-Ca a marché ?
Pomona se rapprocha avec précaution du journal éventré. A y regarder de près, elle constata qu'une flaque d'encre émanait de la "plaie" ouverte. Comme s'il saignait.
"On devrait le brûler", suggéra-t-elle. "Si ce n'est plus qu'un objet inoffensif, ça devrait marcher, cette fois, et on en aura le coeur net, comme ça." Car bien sûr, brûler le journal, c'était une manoeuvre qu'ils avaient déjà tentée. Mais là... ce serait un bon moyen d'en avoir le coeur net, et d'être débarrassés pour de bon.
Si elle s'écoutait, elle le ferait d'office sans attendre personne. Mais étant donné le succès que rencontraient ses initiatives les plus extrêmes, elle allait s'abstenir cette fois.
Ginny Weasley
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Mar 4 Fév - 22:09
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
Si Ginny écoutait sa rage à l'heure actuelle, elle ferait le procès de Pomona ici et maintenant, et sans plus attendre. Elle avait envie de lui lancer un sortilège de chauve-furie pour lui faire passer l'envie de reprendre ce genre de décision sans les consulter. Elle en oublia Calvin. Heureusement, Neville avait eu la présence d'esprit de s'assurer que le matou allait bien avant de le donner à son propriétaire. Ginny aurait bien renchéri sur les propos de Ron, mais Hermione recadra les choses.
Même si elle avait vraiment la colère au coeur, elle devait bien avouer qu'ils avaient plus important à faire pour le moment. C'était bien du venin, donc il était temps de détruire ce fichu journal. Ginny devait reconnaître que c'était pas trop tôt. Vivre à proximité de ce journal qui avait une symbolique très particulière dans son esprit... vivre à proximité d'un morceau d'âme de Tom Jedusor, c'était... comment dire... Il était temps que ça s'arrête.
Hermione eut la bonne idée de plonger un couteau dans le venin, et le tendit à Harry pour venir détruire le journal. Elle était du même avis qu'Hermione. C'était beaucoup de responsabilité pour lui, mais il n'était pas l'élu, le survivant pour rien. Il devait assumer ce rôle. Et eux, ils devaient être là pour le couvrir.
Ce fut une déflagration puissante, et tout devint noir. Ginny suivit l'exemple de Luna et prononça un lumos pour ajouter de la lumière à la pièce. Elle se posait la même question que sa meilleure amie... est-ce que ça avait marché. Alors, Pomona fit une suggestion, une bonne suggestion, Ginny était bien obligée de l'admettre. Sur le principe, elle avait envie de dire "non" à tout ce qu'elle pouvait suggérer. Mais en même temps, son idée était bonne. Oui, si le journal était redevenu un bête journal, alors ils pourraient réussir à le détruire par les moyens naturels.
"OK", choisit-elle de répondre en prenant une grande inspiration. Elle était toujours mal à l'aise, elle avait peur des conséquences, elle avait peur aussi qu'ils n'aient fait que déplacer ce morceau d'âme sans le détruire. Et s'il n'était plus dans le journal, mais ailleurs ? Et s'il possédait l'un d'eux ? Cet objet était capable de vous posséder, Ginny en avait été le témoin. Elle planta sa baguette sur le journal éventré, qui donnait l'impression de... saigner de l'encre. "Incendio."
Neville Londubat
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Jeu 6 Fév - 13:10
"Bon alors c'est du venin de Basilic ou pas? Tu veux peut-être refaire un autre test? Je suis sur que le chat sera d'accord!"
La colère cédait doucement la place à l'inquiétude dans l'esprit de Neville. Bien sûr, comme toutes les personnes présentes ici, il en voulait terriblement à Pomona. Il lui en voulait d'avoir pris sa décision sans les consulter, il lui en voulait d'avoir mis en danger une autre vie, même si elle était animale... mais voir tout le monde dans le même état d'esprit ne lui disait rien qui vaille.
Ils ne savaient pas à quel danger ils menaçaient de faire face à l'heure actuelle. S'il était une situation dans laquelle il fallait qu'ils se montrent unis envers et contre tout, même si ça devait être difficile, c'était définitivement maintenant, et il ne savait pas s'ils étaient dans les dispositions nécessaires. Est-ce que le journal y était pour quelque chose ? Est-ce qu'il cherchait à leur tourmenter l'esprit ? Ce serait une bonne excuse... mais au fond, Neville se disait surtout qu'ils avaient tous les nerfs à vif, et c'était simplement leurs tempéraments respectifs qui étaient à blâmer dans la situation actuelle.
-On règlera ça plus tard. C'est bien du venin.
La réaction d'Hermione rassura un peu Neville. Elle gardait la tête froide, et le sens des priorités. Même si les conditions n'étaient pas les meilleurs, ils étaient là pour une bonne raison. Ils devaient détruire le journal, coûte que coûte.
La jeune femme s'absenta un instant, quand elle revint auprès d'eux, elle tenait un couteau à la main. Neville comprit bien vite qu'il était imprégné du venin de basilic. Hermione n'avait décidément pas perdu le nord, et c'était tant mieux. Elle tendit le couteau à Harry.
-Je pense que c'est à toi de le faire. Je te couvre.
Neville imita le mouvement d'Hermione en serrant lui aussi sa baguette entre ses doigts, prêt à couvrir Harry, lui aussi, si besoin était. Neville comprenait la décision d'Hermione. C'était à Harry de détruire le journal, c'était comme une évidence. Et même si c'était le placer en première ligne, c'était aussi lui rendre justice que de lui attribuer ce rôle.
« Ouais. »
Harry était d'accord, mais Harry semblait encore avoir les nerfs à vif, et Neville priait intérieurement pour que cela ne leur pose pas de problème. Il n'avait pas la moindre idée de ce qui allait se passer maintenant. Mais il eut bien vite les réponses à ces questions.
Il enfonça la lame du couteau dans le journal refermé, et celui-ci sembla tout à coup dégorger d'une encre épaisse, semblable à du sang. Une bourrasque puissante traversa toute la pièce presqu'aussitôt, brisant tout ce qu'il y avait de plus fragile autour d'eux, les plongeant d'un coup dans l'obscurité. Jusqu'à ce que Luna et Pomona leur accorde une once de lumière grâce à leur baguette.
-Ca a marché ?
C'était la voix toujours éthérée de Luna qui rompit le silence de plomb. Le coeur de Neville battait à tout rompre. Lui aussi se posait la question. Au moins, il s'était passé quelque chose, une chose bien différente de toutes les autres fois où ils avaient cherché à se débarrasser de ce satané Horcruxe. Est-ce que c'était une victoire pour autant ? Ou bien avaient-ils empiré les choses. Difficile à savoir.
"On devrait le brûler. Si ce n'est plus qu'un objet inoffensif, ça devrait marcher, cette fois, et on en aura le coeur net, comme ça."
La solution de Pomona, cette fois, paraissait à peu près sensée. Elle n'avait pas forcément retenu la leçon, mais au moins elle n'avait pas pris la décision d'office en les traitant tous d'idiots au passage. Elle avait raison. Brûler le journal, c'était le réduire à néant, c'était sûrement une bonne chose à faire, pour être sûr.
"OK. Incendio."
Ginny mit donc à exécution l'idée de Pomona. Et un feu vif et rougeâtre coupa court à l'obscurité ambiante. Neville regardait, fasciné, le journal qu'il s'était presque attendu à voir se tordre de douleur dans un hurlement sourd. Mais rien de tout ça, non. Ce n'était qu'un bête carnet réduit rapidement en cendres, le tout dans une odeur qui lui faisait irrésistiblement penser à celle d'un feu de camp.
"Finite incantatem", prononça-t-il quand il eu le sentiment qu'il ne persistait plus rien du journal.
Le feu s'éteignit. Neville se sentit soulagé que le sortilège ait fonctionné du premier court. De nouveau, un silence et une obscurité relative. C'était vraiment fini ? Eh bien... ça en avait tout l'air... et c'était presque trop beau pour être vrai.
Ron Weasley
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Sam 29 Fév - 22:15
Aprés la torture sur ce pauvre chat, pauvre Calvin. Bon c'était sans doute du venin de Basilic, il fallait donc en finir avec ce journal, il le pouvait maintenant qu'ils avaient tous les ingrédients en main. Harry eut l'honneur de prendre le couteau recouvert de venin, et de le planter dans le journal. Ron n'était pas dans la chambre des secrets lorsque son meilleur ami avait détruit le journal la première fois, qui était arrivé il y a un peu moins de cinquante ans, c'était quand même étrange à dire comme ça. Le coup fut porté, et soudain, une étrange onde de choc se propagea dans la pièce, brisant le verre, des carreaux, des ampoules et des verres dans les placards. Et le groupe se retrouva dans le noir. Ron vit une petite lumière arrivait et devenir de plus en plus vive, elle venait de la baguette de Luna. Il soupira, même la jeune blonde demanda si ça avait marché, Ron avait la conviction que c'était le cas, et qu'ils avaient enfin réussit à détruire un horcruxe de Voldemort.
Pomona proposa qu'on le brule, ce que Ginny fit sans plus attendre. Ron regarda le journal se consumait dans les flammes. Il soupira soulagé de le voir devenir cendres. Neville lança un sort pour arrêter le feu, oui il ne faudrait pas brûler toute la maison. Ron se pencha vers le journal tout cramoisie. Est-ce que c'était vraiment fini ? Est-ce qu'il allait pouvoir affronter Voldemort en sachant que maintenant il était redevenu mortel. Qu'ils avaient peut-être une chance de pouvoir le vaincre maintenant. Puis soudain, une pensée affreuse pensa dans la tête de Ron, et il se demanda si il devait vraiment la partager avec les autres. Au point de les démoraliser complétement, mais il devait poser la question. "Vous croyez que c'est le seul horcruxe qu'il ait fait?" demanda-t-il.
HJ : Je ne savais plus si Harry et cie savaient qu'il avait l'intention d'en faire sept. Au pire, si ils savent, on peut tourner la question de Ron, de savoir si il a eu le temps de faire les autres.
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Sam 29 Fév - 23:12
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
H
ermione sentait bien, malheureusement, que Harry ne se trouvait pas vraiment dans les meilleures dispositions pour ce qui était de se lancer dans une entreprise si radicale, malheureusement, il n'était plus temps de reculer encore l'échéance, ils avaient suffisamment attendu comme cela. Tant qu'à faire, autant faire que la torture qu'avait subie le pauvre Calvin n'ait pas servi à rien. La main crispée sur sa baguette, elle ne lâchait pas son meilleur ami des yeux tandis qu'il refermait le journal et planté le couteau trempé de venin de basilic dans le livre fermé avant de le ressortir aussi sec.
Alors, l'atmosphère se fit soudainement lourde. Puis une déflagration puissante brisa le verre alentour, les plongeant dans l'obscurité quasi-totale. Le coeur battant, Hermione était aux aguets, à l'affût du moindre bruit, de la moindre information sensorielle qui pourrait lui donner un indice sur la suite. Mais il n'y eut que le silence, un silence assourdissant, jusqu'à ce que Luna l'interrompe en lançant un lumos bienvenu pour les éclairer dans la pénombre, qui fut bientôt imité par Neville également. Par réflexe, Hermione fut de même, et la visibilité devint plus acceptable.
S'ensuivit la question que la jeune femme se posait également, bien sûr. Est-ce que ça avait marché ? Comment être certain que ça avait marché, en vérité ? Vu comme ça, le journal ressemblait à un cadavre de livre, ensanglanté, l'image serait morbide si le "sang", dense et épais, n'était pas de l'encre... Est-ce que cette chose était à présent inoffensive ? Il y avait bien une manière de le savoir. L'idée de Pomona était bonne, il fallait le reconnaître. Aucun des voyageurs ne lui pardonnerait son attitude de ce soir, mais elle n'en demeurait pas moins une jeune femme intelligente, et qui avait de la suite dans les idées, il fallait lui reconnaître ça.
Hermione approuva d'un hochement de tête, et Ginny la devança en lançant un incendio parfaitement exécuté sur le journal, qui se consuma aussi sec. Neville mit fin au sortilège quand il n'en resta que des cendres. Hermione sentit le noeud qui s'était créé dans son estomac se défaire un peu. Cette fois, il semblerait bien qu'ils aient réussi.
Hermione s'appliqua à réparer d'un coup de baguette les fenêtre et l'ampoule brisée, rendant la pièce à une lumière plus dense, qui donnait également à la situation, à leur réussite, une dimension plus réelle. Même s'il resterait toujours quelques zones d'ombre. Ainsi que Ron le faisait remarquer.
-Je pense, oui, voulut tout de même le rassurer Hermione. Je doute qu'il se serait risqué à en créer d'autres en nous sachant au courant de ce qu'il comptait faire, surtout en n'ayant pas réussi à mettre la main sur le journal... Et puis... si l'on admet que les horcruxes ont contribué à le changer physiquement, alors... je pense que ça se remarquerait.
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona] Sam 1 Aoû - 12:21
Rien n'épure l'âme comme la douleur.
La déflagration brisa les fenêtres autour d’eux, ainsi que l’ampoule de la lampe ce qui les plongea dans le noir. Harry n’était clairement pas à l’aise en cet instant précis, il ne put s’empêcher de sentir une sorte de pression, un malaise certain qu’il ne parvenait pas à comprendre l’origine. C’était comme intérieur à lui-même, comme si ça le touchait personnellement d’avoir brisé ce journal. Quand tout redevint calme, Luna et Ginny illuminèrent un peu la pièce et la question fatidique se posait maintenant, est-ce que ça avait marché ?
Le livre était là, ensanglanté d’encre. Comme lorsqu’il l’avait déjà détruit dans la chambre des secrets, la même chose. La différence était qu’ils n’avaient pas forcément la preuve de la disparition de l’être Jedusor pour être sûr que ça puisse avoir marché. Pomona reprit la parole, Harry fut obligé de reconnaitre que son idée n’était pas mauvaise, même s’il avait encore trop les nerfs contre la jeune femme. Ce fut Ginny qui prit les devants en brûlant le journal qui… brûla.
Quand Neville arrêta le sortilège, il ne restait que des cendres de journal. Autant dire qu’ils pouvaient se détendre et se dire que ce dernier avait bien été détruit et qu’ils étaient parvenus à leur fin. Le survivant devait bien avouer qu’il était heureux que ça soit le cas, il n’aurait eu aucune envie de faire tout cela pour rien. Avec tout ce qui était arrivé, si ça n’avait pas marché, Harry l’aurait eu encore plus mauvaise, très clairement. Mais ça semblait être bon, alors il se sentait soulagé. Pendant que Hermione commençait à tout réparer autour d’eux, Ron mit un point important sur le tapis. Point éclaircie par sa meilleure amie. Il était possible qu’il ait pris la décision d’en faire d’autre, mais au vu de la situation puisqu’ils avaient le journal avec eux et qu’il n’avait pas encore réussi à remettre la main dessus, il était quand même possible qu’il n’ait pas pris un risque d’en faire d’autre. Et puis, cela se voyait physiquement alors… ils pouvaient en effet considérer qu’il n’avait pas pris le risque d’en faire d’autre. Ce qui était une bonne chose pour eux, même s’ils venaient quand même d’en détruire un, ils avançaient clairement.
« On verra ça plus tard. » Affirma Harry, posant le couteau plein de venin de Basilic qu’il avait toujours en main sur la table. « Je suis crevé. »
Harry prenait peut-être la décision de couper trop court la conversation, mais là il n’avait aucune envie de repartir dans une conversation qui risquait de durer. Il n’avait pas du tout assez de patience pour ça, s’il restait ici il savait qu’il allait finir par décharger son propre venin. Il préférait largement décanter donc. Et c’était ce qu’il faisait, en s’en allant sans demander son reste.
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#Sujet: Re: Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona]
Rien n'épure l'âme comme la douleur. [pv Les voyageurs & Pomona]