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#Sujet: Les sentiers de la perdition (Chris & Caelan) Sam 21 Nov - 17:23
Dans le QG de l'Ysbridion régnait une relative activité, l'unité n'était pas au complet ce soir-là et seul restait les quelques uns qui avait été désignés de garde, ceux qui travaillaient sur une piste et leur chef. Le bureau de Purdey ne s'embarrassait pas de fioritures, le mobilier austère n'ajoutaient aucun crédit aux murs recouverts de carrelage sombre. L'Auror y avait accrochés d'immenses tableau de liège sur lesquels on pouvait voir des photos avec des noms, des phrases bardés de points d'interrogation, des coupures de journaux et d'autres preuves. Il y avait au mur aussi bien les mises à jour concernant la traque des néos (qui avait eut un coup de fouet après les aveux du comptable, plusieurs descentes avait été effectuées, des compte en banques fermés,etc...) que les meurtres de Poudlard qui mettait Purdey en échec depuis plus d'un an. A gauche de son bureau une porte blindée était visible et la lourde clé en bronze qui l'ouvrait était accrochée à la ceinture de Purdey.
L'ancienne Warden avait repris les vieilles habitudes, son manteau était sur le porte-manteau près de la sortie et elle portait sa tenue d'Auror. Une chemise bleue, un corset noir et bleu, un jean noir renforcés aux articulations, des chaussures militaires et ses gantelets. Il régnait dans la pièce une forte odeur de tabac, Purdey avait allumée sa pipe et lisait un parchemin, sur son bureau était éparpillée plusieurs feuillets du même type. Des rapports de police moldu et magiques, apparement sans lien les uns aux autres mais l'Ysbridion avait su y voir un modus operandi et analysé une escouade de tueurs grindelwadiens. Une longue enquête mené personnellement par Purdey avait mené à des partisans de la première heure, des gars chevronnés avec un paquet de meurtres au compteur dont quelques Wardens. De ses documents, la galloise tentait de déterminer une logique et espérer pouvoir leur coller un agent aux fesses pour en savoir plus. C'est alors qu'un bruit sourd venant derrière la porte blindé se fit entendre, Purdey se leva et ouvrit avec la clé. C'était une pièce à peine plus grande qu'un placard à balais, des murs sortaient des tuyaux, d'étranges objets ressemblant à des sifflets et même des machines à écrire : le réseau d'informateurs et d'agents de la Teigne. C'est l'une des machines à écrire qui commença à taper toute seule, faisant apparaître progressivement un télégraphe. Purdey le lut, ses yeux s'écarquillant au fur et à mesure de la lecture puis elle se précipita à son balcon tout en mettant son manteau:
Tout le monde dans la salle de briefing, immédiatement !! Chris, appelle des renforts !
Quelques minutes plus tard, Purdey accueillit Caelan, Chris, Maisie, Leland McLean et trois autres Ysbrid dans la salle de briefing. Elle posa sa baguette sur un tableau qui commença à diffuser des images, se racla la gorge et commença :
Il y a trois heures, un de mes informateurs à Londres m'a signalé avoir repéré Paddy O'Doogan à la gare de Paddington. On se souvient de tous de Paddy et ses complices de toujours Ernest Korsakov et Luc Blanchard, un des nombreux Trios de tueur de Grindelwald et sûrement l'un des plus redoutables. Pas besoin de vous rappeler qu'en 1942, ils ont tué trois des nôtres à Paris et qu'il y a deux semaines ils ont dessoudé Kyle Arthur, un journaliste anti grindelwald. Nous savions qu'ils étaient toujours de la partie, ici avec les néos mais nous n'avions aucun moyen de les coincer...jusqu'à maintenant, mon informateur l'a suivi jusqu'à un appartement non loin de la gare, toujours côté moldu. Le plan est simple : Leland tu es de veille avec la première équipe je veux tout savoir sur leurs mouvements pendant l'assaut vous quadriller le secteur pour éviter qu'ils s'échappent, Caelan et moi on attaquera de front pendant que Chris et Maisie attaquerons par les fenêtres. Morts ou vif ça m'est égal, je les veux hors circuit c'est compris ?...Bien, des questions ?
Il y eut un court silence, Purdey conclut le briefing en rappelant qu'ils allaient agir chez les moldus et leur rappela de ne pas oublier le sortilège d'illusion pour ne pas les effrayer. Chacun des membres de l'Ysbridion transplana dans une ruelle à plusieurs centaines de mètres de l'objectif. Ils posèrent leur limapensée sur une tempe et se synchronisèrent. La sensation d'avoir plusieurs voix dans la tête était désagréable, comme un parasite qui pouvait lire tes pensées sans cacher les siennes mais il suffisait de se calmer et de faire le vide dans son esprit pour tout redevienne normal. Leland et son équipe se déployèrent en premier, suivi par Caelan et Purdey (entretemps devenu un corbeau) puis Chris et Maisie. Les deux femmes marchèrent tranquillement jusqu'à l'autre côté de la rue, Purdey sur l'épaule de son amie, jouant nonchalamment avec les cheveux de cette dernière. Elle reprit sa forme humaine une fois collé contre le mur et arborant un grand sourire espiègle demanda :
- Alors on passe par la porte d'entrée où on fait le tour ?
Dernière édition par Purdey W. Potter le Mer 25 Nov - 18:15, édité 1 fois
Caelan Bennet
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#Sujet: Re: Les sentiers de la perdition (Chris & Caelan) Dim 22 Nov - 12:19
Les sentiers de la perdition
C'
était un appel, puissant, insensé, irrévocable, on ne pouvait lutter contre à moins de prétendre être un autre que soi-même. En ce qui concernait Caelan, elle n'avait pas lutté bien longtemps. Si la duelliste experte pouvait, sur le terrain, soutenir des heures de combat sans flancher, il n'avait fallu qu'une conversation de quelques minutes avec Purdey pour qu'elle replonge et prenne la décision de rejoindre l'Ysbridion. C'était couru d'avance. Au moment même d'arrêter, et en dépit de toutes les bonnes excuses qu'elle avait pu invoquer alors, elle avait parfaitement su que viendrait le moment où elle repartirait sur le terrain, parce que c'était ce qu'elle était, parce qu'observer sans agir était une position aussi déplaisante que frustrante, elle devait prendre part à ce nouveau combat. Alors, après avoir affirmé à celle qui dans l'esprit n'avait jamais cessé d'être sa supérieure, elle avait attendu. Ses journées ne lui avaient semblé qu'être autant d'exercices de patience. Et c'était encore pire depuis le début des vacances scolaires, où elle n'avait même pas ses cours pour tenter d'occulter le moment, s'interroger sur le quand et le comment, sur la teneur de la première mission qu'elle effectuerait non en tant que gardienne, mais en tant que fantôme. Certes, elle avait repris l'entraînement, et elle y consacrait le plus clair de son temps, mais ça n'y suffisait pas. Elle avait autant le besoin que l'appréhension de retourner sur le terrain le jour fatidique. Et finalement, ce jour arriva.
Caelan n'avait guère besoin d'entendre en détail le message de Christopher pour savoir de quoi il retournait, presque aussitôt après eu signe de lui (se laissant seulement le temps d'enfiler tenue plus adéquate et de rassembler son matériel), elle avait transplané jusqu'au QG de l'Ysbridion, où elle retrouva également Maisie, Leland, et quelques autres collègues. Caelan, avec un sérieux qu'on ne lui connaissait que dans ces moments-là, écouta le discours de Purdey. Paddy O'Doogan, Ernest Korsakov et Luc Blanchard. Des noms ressurgis d'un passé pas si lointain que cela, quoique Caelan avait le sentiment que cela datait d'hier. Des redoutables partisans de Grindelwald qui leur avaient déjà donné bien du fil à retordre. La jeune femme s'était déjà frotté à elle personnellement, le fait qu'ils soient toujours vivants, et elle consciente du danger qu'ils représentaient en disait long sur le fait qu'ils étaient des adversaires coriaces. Ils avaient été repérés. La mission, simple et efficace, était de les mettre hors-circuit une bonne fois pour toutes. Caelan hocha la tête quand Purdey lui apprit son rôle, l'angoisse qu'elle avait éprouvée à l'idée de se remettre en selle se muait progressivement en impatience et en fébrilité, au fond, elle avait hâte d'être à nouveau dans la course, et revenir sur le terrain en se confrontant à de vieux ennemis avait de quoi l'enthousiasmer plus encore.
Sitôt le briefing terminé, il était temps d'agir, Caelan transplana, au même titre que tous les autres, à bonne distance du lieu incriminé. Caelan marcha dans le silence le plus total, Purdey sous sa forme animagus perchée sur son épaule (sur elle, ce semblait presque être un choix esthétique au même titre que sa coiffure peu commune), l'air de rien ou presque, les mains enfoncés dans ses poches, elle serrait fermement sa baguette au creux de sa poche, prête à dégainer à la moindre occasion. Puis elles arrivèrent à destination, et Purdey retrouva taille humaine.
-La porte d'entrée, répliqua Caelan, qui retrouvait la légèreté de ton qu'elle parvenait à avoir même dans les situations critiques, non pas parce qu'elle ne s'en inquiétait pas, mais parce que dédramatiser était une arme en elle-même à ses yeux, qu'elle avait aiguisée au fil du temps. Elle sortit sa baguette de sa poche et la pointa sur ladite porte. C'est plus poli de frapper, non ?
"Frapper", dans son vocabulaire, signifiait donc défoncer la serrure à grands renforts de sortilège.
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Christopher McDowell
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#Sujet: Re: Les sentiers de la perdition (Chris & Caelan) Jeu 17 Déc - 9:26
C'est reparti pour un tour. Ce n'est pas comme si, au fond, c'était de toute manière couru d'avance. Quand les neo-grindelwaldiens ont émergé, quand plusieurs des nôtres ont étés fauchés le soir du Nouvel-An, il avait été évident pour chacun d'entre nous que nous reprendrions du service. Évidence et nécessité font loi, après tout. Je n'ai pas hésité longtemps avant de retrouver une équipe qui n'avait sûrement demandé qu'à se réunir, que peut-on faire d'autres, dans ces conditions ? Et puis, non pas que travailler derrière un bureau ne m'intéresse pas, d'autant que je perds en réflexes et en vivacité, à mesure que les années passent (oui bon, d'accord, je me fais vieux - sans être un croulant quand même, je ne vous permets pas), mais j'apprécie quand même de retrouver le terrain. Même si j'aurais préféré, quand même que ce soit dans des circonstances moins tragiques (façon de penser hautement contradictoire, c'est certain. Je me trouve dans le QG de l'Ysbridion quand les informations nous parviennent. Sans en connaître immédiatement la nature, j'obéis à l'ordre de Purdey, et j'appelle des renforts.
Quelques minutes plus tard, nous sommes en salle de briefing. Paddy O'Doogan, Ernest Korsakov et Luc Blanchard. Ces noms me sont désagréablement familiers, en effet. Des adversaires redoutables sous la baguette desquels certains des nôtres ont succombé, et ils étaient loin d'être des bleus. Ils ont enfin été repérés. L'ordre est donc simple, attaquer de front leur planque tandis que d'autres Ysbrids quadrilleront le secteur pour ne laisser à l'ennemi aucune échappatoire. Les plans les plus simples sont les plus efficaces, d'autant que, si tout va bien, nous ne seront pas attendus, nous bénéficieront donc de l'effet de surprise. J'adresse un regard entendu à Maisie quand nos directives nous sont données. Attaquer par les fenêtres, soit. Nous ne leur laisserons aucune chance de nous échapper quoi qu'il en soit. Cela fait déjà trop longtemps que nous les laissons oeuvrer sans avoir pu réagir. C'est une opportunité qu'aucun de nous ne peux laisser filer, c'est certain. Il n'y a plus qu'à se mettre en route et à passer à l'action, donc.
C'est donc aux côtés de Maisie et équipé comme il se doit que je me rends jusqu'à l'appartement, que nous contournons tous deux pour se poster à des points stratégiques, Chacun posté à proximité d'une fenêtre, de sorte tout de même que les individus à l'intérieur ne puissent nous voir. Baguette à la main, j'observe près de la porte d'entrer les silhouettes de Purdey et Caelan. Nous avons convenus, avec Maisie, de les laisser intervenir en première, puis de les couvrir de front au moment opportun. Elles choisissent, visiblement, d'employer immédiatement la manière forte, et la serrure, sous l'effet du sortilège utilisé par Caelan, explose, purement et simplement. À l'intérieur, il y a du mouvement. Pour l'instant, je ne bouge pas d'une once, j'attends de découvrir comment les choses vont se dérouler à l'intérieur, afin de pouvoir seconder au mieux mes collègues. Une fois de plus, je privilégie l'effet de surprise.
[†] Purdey W. Potter
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#Sujet: Re: Les sentiers de la perdition (Chris & Caelan) Jeu 24 Déc - 12:34
Un grand sourire amusé illumina le visage de Purdey et elle acquiesça en silence. Purdey rentra la première dans le hall, stupéfixa le concierge et monta les escaliers d'un pas alerte et discret jusqu'au dernier étage. Elle ralentit le pas le couloir, marchant sans faire le moindre bruit. L'Auror se colla contre le mur et s'agenouilla, baguette en main, puis fit à signe à Caelan d'attendre que l'équipe de Chris soit en place. Ses quelques minutes semblèrent une éternité, Purdey poussa plusieurs longs oupirs pour contrôler sa respiration et évacuer le stress qui montait. On pouvait entendre un vieux gramophone passer un air moldu à la mode en grésillant mais on n'entendait aucune voix. Elle se retourna pour regarder Caelan et lui adressa un petit sourire rassurant, à ce moment la voix de Chris retentit dans sa tête.
- Caelan, procédure d'entrée classique : je défonce la porte, fumigène et on sécurise l'habitation
Le duo se plaça de part et d'autre de la porte. Purdey fit le chiffre trois avec sa main et commença le décompte. Son poing se ferma, dans la seconde qui suivit un sort bleu électrique envoya voler la porte. Elle recula immédiatement, dégaina sa dague et pénétra dans l’appartement à la suite de sa sœur d'armes. Le duo n'avait pas besoin de se parler, Purdey prit immédiatement le côté opposé à celui de Caelan. Un sort jaune fit voler en éclat une grande vitre, l'Auror fit une roulade sur le côté pour éviter un sort mortel, se mit à genoux et envoya trois stupéfix dans la direction approximative du tireur. L’appartement était constitué d'une petite entrée séparé du salon par une porte. Un petit bar derrière lequel s'était réfugié un des Tueurs marquait la limite entre le salon et la cuisine. Il y avait une porte ouverte en face du bar qui laissait entrevoir une chambre, on pouvait deviner l'épaule d'un homme collé le dos à la porte, se protégeant des sorts de Purdey. Derrière on pouvait deviner derrière une vitre teintée une autre chambre et la salle de bains. La galloise courut le dos courbé se mettre à couvert sur le mur entre la porte et la fenêtre brisé. Un échange soutenu de sortilèges de toutes les couleurs ne tarda pas à opposer le duo de l'Ysbridion à celui des Grindelwadiens, faisant voler en éclat le mobilier. La couleur de certains sorts ne laissait aucun doute sur leur but, de part et d'autre on n'avait aucun scrupule à utiliser des sorts létaux. Un bruit de bris de verre et des éclairs de lumières parvinrent de derrière la vitre teintée. Purdey profita de ces quelques secondes de diversion pour sortir de sa cachette et envoyer une luciole de couleur rouge orangée qui explosa la porte de la chambre où un des Tueurs s'était mis un couvert. Elle l'entendit grogner de douleur et s'écrouler au sol dans la chambre. Sans se soucier de ce que faisait Caelan, l'irlandaise savait ce qu'elle devait faire, Purdey sauta par l'embrasure de la fenêtre. La galloise sprinta vers la chambre, un cri de Caelan suffit à lui faire comprendre que l'autre Tueur la visait. Elle se baissa immédiatement puis glissa vers la chambre en se traçant un chemin de glace avec sa baguette.
L'Auror se réceptionna avec une roulade et eut à peine le temps de se rétablir qu'un expelliarmus bien placé fit voler sa baguette dans les airs. Purdey réagit à l'instinct en lançant son couteau sur Luc Blanchard puis en lui fonçant dessus tête baissée. Il évita le couteau mais cela laissa à la professeure de lui mettre un direct dans le visage et de s'emparer de sa main tenant la baguette. Il réagit en tendant sa baguette, Purdey plaça une clé de bras sauté qui envoyant Luc au sol, son bras coincé entre les jambes et les mains de son adversaire. La galloise maintint sa pression, forçant son ennemi à lâcher sa baguette. Elle hurla de douleur quand ce dernier lui mordit avec hargne la jambe, lui permettant de se dégager. Purdey et Luc se relevèrent prestement et se mirent en position de combat. Le gramophone continuait de tourner en grésillant, dans l'autre pièce on entendait le fracas du combat mais cela ne semblait pas troubler les deux combattants. L'Auror savait qu'elle avait en face d'elle le meilleur combattant de Grindelwald, un spécialiste du corps-à-corps dont le grand plaisir était de tuer ses cibles à mains nues. Le français était le plus grand des deux mais il était plus mince, un sourire mauvais ornait son visage alors que les deux duellistes se jaugeait par de petits assauts timides. Le visage de Purdey était fermé, ne laissant rien transparaître de la froide colère qui l'animait. En 1941, lors d'une opération en France Luc avait battu Purdey à plate couture et avait tué le sorcier avec lequel elle faisait équipe. La chef de l'Ysbridion comptait bien gagner le match retour, un combat brutal s'engagea...
Caelan Bennet
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#Sujet: Re: Les sentiers de la perdition (Chris & Caelan) Lun 28 Déc - 10:12
Les sentiers de la perdition
E
lles montèrent jusqu’au dernier étage, et le temps qu’il leur fallut attendre avant que Chris et Maisie ne soient en position lui sembla durer une éternité. Elle respirait à peine, tentant de contrôler les battements d’un cœur qui battait un peu trop fort. Ça faisait longtemps, trop longtemps finalement, qu’elle n’avait pas éprouvé cette tension qui maintient captif chaque fibre de votre corps. C’était à la fois agréable et perturbant. Le sourire rassurant de Purdey à son adresse n’était pas de trop, même si, au-delà du stress, il y avait surtout une grande fébrilité et une envie sérieuse d’être pour de bon dans le feu de l’action. Aux directives qui résonnèrent au creux de son crâne, elle répondit par un simple « compris » avant de se positionner à côté de la porte, attentive au décompte silencieux de Purdey. La porte, ce décompte terminé, la porte se détacha de ses gonds. L’instant suivant, une grande vitre fut brisée, et les sorts commencèrent à fuser. Caelan, baguette dégainée, enchaîna les sorts les uns après les autres, avec cette habitude rassurante. C’était comme le vélo, ça ne s’oubliait pas. Quoi qu’il fallait travailler son esquive. Un impardonnable la manqua de peu. Mais le combat se poursuivait, gagnant en intensité à mesure que le mobilier autour d’eu volait en éclat. Purdey avait décidé de se diriger vers la chambre où l’un des tueurs s’était mis à couvert, de son côté, Caelan avait fort à faire avec son propre adversaire.
Si la jeune femme avait déjà entendu parler de Korsakov, suffisamment pour savoir quels pouvaient être ses points faibles, mais malheureusement tout autant ses points forts, c’était la première fois qu’elle avait l’occasion de combattre avec lui, et si la jeune femme n’avait rien à apprendre en termes de duel auprès de qui que ce soit, il semblait que la personne contre laquelle elle combattait n’en était pas à son coup d’essai non plus. Entre eux, il n’était pas question de sortilèges anodins, loin s’en faut, et leurs intentions l’un vis à vis de l’autre ne pouvaient être plus claires. De temps à autres, Caelan tendait l’oreille pour s’assurer que les choses se passaient bien pour Purdey dans la pièce voisine, mais elle ne pouvait se permettre d’y demeurer trop attentive. Relâcher l’attention, ne serait-ce qu’un court instant, pourrait lui coûter bien trop cher, et de la chambre où l’autre combat était mené, les bruits entendus n’auraient su permettre de distinguer un vainqueur de quelque ordre que ce soit. La jeune femme pensa avoir un instant l’avantage sur son adversaire, un « endoloris » l’avait propulsé au sol, et Caelan pensait n’avoir plus qu’à l’achever en un sortilège, et un seul. Mais l’homme était coriace. Il ne manqua pas de se relever, et, profitant que l’attention de l’ysbrid se soit légèrement relâchée, lui adressa un sortilège cuisant que la jeune femme ne parvint pas à éviter complètement et qui creusa une entaille profonde dans le bras qui tenait sa baguette, qu’il lui devenait douloureux de serrer au creux de son poing. Oh, elle ne baissait pas les armes, loin s’en faut, elle éprouvait plus de hargne encore que précédemment. Il n’empêche que si les renforts comptaient intervenir, c’était le moment idéal.
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#Sujet: Re: Les sentiers de la perdition (Chris & Caelan) Jeu 18 Fév - 11:48
Il ne se déroula pas beaucoup de temps entre le moments où la porte fut défoncée et celui où le combat fit rage. Maisie et moi nous adressions des regards entendus. Il était plus que tentant d'entrer dans le feu de l'action, ne serait-ce que pour faire immédiatement office de renfort, mais prendre complètement l'ennemi par surprise ne serait possible que si celui-ci ne s'attendait pas à avoir à affronter plus de deux adversaires. Nous attendîmes ainsi plusieurs bonnes minutes. Nous avions perdu le visuel sur Purdey, ce qui ne me rassurait guère. Bien que j'avais toute confiance en ses capacités, je ne pouvais en rien sous-estimer celles de son adversaire. Quant à Caelan, ce fut lorsque son adversaire sembla prendre un minimum d'avantage que nous nous décidâmes à intervenir en renfort. Directives simples : je devais m'occuper de Korsakov avec Caelan, le temps de laisser à cette-dernière la possibilité de se remettre du sort essuyé et de la blessure qui en avait résulté. Maisie, elle, ferait le tour des lieux pour s'assurer qu'un ennemi embusqué ne les attendait pas au tournant, et seconderait ensuite Purdey si besoin.
Une fois à l'intérieur, baguettes en main, nous ne mirent que quelques secondes avant d'entrer dans le feu de l'action. Pour cause, ces quelques secondes pouvaient déjà être de trop. Je profitais que Korsakov me tourne le dos pour lui adresser un sortilège de désarmement. Un sortilège plus radical aurait résolu ce combat plus vite, mais je ne m'y suis pas résolu. Non pas qu'agir en traître me pose de cas de conscience moral, du moins pas dans des situations telles que celles-ci, mais un mouvement imprévu de la part du neo-grindelwaldien comme de celle de Caelan pouvait intervertir les cibles, et je ne pouvais que refusais ce cas de figure. Le sort toucha juste. La baguette de Korsakov lui échappa des mains. Je l'attrapai au vol. Ceci eut le mérite d'attirer l'attention du partisan de Grindelwald vers moi, exactement ce que je souhaitais, laissant à Caelan la possibilité de se remettre. Je n'eus pas le temps de m'attarder plus sur les décisions de ma co-équipière, l'ennemi fondait à présent sur moi. Même désarmé, il ne comptait pas se laisser faire si aisément. Mais j'avais tout de même sur lui un avantage non négligeable. Deux baguettes pour le prix d'une quand lui-même avait à présent les mains vides. C'en était presque trop simple.
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