[U.C]

Wendell, c'est la prunelle de ses yeux, le centre de son monde. Son premier né, son seul qui ait vécu... Oh oui elle l'aime, son fils. Comme une mère peut aimer, sans limites aucunes. Il a longtemps été fils unique, et pour cela, Wendell a été gâte comme un prince. Melissa l'aime tellement qu'elle n'a jamais rien pu lui refuser, ni voulu. Car elle voulait lui offrir le meilleur pour qu'il ne manque jamais de rien et soit étranger au malheur. Son fils est sa vie, et ce n'est pas rien de le dire. Aussi passive et tempérée soit-elle, Melissa peut devenir une véritable maman magyar à pointe lorsqu'il s'agit de ses enfants. Alors gare à vous, il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir survivre à la mère dragonne protégeant ses œufs.

Mais le problème, c'est qu'à force de tout lui donner sans imposer de limites Wendell s'est transformé en un vrai prince -dans le mauvais sens du terme. Et le jeune homme a très bien compris que si son père était sévère et rigoureux, sa mère cédait toujours. Il est devenu professionnel lorsqu'il s'agit de soudoyer sa maman chérie, et Melissa n'en a pas vraiment conscience. Son bébé est parfait, après tout.

Il est sa faiblesse, la seule faille dans la clairvoyance et l'esprit critique de Melissa. Mais vous pouvez le lui dire autant que vous voulez, elle ne vous écoutera pas.

C'est ça, son amour de mère.

Alors qu'elle se perdait dans les tréfonds de son terrible malheur, après une fausse couche au bout de son sixième mois de grossesse, Geoffrey vint à elle, un bébé dans les bras.
Elle ne lui demanda jamais d'où il venait. Elle ne prononça jamais le mot bâtard.
Elle accepta le présent comme venu de Merlin lui-même. Et chaque jour depuis elle chérit ce qui n'est ni de sa chair, ni de son sang.

Edwin n'est pas le fils biologique de Melissa, mais le bâtard de son époux. Oh, bien entendu, nul ne le sait. Ce secret profondément enterré est l'une des principale fissure au sein du couple, la preuve de l'infidélité de son mari.... Et pourtant. Edwin est la preuve de son déshonneur, mais jamais Melissa ne le lui reprocha. Ce fils n'est certes pas le fruit de ses entrailles, mais il est son fils. Elle est celle qui l'a élevée avec toute l'amour et la patience du monde, elle est celle qui l'a soigné, bordé, regardé grandir avec émerveillement...

Edwin est pourtant source d'inquiétude constante. En effet, la pauvre enfant possède une santé très fragile, qui l'a déjà mené à de nombreuses reprises à Ste Mangouste. Melissa souffre de ne rien pouvoir faire pour améliorer l'état de son fils, et de craindre à chaque instant qu'il lui soit arraché.

Comme tous ces enfants morts avant même d'être nés. Tous ces enfants qu'elle a perdu, et dont Edwin a été le remplaçant.

On ne choisit pas sa famille.
Melissa l'a comprit dès le tout début, lorsque cette cousine étrange et sans manières a lâché sur elle quelques uns de ses précieux niffleurs.
Elle ne lui a jamais pardonné.
Même lorsque Serya lui a offert ***, même lorsqu'elle est devenue professeur à Poudlard
uc

Susann et Melissa sont meilleures amies depuis ce qui semble être une éternité... Soit 26 longues années d'amitié qui s'est renforcée encore et encore au fil des épreuves vécues par chacune. Leur rencontre s'est fait sur les bancs d'école, à Poudlard, alors que la petite Susann entrait à Serdaigle et que Melissa, d'un an son aînée, décidait de la prendre sous son aile.
Mais au final, Susann s'est vite imposée comme bien plus qu'une protégée. Elles sont devenues amies, alliées, confidentes. Meilleures amies. C'est bien le terme qui correspond pour qualifier leur histoire. Melissa se rend bien compte qu'elle aurait peut-être lâché prise depuis bien longtemps si Susann n'avait pas été là pour l'aider à tenir lors des coups durs. Et vice versa.

Bien sur, tout n'a pas été un fleuve tranquille. Il y a eu des hauts, des bas, des disputes -comme lorsque Susann à décidé de devenir chasseuse de prime : Lissa ne l'a jamais accepté, trouvant ce métier trop dangereux et peu adapté à une femme- mais au final elles se sont toujours réconciliées.  
C'est ça, l'amitié, être toujours là pour l'autre. D'ailleurs, bien que leurs vies aient pris des tours très différents, Melissa et Suzy (le surnom affectif qui ne la lâche plus) se voient fréquemment -il faut bien que Melissa s'assure que son amie ne s'est pas faite tuer au cours d'une mission !

Astrid est une cliente régulière de Madame Guipure, aussi, Melissa la connaît bien. Melissa a beaucoup d'admiration envers Astrid qui, de son côté, aimerait lui faire rejoindre sa cause féministe. Melissa est de plus en plus tentée... mais craignant trop son mari, elle n'ose franchir le pas.

Cela fait plusieurs années maintenant que Melissa opère comme couturière particulière d'Anya. Elle avait été tellement flattée, lorsqu'elle avait reçu la lettre de la réputée sang pur lui demandant ses services en disant avoir remarqué ses talents ! Et elle n'avait jamais regretté d'avoir dit oui.
Pas seulement parce que Anya la payait trois fois mieux que Madame Guipure, mais aussi parce qu'elle avait découvert une femme cultivée, intelligente, oh combien intéressante. Elle n'avait pas trouvée un employeur, mais une amie. Et puis, cela lui avait aussi permis de rencontrer le petit Andreï.

Et puis, elle aime habiller cette majestueuse et charismatique femme : sur elle, les robes qu'elle conçoit sont comme des œuvres d'art parant le plus beau musée. Anya a des goûts de luxe et des désirs très précis, et ce n'est pas toujours facile de se plier en quatre pour elle. Néanmoins, Melissa s'est toujours débrouillée pour satisfaire la sorcière en qui elle porte peut-être une confiance et une admiration trop importante pour son propre bien. Mais ça, elle ne s'en rend pas compte.

1ère lettres:

[U.C]

C'est en tant que collègues que Miranda et Melissa se sont rencontrées. Toutes deux commerçantes au Chemin de Traverse à seulement quelques boutiques de distance, elles ne pouvaient que se croiser jour après jour. Et forcément, deux femmes aimables et sympathiques comme elles ne pouvaient que se lier assez rapidement d'amitié. Surtout quand Edwin insistait jusqu'à ce que sa mère cède pour lui acheter des pâtisseries de chez Miranda -ainsi a-t-elle passé beaucoup de temps à discuté au comptoir de sa pâtisserie !

Et puis, Melissa a beaucoup d'estime pour Miranda : être une mère est déjà difficile, mais une mère célibataire ? C'est un défi de tous les jours. Lorsque Miranda vit que Lissa était douée pour s'occuper des enfants, elle décida de lui demander de garder sa fille. Et forcément, Melissa accepta sans hésiter de devenir la nourrice occasionnelle de Naomi. Et tant pis si Geoffrey n'était pas forcément d'accord, elle n'allait pas laisser cette femme courageuse dans la détresse ! Alors, dès qu'elle ne peut et que Miranda en a besoin c'est Melissa qui s'occupe de la petite Naomi. Cela n'a fait que renforcer la confiance et l'amitié entre les deux mères.

Certains midi elles profitent de la proximité de leurs boutiques pour déjeuner ensembles, partageant leurs expériences de mère et discutant de tout et de rien.

En vérité, Miranda ne se rend pas compte que ce contrat entre elles-deux est peut-être même plus avantageux pour Melissa que pour elle. En effet, s'occuper d'un anfant est un vrai bonheur pour Melissa, qui a toujours rêvé d'avoir une fille... Et puis, ça lui permet d'occuper ses jours maintenant que ses deux fils ont quittés le nid familial.

Bonus:

A VENIR SUITE AU RP

[U.C]

Flynn et Melissa se connaissent depuis aussi longtemps qu'ils sont nés. La luxueuse demeure de la famille Bennet a toujours été située à côté de la ferme de la famille MacDouglas. Et quand à seulement un an près les enfants des familles voisines sont nés, il n'y avait d'autre solution qu'ils se côtoient.
Ainsi ont-ils passés leur enfance ensembles, grandissant, jouant, découvrant la magie côtes à côtes.
A cette époque là, ils s'entendaient bien. On pouvait même dire qu'ils étaient amis.

Et puis, Poudlard.
Les premières années, tout allait bien, leur amitié ne changeait pas. Mais les gens changent, eux. Et Melissa, aveuglée par son ambition et son succès, ne prenait plus le temps de côtoyer personne, même pas son ami d'enfance. Susan était l'une des exceptions. Et c'est là que ça a mal tourné.
Parce que Susann avait un grand faible pour Flynn, et bien entendu, en amie fidèle et dévouée Melissa a voulu aider... enfin, forcer les choses. Et voilà qu'elle s'est mise en tête de mettre ensembles ses deux amis. Ce qui n'a fait que renforcer le fossé entre elle et Flynn, qui ne pouvait plus du tout la supporter -chose compréhensible au vu de ce qu'elle lui faisait subir.

Et puis, la majorité. Elle s'est mariée très vite, passant de moins en moins à son ancienne maison d'Ecosse. Voyant de moins en moins Flynn. Jusqu'à ce que lui même s'en aille pour se marier et fonder une famille -mais pas avec Susann, au grand dam de Melissa.

Et depuis, plus rien. Toutes ces années d'amitié envolées en fumée, comme si rien n'était jamais arrivé. Ne reste plus que les souvenirs de l'enfance innocente et du passé commun.

Et Melissa a toujours regretté sa bêtise qui ne pourra être réparée.

C'est du moins ce qu'elle pensait.

Il y avait plusieurs avantages à travailler chez Madame Guipure au Chemin de Traverse, mais aucun ne s’appelait argent. Ce n'était pas avec son salaire de couturière qu'elle aurait été loin, de toute façon.
Non, ces raisons étaient entre autres les noms de tous ceux qu'elle avait rencontrés grâce à ce travail. Comme James. James, le libraire de chez Fleury et Bott, sa librairie préférée... qui comme par hasard, était juste à côté de la maison de couture.
Le hasard faisait bien les choses.
James était un homme comme elle les aimait. Poli, calme, discret, cultivé, sérieux. Beaucoup l'auraient qualifié d'ennuyeux, mais elle le trouvait intéressant. Peut-être parce qu'il lui ressemblait. Elle aimait venir à la librairie, pas seulement pour renflouer ses lectures, mais aussi pour discuter avec James qui était devenu au fil du temps un très bon ami. Elle avait l'impression de parler avec quelqu'un qui la comprenait, qui ne voyait pas en elle que la sympathique, mais aussi l’intellectuelle et la cultivée.

Décidément, c'était un plaisir que de côtoyer tel personnage. Et qu'importait si tous les autres les trouvaient ennuyants, tant qu'eux d'eux s'appréciaient et passaient du bon temps.
Et suivant cette réflexion, au moins ne vont-ils pas ennuyer les autres tant qu'ils sont ensembles !

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[U.C]

Andreï n'est pas le fils de Melissa, mais elle aurait bien aimé qu'il le soit ! Oh bien sur, elle aimerait que tous les enfants du monde soient les siens, mais Andreï est encore un cas à part. Elle l'adore, ce petit. Qui n'est plus si petit que ça, c'est vrai qu'il pousse vite. Quoique, il est trop maigre, il faudrait qu'il mange plus... La prochaine fois elle lui apportera une pâtisserie de chez Miranda !
Ainsi, Andreï est le fils de sa plus grande (et payante) cliente, Anya. Elle le connaît depuis tout petit, et c'est surement pour ça que le garçon, bien que timide et réservé, soit beaucoup plus ouvert et à l'aise avec elle. Grace à ses dons avec les enfants, Melissa a percé la carapace d'Andreï, et aujourd'hui il ne sera pas étonnant de les voir tous les deux, riant et parlant comme s'ils étaient de la même famille. Elle l'aime beaucoup, ce gamin, et si elle ne s'entendait pas à merveille avec Anya il serait la raison qui la ferait rester au service de cette dernière.

Ce n'est pas son fils, mais il aurait pu l'être.

Si elle avait pu choisir, elle aurait sans hésité voulu avoir Tom comme fils. Ce n'est pas comme avec les autres enfants, ce n'est pas juste à cause de son égoïste et viscéral l'instinct maternel. Non, c'est à la fois tellement plus complexe et tellement plus simple.

Tom, si elle le voulait comme fils, c'était pour qu'il n'ait pas ce regard si mature, si sombre à seulement 17 ans. C'était pour qu'il n'ait pas eu à acheter tout seul ses fournitures scolaires. C'était pour qu'il n'ait pas eu à découvrir par lui même un monde qui lui était inconnu. C'était pour qu'il n'ait pas été seul, voilà tout. Qu'il ait eu une personne pour l'accompagner, le féliciter, l'aimer.
Parce qu'il n'avait pas eu quelqu'un comme ça, cela se voyait dans les yeux qu'elle avait vu alors qu'il n'avait que onze ans et qu'il mettait pour la première fois les pieds au Chemin de Traverse.

Cette rencontre était de celles, rares et précieuses, qui vous marquaient profondément.

Alors elle a fait comme elle a pu pour rattraper ce triste gâchis. Les tenues premiers prix qu'il devait acheter par faute de moyens, elle les raccommodait pour qu'ils soient comme neufs. A noël, il y avait toujours un cadeau pour Tom de la part de Melissa Waldman. Un livre -elle avait bien vu qu'il adorait ça, la connaissance- ou une tenue flambant neuve. A son anniversaire, aussi. Et à chaque passage devant sa boutique, un mot, une discussion, un peu de tendresse et d'affection. C'était trop peu à son goût, mais c'était mieux que rien.

Étais-ce présomptueux que de vouloir apporter un peu de joie de vivre à ce garçon ?