[Last] Vincent Dawnley ▌ Messages : 26 Humeur : En couple avec : Elena à jamais <3 QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de ronces, ventricule de dragon, 30 cmCamp: MalAvatar: Ben Barnes
| #Sujet: There's so many stars in your eyes... ( Vince & Lena ) Sam 5 Fév - 10:02 | |
| Quand la cloche sonna la fin du cours de potion, je ne pu que me réjouir. Le professeur Slughorn avait beau être un personnage utile pour devenir populaire, il n'en restait pas moins barbant lorsqu'il s'aventurait sur l'un de ses monologues favoris. Ce coup-ci, toute la classe avait eu droit à un discours d'une heure et demi sur la célèbre jeune fille si brillante qu'il avait connu lors de ses jeunes années, et qui était très douée en potion. Sans vouloir être vexant, je n'avais pas pu m'empêcher de lui faire remarquer que ses " jeunes années " n'étaient plus vraiment d'actualité, ce qui m'avait valu une superbe feuille blanche avec une superbe écriture rouge, soulignée en gras, avec de superbes mots bien francs : " Vincent Dawnley, collé tous les samedis de 15h à 17h dans le bureau du professeur Slughorn ". A cet instant précis, une centaine de jurons m'étaient venus à l'esprit, mais ils y étaient restés. J'étais déjà suffisamment dans la merde comme ça. Inutile de vous dire que j'étais sorti le premier de la salle de cours, bien agacé. Non mais pour qui il se prenait le vieux dégarni ? J'avais vraiment pas besoin de ça ! Traversant les couloirs, j'allais m'installer dans ma planque favorite. C'était une grande salle de cours abandonnée, le sol et les tables étaient recouverts de poussière, et le tableau conservait encore des résidus de craie. Quelle matière ennuyeuse avait été enseignée ici ? Combien d'élèves s'étaient endormis sur ces tables en rêvant à un pique-nique dans le parc avec l'élu(e) de leur cœur ? Combien d'heures de colle distribuées et combien de chewing-gums plantés sous les tables ? Combien de graffitis gravés dans les paillasses dans l'espoir qu'un jour quelqu'un vienne les lire ? Sur les tables des filles, il y avait des petits cœurs dans tous les sens et des citations de bouquins romantiques. Sur celles des garçons de grandes écritures bancales, ou des phrases d'encouragement pour leur équipe de Quidditch favorite. Peu importe l'époque, les élèves avaient toujours été plus ou moins les mêmes : des rêveurs, des chahuteurs, des intelligents, des brutes, et des amoureux...
Assit sur le rebord de la fenêtre au fond de la classe, je regardais en bas, trois étages en dessous, le soleil venir étinceler sur la surface du lac noir. L'herbe était verte et grasse, tant et si bien qu'elle semblait nous appeler à sécher les cours pour aller s'y installer. Malheureusement, si le temps était radieux, la température n'était pas vraiment propice à une balade en extérieur. J'étais en train de me rouler une cigarette, lorsque la porte s'entrouvrit. Ma tête pivota vers l'entrée, et mon cœur s'arrêta. Elle était là. Aucun doute sur son identité, car il n'y avait qu'elle pour avoir de si soyeux, brillants, longs et beaux cheveux blonds. Il n'y avait qu'elle pour avoir un visage si fin et si doux comme de la porcelaine. Il n'y avait qu'elle pour avoir de si beaux, si grands, et si parfaits yeux. Son sourire semblait à mes yeux plus précieux et plus étincelant qu'un lingot d'or. Ses vêtements moulaient à la perfection chacune de ses formes sans être trop provocants, sa démarche était légère et fluide, et je me sentais trembler à chacun de ses pas, à chacun des //clac// que faisaient retentir ses hauts talons sur le carrelage ancien. Elle me fixait en s'approchant et je perdis toute notion du temps. Pourtant, il me fallu réaliser que j'avais arrêté de respirer. Une grande bouffée d'air s'installa dans mes poumons et mon cœur s'emballa. Plus que trois mètres... Deux mètres... Un mètre...
<< Salut Elena... >> Furent les seuls mots capables d'échapper à mes lèvres.
Dernière édition par Vincent Dawnley le Sam 11 Juin - 13:47, édité 1 fois |
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Elena Lestrange ▌ Messages : 981 Humeur : En couple avec : Mariée à Caleb QUI SUIS-JE?Baguette: Saule & CorbeauCamp: MalAvatar: Lauren Conrad
| #Sujet: Re: There's so many stars in your eyes... ( Vince & Lena ) Ven 6 Mai - 15:27 | |
| Dans les couloirs, c'était la folie aux intercours. Les petits courraient et manquaient de faire tomber les armures dans les couloirs dans leur précipitation d'aller en récréation. Au milieu de ce bordel, j'essayais de trouver un coin isolé pour échapper à Aulne Quibber. Et blablabla, et blablabla, j'en pouvais plus de ses bavardages non-stop et complètement déjantés ! S'il y avait bien une seule chose que je savais sur cette fille, c'était qu'elle ne pouvait pas être originaire de cette planète ! Traversant quelques couloirs en me faisant un peu écraser les pieds, j'atteignais enfin une porte abimée qui donnait sur une salle de classe déserte. Fière d'avoir trouvée une cachette aussi ingénieuse, j'entrais et fermais violemment la porte derrière moi. La voix d'Aulne passa devant la porte et s'éloigna vers la partie sud du château. Après un soupir de soulagement, je me retourne, et mon souffle se coupe alors que mes yeux croisent ceux noirs et envoutants de Vincent Dawnley, assit sur le bureau à côté de la fenêtre. Un sourire charmé s'étire sur mes lèvres fraichement recouvertes d'un rose pâle très élégant. Que faire ? L'approcher ? Lui parler ? S'enfuir ? J'opte pour la prochaine proposition. Ou plutôt mon corps décide tout seul de s'en tenir à la première proposition... Mes talons claquent sur le sol, produisant un son qui résonne dans la salle silencieuse. Aucun mot n'est échangé, juste une promesse d'amour dans le regard. Existe il un sourire plus étincelant que le sien ? Je donnerais ma main à couper que non. Finalement en face de lui, séparée de son corps athlétique par un petit mètre, je peux à présent détailler chaque détail de perfection sur son visage. Pas une seule mèche qui rebique, pas un seul défaut de peau, il est rasé de près et sa peau est d'une teinte pèche très attirante qui donne envie de la croquer... Ma voix finit par briser la glace entre nous deux, mais l'électricité reste bien présente.
<< Euh... Salut Vincent. Tu vas bien ? >> Furent les seuls mots minables qui réussirent à franchir le barrage que formaient mes lèvres.
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