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inevra faisait des emplettes chez Fleury & Botts, ce qui, avec elle, se terminait souvient en razzia des rayons. Déjà, une pile conséquente de livres s’accumulait derrière elle, flottant à hauteur de buste : livres pour enfants, romans d’amour, philosophiques, manuels savants, manuels d’arts ménagers… Elle n’avait jamais été très difficile dans ses choix de registres, le plaisir de la lecture étant suffisant pour se lancer dans chaque aventure avec enthousiasme.

L’élégante sorcière n’était pas seule, bien sûr. Dans sa poussette, Gideon dormait paisiblement, ses petits bras potelés remplis par sa peluche d’un fléreur aussi roux que ses cheveux. Ce qui, malgré les demandes répétitives de Fabian, serait le seul animal de compagnie –à part les chouettes- qui s’approcheraient de sa maison avant un long, très long moment. Elle avait déposé son aîné à son cours d’art plastique avant de se rendre avec le plus jeune faire quelques emplettes afin de se changer les idées. Ginevra détestait quitter ses enfants des yeux et, sa nature anxieuse prenait vite le dessus, elle ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter pour Fabian tant qu’elle ne l’aurait pas récupéré.

Heureusement, se promener auprès des livres l’apaisait. Elle lisait les résumés, parfois quelques passages, pour s’aider à faire ses choix (même si généralement, tous finissaient dans la file indienne livresque) et humait doucement pour elle-même. Soudain une couverture attire son œil, et elle s’empresse de tendre la main pour le tirer vers elle… mais rencontre une résistance inattendue. Ginevra tire plus fort, bien décidée à récupérer ce livre, ce qui est une mauvaise idée puisque cela provoque un déséquilibre et tout une pile s’écroule de l’autre côté. Ginevra prend un air contrit en entendant un homme qui n’avait pas dû apprécier. Elle s’exclame aussitôt, nerveuse : « Je suis navrée ! Vous allez bien ? » Elle emmène la poussette pour faire le tour du rayon et aller vérifier que tout va bien, le tout avec un air contrit. Des livres étaient tombés un peu partout et, l’homme de dos se frottant la tête, il avait été plus qu’aux premières loges. « Je suis vraiment conf- » Sa voix est coupée lorsqu’il se retourne vers elle, et son anxiomètre explose tous les records.

« Gwen… »

Celui qu'elle avait aimé. Celui qu'elle avait quitté. Celui qu'elle avait réussi à éviter depuis tant, tant d'années. Car pour faire fonctionner ce mariage, elle devait couper les liens qui l'en empêcherait.
Si elle avait continué à voir Gwendall, sa volonté n'aurait pas été suffisamment forte pour choisir la voie raisonnable, respectable.

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G

wendall n'était pas forcément un lecteur assidu, mais à l'heure actuelle, il était en quête de n'importe quelle distraction qui puisse... eh bien, faire son office et le distraire, le distraire de toutes ses pensées les plus négatives, de toutes ses angoisses inextinguibles. Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas revu Morgan. Zelda leur assurait qu'il allait bien, mais il était dans l'incapacité de le constater de ses propres yeux, alors cela ne suffisait jamais à le rassurer. Parfois, il avait envie d'abandonner toute prudence et d'aller retrouver son fils sans demander l'opinion de qui que ce soit, mais ce serait évidemment le mettre en danger par pur égoïsme, alors il abandonnait cette idée absurde et il se ressaisissait. Ce n'était pas toujours chose simple, en revanche, c'était chose nécessaire, et il le savait... Alors il fallait... continuer de vivre, essayer du moins.

Heureusement, Sasha était à ses côtés, mais Sasha souffrait autant que lui, et leurs peines conjointes ne faisaient pas toujours le meilleur des mélanges, quand bien même Gwendall savait pertinemment qu'il aurait été tout simplement incapable de s'en sortir sans elle. En dehors de cela, il y avait son travail, auquel le jeune homme se livrait avec volonté et application, même si l'ambiance n'était plus tout à fait la même depuis le départ de Seth... Certes, faire accuser son ami - à sa demande - avait eu le mérite de le blanchir (ou presque, il en faudrait sûrement plus pour que McDowell consente à lui lâcher la grappe pour de bon), mais pour autant, le climat ambiant était à la paranoïa, et c'était évidemment plus que compréhensible.

Ensuite, il y avait les mangemorts. C'était un comble qu'il n'ait pas mis autant de coeur à l'ouvrage jusqu'alors ce même si Lord Voldemort était justement à l'origine du mal qu'il éprouvait. Mais c'était un talent de ce nouveau maître des ténèbres. Il créait le mal et vous en rendait dépendant, ce n'était pas qu'une affaire de volonté ou de loyauté, ça allait au-delà...

Enfin, pour le moment, aucune de ces considérations n'accaparaient donc l'esprit de Gwendall, et l'Auror cherchait simplement un livre à feuilleter, peut-être même à apprécier. Il était en train de parcourir les rayonnages du bout des doigts quand il éprouva la désagréable sensation du volume qui vous tombait en pleine tête. Outch. Il se retourna. Re-outch. La coupable, il la connaissait bien. Même s'il ne l'avait pas revue depuis des années. La voir là, trimballant son gamin avec elle, qui plus est, c'était suffisant pour qu'une vieille amertume refasse surface.

-Salut, Ginevra. Avant que tu me le demandes, j'allais encore bien il y a cinq minutes.

Ou pas.

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G

inevra ne s'était pas attendue à ce que cette journée somme toute banale tourne aussi vite en cauchemar. Qu'importe que le passé soit révolu, que les choix aient été faits, les conséquences, acceptées. Malgré tout, revoir Gwendall... C'était un peu douloureux. Pas autant qu'elle ne l'aurait imaginé, parce que le temps avait fait son œuvre, qu'elle ne l'aimait plus depuis longtemps... Mais ça restait difficile, surtout qu'elle n'avait pas eu le temps de se préparer avant. Pour garder face. Gwendall... Le regard qu'il lui lance, ainsi qu'à son fils, est peu amène, et elle ne peut contrôler sa poigne qui se resserrer sur la poignée de la poussette, protectivement.

La sorcière déglutit et s'humidifie les lèvres, la bouche soudain toute sèche, le cœur battant. Il débordait d'animosité...  
...Et elle n'en attendait pas moins de lui. Elle savait, quand elle l'avait quitté, et trahi, qu'il ne la pardonnerait jamais. Qu'il la haïrait, sans doute. C'était dans la nature de Gwendall, que d'être rancunier. Et si les rôles avaient été inversés... Sans doute en aurait-elle fait autant.
Moins le mariage avec un sang-mêlé.

« Puisque tu ne sembles pas vouloir le demander, je vais bien. » répond-elle d'une voix qu'elle veut détachée, mais dont le tremblement trahi son émotivité. Elle ne se laisserait pas faire. Même si c'était lui. Même s'il avait toutes les raisons du monde de lui en vouloir.

Ginevra prend sur elle, et tente un sourire tendu.

« J'ai appris pour ton mariage. Les félicitations sont de circonstance, je crois. » Et elle réalise, après l'avoir dit, qu'il était plus difficile d'exprimer ces félicitations qu'elle ne l'aurait du. Elle devrait se réjouir, qu'il ait refait sa vie. Qu'il l'ait oubliée.

« Bien que je sois... Surprise, par ton choix. » Le connaissant, son obession de la pureté, ses idéaux... Elle partageait les siens. Et jamais, oh grand jamais, n'aurait entaché sa lignée. Même par amour.

C'était sans doute la grande différence, entre eux. Qu'il était sot, de penser "si les rôles avaient été échangés". Jamais Gwendall ne l'aurait quittée pour en épouser une autre imposée par sa famille.

Elle ne réussit pas à garder plus longtemps ce sourire branlant, et retient un soupir, assaillie par une culpabilité qu'elle avait étouffé pendant très longtemps.

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G

wendall afficha une mine indifférente quand son interlocutrice lui apprit qu'elle allait bien. S'il ne lui avait pas posé la question, ce n'était pas sans raison. Il ne voulait pas savoir comment elle allait, il décidait que ça l'indifférait. Bien évidemment, ce n'était pas si simple, mais dans tous les cas, il ne voulait pas se soucier de son bonheur. Elle avait perdu ce droit il y a longtemps, et il ne comptait pas le lui rendre. Même si de l'eau avait coulé sous les ponts, ça n'y changeait rien.

Son opinion était faite et elle ne changerait pas. Dès l'instant où elle l'avait quitté, c'en était fini de toute l'affection qu'il avait pour elle. Il avait trouvé l'amour ailleurs, il n'avait aucun reste de sentiment pour elle, mais le ressentiment était resté. Là pour ne jamais partir. A aucun moment, sous aucun prétexte. Et si elle avait pu aller mal, il ne l'aurait pas plainte et ne se serait certainement pas appitoyé sur son sort. Il s'en serait royalement fichu. Et aurait pris le plus grand soin de l'afficher, bien évidemment.

Gwendall resta impassible quand elle ajouta qu'elle avait appris qu'il s'était marié. En même temps, la nouvelle avait fait le tour des sangs purs affligés de découvrir qu'il avait pu se compromettre avec une sang mêlé. Ses félicitations étaient tardives, mais Gwendall s'en moquait dans tous les cas. Il n'en voulait pas. D'autant qu'il les savait hypocrites. Il n'avait pas besoin de ses félicitations, ni de quoi que ce soit qui vienne d'elle.

-Comme tout le monde, rétorqua-t-il simplement, quand elle ajouta qu'elle était surprise de son choix.

Il le savait, mais il n'en avait pas honte, il n'en avait plus honte, du moins. Il lui avait fallu du temps, mais à ce jour, il assumait totalement sa relation avec Sasha, et tant pis si sa famille entière lui avait tourné le dos suite à ses noces. Il avait la femme la plus exceptionnelle qui soit à son côté, le reste ne comptait pas. La seule chose qui comptait, c'était leur fils, ce fils qu'il ne pouvait pas approcher, ce fils que l'on prétendait mort. Ginevra n'avait pas l'air au courant de ce détail. Tant mieux.

-Je ne veux pas de tes félicitations. Je m'épargnerai quoi que ce soit qui vienne de toi.

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L

e ton avait été donné dès le premier instant. Gwendall était mécontent, Ginevra était mal à l’aise. Très. C’était comme s’il y avait un énorme géant prêt à exploser au milieu de la pièce, pesant et horriblement difficile à ignorer. Ginevra ne voulait pas faire de scène dans un lieu public, mais elle n’aime pas l’animosité qui se dégage de lui, surtout quand elle n’est pas toute seule mais avec son fils. Elle n’avait vraiment pas prévu cette rencontre là pour pimenter sa journée. Mais maintenant qu’elle est face à lui, elle ne peut se résoudre à juste tourner les talons et reprendre son chemin sans même quelques mots. Ça restait Gwendall, après tout, son premier amour… et si elle est sans regret ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas curieuse de voir en personne l’homme qu’il est devenu. Les rumeurs ça suffit cinq minutes et ça ne lui donne pas toutes les cartes. Ginevra oublie qu’il serait sans doute bien plus sage d’arrêter les dégâts dès maintenant, c’est trop tard. Beaucoup trop tard.

« Si c’est tout le monde, peut-être que tu devrais te poser des questions. » Vraiment trop tard… « Ne me parle pas sur ce ton, Gwendall. » rétorque-t-elle sur un ton agacé, son tempérament reprenant le dessus sur les émotions conflictuelles qu’il provoquait. Ex ou non, elle ne laissait personne s’adresse à elle de cette manière, s’il n’était pas capable de rester un minimum civil… Elle n’allait pas faire de même, parce qu’elle était trop bien élevée pour ça, mais disons qu’elle n’allait pas se laisser faire. « Tu es peut-être en colère contre moi mais ce n’est pas une raison pour être aussi incivilisé. Tenir rancune aussi longtemps n’est pas très sain, je dois dire. » ajoute-t-elle avec une bonne dose d’agacement. Non, ce n’était même pas Sainte Mangouste qui se foutait de la charité, malgré son caractère Ginevra avait plutôt tendance à donner des secondes chances et laisser aux autres la possibilité de se prouver à nouveau s’ils commettaient une erreur. Si elle avait été trop rigide, sans doute qu’elle n’aurait pas pu maintenir des amitiés avec des gens comme Kieran ou Agrippine… Ni même constamment pardonner son époux pour sa manie de la faire passer pour la méchante et ruiner toutes ses chances d’éviter à leurs enfants d’être pourri-gâtés. Selon Ginevra, elle était une femme tout à fait raisonnable, du moins la plupart du temps, quand elle dominait ses émotions… Ce qui faisait de Gwendall l’immature irraisonnable du lot.

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wendall afficha un sourire crispé quand Ginevra, à juste titre, lui fit remarquer que si tout le monde se montrait surpris et contrarié quant à la personne qu'il avait fait le choix d'épouser, c'est qu'il y avait des questions à se poser. Elle arrivait bien trop tard pour que ce genre de leçons de morale aient le moindre impact sur lui. Gwendall se les étaient posées, ces questions, ces questions l'avaient même torturé, et même aujourd'hui, il savait objectivement qu'il avait écorné un trop grand nombre de ses principes en donnant son coeur à Sasha. Mais quand il songeait à comment il était quand il ne l'avait pas à ses côtés, et comment il était depuis qu'il l'avait auprès d'elle, il était bien incapable de se dire qu'il avait fait le mauvais choix, et l'opinion générale de tous ceux dont il avait été proche autrefois ne pouvait pas suffire à ce qu'il perçoive ou ressente les choses autrement.

Non, il était très convaincu de sa décision. Il y avait nombre de ses choix et actions passées sur lesquels il aimerait être capable de revenir, mais ce choix-là, ces actions spécifiques, n'en faisaient absolument et définitivement pas partie. Bien d'autres choses, bien d'autres situations pourraient avoir le don de le faire douter, mais jamais ça, certainement pas ça. Clairement, sa situation n'était pas idéale, et il y a bien des choses qu'il voudrait changer pour être plus heureux, mais certainement pas de ne plus avoir Sasha. Et quand il voyait comment ils avaient évolué, Ginevra et elle, il ne pouvait certainement plus douter du fait qu'ils ne s'étaient jamais séparés que pour le mieux, en fin de compte.

-Je ne te dois aucune marque de politesse et de sympathie, et je n'estime pas au passage que tu m'en aies beaucoup adressé non plus. Tu as peut-être ta manière bien à toi d'enrober les remarques déplaisantes et déplacés d'un vernis en apparence plus convenable, tu ne me conforteras certainement pas dans l'idée de me montrer plus civilisé envers toi. Il marqua une pause. Evoquer mon mariage, qui maintenant remonte à plusieurs années, et le pointer du doigt alors que je porte encore le deuil de mon fils, c'est certainement la chose la plus indélicate que tu pouvais faire.

Bien sûr, il devinait qu'elle n'était pas au courant, pour Morgan (et au passage, personne n'était au courant de toute la vérité), mais à ses yeux, ça ne changeait tout de même pas grand-chose à son discours d'origine - et même, ça ne changeait absolument rien. Il se fichait assez de passer pour quelqu'un de rustre ou impoli en la circonstance. Il ne faisait jamais qu'exprimer le fond de sa pensée, et il n'avait certainement pas l'intention de se retenir à ce sujet.

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wendall afficha un sourire crispé quand Ginevra, à juste titre, lui fit remarquer que si tout le monde se montrait surpris et contrarié quant à la personne qu'il avait fait le choix d'épouser, c'est qu'il y avait des questions à se poser. Elle arrivait bien trop tard pour que ce genre de leçons de morale aient le moindre impact sur lui. Gwendall se les étaient posées, ces questions, ces questions l'avaient même torturé, et même aujourd'hui, il savait objectivement qu'il avait écorné un trop grand nombre de ses principes en donnant son coeur à Sasha. Mais quand il songeait à comment il était quand il ne l'avait pas à ses côtés, et comment il était depuis qu'il l'avait auprès d'elle, il était bien incapable de se dire qu'il avait fait le mauvais choix, et l'opinion générale de tous ceux dont il avait été proche autrefois ne pouvait pas suffire à ce qu'il perçoive ou ressente les choses autrement.

Non, il était très convaincu de sa décision. Il y avait nombre de ses choix et actions passées sur lesquels il aimerait être capable de revenir, mais ce choix-là, ces actions spécifiques, n'en faisaient absolument et définitivement pas partie. Bien d'autres choses, bien d'autres situations pourraient avoir le don de le faire douter, mais jamais ça, certainement pas ça. Clairement, sa situation n'était pas idéale, et il y a bien des choses qu'il voudrait changer pour être plus heureux, mais certainement pas de ne plus avoir Sasha. Et quand il voyait comment ils avaient évolué, Ginevra et elle, il ne pouvait certainement plus douter du fait qu'ils ne s'étaient jamais séparés que pour le mieux, en fin de compte.

-Je ne te dois aucune marque de politesse et de sympathie, et je n'estime pas au passage que tu m'en aies beaucoup adressé non plus. Tu as peut-être ta manière bien à toi d'enrober les remarques déplaisantes et déplacés d'un vernis en apparence plus convenable, tu ne me conforteras certainement pas dans l'idée de me montrer plus civilisé envers toi. Il marqua une pause. Evoquer mon mariage, qui maintenant remonte à plusieurs années, et le pointer du doigt alors que je porte encore le deuil de mon fils, c'est certainement la chose la plus indélicate que tu pouvais faire.

Bien sûr, il devinait qu'elle n'était pas au courant, pour Morgan (et au passage, personne n'était au courant de toute la vérité), mais à ses yeux, ça ne changeait tout de même pas grand-chose à son discours d'origine - et même, ça ne changeait absolument rien. Il se fichait assez de passer pour quelqu'un de rustre ou impoli en la circonstance. Il ne faisait jamais qu'exprimer le fond de sa pensée, et il n'avait certainement pas l'intention de se retenir à ce sujet.

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