Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert
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Robert McGonagall Jr.
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#Sujet: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Sam 9 Jan - 23:02
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Cela faisait plusieurs minutes que Robert réfléchissait. Il tentait de savoir s’il avait fait une connerie dernièrement qui pourrait lui valoir des remontrances. Il n’était pas l’élève modèle, ou l’élève parfait, il en avait conscience, mais il n’était pas non plus un perturbateur, ou une forte tête. Alors c’est pour cette raison qu’il se demandait ce qu’il avait bien pu faire pour recevoir cette convocation, mais il était déjà soulé d’avance, quoiqu’il en soit.
En même temps, c’était Minerva qui lui demandait de venir dans son bureau. Il se pouvait que c’était juste… une discussion entre frère et sœur qu’elle voulait. Robert ne savait pas si c’était mieux, depuis que sa sœur enseignait à Poudlard, il tentait de l’éviter au maximum. Même s’il adorait sa sœur, cela l’énervait vraiment qu’elle soit enseignante ici. Elle aurait pu attendre qu’il termine ses études, parce qu’il trouvait cela vraiment pas cool de sa part vis-à-vis de lui, et aussi très égoïste de sa part. Cela ne l’étonnait pas de sa sœur, elle avait toujours eu un côté égoïste, dans le sens où elle faisait passer ses intérêts en premier. Il ne le lui reprochait pas, la plupart du temps, c’était bine qu’elle sache ce qu’elle veut, et qu’elle fasse ce qu’il faut pour l’avoir, mais là, non, ça ne passait toujours pas, et ça ne passerait sans doute pas. Il lui restait deux ans à faire, et il continuerait de bouder, et de se plaindre durant ces deux années.
Quoiqu’il en soit, il restait tout de même curieux de ce qu’elle lui voulait. Il espérait que ça ne serait pas… douloureux pour lui. Même si c’était pour passer un moment avec lui, il n’avait pas grand-chose à lui dire. Elle n’était plus juste sa sœur, elle était aussi on enseignante, alors il ne pouvait pas lui parler de tout et de rien, parce qu’on ne savait jamais, cela pourrait se retourner contre lui. Minerva ne lui nuirait pas personnellement, évidemment, mais il savait qu’elle ferait passer son statut d’enseignante avant celui de sœur, alors il préférait rester sur ses gardes.
Une fois arrivé devant la porte de son bureau, il y frappa sans grande conviction et attendit qu’on lui dise d’entrer, ce qu’il fit après avoir entendu la voix de sa sœur à travers la porte. Il referma la porte derrière lui et s’avança jusqu’à elle, les mains dans les poches et un air blasé sur le visage, comme souvent.
« Tu voulais me voir ? »
black pumpkin
Minerva McGonagall
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Mar 12 Jan - 11:25
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves
Minerva n'aime pas devoir en passer par une convocation un peu trop officielle pour pouvoir passer du temps avec son frère, mais puisque ce dernier ne manque jamais l'occasion de disparaître de son champ de vision une fois ses cours terminés et qu'elle ne parvient jamais à le croiser seul à seul (elle veut lui éviter plus d'humiliation qu'il ne donne déjà l'air d'en ressentir en allant le chercher quand il se trouve avec ses amis - c'est le genre de choses dont elle est tout à fait capable, mais elle ménage son frère un minimum, contrairement à ce qu'il a l'air de penser), elle n'a juste pas trouvé d'autre solution pour qu'ils aient cette conversation qui, à ses yeux, ne peut pas attendre les prochaines vacances.
Elle a bien compris qu'il y a un malaise entre eux depuis qu'elle a pris son poste d'enseignante à Poudlard. Elle peut le comprendre, elle veut bien croire qu'il ne soit pas simple d'avoir sa propre soeur pour enseignante. Mais elle est lasse d'avoir le sentiment qu'il lui reproche juste de... travailler... Et quoi, elle aurait dû passer à côté d'une vraie opportunité, d'avoir un travail qui la passionne et pour laquelle elle se sent vraiment douée et utile sous le prétexte que son cadet n'avait pas encore atteint sa majorité ?
Il lui reprochera peut-être d'être égoïste, et il est vrai que Minerva peut souvent l'être, mais en l'occurrence, elle n'a pas le sentiment d'être la plus égoïste des deux. Elle peut consentir à admettre que Robert ne connaît simplement pas le monde du travail, c'est tout, et qu'il doit penser qu'elle aurait pu repousser la proposition de Dumbledore à plus tard, que le poste de professeure de métamorphose l'aurait sagement attendue jusqu'à ce qu'elle puisse se retrouver devant une classe ne comprenant aucun McGonagall, sauf que la réalité du monde de travail ne fonctionne pas comme ça, bien sûr. Si elle avait refusé le poste (ce qu'elle n'aurait dans tous les cas pas fait, il faut que Robert grandisse un peu), un autre aurait pris sa place et il lui serait passé sous le nez.
Enfin bon, tout ça pour dire qu'elle avait bel et bien demandé à Robert de la rejoindre dans son bureau, avec l'appréhension qu'il décide de lui poser un lapin. Chose qu'il ne fait pas. C'est déjà ça.
-Oui. Viens, installe-toi. J'ai préparé du thé, tu en veux ? Elle essaie de se montrer aussi conciliante que possible, elle n'a aucune envie de se disputer avec lui. Je voulais juste qu'on parle un peu, toi et moi. Je vois bien que tu vis mal ma présence ici...
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Dim 18 Avr - 11:40
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Robert n’y mettait absolument aucune volonté, et il en avait totalement conscience. Mais il n’avait pas envie de jouer les bonnes âmes. Il était totalement agacé, et blasé de cette situation, et il ne comptait pas en changer. Il ferait la gueule jusqu’à la fin de sa septième année, et il n’avait aucune intention de se mettre à la place de sa sœur, ou de tenter de désamorcer un peu les choses. Elle n’avait pensé qu’à elle, comme toujours, maintenant, ce n’était pas la peine de venir arranger les choses avec lui. Il avait conscience, qu’il adoptait le comportement d’un enfant de huit ans, mais il s’en moquait. Il estimait être dans son droit le plus total, et il ne changerait pas d’avis.
Même si au final, il ne savait pas du tout ce qu’elle lui voulait. Il ne savait même pas si elle voulait voir son frère, ou son élève. Ça l’énervait. Il n’avait rien fait qu’elle puisse lui reprocher, Robert n’était pas du genre à enfreindre le règlement, quoique parfois, il aurait envie de le faire juste pour embêter sa sœur, mais ce ne serait sans doute pas très judicieux. Non parce qu’en plus de ça, non contente d’être son professeur, elle était en plus sa directrice de maison. Quand la situation ne pouvait pas être pire, elle trouvait toujours une solution pour que ce le soit.
Enfin bref, même s’il avait accepté de venir, il se réservait le droit de s’en aller, s’il décidait qu’il en avait envie. Mais évidemment, si Minerva s’attendait à avoir une discussion calme, posée et agréable avec son frère, elle se faisait des illusions. Robert comptait bien montrer à quel point il n’était pas content, et c’était un maître dans ce domaine, puisqu’il le faisait avec tout, à longueur de journée.
-Oui. Viens, installe-toi. J'ai préparé du thé, tu en veux ? Je voulais juste qu'on parle un peu, toi et moi. Je vois bien que tu vis mal ma présence ici...
Bon, déjà, ça n’avait rien à voir avec les cours. Mais il s’en était douté. Ça ne le ravissait pas pour autant, il n’avait pas spécialement envie de se prendre la tête avec elle de manière frontale. L’ignorer et lui montrer son mécontentement lui suffisait, mais de toute évidence, Minerva voulait en parler. Robert n’en avait pas tellement envie, parce qu’il savait très bien ce qu’elle allait lui dire, et il n’accepterait pas ses arguments parce qu’il n’en avait tout simplement pas envie. Donc au final, ils ne seraient pas plus avancés.
« Non merci. Bravo, ton sens de l’observation est toujours aussi aiguisé. »
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Minerva McGonagall
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Lun 19 Avr - 14:41
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves
Minerva pousse un soupir. Robert agit vraiment comme... Eh bien, comme un ado. Et c'est de son âge de se plaindre pour rien et de tout considérer comme une injustice qui serait naturellement orientée contre lui. Elle ne lui en veut pas vraiment pour cela, mais elle aimerait qu'il accepte de l'entendre raison et ne la fasse pas passer pour la grande méchante sous le prétexte qu'elle a accepté une opportunité de travail qui ne se serait sans doute jamais représentée. Elle veut d'autant moins s'excuser qu'elle se sent bien, vraiment heureuse dans son rôle de professeure.
C'est une opportunité qu'elle n'a pas cherché et qui lui est tombée dessus, mais c'est une opportunité qui lui fait du bien, surtout. Elle joue un rôle, elle se rend utile auprès des plus jeunes, elle se sent bien plus épanouie qu'au poste qu'elle tenait au ministère de la Magie. Elle aurait voulu que son frère soit capable de voir ça, elle aurait voulu qu'il soit à même de le comprendre. Bien sûr qu'avoir sa soeur pour prof, ce n'est pas facile, mais c'est comme ça, et ça ne va pas changer, et elle ne va certainement pas abandonner son poste sous le prétexte que ça déplairait à Robert, alors elle aimerait bien que ce dernier mette de l'eau dans son vin mais elle se doute qu'elle en attend sûrement trop, beaucoup trop de sa part, et elle devrait certainement renoncer à tant en attendre.
Mais comme elle aime son frère, comme elle n'aime pas qu'ils soient en mauvais termes, elle veut qu'ils réussissent à communiquer, à discuter posément de cette situation. Ce n'est pas gagné. Minerva sent qu'elle va devoir s'armer d'une patience d'ange. L'écueil qu'elle veut éviter, c'est de braquer Robert plus qu'il ne l'est déjà, et elle ne sait pas si elle en sera capable ou non tant, à son comportement, il ne fait que lui prouver qu'il est clairement en rogne contre elle et n'a rien l'intention de lui laisser passer. Non, définitivement, ça ne va pas être facile, loin s'en faut.
-Et donc, tu comptes me faire la tête pour tout le reste de ta scolarité ou tu vas accepter de faire preuve de maturité et d'en discuter posément avec moi ?
Ce n'est pas forcément la meilleure manière de faire. Mais elle est souvent directe dans ses propos. Il n'est pas dans sa nature d'y passer par quatre chemins. Elle préfère se montrer franche et directe. Mais elle espère tout de même que lui non plus n'a pas l'intention de les voir se faire la tête pendant des heures.
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Jeu 14 Oct - 11:47
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Robert ne prenait vraiment pas sur lui, mais il n’avait aucune envie de le faire. Il n’était pas en tort, il n’avait rien fait de mal, si ce n’est de ne pas se réjouir de la présence de sa sœur en tant que professeur. Il avait le droit de ne pas être content, et si ça ne convenait pas à Minerva, il s’en moquait. Il n’avait pas envie de la voir comme son professeur, et comme sa sœur. Les deux ne pouvaient pas être combinés, par pour lui. Il n’avait aucune intention de faire le moindre effort, qu’elle se concentre sur sa carrière, ils verraient bien quand il sortirait de Poudlard.
Il se doutait bien, que cela ne satisferait pas sa sœur, mais il fallait aussi qu’elle apprenne qu’elle ne pouvait pas tout avoir. Minerva était une combattante, une déterminée, et il savait qu’elle n’allait pas le lâcher, mais il était aussi têtu qu’elle. C’était bien pour cette raison que cette situation allait durer. Evidemment, cela ne faisait pas plaisir à Robert d’être en conflit avec sa grande sœur, loin de là. Mais il n’avait pas envie d’être celui qui devait faire des efforts, ce n’était pas juste. Il avait envie de jouer au plus insupportable, et il était prêt à aller loin.
Honnêtement, Robert ne savait pas s’il garderait Métamorphoses l’an prochain, même s’il avait de bons résultats aux BUSE, simplement parce qu’il ne voulait pas de sa sœur comme professeur. Il ne savait pas ce qu’il voulait faire plus tard, et peut-être que cette matière lui servirait, mais il était borné, et il ne voulait pas continuer comme ça pendant des années.
-Et donc, tu comptes me faire la tête pour tout le reste de ta scolarité ou tu vas accepter de faire preuve de maturité et d'en discuter posément avec moi ?
Evidemment, c’était lui qui était en tort. Ce n’était pas comme ça que les choses allaient avancer. Mais étant donné qu’il avait décidé de rester camper sur ses positions, cela allait poser problème, de base. Il se retint tout de même de lever les yeux au ciel, ce serait peut-être un peu trop, et il ne voulait pas se montrer trop insolent. Il serait capable de se prendre une punition. Encore que, il ne savait même plus ce qu’il pouvait dire ou non à Minerva.
« J’en sais rien, je ne me suis pas encore décidé. Je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à dire, de toute manière. »
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Minerva McGonagall
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Ven 15 Oct - 8:21
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Minerva peut se montrer patiente, vraiment, et garder la tête froide en de nombreuses circonstances, mais Robert, avec ses réflexions qui n'autorisent pas le moins du monde la conversation à se poursuivre, commence à sérieusement l'user, cette patience, à un point remarquable, même. Minerva n'a pas la moindre envie de s'engager dans un conflit d'egos, elle n'a pas l'énergie de défendre une position qui à ses yeux paraît si logique. Bien sûr qu'elle n'allait pas renoncer à des opportunités de carrière sous le prétexte que son frère ne la voulait pas pour prof.
Que Robert ne soit même pas capable de le reconnaître, qu'il ne parvienne même pas à la féliciter pour son poste et préfère jouer les égoïstes de base, ça l'irrite. Qu'il réagisse comme ça au début, pourquoi pas, mais qu'il insiste comme ça, c'était ridicule. D'accord, tenter de raisonner un adolescent, même son propre frère, c'est sans doute peine perdue, mais Minerva se sent obligée d'insister. Pourquoi ? Parce que Robert est son frère, évidemment, et qu'elle l'aime. Et que cette situation lui fait mal au coeur. Ce qui est sans doute le but de Robert, d'ailleurs. Il doit être assez fier de son effet.
C'est ridicule, et cette conversation ne mène nulle part. Pour une raison bien simple : ce n'est pas du tout une conversation, c'est un monologue. Et encore, c'est un monologue au cours duquel son interlocuteur ne prend même pas la peine d'entendre ce qu'elle a à dire. Elle s'adresse à un mur, et c'est navrant. Elle ne voit pas l'intérêt d'argumenter plus avant quand elle voit Robert se comporter de la sorte. Mais en même temps, elle aimerait que cette conversation s'achève sur une note plus apaisée. Elle n'a pas envie qu'ils restent en froid. Surtout sous un prétexte qu'elle trouve positivement absurde pour sa part.
-Techniquement il n'y aurait rien à dire, en effet, puisque si tu étais capable de faire preuve de la maturité nécessaire, tu n'agirais pas en parfait gamin pourri gâté qui ne supporte pas d'être bouleversé dans son petit confort au point de se moquer complètement de la vie de sa propre soeur.
Elle lui parle avec franchise. Elle en a assez de le voir agir comme ça, et s'imaginer qu'il est dans son bon droit, en plus, alors que ce n'est pas le cas du tout.
-Les parents nous ont offert une meilleure éducation que celle que tu illustres.
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Lun 4 Avr - 14:12
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Robert avait conscience de ne faire aucun effort pour mettre de l’eau dans son vin, mais il n’avait aucune envie de le faire. Il ne comprenait même pas pourquoi Minerva mettait autant d’efforts à faire en sorte qu’il aille en son sens. Enfin si, il comprenait, mais il n’avait pas envie de lui faire ce plaisir. Ceux qui voulaient pouvaient invoquer la crise d’adolescence s’ils le voulaient. Robert ne voyait aucun point positif à ce qu’il ait sa sœur comme enseignante. Il ne pouvait rien y faire, alors il serrait les dents et comptait presque les jours pour arriver à la fin de ses cours, mais il ne fallait pas lui demander d’apprécier la situation. Et puis quoi encore.
Pourtant, il entendait ses revendications, ses raisons. Oui, c’était une occasion professionnelle qui ne se serait sans doute pas représentée, bla bla bla… il n’avait cependant pas envie de les accepter. Il avait le droit d’exprimer sa désapprobation. Bien sûr, Minerva était habituée à ce que toute la famille l’applaudisse des deux mains parce qu’elle accomplissait de grandes choses, mais au bout d’un moment, elle devait se faire à l’idée qu’elle n’était pas l’idole de tout le monde non plus, et sans avoir envie de se brouiller avec elle, parce qu’elle restait sa sœur, il n’avait pas envie de lui faire plaisir.
-Techniquement il n'y aurait rien à dire, en effet, puisque si tu étais capable de faire preuve de la maturité nécessaire, tu n'agirais pas en parfait gamin pourri gâté qui ne supporte pas d'être bouleversé dans son petit confort au point de se moquer complètement de la vie de sa propre soeur.
Elle lui faisait le couplet de la victime. C’était une nouveauté. Mais ça avait plus tendance à exaspérer Robert qu’autre chose. Elle exagérait clairement la situation. Mais bon, il n’était pas surpris. Minerva n’était jamais fautive de rien, elle n’avait jamais rien à se reprocher. Qu’est-ce qu’elle pouvait être agaçante quand elle faisait ça… Il était juste mécontent qu’elle soit son prof en plus d’être sa sœur, il fallait qu’elle redimensionne les choses, parce que là c’était vraiment de l’abus de son point de vue. Et il préférait ne rien répondre, parce que sinon les choses allaient vraiment s’envenimer.
-Les parents nous ont offert une meilleure éducation que celle que tu illustres.
Et maintenant elle tentait d’user des parents ? Elle devait sacrément lui en vouloir. Evidemment que cela ne lui plaisait pas, et s’il avait voulu choisir de ne pas envenimer les choses, il ne pouvait décemment pas la laisser dire ce genre de chose. Peut-être bien que leurs parents pensaient cela aussi, mais Robert comptait bien se défendre, parce qu’il n’était en aucun cas son défouloir pour sa frustration.
« Tu as raison, ils vont probablement me renier, je suis un fils et un frère indigne. Encore heureux que tu aies un autre frère pour relever la barre, toi la parfaite et intouchable Minerva qui n’a jamais rien à se reprocher et que tout le monde doit aduler. »
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Minerva McGonagall
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Mer 6 Avr - 16:06
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves
Ah, l'adolescence ! Minerva a vraiment hâte que son frère quitte cet âge ingrat, ça lui évitera de croire qu'elle joue les victime quand il est celui qui se plaint d'une situation certes pas idéale mais qui a trait à son avenir et qui est donc tout de même plus importante que les limites de son propre confort social. Minerva sait que plus tard, Robert regrettera son comportement et ses propos, quand il réalisera à quel point il s'emballe pour rien. Oui, il en fait des tonnes parce qu'il est un ado et qu'il faut qu'il se montre mélodramatique, et Minerva sait qu'elle doit retenir ça.
Maintenant qu'elle côtoie des adolescents au quotidien, elle se rend bien compte que c'est dans l'attitude de ces derniers de faire une montagne de pas grand-chose, mais elle aurait voulu que son frère ne réagisse pas comme ça de son côté. En fait, elle aurait voulu qu'il soit fier d'elle et de son parcours, et même, qu'il soit heureux de la voir s'épanouir dans un travail qui lui plaît beaucoup plus que ne lui plaisaient ses fonctions au ministère, ou non contente de se sentir sous-employée au regard de ses compétences, elle devait accepter la drague constante et insistante de son patron.
-Vas-y, continue si ça peut te défouler, tu es en train d'extrapoler chaque mot que je prononce, mais si tu as le sentiment que ça me fait revenir sur mes propos, oh surprise, ça aurait plutôt tendance à les confirmer.
Bien sûr que non elle n'estime pas qu'il soit un frère indigne (en revanche lui ne se prive pas de la considérer en soeur indigne, on remarquera), et bien sûr qu'elle n'a pas de préférence entre ses deux frères. De même qu'évidemment, ses parents ont de bonnes raisons d'aimer chacun de leurs enfants également.
-Je n'ai jamais demandé à ce qu'on m'adule, en revanche, je demande à ce que tu me respectes, pas en tant que professeur mais en tant que soeur. Elle abandonne un instant ses airs sévères pour donner une tonalité plus humaine à son discours, levant le voile de sévérité qu'elle porte au quotidien pour se donner contenance. Je suis enfin heureuse dans ce que je fais. J'espérais que tu serais heureux pour moi.
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Mer 3 Aoû - 9:58
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Cette discussion n’allait sans doute pas arranger les choses entre Robert et sa sœur. Il est vrai que l’adolescent ne faisait pas beaucoup d’efforts, et jouait un peu à la sourde oreille, mais Minerva l’énervait, à se faire passer pour une victime. Autant il pouvait essayer de comprendre, autant il avait l’impression que Minerva de son côté n’essayait pas du tout de le comprendre, et prétendait juste qu’il était ingrat et qu’il devrait simplement être content pour elle. Comme s’il n’y avait qu’elle qui comptait. Robert avait toujours eu de bonnes relations avec sa sœur, avant qu’elle ne vienne travailler à Poudlard, mais là, elle l’énervait carrément.
Comme s’il n’y avait qu’elle qui comptait. Qu’elle pense à sa carrière, que ce soit une opportunité, d’accord, mais il serait temps qu’elle se rende compte que ses choix ne concernaient pas forcément qu’elle. Minerva avait toujours vu ses intérêts avant ceux des autres, et ce n’était pas forcément une mauvaise chose, mais dans ce cas, il fallait qu’elle accepte que cela ait des conséquences, et que tout le monde ne soit pas toujours en train de l’applaudir. Elle avait jeté Dougal parce qu’elle ne se voyait pas en femme mariée, et après elle ne sautait pas au plafond de savoir qu’il s’était marié avec une autre, mais il ne fallait pas qu’elle s’étonne. La vie de ceux qui l’entouraient n’était pas juste tournée vers la sienne.
-Vas-y, continue si ça peut te défouler, tu es en train d'extrapoler chaque mot que je prononce, mais si tu as le sentiment que ça me fait revenir sur mes propos, oh surprise, ça aurait plutôt tendance à les confirmer.
Robert n’entendait pas faire changer sa sœur d’avis, il savait qu’elle était bien trop bornée pour ça. Tout comme il l’était aussi de son côté. C’était elle qui avait voulu qu’il vienne, alors pourquoi elle se plaignait au juste ? Ils avaient chacun leur point de vue, et puis voilà. Il ne fallait pas chercher plus loin, et Minerva devait accepter qu’elle n’ait pas toujours tout ce qu’elle voulait.
-Je n'ai jamais demandé à ce qu'on m'adule, en revanche, je demande à ce que tu me respectes, pas en tant que professeur mais en tant que soeur. Je suis enfin heureuse dans ce que je fais. J'espérais que tu serais heureux pour moi.
Robert estimait respecter sa sœur. Il n’avait jamais demandé qu’elle démissionne. Il lui avait simplement montré son mécontentement. Il n’avait pas vraiment envie de se montrer heureux pour elle. Pourtant, il était évidemment satisfait que sa sœur soit heureuse, il n’avait pas envie qu’elle soit malheureuse, mais ça ne voulait pas dire que cette situation lui plaisait, et qu’il allait l’accepter facilement.
« Tu as toujours fait tes choix en ne prenant en compte que toi. Je ne te le reproche pas, mais il faut que tu acceptes que cela ait des conséquences et que ce ne soit pas toujours en ta faveur. »
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Minerva McGonagall
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Mar 9 Aoû - 16:55
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves
-Tu n'arrêtes pas de souligner mon égoïsme, mais tu ne trouves pas égoïste de vouloir saper la meilleure perspective de carrière que j'aie jamais eue pour...
Oui, pour quoi exactement ? Minerva ne parvient même pas à finir sa phrase tant elle ne parvient pas à comprendre. D'accord, avoir sa soeur pour professeure ne devait pas être la chose la plus plaisante du monde, mais ce n'en était pas la fin, de ce monde, non plus ? Et oui, peut-être qu'il pourra lui rétorquer qu'elle aurait pu attendre la fin de sa scolarité à lui, mais outre le fait qu'elle trouve que c'est faire preuve d'égoïsme de son côté tout en lui imputant tout l'égoïsme de la terre, ce serait faire mine d'ignorer comment les choses fonctionnent à Poudlard. Les professeurs en poste y restent pour des années, voire des décennies.
Si cette place ne s'était pas libérée, elle aurait très probablement pu attendre après pendant encore bien longtemps... et alors ? Elle aurait dû continuer de se satisfaire d'un poste qui ne l'épanouissait pas le moins du monde au ministère ? Non, des deux, c'est définitivement Robert le plus égoïste, et Minerva ne devrait même pas en discuter. Elle ne comprend même pas pourquoi elle cherche à se justifier auprès de lui d'une chose qui lui paraît pourtant à ce point évidente. Elle sait que son frère ne manque pas de jugeote, elle le tient même pour particulièrement intelligent, et cette intelligence l'honore et la rend fière en temps normal mais là, vraiment, elle ne comprend pas. Elle n'arrive définitivement pas à déterminer au nom de quelles pirouettes mentales son frère s'imagine que son discours, en plus d'être acceptable, pourrait ne pas être blessant et dévalorisant pour elle. Car oui, effectivement, elle se sent blessée, aussi. Mais c'est peut-être également ce qu'il recherche, après tout.
-... un caprice.
Voilà, c'est la meilleure manière qu'elle trouve de résumer les choses, car à ses yeux cela ne tient qu'à cela, à un bête caprice, et elle est véritablement impatiente qu'ils arrivent à dépasser ce stade, car cela a clairement le don d'user son morale. Elle est épuisée de se répéter à ce sujet, et d'accuser le poids de l'agressivité d'un frère dont elle préfèrerait obtenir l'estime et l'affection.
-Arrête donc de prétendre que tu ne me reproches rien alors que tu ne fais que ça. C'est usant. Et c'est indigne de toi.
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Jeu 5 Jan - 9:37
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-Tu n'arrêtes pas de souligner mon égoïsme, mais tu ne trouves pas égoïste de vouloir saper la meilleure perspective de carrière que j'aie jamais eue pour...
Robert attendit la suite de sa phrase, mais cette dernière ne vient pas. Robert n’était pas tendre avec sa sœur, d’accord, mais il estimait que c’était du donnant donnant. Certes, elle faisait un effort pour qu’ils se parlent, pour apaiser les tensions, mais cela l’agaçait tout de même fortement. Il ne pouvait juste pas continuer de faire comme si tout était normal, alors que sa sœur était aussi son enseignante. Il avait l’impression d’être bridé, d’avoir moins de libertés, d’être surveillé par sa sœur alors que les autres pouvaient agir loin de leurs parents. Il se trompait peut-être, sa sœur ne s’y intéressait peut-être pas, mais il ressentait les choses ainsi.
Oui d’accord, c’était une très belle opportunité professionnelle pour Minerva, il voulait bien l’entendre. Mais il restait un adolescent, alors évidemment, ce n’était pas simple de gérer ses émotions, et Robert n’échappait pas à la règle. Il voulait simplement faire comme s’il était la principale victime, et qu’il était donc en droit de se plaindre, et de faire comprendre à sa sœur que cette situation ne lui convenait pas du tout. Pourtant, son but n’était pas de voir ses relations avec son aînée de distendre, mais bon, il n’avait pas envie d’être de bonne volonté, alors pour le moment, il préférait rester têtu, il verrait bien comment les choses allaient évoluer par la suite.
-... un caprice.
Le garçon fronça les sourcils. Un caprice vraiment ? Minerva devait sûrement penser qu’il faisait en sorte de l’énerver, ou qu’il ne pensait qu’à lui, d’ailleurs elle lui avait clairement dit, mais elle non plus, ne semblait pas penser au fait que cela pouvait vraiment le déranger qu’elle soit dans cette position, ou du moins, elle ne comprenait pas le fond. Il aurait bien aimé voir comment elle aurait réagi si les positions avaient été inversées.
-Arrête donc de prétendre que tu ne me reproches rien alors que tu ne fais que ça. C'est usant. Et c'est indigne de toi.
Indigne de lui, qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre. Sa sœur abusait quand même, mais bon, lui aussi parfois. Quoiqu’il en soit, ils étaient tous les deux dans l’attaque, alors ça ne pouvait pas fonctionner. Robert était fermé, c’était un fait, mais il n’avait pas spécialement envie de s’adoucir, pour ce qu’il vivait pour une profonde injustice.
« A partir de l’année prochaine je ne serai plus obligé de suivre les cours de Métamorphoses, j’imagine que ce sera moins pire. »
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Minerva McGonagall
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Lun 9 Jan - 8:47
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves
Minerva doit se faire une raison. Ils ne se comprendront pas. Elle devrait peut-être se montrer moins rigide de son côté, c'est vrai, malheureusement, elle a toujours été ainsi, c'est dans son caractère. C'est bien le problème, oui, elle n'arrive pas à lâcher du leste, et plus elle se sent acculée, plus elle peut se montrer froide. Quand elle voit son frère, elle songe qu'il est probablement malheureux... Envisager être la personne qui le rend malheureux, ça lui serre le coeur, et il n'aime vraiment pas ça, il n'aime pas ça du tout. Elle devrait peut-être s'excuser, ou partir à la recherche d'un compromis, mais elle est si certaine que les compromis n'existent pas, dans leur cas, si bien qu'elle ne cherche même pas à en trouver.
-Je trouverais dommage que tu arrêtes la métamorphose...
Minerva se sent prise à la gorge. Est-ce que Robert a vraiment l'intention de faire ça ? Arrêter de suivre sa matière une fois qu'il aurait obtenu ses BUSE ? Bien sûr, ce serait son droit, mais la métamorphose est une des matières essentielles, avec les enchantements et les potions, que l'on ne peut décider d'arrêter qu'en renonçant à de prestigieux projets de carrière. Robert est brillant, plus brillant qu'il ne l'imagine lui-même, sans doute. Il est capable de beaucoup, et Minerva ne doute absolument pas du fait qu'il en est capable.
-Je ne veux pas que tu compromettes tes choix de carrière ou tes perspectives juste parce que tu ne supportes pas ma présence.
Elle n'en dit pas plus... Elle comprend que si ça doit être le cas... Il aura raison, elle n'aura plus qu'à partir. Oui, elle doute fort de trouver un travail dans lequel elle se sentira plus épanouie que cela. Elle était heureuse d'avoir trouvé sa voie, elle avait vraiment le sentiment d'être à sa place, mais si elle doit choisir entre son épanouissement professionnel et l'épanouissement de son frère, bien sûr qu'elle choisira celui de son frère à tous les coups.
Elle ne le dit pas, l'idée n'est pas de se victimiser, mais cette nouvelle perspective l'oblige vraiment à réfléchir. Elle ne peut pas le traiter de capricieux si elle devait elle-même compromettre son avenir par caprice. Ce ne serait vraiment pas juste.
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Mar 2 Mai - 16:11
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Robert avait conscience qu’il en faisait peut-être un peu trop. En même temps, il était un adolescent qui gérait difficilement ses émotions, alors il n’était peut-être pas très juste avec sa sœur. Mais cela l’ennuyait vraiment qu’elle ne tente même pas de se mettre à sa place, et de comprendre que ce n’était vraiment pas facile pour lui, cette situation. Elle voulait le faire passer pour l’égoïste et l’ingrat de la situation et il ne trouvait pas cela juste. D’accord, il en faisait un peu de même de son côté, mais ce n’était pas comme si l’un des deux était capable d’accepter ses torts, là tout de suite.
-Je trouverais dommage que tu arrêtes la métamorphose...
Il se doutait bien que cela ne lui ferait pas plaisir. Elle promouvait sa matière, rien de plus normal. Robert ne détestait pas la métamorphose, mais ce n’était pas non plus une matière qu’il adorait. Et puis, la perspective d’avoir sa sœur comme enseignante durant des années, non merci, il n’avait vraiment pas envie. La savoir présente dans les murs du château était déjà bien assez, et puis, il devait encore tenir durant cette année, alors autant ne pas trop se complexifier la tâche.
-Je ne veux pas que tu compromettes tes choix de carrière ou tes perspectives juste parce que tu ne supportes pas ma présence.
Vu comme ça, cela pouvait ressembler à du chantage, mais ce n’était pas le cas. Robert ne lui disait pas cela dans l’optique qu’elle lui dise qu’elle allait démissionner, ce n’était pas ce qu’il cherchait, parce qu’il pouvait reconnaitre que c’était une opportunité pour Minerva, et que les enseignants ici prenaient vite la poussière, tant ils restaient durant des décennies. Alors il ne voulait pas qu’elle quitte tout pour lui, mais il ne fallait pas lui demander de prendre la situation avec le sourire, avoir sa sœur en prof ça craignait, et il ne comptait pas en démordre là-dessus.
« J’ai pas de perspectives de carrières, j’ai aucune idée de ce que je vais faire encore. Mais je ne pense pas me diriger vers de grandes études, ou des métiers prestigieux, je ne pense pas que ce soit fait pour moi. Alors je ne vais pas continuer de me surcharger avec toutes les matières qui existent. »
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Sam 6 Mai - 18:10
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves
Bien sûr qu'il n'a pas encore de perspectives de carrière précise, il est encore bien jeune pour que ce soit le cas. Minerva elle-même, en dépit de ses excellents résultats en métamorphose qui avaient directement laissé suggérer à ses professeurs qu'elle serait une sorcière experte de génie, ne savait pas qu'elle ferait de la métamorphose son métier. Elle avait accepté le premier poste qui lui avait été offert une fois ses diplômes en poche, mais elle avait obtenu ce poste parce que ses résultats étaient excellents.
"Si tu n'es pas encore fixé sur tes projets professionnels, raison de plus pour ne pas limiter tes choix en étant un élève assidu", répond-t-elle du tac au tac.
En l'occurrence, elle se trouve elle-même un peu injuste. Elle trouve le système de Poudlard un peu poussif. On vous laisse supposer qu'à vos quinze ou seize ans, vous auriez déjà une assez bonne idée de votre parcours professionnel pour savoir exactement quoi faire ou non, mais ce n'est pas elle qui fait le système, mais en attendant, elle tient à ce que Robert ne se limite pas dans ses possibilités par orgueil... et encore moins par sa faute. Elle se le reprocherait éternellement. Minerva n'a pas envie de démissionner, c'est même la dernière chose qu'elle veuille, mais pour le bien-être de son frère, elle redoute de devoir le faire, au risque de gâcher ses propres perspectives afin de permettre à son cadet d'en avoir... N'est-ce pas ce que devrait faire une soeur attentionnée ? Est-ce qu'elle était une soeur indigne pour ne pas agir de la sorte d'entrée de jeu ? Elle n'en montre rien, mais Minerva se pose en réalité des dizaines de questions. Elle a l'impression de ne rien savoir faire bien, et elle n'aime pas l'idée de voir le fossé se creuser entre son père et elle.
"Enfin, tu es libre de tes choix", reprend-elle, consciente du fait qu'elle ne réussira pas à convaincre son frère en une seule conversation, ce serait probablement trop demander. "Tout comme je suis libre des miens", ajoute-t-elle, malgré tout certaine que ces paroles entrera dans l'oreille d'un sourd.
La fierté, c'est de famille, chez eux, il ne faut donc pas s'attendre à un miracle.
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert Dim 28 Jan - 20:06
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Robert ne faisait pas le moindre effort depuis le début de l’échange, il en convenait, mais il était bien trop frustré et agacé. Alors évidemment, quand il s’agissait de parler de son avenir, ajouté à son humeur la pleine adolescence, cela ne faisait pas un bon combo. Mais il était sincère néanmoins, sur le fait qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il allait faire quand il sortirait de Poudlard. On leur demandait presque maintenant de faire des choix qui seraient déterminants. Sauf que Robert était dans le flou total, il n’avait pas d’idée, même infime. Rien ne l’attirait réellement, ni le repoussait totalement.
"Si tu n'es pas encore fixé sur tes projets professionnels, raison de plus pour ne pas limiter tes choix en étant un élève assidu"
Minerva avait raison dans son raisonnement, et Robert en était parfaitement conscient. Effectivement, en étant totalement indécis sur son avenir, il ne serait pas bon qu’il se ferme des portes. Mais il n’avait aucune envie de se montrer d’accord avec sa sœur pour le moment. Par question d’orgueil, évidemment. Et il n’avait pas non plus envie de se dire que Minerva allait être son enseignante pour deux années supplémentaires. Il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Quoiqu’il en soit Robert n’était pas encore totalement décidé sur ce qu’il allait faire, mais il n’allait pas y réfléchir maintenant. Robert n’était pas un mauvais élève, il avait quelques facilités qu’il n’exploitait pas forcément, parce que travailler n’était pas ce qu’il aimait faire pardessus tout, même s’il faisait le strict minimum. Mais il ne dirait pas qu’il était un élève assidu pour autant.
« Si tu me vois comme un élève assidu, c’est que t’en maîtrise mal la définition. Ou que tu me connais pas si bien. »
Ou bien elle essayait de le complimenter, ou de le réprimander. Il ne savait pas trop, il n’avait pas envie de trancher, cette conversation commençait à le lasser, et de toute manière, cela ne menait strictement nulle part étant donné leurs caractères.
"Enfin, tu es libre de tes choix. Tout comme je suis libre des miens"
Oui, chacun était libre, ils l’avaient tous les deux exploité. Même si Robert l’était dans une bien moindre mesure, étant donné qu’il était encore mineur, et que sa liberté était donc minime. Mais on ne pouvait pas dire qu’ils cherchaient à décider en fonction des uns et des autres. Mais c’était un peu de famille, de toute façon.
« Je n’aurai pas dit mieux. »
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#Sujet: Re: Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert
Les accalmies fraternelles sont toujours brèves | Minerva & Robert