Finn Callahan ▌ Messages : 404 Humeur : En couple avec : Une rousse au sale caractère, et c'est bien parti pour durer, cette fois ! QUI SUIS-JE?Baguette: Aucune, car cracmol.Camp: NeutreAvatar: Diego Luna
| #Sujet: Ni par espoir, ni par crainte + Finn Callahan Mar 7 Juil - 0:11 | |
| Acteur & Mafieux
Age : 32 ans Surnom : Finn, car il n'a jamais aimé Finnegan ; Gallagher, son nom de scène Origine : Irlando-italien Date de naissance : 3 janvier 1916 Statut : Cracmol Travail/année : Acteur pour la Hammer ; mafieux commençant à se faire une place sérieuse au sein de la pègre londonienne. Finnegan "Finn" Felix Callahan CARACTERE Finn Callahan est difficile à décrire. Sa personnalité n'est pas facile à lire : comme tous les acteurs, il est aisé de le confondre avec ses personnages. En réalité, il n'a pas réellement de personnalité fixe. Sa mère disait de lui qu'il manquait de boussole morale. Ce n'est pas tout à fait vrai : il y a des choses qui le guident. Lui, et son intérêt, principalement. Le reste n'a aucune importance, ni le bien, ni le mal. Sa devise serait sans doute celle d'Isabelle d'Este, Sainte-Patronne de la Renaissance : ni par espoir, ni par crainte. Il n'attend rien du monde et n'en craint rien. Ce qu'il veut, il le prend. Les principes ? Non, ce n'est pas pour lui. Tout le monde ment et triche, tout le monde est égoïste, mais personne ne l'assume. Lui, il revendique de jouer pour lui contre le reste du monde. Ce que Finn veut, il l'obtient, il le prend. Il est fier, et indépendant, il n'aime pas dépendre des gens. En revanche, il est tout à fait capable de s'enticher de choses ou de gens, et même de certaines causes, pour peu qu'il les trouve esthétiques, beaux, héroïques, pour peu qu'il y ait de quoi en faire un roman, une chanson, un tableau, un film, ou une pièce. C’est la seule constante chez lui : pour l'art, Finn donnerait tout. Il est artiste, acteur, avant d'être mafieux. Pour le reste, il se lasse vite. Trop vite peut-être, à tel point qu'il n'a, à ce titre, que peu d'amis, et jamais ressenti l'amour, sauf peut-être filial ou fraternel. C'est peut-être à cause du rejet qu'il a vécu, comme cracmol, de la part de ce frère et de ce père qu'il adorait qu'il a développé cette méfiance envers le reste du monde. Il lui est difficile de faire confiance, et dans un coin de l'esprit de ce personnage sans scrupule, reste sans doute une part du petit garçon blessé et découvrant qu'il n'irait jamais à Poudlard. D'où ce besoin de plaire, peut-être, et cette envie de conquérir le monde, qu'on le reconnaisse, qu'on l'acclame, mais aussi qu'on lui obéisse. Il a une revanche à prendre sur la vie. Il a le besoin de prouver qu'il peut faire aussi bien que son frère et son père. De se venger d'eux. Peu importe le prix à payer pour cela. La violence ne le dérange pas. Ses colères, à cause de cela, sont formidables, mais il n'a pas de remords, ni de regrets. L'instant d'après, il remet son masque, et il change de personnage. L'étendue du carnage n'a aucune importance. | PHYSIQUE A première vue, on ne croirait pas Finn irlandais. De son père, il a pris le teint tanné par le soleil des travellers, ces gitans voyageurs qui sillonnent l'Irlande et élève des chevaux, la même tignasse brune, soigneusement disciplinée, la même barbe de trois jours. La même voix tranquille, également, qu'il module avec aisance selon les milieux et les situations, ou encore sur scène. De sa mère, il a pris le reste. Ses traits, comme les siens, sont plus italiens que celtes, accentués par un visage plutôt anguleux et un nez taillé en bec d'aigle. D'une taille respectable, presque un mètre soixante-dix-neuf, plus élancé que musclé, Finn en impose pourtant. Que ce soit par cet impérieux regard sombre, dont il sait parfaitement jouer, ou par un sourire qu'il sait avantageux, on le remarque, et il se distingue. Il a toujours cultivé un léger côté mauvais garçon, conservant cet accent irlandais un peu rude, quand il ne s'exprime pas carrément en shelda, la langue des travellers, ou en italien. Comme acteur, cela l'a servi et desservi à la fois : il n'a ainsi jamais tout à fait réussi à sortir de ce rôle à l'écran, incarnant souvent le séducteur volage, ou les gangsters. Ajoutons à cela que c'est un véritable dandy, sa garde-robe reflétant son caractère excentrique : tout est fait pour qu'on le remarque. Il a un gout plutôt sûr pour cela, mais dépensera sans compter, s'il le peut, adorant les montres hors de prix, les manteaux à col de fourrure, les costumes les mieux coupés des meilleurs tailleurs. Il sait aussi que ça plait aux filles, et il aime plaire et séduire, c'est indéniable. Est-il beau garçon ? Sans doute. Moins par son physique en lui même que par une présence qu'il sait imposer, une démarche de jaguar, et un souriant variant entre l'ange et le démon. Finn sait qu'il sort du lot à ce titre, que son visage rend bien sur les affiches, et que son public est souvent féminin. Alors il s'en sert, parce qu'il aurait tort de ne pas en profiter. | Finn est né cadet d’une famille banale chez les sorciers : un père sorcier, sans prétention de sang, une mère moldue. Il a un frère, Rory, dont il est le portrait craché avec huit ans de moins. Bon, la banalité s’arrête là, il faut le dire.
Les Callahan, c’est une famille de mafieux sorciers, doublés d’irlandais gypsies au sang chaud, voyageant souvent, élevant des chevaux ailés. A la tête d’un petit empire illégal, Eamon, une terreur de la région de Limerick. La mère, Isabella, une actrice italienne, atterrie en Irlande avec ses parents pour cause d’immigration. Des pouilles aux landes celtiques, c’est pourtant le même degré de pauvreté, mais qu’importe.
Finn grandit à l’ombre d’un frère ainé qu’il vit faire ses classes à Poudlard et qu’il voulait absolument rejoindre, et qui lui apprit à boxer, d’un père qu’il admirait et qui lui a appris à monter à cheval, et d’une mère qui très tôt lui fit écouter de la musique, le fit écrire, jouer, lui appris à chanter, à dessiner, et à danser. Très vite, Finn s’aperçut qu’il pouvait jouer différentes gammes d’émotions pour obtenir des grands ce qu’il voulait. Dans l’ensemble, il eut une enfance heureuse jusqu’à ses dix ans, grandissant cela dit totalement sans aucun sens moral. La normalité, c’était racket et trafic, son père qui savatait des gens et montait des combines de paris truqués de combat de duels et de Quidditch, ou de courses de chevaux volants. Le quotidien, c’était la route, souvent par choix, parfois pour fuir la brigade de police magique.
Sa mère était sa préférée, son père, trop bourru, lui faisait un peu peur. Les choses ne s’arrangèrent pas en grandissant. Peu à peu, il fut mis à l’écart par son père, puis son frère, sans trop comprendre pourquoi. Les disputes avec sa mère devenaient fréquentes. Ce fut elle qui lui expliqua ce qu’était un cracmol. Son père finit par ne plus du tout lui adresser la parole, ce qui blessa Finn : petit, il ne comprenait pas pourquoi cette différence le mettait à part, pourquoi ce père qu’il admirait tant le rejetait. Par amour pour sa femme, il finança cependant un bout de collège pour son fils cadet. Mais il lui fit toujours sentir qu’il ne voulait plus de lui. Le pire fut les humiliations de son frère, qui, ayant fréquenté quelques sangs purs à Poudlard, devint encore pire que son père.
Un jour de 1930, de rage, Finn crut qu’il allait le tuer. Ils se battirent. La nuit d’après, il disparut, décidé à tenter sa chance ailleurs. Débarqué à Dublin, il y vécut de petits boulots, de combines, l’entrainant indubitablement vers la mafia et des combats de boxe illégaux. Grâce à un peu d’argent emprunté à sa mère, seule personne de la famille avec qui il gardait contact, il réussit à entrer à la prestigieuse Leinster School of Music & Drama. Il s’y prit d’une passion pour les films, le théâtre. Il décida d’en faire un métier. Avec une certaine indifférence, il observa les anti-traités d’indépendance se faire trahir et balayer, déjà peu intéressé par autre chose que lui-même. Sa vie était rude et avait mal commencé, Finn se mit donc à considérer que les autres, pour ce qu’ils l’avaient aidé, pouvaient bien vivre la même chose.
Cependant, la persécution des catholiques du Nord, évoquée par quelques camarades sympathisants de l’IRA, le fit pencher de leur côté, un temps. Il jugea ce combat si asymétrique passionnant, plein de gloire, en filma même un morceau, réalisateur amateur. Dans le même temps, il se décida à devenir véritablement acteur et à passer derrière la caméra. En Irlande, sans studio, impossible de faire carrière, et le théâtre ne suffisait plus. En 1935, l’IRA fut déclarée une nouvelle fois illégale. Ayant participé d’un peu trop près à un assassinat d’un notable de Belfast, Finn prend ses distances à l'année 1936.
Fin 1936, il s’embarqua pour les USA sous le nom de Finn Gallagher, échappant in extremis aux agents de la police de l’Ulster. Il ne reviendrait plus jamais en Irlande. Traversant les États-Unis, il atterrit à Los Angeles, grâce à des contacts et de la famille italienne de sa mère. A LA, il démarcha les uns après les autres les studios, obtenant des petits rôles. Dans le même temps, il s’intégra bien au milieu mafieux local. Il joua aussi encore les réalisateurs à l'occasion, notamment pour un reportage de guerre de quelques mois en Espagne mi 1938. Aux USA, il n’eut aucun contact avec le monde sorcier, mais Finn s’en porta très bien. S’il n’était pas tout à fait une vedette, peu à peu, on le mit parfois à l’affiche, souvent comme méchant ou mauvais garçon. Il prit aussi du galon au sein de la mafia, nouant peu à peu alliances et clans.
En 1945, lorsqu’il apprit le décès de ses parents, il était déjà ce qu’on appellerait une gloire montante. Pas tout à fait un jeune premier, mais assez pour avoir des fans et fréquenter le tout Hollywood, sans que personne ne fasse le rapprochement entre cet élégant jeune homme un peu excentrique sortant beaucoup, fréquentant les clubs, vivant à Beverly Hills, et le mafieux contrôlant bien le quart des bas fonds de Los Angeles.
Le télégramme de son frère ne disait rien, sinon que pour leurs vieux jours, leurs parents s’étaient installés à Londres et qu’ils sont morts dans un bombardement. Foutue guerre. Lui, cette putain de calamité mondiale, il s’en cognait, ce n’était pas son truc – il n’allait pas mourir pour les USA, un pays qui n’était pas le sien, si ? Et maintenant, ses parents en étaient morts.
En 1946, il décida de débarquer à Londres, pour voir ce qu’il se passait, fort des ses contacts mafieux, et d’un contrat avec la Hammer, qui s’était mis en devoir de produire des Dracula à la chaine et recrutait des acteurs américains pour se relancer. Officiellement, il travaille aujourd’hui très honnêtement sous le nom de Finn Gallagher. Mais il a pu voir aussi ce qu’était devenu le monde sorcier. Son frère, un mangemort, contrôle les bas fonds sorciers de Londres. Ce monde a lui aussi subi une guerre. Il est déchiré entre les clans, et on y harcèle les faibles. Pas un monde qui lui plait. Finn s’est donc reconstruit progressivement son petit empire mafieux londonien en parallèle, et il profite de la vie moldue. Mais il n’a pas pardonné à Rory. Il ne pardonnera jamais à ceux des sorciers qui torturent et excluent les faibles. Son frère, il lui ferait bien la peau, par vengeance. Pour son plaisir personnel. Le reste ? Oh, le combat des sorciers, ça ne l’intéresse pas. Sauf, si bien sûr, il se trouvait une figure héroïque intéressante dans ce foutoir. Ou un intérêt personnel à assouvir pour y prendre part. Prénom/pseudo : Crazyoilmachine, Nobby, Tib’ Age : 24 je crois Fréquence de connexion : Un peu tout le temps ? Comment avez vous connu le forum ? Via Rosie Autres comptes ? : C’est un TC, je suis faible Acteur de votre avatar : Diego Luna Un mot pour la fin ? :
Dernière édition par Finn Callahan le Mer 10 Mar - 18:21, édité 3 fois |
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