Tibérius Yaxley ▌ Messages : 236 Humeur : En couple avec : Rose Ashford-Selwyn QUI SUIS-JE?Baguette: Bois d'ébène, 31 cm, ventricule de dragon, rigide.Camp: MalAvatar: Volker Bruch
| #Sujet: Tibérius Yaxley Ven 20 Mar - 0:42 | |
| Ministère de la Magie
Age : 35 ans. Le patriarche de la famille, comme tout le monde se plait à le lui répéter maintenant. Surnom : Monsieur Yaxley ? Monsieur le Juge ? Tibérius n'a pas un prénom qui se prête aux surnoms. Sa personnalité non plus ne s'y prête guère, d'ailleurs, et la personne qui l'appeleTib ou quoi que ce soit du genre ne s'avisera pas de le faire deux fois. Origine : Anglais pure-souche. Il est né à Sainte-Mangouste et a été élevé au manoir familial, dans la campagne verdoyante du Cambridgeshire. Date de naissance : 14 janvier 1912. Statut : Pur, à l'évidence. Tibérius est fier de son nom et de cette pureté, lui qui est désormais le chef et le représentant du vieux clan Yaxley. Travail/année : Juge au Magenmagot, en charge des affaires pénales. Chef de la famille Yaxley. CARACTERE Tibérius Yaxley n'a pas toujours été un connard. Il l'est devenu. C'est difficile à croire pour ceux qui le croisent à présent, mais c'est vrai. Jeune homme calme et intellectuel, il est le fruit d'une éducation d'un autre temps, qui même pour le début du XXe siècle était extrêmement stricte. Il aimait la lecture, découvrir des choses, apprendre : au contact d'une autre famille que la sienne, sans doute serait-il devenu quelqu'un d'autre, un écrivain, un professeur, qui sait ? Jeune, pendant ses études, avant que son père ne décède, il aimait aussi faire la fête, sortir, jouer, refaire le monde, voir des filles…c’était avant, avant qu’il ne devienne brutalement patriarche. Maintenant, il a de moins en moins de temps pour ça, et le changement a été radical. Du côté positif, on le dira loyal et de confiance. Il donnerait réellement tout pour ceux auxquels il tient. Si on aime l’humour sarcastique, il fera un compagnon plutôt agréable et cultivé. On pourra aussi remarquer une droiture et une honnêteté réelle chez lui. Un souci de bien faire, de rendre fière sa famille, de les protéger, de faire au mieux pour eux, d'aller au bout des choses, quitte à aller contre leur volonté. Ce n’est pas facile, et il n’est pas toujours aidé : d’où un tempérament de plus en plus dur et aigri. Ses doutes ? Il les garde pour lui, comme les émotions. Les émotions sont une faiblesse, et pourtant, c’est vrai, il les aime tous profondément. Parfois, il se dit qu’il n’y arrivera pas, mais il garde ça pour lui, et son tempérament féroce reprend le dessus. Il s’évade en voyant des filles, papillonne et collectionne les amantes, mais sait qu’il est de son devoir de se marier au plus vite.
C'est aussi quelqu'un de tenace et de lucide ; malheureusement, cela peut-être aussi ses pires défauts. Obstiné, voire borné, il n'accepte pas la contradiction et n'a guère d'égard pour ceux qui ne suivent pas ses idées, ou ses raisonnements. De lucide, il devient parfois désabusé et cynique, impitoyable, voire sans filtre. Tibérius Yaxley n'a que faire des ragots et des politesses, de l'opinion des autres. Sûr de lui et de sa place, il peut rapidement passer pour arrogant : il croit à la valeur de la famille, à la valeur du sang pur, à la sorcellerie, et il déteste la décadence morale de ceux qui prônent les mélanges des mondes moldus et sorciers. Éloquent et sûr de lui, il peut très bien jouer l'avocat du diable et convaincre facilement les gens. Ce qu'il ne se prive pas de faire, d'ailleurs, au moins en privé. Quiconque le connait un peu connait ses idées. Il est là pour défendre son nom et son sens, la tradition sorcière. Au nom de son père, qui lui a légué cette mission comme chef de famille. Au nom de la Sorcellerie, quitte à éliminer ceux qui se dressent sur sa route. Sans scrupules, comme le croisé qu'il est, car c'est comme ça qu'il se vit. Là où Grindelwald défendait le plus grand Bien, Tibérius Yaxley a choisi un autre leitmotiv glaçant : le mal nécessaire. | PHYSIQUE Mâchoire carrée, plutôt beau garçon, brun de poil : Tibérius Yaxley a de quoi plaire aux dames, sans doute, il en profite d'ailleurs. Mais sans doute son caractère joue-il un peu sur son apparence même. Il a ce regard un peu soucieux, et une inquiétude qui ne semble jamais le quitter, quand son visage ne prend pas carrément un masque dur, sévère, qui ne laisse plus rien passer, et qui le rend illisible. Pourtant, qu'il se décide à sourire, ce qui est de plus en rare, et il devient un autre homme, et sa figure s'en trouve transformée. Mais il réserve ses sourires, et le rire clair, réel, joyeux, pour les gens qu'il aime, et qui sont rares, pour les personnes privées. Pour sa toute petite soeur, Pulchra, souvent, plus rarement pour ses autres frères, et souvent pour ses amantes. A vrai dire, tout son être est à l'image de sa personnalité. Austère dans sa stature, raide et sévère. Austère dans le regard qu'il promène sur le monde, sévère ou inquiet, et les rictus que le monde lui tire ne semblent même pas parvenir jusqu'à ses yeux. La douceur et son vrai visage sont réservés à des initiés. Le reste du monde a le droit au juge du Magenmagot, bien rasé et apprêté dans son complet noir, de prix cependant, à peine réhaussé par une chevalière aux armes des Yaxley, ou aux robes traditionnelles, là encore richement cousues cependant. Car il sait l'importance du style et de l'image. Les habits sont une armure. Tibérius Yaxley, en bon croisé du combat des sang pur qu'il est, s'en sert comme tel. | Pas facile d’être l’ainé Yaxley. Pas facile d’avoir une enfance non plus, dans cette famille. Et c’est le rôle de Tibérius, pourtant. Il a toujours su que ce serait le sien, à dire vrai. Ce n’est pas pour ça que la tâche a été facile, pourtant.
Mais reprenons dans l’ordre. Tibérius n’a sans doute jamais été vraiment malheureux. Certes, son éducation a été trop stricte et trop élitiste : en entrant à Poudlard, il savait déjà qu’il était, ce que valait son nom, et ce que lui devaient les autres. Eduqué d’une main ferme par son père, on ne peut pas dire que son enfance ait véritablement été une enfance, de ce côté-là. Devoirs, obligations, attitudes, sanctions : voilà les mots qu’avaient à la bouche son père. Un prêcheur, son père, une vraie autorité morale. Augustus Yaxley, directeur d’Azkaban de son état, appris à Tibérius ce qui deviendrait sa valeur cardinale. Le sens de la famille. Nous sommes les maillons d’une chaine…,répétait-il, et Tibérius l’entend encore. Et le sens de la famille, il l’a. Peu proche de sa mère, il l’est de ses cousins, et surtout de sa grande fratrie. Tôt, il apprend à s’occuper d’eux. Avec Thaddeus, il partage la passion des livres, de l’écriture, le côté intellectuel. Mais c’est quand même lui qui a le plus les pieds sur terre. Face à une mère un peu démissionnaire, préférant les mondanités à ses enfants, et un père souvent absent et peu décidé à donner dans l’amour, Tibérius a vite compris qu’il fallait qu’il prenne en charge ses frangins. Alors il s’est occupé de tout le monde, faisant la classe, protégeant à Poudlard, accompagnant au Quidditch, quand bien même ça l’agace fortement, inventant des histoires : Gaia et Marciana, les jumelles, âgées de 28 ans aujourd’hui, en gardent de bon souvenirs, et Darius, 24 ans, aujourd’hui, également. Il a d’ailleurs reproduit le même schéma avec Octavia (16 ans, une peste, la crise d’adolescence…) et plus encore avec Pulchra, qui n’a que dix ans et vit très mal la mort de leur père. Ce n’était pas vraiment une enfance malheureuse : avec un grand manoir à la campagne et toute une bande de nombreux frères et sœurs pour jouer, Tibérius a même été plutôt heureux. Mais il a du grandir vite, assumer rapidement ses responsabilités. Et à ressembler à son père, avec la même exigence et la même sévérité, tolérant mal qu’on ne l’écoute pas. Rapidement aussi, il s’est réfugié dans les livres, et la bibliothèque du manoir, où il partageait de rares moments de complicité avec son père, qui lui montrait ses livres.
Cet amour de la lecture, et une vraie soif d’apprendre – d’apprendre tout ce qu’il peut, tout l’intéresse – l’envoient directement, comme son père avant lui, et Thaddeus, à Serdaigle. Les autres membres de la famille iront, autre tradition familiale, à Serpentard. La scolarité du jeune homme se passe sans encombre réel : il continue à veiller sur ses frères et sœurs, jouant le grand frère protecteur, restant entre élèves de sang pur. C’est aussi le lieu des premières expériences sentimentales. Les filles lui plaisent, il plait aux filles : s’il sait qu’il devra se marier un jour, Tibérius aime s’amuser, aime séduire. Beau parleur, il se rend compte qu’il peut plaire. Poudlard reste une excellente expérience, où il se forge un petit cercle d’ami, sang purs évidemment, plutôt intellectuels : ils se réunissent pour parler, refaire le monde, et faire la fête. Tous ne feront pas carrière, tous ne prendront pas partis dans les conflits qui s’annoncent, lui si. Tibérius sent que le vent tourne, que les choses changent, et il veut être au cœur de l’action, pour effectivement refaire le monde. Rapidement après sa sortie de Poudlard il décide d’entrer au Ministère. Juge. Il sera juge. Le droit, la règle, l’honnêteté morale, voilà ce qui lui plait. Façonner et décider du sort des gens. Rien d’autre, sinon sa famille, et la grandeur du sang pur, de la sorcellerie.
Pourtant, après ses ASPICs, c'est l'envie de voir le monde qui prend le dessus : quelques mois, pas plus d'un an. Le temps de voir de plus prêt ce qui se fait ailleurs, en partie sur les ordres de son père. Un vent d'est se lève, Grindelwald est évidemment de la partie et à la manoeuvre depuis quelques années. Fasciné, observe, se rallie, comme son père, épousant la cause du mage noir. Revenu en Angleterre pour continuer ce travail en sous-main, les portes s'ouvrent devant lui. Le poste de juge qu'il convoitait tant s'offre à lui. En parallèle, il écrit, théorise la lutte. Dans le milieu sang pur, il fait figure d'intellectuel. On l'écoute, on approuve, mais personne ne fait rien, en Angleterre du moins : on se laisse aller à un conservatisme tranquille.
Tibérius en est déçu, mais peu importe. Il continue, il prêche, et il le fera jusqu'à ce qu'on l'écoute. Les mondanités l'agacent, et son caractère rude, sans aucune espèce de concession, agace aussi. Pas seulement les sorciers sang mêlés, parfois même ses pairs. Têtu, il prend en faute tout le monde, avec une révoltante application de maître d'école qui s'est mis en tête de faire faire ses devoirs à la sorcellerie et qui n'hésiterait pas à la punir, si elle se conduisait mal. Sa réputation de sauvage le précède, même aujourd'hui, mais il n'a jamais mis d'eau dans son vin. Sa détermination, son courage ont par moment quelque chose d'inhumain, d'autant que ce qu'il exige de lui-même il l'attend aussi des autres. Tibérius considère comme de la lâcheté que de parler du combat pour la pureté du sang : cela revient à taire le combat.
Il faudrait une bonne révolution, qui balaierait tout le monde, alors on verrait qui saurait se battre. Ce tempérament volontaire, partagé avec son père, le pousse à suivre toutes les initiatives, à espérer un leader à la Grindelwald pour l'Angleterre. Mais il ne se passe rien, jamais. Alors Tibérius revient à ses fondamentaux : la famille. Il s'occupe encore de sa fratrie, de représentation, aide son père dans ses affaires. Il faudrait aussi qu'il se marie, son père le lui dit : mais il faudrait trouver la candidate idéale. Et puis il aime retrouver ses amis, refaire le monde, s'amuser ; bref, mener une vie de célibataire volage lui convient. Au Ministère,il acquiert une réputation de juge impitoyable, mais ronge son frein, car Tibérius estime mériter mieux.
La guerre change beaucoup de chose. C'est l'occasion de prendre le pouvoir, il pourra y participer ! Hélas, c'est encore un échec, et la mort de Grindelwald est un coup dur. Pourtant, quand son père lui parle de réunions de ses partisans, les néos-grindelwaldiens, son fils décide d'en être. Et les premières actions commencent, enfin. Pourtant, ils déchantent : qui est ce gamin, à peine sorti de l'école, qui se prend pour le maitre du monde ? Est-on vraiment sûr qu'il est sang mêlé ? La question agite la famille Yaxley. Jedusor suscite de la méfiance, de l'incompréhension, chez eux. Alors sans hésiter, Augustus, et à sa suite, Tibérius se rallient à l'Hydre, jugeant Ignatius Prewett meilleur chef.
Mais Augustus ne verra pas la fin du combat. Un sort mal placé, le sien, comble de l'horreur, a eu raison de son père il y a quelques mois. Voilà Tibérius chef de famille. Il n'a pas peur, non, mais il a peut-être un peu le vertige. Comment arriver à la hauteur de son père, comme être son digne successeur, alors qu'il peine à faire son deuil, à s'occuper de sa mère, folle de chagrin et de ses frères et soeurs ? Seul élément de stabilité : son combat n'a pas changé. Et son profil austère de prêcheur non plus.
Il faut achever le combat, éliminer la résistance, prendre le pouvoir : sans Ysbridion, la ministre n'est rien. Quant aux mangemorts, les familles de sang pur n'ont pas besoin de Jedusor. Il faudra l'éliminer aussi. Ils y arriveront : Tibérius a confiance en ses alliés, en l'Hydre, en son chef. Ils sont les maillons d'une chaine, comme disait son père, agissant pour le plus grand bien, comme le disait Grindelwald. Quitte à être, pour atteindre ce but, le mal nécessaire.
PrÈnom/pseudo : Crazyoilmachine Age : 24 ans, toutes mes dents FrÈquence de connexion : Normalement assez souvent, ça peut varier selon les périodes, je suis en thèse et je donne des cours... Comment avez vous connu le forum ? Via Rose, elle m'a corrompu (je suis facilement corruptible, j'admet ), et ça fait longtemps que je n'ai pas joué sur du HP ! Autres comptes ? : Non votre honneur ! Acteur de votre avatar : Volker Bruch Un mot pour la fin ? :
Dernière édition par Tibérius Yaxley le Sam 21 Mar - 22:49, édité 3 fois |
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