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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Ven 26 Juil - 18:23
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
C
ette conversation rappelait à Bradley pourquoi Maisie et lui étaient amis en premier lieu, et il regrettait d'avoir laissé tant d'eau couler sous les ponts et d'avoir dû compter après le hasard pour passer un moment avec elle... surtout maintenant qu'il avait connaissance de sa condition mentale. Il savait, bien sûr, qu'il fallait se défier des promesses que l'on se faisait à soi-même et que l'on avait trop tendance à oublier sitôt le moment passé, mais il avait tout de même l'intention de mieux entretenir cette amitié à l'avenir, d'autant qu'il était évident que, même s'il était resté secret concernant ses propres préoccupations, ça lui faisait le plus grand bien. Avoir une amie, une vraie, sur laquelle compter, était un sentiment réconfortant.
Il prenait Maisie au mot, il savait que quand elle lui disait qu'il pouvait se tourner vers elle pour lui parler, de tout et n'importe quoi, elle était complètement honnête, elle ne le disait pas juste pour la forme ou parce qu'il lui avait lui-même garanti d'être présent pour elle. Alors même si c'était pour que leurs prochaines conversations ne restent qu'en surface des choses, il les apprécierait à leur juste valeur. Parce qu'il saurait ce qu'elles sous-entendaient.
-C'est vrai que le temps est catastrophique, répondit Bradley avec un sourire amusé, ce qui était une manière pour lui de faire comprendre à Maisie qu'il entendait bien ce qu'elle lui disait, et qu'il en tenait compte.
Même s'il ne savait pas s'il serait capable de se confier. Ce n'était évidemment pas contre son amie, c'était... contre tout le monde, si ça devait être contre quelqu'un. C'était comme ça, Bradley était incapable d'ouvrir son coeur, de se confier. Trop de fierté, trop de soin accordé à ce que l'on pourrait penser de lui. Qui l'avaient bien souvent tenu à distance des personnes qui comptaient le plus pour lui. Ca avait toujours été comme ça. Il avait perdu son frère parce qu'il n'avait jamais été capable d'admettre qu'au fond, il l'admirait, il avait perdu sa fille parce qu'il n'avait jamais été capable de lui dire que malgré leur incompréhension mutuelle, il l'aimait. Et il était en train de perdre sa femme, parce qu'il ne réussissait pas à lui dire qu'en vérité, il souffrait.
-Je te remercie, Maisie.
Même si c'était pour juste parler météo, son retour dans sa vie était presque providentiel, et il voulait qu'elle le sache.
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Sam 7 Sep - 10:33
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Maisie avait beau être sérieusement atteinte question santé mentale, elle n’était pas voyante. Elle ne pouvait donc pas savoir si les deux resteraient vraiment amis, ou s’ils se reverraient dans une décennie. Elle espérait vraiment qu’ils puissent continuer de se voir, Maisie appréciait vraiment Bradley dans le temps, et elle se rendait compte que c’était toujours le cas. Ils avaient changé tous les deux, ce qui était plus que normal, mais il fallait bien croire qu’ils s’entendaient toujours aussi bien, ce qui était une excellente chose. Quoiqu’il en soit, Maisie apprécierait qu’ils ne se perdent pas de vue. C’était aussi à elle d’inviter Bradley, de passer le voir, ils pouvaient même se voir avec son épouse, après tout, Maisie s’entendait aussi bien avec Esther à l’époque, même si elle aussi, cela faisait vraiment longtemps qu’elle ne l’avait pas vue non plus. En tout cas, elle n’attendrait pas toujours le premier geste de la part de Bradley, elle y mettrait aussi du sien.
Surtout qu’elle savait que Bradley vivait un moment très difficile. Il était convaincu d’avoir perdu sa fille unique, alors s’il avait besoin de parler, elle voulait être là pour lui. Même si cela n’avait rien à voir, comme elle le lui avait dit. S’il avait seulement besoin d’une présence amicale et que la discussion reste superficielle, elle serait là.
-C'est vrai que le temps est catastrophique.
Elle lui rendit son sourire. Au moins, il avait bien compris l’idée, et c’était tant mieux. Maisie n’avait pas une liste d’amis qui s’allongeait à perte de vue. Elle en avait quelques-uns, mais en général, c’était des amitiés fortes, profondes et sincères. En même temps, étant donné que son « double » faisait toujours tout pour retourner les gens contre elle quand elle était réveillée, elle avait du mal à garder ses amis. Mis à part quelques-uns, qui étaient au courant. Mais ils étaient peu, parce que Maisie n’avait aucune envie d’ameuter toute la population anglaise de Grande Bretagne. Si elle avait choisi d’en avertir Bradley, c’est aussi parce qu’elle avait confiance en lui, et parce qu’elle ne voulait pas qu’il soit peut-être un jour confronté à cette autre elle et qu’elle le perde de vue encore une fois.
-Je te remercie, Maisie.
Il n’avait pas besoin de la remercier. Elle faisait juste ce qu’elle pensait être juste. Bradley était son ami, un ancien ami qu’elle avait connu quand elle était encore à Poudlard. On perdait beaucoup d’amis quand on passait à l’âge adulte, et elle avait vraiment perdu en perdant Bradley. Maintenant qu’elle avait la chance de renouer avec lui, elle n’avait pas envie que tout retombe encore. Et s’il pensait de la même manière, c’était tant mieux.
« C’est moi qui te remercie. Tu as perdu ta chance de t’enfuir en courant. »
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Sam 7 Sep - 12:08
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
B
radley n'estimait pas que Maisie ait vraiment besoin de la remercier. Il n'avait rien fait de particulier, après tout, il s'était contenté de l'écouter, ce qui en soi était facile. Ce qui pourrait l'être moins, c'était de véritablement remettre leur ancienne amitié, estompée par les années, au goût du jour, mais Bradley avait vraiment envie de renouer avec Maisie. Cette conversation suffisait à lui faire comprendre combien elle était restée quelqu'un d'exceptionnel.
Et d'admirable, même, car de toute évidence, elle en avait vu de toutes les couleurs, et ça resterait le cas tant que sa condition, semble-t-il incurable, n'aurait pas évoluer. Il ne pourrait pas trouver de solutions miracles pour véritablement la soutenir dans l'épreuve, mais en revanche, il pouvait se promettre et lui promettre d'être là pour elle, dorénavant. Et ça n'avait rien de difficile, en fin de compte. C'était même assez... simple, presqu'évident. Quand ils parlaient ensemble, ils le faisaient avec sincérité, et c'était un peu comme s'il n'y avait pas eu tant d'années de silence, ou chacun avait fait sa vie sans se soucier de celle de l'autre. Maintenant que Bradley savait tout, il ne se voyait définitivement pas rester à l'écart et faire comme si de rien n'était. Ca lui était même totalement impossible.
-Ca ça reste à voir, répondit Bradley dans un fin sourire. Je ne suis pas si mauvais que ça pour... fuir.
C'était dit avec humour, mais en le prononçant, évidemment, Bradley ne réussissait qu'à le penser. Il passait pour un homme qui endossait et assumait la moindre de ses responsabilités, mais la vérité était plus nuancé. Peut-être ne fuyait-il pas ses responsabilités, mais sa propention à tourner le dos obstinément à tous ceux qui ne répondaient pas à ses attentes, qu'il s'agisse de son frère ou de sa fille, en disait long sur son tempérament. Il ne pourrait pas prétendre qu'il n'était pas quelqu'un d'un peu lâche, au fond. Mais en l'occurrence, il n'avait pas envie de prendre ses jambes à son cou. Au contraire, même, il avait envie de faire son possible, même si ses possibilités se révélaient, de toute évidence, plutôt limitées.
-Mais il n'y a aucune chance que ça arrive, cette fois.
Il ne pouvait peut-être pas le garantir, mais il le voulait, en tout cas.
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Ven 22 Nov - 23:37
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Maisie avait envie de croire qu’ils pourraient repartir sur une amitié un peu plus présente cette fois-ci. Bon, si ce n’était pas le cas, elle le comprendrait. Bradley vivait un moment difficile, il avait perdu sa fille, du moins le croyait, et Maisie venait de lui annoncer qu’elle était cinglée, on ne pouvait pas vraiment affirmer que les bases étaient saines, mais bon. Elles étaient ce qu’elles étaient, et peut-être que cela pourrait fonctionner, elle en serait la première ravie.
Si Bradley voulait qu’elle soit un peu plus présente pour lui dans les jours à venir, elle le ferait autant que possible, sans se montrer intrusive pour autant. Ce n’était pas son truc dans tous les cas. Maisie n’avait jamais été étouffante avec ses proches. En même temps, en mi-temps à Sainte-Mangouste ou presque et à courir après un nouveau mage noir, elle n’avait pas forcément le temps de l’être. Mais elle saurait cependant se dégager du temps pour son ami, si jamais ce dernier le voulait, il ne devrait pas y avoir de souci à ce point de vue-là. Dans tous les cas, rien que le fait qu’il soit toujours là après tout ce qu’elle lui avait dit, lui donnait bon espoir, et une preuve de sa sincérité. Elle ne l’avait jamais connu menteur dans tous les cas.
-Ca ça reste à voir. Je ne suis pas si mauvais que ça pour... fuir.
Elle ne le jugerait pas quoiqu’il en soit. Et puis, elle était d’avis que la fuite n’était pas toujours une mauvaise option. Il y avait certaines situations, où elle était même le choix le plus sensé. Maisie ne prendrait pas la fuite face à Bradley, parce qu’elle ne pensait pas en avoir besoin, mais si jamais il se retrouvait face à… l’autre elle, elle préfèrerait qu’il s’enfuie. Non pas qu’elle lui ferait du mal mais… si elle pouvait éviter des situations embarrassantes pour tout le monde, c’était le mieux. Mais pour en revenir au sujet de base, et comme dit précédemment, elle avait confiance en Bradley.
-Mais il n'y a aucune chance que ça arrive, cette fois.
Elle lui adressa un sourire gentil. Elle ne demandait qu’à le croire. Elle le croyait même. Elle ne le forcerait à rien, et n’avait aucune intention de l’enchaîner. Bradley était seul maître de ses actions, et de ses choix, et en aucun cas, elle ne comptait lui mettre la pression. Si leurs chemins devaient à nouveau dévider et s’éloigner, c’est que ce serait ainsi, mais elle avait tout de même envie qu’ils puissent passer du temps ensemble à l’avenir, comme c’était le cas à présent. L’histoire d’un tout petit bout de journée, pas plus.
« Disons que tu as un très bon instinct de survie. Mais fais attention tout de même, tu commences à t’approcher dangereusement du point de non-retour tu sais ? »
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Sam 23 Nov - 9:58
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
M
aisie résuma son comportement d'une manière que Bradley n'avait jamais vraiment envisagée mais qui, à bien y regarder, faisait sens. Oui, on pouvait le dire, il avait un instinct de survie très prononcé. Il ne se considérait pas comme un total planqué, parce qu'il était en vérité impossible d'être totalement planqué et d'avoir de l'ambition. Mais il se protégeait, et cet instinct de survie avait souvent tendanceà l'isoler des autres... Ou à mettre en danger indirectement d'autres personnes. Il aurait aimé savoir étendre cet instinct de survie à sa fille. De toute évidence, elle n'avait pas hérité de ce même instinct de son côté. Et il avait dû réaliser que se protéger soi-même avait un moindre effet, une moindre importance, quand on ne réussissait pas à protéger son entourage.
-Le point de non-retour ? répéta-t-il en fronçant les sourcils.
Il était sans doute idiot, ou du moins encore trop... fermé, il n'était pas sûr de comprendre ce que Maisie essayait de lui faire comprendre... Ou peut-être qu'il ne le voulait tout simplement pas. Car dans le fond, s'il devait vraiment y avoir un point de non-retour, et si Bradley devait considérer l'atteindre à un moment ou à un autre, eh bien... Eh bien c'était chose faite. Il avait perdu sa fille, dans les pires circonstances possibles, sans s'être laissé la moindre occasion d'arranger les choses.
Quoi qu'il fasse, même s'il devait réussir à faire des efforts ou arranger son comportement, sa fille ne lui reviendrait pas comme par miracle. C'était ça, définitivement, le point de non-retour. Alors oui, en vérité, il pouvait comprendre de quoi voulait parler Maisie, mais puisqu'il restait trop lâche pour admettre ce genre de chose, il restait plus simple de jouer la carte de l'incompréhension.
-C'est quoi, pour toi, le point de non-retour ? demanda-t-il.
Il n'était pas le meilleur pour accepter les conseils et les avertissements, il avait trop de fierté pour cela. Mais de la part de Maisie, ce n'étit pas la même chose. Et il savait qu'elle pouvait observer la situation avec une distance qui lui manquait à lui. Elle était intelligente, elle était observatrice. Et ses conseils, peu importe leur nature, seraient forcément les bienvenus.
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Mer 15 Jan - 9:50
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
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Maisie restait assez surprise de la tournure qu’avaient pris les choses. Agréablement surprise d’une certaine façon. Parce que Bradley avait bien pris les choses. En même temps, il n’y avait pas de raison de mal les prendre, parce que cela ne concernait pas Bradley, qu’elle soit folle, mais il aurait pu réagir différemment, avec moins de compassion, et de tolérance. Cela ne l’aurait pas surprise, parce qu’elle était habituée à cette réaction, et pas dérangée non plus, parce que personne n’avait envie de traîner avec des personnes instables, Maisie la première. Elle se sentait oppressée à Sainte Mangouste, quand elle était entourée de tous les déséquilibrés mentaux du pays. Enfin une partie, mais en tout cas, elle était contente que Bradley ait bien réagi, cela la touchait beaucoup.
-Le point de non-retour ?
Bradley semblait l’avoir pris un peu de travers. Bon, il faut dire aussi, que ce n’était pas forcément très malin de la part de Maisie d’avoir fait ça. C’était juste une petite plaisanterie, pour détendre l’atmosphère. Mais de toute évidence, c’était tombé à l’eau. Bon ben, cela lui apprendra pour la suite, elle savait pourtant, qu’elle avait un sens de l’humour assez particulier. Elle était assez portée sur l’humour noir, et l’autodérision, mais on ne la suivait pas toujours, la preuve en cet instant précis.
Ce n’était pas très grave, mais elle n’avait pas envie qu’il s’inquiète. Surtout qu’elle n’était pas du tout en train de le juger ou quoi. Mais c’était probablement trop tôt pour ça. Elle avait été maladroite, et elle s’en excusait. Ce n’était pas non plus dramatique, c’est sûr, mais bon, si elle avait pu éviter cela, ils ne s’en seraient pas porté plus mal.
-C'est quoi, pour toi, le point de non-retour ?
Elle lui adressa un petit sourire gêné. Elle se rendait bien compte qu’elle avait vraiment été maladroite pour le coup. Ce n’était pas ce qu’elle avait voulu, et elle allait tenter de rattraper le coup comme elle le pouvait, même si cela jetterait peut-être un petit froid, mais bon, il n’y avait pas non plus mort d’homme.
« C’est… rien du tout. C’était juste une plaisanterie, mais c’était sans nul doute maladroit de ma part, et en plus ce n’est pas drôle du tout. Excuse-moi. »
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Mer 15 Jan - 17:37
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
B
on, de toute évidence, Bradley devrait se détendre et arrêter de tout suranalyser, mais c'était plus fort que lui, en vérité. Il n'avait jamais été un boute-en-train, loin de là, et il était tout sauf sensible à l'humour. Il n'en faisait jamais lui-même, et de toute évidence il avait du mal à le comprendre quand il venait des autres.
Et le fait que dernièrement, il soit à fleur de peau n'aidait clairement pas. La moindre remarque était difficile à encaisser pour lui, et même à présent que Maisie lui assurait qu'elle avait simplement voulu plaisanter, il avait du mal à savoir si elle prononçait ces mots dans l'unique but de ne pas le vexer ou parce qu'elle préférait ne pas clarifier sa pensée, ou bien parce qu'elle faisait effectivement de l'esprit.
Dans ce dernier cas, ce n'état pas tant le sens de l'humour de Maisie qui était à remettre en question que l'incapacité totale de Bradley à appréhender, comprendre et apprécier n'importe quelle forme d'humour. Il songea un moment à insister pour lui demander ce que sa blague avait voulu dire malgré tout, mais toute blague explicité cessait d'être drôle, c'était bien connu, et Bradley n'avait pas ailleurs aucune intention de blesser son amie, c'était même la dernière chose qu'il puisse vouloir. Que son propre orgueil en prenne un coup, c'était une chose, mais celui des autres, c'en était une autre. Il ne ménageait pas toujours les egos des uns et des autres. Mais il faisait des efforts avec ceux qui comptaient pour lui.
-Non, c'est moi, désolé, j'ai jamais eu le sens de l'humour, déplora-t-il,ce qui était encore un doux euphémisme tant il savait être insensible à cet exercice rhétorique. Si lui-même devait choisir de s'y essayer, on savait à coup sûr que l'on courait à la catastrophe, car il n'y avait aucune chance pour que Bradley Fitz soit un jour un pro des quolibets et des plaisanteries, peu importe lesquelles. Encore moins en ce moment, pourtant, ça me ferait pas de mal de rire un bon coup.
S'il pouvait réussir à au moins ne pas prendre au sérieux ce qui pouvait facilement ne pas l'être, ça iriait déjà franchement beaucoup mieux. Mais de toute évidence, c'était déjà trop lui demander.
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Sam 15 Fév - 14:08
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Maisie n’était même pas surprise d’avoir fait tourner les choses au vinaigre. Ce n’était pas très grave, elle avait juste mal dosé les choses. Ce n’était pas la première fois, et ce ne serait pas la dernière. Elle n’était certainement pas la première quand il s’agissait de faire un trait d’humour, et là, de toute évidence, ça n’avait pas du tout fonctionné.
En même temps, leur conversation n’avait déjà rien d’amusant, Bradley avait perdu sa fille, ils se reparlaient à peine tous les deux, elle lui confiait qu’elle avait une double personnalité… c’était sûr que faire des plaisanteries n’était pas du tout dans le ton. Elle aurait au moins essayé, mais maintenant elle saurait que ce n’était pas la peine qu’elle tente, puisque cela aurait de très grandes chances de finir à l’eau, comme cela venait d’être le cas.
Elle se doutait que Bradley ne lui en voudrait pas pour si peu. C’était surtout de la maladresse, mais elle se sentait tout de même un peu bête. Elle avait juste tenté de détendre un peu les choses, qu’ils aient l’air moins sérieux, moins graves, mais elle n’était pas douée dans ce domaine. En même temps, elle était déjà cinglée, elle ne pouvait pas non plus être le clown de service, il fallait qu’elle en laisse un peu aux autres. Dans tous les cas, la sorcière ne se rappelait pas qu’avant, ils rigolaient beaucoup tous les deux. Ce n’était pas dans leurs façons d’être. Il faut croire que sa mémoire lui faisait un peu défaut. Et que le temps ne les avait pas vraiment changés non plus, tous les deux.
-Non, c'est moi, désolé, j'ai jamais eu le sens de l'humour. Encore moins en ce moment, pourtant, ça me ferait pas de mal de rire un bon coup.
Maisie lui accorda un petit sourire, un peu gêné. Elle voulait bien croire qu’il avait besoin de mettre un peu de joie dans sa vie ces derniers temps, malheureusement, elle ne semblait pas être la bonne personne pour ça. Pourtant, elle ne serait pas contre lui venir en aide, au contraire, mais l’essai avait été loin d’être concluant, alors il allait devoir trouver d’autres méthodes. Maisie espérait sincèrement que les choses allaient aller pour lui malgré tout.
« Je n’en doute pas, malheureusement, je ne suis pas du tout douée pour raconter des blagues. »
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Dim 16 Fév - 9:49
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E
n effet, Maisie n'était pas une experte en blages (ou bien c'était un talent caché que Bradley n'était pas réellement capable de lui découvrir - preuve en était du fait que quand elle cherchait à plaisanter avec lui, il était incapable de le comprendre ou de se montrer réceptif), mais Bradley était loin de considérer cela comme un défaut. C'était même tout le contraire, pour tout dire. Il tenait en horreur les boute-en-train qui faisaient une plaisanterie de tout et qui ne prenaient jamais rien au sérieux. La vie était une chose sérieuse, qu'on le veuille ou non, et il était important qu'elle soit considérée comme telle.
Mais c'est vrai qu'en cet instant, et pour l'une des rares fois de sa vie, il ne dirait pas non à quelques traits d'esprit bien choisis, à un ou deux jeux de mots, à une ou deux piques ironiques... encore fallait-il qu'il se trouve dans l'état d'esprit approprié pour les entendre, et ce n'était manifestement pas le cas. C'était une chose que de vouloir ajouter un peu de légèreté à un quotidien troublée, c'était autre chose que d'accepter cette même légèreté, surtout quand on était capable de la considérer comme une trahison à une douleur qu'on portait sur soi comme un fardeau à ne surtout pas négliger (même si dans le cas de Bradley, il s'agissait d'un fardeau qu'il avait voulu porter en solitaire, et à l'insu de tous ceux qui l'entouraient).
-Je ne t'en demande pas tant, répondit donc simplement Bradley à Maisie.
Il ne manquerait plus qu'elle s'en veuille ou éprouve de la gêne alors que c'était définitivement lui qui avait à se remettre en question à l'heure actuelle. Il n'attendait pas de Maisie qu'elle le fasse rire, ce n'était jamais un rôle qu'il avait envisagé de lui attribuer dans sa vie, et ce serait assez injuste en retour, d'autant que lui-même serait bien incapable de réussir à la faire rire en retour tant l'humour était un concept abstrait à ses yeux, alors qu'elle aussi aurait le plus grand besoin de sourire, en fin de compte.
-Déjà, tu es là, et crois-moi, c'est beaucoup.
Sa présence amicale lui faisait en elle-même du bien, c'était déjà immense.
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Mer 11 Mar - 0:38
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
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La conversation était vraiment en dents de scie, depuis le début. C’était compréhensible, vu la situation, ce n’était pas banal. Bradley pleurait la mort de sa fille qu’il pensait morte, (il ne pleurait pas mais l’image était là), ils ne s’étaient pas parlés pendant des années… tout cela était un peu étrange, alors ce n’était pas anormal qu’il y ait quelques flottements, quelques incompréhensions. Cela n’empêchait pas que ce soit parfois un peu gênant, et qu’elle aurait préféré qu’ils restent sur une conversation agréable, et sans flottement, mais bon… ce n’était pas grave.
Le principal, c’était tout de même qu’elle avait réussi à se retrouver avec son ancien ami. Tous deux avaient eu leur vie d’adulte, leur lot de soucis. Ils auraient pu totalement changer, et ne plus rien avoir à se dire. Mais il s’était avéré qu’ils avaient toujours des points communs, des atomes crochus. Et malgré les révélations pesantes, et les maladresses, ils arrivaient à profiter de la présence de l’autre, ce n’était pas, quelque chose de négligeable à son sens. Cela voulait dire, qu’ils pouvaient de nouveau être amis, et Maisie comptait là-dessus. Si c’était ce que Bradley voulait aussi, bien sûr. Mais elle serait totalement partante pour tenter de reconstruire une amitié solide avec Bradley. Même si elle n’était pas la personne la plus fiable, et qu’il y avait toujours un risque, être la plus solitaire du monde ne changerait pas grand-chose.
-Je ne t'en demande pas tant.
Elle hocha la tête. Evidemment, elle se doutait bien que Bradley n’attendait pas cela d’elle. Et heureusement d’ailleurs. Parce que Maisie n’aurait pas vraiment pu assumer ce rôle. Elle en était certaine. Mais elle avait di cela pour plaisanter, évidemment. Même si elle n’éait pas douée pour cela, ils avaient pu le constater, elle se disait tout de même que détendre l’atmosphère ne ferait pas de mal. Enfin, tenter de le détendre. Parce qu’il n’était pas sûr qu’elle n’empire pas les choses avec quelques maladresses.
-Déjà, tu es là, et crois-moi, c’est beaucoup.
Elle lui adressa un sourire. Elle ne savait pas si c’était vraiment beaucoup. Elle n’avait aucune envie de remettre sa parole en cause, évidemment. Maisie ne pensait pas qu’être là était un gros effort, surtout qu’elle n’avait pas été là avant. Mais bon, elle lui faisait confiance, pour être honnête avec elle. S’il voulait du soutient, elle lui en apporterait autant qu’elle le pouvait, elle s’y engageait. Parce que Bradley restait son ami, malgré cette longue pause dans leur relation.
« S’il n’y a que ça pour te faire plaisir, ça ne devrait pas être trop compliqué dans ce cas. »
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Mer 11 Mar - 18:29
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
B
radley était entièrement sincère envers Maisie. Il n'attendait rien de plus de sa part que son amitié. Certes, c'était déjà beaucoup, surtout qu'il pouvait admettre qu'il n'avait pas fait grand-chose pour l'entretenir, cette amitié, mais il n'en était pas moins sincère. Oui, Maisie et elle s'étaient perdus de vue depuis un bon moment, mais il suffisait de constater combien leur conversation savait être fluide, comme autrefois, pour comprendre que rien n'était perdu, bien au contraire, et qu'il fallait simplement prendre soin de ce qu'il avait négligé.
C'était d'ailleurs une maxime qu'il aurait tout intérêt à appliquer à bien des aspects de sa vie, mais ce n'était pas si simble, en réalité. Cela demandait beaucoup de remise en question, et Bradley était loin d'avoir encore fait le travail sur lui-même nécessaire pour en être véritablement arrivé là. Dans tous les cas, oui, il se contenterait bien que Maisie soit présente pour lui, juste présente, tout comme il tenait plus que jamais à être présent pour elle lui aussi. D'autant plus maintenant qu'elle s'était confiée à lui sur ce qui la tourmentait. Qu'elle s'en rende compte ou non, qu'elle l'admette ou pas, elle avait besoin d'être entourée, autant que lui-même en avait besoin, sans forcément le reconnaître et l'admettre non plus, il est vrai.
-Oui, je suis certain que tu as franchi des obstacles bien plus compliqués, observa Bradley avec un léger sourire.
Ce qui était malheureusement vrai, la pauvre... Bradley avait parfois le sentiment que la vie ne l'avait vraiment pas épargné, mais il savait bien que ce n'était rien, rien du tout même, en comparaison de ce que son amie avait elle-même vécu et subi. La comparaison n'était même pas réellement possible, à la vérité. Par réflexe, il jeta un coup d'oeil à sa montre et constata combien le temps avait filé; Cette intermède avait été agréable, mais les meilleures choses ont une fin... pas forcément définitive, pour le coup.
-Je vais devoir y aller, mais il est hors de question qu'on attende plusieurs années pour se revoir. Que dirais-tu de venir dîner à la maison ?
Il ne savait pas si Esther apprécierait une telle invitation ou non, pour cela, il faudrait qu'ils prennent la peine de communiquer davantage, mais il pensait réellement qu'un dîner amical ferait dans tous les cas du bien à tout le monde, pour passer un bon moment et apaiser les tensions.
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Maisie Winters
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Ven 24 Avr - 10:31
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Bon, eh bien… cette rencontre fortuite aura été forte en enrichissements, et totalement inattendue. Maisie ne se serait pas imaginée rencontrer Bradley ici, encore moins qu’ils aient cette discussion qui était un peu partie dans tous les sens. Mais Maisie n’était pas mécontente, au contraire. Fût un temps où elle avait vraiment été proche de Bradley, et d’Esther aussi. Les choses avaient fait qu’elle s’était éloignée d’eux, pour diverses raisons, et qui ne venaient pas que d’elle. Elle ne pensait pas que qui que ce soit, soit à blâmer.
Les amitiés de jeunesse, peu résistaient à la vie adulte. A Poudlard, c’était facile, de se créer des amis. On restait jour et nuit avec les mêmes personnes, alors les liens se créaient vite. Mais ensuite, tout le monde prenait des routes différentes, des voies professionnelles différentes, une vie de famille pour certains. Alors évidemment, les anciennes amitiés n’étaient pas forcément au premier plan, et parfois elles s’oubliaient. Cela arrivait parfois que certains gardent le contact, ce qui était une bonne chose. Mais il est vrai que Maisie avait eu une carrière mouvementée chez les Aurors, et encore plus chez les Warden, et maintenant l’Ysbridion, en plus du fait qu’elle était à moitié folle. Mais bon… elle ne se donnait pas d’excuses non plus, elle aurait pu faire l’effort, et elle ne l’avait pas fait. Tout simplement.
-Oui, je suis certain que tu as franchi des obstacles bien plus compliqués.
Il est vrai qu’elle avait connu beaucoup d’obstacles dans sa vie. Mais elle irait même jusqu’à dire qu’elle était née avec ces obstacles, et qu’elle les traînait derrière elle, en même temps que d’autres apparaissaient. Elle ne se plaignait pas pour autant. Maisie n’avait jamais été du genre à se plaindre de son sort, ou à chercher la pitié des autres. Elle préférait faire comme si tout allait bien, même si ce n’était pas le cas. Et au moins, elle était toujours en vie. Pas dans le meilleur des états, mais c’était tout de même le cas.
-Je vais devoir y aller, mais il est hors de question qu'on attende plusieurs années pour se revoir. Que dirais-tu de venir dîner à la maison ?
Maisie afficha un petit sourire. Il est vrai qu’il serait dommage qu’ils attendent plusieurs années pour se voir. La sorcière apprécierait qu’ils puissent rester en contact. Aller dîner chez lui, c’était aussi revoir Esther. Ce qui de son côté, ne la dérangeait pas. Mais elle n’avait pas vu Esther depuis longtemps, et même si elles avaient été amies à l’époque, elles avaient toutes les deux changé. Et puis, Esther avait « perdu » sa fille, alors elle n’aurait peut-être pas envie de la voir débarquer, mais si Bradley proposait…
« Oui, avec plaisir. Si Esther est d’accord en tout cas. Ça me ferait plaisir de la revoir aussi. »
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- Maisie Winters -
Bradley Fitz
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie Ven 24 Avr - 19:23
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir
B
radley regrettait de devoir écouter ses obligations et de couper court à la conversation, mais les meilleures choses avaient inévitablement une fin. Ce qui est certain, c'est qu'il était heureux d'avoir croisé la route de Maisie et d'avoir pu parler à coeur ouvert avec elle. Cela lui avait réellement et définitivement fait le plus grand bien, et il ne voulait pas que le temps et les contraintes de leurs vies respectives les maintiennent une fois de plus trop longtemps à l'écart l'un de l'autre. Les amitiés réelles, Bradley en avait très peu, et il était assez évident qu'il ne les entretenait pas suffisamment, il était plus que temps d'y remédier.
Aussi il était ravi que Maisie accepte son invitation à venir dîner à la maison. Certes, il faudrait en convaincre également Esther, d'autant que Maisie était son amie à lui avant d'être la sienne (même si ça ne s'était pas trop vu ces dernières années). Mais il se disait qu'une autre présence, qui plus est féminine, pourrait en vérité lui faire du bien. Ils en avaient sans doute besoin autant l'un que l'autre, de ne pas rester uniquement tous les deux, ce qui ne leur faisait plus aucun bien depuis le procès qui avait fait de Pomona une criminelle notoire et l'avait condamnée au pire. Maisie lui assurait que ça lui ferait plaisir de revoir Esther, dans ce cas, raison de plus pour ne pas laisser cette idée tomber à l'eau. Bien sûr, ce dont il se pensait capable d'autodiscipline, il l'oublierait peut-être plus tard, mais il ne le pensait pas malgré tout. Il était plutôt confiant dans sa capacité à tenir les résolutions qu'il venait de prendre.
-Parfait alors. Je t'enverrai, un hibou, dans ce cas, lui confirma Bradley avec un sourire plus sincère que nombre de sourire factices qu'il avait pris pour habitude d'adresser aux uns et aux autres ces derniers temps. A bientôt, merci encore pour cette conversation.
Et cette-fois ci, sans plus de cérémonie mais le coeur plus léger qu'au début de cette discussion, il était prêt à rentrer chez lui. Rien ne garantissait pas que l'ambiance à la maison refroidirait d'office ce que cette discussion avait été capable de lui offrir de bonne humeur, mais en attendant, c'était l'évidence, il se sentait tout de même bien mieux.
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#Sujet: Re: C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie
C'est quand on croit une amitié morte, qu'elle peut refleurir | Bradley & Maisie