La musique adoucit les mœurs - Balthazar

Invité

“La musique adoucit les mœurs, enfin en principe.”

Cain & Balthy

La salle était bondée, un petit pub qui payait pas de mine mais dans lequel il régnait une bonne ambiance. La clientèle attablée consommant en savourant leurs verres en écoutant la musique et le chant qui venait de la petite scène installée dans le fond de la salle.

Un piano, pour ce soir Cain était installé devant un piano et jouait des mélodies légères, douces et cristallines, sa voix au timbre chaleureuse bien qu’un peu rauque, interprétant ses morceaux avec simplicité et humour. Il souriait par moments, glissait un petit mot amusé, faisant glousser la salle avec lui. Il adorait ça, chanter et jouer, encore plus devant un public aussi super, aussi réceptif à son jeu. Ses doigts glissaient avec agilités et légèretés sur les touches blanches et noires, la voix feutrée et chaleureuse de l’instrument emplissait toute la salle. Et lui n’était même pas intimidé par tant de regard sur lui, jeune silhouette blonde, habillé d’une simple chemise blanche et un pantalon sombre.
Baignant dans un éclairage doux et doré, quelques lustres au-dessus et autour de lui, faisant briller un peu plus ses mèches blondes et soulignant les creux et vallées de son visage anguleux.
Ses pommettes se rehaussaient un peu plus quand il riait avec le public dans un passage amusant d’une des chansons. Ses yeux bleus étincelèrent avec malice bien qu’il fasse de son mieux pour rester concentrer sur sa prestation de ce soir. Il y avait tellement de monde, que l’atmosphère était assez chaude, la chaleur humaine, se mêlant aussi les vapeurs sucrées de l’alcool qui coulaient à flots du bar.
Cela faisait déjà plus d’une heure qu’il chantait, la bouche un peu sèche, terminant sa dernière chanson pour cette soirée bien entamée, car oui il commençait à être tard. Mais quand on avait un public comme celui-ci, enjoué, applaudissant, accompagnant ses paroles, reprenant en chœur quand il le sollicitait, puis riant et plaisantant avec lui à ses petites blagues… comment ne pas vouloir jouer encore et encore, malgré la gorge sèche, malgré la raideur de ses épaules et de sa nuque, c’était si puissant, si motivant, il avait juste envie de donner du plaisir et du sourire à tous ses gens venuse boire un verre en bonne compagnie et l’écouter chanter. Il plaqua les derniers accords et termina son dernier couplet sous une Slave d’applaudissement et de cris de joies. Il sourit doucement, se leva de son banc et s’inclina respectueusement et humblement devant tant d’amour pour sa musique.
Il quitta ensuite la petite scène, se faufila dans la salle bondée, recevant poignées de main, tape dans le dos de certains, il prit le temps d’accueillir ses adorables témoignages, jusqu’à enfin atteindre le bar où trônait pour lui une boisson fraiche. Il s’installa sur le haut tabouret et alors qu’il commença à boire, pendant qu’une adorable flûtiste et un guitariste prenaient le relais sur la petite scène, une jeune fille s’approcha de lui et s’installa sur le tabouret voisin.
Elle ne perdit pas de temps pour engager la conversation :

- Bonsoir, j’ai adoré tes chansons. Commença-t-elle.
- Salut, ho merci ça fait toujours plaisir. Répliqua le blond souriant à cette jeune sorcière.

- Je viens en fait t’écouter à chaque fois. Continua-t-elle avec les pommettes un peu rouges. Tu as une super voix et tu es très beau aussi. Elle rougit un peu plus et gloussa face à son audace.

Cain haussa un peu les sourcils et sourit légèrement amusé et un peu gêné aussi, car ce genre de déclaration il n’en avait pas trop l’habitude. En fait cela faisait que depuis peu de temps qu’il commençait à avoir son petit public lors de ses prestations dans les pubs, cet engouement tout neuf, était assez mignon bien qu’un peu flippant.

- Ho merci, un petit compliment ça aussi c’est plutôt agréable.

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La musique adoucit les moeurs

Fuck la terre, si je meurs voici mon testament : déposez des cendres dans la bouche de tous nos opposants. Virez à coup d'front kick les faux qui viennent se recueillir, j'veux des fleurs et des gosses, que ma mort serve leur avenir. Peut être comprendront-ils le sens du sacrifice, la différence entre les valeurs et puis l'artifice.

Voilà quelques semaines que Balthazar suivait régulièrement les concerts de Cain. Depuis leurs retrouvailles pour le moins mouvementées, il ne parvenait pas à le sortir de son esprit. Il se surprenait même à délaisser son travail, lui qui ne jurait que par ça il n'y a pas si longtemps, afin d'assister au spectacle du jeune irlandais sur scène. Il veillait toujours à s'installer au fond des salles, sans se faire remarquer, car il ne souhaitait pas donner l'impression d'être accro. Cependant, force lui était d'admettre qu'il l'était. Ce soir, il s'était donc rendu dans ce petit pub moldu situé dans Londres. Là, il passait inaperçu, ce qui n'était pas forcément le cas lorsqu'il foulait les rues du monde magique à cause de son titre de ministre de la magie à l'étranger. Sa présence en Angleterre n'avait pas échappée aux journalistes de la Gazette. C'est en soupirant de bien-être que Balthazar but une première gorgée de sa bière brune mousseuse. Personne ne venait le déranger, il était sur à sa table au fond, assit sur son tabouret, et il savourait autant l'alcool qui réchauffait sa gorge que la vue qu'il avait sur la scène. Son regard ne se détacha à aucun moment du blondinet qui chantait au centre de l'attention. Ses doigts fins couraient sur le clavier du piano comme indépendamment du reste de son corps et les notes de musiques prenaient vie à son oreille. Aisée aurait été la chose si le physique de Cain avait été son seul argument, mais diantre, qu'il était doué ! Une voix d'ange, tombée du ciel. À chaque sourire de l'irlandais, Balthazar sentait les coins de ses lèvres tressauter vers le haut, comme pour le suivre dans sa bonne humeur terriblement communicative. C'était pour ces émotions là que le ministre venait le voir chanter partout où il le pouvait. Il aimait cette atmosphère qui naissait un peu partout où Cain se rendait. C'était de la vraie magie.

Lorsque le chanteur quitta la scène, le regard de Balthazar le suivit, comme aimanté. Il ne pouvait plus détourner ses yeux de son visage pâle et des fossettes taillées autour de son sourire comme sur une statue. Peut-être était-ce à cause de son expérience de la célébrité ou de son sixième sens pour flairer les gens louches, mais l'attention de Balthazar se reporta presque immédiatement sur la jeune femme qui s'était approchée de Cain. Pendant un instant, il se demanda s'il n'était pas tout simplement jaloux de voir une demoiselle si proche du garçon dont il s'était épris...et puis quelque chose sur le visage de l'irlandais attisa ses soupçons. Le changement d'expression dans ses yeux ne dura qu'une fraction de seconde, imperceptible pour qui ne faisait pas assez attention, mais Balthazar su tout de suite ce qu'il avait vu : de l'inquiétude. Peut-être même de la peur. Rien d'étonnant à cela, d'ailleurs, car la jeune femme avait l'air très entreprenante et insistante. Elle l'envahissait clairement et physiquement en se blottissant contre lui et en gloussant de façon vraiment malsaine. Pour avoir rencontré un nombre effrayant de groupies le long de sa carrière, il comprit immédiatement qu'il avait affaire à l'une d'elles. Ses sourcils se froncèrent et le ministre eu tout le mal du monde à garder son fessier vissé sur son tabouret. Il aurait voulu intervenir maintenant, mais il y avait du monde et une esclandre était toujours bonne à éviter. Il décida - malgré ses sentiments - de ne pas intervenir tant que la situation ne l'exigerait pas. C'est donc ainsi qu'il serra les dents et bu une nouvelle gorgée de sa bière.
Celle-ci avait désormais un fort parfum d'amertume.

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Cain & Balthy

Il avait passé une super soirée sur scène, un pur moment de bonheur à jouer et chanter pour ce public venu passer un bon moment dans ce bar autour d’un verre. Tout semblait parfait, jusqu’à ce qu’une jeune femme, certes jolie, vint lui parler alors qu’il prenait un rafraichissement bien mérité.

Il n’était en rien contre faire de nouvelle connaissance et papoter, mais très vite, il sentait que la jeune femme avait une attitude un peu trop fébrile et de plus en plus collante.
La fan ne semblait effectivement pas vouloir le lâcher. S’installant à ses côtés, lui tenant la « jambe », lui posant plein de questions sur sa vie privée. En fait Cain ne savait pas vraiment comment la calmer et faire en sorte qu’elle le laisse un peu souffler. Accoudé au comptoir, juché sur le haut tabouret, il gardait une certaine réserve face à ses questions. Souriant, n’y répondant qu’avec peu de détails et sirotant son verre.
Mais loin de s’en décourager, la miss se rapprocha clairement, posant même sa main sur sa cuisse et la frottant doucement. Le blond se crispa un peu et l’interrogea du regard. Elle papillonna des cils et sourit encourageante.

– Ça te dit qu’on sorte un peu d’ici ?
proposa-t-elle clairement, sa main remontant dangereusement vers la zone sensible. Caïn dégluti et posa sa main sur la sienne pour délicatement la retirer de sa cuisse.

Tu es très mignonne, très jolie même, mais je ne suis pas ce genre de gars. Répliqua-t-il en essayant d’être le plus respectueux, poli mais ferme.

Sauf que la miss sembla même pas s’en offusquer, ni comprendre clairement qu’elle le dérangeait plutôt qu’autre chose, loin d’être donc découragé, elle se leva et vint se coller à lui carrément. Là ça devenait n’importe quoi. Il se leva à son tour pour bloquer doucement ses tentatives en agrippant ses poignets.

- je t’assure je viens chaque fois te voir jouer, je te trouve tellement beau, je t’aime vraiment tu sais. Elle lui déclarait son amour, alors qu’elle ne le connaissait pas du tout, à peine, juste en tant que musicien et chanteur occasionnel dans ce bras, c’était totalement insensé comme truc.

Je suis sérieux ! Laissez-moi tranquille maintenant. Il ne voulait pas non plus provoquer un scandale dans ce bar. Il adorait venir y jouer, pas y chercher des problèmes.

La miss se tortilla et puis brusquement avança son visage collant sa bouche à la sienne et le poussant du coup contre le comptoir. Elle profita de ce qu'il soit bloqué et l’effet de surprise pour lui rouler un patin hystérique et il la repoussa assez vivement en étouffant un juron. C’était quoi cette furie . Il la toisa avec colère et elle sembla enfin comprendre qu’il n’était pas open.

J’ai dit que je n’étais pas intéressé. lâcha-t-il froidement.
reprenez-vous un peu et s’il vous plaît laissez-moi tranquille. et alors qu’il n’était pas sûr que la miss abdique à sa requête, une main assez puissante se posa sur l’épaule de cette dernière. Caïn fixa cette main, puis suivit la continuité de son bras pour enfin visualiser le reste et le visage de son propriétaire.
Son cœur rata un battement en reconnaissant ce visage, il accrocha aussitôt ce regard pénétrant qui fit fondre comme neige au soleil sa colère et son sentiment de panique.

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La musique adoucit les moeurs

Fuck la terre, si je meurs voici mon testament : déposez des cendres dans la bouche de tous nos opposants. Virez à coup d'front kick les faux qui viennent se recueillir, j'veux des fleurs et des gosses, que ma mort serve leur avenir. Peut être comprendront-ils le sens du sacrifice, la différence entre les valeurs et puis l'artifice.

Ne pas intervenir sans que ce soit nécessaire. Voilà ce que Balthazar avait décidé de faire concernant le jeune chanteur et la groupie qui lui donnait visiblement du fil à retordre. Le fait est que le ministre savait que ses sentiments envers le jeune homme n'étaient pas réciproques et il ne désirait pas avoir l'air envahissant. Même s'il l'était probablement, rien qu'en étant présent à chacun de ses concerts. C'est donc avec beaucoup de mal qu'il se retint d'aller envoyer cette demoiselle à l'extérieur du pur par la peau des...hum. Par les cheveux. Cependant, il ne détacha pas son regard de la scène qui se déroulait devant le bar. Il ne pouvait se résoudre à laisser Cain en trop mauvaise posture. Certes il ne s'agissait là que d'une fille un peu trop entreprenante, mais la situation était bien plus désagréable qu'il n'y paraissait. Il en savait quelque chose lui-même pour l'avoir trop vécue. Lorsqu'il fut évident que le jeune homme était débordé par les événements et au bord de la crise de nerfs, Balthazar décida qu'il avait suffisamment attendu. Il liquida le reste de sa bière d'une grande gorgée cul-sec puis s'avança calmement. Sa main, ferme et autoritaire, de posa sur l'épaule de la demoiselle qui, surprise, arrêta de se frotter contre Cain.

« Mademoiselle, votre comportement est inapproprié. Veuillez contenir vos émotions et retourner vous asseoir. Merci. » Dit-il avec le ton de ministre qui lui collait désormais à la peau.

Il ne laissa place à aucune protestation. Il ne s'attendait d'ailleurs pas à ce que la jeune femme en fasse. Elle pinça ses lèvres de déception et d'agacement, puis elle s'éloigna. Un petit sourire amusé s'étira sur les lèvres de Balthazar qui soutint le regard du petit irlandais. À présent, il lui fallait justifier sa présence ici. Et son intervention.

« Tu avais l'air d'avoir besoin d'aide. J'espère que cela ne te dérange pas. » Dit-il sur un ton amical.

La musique en fond ne me dérange pas vraiment. Je suis trop absorbé par le regard de Cain. Ses yeux clairs me transpercent littéralement et je sens mon coeur fondre comme un caramel mou.

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Cain & Balthy

Cain était bien embarrassé par les assauts de cette demoiselle un peu trop au taquet, et surtout trop entreprenante. On parle toujours des mecs lourds abordant les jeunes filles dans les bars, mais le contraire existe aussi.

Alors que l’Irlandais commençait à perdre son sang-froid, que sa voix commençait à monter d’un ton. Une autre à l’agréable accent roulé, au timbre si viril et profond familier à son oreille s’éleva brusquement à sa place. Une main puissante s’était posée sur l’épaule de la jeune fille, cette dernière cessa ses assauts et leva son regard vers le raz-bas joie.
Caïn quant à lui avait suivi cette main et ce bras des yeux, le cœur bondissant car il savait déjà qui était son « sauveur » de la soirée. Quel soulagement de voir son visage, de le voir ici.

« Mademoiselle, votre comportement est inapproprié. Veuillez contenir vos émotions et retourner vous asseoir. Merci. »

La jeune femme voulut protester mais face à ce regard-là et cette autorité-là, elle lâcha enfin prise. Il émit un petit soupir de mépris et tourna les talons laissant Cain et son ami enfin seul à seul et en paix. Autant dire que le jeune musicien se sentait brusquement bien mieux. Il retrouva un visage plus ouvert et souriant. Et évidemment sourit au ministre qui l’avait vraiment tiré d’un très mauvais pas.
- Merci beaucoup. remercia-t-il avec un soulagement plus que visible.
Je ne savais pas comment m’en défaire, d’habitude elles ne sont pas si coriaces. Il soupira, se détendit sur son haut tabouret et se frictionna ses cheveux blonds, ses boucles légèrement ondulées tombant encore plus en vrac autour de son visage anguleux.

« Tu avais l'air d'avoir besoin d'aide. J'espère que cela ne te dérange pas. »
Cain retrouvant un sourire brillant, posa sa main d’artiste sur le bras du ministre et son regard clair se plongeait directement dans ses iris sombres de Méditerranéen.

- Tu m’as clairement sauvé et franchement je te dois une fière chandelle. Sans toi je ne sais pas comment j’aurais pu m’en sortir. Répliqua-t-il.

Non non tu me déranges pas du tout, bien au contraire, suis ravi de te voir. Pour te remercier je t’offre un verre, tu veux quoi ? puis se tournant vers le barman il lui fit signe.
Patron offre à mon ami ce qu’il veut boire et pour moi sert moi une autre Guinness s’il te plaît. le gérant du petit bar hocha la tête, s’approcha du ministre pour prendre sa commande et une fois fait laissa le duo reprendre leur échange pendant qu’il leur remplissait le pinte.
mais dit moi, qu’est-ce que tu viens faire par ici au juste ? Il posa ses deux bras sur la table, dans une position plus détendue et observa le ministre légèrement par un regard en dessous. Il lui souriait chaleureusement, la tête délicieusement penchée sur le côté.
Tu es venue m’écouter jouer et chanter. Ou c’est par pur hasard ?

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Les remerciements de Cain ne m'atteignent pas vraiment. Je n'ai pas fait ça pour qu'il soit reconnaissant envers moi, à vrai dire. Cette groupie me tapait vraiment sur le système et j'avoue avoir ressenti un peu de jalousie en la voyant se frotter au petit irlandais de la sorte. Bon débarras. Je souris, content bien qu'un peu embarrassé de me faire offrir à boire, moi qui ai de l'argent tout le tour du ventre au point de ne plus savoir quoi en faire. Néanmoins, je comprends pourquoi le blondinet veut payer ma boisson, alors je lui laisse ce plaisir. Je commande donc un verre de bourbon sec. Pensif, je trempe le bout de mes lèvres dans le liquide ambré. Délicieux. De l'or liquide, vraiment. Tout en faisant cela, je ne quitte pas des yeux ceux si envoûtants de Cain. Sa question me met un peu mal à l'aise mais je suppose que je ne peux pas lui mentir. Ce ne serait pas bien.

« J'essaye de suivre tous tes concerts, même si parfois mon travail m'en empêche. » Je réponds honnêtement.

Allo sécurité ? Ici stalker numéro un. Non mais plus sérieusement, je ne sais pas comment Cain va prendre la nouvelle. Au fond, peut-être que je ne vaux pas mieux que la fille que je viens de virer. Je ne suis pas aussi démonstratif en public mais je dois bien avouer que je fais une fixette sur l'iralandais. Clairement, je ne le poursuit pas que pour sa musique, même si je l'apprécie énormément. C'est plus fort que moi, je l'ai dans la peau. Il ne quitte jamais mon esprit très longtemps.

« J'ai été tenté de laisser une rose rouge dans ta loge une fois, mais je me suis dit que ça ferait un peu vieux jeu. » J'ajoute avec amusement.

Je bois une nouvelle gorgée de bourbon pour me donner une contenance, mais le fait est que je suis en train de le dévorer du regard. C'est plus fort que moi. Je peux contrôler mes paroles et mon corps, mais mes yeux...mes yeux sont une fenêtre sur mon âme. Et mon âme est actuellement plus chaude que les flammes de l'enfer.

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