« Somebody that I used to know. » | Balthazar & Cain
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Balthazar Morales
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#Sujet: « Somebody that I used to know. » | Balthazar & Cain Mar 21 Oct - 14:33
Somebody that I used to know.
Balthazar & Cain
But you didn't have to cut me off, make out like it never happened and that we were nothing. And I don't even need your love, but you treat me like a stranger and that feels so rough.
Les choses sont rarement simples quand on a autant de responsabilités que moi. Même à des centaines de kilomètres de chez-moi, je continue à recevoir presque autant de travail que lorsque je suis dans mon bureau en Andorre. Pour ne pas perdre mon rythme, je me réveille avec le soleil et bois une grande tasse de café noir très serré. Rien de tel pour mettre le cerveau en marche vite et bien. En général, les gens d'ici boivent du thé. Je n'ai jamais vraiment compris l'utilité de cette boisson légère et peu goûteuse. J'ai trop l'habitude de l'amertume brûlante du café catalan. Heureusement, j'en ai fait venir de chez-moi par portoloin. Après avoir fait mon éternel devoir de paperasse, je décide d'occuper la fin de cette mâtiné par une bonne lecture reposante et instructive. Cependant, je me rends vite compte que tous les livres de ma bibliothèque - qui est pourtant de taille conséquente - ont déjà été lus et assimilés par ma cervelle à mémoire visuelle. Je suppose dans ce cas qu'il ne me reste plus qu'une chose à faire : me rendre à la librairie des sorciers anglais. Ce n'est pas là que je trouve les romans les plus rares et les plus raffinés, mais cela me suffit amplement. Je ne cherche pas tant des livres de collection que de quoi élargir mon savoir de façon pratique. Il me semble que je ne suis plus retourné chez Fleury & Bott depuis plusieurs mois. Peut-être même des années. Je n'oublie pas qu'un employé de cette librairie et moi avons partagé bien plus que des paroles lors de notre dernière rencontre. Il faut dire que nous étions tous deux bien imbibés d'alcool et que l'heure ne se prêtait plus à la lecture.
Ayant fait mon choix, je prends donc ma veste et l'enfile avant de quitter ma maison. Ce n'est qu'une habitation temporaire puisque j'espère bien rentrer à Andorre un jour, mais je ne pouvais décemment pas m'installer dans un taudis. Sur le chemin qui s'éloigne, je me retourne un instant pour contempler l'imposante bâtisse que je loue, sous les conseils avisés de mon collègue anglais : le ministre de la magie Howard Fletchey. Au début je n'aimais pas trop le personnage, mais j'ai appris à faire bonne figure. Il est important de savoir s'entourer des bonnes personnes, combien même elles ne seraient pas sur la même longueur d'onde que soi. Cette demeure est froide, tape à l'oeil, grotesque. Je suppose que c'est peine perdue d'y songer. De toute façon, refuser d'y rester serait une insulte envers le ministre. Je ne peux pas me le permettre, même si je préférerais encore la chaleur malsaine mais généreuse d'un bordel londonien. Je soupire et reprends ma route jusqu'au Chemin de Traverse. Force m'est de constater que l'endroit est plein à craquer de gens qui parlent, crient, hurlent et fourmillent dans la rue centrale. J’aperçois du coin de l'oeil une petite fille qui regarde à travers la vitrine de l'animalerie, s'extasiant devant une créature en forme de pompon rouge. Ces anglais ont vraiment des bêtes étranges. Moi qui craignais de me faire écraser par la foule, il n'en est rien. Les gens s'écartent de mon chemin en me fixant comme si j'étais un centaure croisé avec un cyclope. J'avise un journal dans la main d'un adolescent et réalise que la première page est envahie par un portrait de moi. Diantre ! La conférence de presse au ministère ! C'est donc cela, la raison de cette attitude de masse. Ils savent qui je suis. Fuyant tous ces regards qui me mettent mal à l'aise, je parviens à pousser la lourde porte de la librairie. A l'intérieur, il n'y a personne, c'est calme, c'est chaleureux. Je soupire d'aise et retire mon épais manteaux pour l'accrocher là où il est indiqué de le faire. Je me demande si le joli jeune vendeur est présent aujourd'hui.
« Il y a quelqu'un ? » Je demande de ma voix grave et ponctuée d'un fort accent ensoleillé.
J'aimerais beaucoup qu'il soit là, en fait. J'ignore pourquoi, sa compagnie me manque. Certes ce n'était que l'amusement d'une nuit, mais je ne parviens pas vraiment à oublier son visage. En revanche son nom est passé à la trappe. Je possède une mémoire visuelle parfaite, mais pas vraiment auditive.
#Sujet: Re: « Somebody that I used to know. » | Balthazar & Cain Mar 21 Oct - 18:41
«Somebody that I used to know.»
Ce matin y en avait du monde à la boutique et pas mal de travail à faire. Des manuels scolaires pour sorcier de 2ième cycle étaient fraichement arrivés. De ce fait Cain devait tout installer, ranger, notifier et classer. Cela faisait donc un bon moment qu’il organisait les rayons, en plus de conseiller les clients et finaliser les ventes. Le patron n’étant pas là pour la journée, Cain avait fort à faire, abandonnant régulièrement ses piles d’ouvrages à ranger, pour aider les sorciers perdus et hésitants dans les étales. Les manches de sa chemise claire retroussées, ses cheveux noués en un catogan sommaire, il se devait d’être souriant, agréable et quasiment partout. Mais malgré sa grande besogne et cette journée ultra chargée, Cain gardait la foi, la bonne humeur et restait totalement cool et avenant. Il ne détestait pas son travail, le contact avec les gens lui plaisait, même s’il avait souvent à faire face à des clients « difficiles ». Cette librairie avait une grande réputation, garantissant d’avoir tous les ouvrages du monde magique ou du moins de pouvoir commander tous ce qui peut exister pour satisfaire les envies et ambitions de tous les sorciers.
De ce fait, Cain venait pour la énième fois de quitter son installation pour s’occuper de deux jeunes demoiselles, il n’était pas rare qu’il soit sollicité par la gente féminine. Une clientèle plus fantasque et gloussante dés qu’il s’en approchait avec un grand sourire. D’ailleurs il soupçonnait que son patron exploitait un peu ce potentiel. Le physique de son jeune employé attirait beaucoup plus les jeunes filles depuis quelques temps dans la vieille et grande boutique. Et apparemment elles achetaient bien plus les jours où Cain était là. En général quand une petite troupe de jeunes sorcières débarquait, son boss le poussait à chaque fois à s’en occuper. A force Cain ne levait plus les yeux au ciel et n’attendait plus que le vieux commerçant lui dise de s’en charger, c’était devenu presque un réflexe, il y allait direct.
Ses deux jeunes sorcières, au teint un peu cramoisi face à lui, cherchaient des livres sur les potions de charmes et beautés. Il les renseigna au mieux, les guidant vers le bon rayon. Cain professionnel ne fit que parler et montrer les livres qui pourraient intéresser ses jeunes filles, feignant de ne pas remarquer leurs battements de cils et petits minauderies de séductions. Il avait apprit à rester avenant et poli dans la mesure du possible mais sans laisser espérer une « ouverture » pour un rendez-vous galant. Charmant juste pour pousser à la consommation comme le désirait son boss, mais après il était devenu très doué pour repousser gentiment les tentatives d’approche trop explicite de ses demoiselles. Cain termina de conseiller ses deux filles et finalisa au plus rapidement la vente, afin de pouvoir continuer un peu son rangement. Les deux clientes payèrent leurs achats, tentèrent une nouvelle fois d’attirer un peu plus ses faveurs avec des regards langoureux et de petits gloussements, mais il ne fit que sourire poliment et souhaita « une bonne journée » avant de retourner à sa pile de livre qui l’attendait. Plutôt déçue elles prirent congé, abandonnant du moins pour aujourd’hui leurs vaines tentatives pour le séduire. Une fois seul, Cain passa sa main sur sa nuque s’empêchant de soupirer et traversa le local pour retourner à sa besogne. C’est pile à ce moment que la clochette en laiton tinta vigoureusement, annonçant l’arrivée d’un autre client ou bien encore une de ses demoiselles. Mais le sexe de la nouvelle personne fut au final très vite déterminé par une voix profonde, viril avec un fort accent slave. Pas de doute sur un sexe masculin et bien viril.
« Il y a quelqu'un ? »
Cain qui s’était juché entre-temps en haut d’une échelle en bois pour replacer un peu des livres poussiéreux mal classés, se dévissa presque le cou pour tenter de se faire voir du nouveau client. « Bonjour je suis à vous tout de suite ! » Scanda d’un ton avenant et charmant au plus commercial. De son perchoir il ne pouvait bien voir l’individu, il s’empressa de descendre, de retrouver le plancher des vaches, il épousseta un peu sa chemise un peu Sali par la poussière des vieilles étagères et alors qu’il s’avança vers l’homme…
« Voilà que puis-je donc pour v… » Son petit sourire avenant s’évapora, son regard bleuté s’écarquilla et s’immobilisa brusquement fixant cet homme qu’il ne pouvait que reconnaître. Il avait face à lui un flirt d’une nuit après une soirée bien arrosée mais aussi et ça il l’avait appris ce matin dans le journal pendant son petit déj, que cet homme était fraichement le nouveau ministre de la magie d'Andorre. Un choc en soi quand il avait lu ça au petit déj, manquant d’en faire tomber son toast et devant répondre aux interrogations de Nathan son ami et frère du cœur. Alors sérieusement le recroiser justement ce matin et dans sa boutique, il y avait de quoi déstabiliser le jeune blond. Quelques longues secondes où il demeura planté là, clairement stupéfait et évidemment avec des images en tête loin d’être très soft de la dernière fois qu’il avait vu cet homme. Les pommettes anguleuses un peu colorées et chaudes, il se gifla mentalement et reprit contenance. Il s’humecta les lèvres terriblement sèches d’un coup, se frotta un instant les yeux , s’arma d’un joli sourire avenant et reprit sa petite phrase de bienvenue : « heu donc que puis-je faire pour vous ? »
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#Sujet: Re: « Somebody that I used to know. » | Balthazar & Cain Mar 4 Nov - 17:37
Somebody that I used to know.
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But you didn't have to cut me off, make out like it never happened and that we were nothing. And I don't even need your love, but you treat me like a stranger and that feels so rough.
Une réponse claire et joyeuse me parvient presque immédiatement depuis un rayon non loin de là. Je reconnais presque trop facilement la voix délicate et agréable du jeune homme blond avec lequel j'ai passé un bon moment il y a quelques...années. Bon c'est vrai que j'espérais le voir, mais je ne pensais pas que la chance me sourirait à ce point. Un sourire amusé s'étire sur mes lèvres et je reste donc là où je suis. Je ne peux m'empêcher de rire doucement en songeant que le jeune homme qu'il était à moi tout de suite. Je ne suis pas tellement contre l'idée, mais peut-être plus tard, hm ? Finalement il débarque de sa démarche active et je le détaille rapidement. Il a pris de l'âge et de la maturité, ça se voit, mais je distingue encore des traits de jeune adulte sur son visage. Ses cheveux sont plus longs également, attachés vers l'arrière. J'aime beaucoup. A en juger par la façon dont il avorte sa phrase et me regarde comme un ovni, je comprends que lui aussi ne m'a pas oublié. Je suis surpris par sa mémoire, vu la quantité d'alcool qu'il avait dans le sang ce soir-là. Je place une partie de son choc dans le fait que grâce à la Gazette du Sorcier il sait dorénavant qui je suis réellement. Pas facile d'apprendre qu'on a couché inconsciemment avec un ministre de la magie, hein ? Je lève les yeux au ciel et attend qu'il reprenne un peu ses esprits, ce qu'il fait plus rapidement que je ne l'aurais cru. Retrouvant son calme habituel, il me demande ce qu'il peut faire pour moi.
« Je cherche un livre plutôt épais et instructif. N'importe lequel, du moment qu'il n'est pas rempli de niaiseries inutiles. Histoire, légendes, sciences... J'aime me cultiver. » Je lui répond avec un grand naturel.
Je ne fais aucune remarque sur lui, sur moi ou sur notre bref histoire à tous les deux. S'il a envie d'en parler, libre à lui d'entamer la discussion. Autrement je ne chercherai pas à lui imposer quoique ce soit. Je peux comprendre que mon identité puisse l'intimider. Ce n'est pas toujours jours qu'on croise quelqu'un comme moi, sans me vanter. Mon regard parcourt la librairie avec curiosité et étonnement. Cet endroit est bien plus propre et bien mieux rangés que lors de mon dernier passage. On voit que les employés ont changé depuis. N'attendant pas que le jeune homme m'invite à le suivre, je pénètre dans le gros de la salle. Il n'aura qu'à me suivre et me dire vers où tourner. Je ne suis pas vraiment homme à attendre et à me tourner les pouces sans rien faire. S'il ne prend pas les devants, je le fait à sa place.
« Alors ? Avez-vous un rayon à me conseiller ? » Je demande avec une grande patience dans la voix.
D'accord je l'avoue, je cherche à le mettre mal à l'aise en me montrant particulièrement envahissant et courtois à la fois. J'espère au fond qu'il va craquer, admettre qu'il me reconnait. Ainsi nous pourrons nous tutoyer et employer nos prénoms. Je me demande comment il s'appelle. Il est possible qu'il me l'ai dit autrefois, mais comme je l'ai déjà fait remarquer, la mémoire auditive n'est pas ce que j'ai de meilleur.
#Sujet: Re: « Somebody that I used to know. » | Balthazar & Cain Lun 10 Nov - 14:59
«Somebody that I used to know.»
Impossible de ne pas le reconnaître, oui même s’il était fait, qu’il avait trop bu cette nuit-là, il n’avait en rien oublié son visage, les détails et les aboutissants de cette chaude nuit. Mais lui avait-il souvenir de lui ? Ça c’était moins sûr, bien qu’il le fixât intensément, il avait cru même le voir le scanner rapidement par contre des pieds à la tête. Un examen furtif, rapide mais qui ajouta un peu plus à l’étrangeté de la situation. Il fit cependant preuve de maîtrise pour aborder ce client avec le même professionnalisme qu’il devait avoir pour chaque sorcier venant en ses lieux en quête d’un ouvrage.
« Je cherche un livre plutôt épais et instructif. N'importe lequel, du moment qu'il n'est pas rempli de niaiseries inutiles. Histoire, légendes, sciences... J'aime me cultiver. » Cain fixa, ou contempla un peu pensif ce visage viril, cette voix roulant les R délicieusement, ses yeux bruns, cette virilité charmante, ce sourire fin, il demeurait bel homme comme dans ce souvenir. Le blond se gifla intérieurement pour ne pas laisser ce genre de pensée parasité maintenant son esprit et le troubler. Il racla doucement sa gorge et frottant un peu sa nuque étroite il chercha du regard sur les étagères qui les entouraient, l’inspiration du moment. Savoir quoi lui conseiller quand sa demande était si vaste, tellement large. « T… Heu vous avez un domaine de prédilection . Du genre histoire de la magie ? Les grandes quêtes magiques ? Les créatures magiques ? Le mystère des runes anciennes ? » Il se frotta doucement le visage anguleux, cherchant d’autres idées de grands titres d’ouvrages très complets. « Hm… Divination et astrologie ? Le grand combat contre les forces du mal. … Il me suffit d’une catégorie et je t... vous montre sans problème des ouvrages bien complet. » Précisa-t-il avec un petit sourire. Il ne pouvait s’empêcher de le détailler du regard. Troublé intérieurement d’être ainsi en sa présence. Ils n’avaient pas vraiment pris le temps de faire connaissance, une pulsion intense et charnelle, les poussant dans les bras de l’un et l’autre pour une nuit. Et maintenant il réalisait quand même qu’il avait couché avec une haute personnalité du monde magique.
« Alors ? Avez-vous un rayon à me conseiller ? » Cain hocha doucement la tête. -« Tout ce qui concerne l’histoire de la magie et les grandes actions sont dans cette partie-là. » Il désigna tout un rayon de bouquin grimpant jusqu’au plafond au sud de la boutique. « les créatures magiques, sorts, enchantement et atrologie/divination sont de ce côté-ci. » Il se tourna plus à l’Est. « L’enseignement, l’histoire de la baguette de sorcier et tous ce qui touche aux runes et potion dans toute cette surface-là. » D’un mouvement gracile de la main, il désigna d’autres impressionnantes étagères plus vers la droite. « et nous avons quelques ouvrages plus… obscurs, sur la magie noire dans le coin là-bas. » une partie plus reculée et sombre de la librairie. Il essaya de parler, de ne pas penser au passé, de ne pas être troublé mais maintenant qu’il se tue à nouveau, qu’il croisa son regard sombre, le blond se sentit de nouveau complètement déstabilisé. Il glissa les mains dans ses poches, et mordilla nerveusement le coin de sa lèvre inférieure. « heu… je… Je peux pas faire semblant, sais pas si t…vous vous souvenez de moi, moi si… Enfin je crois qu’il vaut mieux que je sois direct et franc, comme ça je me sentirais mieux. » Il retira une main de ses poches et passa ses doigts sur ses paupières et longuement en dessous, dégringolant sur ses pommettes hautes un peu cramoisies d’aborder franco cette fameuse nuit. Mais bon autant mettre tout à plat c’est plus clair comme ça. « C’était une sacrée nuit, vraiment et j’ignorais complètement qui t…vous étiez. Ça fait vraiment bizarre, car j’ai lu l’article sur t…vous et je vous vois ce matin dans ma boutique, c’est un peu bizarre, sacrée coïncidence en fait. » Il sourit doucement, un peu amusé et un brin mal à l’aise. Il ne savait pas comment il devait s’adresser à lui. Cela n’arrive pas tous les jours de croiser son ex-coup d’une nuit et ministre du surcroit.
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#Sujet: Re: « Somebody that I used to know. » | Balthazar & Cain Lun 29 Déc - 14:40
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But you didn't have to cut me off, make out like it never happened and that we were nothing. And I don't even need your love, but you treat me like a stranger and that feels so rough.
Je suis assez content d'avoir trouvé un petit jeu de patience, surtout s'il consiste à mettre le blondinet mal à l'aise. Il m'a reconnu et je jubile de le voir rougir, tripoter ses cheveux et sa nuque, bafouiller en ne me quittant pas du regard. Je peux presque sentir les souvenirs affluer dans son cerveau, voir les images indécentes briller au fond de ses yeux. Cependant, je ne laisse nullement entendre que ma mémoire vit le même tourment, car il n'y aurait alors plus d'amusement. Je l'écoute attentivement me décrire chaque rayon avec une précision très professionnelle. Il peine à s'exprimer, il hésite à me tutoyer. Je trouve cette attitude très attendrissante. En cet instant, il a encore de cette innocence qui m'avait fait craquer déjà la première fois, lors de notre rencontre. Il est très enfantin par moments. Je hoche la tête, un petit sourire sur les lèvres. Celui-ci s'élargit lorsque le blondinet fini enfin par aborder le sujet qui lui pique la langue depuis que je suis entré dans la boutique. Je le laisse parler sans l'interrompre, même si j'aurais probablement un tas de choses à lui expliquer. Quand il reprend sa respiration, je saute sur l'occasion d’apaiser son angoisse.
« Ne t'inquiète pas, je t'ai reconnu immédiatement. Tu peux me tutoyer bien sûr, je ne suis qu'un homme comme un autre et nous n'en sommes plus là, n'est-ce-pas ? » Je dis sur un ton amusé, avant de continuer plus sérieusement. « Je suis désolé de ne pas t'avoir dit plus tôt qui j'étais. C'est qu'il n'est pas facile d'être apprécié pour qui l'on est, lorsqu'on fait mon métier. »
Sur ces mots, je prends donc la direction de l'allée concernant - d'après ses dires - l’enseignement, l’histoire des baguettes de sorciers et tous ce qui touche aux runes et potions. Je choisis beaucoup de mes ouvrages à l'instinct, alors je suppose que je saurai quel livre prendre une fois que je le verrai. Ces sujets sont de loin mes préférés. Je garde pour moi un petit étonnement à propos du rayon sur la magie noire tout au fond de la librairie. Pourquoi ce genre de livres est-il disponible sur le Chemin de Traverse ? N'ont-ils donc aucun instinct de survie, ces anglais ? Curieux. Enfin... Ce n'est pas mon problème, après tout. J'ose espérer simplement qu'une certaine limite d'âge est imposée pour accéder à ce rayon. Tout en marchant lentement, le dos bien droit, je me laisse aller à un peu de bavardage.
« Tu m'excuseras, mais étant moi-même un peu soul cette nuit là et n'ayant pas eu la chance - contrairement à toi - de voir ton nom sur un journal ce matin... J'avoue ne pas me souvenir de ton prénom. » Dis-je en grimaçant.
C'est assez délicat de dire ça à une personne avec laquelle j'ai été intime. Je ne voudrais pas qu'il pense que je n'ai jamais eu le moindre intérêt pour son identité. C'est juste que mon titre de ministre de la magie ne fait pas de moi un homme parfait, incapable d'avoir des pertes de mémoire. C'est même tout le contraire.
#Sujet: Re: « Somebody that I used to know. » | Balthazar & Cain Lun 26 Jan - 9:53
«Somebody that I used to know.»
La situation avait de quoi plonger le blond dans la confusion. Ils ne s’étaient vu qu’une fois, y a longtemps et après avoir trop bu, pourtant Cain n’avait pas oublié cette nuit. Il aurait pu se réveiller avec un big trou noir, a la place il s’était réveillé avec un big mal de crâne et se souvenant très bien des ébats passionnés qu’il avait eus avec ce parfait inconnu, un inconnu qu’il retrouvait ce matin dans sa boutique et qui était au final « une illustre » personnalité connu. Plutôt déroutant que son coup d’une nuit soit en réalité une célébrité mondiale du monde magique. Il tenta cependant de ne pas trop paraître déstabilisé, mais vu le regard et le sourire du ministre, c’était apparemment mal barré… et merde quoi… Alors autant être directe et cash, Cain évoqua au bout du compte ce qu’il y avait eu entre eux deux. Autant dépasser tout ça non .
« Ne t'inquiète pas, je t'ai reconnu immédiatement. Tu peux me tutoyer bien sûr, je ne suis qu'un homme comme un autre et nous n'en sommes plus là, n'est-ce-pas ? Je suis désolé de ne pas t'avoir dit plus tôt qui j'étais. C'est qu'il n'est pas facile d'être apprécié pour qui l'on est, lorsqu'on fait mon métier. » Alors il se souvenait bien de lui, cette révélation fit monter de la couleur à ses pommettes. Loin au final à le débarrasser de sa gêne et de son trouble. Il pensait qu’être cash l’aidé à « servir » au mieux ce client sans songer que ce client en plus ministre l’avait vu totalement nu, l’avait eu dans son lit et dans des positions peu orthodoxes… Il se gifla mentalement, car il recommençait à avoir des images peu recommandables. -« Ho, je comprends enfin je m’arrête pas à ça tu sais… Juste que de te voir dans le journal ça été plutôt une surprise… de réaliser qui tu étais surtout après tout ce temps. » lâcha-t-il essayant de reprendre un peu contenance et affichant un petit sourire avenant. Puis balayant tout ça comme il pouvait pour s’occuper de lui au mieux, il apprécia de parler justement de livre, un sujet plus neutre et nettement moins embarrassant du coup. Il lui détailla les différents rayons, les sujets qui pouvaient peut-être lui plaire. Et une fois son rapide exposé fait, il le laissa faire son choix, l’observant s’avancer vers certaines rubriques.
« Tu m'excuseras, mais étant moi-même un peu soul cette nuit là et n'ayant pas eu la chance - contrairement à toi - de voir ton nom sur un journal ce matin... J'avoue ne pas me souvenir de ton prénom. » Pourquoi il ne retourne pas à ses affaires ? Pourquoi il continue de l’observer et d’attendre… il ne savait même pas quoi. Pourtant Cain ne bougeait pas de là, planté et le regard rivé sur le ministre étranger. La situation avait de quoi déstabiliser le jeune blond, encore plus après que Balthazar est précisé qu’il se souvenait au moins de lui, de cette nuit aussi. Il ignora la chaleur de ses pommettes, il essaya de ne pas penser que ses joues anguleuses devaient certainement être un peu rouges. Et puis l’homme après avoir consulté quelques livres, marchant dans le rayon d’un pas assuré et tranquille, avait fait comprendre au libraire troublé que bien qu’il se souvienne de cette nuit-là, il avait par contre zappé son prénom. Cain haussa juste ses sourcils, il n’en était nullement scandalisé car à ce moment même, à sa question, il se demandait s’ils avaient seulement pris le temps de faire les présentations avant de coucher ensemble. -« Je… Hm… Je ne sais même pas si je te l’ai dit en fait… » Avoua-t-il au final avec un petit ton amusé. Effectivement un fon sourire s’accrocha à sa bouche et il étira sa chevelure dorée en arrière. Ils étaient tellement faits l’un et l’autre, ils s’étaient littéralement sauté dessus. « C’est Cain, je m’appelle Cain. » Répliqua-t-il et malgré lui, son regard dévala le long de son dos et né put s’empêcher de mater un peu son fessier. Il avait failli oublier qu’il était bien fait. Pour éviter d’être encore envahi d’images inappropriées en présence d’un ministre, le jeune blond détourna très vite le regard et fixa un autre point, un rayon de soleil venant doucement effleurer les tranches cuivrées des vieux livres plus loin. « enfin si v…heu tu as besoin de moi, d’un renseignement n’hésite pas, je serais là-bas, enfin au bureau à l’entrée… bref… » Il secoua la tête, jura silencieusement dans sa barbe inexistante et tourna les talons préférant s’occuper pendant ce temps.
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#Sujet: Re: « Somebody that I used to know. » | Balthazar & Cain Mer 8 Avr - 20:14
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La gêne que je lis sur le visage du blondinet me plaît beaucoup et je n'hésite absolument pas à me retourner plusieurs fois afin d'apprécier la vue de ses pommettes roses. Son malaise ne le rend que plus adorable. Complètement à croquer. Un sourire de crapule s'étire sur mes lèvres et je m'incline légèrement à l'annonce de son prénom, sans faire plus de cérémonie.
« Enchanté. »
Il était grand temps de faire les présentations en effet. Je me demande même si ce n'est pas un peu tard. Non. Après réflexion, il n'est jamais trop tard. Ainsi donc ce sera Cain à présent. Au fond, ça lui va plutôt bien. Pourtant, je crois que je vais rencontrer quelques difficultés à ne pas l'appeler " le blondinet " dans ma tête. Après tout, s'en est un. Je me retourne une nouvelle fois vers lui, juste à temps pour remarquer son regard qui détaillait mon...dos - hum hrm - depuis un temps inconnu. Je hausse les sourcils et il semble remarquer qu'il a été repéré car il s'éloigne bien vite, à la manière des gens trop fiers pour prendre les jambes à leur cou mais trop angoissés pour rester. Amusé, je ne manque pas de le regarder jusqu'à ce qu'il tourne à l'angle du rayon et disparaisse. Cette distraction fort agréable passée, je me dédie enfin entièrement à ma passion des livres.
Une merveille que cette boutique, en vérité. Je prends un plaisir infini à détailler chaque ouvrage. il y en a des rouges, des verts, des bleus, en reliure de cuir et lettres d'or. Avec une immense délicatesse qui témoigne mon respect, j'ouvre un livre au hasard et respire l'odeur enivrante du vieux papier jaunit. Il n'y a rien au monde que je n'aime plus que les livres. Ils sont ma passion, mon soutient, ma compagnie lorsque je retrouve la solitude de ma grande maison. Misérable que je suis, à mon page, avec toute cette place pour vivre et si peu de réelle vie pour la combler. La plupart des pièces sont remplies de livres ou simplement condamnées pour économiser le chauffage. Je ne suis pas vieux, mais je réalise petit à petit que femme je n'ai point et qu'il manque à mes oreilles le doux bruit d'enfants courant dans les corridors. Avec un soupir, je tire enfin le livre que je recherche : " C'est la baguette qui choisit ". Apparemment il décrit les différents bois et composants de baguette utilisés dans le monde et les raisons qui poussent une baguette à choisir tel ou tel sorcier. Un sujet passionnant dont je ne connais malheureusement pas grand chose, malgré mon grand savoir et ma position politique. Content d'avoir trouvé mon bonheur et de quoi occuper mes nuits solitaires, je me dirige vers le comptoir où Cain s'est immédiatement remis au travail. Je dépose l'ouvrage doucement sur le meuble.
« Je prendrai celui-ci. » Dis-je avec un petit sourire. Puis je me penche un peu plus vers lui et ajoute : « Et ça, c'est pour toi. Au cas où. » tout en glissant un papier dans la poche de sa chemise.
je me suis dit que quitte à se revoir, autant en profiter pour passer un bon moment ensemble, non ? Rien ne l'oblige à venir à l'adresse indiquée après son travail, mais ça vaut le coup de proposer. Je ne souhaite pas être seul ce soir.
#Sujet: Re: « Somebody that I used to know. » | Balthazar & Cain Jeu 9 Avr - 16:56
«Somebody that I used to know.»
Il avait fallu 1 an environ pour qu’ils échangent enfin un prénom… Ils avaient échangé beaucoup de choses pendant une nuit, de chose intime mais rien au fond de personnel. C’était l’affaire d’une nuit de plaisir, rien de plus. Mais maintenant, c’était d’autant plus étrange de connaître l’identité du partenaire. « Enchanté. » Il y avait de quoi le déstabiliser, alors que normalement il assume facilement ses actes et ses penchants. Mais bon, il réalisait quand même qu’il avait couché avec une haute personnalité étrangère, ça fout un sacré coup quand même. Il tenta de faire bonne figure, mais il se loupait complet en réalité. Ses pommettes étaient chaudes et chaque fois qu’il croisait ce regard et entendait ses mots dans un accent chaud et roulant, il se savait totalement foutu. Il conseilla cependant au mieux son « client », essayant d’être professionnel un maximum. Quand l’homme se retourna, oui il ne put s’empêcher de mater son dos, ses reins musclés et ses fesses. Le sorcier s'était retourné avant qu’il n’eut le temps de dévier son regard. Bon Bah… autant le laisser et s’occuper. Ce que fit Caïn, lui rappelant qu’il demeurait à disposition, il s’éclipsa plus loin, vers le comptoir pour reprendre un peu le travail et retrouver un peu contenance.
Le sorcier avait ainsi de quoi se documenter et chercher pour satisfaire son désir d’informations nouvelles. Quant au blond, il reprit sa monotone tâche de classer et vérifier les registres de commande et de vente. Il se concentra un maximum dessus, écrivant à s’en faire mal aux doigts, et les tâchant un peu avec l’encre verte qu’il utilisait. Il manquait furieusement de client pour le « distraire » davantage. Il entendait un peu son unique client du moment, tranquillement évoluer entre les rayons, le bruit de ses pas sur la pierre, le détournant un peu de sa besogne. Autant dire que malgré lui, il guettait leur rapprochement. Il savait qu’un moment donner, il viendra le retrouver avec ce qu’il avait déniché, à moins que rien ne lui convienne et qu’il parte au plus vite, faisant tinter la clochette de laiton de la porte, claquer cette dernière et couper court à ce troublant et délicieux supplice.
Au final il se rapprocha et son ombre se projeta sur le comptoir et sur les vieux cahiers ouverts devant le blondinet. Cain reposa sa plume et leva son regard bleuté vers le ministre. Il allait ouvrir la bouche pour prononcer « vous avez trouvé ton bonheur ? » mais le sorcier le devança, déposant le livre qu’il avait choisi et plusieurs pièces étincelantes pour en payer largement le prix.
« Je prendrai celui-ci. » Cain avança la main pour saisir les pièces, compter et lui rendre la monnaie. Et alors qu’il tentait de faire la rapide addition puis soustraction, le visage du bel espagnol se rapprocha, se pencha par-dessus le comptoir et sa main accrocha la poche de sa chemise blanche pour y glisser un bout de papier plié. « Et ça, c'est pour toi. Au cas où. » Cain demeura un instant interdit, fixant de ses yeux azur, ceux de son vis-à-vis. Un instant il oublia tout, le magasin, la monnaie, la situation, son cerveau s'était déconnecté, seuls ses mots, son regard et le fait qu’il avait glissé un mystérieux bout de papier occupaient magistralement toutes ses pensées. Il mit un temps fou à réagir, quelques longues secondes de battement et… il cligna des yeux, revenant à la réalité, se racla la gorge et s’empressa de compter l’argent pour cacher sa fébrilité et son trouble qui venait de revenir comme un cheval au triple galop. D’ailleurs vu comment son cœur tambourinait, il devait l’entendre, ce n’était pas possible autrement. -« Je… donc voilà… très bien, je vous…te rends donc 7 noises et 10 mornilles… Voilà » Il tendit la monnaie et la déposa dans la paume de cette grande main. Un instant ses doigts effleurèrent sa peau particulièrement chaude et un peu rugueuse, des mains de grands politiciens, travaillant beaucoup avec la plume et l’encre. Il glissa un regard à cet homme et esquissa un sourire le plus « décontracté et agréable » au possible. Il avait quasi l’impression que le papier glissé dans sa poche de chemise, chauffait contre sa peau, le brûlait presque, tellement il avait hâte de s’en saisir et lire ce qu’il y avait d’écrit. Mais il attendit pour ça que le sorcier quitte la boutique. Merci et enfin à bientôt… j’espère… Murmura-t-il presque pour lui-même alors qu’il tournait les talons, son livre sous le bras et que cette satanée clochette de laiton fasse son petit tintamarre quand il franchit la porte. Une fois seul à seul, Cain étouffa un soupir et plongea deux doigts dans cette poche pour en saisir le fameux bout de papier. Il le déplia avec précaution et en lire le contenue. Il écarquilla les yeux et adossa ses hanches contre les étagères derrière lui… C’était une adresse, juste une adresse et certainement SON adresse. Il retourna le papier, mais n'y avait rien d’autre, pas d’heure, rien, juste l’adresse. Perplexe, il posa sa main sur le comptoir et fixa cette porte par où il était parti. Quel idiot… il avait en plus dit « a bientôt j’espère » et apparemment cet homme lui donnait les moyens de se revoir au plus vite. Il remit le papier en poche et reprit son travail. Des clients débarquèrent durant le reste de la journée et le jeune homme eut fort à faire, cependant… Il n’oubliait pas cette adresse, encore moins ses « retrouvailles ». Il ne pensait qu’à ça et à ce bout de papier qui semblait peser si lourd dans sa poche. C’était en fait psychologique évidement. Au final le jour déclina doucement, Cain conclut la dernière vente, remercia le dernier client et ferma derrière lui. Une fois seul, il s’adossa un moment à la porte et embrasa du regard les locaux déserts et retombés dans un profond silence. Machinalement il effleura du bout des doigts ce petit bout de papier qu’il avait dans cette poche, fixant pensivement les rayonnages couverts de livre. Son esprit ne cessait de tourner, de peser le pour et le contre. Et puis au final il se décolla de cette porte, s’activa pour éteindre le poêle à bois, ranger les registres, mettre de l’ordre dans la boutique avant de débarrasser le plancher. Il termina toutes ses tâches un peu dans un état second et très rapidement. Il fit tinter une dernière fois pour la journée la clochette à la porte, verrouilla d’un coup de baguette le magasin et rajusta son lourd manteau sombre lui tombant sur les chevilles. La nuit était très fraiche et il s’apprêtait à se rendre à cette fameuse adresse. Il ne savait pas trop à quoi s’attendre, ou peut-être un peu quand même. Il déplia le fameux papier et prit bien connaissance de cette adresse, c’est ainsi qu’il tenta de se repérer et de trouver la demeure où résidait le ministre. Il mit un peu de temps à trouver la bonne rue, et la bonne maison et quelle maison ! Caïn planté devant la bâtisse en fut un tel peu impressionné, il songea à l’autre nuit, quand il avait osé ramener le ministre chez lui pour… bref… Il se gifla mentalement et s’approcha de la belle porte pour, une fois qu’il eut glissé le papier dans la poche de son manteau en laine noir, appuyer d’un doigt sur le bouton de la sonnette. Voilà… maintenant les dés étaient jetés.
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Elena Lestrange
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