«Welcome to paradise.»
 

Cain s’était attendu à tout… sauf ça… Vraiment. Quand le majordome était venu lui ouvrir et l’avait demandé à attendre dans une grande pièce, un décor de fou… Le blond tournait sur lui-même, se dévissant presque le cou à regarder les corridors en hauts, les coursives, les hautes plantes exotiques… Puis cette chaleur… Étant seul, il dénoua sa grosse écharpe puis peu à peu retira aussi son lourd et encombrant manteau d’hiver. Le tout sur son bras. Il ne savait pas trop qu'en faire et commençait à se demander s’il avait bien fait de venir. Autant dire que oui, il était impressionné.
Puis le majordome revint et pas les mains vides. Il s’approcha de lui et lui présenta une pile d'affaire soigneusement pliée.

- le maître me demande de vous remettre ceci, je vais vous mener dans une cabine pour vous changer.
- Me changer ? Par Merlin…pour… Pourquoi ?
Le majordome impassible lui retira du bras son manteau et son écharpe.
- certainement pour que vous soyez à l’aise et que vous ne faites pas de malaise avec cette chaleur monsieur. Suivez-moi.
Totalement abasourdi, au final le blond lui emboîta le pas. Il se retrouva en un rien de temps dans une petite pièce pour se changer.
Il déplia les vêtements, une légère chemise blanche et un pantalon de toile de lin crème, très léger qui s’attachait avec des cordons sur le devant. Au final, le jeune sorcier retira donc ses vêtements trop chauds, gardant juste son boxer, puis enfila le bas très saillant, léger, tombant sur ses hanches étroites. La chemise lui allait bien aussi à croire qu’il connaissait d’avance sa taille. Il demeura pieds nus, il n’allait pas remettre ses boots avec ce genre d’habit, puis vu la chaleur, pieds nus il ne risquerait pas de choper la crève.
Il quitta la pièce, le majordome l’attendait et lui fit signe de lui donner ses affaires et encore une fois de la suivre.
Qu’il était bon d’avoir effectivement un pantalon en lin, tellement plus fluide et plus confortable par cette température. Il suivit son guide qui le mena dans ce décor presque enchanteur. La piscine, la végétation chatoyante, l’architecture… Il avait fait un sacré voyage en passant une simple porte. De quoi dérouter même un esprit aussi clair et cultivé que le sien.

Et alors qu’il chemine, justement arrive à sa rencontre le maître des lieux. Balthazar, habillé légèrement lui aussi. Dévoilant ses muscles et ce corps taillé en V.
L’un en face de l’autre, Cain se sent un peu déstabilisé par la situation, mais aussi il se sent quelque peu curieux et… autant être clair avec soi-même, attiré par l’individu en face de lui.
- Je vous ai pris au mot… je crois que c’est le cas de le dire… Non ? Se justifia-t-il en montrant le petit mot qu’il lui avait laissé coincer là entre deux doigts. Je ne pensais pas que je serais donc autant attendu. Il fit un petit sourire, sentant aussi ses pommettes plutôt chaudes.







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«Welcome to paradise.»
 

Son hôte est là, Cain ne peut s’empêcher de le détailler, et Seigneur ! Qu’il est bel homme. Ce charme méditerranéen a de quoi lui faire perdre un peu les convenances. Il n’avait que peut profiter de sa première rencontre, mais à part le côté charnel évidement. Il se souvenait qu’il était beau et viril mais le temps et l’alcool avaient un peu estompé l’image qu’il pouvait renvoyer. Il faisait son effet et encore plus dans cette tenue minimaliste et légère.
Il avait du mal à ne garder ses yeux QUE braquer dans les siens, quand il évoqua l’invitation glisser dans sa poche, il du presque se gifler mentalement pour se concentrer sur ce plaisant visage au teint cuivré, aux yeux profonds et ce sourire qui avait tendance à lui retourner le cerveau… des deux cerveaux (Xd celui du bas *blam*) en gros ce sorcier était vraiment très sexy.

« Disons que, même si j'ignorais la tournure de ta décision, je t'espérais grandement. »

Cain rangea le papier dans la poche de son si léger si fluide pantalon de lui, et sourit en hochant doucement la tête.
- vous êtes un fin joueur c’est certain et apparemment cette technique fonctionne bien. Concéda t-il de bonne grâce.
Il faisait très chaud ici, et ses habits de rechanges si légers lui furent salvateurs. À la fois déroutant de sentir si peu d’étoffe sur sa peau et appréciable car avec ce mini-climat méditerranéen, il n’aurait pas tenu longtemps.
Son hôte se souciait vraiment de son confort, un trait de son caractère qu’il n’avait pas trop eu le temps de découvrir la première fois. Tous les deux tellement bourrés, qu’ils avaient que peu parlé et n’avaient qu’assouvit un brûlant désir charnel. Une sacrée nuit, une rencontre une nuit qui malgré la gueule de bois au réveil, ne lui avait laissé aucun mauvais souvenir, ni de regret.

Balthazar se rapprocha pour se placer à ses côtés et glisser un bras dans son dos, c’est ainsi que le maître des lieux le guida et lui fit une petite visite d’une infime partie de cette magnifique villa Italienne. Le blond ne cessait de poser ses yeux bleutés partout. Il n’avait jamais voyagé dans les pays les plus chauds, à part l’Irlande sa terre natale et l’Angleterre, quelques jours en Écosse voilà ses seuls déplacements. Alors il lui été impossible de rester insensible face à la beauté et la richesse des lieux. Tout ceci était incroyable, lui qui avait grandi dans un milieu modeste, il était assez perdu face à autant de faste et de grandeur.



« Alors, que penses-tu de ma maison ? C'est tout de même autre chose que tous ces manoirs vulgaires et tristes, n'est-ce-pas ? »

Il se racla la gorge et repéra la jolie table dressée pour leur petite tête-à-tête, plongé dans une luminosité intime et douce.
- Je n’ai jamais été très attiré par la grandeur, sa tendance à comment dire m’intimider. Expliqua-t-il. cependant… votre demeure est vraiment splendide et… Il sourit amusé glissant un regard un peu malicieux au ministre. je suis un peu intimidé mais je l’aime bien. Il émit un petit rire et se rapprocha de la table.
Je suis accueilli comme un prince, je n’ai pas l’habitude mais je trouve ça très agréable. plaisanta-t-il doucement.
Quelquefois ses précédents flirts ou conquêtes d’une nuit ou deux, tentaient le jeu de « la séduction », de le faire un peu rêver pour une belle nuit de faveur et de plaisir. Mais là, c’était assez grandiose. Certainement pas grand-chose pour le ministre, mais pour un petit libraire et musicien Irlandais c’était le grand jeu.







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