Si Stanislas avait connu les mœurs de Poudlard avant d'y arriver, il n'aurait pas douté bien longtemps de la maison dans laquelle le choixpeau allait l'envoyer : les serdaigles. Depuis son enfance, c'est un garçon studieux, curieux et ouvert à tout savoir. Si depuis son arrivée à l’école des sorciers, il apprécie beaucoup les potions et particulièrement l’étude des différentes facultés qu’elles peuvent avoir, il s’est dés son entrée à l’école primaire, et donc bien avant de savoir qu’il était un sorcier, passionné pour les mathématiques. Son goût pour l’étude et les livres, que ce soit des livres d’étude ou des récits, en font un jeune homme rêveur et plutôt introverti qui peut sembler rabat-joie à la première rencontre car il n’est pas du genre à aller se défouler dehors entre deux heures de cours.

Pourtant, sa ferveur à en apprendre toujours plus cache en fait son manque profond de confiance en lui. Troisième fils d’un chirurgien moldu renommé attendant de sa progéniture des carrières au moins aussi glorieuses que la sienne, Stanislas a toujours peur de décevoir ses proches et en particulier son père. C’est pourquoi, à l’opposé, il ne peut s’empêcher de montrer son savoir. Entrer à l’école des sorciers a été pour lui à la fois une fierté et une honte, puisqu’il s’est vu écarté des études toutes tracées pour lui par son père. Concernant sa future carrière, et malgré les orientations différentes choisies par ses deux frères ainés, il est bien décidé à perpétuer la tradition familiale en devenant à son tour docteur mais à sa manière. Son plus grand rêve est ainsi de devenir un jour guérisseur à Ste Mangouste et il se concentre déjà aujourd’hui sur cet objectif, quitte à laisser de côté d’autres choses.

Malgré cette volonté de guérir un jour les autres, le serdaigle peine à se faire des amis car il a tendance, dans sa quête de la perfection de l’esprit, à prendre les gens de haut. Il ne se rend pas forcément compte de ce côté hautain et ne pense pas à mal mais il est difficile pour cela de vraiment l’apprécier. Pour beaucoup, il n’est qu’un opportuniste qui n’aide que pour se faire bien voir. En effet, pour lui la vie est un perpétuel concours où il faut parvenir à triompher des autres. C’est donc un personnage assez difficile à cerner pour ses camarades : dans son monde, à la recherche de gloire, tout en ayant toujours peur de moins bien réussir que les autres. Ainsi, il n’est serviable que dans les domaines dans lesquels il l’a décidé. Il n’aiderait jamais personne pour rédiger un parchemin par exemple alors qu’il emmènera volontiers un autre élève blessé à l’infirmerie sans même qu’on n’ait à le lui demander.

Grand jeune homme aux yeux bleus, on ne peut pas ignorer le charme de Stanislas quand on le croise pour la première fois. Son front large masqué par une mèche de cheveux un peu longue est souvent plissé par la concentration dont il fait preuve dans ses études, ce qui le rend encore plus attirant. Pourtant, son regard bleu comme la glace lui donne également un côté froid, calculateur et distant quand il regarde ses camarades dans les yeux, chose qui n’est certainement pas étrangère à sa réputation d’opportuniste. En descendant le long de son corps, on rencontre celui d’un garçon de son âge, assez quelconque, ni maigre, ni gros, pas particulièrement musclé non plus. Le sport n’est d’ailleurs pas vraiment sa tasse de thé, il prétextait toutes les excuses possibles pour ne pas monter sur un balai pendant les cours de vol en première année et n’a depuis pas montré d’envie particulière d’en chevaucher un.