Alors que, comme tous les matins, Verpey traversait la petite allée tranquille devant sa maison, pour aller chercher le courrier, elle fut prise d'un frisson lorsqu'un énorme oiseau passa si près d'elle qu'elle sentit presque ses plumes se frotter à sa peau. Elle eut un bref mouvement de recul et ferma les yeux sous la surprise, et , quand enfin elle les rouvrit, aperçu à quelques mètres d'elle, une lettre sur les pavés. Doucement, le souffle court, elle s'en approcha et en se relevant après l'avoir ramassé, remarqua qu'une grande chouette grise était perchée sur son toit. Ça devait être l'oiseau qui lui avait fait peur peu de temps avant, et Verpey avait eut l'impression un peu bizarre que c'était l'oiseau même qui avait laissé tombé la lettre. Mais c'était idiot, le facteur avait du la laisser glisser à travers sa sacoche. Haussant les épaules, elle alla chercher le courrier tout en examinant l'enveloppe : elle ne ressemblait à rien de ce que la jeune fille avait connu jusqu'alors. Scellée à la cire, chaque mot avait été inscrit à la plume d'une main délicate. Elle provenait d'une certaine école prénommée « Poudlard » et … Surprise, elle était pour Verpey.

C'est ainsi que la jeune Verpey Brooklyn, née moldu,  reçu sa lettre d'admission pour l'école de magie et de sorcellerie de Poudlard, et apprit par la même occasion l'existence de ses dons . Ses parents furent ébahis, et eurent bien du mal à y croire, mais furent vite contraints d'admettre la réalité qui avait pourtant parue évidente depuis des années, au vu des événements étranges qui parsemaient la vie de leur petite protégée.
En effet, née d'une mère institutrice et d'un père mécanicien, la jeune fille s'était souvent plut à accompagner son père au travail, et à l'assister dans les tâches les plus simples. Elle apprit alors les bases de la mécanique, et devint étonnamment débrouillarde pour son âge, capable de comprendre le fonctionnement de mécanismes complexes et de pouvoir parfois les réparer. Assistant son père en lui donnant les pièces dont il avait besoin durant son travail, il s'avéra qu'un jour, à la suite sans doute d'une erreur de commande, tout un paquet de boulons avait été échangé pour un autre de la mauvaise taille. La petite Brook fut très frustrée par cette nouvelle, car elle avait espéré terminer sur ce projet dans la journée, et à cause de cette erreur, elle et son père devraient le suspendre pendant près d'une semaine. La jeune fille, âgée alors de six ou sept ans, s'était assise faire la moue en serrant le petit paquet entre ses mains, tout en maudissant l'erreur qui la privait de son activité favorite. Pendant que son père fouillait dans ses caisses pour -sait on jamais- en trouver d'autres, elle serrait toujours son paquet de plus en plus fort, en priant pour que l'erreur n'eut jamais été commise. Finalement son père revint un peu déçu de ne rien avoir trouvé, et, lui reprenant le sachet des mains, tomba des nues : les boulons étaient bien ceux dont ils avaient besoin. Pourtant, il aurait juré que cinq minutes avant, ils étaient différents. Il en était bien sûr et certain.

De nombreux autres exemples étranges étaient également parvenus à troubler les parents de Verpey -qui, vers ses 10 ans, imposa l'appellation de Brook- mais jamais ils n'auraient pensé que la magie avait quelque rapport avec ces événements.

En grandissant, elle nourrit également une passion pour l'écriture. Assez réservée de nature, et trop fière pour admettre aux autres ses véritables émotions, elle fut vite tentée de confiner toutes ses pensées les plus intimes dans son carnet de cuir rouge, qui par la suite, ne la quitta plus jamais. Évidemment au fil des années, elle s'attacha beaucoup à ces différents carnets qu'elle remplissait toujours en entier avant de devoir en trouver un autre identique, et elle vivrait extrêmement mal le fait que quelqu'un cherche à lui soustraire, ou même à le lire, ne serait-ce qu'une seule page. Parfois on pouvait trouver ça et là certains croquis quelle glissait entre les feuilles, car elle trouvait également divertissant de dessiner, même si, ne s'étant jamais consacrée à cette activité, elle n'avait jamais acquis un niveau très impressionnant.


Toujours est-il qu'elle intégra  à son grand bonheur l'école de Poudlard, qu'elle prit un grand plaisir à découvrir. Placée à Gryffondor, elle finit par intégrer l'équipe de Quidditch , sport pour lequel elle avait un certain talent, et trouva cette activité très adaptée à ses besoins d'animation. De plus durant ces cinq année passées à l'école, elle avait trouvé son meilleur ami  Sebastian dans la maison des Serdaigle, et passait le plus clair de son temps en sa compagnie, à chahuter un peu les autres élèves par des farces -de bon ou de mauvais goût – en tout genre.