Andrew a été un jeune sorcier brillant, vif, cultivé, souriant et chaleureux. Dans sa jeunesse il était le meilleur ami idéal, le fils par excellence et le grand frère protecteur. Tout semblait se profiler au mieux pour lui vu son excellent caractère. Oui on ne pouvait que l’apprécier et rarement s’énerver après lui, étant une force tranquille, un brave gars, près à rendre service. Tellement Drôle, délirant, en tout cas tous ses amis et ses proches n’avaient qu’une excellente opinion à son sujet…Mais… Tous ceci était avant le drame…

Il est déformait difficile de reconnaître l’Andrew d’autre fois, celui dont ses amis l’appréciaient. Une cassure brutale c’est faite, ce drame épouvantable à tout brisé en lui et autour de lui. D’un homme chaleureux et souriant, Andrew est devenu froid, distant et taciturne. Il a rejeté tous ses anciens amis, préférant s’isoler la plus part du temps dans un simple appartement sur Londre chargé de ses douloureux souvenirs. Il c’est Coupé de tout, du monde qu’il soit moldu ou magique, il rejette un maximum le contact. Il ne fait qu’écrit ses romans, toujours, fébrilement comme s’il n’avait plus que ça dans la vie, plus d’autre intérêt. Andrew est devenu un trentenaire rongé par ses démons, sa souffrance intérieure qu’il conserve paradoxalement presque comme un « trésor ». Alcoolique, il est pourtant populaire, enfin surtout ses livres, ses écrits. Il est devenu un auteur connu et apprécier dans le monde magique, mais ce succès ne semble pas le toucher. Il demeure tellement amer, et il s’enferme totalement dans son isolement social. Il ne semble avoir plus le goût au rencontre, de se lier avec les autres. Il refuse la pitié, il ne veut pas d’aide, il a repoussé peu après le drame tous ses visages compatissants, toutes ses paroles pleines de bonnes intentions mais qui en lui ne faisait que rendre encore plus vive et atroce le deuil qu’il devait affronter. Depuis en faite ce fameux drame, Andrew a cessé de vivre, maintenant il ne fait que survivre et rien de plus.  

Andrew est un homme vigoureux, viril, bien bâti, un physique charismatique et plutôt avantageux. Des épaules larges, un torse taillé en V musclé, l’allure presque nonchalante et bourrue. Même très jeune il a toujours eu ce petit truc si particulier, s’attirant la sympathie des autres. Il avait aussi un fabuleux sourire, un rire communicatif. Mais ce sourire chaleureux ne se forme plus sur ses lèvres charnues, bien dessiné. Son regard sombre, intense n’a plus l’éclat de vie de sa jeunesse. Il n’a que 35 ans, il demeure un homme séduisant et viril. Mais il n’y a plus de flamme en lui.
Ce côté taciturne, bourrue et amère assombrit ses traits, son regard. Un visage fermé, parfois même triste. Mais quand la douleur est trop insupportable pour lui, il se transforme en véritable loque humaine, buvant jusqu’à presque perdre conscience. Il se sent tellement misérable, tellement minable, il ne cherche même pas à plaire, il veut qu’on le laisse en paix, alors dans ses forts moments d’amertume, cet homme deviendrait à la limite du odieux. Employant des mots injurieux ou crues pour repousser les acharnés.
Il est fortuné, mais il n’en affiche rien. Pas de vêtement riche et élégant, il s’habille simplement mais quand même proprement. Il a assez de respect de lui-même pour avoir un bon sens de l’hygiène, bon sauf quand il est totalement saoul et écroulé dans un coin de son appartement à cuver pendant plusieurs jours. Mais il maintient une apparence propre bien qu’un peu débraillé. Ses cheveux sombres courts la plus part du temps en vrac, mal coiffés et sa légère barbe de 3 jours, renforce donc cette apparence à la limite du négligé et bourrue. Il n’a peu d’intérêt à la mode et a son apparence. Il se tient propre à la limite présentable quand il faut parfois fréquenter d’autres personnes (en général professionnellement) mais il n’a plus vraiment goût de faire plus d’effort. Il ne faut juste pas le voir dans ses violentes crises d’alcoolismes, titubant, loque et détestable à souhait, entre dégoût et pitié, difficile de voir en lui l’auteur brillant mais aussi et ça pour ses proches : l’ancien jeune homme adorable et garçonnet brillant qui avait foi en la vie et son avenir.  

Il était une famille de sorciers respectables, les Cronwel qui avaient deux beaux enfants : Andrew Archibald l’ainé et Terrence le benjamin né  2 ans seulement après son frère. Deux magnifiques garçons qui firent la fierté de leurs parents. Deux frères très unis, très proche. Comme tous jeunes sorciers, Andrew reçu sa lettre pour Poudlard et 2 ans après Terrence aussi. Tous deux firent leurs apprentissages dans la même maison Gryffondor. 7 années et au bout les Aspics, Andrew commença sa vie de jeune homme, jeune adulte, travaillant sur le chemin de traverse chez Fleury et Bott étant un passionné de livre, de romans, d’écriture. Il écrit lui-même dans ses moments de loisir. 2 ans plus tard, Terrence à son tour obtient ses Aspics et travailla à sainte Mangouste. Pendant l’année qui suivit, l’un des écrits d’Andrew fut lu par le libraire, qui lui conseilla de publier, l’aida à rencontrer les bonnes personnes. Il lui fit part de son talent, chose qu’il avait du mal à croire mais il tenta quand même le coup. Ce premier écrit fut donc publié et à sa surprise, le libraire avait eu raison. Il signa avec l'une des maisons d’édition les plus importantes chez les sorciers et quitta un peu avec un pincement au cœur, son travail chez Fleury et Bott. Devenu donc auteur il s’attaqua à son deuxième livre, écrivant jour et nuit, dans le paisible appartement de Londres qu’il occupait avec son jeune frère. Encore deux belles années sans histoire et déjà un 3ème livre en préparation. Terrence et lui appréciait leur vie à Londres, le chemin de traverse où ils se rendaient souvent. Très liés ils sortaient souvent ensemble, se rendaient au match de Quidditch, supportaient la même équipe, fréquentant la même bande d’amis. Frères et bien plus que ça, comme s’ils étaient une même âme, un même cœur. Andrew aimait son petit frère, le protégeais, une complicité forte et pure, sans quasiment aucunes anicroches.
Terrence était comme son aîné, un charisme particulier, un petit truc en plus, dégageait cette chaleur, cette intelligence, il plaisait aux filles. A 20 ans il projetait enfin de se marier, il avait rencontré la femme parfaite. La famille préparait l’évènement avec impatience dans la maison familiale.
Quelques jours avant cette cérémonie, Andrew emmena son petit frère sur Londres pour fêter avec lui et quelques amis les dernières journées et nuits de célibat de son petit frère.
C’était une belle soirée, une belle nuit d’été et tout aurait du bien se passer, sauf qu’elle se termina de façon brutale et tragique.
Il était tard dans la nuit, ils venaient donc de quitter toute la bande et les deux frères étaient sur le chemin de retour. Il n’y avait pas à se presser, riant, plaisantant sous le ciel étoilé. Puis un crac sonore et trois silhouettes se dressèrent au milieu du chemin. Pourquoi ? Andrew n’eut jamais la réponse, mais l’une des silhouette dégaina sa baguette et une douleur fulgurante fit tomber Andrew au sol. Il entendit son frère crier aussi, des rires, des éclats de voix. La douleur était insupportable. Puis ça s’arrêta, Andrew haletant entendit la souffrance de son jeune frère, une colère bouillonnante monta dans son cœur, il agrippa sa baguette dans la poche de son vêtement et se releva douloureusement lançant une défense contre celui qui torturait encore son petit frère. POURQUOI ? hurla-t-il parant les ripostes des autres et s’interposant entre eux et Terrence à Terre.
L’un des trois sembla faiblir, Andrew l’entendit lancer à ses « compagnons » : « ce sont des sang-purs… » mais l’un des deux autres, le plus agressif, certainement l’investigateur de cette « attaque » siffla de sa voix haineuse  « Il va épouser une des leurs, une sale vermine, ce sont des traites à notre sang ! »
Andrew ne comprenait pas le sens de cette agressivité brutale et gratuite. Et sa colère fut d’autant plus forte. Car oui Terrence allait se marier avec une moldue… c’était donc pas le fruit du hasard, une rencontre inopportune avec une bande de sorcier « voyou », c’était un guet à pan, un acte préparé ? On leur lançait des  endoloris par pur envie de les châtier ? Lui et son frère ? Il se rua sur eux lançant à nouveau une volé de sort, les éclats de couleurs, les bangs pleuvaient autour de lui. Il repousserait ses « enfoirés » il protégerait son petit frère, personne n’empêchera ce mariage, le bonheur de Terrence, de leur famille. Un jet rouge s’échappa derrière lui et par-dessus de son épaule, manquant de peu un des trois. Terrence s’était relevé et lui aussi attaquait. Mais avant de comprendre, tout passa trop vite, alors qu’Andrew évitait à nouveau un autre sortilège, qu’il cria à son petit frère de reculer, de se mettre à couvert. Un des trois, le plus féroce, le meneur cria les deux mots redoutables, un éclat vert et Terrence se figea sous le regard horrifié d’Andrew.
« Quelqu’un arrive !!! Filons ! » Hurla l’un d’eux et des cracs sonores encore, ils avaient transplantés, disparut, laissant derrière eux, un frère, un corps, la souffrance, un cri de rage, de peur, de douleur profonde. Un sorcier du coin arriva bien trop tard au secours des deux jeunes Cornwel, il ne pu que constater la triste perte, la mort du plus jeune.  
Le drame fut connu de tous, au lieu d’un heureux mariage …. une célébration funeste. La douleur, une perte tragique fit plonger la famille dans une longue période de deuil. Cela semblait tellement injuste, il n’avait que 20 ans, il ne méritait pas de mourir, il allait se marier, vivre heureux et la mort l’avait fauché. Il avait été cruellement assassiné. La famille surmonta, mais pas Andrew, il avait été là, il avait entendu ses mots haineux, il avait assisté à l’assassina de son précieux frère. Il l’avait prit dans ses bras. Il était mort avec lui et jamais il ne pourrait oublier et effacer cette douleur et ce sentiment d’injustice et de colère de son cœur.
15 ans maintenant étaient passés, 15 ans qu’il « survivait », que son cœur était mort par une nuit qui aurait du se passer autrement. Jamais Andrew ne pourrait oublier cet assassina, cela hantait ses jours, ses nuits, le bouffait. Il en voulait à ses trois agresseurs dont il ne connaissait pas l’identité, qui avaient transplané, qu’on ne retrouverait jamais. Il en voulait à la terre entière, il en voulait à son frère d’être mort et il s’en voulait surtout à lui-même de n’avoir pas réussi à le protéger.