The Tournament | vs Tom Jedusor

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vs Tom Elvis Jedusor
« C'est de la force des convictions que dépend notre réussite, pas du nombre des partisans. »

« Rejoins moi au sommet du château, plus précisément aux crénaux demain à seize heures. Viens seul.»
Voici l'illustre message énigmatique que j'avais envoyé à Tom Jedusor hier via une chouette du château. La lettre n'était bien entendu pas signée et je n'avais aucun doute sur le fait qu'il viendrait me rendre visite. Le connaissant ne serais-ce que vaguement, je savais déjà que dès qu'une piste étrange se présentait à lui, il sautait sur l’occasion pour l'exploiter et ainsi faire mieux valoir sa réputation auprès des autres. A croire qu'il fallait toujours qu'il soit sur le devant de la scène comme si être préfet en chef était une trop faible tâche à son estime pour le valoriser. Le plus compliqué est que personne n'arrivait à cerner Jedusor sauf peut-être William, qui semblait en savoir plus sur lui que personne. Mais j'avais préféré ne pas le questionner sur ce sujet, quand le moment sera venu, cela sera lui et seulement lui qui me révélera tout ce que j'ai besoin de savoir. Tout en continuant à réfléchir, je continuai à escalader les escaliers qui conduisait au sommet du château. Bien entendu, il était strictement interdit de monter tout en haut mais au moins, cet endroit serait tranquille et me permettrait de discuter aisément avec lui. L'endroit était aussi isolé, et on n'y accédait que grâce à des échelles. Etant assez agile et fine, c'était un jeu d'enfant pour moi de grimper dans ces étroits passages, ayant fait cela toute mon enfance. Le château de Poudlard, rappelait mon château, ma maison devrais-je dire où j'avais passé plusieurs années de ma vie. J'étais rentrée au château seulement depuis deux jours, après la fête d'Halloween mais j'étais prête à exécuter mes plans. Quand je pense à tous ces anciens souvenirs qui m'effleurent sans arrêt, mes souvenirs s'arrêtent toujours sur le visage de ma soeur jumelle, gravé dans ma mémoire. Je réprimai mes larmes, tandis que je pensais au dernier moment que nous avions partagé ensemble. A cet instant là, nous avions décidé de regarder un film. Un film bourré d'action comme je les aime. Il s'appelait "The tournament", dit le tournois de la mort. Tous les 7 ans dans une petite ville de tout ce qu'il y a des plus normal, se produisait une série de meurtres inexpliqués. Les 30 tueurs les plus professionnels venaient s'affronter ou plutôt s’entre-tuer dans le but de gagner à la clé 10 millions d'euros. Dans cet histoire, un simple pasteur alcoolique avait été piéger grâce à une balise et était devenu désormais la cible des autres tueurs, heureusement, aidée par une autre tueuse, il avait réussi à survivre. Comme toutes les histoires qui se terminent bien, et pour ne pas aller à l'encontre des fans, les héros avaient survécus. Mais ce n'est pas le passage le plus marrant de l'histoire si on peut dire, disons que face à tous ces meurtriers qui avaient des armes, la seule arme que possédait le pasteur était la foie. Cette même foie qui nous entraîner à nous pousser jusqu'au bout pour nous surpasser encore plus. Cette même fois qui me poussait à tenter de retrouver ma soeur. Rien qu'en pensant à elle, j'avais les larmes aux yeux, mais ces quatre longs mois m'avaient permis d'endurcir mon coeur et mes émotions. J'étais désormais prête à résister à toute sorte d'attaque mentale. Et comme tout jeune fille qui sortait, j'avais emporté mes armes avec moi. Magie et armes étaient avec moi. Où, je ne vous le dirai pas, cela serait bien trop facile de ma part, non ? Enfin, j'étais prête à affronter Tom. On pourrait croire qu'il était pas dangereux mais je pense que les apparences sont trompeuses, ce jeune homme dispose d'une trop grande force en lui pour être seulement gentil. De plus, les rumeurs disaient que différents groupes s'étaient formés. Mais entre rumeur et vérité, il y a tellement une si grande marge. Soudainement, je me rendis compte que j'étais arrivée en haut des tours, au sommet du château, je poussai la petite porte en bois, ressentant alors une bourrasque d'air frais en cette saison automnale. M'agrippant à la porte, je sortis à l'extérieur, et de là, je pus apercevoir le magnifique spectacle qui s'offrait à mes yeux. Cet endroit était sans aucun doute le meilleur pour regarder le monde. Je jetai un rapide coup d'oeil à ma montre, 15h50, il n'allait pas tarder. J'attendis encore, regardant les élèves en bas, qui se promenaient ou discutaient dans le parc. Tant de joie alors qu’autre part régnait une si grande tristesse. Je le sentis alors s'approcher en entendait les anciennes marches grinçaient. Sans même me retourner, continuant paisiblement à observer la vue qui s'offrait à moi, je déclarai :

« Tu es finalement venu, seul, sans tes sbires. Une belle preuve de courage de ta part à en croire ta réputation. »

Je souris mesquinement, je savais bien que dès que ces mots avaient franchis ma bouche que j'allais m'opposer au-delà des belles histoires mais je n'avais pas peur de lui. Je pivotai sur moi-même pour lui faire face, un sourire aux lèvres.

« Je suis très heureuse de toi voir ...»

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L

e message était énigmatique. Deux phrases concises, à l'impératif, rien de plus. Nul doute qu'à ce genre d'"ordres", anonymes qui plus est, Tom n'avait nulle envie de répondre. Nul être en ce monde ne pouvait s'octroyer le droit de lui donner des ordres. Il était le décisionnaire, personne d'autre n'était en droit de prétendre à ce pouvoir, et encore moins de l'exercer sur lui. Pourquoi avait-il prit la décision de venir malgré tout au rendez-vous, quand bien même il disait refuser les ordres direct (et maintenait cette position ) ? Eh bien... l'appel de la curiosité. À l'heure où Tom Jedusor, qui auprès de ses fidèles se faisait déjà appeler Lord Voldemort, menait de front de nombreuses "affaires", et avait plus ou moins de contrôle sur elles (moins que plus dans certains cas, malheureusement), il se devait d'être à l'affût de la moindre piste, et de ne rien négliger, aucun détail... alors une lettre qui l'intimait de se rendre sur les créneaux du château, pensez-vous... Qu'il ne s'agisse que d'un message innocent à la formulation hasardeuse ou de quelque chose d'autrement important, il devait en avoir le coeur net. Et en ce nom, donc, à l'heure convenue, il se présenta au lieu de rendez-vous.

Il fut plutôt surprit lorsqu'il découvrit quelle personne l'attendait là. Au ton de cette lettre, il s'était plutôt attendu à avoir affaire à l'un de ses habituels détracteurs, tels que Stevens ou Johnson, qui n'avaient rien d'autres que leurs soupçons pour s'en prendre à lui... et manquer leur coup à chaque fois. Il avait également supposé qu'il puisse s'agir de l'un de ces voyageurs temporels dont il connaissait à présent le secret, et qui avaient toujours sur lui cette longueur d'avance qu'il comprenait mieux à présent. Il faudrait d'ailleurs qu'il songe à rencontrer l'un d'entre eux et d'avoir une plus ample conversation avec lui un de ces jours... Quoi qu'il en soit, ses hypothèses s'étaient avérés fausse (pour son auto-défense, cela n'arrivait que peu fréquemment - on a un orgueil surdimensionné ou on en a pas). L'auteure de cette lettre s'avéra être Annabeth Owlson, un élève de serdaigle qu'il ne connaissait que de nom et de vue, puisqu'ils avaient eu quelques cours en commun. Il avait vaguement connaissance du fait que, à l'instar de beaucoup, elle ne l'appréciait guère, mais il ne s'en était pas formalisé. Ce n'était pas la première ni la dernière personne à penser aussi. Mais les élèves cherchant à détromper cette opinion étaient suffisamment nombreux pour que méfiance et soupçons soient seulement qualifiés de lubies.

Que lui voulait-elle exactement ? Pourquoi avait-elle tant tenu à le voir ? Il n'en savait rien. À entendre le ton de sa voix, et à en juger par son attitude, elle n'était en tous cas pas armé des meilleures intentions, mais le préfet en chef feignit de ne pas le remarquer. Inutile de s'offusquer ou de perdre son sang froid en une telle situation. Inutile de s'offusquer ou de perdre son sang froid en n'importe quelle situation. Il demeura donc parfaitement calme et avenant, s'adressant à la jeune femme comme si elle venait de le saluer le plus normalement du monde.

-Le plaisir est partagé. déclara-t-il dans un fin sourire, quand bien même il avait parfaitement saisi l'ironie dans le propos de la bleue et bronze.

Il ne fit aucune remarque quant aux "présumés sbires" auxquels elle avait fait référence, à quoi bon ?

-Pour quelle raison voulais-tu me voir ?

code by Mandy

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« C'est de la force des convictions que dépend notre réussite, pas du nombre des partisans. »

Pourquoi je suis venue lui parler. Excellente question mais cela ne sert à rien de creuser la réponse très loin, disons juste que j'ai besoin de lui.

« Pour qu'elle raison je suis venue te voir, excellente question mais tu dois te douter car la réponse n'est nulle autre que j'ai besoin de toi. Étonnant n'est-ce pas alors que nous nous connaissons seulement de vue. Mais rassure toi, je me doute bien que toute aide à un prix, je suis prête à faire un pacte avec toi. Faire un pacte avec le diable, n'est pas un grand prix par rapport à ce que je recherche ... »

Je laissai un petit silence s'installer le temps qu'il médite sur mes paroles, la question suivante allez sans nulle doute être "quel aide je dois t'apporter ?", je souris, on aurait dit une conversation entre deux vieux amis. Ironie de la situation à croire.

« Je cherche des informations, juste des informations. Et toi, Tom, je peux t'appeler Tom, j'espère ? Que cherches-tu ? Pourquoi es-tu venu ? Ton désir de curiosité était-il si grand que tu t'es décidé à me rejoindre ? Pourtant tu n'aimes pas les ordres et tu es là. Pourquoi ? Tu ne me connais pas, la lettre n'était pas signée alors pourquoi es-tu là ? »

Tant de questions que j'attendais une réponse dans l'espoir d'en apprendre un peu plus sur lui. En apprendre un peu plus sur cet être mystérieux pourtant célèbre car il était le préfet en chef de tous les préfets. Pour le moment tout ce que j'avais besoin, c'était des informations sur ma soeur, s'il en savait plus que moi, je l'espérai. Sinon, je pouvais éventuellement me tourner vers Abraxas, qui était sorti une très très courte période avec Azilis, ce goujat l'avait laissé tombé comme on laisse tomber un fruit pas mûre. J'avais toujours eu envie de lui mettre une bonne gifle dans la figure, j'avais faillit mais elle m'avait supplié de ne pas le faire. J'aurais dû, je crois. Enfin Abraxas représentait le plan B et j'espérai l'exploiter qu'au dernier moment si je n'avais pas d'autres idée, Tom Jedusor paraissait être plus au courant de l'actualité que lui. Donc, je me devais de convaincre Jedusor à tout prix.

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A

insi donc, elle avait besoin de lui ? C'était une chose que Tom aimait à entendre. Il appréciait effectivement que l'on sollicite son aide, car toute aide impliquait une contrepartie. Et le grand manipulateur qu'il était ne manquait jamais de tirer ce genre de situations à son avantage, qu'il ait affaire ou non à quelqu'un dont il ne savait absolument rien... Et même si de son côté, et sans aucune raison, Annabeth semblait en savoir trop sur lui, devinant en tous cas ce qu'il y avait de plus mauvais en lui, il s'en moquait bien. Sur une telle situation, il ne pouvait qu'avoir l'avantage, c'était tout ce qui lui importait. Elle voulait des informations ? Soit, elle les obtiendrait, si toutefois il les possédait, et si toutefois elle lui garantissait une contrepartie qui lui paraisse suffisamment intéressante (et à force de pactes et de machinations en tous genres, il était devenu très exigeant en la matière).

Avant même qu'il n'ait l'occasion de lui demander ce qu'elle attendait de lui plus exactement, elle le harcela de questions. Questions inutiles au demeurant. Pourquoi se perdre dans ce genre de formalités ? Il était venu par curiosité, il était venu parce qu'il répondait toujours à l'affirmative aux rendez-vous qui lui étaient fixés, qu'ils soient anonymes ou non, parce que sa double identité nécessitait, dans un cas comme dans l'autre, qu'il soit toujours aux abonnés présents, et parce que, tout simplement, et à l'instar de la plupart des résidents de sa pourtant si noble maison, il n'était pas un lâche. Il ne fuyait pas les pièges potentiels. Il ne se ruait pas dedans non plus comme ces pauvres idiots de Gryffondor, mais une fois l'éventualité du danger analysé, il s'arrangeait pour le contrer. En l'occurrence, il n'avait pas un seul instant cru en un danger quelconque, et à présent qu'il voyait à qui il avait affaire, il comprenait bien qu'il avait vu juste... et qu'il avait bien fait de venir, puisqu'il avait, apparemment, tous les moyens du monde de tourner cette situation à son avantage (ce qu'il s'arrangeait toujours pour faire).

-Je te viendrais en aide pour peu que je sache de quoi il retourne. Et si je suis venu à ce rendez-vous, c'est par pur curiosité. J'ignore si je dois me sentir flatté ou indigné par les intentions que tu me prêtes, mais Annabeth, je ne suis pas le diable, si tu escomptais passer un pacte méphistophélique, je crains que tu te sois adressé à la mauvaise personne.

Ou pas... La vérité, c'est que c'était bien le Malin qui semblait, chaque jour de sa vie, dicter la conduite du futur seigneur des ténèbres, qui sous ses airs d'élèves modèles, dissimulait le plus sombre d'esprit, et un coeur de pierre, étranger à tous ces sentiments qu'il qualifiait de faiblesses, et qui abrutissaient l'esprit humain.

-Cela étant, si ta demande est un tant soit peu plus conventionnelle, je peux peut-être te venir en aide. Il marqua une légère pause. Pour le moment, il ne faisait pas référence à un quelconque prix à payer, cela viendrait ensuite. Je t'écoute. En quoi puis-je t'être utile ?

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« C'est de la force des convictions que dépend notre réussite, pas du nombre des partisans. »

« Pourquoi te donner les informations que je recherche si tu ne sais pas si tu as ce que je recherche ? Pourquoi ne parlerions-nous pas du prix d'abord qu'en penses-tu ? En fait, j'ai mal formulé ma phrase, que veux-tu en échange de ce pacte ? Merci d'être claire, je déteste quand on me surestime. »

Je ne suis pas débile, oh que non. Croyait-il vraiment que j'allais tomber dans ce fameux piège : dis moi ce que tu veux, je répond que je sais alors que non, et au final, je te demande un prix considérable. Déjà qu'à mon avis fréquentait un serpentard, cela peut promettre que des dégâts alors cela ne sert à rien que je ne le considère pas comme un ennemi pour le moment. Je n'ai pas confiance en lui c'est simple. Je souhaite des réponses que seul lui peut me fournir d'accord mais avant tout, je veux savoir ce qu'il demande en retour. Tout pacte a un prix, je le sais très bien. Mais en attendant, je suis sur mes gardes. Inutile de brûler mes secrets et de lui révéler mes véritables raisons. J'ai besoin de lui, je ne vais pas dire le contraire et je ne me doute pas qu'il a besoin de moi pour exécuter une tâche médiocre, après tout, c'est toujours utile d'avoir un larbin ou un esclave. La différence avec les autres : je ne suis ni un esclave, ni un larbin. J'ai ma fierté et surtout ma conscience. Je ne trahirai pas la maison de Serdaigle et j'agirai selon mon bon vouloir cela ne fait aucun doute. S'il a besoin de moi, il lui faudra comprendre que je ne suis pas un vulgaire pantin à qui on peut lancer un sort de commandement. C'est vrai, il pourrait. Mais si je conclus un marché avec lui, cela se fera sans aucun sortilège sauf peut-être, je dis bien peut-être un serment inviolable, mais cela encore, ça reste à voir. Je lui souris froidement avant de répliquer de nouveau :

« Il faut que tu comprennes qu'aucun sortilège scellera ce marché, à moins que je le décide. C'est peut-être moi qui est venue t'implorer ou te demander un service, mais en tout cas c'est moi qui fixe les règles. Est-ce bien clair ?»

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éterniser ainsi que le faisait Annabeth, à poser questions sur questions, paraissait totalement vain et inutile aux yeux du préfet en chef des verts et argent ? Car, après tout, pourquoi un tel interrogatoire alors que c'était elle qui lui avait donné rendez-vous. En toute logique, si quelqu'un avait toute la légitimité du monde pour poser les questions, ce n'était pas elle, mais bel et bien lui, qui n'avait toujours aucune idée de ce qu'Anna attendait de lui, et commençait à perdre sérieusement patience. Il ne voyait aucun intérêt à se trouver là si c'était pour entendre des accusations peut-être justes mais fondées sur du vide. Tant qu'il n'y trouvait pas son compte, il considérait toute cette entrevue comme une totale perte de temps. Mais quand bien même il commençait déjà à se dire qu'il aurait eu bien mieux à faire ailleurs qu'ici, il ne se départissait pas de son attitude amène, qui ne laissait rien découvrir de quel était son état d'esprit exactement. Elle disait fixer les règles, sur ce point, Tom n'était pas d'accord... ou du moins, il avait trop de fierté pour tolérer que ce soit le cas, et d'ailleurs, comment Annabeth pourrait-elle tirer toutes les ficelles alors que lui, pour le moment, n'avait rien à espérer du tout de leur entretien ? C'était sans doute pour cette raison qu'elle voulait que le prix soit fixé d'abord... mais à la vérité, Tom ne savait pas vraiment ce qu'il pourrait obtenir d'Annabeth, étant donné qu'elle ne semblait pas vraiment prompte à céder à ses exigences. Enfin, il avait plus à gagner qu'elle dans cette situation, quoi qu'il en soit. Car effectivement, tout cela aurait un prix, c'était normal, logique, ils le savaient tous les deux. Mais si ce le rapport qualité / prix, dirons-nous, ne lui convenait pas, alors il n'hésiterait pas à tourner le dos à Annabeth et à la laisser se débrouiller seule.

-Une fois de plus, tu me prêtes des intentions que je n'ai pas. Il marqua une légère pause. Il est évident que je ne t'aiderais pas par pur altruisme, étant donné le peu de déférence avec lequel tu me traites. Néanmoins, as-tu seulement la certitude que je dispose des informations que tu comptes obtenir ? De ce que je devine, tu me connais mal, et tu risques d'être déçu... Quant au prix... avance-t-on ses gallions avant de savoir ce que l'on paye ? Si tu ne me dis pas de quoi il est question, je m'en vais. Contrairement à toi, je n'ai rien à y perdre.

Il avait dit les choses ainsi qu'il les pensait, pour une fois assez honnête dans son propos, fait très rare de sa part, bien que certains aspects de son discours étaient, bien sûr, édulcorés. Il était sûrement aussi mauvais, voire plus, que ce que pensait la bleue et bronze, mais fidèle à son image d'élève modèle, il ne comptait pas faire tomber le masque.

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« C'est de la force des convictions que dépend notre réussite, pas du nombre des partisans. »

« Connais-tu un groupe qui se fait appeler les néo-grindelwiens ? Je doute que tu les connaisse, après tout, un préfet en chef ne pourrait connaître un groupe qui s'adonne aux forces du mal, non ? Néanmoins, ta maison a toujours eu mauvaise réputation, à l'inverse de toi. Tu sembles trop être parfait pour être parfait. Je sais que tu es une mine d'informations et j'ai justement besoin de renseignements. Je sais aussi que je n'ai aucun moyen de pression sur toi, mais ai-je vraiment besoin de faire pression, j'en doute. Après tout, tu es quelqu'un de remarquable mais même les plus grand ont besoin d'un larbin pour exécuter les sales tâches. Je peux être ce larbin de pleine conscience. Je n'ai aucunement besoin de justifier mes actes, j'agis de ma propre volonté. Si je veux être ton jouet, soit, c'est ce que je veux, mais pour cela, il faudrait encore que tu connaisses ce groupe par coeur et que tu puisses m'aider. Tout est question de confiance, jusqu'à quel point suis-je prête à te faire confiance et toi jusqu'à quel point es-tu prêt à me faire confiance, Tom ? »

Jusqu'à quel sentiment sommes-nous perdu pour devenir un pion entre les mains d'une autre personne. Je venais de m'auto-proclamer fou de sa majesté à croire. J'étais décidément faible mais décidée à retrouver cet être qui m'était si cher. Cette erreur, je ne la comprendrai que plus tard.

Hs: navré, c'est court.

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