Killian Deacon... Ce sacré filou va. Le jour où il décidera enfin de faire quelque chose de sa vie, je pense que toutes les filles du monde entier pourront enfin pisser debout. Qu'est-ce que vous voulez ? Vous voulez que je vous en dise plus sur lui ? Je vous préviens, sa vie est chiante. Au pas possible. Elle se résume surtout en trois mots : Alcool, sexe et musique. Voilà, présentation terminée. Comment ça il aurait pu vivre des choses en 28 ans ? Mais c'est ça le plus inquiétant ! Il a rien branlé ! ... Bon, si vous insistez. Maintenant, vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous même. Bande de cons. Quelle perte de temps.

Killian Deacon vit le jour le 26 janvier 1918. Il est le fruit de l'union de sa mère avec un parfait inconnu. Sa famille vivant dans la précarité, pendant que le père faisait la manche dans les rues, sa mère se faisait passer dessus par tous les mecs du quartier, et ils étaient rares ceux qui partaient sans payer la jeune femme de son dur labeur. Quand le ''père'' de Killian apprit ça, il l'abandonna. Cet enfant aurait pu naître dans la rue. Cependant, il eut la chance de naître en hôpital. Sa mère mourut suite à l'accouchement, et le bébé fut alors confié à une famille d'accueil. Pour la petite anecdote à la con, si vous voulez savoir, Killian ne pleura pas quand il vint au monde. Il fallut lui claquer les fesses pour lui faire arracher des cris. Vous me croirez ou non, mais quand l'infirmière lui donna deux-trois petites claques pour le faire pleurer, eh bien il se cramponna aux seins de la jeune femme et lui jeta un regard malsain, tout en riant.

Killian Deacon. Un nom venu tout droit de sa famille d'accueil, et non de ses parents d'origines. C'était un sang-mêlé. Sa mère était une née moldue. Son père un sang pur. Enfin, au point où on en est, je peux vous dire qu'on s'en fout à la limite. Jusqu'à maintenant, il n'aura jamais eu une seule nouvelle de son père. Et à vrai dire, il s'y intéresse autant qu'un chien réfléchissant à quel endroit il va marquer son territoire. Sa famille d'accueil était une famille moldue. Quand Killian reçu sa lettre pour Poudlard, un conseiller en magie vint expliquer à ses parents adoptifs que Killian possédait un potentiel magique qu'il serait nécessaire d'exploiter dans cette nouvelle école. Pour le jeune garçon, cela allait parfaitement. Lui qui passait son temps à branler des mouches en cours de français, à fabriquer des sarbacanes en Histoire-géographie et à soulever les jupes des filles avec sa règle en cours de maths.

C'est ainsi qu'en septembre 1929, il fit sa première rentrée à Poudlard, l'école pour jeunes sorciers. A son oreille, ça sonnait plutôt bien : pratiquer de la magie. C'était toujours mieux que de résoudre de foutus théorèmes de Thalès ou de Pythagore, de lire des bouquins à la con pour apprendre par cœur la vie de l'auteur, ou encore de rappeler pour la millionième fois que ce connard de Charlemagne avait inventé l'école. Il ne s'attendait pas du tout à retrouver de façon détournée tout ce qu'il était amené à apprendre en école moldue. Le choixpeau magique l'envoya à... Gryffondor. Il n'était pas assez travailleur pour aller à Serdaigle, pas assez loyal pour aller à Poufsouffle et pas assez diabolique pour aller à Serpentard. En revanche, il répondait à tous les critères des Gryffondor, notamment ceux étant le courage, l'audace, la hardiesse et la chevalerie. Ces qualités, il n'hésitait pas à s'en servir. Surtout pour draguer les jolies filles... En effet, Killian Deacon était, et est toujours un véritable homme à femme. Durant ses années à l'école, il se fit toutes les filles de sa promotion, n'hésitant pas non plus à taper dans le plus jeune ou le plus âgé. Aucune fille d'une autre maison n'y échappa. Quelle soit Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle, ou Serpentard. Cependant, Killian préférait majoritairement la fougue des Gryffondors et la témérité des Poufsouffles. Les Serdaigles était trop cérébrale, et donc plus difficile à avoir, tandis que les Serpentards étaient souvent balais dans le cul et face de rat. Killian était devenu tellement égocentrique qu'il donna un nom à son pénis. Jackie. C'est con comme nom. Pourquoi, me demanderez-vous ? Eh bien, parce que un mot, un geste, et Jackie fait le reste !

A la fin de l'école, Killian retourna dans sa famille d'accueil. Il vécu à leur dépend. Diplômes de magie en poche, mais obtenus de justesse, il ne se bougea pas pour chercher un métier dans le monde des sorciers. Ses parents adoptifs finirent donc par le garder, cherchant la moindre occasion de s'en débarrasser. Et cette occasion arriva trois ans plus tard, aux 20 ans de Killian. Toujours à l'affût de la moindre jolie jeune fille à ramener dans son lit, son grappin se posa cette fois ci sur la jeune fille de 17 ans de sa famille d'accueil. Surpris après l'acte, le jeune homme fut éjecté de la maison. C'est ainsi que commença huit longues années de vagabondages.

Durant ces années, le peu d'argent dont disposait Killian, il le claqua en alcool. Il n'avait pas besoin de le dépenser en femmes. Son charme suffisait à ce qu'elles le payent presque pour coucher avec. Mais au bout d'un certain moment, l'argent manqua, et le jeune Deacon n'avait aucune solution pour y remédier. C'est alors qu'un jour, il s'arrête devant une boutique de musique. Durant son enfance, sa famille d'accueil lui avait payé des cours de musiques. Grâce à ça, il avait une voix plus qu'acceptable qui l'aidait à attirer les filles dans son lit. Mais surtout, il savait joué d'à peu près tous les instruments de musiques. La piano, le violon, la flute... Mais surtout la guitare qui était son instrument de prédilection. C'est alors que, sur un coup de tête, il alla acheter la plus belle d'entre toutes. Une guitare au bois noir et aux cordes couleurs argentées. Le manche lui était gris. Puis c'est là que commença sa carrière de ''musicien''. Il arrivait à en vivre, malgré le peu de revenu qu'il en percevait. Il passait ces nuits dans les habitations des jeunes femmes qu'il séduisait.

Un soir qu'il se rendit une fois de plus en boîte, il y croisa la route d'une charmante jeune femme du nom d'Arthemis Nolan. Il faut savoir que Killian a fortement tendance à ''tomber amoureux'' après plusieurs d'alcool ingérée. A vrai dire, il ne prend tellement pas les relations sentimentales au sérieux qu'il peut lui arriver de tomber amoureux de trois femmes différentes en une soirée. A leur promettre mondes et merveilles en échange d'une partie de jambe en l'air, et de plus après cette fabuleuse nuit. Eh bien ce soir là, Arthemise Nolan fut la cible de Killian. Mais qui du jeune couple pouvait finalement se montrer le plus dangereux ? Il s'avéra que ce fut la jeune Arthemis. En une soirée, elle réussit à l'enrôler chez les neo-grindelwaldiens.

Killian n'avait pas du tout prit parti dans le combat confrontant les ''bons'' sorciers aux ''mauvais'' sorciers. Il s'en fichait pour être honnête. Cependant, il se retrouvait toujours à devoir prendre parti après avoir suivi aveuglément une jolie jeune fille suite à une soirée peu glorieuse. Oui. Je pense qu'on pouvait le dire. Killian Deaven était, ce qu'on pouvait communément appeler, une grosse merde. C'est ainsi qu'il se retrouva à servir un clan dont il avait, en définitif, finalement rien à foutre. Mais bon, peut être que le vent finirait par tourner. Et que une fois de plus, Killian finisse par quitter ce groupe pour en rejoindre un autre.

C'est ainsi que ce fini mon récit, mais ainsi également que commence la vie de Killian Deaven. Pardon ? Vous vous demandez qui je suis ? Eh bien... Vous me semblez bien curieux... (Même si de base, vous ne vous le demandiez pas. Il faut juste que je trouve de quoi meubler pour allonger un peu l'histoire). Pour tout vous dire, je suis Killian, et pourtant, je suis son opposé. Je suis ce qu'il est de raisonnable, de posée, d'intelligent. Je suis la partie qui rappelle à l'ordre tous ceux qui ont des écarts de conduite. Par conséquent, je n'existe pas. Allez, salut !