|
| La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) | |
| Auteur | Message |
---|
Daniel Chaser ▌ Messages : 1769 Humeur : En couple avec : la plus belle. Ines. QUI SUIS-JE?Baguette: 22 cm, bois de hêtre, ventricule de dragon.Camp: MalAvatar: Drew Fuller
| #Sujet: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) Jeu 9 Juin - 23:41 | |
| "Bordel!"
Bon, pour être tout à fait honnête avec vous, ce n’est peut-être pas le mot "bordel", que Daniel avait prononcé. Il est de notoriété publique que Daniel n’utilisait pas le vocabulaire le plus relevé du monde. Mais en même temps, ça venait du fond du cœur. Les raisons de ce cri du cœur, qui avait résonné dans tout le dortoir des septièmes années et avait dû s’entendre jusqu’à la salle commune? C’est bien simple. Il suffit de voir ce qu’était devenu son coin de dortoir pour comprendre. Comment dire? C’était… rose. Tout, absolument tout. Les draps roses, le lit rose, la valise rose, et le pire… ses vêtements avaient viré au rose bonbon. Putain! (note : cette remarque se rapproche déjà plus du mot que Daniel a vraiment prononcé). D’autres auraient pu prendre cette blague innocente à la rigolade, mais certainement pas Daniel. Déjà en temps normal, il aurait piqué sa crise, mais là, le moment tombait vraiment mal. C’était la goutte d’eau qui fait déborder le vase, comme on dit. Dan était en pleine déprime, chaque jour qui passait s’accompagnait d’une nouvelle emmerde, et là, même si celle là était sûrement moins grave que les autres, et cette fois, c’était vraiment l’emmerde de trop. Après avoir constaté le carnage, il quitta en trombe le dortoir, en colère comme jamais. Il déboula dans la salle commune, chacun des traits de son visage était marqué par la colère. La salle commune était bien pleine, les cours étaient finis pour tout le monde et il était trop tard pour traîner dans les couloirs, trop tôt pour aller se coucher, mais Dan se fichait bien qu’il y ait du monde, au contraire, ça l’aiderait sûrement à retrouver plus facilement le crétin qui lui avait joué ce sale coup.
"Bon alors, qui est l’hurluberlu qui a bousillé mes affaires?"
Note : en fait, ce n’est pas du tout le mot "hurluberlu", que Dan avait prononcé. En fait, il y avait de fortes chances pour que ce mot ne fasse même pas partie de son vocabulaire. Le mot que Daniel avait utilisé commençait par un "c" et finissait par un "d", je vous laisse deviner la suite. Dan’ fixait un à un les suspects potentiels. En fait, ils pouvaient à peu près tous l’être, vu le peu de gens qui appréciaient vraiment Daniel, au fond… même si globalement, les gens qui lui voulaient le plus de tort n’étaient pas à Serpentard. D’accord, Dan en faisait des caisses. Ce n’étaient que quelques uniformes peints en rose, même lui aurait pu défaire le sortilège, malgré ses compétences douteuses. Mais voilà, il en avait juste marre, et il ne voyait pas la moindre raison de contenir sa colère, alors autant la laisser exploser, peu importe si ce n’étaient pas les bonnes personnes qui casquaient, il voulait se libérer, se défouler, il en avait trop besoin. Dernièrement, tout était merdique, le crétin qui avait coloré ses affaires en rose avait vraiment mal choisi son moment.
|
| | | Invité
| #Sujet: Re: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) Ven 10 Juin - 2:45 | |
| Arthur avait quitté les cachots si chers aux Serpentards durant trois petites heures. Il avait préparé le terrain de Quidditch, avait joué au Quidditch, entraîné ses joueurs, rangé le terrain, puis avait traversé le parc, le hall, les cachots pour finalement s'écrouler sur l'un des fauteuils de la salle commune. Il avait lentement retiré ses chaussures puantes, sous le regard émerveillé de jeunes quatrièmes années qui visiblement adoré le Quidditch et surtout le Capitaine de leur équipe, puis Arthur les avait brièvement quitté, histoire de se changer. Il prendrait une douche juste avant de se coucher. Entrant dans le dortoir, il se figea. C'était comme si Barbie s'était réincarnée en bombe atomique et qu'elle avait explosé sur le lit de Chaser. Des roses de tous les tons, des plus vifs aux plus mauves, recouvraient la moindre de ses affaires. Arthur émit un sifflement émerveillé. Lauraleen avait fait un boulot extraordinaire du haut de ses onze ans. Intérieurement, bizarrement, il se sentait très fière de sa petite sœur de cœur.
Championne, gloussa-t-il pour lui même.
Il n'y avait personne dans le dortoir, personne n'avait pu entendre cette aparté plus que féminine. Puis, durant les quinze longues minutes qu'il lui fallut pour se déshabiller et se vêtir proprement, il ricana. Bêtement. C'était trop drôle. Le grand Chaser, ridiculisé par une mioche de Poufsouffle ! Ah, il ne l'avait sûrement pas vu venir celle-là ! Et Arthur riait davantage. Il était déjà pris d'un fou rire au seul fait d'imaginer la mine dépitée de ce cher Daniel lorsqu'il découvrirait le pot... aux roses, bien sur ! Ah, vraiment, il y avait de quoi se tordre de rire, et Arthur Everard, dans sa profonde et mature sagesse d'enfant prodigue et d'héritier, se gaussait telle une pré-adolescente découvrant la vérité sur les garçons. Pour un peu, il aurait eu très envie de se cacher sous un lit pour être au premier rang et découvrir « en live » la tête du grand et effrayant Daniel Chaser transformée en poupée. Oui, des joues toutes rouges ne lui iraient pas trop mal... bien sur, il faudrait lui couper la tête.
*Et les couilles ! *
Et Arthur ricanait, tellement fier de cette plaisanterie qu'il n'avait pas commise.
Les épaules encore secouées de tressautement hilares, il rejoignit presqu'à regret la salle commune et se trouva à nouveau encerclé par ses chères amies les quatrièmes années.
Oh oui Capucine, un massage n'est pas de refus.
Elle gloussa, comme Arthur seul un peu plus tôt, et commença à lui tâter le dos. Des fois, Arthur s'apercevait que ne pas être dans la maison que sa tendre et aimée avait du bon. Il faisait partie de ces êtres lâches qui craignaient la jalousie plus que tout sans pour autant tenter d'en éviter les causes. Il se détendait, un sourire béat sur les lèvres, attendant avec gourmandise la suite.
L'objet de toute cette « marrade » ce présenta enfin. Qu'il marchait vite, qu'il avait l'air énervé! Arthur s'en régalait d'avance, ce ne serait que plus beau ! Il se rappela qu'il devait graver les moindres détails de ce qui allait se passer afin de les raconter à la petite Lauraleen, qu'elle sache combien son succès était grand !
« Bordel ! »
Quel son mélodieux ! Le sourire d'Arthur s'étira davantage sur ses lèvres, et il soupira d'aise, sous la détente de son massage et les douces voix de ses admiratrices. C'était délicieux d'entendre l'un de ses êtres qu'on n'appréciait guère ruminaient si fort, oubliant toute bienséance et se conduisant par eux-mêmes à l'humiliation sociale. Délicieux.
Boom, boom, boom. Des pas de colère, pas de misère, menaces en l'air ! Arthur se mordit la lèvre inférieure. Il devait faire un effort, ne pas avoir l'air de trop en savoir. Si cela se voyait ! Son rire se coinça dans sa gorge à l'idée de ce qu'il se passerait si on savait qu'il savait. Mieux valait qu'on en ignore tout. Il déglutit et se calma, soudain moins à l'aise. Enragé, Chaser déboula en vociférant dans la salle commune, agressant de jeunes élèves dont l'innocence crevait les yeux. Hélas pour lui, Arthur ne pût se retenir de pouffer. Ce n'était pas sa faute ! Lui ne voulait pas mettre ce grand et brave garçon dans une situation mal à l'aise ! Mais ces yeux écarquillés de colère, ce teint pâle, ces traits estomaqués, cette posture choquée, non, c'était vraiment trop drôle... Il le faisait exprès pour le faire rire, c'était injuste. Comment Arthur aurait-il alors pu s'en empêcher ? Les circonstances étaient contre lui. Et puis, il n'avait rien fait. Un ricanement lui échappa quand même. Ricanement qui se changea rapidement en rire hilare, à pleine bouche. Il en pleurait presque. Reprenant à grand peine son souffle, il articula douloureusement, prenant à témoin l'assemblée d'élèves intriguées, voire apeurées du vilain rageux Chaser :
Eh beh, Chaser, tu... tu nous avait dit que t'avais... t'avais l'intention de sortir du placard !!
Il réfrénait ses éclats de rire à grand peine. Il en avait mal au ventre. Il ne pensait même plus à ce qui pourrait lui arriver, il profitait de ses bouffées d'hormones qui faisaient tant de bien. |
| | | Tom Elvis Jedusor ▌ Messages : 12408 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: bois d'if, plume de phénix, 33,75 cmCamp: MalAvatar: Gaspard Ulliel
| #Sujet: Re: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) Mer 15 Juin - 22:10 | |
| La salle commune à son heure d’affluence. Vous l’aurez deviné, ce n’était pas particulièrement le lieu que Tom préférait à cette heure de la journée, mais il était tout de même tenu d’y être, d’une parce qu’il était supposé rétablir l’ordre s’il arrivait que les choses dégénèrent entre deux de ses « camarades » (et la chose ne manquait pas d’être fréquente) et de deux parce c’était tout simplement là que tout élève qui se respecte passait sa soirée, et Tom se devait de faire au moins un peu comme tout le monde, pour ne pas paraître marginal et faire mine de sociabiliser, même s’il était évidemment loin d’être comme tout e monde, et l était, qui plus est, un élève qui se respectait beaucoup, en plus d’être respecté. Cette soirée, il la passerait donc dans la salle commune. Il se trouvait, à cet instant précis, en compagnie de certains de ces « amis » qui avaient commencé à lui tourner autour sans qu’il ne leur ait rien demandé. Ils devaient être une dizaine, en tout, assis en cercle autour d’une même table ronde. Pour une fois, Daniel n’était pas là. Tom était loin de s’en plaindre. La conversation allait bon train, elle était majoritairement orientée vers ce sujet qui revenait sans cesse dans toute discussion sorcière qui se respecte, et qui n’intéressait guère l’Héritier : le Quidditch. Très vite, Tom fit seulement semblant d’écouter, intervenant de temps à autres pour faire mine qu’il ne délaissait pas ses camarades -même si c’était tout à fait le cas. Il avait, une chance pour lui, le don de pouvoir n’écouter que d’une oreille tout en comprenant ce qui se disait. Tout en faisant toujours semblant de, il tira de son sac de cours, qui était adossé à sa chaise (il n’était pas repassé par son dortoir entretemps) une plume et un morceau de parchemin, et commença à griffonner l’introduction d’une dissertation qu’il devait rendre la semaine suivante. Ça faisait également partie de ses talents divers, les mots glissaient sous sa plume sans qu’il ait besoin de se concentrer outre mesure, il était capable de travailler dans à peu près n’importe quelles conditions.
Comme tout le monde, il entendit d’abord le bruyant juron qui provenait des dortoirs. Tom reconnut la voix de Daniel, il l’avait beaucoup trop entendu ces six dernières années pour craindre de se tromper. Le juron fut suivi de bruits de pas lourds et brusque; Daniel dans toute sa splendeur, en somme, quand il arriva dans la salle commune, se présentant aux regards surpris de ceux qui se trouvaient là (enfin, certains semblaient tout de même plus surpris que d’autres), il se mit à ruminer et pester de plus belle, employant des noms d’oiseaux que je ne vous répéterais pas - n’heurtons pas la sensibilité des plus jeunes, voyons. Tom, qui était complètement étranger à ce qui avait bien pu se passer dans ce dortoir, observa la scène sans broncher. Certes, il n’appréciait pas particulièrement ne pas être au courant de choses que d’autres savaient parfaitement (il aimait tout savoir avait tout le monde, bien sûr), mais la situation ne semblait pas imposer qu’il s’offusque de ne disposer que de bien peu d’informations.
… Parmi ceux qui avaient l’air bien plus au courant que lui, il y avait Arthur, de toute évidence, qui n’arrivait pas à contenir l:e fou-rire dont il était la victime. Selon toutes vraisemblances, il était parfaitement au courant de ce qui c’était passé, et Daniel avait dû être le sujet d’une farce pour le moins dégradante si elle faisait rire Arthur aux larmes. Tout laissait à croire qu’Arthur en était l’instigateur, mais rien n’était moins sûr, il n’aurait peut-être pas ri aussi délibérément s’il avait été coupable de quoi que ce soit, il avait très bien pu découvrir cette farce par hasard (quoi qu’il était difficile de l’expliquer, étant donné que Daniel et lui de partageaient pas le même dortoir). Pour Tom, l’identité du coupable importait peu, tout comme l’humiliation de Daniel le laissait de glace. À l’extrême limite, s’il avait dû prendre parti (mais il n’en voyait pas l’intérêt), il aurait sûrement rejoint Arthur (sans pour autant se marrer comme une baleine, si d’autres s’ amusaient à faire tourner Daniel en bourrique à sa place, on lui prémâchait le travail.
Tom se sentait tout de même la vague obligation d’intervenir, et à plusieurs titres. Parce qu’il était préfet, bien sûr, et qu’il ne pouvait pas tolérer qu’une dispute éclate au beau milieu de la salle commune (sachant que Daniel avait la capacité de s’énerver très facilement) ni tolérer non plus que soient prononcé de trop nombreuses insanités devant les plus jeunes (même s’ils avaient clairement dû en voir d’autres), mais aussi parce qu’officiellement, Daniel était supposé être le meilleur ami de Tom, il ne pouvait donc que tenter de lui éviter une humiliation publique en faisant semblant de se sentir véritablement concerné par le bien être de son faux meilleur ami. C’était sûrement ce qu’on appelait concilier devoir et sentiment, même si la notion de sentiment ne concernait que très peu l’Héritier, pour ne pas dire pas du tout. Il opta pour une certaine sobriété - dans un premier temps, en tous cas, si Daniel finissait par en venir aux mains, ce serait une autre affaire.
« Daniel. » Ce fut le seul mot qu’il prononça, mais il y avait des chances pour que ce soit suffisant. Le ton accusateur qu’employait le jeune homme invitait l’interpellé à se calmer un peu, à baisser le ton, et à ne pas perturber la salle commune.
Ça aurait pu être suffisant, Tom en était certain, il avait bien conscience du pouvoir qu’il avait sur Daniel, mais ça ne le serait finalement peut-être pas. Arthur, qui ne s’était pas départi de son fou-rire, lança à Daniel une remarque qui prêtait vraiment à interrogation quant à la nature de la blague qu’il venait de faire. La remarque d’Arthur aurait presque pu faire sourire Tom (allez, on sait tous qu’il y a du vrai dans tout ça), mais non. D’une parce que, je l’ai déjà dit, il n’était pas dans la nature du jeune homme de sourire pour un rien, de deux parce que le potentiel coming-out de Daniel, aussi fictif soit-il, pouvait très fortement déplaire à l’Héritier. Il savait très bien vers qui pourraient s’orienter ses.. Hum… penchants. Tom ne fit aucun commentaire, pour l’instant, du moins, se contentant de guetter la réaction de Daniel.
|
| | | Jo Benett ▌ Messages : 6495 Humeur : En couple avec : Célibataire QUI SUIS-JE?Baguette: Bois d'hêtre, avec un crin de licorneCamp: NeutreAvatar: Jodelle Ferland
| #Sujet: Re: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) Ven 17 Juin - 16:02 | |
| Jo était assise dans la salle commune, autour de la grande Table pour faire ses devoirs, en tournant le dos exprès à Arthur, elle avait un peu peur de croiser son regard, aprés l'annonce de leurs fiançailles, elle n'arrivait pas à s'y faire et à retrouver leur relation d'antan. Rien ne serait plus jamais pareil, et cela lui faisait beaucoup de peine. Et en même temps, il y avait une certaine fierté à être la fiancée d'Arthur. Elle ne savait pas du tout quoi penser de cette situation. C'est comme si une part d'elle-même était entrain d'accepter cela, et une autre part le rejeter tellement fort, qu'elle éclaboussa son encre sur son parchemin sans le vouloir. Elle soupira et sortit sa baguette pour jeter un sort de nettoyage sur sa feuille.. Elle se retourna et vit qu'une des quatrième années, était entrain de masser les épaules d'Arthur. Jo leva les yeux au ciel, dans un signe d'exaspération, avec une moue désapprobatrice sur le visage. Elle vit que Tom lui aussi était entouré de ses chers amis, ou plutôt adeptes. Jo avait entendu parler de ces gens qui rassemblent pour parler de leurs idées communes, autour d'un chef qui tentent à réunir de plus en plus de gens. C'était exactement ce que Tom faisait. Jo se félicitait de ne pas faire partit de sa bande, bien qu'elle le trouve vraiment séduisant, elle était aussi assez séparer de ses amis, entre Daniel, Lou, Olive, qui tournait autour du jeune préfet. Jo se sentait un peu seul parfois... D'ailleurs Daniel ne se trouvait pas avec Tom, en ce moment, où pouvait-il être
"Bon alors, qui est l’hurluberlu qui a bousillé mes affaires?" s'écria le concerné. Jo sursauta et se retourna vivement pour voir le jeune Chaser, en rage, entrait dans la salle commune en furie. Qu'est-ce qui se passait, qui avait touché les affaires de Daniel, pour en faire quoi. La salle devait d'un silence de mort, personne ne parlait plus, les plus jeunes, se faisaient tous petits devant la colère de Daniel. Les plus grands, peut-être un peu plus courageux, commençait à émettre des commentaires, bien que plutôt dans un murmure, sur ce qui avait pu mettre le jeune homme dans un tel état. Quand un grand rire éclata, Jo se tourna et vit que c'était Arthur qui riait. Qu'est-ce qui avait bien pu arriver pour que Daniel se mette dans un tel état, et qu'Arthur rie autant. Tom se leva vers son ami et fit : « Daniel. » le ton était net et tranchant, son devoir de préfet lui dictait de calmer le jeune homme de ne pas perturber la salle commune, ce qui était je pense un peu tard, vu que tout le monde était maintenant aux aguets, pour connaitre la suite de cette histoire. Jo se leva et s'approcha du duo que formait les deux jeunes garçons et demanda d'une petite voix... "Qu'est ce qui se passe?" . La peur de se faire rembarrer était quand même présente, mais elle préférait poser la question à Daniel, même avec cette peur, plutôt que de tenter cette question à Arthur, qui semblait en savoir plus loin que tous les autres sur l'aventure de Daniel.
|
| | | Daniel Chaser ▌ Messages : 1769 Humeur : En couple avec : la plus belle. Ines. QUI SUIS-JE?Baguette: 22 cm, bois de hêtre, ventricule de dragon.Camp: MalAvatar: Drew Fuller
| #Sujet: Re: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) Mar 21 Juin - 11:39 | |
| Daniel, qui avait été trop occupé à hurler à tord et à travers (notons que pour lui, c’était difficile de faire deux choses à la fois), n’avait pas pensé une seule seconde à qui pourrait se trouver là. Quand il entendit la voix de Tom, qui le rappelait à l’ordre, ça lui fit l’effet d’une douche froide. Eh merde… Il n’avait aucune envie, bien évidemment, de s’humilier devant son grand maître vénéré. Il tenta donc de se calmer… Mais en fait, ça ne marcha pas des masses, parce que, pas loin de son grand manitou, qui l’invitait à un peu de sagesse, il y avait Everard, qui se marrait comme une baleine, et qui l’invitait beaucoup plus fortement à distribuer des baffes. Il aurait p’têt pu se retenir, va savoir, si Everard n’avait pas prononcé la réplique ultime, qui devait le faire sortir de ses gonds. Ben quoi? Quel mec apprécie qu’on remette en cause sa sexualité (qui était très claire, dans le cas de Dan’, voyons…)? Et puis, si Arthy se foutait autant de sa poire, ça devait vouloir dire qu’il savait ce qui s’était passé. En fait, ce n’était même pas une supposition. Pour faire une remarque pareille, il devait forcément être au courant de la nature de cette vanne de mauvais goût. À tous les coups; il était responsable, c’était tout à fait son genre de faire des farces aussi puériles. Dan’ lui lança un regard chargé de haine, prêt à charger.
Comment, vous ne saviez pas que Dan était un bastonneur de première catégorie? Ben ravie de vous l’apprendre, alors! D’ailleurs, en y pensant, c’est assez incroyable que jusqu’ici, vous n’y ayez pas encore eu droit. Alors… Comment décrire ça? Disons déjà que son teint avait viré au rouge tomate, que son regard était devenu le plus assassin possible, et que ses poings s’étaient refermés, crispés, sous ses manches trop larges. Si Jo n’était pas intervenu, Dan’ aurait immédiatement frappé. Jo… elle aussi, il avait pas remarqué qu’elle était là. Décidément… les deux personnes les plus capables de le dissuader de faire une connerie étaient dans cette salle commune, on pourrait se dire que c’est une bonne chose, mais ça ne voulait pas dire qu’il n’allait pas en faire, de conneries."Demande le lui!" dit-il, en pointant Arthur d’un mouvement de tête.
À côté de ça, Everard n’avait toujours pas arrêté de se marrer comme un idiot. Crétin. N’y tenant plus, il lui balança sa meilleure gauche en plein visage. Mes enfants, la violence ne résout rien, mais quand on est une brute épaisse, c’est le genre de chose dont on se fout complètement. Et puis, entre nous, ça faisait franchement du bien. D’accord, c’était stupide, et faire ça devant Tom et Jo l’était encore plus mais s’écraser devant cet imbécile lui aurait été franchement insupportable. Il avait son amour propre, et il venait d’en prendre un grand coup, faut bien le dire.(hj : je ne développe pas trop, pour laisser à Arthy l’occasion de riposter, ou juste d’éviter le coup ) |
| | | Invité
| #Sujet: Re: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) Lun 25 Juil - 14:10 | |
| [Voici enfin ma réponse !!! Je m'excuse d'avoir autant tardé !!!]
Les frais éclats de rire d'Arthur résonnaient dans la salle. Personne ne semblait les comprendre, Chaser avait jeté un froid avec ses grands gestes et ses gros mots. Les plus jeunes s'étaient figés d'effroi, les plus vieux lançaient des regards intrigués, vaguement mal à l'aise face à ce septième année réputé redoutable dans ses colères. Mais la réplique d'Arthur, l'aura de bonne humeur qu'il dégageait lorsqu'il sortait de l'un de ces entrainements de Quidditch qu'il adorait et surtout ce rire bruyant et puéril déridèrent l'assemblée. Au moment même où son énervement l'avait surpassé, Chaser s'était condamné à avoir l'air ridicule. Au moment où Arthur avait pouffé, son humiliation venait d'être couronnée. Quelques sourires timides apparurent, personne n'osait encore ricaner, de peur d'avoir l'air suspect, mais les membres du cercle d'Arthur esquissaient déjà des mines sournoises dignes des couleurs de leur maison, prêts à se moquer lorsque la balle serait définitivement dans leur camp. Chaser avait sa réputation, seul Arthur dans sa bêtise et son arrogance qui l'aveuglait pouvait se permettre de rire avec autant de franchise, sans même s'apercevoir qu'il était encore le seul de toute la salle commune à trouver hilarant le courroux de Chaser. Des crampes lui tordaient les entrailles et il peinait grandement à retrouver son souffle. Il essayait de se retenir, de se contenir, songeant de loin à l'éducation que lui avait donné sa mère et selon laquelle on mettait tranquillement sa main devant la bouche pour étouffer de petits marmonnements pudiques de rire. Il s'étouffait presque, il avait mal aux joues. Il s'épuisait. Il inspira grandement et se calma doucement. L'intervention du sergent Jedusor l'aida à reprendre sa respiration.
Ce cher Tom, avait quelque chose de glaçant, une autorité naturelle qui gelait toute bonne humeur ou dérive à la tranquillité, sa tranquillité. Arthur ressentit son ton sec, qui ne s'adressait pourtant même pas à lui, comme une main froide sur son épaule qui l'interpelait à se ressaisir sur le champ. Il toussa et se redressa. Ce n'était pas très agréable d'entendre Tom rappelait à l'ordre quelqu'un. On n'avait tous vaguement l'impression d'avoir fait une bêtise... du moins, Arthur le ressentait ainsi, peut être parce qu'il était habitué aux réprimandes parentales sur son comportement. Il y eût comme un court blanc durant lequel Arthur retint sa respiration, silence furtif dont Jo Bennet, sa récente fiancée, profita pour s'approcher et s'inquiéter de la situation, la colère de Daniel et l'hilarité d'Arthur. C'était probablement son étrange relation avec le concerné qui l'avait poussée à se lever, moins effrayée que les autres Serpentards. Si Arthur n'avait pas su, n'avait pas vu l'objet de sa fureur, lui aussi en aurait pâli. Tel un énorme taureau, Chaser fulminait, il semblait prêt à charger. L'air contrit de Jo ne l'aida pas, et la mine surprise, la mâchoire tremblante de Daniel à l'appel de son maître non plus. On ne lui facilitait pas la tâche, tous semblaient avoir décidé de le faire mourir de rire, l'étranglant dans sa propre hilarité. Un sifflement lui traversa les lèvres avant de se changer en ricanements stupides. Il ne riait plus à gorge déployée, cherchant la concentration qui lui permettrait de suivre la réaction des autres élèves. Il devrait tout pouvoir lui raconter, à sa petite soeur de Lauraleen dont il était si fier et qui le faisait tant rire. Mais sa plaisanterie n'atteindrait son paroxysme qu'avec le sommet de l'humiliation de Daniel. Et alors quand se mettrait-il véritablement en scène ?
La réponse ne tarda pas.
Regard haineux du serpent prêt à l'attaque, éclat de rire du serpent vautré dans son fauteuil. Reprenant à grand peine suffisamment de respiration pour pouvoir répondre à Jo sous l'impulsion de Daniel, Arthur pivota un peu. Il ouvrit de grands yeux exorbités, caricature de surprise et haleta, bafouillant doucement alors que ceci ne lui arrivait habituellement jamais :
Moi ???
Il toussa, faisant passer ses soubresauts d'hilarité pour une toux rhétorique, à laquelle personne ne pouvait se tromper.
Aah.. ah... mais... Mais moi je sais rien du tout ! R.. Rien Dan', je t'assure ! Je cr.. croyais que...
Un éclat de rire, ridiculement aigu, particulièrement fort, osé et inconvenant lui échappa, et avec elle toute la contenance de Daniel. Le taureau vert, voyant rouge, chargea. Sans lui donner la moindre chance de finir sa phrase, une gauche rude et bien sentie écrabouilla la joue d'Arthur jusqu'à ce que sa tête ne puisse plus tourner sur elle même, à cause du fauteuil dans lequel sa tempe extérieure venait de s'écraser.
Son visage ! Son magnifique visage ! Marqué de coups ! C'était inconcevable ! Arthur ravala immédiatement tous ses rires et toutes ses moqueries. Les muscles de ses abdominaux, tendus par l'hilarité, se transformèrent en une boule de rage fulminante. Un pique de testostérone, réponse immédiate à l'assaut, le fit se dresser sur son fauteuil, face à Daniel. Il était légèrement plus petit. Mais pas de beaucoup. Ses doigts se crispèrent sur ses paumes, il tendit tout ses muscles, ses sourcils se froncèrent. Non, il ne riait plus. On avait mis son honneur, son orgueil en jeu. Son éducation aussi. D'un coup, il revit le superbe poing qu'il avait lui-même envoyé dans la salle face de Julian quelques mois plus tôt. Bestial. Anti-lui. Chaser ne valait pas la peine qu'il recommence, qu'il remette en question tous les principes de bienséance sur lesquels il était formaté. Hors de question. Il respira profondément, et il sentit au fond de lui comme la voix de sa mère qui le félicitait de le voir si sage et maître de lui. Même si il avait échoué. Tous avaient pu remarquer la tension brutale qui l'avait si soudainement saisi. Alors, il se força à se détendre et sourit, condescendant. Il se ressaisit, et répondit presque doucereusement à Jo.
Daniel s'est arrangé pour que toutes ses affaires soient du même rose que celui des fesses d'un bébé. Son lit, ses caleçon, il semble que tout y soit passé. C'est un travail impeccable dont il se cache modestement, de peur qu'on le félicite.
Arthur n'était pas quelqu'un de fort. C'était justement sa faiblesse qui le poussait à se maîtriser alors que son taureau à lui, tout le mâle qu'il était le poussait à répliquer sauvagement au coup de Chaser. Mais parce qu'il était faible et que l'éducation de sa mère était plus forte que lui, il se contrôlait, et il répliquait à sa façon. Ce qui voulait dire que le ton y était, tout l'aspect et l'intonation de sa phrase montraient une réplique cassante et splendide, mais quiconque écoutait ce qu'il affirmait si fort s'apercevait du vide de ses mots. C'était un sarcasme idiot, petit, gras. Très loin de la finesse des salons dans lesquels sa mère rêvait de le voir entrer. Mais il « avait l'air » de savoir le faire. Et souvent, ceci suffisait. Son sourire appuyait ce qu'il disait.
Vous savez, reprit-il, ce n'est pas facile d'assumer ce que l'on est. Il faut prendre la colère de Daniel comme une envie de montrer à tout le monde ses nouveaux choix avec beaucoup de bruits, de manière à ce que nul l'ignore.
Arthur parlait trop. Sa mère lui aurait infligé une frappe entre les deux oreilles, le rythme de son discours était pathétique. Il n'y prêtait aucune attention. Seul son amour propre blessé le guidait entre les barrières des règles qu'il vivait au quotidien. Arthur sourit à l'assemblée, attendant sa réaction. |
| | | Tom Elvis Jedusor ▌ Messages : 12408 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: bois d'if, plume de phénix, 33,75 cmCamp: MalAvatar: Gaspard Ulliel
| #Sujet: Re: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) Mer 27 Juil - 0:18 | |
| L’autorité toute puissante de Tom, aussi importante pouvait-elle être, surtout lorsqu’elle s’adressait à Daniel, semblait ne pas pouvoir être suffisante. Effectivement, la situation s’envenimait dangereusement, parce qu’Arthur ne se calmait toujours pas, et qu’il devenait de plus en plus clair qu’il n’était absolument pas étranger à ce qui arrivait à Daniel, quoi que ce puisse être. Même la timide intervention de Jo, qui cherchait à comprendre ce qui arrivait n’avait pas été susceptible de calmer Daniel qui, chacun le savait, avait le sang chaud, et un tempérament fortement appuyé. En même temps, à la minute où l’intervention de son grand manitou n’avait pas suffi à calmer complètement le vert et argent, il devenait évident que personne ne parviendrait à le retenir de faire ce genre d’idioties qui caractérisaient les primates de son espèce. Effectivement, quelques secondes plus tard, Daniel se ruait sur Arthur, répondant à sa provocation de la manière la moins élégante et subtile qui puisse exister, c’est-à-dire en y réagissant à grands renforts de coups de poing. Une réaction prévisible, et particulièrement sotte, Daniel était un individu violent, brutal… et qui, par ailleurs, ne savait pas réfléchir aux conséquences que pouvaient avoir ses actes. Oui, Tom trouvait la réaction de Daniel tout à fait navrante, ce n’était, bien sûr, de loin pas celle qu’il aurait eu lui-même en une telle situation. Répondre à la provocation par l’agressivité revenait à accepter d’être la victime de cette provocation. Mieux valait ignorer, et ne pas se montrer touchés par les reproches qui vous étaient faits. Cela dit, c’était un exercice plus simple pour certains que pour d’autres. Tom disposait d’une telle assurance et d’une telle estime de lui-même qu’aucune remarque ne pouvait véritablement l’atteindre. Les choses se gâtèrent, donc, et l’attitude d’Arthur n’aidait en rien. Tom la trouvait par ailleurs tout aussi pitoyable que celle de Daniel, cette réaction, Des remarques faciles, pour mieux provoquer l’individu le plus à fleur de peau qui puisse se trouver dans toute la salle commune des serpentards. C’était un combat idiot, au motif particulièrement vain et futile. Et notons au passage que se battre dans la salle commune n’était pas autorisé. En soi, Arthur et Daniel pouvaient bien se chamailler toute la soirée, Tom s’en moquait bien, mais il était de son devoir de mettre fin à ce combat de coq, puisqu’il était préfet en chef. Et que cette querelle profondément inutile, au passage, perturbait la tranquillité que, par principe, il méritait. Il fallait donc bien qu’il intervienne.
« Arrêtez, maintenant. » ordonna-t-il d’un ton sec, sans pour autant jamais élever la voix.
Autant dire qu’il n’allait pas prononcer un mot de plus, sa précieuse salive ne méritait pas de se perdre dans un long discours qui prônerait les raisons qui voulaient que se battre, c’était mal. Tout le monde savait que se battre était une mauvaise chose, conformément à une morale qu’on leur avait inculqué. Son timbre était froid, et son regard passait de Daniel à Arthur, invitant ces derniers à ne plus esquisser le moindre mouvement, ou à ne plus prononcer le moindre mot. Autant dire qu’ils avaient tout intérêt à se tenir à carreau, Tom n’appréciait pas que l’on n’abonde pas dans son sens (au cas où vous ne l’auriez pas remarqué), et son autorité n’était pas que fictive. Si, sans son titre de préfet, il était convaincu qu’il aurait su se faire obéir malgré tout, celui-ci lui donnait au moins l’autorité suffisante pour administrer une punition effective aux deux verts et argents si ceux-ci ne cessaient pas de se comporter de façon aussi immature. Bien évidemment, le fait qu’il soit supposé bien (voire très bien) s’entendre avec les deux n’avait rien de dissuasif pour lui.
|
| | | Jo Benett ▌ Messages : 6495 Humeur : En couple avec : Célibataire QUI SUIS-JE?Baguette: Bois d'hêtre, avec un crin de licorneCamp: NeutreAvatar: Jodelle Ferland
| #Sujet: Re: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) Mer 27 Juil - 17:04 | |
| "Demande le lui!" fit Daniel sur un ton des plus énervé, en désignant Arthur. Jo le regarda un moment, lui demande, lui fit un peu peur. Elle ne pouvait pas demander à son fiancé, ce que le garçon dont elle était amoureuse voulait parler. Ca n'avait que trés peu de sens. Moi ??? fit Arthur dans un petit air innocent, mais Jo sentit qu'il y avait quand même quelque chose qui clochait. Il avait du voir, ou savoir quelque chose qu'il ne devait pas savoir. Toussotant, Arthur essayait de faire passer son fou-rire, mais cela ne semblait pas avoir beaucoup d'effet. Jo sentait la tension de Daniel montait, il allait se passer quelque chose, elle ne savait pas encore quoi. Peut-être allaient-ils sortir leur baguette, et se lancer dans un duel, ou un truc dans le genre. Non, le jeune Chaser semblait avoir choisi une autre voie, il envoya une belle gauche dans le visage d'Arthur. "Arrête" fit Jo en se plaçant devant Daniel, le poussant, même si cela ne servirait sans doute pas à grand chose avec les petits muscles qu'elle avait. Arthur s'était redressé, dans le même état que Daniel, ils allaient quand même pas se battre. La pauvre Jo, se retrouvait au milieu et ne savait pas du tout quoi faire. Et puis finalement le poing d'Arthur se dé-serra et Jo soupira de soulagement... Daniel s'est arrangé pour que toutes ses affaires soient du même rose que celui des fesses d'un bébé. Son lit, ses caleçon, il semble que tout y soit passé. C'est un travail impeccable dont il se cache modestement, de peur qu'on le félicite. Vous savez, ce n'est pas facile d'assumer ce que l'on est. Il faut prendre la colère de Daniel comme une envie de montrer à tout le monde ses nouveaux choix avec beaucoup de bruits, de manière à ce que nul l'ignore. expliqua-t-il. Jo soupira et ne put s’empêcher de penser, c'est tout... Ce n'était pas non plus une catastrophe. Mais Arthur avait sans doute dû envenimer les choses avec son rire. Elle le regarda, elle ne l'aimait pas du tout, quand il était comme ça. Il ne ressemblait pas du tout, au gentil garçon avec qui elle avait rire des idées étranges de son père, où du jeune garçon qui parlait parfois philosophie avec elle. Non, le Arthur qui était là, n'avait rien à voir. Elle en était déçue et peinée. Elle aurait pu accepter de se marier avec le Arthur "gentil", mais certainement pas avec celui qu'elle avait devant lui... « Arrêtez, maintenant. » ordonna Tom d'un ton sec. Jo sursauta en attendant sa voix, elle avait presque oublié sa présence, mais là elle revenait dans toute sa splendeur. Elle leva les yeux vers lui, et vit son regard passait d'un garçon à l'autre, oui, il saurait arrêter la dispute. Mais Jo le trouvait dangereux, il était exactement comme Olive l'avait dit... "Daniel" murmura-t-elle timidement, essayant de le faire attendre raison, bien qu'elle avait aussi envie de fâcher Arthur d'avoir rit comme ça, aussi bêtement et méchamment....
|
| | | Daniel Chaser ▌ Messages : 1769 Humeur : En couple avec : la plus belle. Ines. QUI SUIS-JE?Baguette: 22 cm, bois de hêtre, ventricule de dragon.Camp: MalAvatar: Drew Fuller
| #Sujet: Re: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) Mer 3 Aoû - 18:27 | |
| C‘était vraiment immature, c‘est sûr, mais la vache ce que ça faisait du bien. Pendant une fraction de seconde, il avait vu le sourire d’Arthur disparaître sous l’effet de son coup de poing, et il n’y avait rien au monde qui aurait pu faire plus plaisir à Dan à ce moment précis. Mais c’était un moment court. Arthur n’avait pas riposté (chochotte). Il ne distribuait pas les torgnoles avec autant de facilité que lui. C’était pas plus mal, se prendre un poing dans la figure de la part d’Everard aurait été le châtiment ultime. N’empêche que ne pas le voir riposter, et tout simplement reprendre contenance en continuant joyeusement à se foutre de sa gueule, et en avouant très clairement, au passage, que c’était lui qui avait fait le coup, était très frustrant. Une deuxième châtaigne (c’est un radiiiiiis) s’apprêtait à se perdre, mais finalement… non.
D’abord parce que Jo s’était interposé, lui rappelant au passage qu’il se donnait en spectacle, et pas en jonglant, ce n’était pas bien. Au monde, elle faisait partie des trois seules personnes capables de VRAIMENT le faire culpabiliser. Elle était là, à faire barrage entre eux deux, et même si Dan aurait pu la pousser en deux secondes top chrono, ça le dissuadait déjà. Il ne savait pas trop qui elle cherchait à défendre, entre lui et Everard, mais sa parade pouvait fonctionner pour les deux. Ouais, l’intervention de Jo avait joué, mais ce qui retint totalement son poing, ce fut la voix de Tom. N’importe quel préfet autre que lui leur aurait dit la même chose, Dan ne l’aurait même pas écouté. Mais là, c’était Tom, c’était pas pareil. Son poing se décrispa presque automatiquement, et la petite voix de Jo finit de lui faire choisir d’abandonner, même si c’était naze, comme décision, et que son égo surdéveloppé de coq de basse-cour l’invitait à défigurer la gueule d’ange d’Everard. Discuter avec Tom, ça ne servait à rien et puis, rien que sentir le fait qu’il contrariait son grand Manitou lui tordait déjà l’estomac, alors bon… Ouais, un vrai comportement de toutou, mais il était certain de ne pas être le seul à y être sensible, à Tom, quand il avait ce genre d’attitudes. Chercher Tom c’était un trèèèès mauvaise idée. Dan en savait bien assez sur lui pour ne pas en douter une seule seconde. Ceux qui ne s’en rendaient pas compte étaient mal barrés dans la vie, ou auraient une vie très courte (déjà que la sienne s’annonçait particulièrement diminuée…)
"T’es vraiment con." fit Dan à l’adresse d’Everard avant de tourner les talons.
Ouais, il aurait aimé trouver une réplique qui tue pour bien achever cette conversation, mais là, il n’avait pas d’idées. Dan n’osa ni regarder Tom, ni regarder Jo pendant qu’il passait devant eux pour rejoindre son dortoir. Il avait un sortilège à annuler, s’il ne voulait pas que le Ken de Barbie n’ait rien à lui envier. Non mais quelle vie de merde! Il ne voyait vraiment pas ce qui pourrait lui arriver de plus, histoire d’enfoncer encore un peu le clou. Jo pourrait avouer à Ines qu’elle lui avait dit être amoureuse de lui? Ouais, nan, faut pas pousser non plus.
|
| | | Contenu sponsorisé
| #Sujet: Re: La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) | |
| |
| | | | La goutte d'eau qui fait déborder le vase (pour qui veut) | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |