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| STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit | |
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Louisa V. Sparkley ▌ Messages : 953 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de Frêne et crin de licorne.Camp: NeutreAvatar: Elle Fanning ♥
| #Sujet: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Jeu 26 Juil - 14:53 | |
| ★ Aucun service n'est gratuit ★ Quelle journée ! Mais quelle journée mes aïeux ! Fallait-il vraiment qu'elle se lève pour assister à une journée pareille ? La petite était tentée de dire que non, surtout qu'elle ne lui avait rien apporté du tout. Elle n'aimait pas les journées comme ça, où rien n'allait comme elle voulait. En cours, elle s'était profondément ennuyée. La petite fille était peut-être un peu surdouée. En tous cas, elle avait par moments les caractéristiques d'une enfant précoce intellectuellement. Elle comprenait souvent les choses plus vites que ses camarades, et du coup, les cours ne l'intéressaient pas du tout, elle ne les trouvait pas à son niveau. Ses pauvres professeurs n'y pouvaient rien, mais du coup, elle leur menait la vie dure. Comme souvent, elle avait été virée du cours, puis envoyée chez sa mère, qui s'était arrangée pour l'engueuler copieusement. Tout ça parce qu'elle avait fait remarquer que Jamie Plensborow n'était pas une flèche, à bafouiller une réponse ridicule à une question de cours pourtant très simple ! Enfin, comme ça, elle avait fini les cours plus tôt, même si elle avait dû passer par l'infirmerie et écouter les sempiternels sermons de son adorable génétrice. Comment Lauraleen Miller pouvait-elle lui envier le fait qu'elle voyait souvent sa mère ? La petite Louisa s'en serait passé avec beaucoup de plaisir.
Une fois que sa mère l'ait lâché, elle avait rejoint la salle commune des serdaigles, histoire de se changer. Il faisait une de ces chaleurs, en ce moment ! Louisa souffrait parfois d'hypertranspiration, et là, maintenant, ses vêtements étaient dans un état lamentable. Elle enfila l'une des seules robes propres qui lui restaient (elle avait oublié de mettre les autres dans le panier à linge que les elfes de maison récupéraient pour nettoyer le linge sale des élèves). Ce n'était pas pour rien qu'elle était toujours propre, elle ne l'aimait pas. Elle lui donnait des airs de petite fille bien rangée parfaitement détestable. Mais bon, elle n'avait pas le choix.
Même si elle était tentée de se rendre à la bibliothèque, pour passer sa soirée à lire (la lecture était sa plus grande passion), elle savait qu'elle n'aurait pas le temps. Elle avait rendez-vous à 17h15 avec Steve Johnson, et connaissant l'individu, Louisa ne se faisait pas beaucoup d'illusions sur les raisons de cette rencontre. Il lui avait donné rendez-vous aux serres. Il devait avoir cours là. Quel flemmard, pas fichu de se bouger vers un lieu plus commode ! À 17h, elle sortit de son dortoir, et alla rejoindre les serres de botanique. Il était 17h12 quand elle arriva à destination. Elle n'aurait pas dû se presser. Elle était sûre que Johnson serait en retard, de toute façon ! |
| | | Steve R. Johnson ▌ Messages : 387 Humeur : En couple avec : Pénélope QUI SUIS-JE?Baguette: 19,8 cm, bois de houx et plume de phénix, idéale pour les métamorphoses (il paraît, mais je suis une bille en métamorphose donc j'ai des doutes)Camp: BienAvatar: Adam Brody
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Dim 29 Juil - 19:38 | |
| La botanique est l'un de mes cours préférés. Pas parce que je suis un grand amoureux de la nature, ça non. Je suis pas comme Rubeus, des races d'animaux peuvent bien être en train de s'éteindre là maintenant tout de suite que ça m'empêcherait pas de dormir la nuit, mais parce que c'est l'un des cours où on a le plus de chances de voir se produire des événements marrants (avec la potion et la métamorphose). Dites pas le contraire, ce qui est intéressant, dans tout cours qui se respecte, c'est le moment où un élève transformera son bureau en chenille explosive où quand un chaudron va exploser qu'on attend tous. Ou alors c'est juste moi ? Bizarrement, la botanique est le cours que le plus d'élèves abandonnent après leurs BUSE. Je comprend pas pourquoi, moi ! Parce qu'à mes yeux, c'est justement à partir de la sixième année que ce cours devient sérieusement intéressant. On voit les plantes dangereuses, les gigantesques plantes carnivores susceptibles de vous bouffer la main, les cactus bourrés de pus et les roses qui dégagent du somnifère lorsqu'on les soigne mal. C'est vrai que ça a un côté dangereux, mais en même temps, c'est l'occasion de parier à chaque cours sur celui ou celle qui va se faire manger la main. Bon, des fois c'est à moi que ça arrive, et là c'est beaucoup moins marrant. Aujourd'hui, j'ai eu bien de la chance. C'est tombé sur une serdaigle dont j'ai oublié le nom même si on suit le même cours depuis le début de l'année (j'ai une mémoire sélective, moi, je retiens que les infos qui m'intéressent). La plante carnivore était affamée. Heureusement, ces choses là ne mâchent pas : son bras s'est juste fait avaler, Leprof de botanique l'a vite aidé. Son bras était couvert d'une substance verte et visqueuse. Absolument dégueulasse ! J'avoue, j'ai bien ri.
En fait, j'ai trop ri. Du coup, ce bon vieux Terwilliger m'a puni, et obligé à rester après la sonnerie histoire de tout nettoyer, alors que j'y étais absolument pour rien. Dégoûté. En plus j'ai donné rendez-vous à la petite Sparkley à 17h15. Vu sa patience légendaire, je l'imagine à tous les coups s'être barrée avant que j'arrive. Je me grouille, du coup, pour ne pas avoir à rerentrer en contact avec la fillette si je la loupe (nos entrevues sont franchement pas géniales). Le travail est un poil bâclé, mais Terwilliger (qui est une bonne pâte, au fond) s'en contente. J'enfile fissa mon sac en bandoulière, et je sors le plus vite possible. Je la remarque tout de suite, si petite soit-elle. Ouf, je l'ai pas loupé.
-Salut, mini Sparkley ! Je la salue l'air innocent. Je ne m'excuse pas pour mon retard. C'est vrai, cette gamine n'a que 11 ans, mais croyez-moi, si on entre pas dans un rapport de force avec elle, elle est capable de vous piétiner.
Et moi, personne ne me piétine, non mais oh ! |
| | | Louisa V. Sparkley ▌ Messages : 953 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de Frêne et crin de licorne.Camp: NeutreAvatar: Elle Fanning ♥
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Lun 30 Juil - 15:56 | |
| ★ Aucun service n'est gratuit ★ Bon, la prochaine fois que Steve Johnson demanderait à ce qu'ils se voient, Louisa l'enverrait écraser des verracrasses en Somalie. Il était en retard, comme d'habitude, quoi. Elle avait d'autres choses à faire, qu'est-ce qu'il croyait! ... Non, c'est vrai qu'elle n'avait rien de particulier à faire en ce moment, mais tout, vraiment tout lui ferait passer un moment que ça. Même comater la bave au lèvre face au spectacle affligeant de deux escargots faisant la course sur la pelouse du parc serait plus palpitant que d'avoir à attendre le rouge et or quinze minutes pour une entrevue qui n'en durerait que deux, à tous les coups. Saleté de deal pourri. Quand Môssieur daigna enfin pointer le bout de son nez, il ne songea pas une seule seconde à s'excuser auprès d'elle pour l'avoir fait attendre. Alors que c'était quand même la moindre des choses, quoi! Enfin bon... ça, ça ne surprenait pas franchement la petite Louisa, Steve n'avait jamais fait semblant d'être polie avec elle, et la bleu et bronze le lui rendait bien. Elle aurait pu passer outre le manque total de politesse du jeune homme qui confortait Louisa dans son opinion à son sujet (Steve Johnson était un primate), ce qu'elle ne pouvait pas laisser passer, c'était l'ignoble surnom qu'il venait de lui octroyer. Mini Sparkley! Mini Sparkley! Personne ne l'appelait comme ça sans craindre ses représailles. C'était la rattacher directement à sa génitrice. Et elle ne voulait pas être associée à elle. En plus, Johnson le savait parfaitement : il la provoquait, cet ignoble crétin!
-La prochaine fois que tu m'appelles comme ça, je te fais bouffer ton brossdur, crétin!
Louisa n'accordait pas franchement de respect aux gens sous prétexte qu'ils étaient ses aînés. Elle disait toujours aux gens (y compris à ses professeurs) ce qu'elle pensait d'eux, même si c'était souvent des reproches, et que ça lui retombait dessus. Elle n'avait jamais eu la langue dans sa poche. Donc traiter Steve Johnson de crétin ne lui posait pas de problème, tant pis s'il faisait cinq têtes de plus qu'elle.
-Bon accouche! Qu'est-ce que tu veux?
Elle croisa les bras et adressa un regard sévère à l'élève de Gryffondor. Tout le temps qu'il passait à tourner autour du pot était du temps perdu. Elle savait très bien ce qu'il voulait. à chaque fois qu'il lui donnait rendez-vous, c'était pour la même chose. Elle n'était pas dupe, elle savait bien quelle était la seule utilité qu'il lui trouvait, et elle y trouvait son compte, , elle aussi, elle était même plutôt contente de leurs arrangements... mais seulement quand ceux-cis étaient conclus. Le moment où elle devait négocier avec Johnson, elle se le serait épargné avec beaucoup de bonheur. |
| | | Steve R. Johnson ▌ Messages : 387 Humeur : En couple avec : Pénélope QUI SUIS-JE?Baguette: 19,8 cm, bois de houx et plume de phénix, idéale pour les métamorphoses (il paraît, mais je suis une bille en métamorphose donc j'ai des doutes)Camp: BienAvatar: Adam Brody
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Jeu 2 Aoû - 15:09 | |
| -La prochaine fois que tu m'appelles comme ça, je te fais bouffer ton brossdur, crétin!
Toujours aussi sympathique, la mini Sparkley ! Un véritable rayon de soleil ! Je trouve que cette petite a un sacré tempérament, même pour son âge. Elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds. Bon, par moment c'est un peu fatigant, de discuter avec elle, parce qu'elle est sans arrêt sur la défensive, mais quand on décide de prendre les choses du bon côté, on peut juste la trouver très drôle. Elle fait sa crise d'adolescence avant l'heure (d'ailleurs, j'aimerais vraiment pas être sa mère, ça doit être un véritable enfer, de l'avoir pour fille – en même temps, l'infirmière Sparkley n'est pas franchement un cadeau non plus), et pour quelqu'un comme moi, qui a déjà dépassé ce stade, c'est drôle à voir. Je me demande s'il m'est déjà arrivé d'être aussi revêche. J'espère pas. Parce que je trouve ça drôle d'un point de vue extérieur, mais ça me ferait mal de me trouver aussi antipathique. C'est vrai, je la cherche. L'appeler mini Sparkley, c'est pas le meilleur moyen de démarrer une conversation amicale avec elle, mais je ne peux pas m'empêcher de le faire. J'aime agacer les gens. Oui, quand je vois Louisa, je pense automatiquement à sa mère, c'est comme ça, et j'aime le lui faire remarquer parce que je me rend compte que ça l'énerve. En même temps, c'est vrai que j'aimerais pas être à sa place. Si l'un de mes parents bossait à Poudlard, ça m'agacerait, y'a pas photo ! Mais Merlin me préserve, je ne suis pas à sa place, je peux donc joyeusement me payer sa tronche sans chercher plus loin.
-Bon accouche! Qu'est-ce que tu veux?
Comme d'habitude, la petite n'aime pas perdre son temps. Je crois qu'en plus, elle m'en veut d'être arrivé en retard. Bof ! Je suis pas la pour satisfaire au confort de mademoiselle ! Je m'en fiche, même. Donc peu importe si je l'énerve ou pas. J'espère juste que ça ne va pas me la rendre moins réticente à obtenir ce que j'attends d'elle. Je ne pense pas. Elle est toujours largement rémunérée pour ses services. Quelles services, vous demandez-vous depuis quatre rps ? Vous voudriez le savoir, hein. Patience, mes enfants.
-Tu sais, les exams approchent. Alors forcément, les gens stressent...
Mon propos reste résolument mystérieux. Je crois que je fais ça pour me donner l'impression de faire quelque chose de plus mal encore qu'en vérité. J'aime foutre la pression à la petite Sparkley, aussi. Même si avec elle, ça ne fonctionne pas des masses.
-Si t'arrive à m'avoir dix flacons, ce serait juste parfait, mais je me contenterais de cinq, s'il le faut.
Je marque une pause. Le ton de ma voix est détaché, mais j'aime lui donner un petit côté pro, comme à chaque fois qu'on parle affaire, elle et moi. Car oui, ce sont des affaires, que nous faisons tous les deux, même si ça peut paraître totalement incongru, vu notre très grand écart d'âge.
-Pour le paiement, on fait 50-50, comme d'hab.
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| | | Louisa V. Sparkley ▌ Messages : 953 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de Frêne et crin de licorne.Camp: NeutreAvatar: Elle Fanning ♥
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Sam 4 Aoû - 12:28 | |
| ★ Aucun service n'est gratuit ★ -Tu sais, les exams approchent. Alors forcément, les gens stressent...
Louisa avait posé sa question par pure commodité, elle savait très bien ce qu'il lui voulait. Leur petit marché avait commencé quelques mois plus tôt. Il était venu la voir, sans se montrer bien sympathique, lui avait demandé directement si elle était bien la fille de Zelda Sparkley, comme son nom et les rumeurs semblaient l'indiquer, puis il lui avait demandé si elle serait d'accord de passer un premier marché. Louisa, qui aimait plus encore la perspective de faire ça dans le dos de sa mère que l'argent en lui-même, n'avait fait que semblant d'hésiter. Elle lui avait déjà fourni quelques flacons de ci de là, mais l'approche des examens allaient faire passer leur « contrat » à un niveau supérieur. C'est vrai que l'occasion était trop belle. Le stress envahissait les esprits, et sa mère n'était pas celle qui viendrait au secours de tous ces élèves, elle passait plus de temps à les rembarrer qu'à les aider (imaginez les yeux de la petite serdaigle se lever au ciel à cette pensée). Quels étaient exactement les closes de ce contrat ? Vous allez l'apprendre dans quelques secondes.
-Si t'arrive à m'avoir dix flacons, ce serait juste parfait, mais je me contenterais de cinq, s'il le faut.
Eh oui, Louisa n'était rien d'autre qu'une mini dealeuse. En tant que fille de l'infirmière, sa mère lui avait laissé les clés de son infirmerie afin qu'elle puisse la rejoindre quand elle le voudrait. En apparence, elle ne se servait jamais de ce privilège, et sa génitrice avait même dû oublier qu'elle lui avait laissé ces clés. La vérité, c'est que Louisa ne s'en servait pas du tout pour les bonnes raisons. Elle avait à plusieurs reprises dérobé et remplacé quelques médicaments de la réserve de l'infirmière pour les refiler à Steve, qui se chargeait de les revendre au plus offrant, après quoi ils se partageaient la somme amassée.
-Pour le paiement, on fait 50-50, comme d'hab .
Dix flacons ! Autant dire que Johnson ne se dérangeait pas. Cela dit, ça pouvait s'écouler facilement, et être assez rentable... pas suffisamment pour elle tout de même. 50-50, ça lui allait bien pour les petits larcins... Là, c'était plus risqué.
-On se calme, Arsène Lupin ! Dix flacons, c'est beaucoup. Et ma mère se méfie depuis que la Guilde lui a bousillé toute sa réserve. C'est moi qui me mouille dans l'histoire. Louisa marqua une pause, croisa les bras. 70-50, au-dessous je marche pas !
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| | | Steve R. Johnson ▌ Messages : 387 Humeur : En couple avec : Pénélope QUI SUIS-JE?Baguette: 19,8 cm, bois de houx et plume de phénix, idéale pour les métamorphoses (il paraît, mais je suis une bille en métamorphose donc j'ai des doutes)Camp: BienAvatar: Adam Brody
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Jeu 9 Aoû - 12:59 | |
| -On se calme, Arsène Lupin !
Arsène Lupin ? Prononcé par elle, ce surnom a tout sauf l'air élogieux, il a même l'air carrément insultant, mais je m'en fiche, je vais prendre ça pour un compliment. Qu'on m'associe à un gentleman cambrioleur, c'est plutôt flatteur après tout, je ne vais pas commencer à m'en plaindre. Et pourtant, ce n'est pas moi qui vole les placards de ma petite maman, la petite cambrioleuse, de nous deux, c'est Louisa, moi je me contente de revendre la marchandise. Comment ça, j'agis comme un dealer ? Bon. Peut-être un peu... mais en même temps, je fais ça pour le bien de la communauté. J'examine toujours très attentivement la notice des médicaments, histoire de ne pas commettre d'impair, et je fais le boulot de maman Sparkley, qui passe plus de temps à agresser ses élèves qu'à leur rendre service. Je ne vois aucune raison de culpabiliser, et depuis qu'on a passé notre petit accord, Louisa et moi, je ne me suis pas senti une seul seconde responsable, ni n'ai songé à arrêter. Y'a pas de raisons. Ça ne fait de mal à personne, et quand on fait ça bien, l'infirmière ne s'en rend même pas compte. Aucune raison de s'alarmer. Et même s'il y en avait, des raisons... il faut prendre la vie comme elle vient, comme on dit.
-Dix flacons, c'est beaucoup. Et ma mère se méfie depuis que la Guilde lui a bousillé toute sa réserve. C'est moi qui me mouille dans l'histoire.
C'est vrai, je lui en demande plus que d'habitude. Généralement, je lui commande juste un ou deux flacons. C'est moins rentable, mais ça s'écoule à une vitesse monstre et c'est sûr, c'est plus discret. Sauf que là, ne pas marquer un grand coup me semble absurde. L'approche des examens, c'est juste le moment idéal. Tout le monde va se ruer sur ces petites merveilles. Et contrairement aux autres, qui refileront leur camelote supposée stimuler le cerveau, ma marchandise à moi sera efficace pour de vrai. Et on sait bien qu'un commerce comme le mien fonctionne avec le bouche à oreille. J'entends les réserves formulées par ma petite interlocutrice, mais je n'aime pas ça. C'est pas moi qui pourrait m'aventurer dans l'infirmerie l'air de rien sans me faire prendre. En plus, même si Louisa se fait prendre, elle ne risquera rien, sa môman l'aime trop pour ça, même si elle le cache très bien.... enfin, c'est ce que j'ai conclus, sinon la petite serdaigle est vraiment pas vernie (et sa mater familias non plus, d'ailleurs). Bref, c'est vrai que ça va pas être simple, vu que l'infirmière a en effet de quoi se méfier avec l'affaire guildesque. Ah la guilde ! Par moments, ils me font bien rire, à d'autres moments, j'aimerais qu'ils s'abstiennent de faire leurs conneries. Là, en l'occurrence, ils auraient mieux fait de s'abstenir. Ils ne nous simplifient pas la tâche. Je pars déjà en quête d'arguments pour convaincre ma jeune interlocutrice, mais finalement, elle ne semble pas réfractaire à l'idée. Elle me fait juste comprendre que ça me coûterait plus cher que d'habitude.
-70-50, au-dessous je marche pas !
Je grimace. J'aime pas trop cette idée. Piquer ces médocs, ça va lui prendre deux minutes montre en main. Moi, je vais passer plusieurs jours à faire le tour des salles communes pour tout vendre. De quel droit elle recevrait plus que moi, hein ? Je suis décidé à insister, même si je sais que la demoiselle est dure en affaire.
-Tu te mouilles dans l'affaire ? Mon œil, petite ! Tu crois vraiment que tu prends des risques avec ta petite maman ? Et puis justement, vu que la Guilde est passée par là, si les médicaments sont échangés, elle n'y verra que du feu. Ils t'ont rendu service, dans un sens. 50-50, c'est mon dernier mot. |
| | | Louisa V. Sparkley ▌ Messages : 953 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de Frêne et crin de licorne.Camp: NeutreAvatar: Elle Fanning ♥
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Sam 11 Aoû - 11:27 | |
| ★ Aucun service n'est gratuit ★ -Tu te mouilles dans l'affaire ? Mon œil, petite !
Louisa décocha à l'adresse de Johnson son regard le plus noir. Non mais pour qui il se prenait, l'autre, hein! Personne n'avait le droit de l'appeler "petite", pas sans craindre de sérieuses représailles à son égard. D'accord d'accord, c'est vrai que c'est ce qu'elle était, elle était petite, Steve la dépassait de nombreuses têtes. Mais dans sa tête, elle était tout sauf une petite fille. D'ailleurs, elle était convaincue de largement devancer son interlocuteur en matière d'âge mental. En même temps, on parlait de Steve Johnson, dealer de médicaments et rigolo de service, ce n'était pas vraiment difficile. C'était même d'une honteuse simplicité que de rivaliser d'intelligence avec le Gryffondor. Bien sûr qu'elle se mouillait dans l'affaire! Johnson s'en foutait, visiblement, peut-être parce que Louisa faisait aussi semblant de s'en foutre... Mais ce n'était pas totalement le cas. Défier l'autorité maternelle, elle le faisait tout le temps, c'est pas pour autant qu'elle y prenait beaucoup de plaisir. Si elle se faisait prendre, elle serait quand même la petite fille en faute qui attendrait que sa mère ait fini de l'engueuler pour aller pleurer dans sa chambre. Et puis, une fois encore, de quel droit il l'appelait "petite", hein? Petite, elle l'était peut-être, mais elle était aussi une experte en crache-limace, alors qu'il ne s'avise pas de la provoquer!
Tu crois vraiment que tu prends des risques avec ta petite maman ?
Et il la provoquait encore. Quel salaud! Il savait parfaitement que c'était typiquement le genre de répliques qu'elle refusait d'entendre, et qui avaient tendance à la faire exploser. Il l'avait d'ailleurs expérimenté, une fois. Ce type était définitivement un parfait crétin. Elle avait bien envie de l'envoyer se faire voir. Mais en même temps, il y avait de l'argent à se faire, et comme elle refusait toujours l'argent de poche de sa génitrice... Il allait falloir faire des concessions. Pourquoi il avait fallu que ce soit Johnson qui lui propose ce fichu marché? Ah oui, parce qu'il était le seul à être suffisamment idiot pour suggérer ce genre d'arrangements.
-Et puis justement, vu que la Guilde est passée par là, si les médicaments sont échangés, elle n'y verra que du feu. Ils t'ont rendu service, dans un sens. 50-50, c'est mon dernier mot.
ça tuait Louisa de l'admettre, mais pour le coup, Johnson n'avait pas tort. En même temps, elle n'allait pas laisser le rouge et or avoir le dernier mot. La gamine avait sa fierté, une fierté plus grande qu'elle, tout à fait démesurée pour son âge. Elle ne laisserait pas le dernier mot à son interlocuteur, ce serait comme le laisser gagner la bataille. Tout à fait hors de question! Elle croisa les bras, son regard planté dans celui de Johnson. Ce qu'elle n'aurait pas donné pour faire quelques centimètres de plus! Elle aurait semblé plus crédible... Parce que là... autant dire que ce n'était pas ça... Pas grave, ce qui comptait, c'était la confiance en soi, et pour le coup, c'était certainement pas ce dont manquait la petite Sparkley. Les gens étaient souvent impressionnés de voir l'autorité dont était capable la petite fille. Quand elle s'énervait, on lui donnait bien cinq ans de plus. C'est ça, de grandir trop vite, et autant dire qu'avec son passé familial, la petite Louisa avait dû grandir d'un coup, si vite que sa mère n'avait rien eu le temps de voir venir. Elle non plus, d'ailleurs.
-70-50, ou tu te démerdes tout seul pour chercher la marchandise. Et je veux un acompte sur tes bénéfices.
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| | | Steve R. Johnson ▌ Messages : 387 Humeur : En couple avec : Pénélope QUI SUIS-JE?Baguette: 19,8 cm, bois de houx et plume de phénix, idéale pour les métamorphoses (il paraît, mais je suis une bille en métamorphose donc j'ai des doutes)Camp: BienAvatar: Adam Brody
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Lun 13 Aoû - 17:22 | |
| -70-50, ou tu te démerdes tout seul pour chercher la marchandise.
Mais c'est qu'elle ne lâche pas le morceau, cette fichue gamine! Bah, en même temps, j'aurais dû m'en douter... Dans le genre coriace, y'en a pas deux comme elle, et pour avoir déjà fait affaire avec la petite, je me doutais qu'elle ne se laisserait pas embobiner trop facilement. D'accord, si j'avais fait preuve d'un tout petit peu plus de gentillesse, je serai peut-être parvenu à mes fins, qui sait, mais c'est plus fort que moi, quand je vois la petite Sparkley, et en connaissance de cause, je ne peux pas m'empêcher de venir appuyer là où ça fait mal. Quelle satisfaction personnelle j'en retire? J'saurais pas vous dire... Sûrement aucune, en fait, mais bon... Faire 70/50, ça me dérange pas, en vrai... Surtout que c'est vrai que c'est elle qui assomme le plus gros du boulot et prends le plus de risques... Bon, vendre des médocs à la sauvette n'est pas sans risques non plus, mais ça fait une éternité que je le fais, et je me suis jamais fait prendre, donc j'ai confiance. Non, vraiment, je marchande avant tout pour marchander, d'autant plus que l'argent n'est pas particulièrement une chose après laquelle je cours. Je ne dis pas que je n'apprécie pas avoir de l'argent de poche en conséquence, mais je ne cours pas après les gallions non plus. Pourquoi mon petit commerce, alors? ça va sûrement vous sembler bête, mais je crois bien que je fais en grande partie ça pour l'amour du risque. J'aime jouer aux plus idiots, je suis connu pour ça dans tout Poudlard. Alors disons que je préserve au mieux ma réputation, voilà tout.
- Et je veux un acompte sur tes bénéfices.
Voyez la petite Louisa, comme elle a l'air proche de ses sous! Et pourtant, je suis quasiment certain qu'elle est comme moi, dans le fond. ça lui est bien égal, l'argent qu'elle peut se faire, tout ce qui l'intéresse là, maintenant, tout de suite, c'est d'avoir l'avantage sur moi, parce que je l'exaspère, et emmerder sa mère, parce qu'elle l'exaspère. Enfin, ce n'est que mon analyse, après. Je suis pas forcément très bon psychologue ou fin observateur de la nature humaine. J'ai juste une assez bonne intuition. La première année me facilite encore la tâche parce que dans le fond, même si elle est à un degré encore au-dessus du mien, on a quelques petits points communs elle et moi, et parmi eux, le fait qu'on soit tous les deux bien trop têtus est le plus flagrant.
-T'as gagné, gamine.
Quoi? Elle a que onze ans, cette pauvre chose, je vais pas commencer à lui soutirer des sous, je suis pas un racketteur! Oui. Promis, juré, j'agis par pure bonté d'âme, là! Par pure bonté d'âme et absolument rien d'autre. N'allez pas croire que je me laisse impressionner par une gamine de cinq ans de moins que moi, ce serait bien mal me connaître, pensez-vous (très très mal).
-Mais dans ce cas, tu m'aides à écouler la marchandise. Je suis pas vache, je ne te parle que de la salle commune des serdaigles, je m'occupe de tous les autres secteurs.
Je suis quasiment certain qu'elle va annuler cette nouvelle close de notre contrat, mais j'aime bien la chahuter un peu.
-Tu veux combien?
J'enfonce mes mains dans mes poches à la recherche de la monnaie qui pourrait potentiellement s'y trouver. à mon humble avis, Louisa n'obtiendra pas grand chose de moi dans la seconde, mais en même temps, je suis presque sûr qu'elle serait capable de me suivre jusqu'à mon dortoir pour s'assurer que je lui donne ce que je lui dois.
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| | | Louisa V. Sparkley ▌ Messages : 953 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de Frêne et crin de licorne.Camp: NeutreAvatar: Elle Fanning ♥
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Sam 18 Aoû - 10:39 | |
| ★ Aucun service n'est gratuit ★ -T'as gagné, gamine.
Louisa ne put s'empêcher d'adresser au rouge et or un sourire triomphant. Elle aimait avoir l'avantage sur les autres (et détestait, par contre, quand quelqu'un la mettait en difficulté), elle avait dû hériter ça de sa génitrice (mais chut! Ne lui dites surtout pas). C'était encore plus satisfaisant de gagner ce petit combat verbal du fait que Johnson avait cinq bonnes années de plus que lui, et environ le même nombre de têtes. Elle aimait en imposer autant, du haut de ses presque douze ans. ça lui filait un complexe de superiorité qu'elle ne chercherait jamais à soigner, elle aimait trop ça.
-Mais dans ce cas, tu m'aides à écouler la marchandise. Je suis pas vache, je ne te parle que de la salle commune des serdaigles, je m'occupe de tous les autres secteurs.
La petite bleue et bronze poussa un soupir exaspéré. Elle aurait dû se douter que ce serait pas aussi simple. Il y avait forcément anguille sous roche (voire même baleine sous gravier)... Et ce qu'il lui demandait en contrepartie ne lui plaisait pas du tout. Elle se mouillait suffisamment dans l'histoire, elle avait tout sauf envie d'en rajouter. En plus, elle n'avait pas du tout l'âme d'une commerçante. Celle d'une marchandeuse, oui, mais les deux n'étaient pas tout à fait pareil. Johnson était soûlant au possible, mais c'est ce qui lui donnait le potentiel d'un bon vendeur. Il était ultra sociable, il pouvait refourguer n'importe quelle babiole en un temps record parce qu'il avait la tchatche. Louisa était beaucoup trop asociale pour pouvoir suivre son exemple. Tout ce dont elle était capable, c'était d'envoyer paître le premier qui approchait d'elle, et c'était pas comme ça qu'on faisait des affaires. Steve devait le savoir, d'ailleurs, en faire une vendeuse à la sauvette, c'était juste la pire idée qu'il puisse bien avoir. Louisa voulut répliquer qu'elle ne transigerait pas sur son accord, et acceptait encore moins ses conditions, mais alors il parla argent... ça réveillait son intérêt, d'un coup.
-Tu veux combien?
Bonne question. En fait, Lou ne courait pas particulièrement après le fric. Même si le salaire d'infirmière de sa mère ne l'aidait pas à leur payer grand chose et qu'elle avait toujours vécu dans un appart ridiculement petit, elle se satisfaisait de cette qualité de vie un peu en dessous de la moyenne. Elle avait beau insister, sur cette histoire de pourcentage, le fait est qu'elle n'aimait pas particulièrement l'argent. Bon, elle préférait en avoir que de ne pas être dans la dèche, mais elle faisait surtout ça pour la poussée d'adrénaline, avec toujours le léger espoir que sa mère la pincerait. Tout ça, dans le fond, c'était pour attirer l'attention de sa génitrice.
-Tout ce que t'as sur toi. Et pour ce qui est de jouer les vendeuses à la sauvette, tu peux toujours te brosser.
Intransigeante et un brin insolente, c'est comme ça qu'elle se préférait.
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| | | Steve R. Johnson ▌ Messages : 387 Humeur : En couple avec : Pénélope QUI SUIS-JE?Baguette: 19,8 cm, bois de houx et plume de phénix, idéale pour les métamorphoses (il paraît, mais je suis une bille en métamorphose donc j'ai des doutes)Camp: BienAvatar: Adam Brody
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Mar 21 Aoû - 17:06 | |
| -Tout ce que t'as sur toi.
En mon for intérieur, j'espère que je n'ai pas plus de deux gallions dans mon porte-feuille. En soi, c'est un voeu parfaitement réaliste (bien plus réaliste que mon voeu de patauger dans une piscine uniquement par des créatures de rêves pataugeant dans leur plus simple appareil, et mystérieusement toutes folles de moi), je suis constamment fauché, et je passe mon temps à emprunter de l'argent à Dora, que je lui rend en chocogrenouilles. Je fouille dans mes poches à la recherche de mon porte-feuille... Bordel de Merlin de nom de Zeus! Je me fait quand même racketter par une gamine de onze ans, là! D'accord, j'ai de quoi me faire un bon paquet de biffetons , mais en attendant, c'est quand même moi qui raque, et voir cette fille qui fait un bon paquet de centimètres de moins que moi tendre la main avec impatience, ça ne m'enchante pas plus que ça, si vous voulez tout savoir. Je continue de scruter le fond de mes poches, sans succès... à part de vieux emballages de gnomes au poivre, il n'y a rien... Tant mieux? ... Mince, non! Je suis vraiment pas doué, par moments! Parce que ça aurait été trop beau autrement, mon portefeuille est dans mon sac de cours. J'hésite quelques secondes à faire comme si je n'avais rien, mais je connais la petite Sparkley, si je ne fouille pas mon sac, elle serait capable de le faire à ma place. Je pousse donc un soupir, et à contrecoeur, j'inspecte le fond de mon sac, bordélique au possible comme toujours. Une fouille archéologique, voilà dans quoi je m'engage, pendant que la gamine poursuit...
Et pour ce qui est de jouer les vendeuses à la sauvette, tu peux toujours te brosser.
Pourquoi est-ce que je m'y attendais, à celle-là? Ah oui... parce que c'était évident, pardi! Je suis sûr que Louisa prend un malin plaisir à me contredire avant toute autre chose, mais c'est sûrement une contrepartie logique, parce que je passe mon temps à lui proposer des trucs que je suis sûr qu'elle va refuser. Bon, je compte pas trop discuter à ce sujet. Louisa, c'est pas... comment dire... pas une fille très sociable, elle aurait toutes les chances du monde de faire fuir les clients potentiels. Avec elle, ils seraient capables de penser qu'elle cherchait à les empoisonner. J'ai plus de... on va dire que c'est du charisme. Les gens ont confiance, avec moi. En plus, depuis le temps que je baigne dans ce trafic, je n'ai même plus à courir après les gens, c'est eux qui viennent me trouver, quelque soit leur maison.
Je ne lui répond pas tout de suite, en partie parce que je suis occupé à retrouver mon porte-feuille dans l'immense bordel que contient mon sac, mais aussi et surtout parce que j'adooore la faire poirauter. Ce n'est qu'une faible victoire, mais c'est toujours ça de pris. Toujours conserver un peu de dignité, même dans les situations les plus humiliantes, ça pourrait être mon crédo. C'est ça, quand on a sa fierté. Beaucoup trop de fierté. Je trouve enfin le fruit de mes recherches. J'ouvre mon porte-feuille, en inspecte le contenu : Trois gallions, Deux mornilles, quatorze noises. ça pourrait être pire. Je vide le contenu de mon porte-feuille dans la main tendue de la petite (après avoir quand même vérifié discrètement que personne ne nous regardait).
-De toute façon, si je te laissais vendre quoi que ce soit, tu ferais couler le business. |
| | | Louisa V. Sparkley ▌ Messages : 953 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de Frêne et crin de licorne.Camp: NeutreAvatar: Elle Fanning ♥
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Mer 22 Aoû - 9:55 | |
| ★ Aucun service n'est gratuit ★ -De toute façon, si je te laissais vendre quoi que ce soit, tu ferais couler le business.
Louisa ne chercha même pas à contredire son interlocuteur de cinq ans de plus qu'elle, et pour cause, il avait complètement raison, sur ce coup. La petite bleue et bronze n'avait pas le sens du commerce. Elle savait comment fonctionnait ce genre de petits marchés, elle connaissait l'organisation, la dynamique... mais c'est tout. En pratique, elle était aussi douée qu'un troll qui aurait décidé de se mettre au tricot. Steve, il avait un don inné pour ce genre de choses. Parce qu'il avait une grande gueule, et le don de plaire aux gens... aux autres gens, parce qu'à Louisa, le rouge et or ne plaisait absolument pas. Elle le trouvait pitoyable, exaspérant, avec ses pitreries vieilles comme le monde et ses airs de "rien ne peut m'atteindre". Mais bon, le commun des mortels, ô combien stupide, aimait Steve Johnson, le trouvaient drôle, et aimaient passer du temps avec lui, l'écouter déblatérer ses conneries, et acheter ce qu'il avait à leur vendre... De vrais crétins. Mais si ça lui permettait de se faire quelques gallions et de faire la misère à sa mère, alors pour une fois, elle ne tiendrait pas rigueur à ses camarades d'être aussi idiots.
-Bon, c'est entendu, alors.
En prononçant ces mots, Louisa glissa l'argent que Steve venait de déposer au creux de sa main dans sa poche. Trois gallions, deux mornilles, quatorze noises. C'était pas grand chose, mais visiblement, Steve n'avait rien de plus. Enfin, désordonné comme Steve l'était (le contenu de son sac était un véritable enfer, comment faisait-il pour s'y retrouver? Ah oui... il ne s'y retrouvait pas), il avait peut être cinquante gallions dans son bordel, et il n'en savait rien. Un jour, il faudrait peut-être qu'elle aille fouiller dans ses affaires, histoire de voir... Mais non, elle n'était pas vénale, comme je l'ai déjà dit. Pas au point de commencer à voler... Euh... à voler quelqu'un d'autre que sa mère, je veux dire.
-J'y vais. Je t'apporte la marchandise après demain, vingt-trois heures, dans les cachots.
Elle ne donna pas de plus amples informations. Ce n'était pas la peine. Elle tourna les talons et abandonna Johnson à son sort. Elle n'allait pas laisser traîner la situation. Elle savait exactement à quel moment elle pourrait profiter de l'absence de sa génitrice, elle s'occuperait de ça demain soir. Pas ce soir, elle avait du boulot. Sans compter qu'elle n'avait pas la moindre envie de voir sa mère ce soir. Ce serait déjà assez compliqué d'avoir à la supporter le lendemain... Elle quitta le parc, plutôt satisfaite de cette transaction (puisqu'elle avait gagné), et se mit en route en direction de la bibliothèque. Elle allait sûrement emprunter un livre au hasard, et l'embarquer dans sa salle commune, afin de lire jusqu'à l'heure du coucher. |
| | | Steve R. Johnson ▌ Messages : 387 Humeur : En couple avec : Pénélope QUI SUIS-JE?Baguette: 19,8 cm, bois de houx et plume de phénix, idéale pour les métamorphoses (il paraît, mais je suis une bille en métamorphose donc j'ai des doutes)Camp: BienAvatar: Adam Brody
| #Sujet: Re: STEVE & LOUISA ★ Aucun service n'est gratuit Sam 25 Aoû - 10:36 | |
| Je regarde tout mon argent de poche (je sais, je ne suis pas bien riche) disparaître dans les petites mains de la fille de l'infirmière. Même si j'ai peu à lui donner, elle n'a l'air ni étonné, ni exigeante. C'est normal, je suppose. Parce qu'elle me prend pour un baltringue, d'une (et c'est vrai, j'en suis un), et de deux parce que, comme je l'avais supposé auparavant, je pense vraiment que l'argent n'éveille pas beaucoup d'intérêt chez elle. Elle doit juste être heureuse d'avoir gagné la partie. Et elle l'a gagné, en effet. Enfin, je ne me suis pas franchement battu pour défendre ma cause, en même temps. Les choses me vont très bien comme ça. Que la coriace Louisa Sparkley obtienne ce qu'elle veule, c'est très bien.
-Bon, c'est entendu, alors.
En affaire, je ne sais pas trop si quelqu'un serait capable de rivaliser avec la petite serdaigle. Je ne dis pas ça uniquement parce que je suis un piètre négociateur (je vous le jure), mais sérieusement, cette petite a les dents longues. Je suis certain qu'elle mordrait si elle n'obtenait pas ce qu'elle veut. Il est rare que je ne la vois pas parvenir à ses fins. En fait, je crois que je n'ai jamais réussi à la voir échouer en quoi que ce soit. Et pourtant, c'est loin d'être une enfant pourri gâtée, aux vues des relations qu'elle et sa mère entretiennent (la pauvre... être la fille de Zelda Sparkley. Rien que d'y penser, ça me file des frissons, à moi). Je me contente d'approuver d'un signe de tête. Je n'ai pas grand chose à ajouter à ça, de toute manière. Ce que mademoiselle veut, mademoiselle a. Visiblement...
-J'y vais. Je t'apporte la marchandise après demain, vingt-trois heures, dans les cachots.
Son ton est si sérieux, si professionnel, que pour une fois, j'ai VRAIMENT l'impression d'être un dealer. D'habitude, j'arrive à me convaincre que c'est un jeu parfaitement innocent (et la marmotte...), elle arriverait presque à me faire croire que je viens de me rallier à un réseau mafieux. Pas grave, c'est plutôt drôle. J'inscris l'information dans un coin de mon cerveau, me promettant de noter le lieu et l'heure de notre rendez-vous aussitôt que j'aurais une plume et du parchemin sous la main, au risque de l'oublier (ce que je ne ferai sans doute pas, car j'oublie souvent de faire ce qui me permettrait de ne pas oublier. Un rapeltout pour moi, ce serait pas du luxe, j'avoue).
-A bientôt, mon rayon de soleil! je la salue très ironiquement en la regardant s'en aller.
Bon, c'est pas tout, mais moi aussi, il faut que je me bouge, aussi. Je mets mes mains dans mes poches. Et me traîne à mon tour jusqu'au château. |
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