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| Tuons la bête! [pv les voyageurs] | |
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Luna Lovegood ▌ Messages : 4414 Humeur : En couple avec : ... Nouveau nom (voyageurs temporels) : Aulne Quibber QUI SUIS-JE?Baguette: 19,42 cm, bois de saule et griffe de botrucCamp: BienAvatar: Evanna Lynch
| #Sujet: Tuons la bête! [pv les voyageurs] Sam 13 Aoû - 17:52 | |
| Le match de Quidditch venait de se terminer, au sortir des gradins, les répliques entre Gryffondors et Serpentards fusaient, comme c’était à prévoir. Entre exclamations ravies et répliques amères, une fois de plus, cette période d’après-match entraînait les comportements les plus extrêmes. Luna, elle, était restée de glace quant au résultat. À mesure que le match progressait, l’échéance se rapprochait, aussi, l’esprit accaparé par cette unique pensée, se concentrer sur le match et son issue lui fut particulièrement difficile (cela se ressentit d‘ailleurs dans ses commentaires). Oui, c’était un comble, lorsqu’on était chargés du commentaire du match en question, mais peu importe. À la fin du match, Luna ne se mêla pas à la foule d’élèves qui se dirigeaient d’un même mouvement vers la grande salle, et fit à peine attention aux remarques lancées sur son passage - pour la plupart déplaisantes, puisqu’on se moquait ouvertement de la façon dont elle avait commenté le fameux match. Elle contourna le terrain et attendit plusieurs minutes, assise dans le parc, à l’ombre d’un arbre, que la foule ait disparu. Une fête était organisée dans la grande salle, destinée à tous ceux qui souhaitaient prolonger les festivités d’après-match, raison pour laquelle les voyageurs avaient décidé d’agir aujourd’hui même, car ils avaient bien moins de chances d’être surpris. Bientôt, la masse d’élève avait complètement rejoint le château, et Luna pu entrer à son tour.
La jeune fille se redressa donc, mettant son sac à bandoulières sur son épaule. Elle y avait déposé de nombreuses affaires, tout ce qui lui avait semblé utile… et ne l’était sûrement pas, en réalité. Sa baguette, une potion de guérison confectionnée à la va-vite, une feuille de salade verte (??) et une impressionnante collection de bouchons de bierraubeurre. Si elle n’était pas prête, au moins était-elle parée. Les voyageurs s’étaient donné rendez-vous dans une salle de classe du premier étage qui, en ce jour de samedi, était évidemment inoccupéz. Quand Luna arriva, tous étaient déjà là. Tous à l’exception de Ginny, bien sûr, qui n’avait visiblement pas changé d’avis. Tous se lancèrent un regard entendu. Par pure précaution, Harry avait amené sa cape d’invisibilité. Celle-ci était malheureusement trop petite pour les cacher tous les Cinq, aussi certains durent-ils se servir de sortilèges de désillusion. Ni l’un ni l’autre ne furent vraiment utile, en réalité, puisqu’ils ne croisèrent personne en chemin. Ils parvinrent sans difficultés à pénétrer dans les toilettes des filles du deuxième étage. Visiblement, Mimi Geignarde était occupée ailleurs, sans doute avait-elle elle aussi voulu faire un tour à la fête organisée dans la grande salle, par curiosité.
Après avoir pris grand soin de verrouiller la porte des toilettes derrière eux, ils se dirigèrent vers le fameux lavabo, ou du moins, Harry s’y avança, presque instinctivement. C’était une première, pour Luna, et une dernière, espérons-le. C’était ceci dit la deuxième fois qu’elle entendait Harry parler fourchelangue (la première étant au cours du fameux club de duel qui avait été organisé au cours de sa première année), l’entendre changer radicalement de voix l’avait surpris et perturbé. Ça ne lui ressemblait pas. Luna, les yeux grands écarquillés, regarda le robinet auquel Harry s’était adressé quelques secondes plus tôt (non, ça ne la choquait pas outre mesure) descendre tout en tournoyant sur lui-même laissant apparaître le tuyau gigantesque par lequel ils devraient passer s’ils voulaient accéder à la chambre, c‘était beau et terrifiant à la fois. Harry fut le premier à s’y glisser, Luna ferma la… marche? Cette descente jusqu’à la chambre des secrets était plutôt amusante, en vérité, la blondinette avait l’impression de glisser le long d’un gigantesque toboggan. Ce fut l’atterrissage, qui fut bien moins confortable, alors que son corps s’écrasa sur un amoncellement de minuscules squelettes, quand Luna reconnut ce sur quoi elle venait de tomber, elle se sentit frissonner. Elle se redressa, épousseta inutilement sa robe, et examina les parois humides de l’antichambre où ils se trouvaient désormais. L’endroit était tout sauf agréable et rassurant, à l’image même de ce qu’elle s’était imaginée. Ses yeux globuleux se tournèrent vers ses camarades, tandis que dans un murmure (que l’écho distingua malgré tout), elle énonça l’évidence.
« Voilà, on y est. »
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| | | [Last] Hermione Granger ▌ Messages : 1888 Humeur : En couple avec : L'amour c'est tellement compliqué dirait Hermione. Elle ne cesse pourtant de rêver d'une personne... de l'un de ses amis... du rouquin national... mais cela veut il dire qu'elle l'aime ? Hermione ne sait pas. Nouveau nom (voyageurs temporels) : Prudence Johnson QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de vigne, ventricule de dragon Camp: BienAvatar: EMMA W.
| #Sujet: Re: Tuons la bête! [pv les voyageurs] Mer 17 Aoû - 20:53 | |
| C'était aujourd'hui. Aujourd'hui que nous avions décidé de faire notre mission suicide, d'essayer de tuer le basilic. J'avais bien sur un mauvais pré-sentiment mais il n'y avait plus à ce poser de question. Il n'y avait plus de retour en arrière possible. J'avais prévu le bon nombre de potion. Nous nous étions retrouver dans une salle de classe. Tout le monde était présent à l'exception de Ginny bien sur qui n'avait toujours pas changé d'avis sur le sujet.
Une fois devant les toilettes, Harry s’approcha et ouvrit la porte de la chambre des secrets. Entendre Harry parler fourchelangue me faisait toujours aussi froid dans le dos. Je détestais cela et je fus contente que cela se termine rapidement. Je n'étais jamais venus dans la chambre des secrets et je reconnais être angoisser mais je en souhaitais pas le montrer. Je me laissa glisser après Luna et arriva sur des squelettes.
-Beurk... fus la seule chose que je réussi à dire une fois là bas.
Je passa un petit coup de mes mains sur mes fesses en tapotant. Je savais que cela était inutile de se nettoyer vu que nous allions surement être dans un état lamentable en ressortant. Je sortis ensuite ma baguette et attendis les autres avant d'avancer.
Je regarda Luna, toujours un peu dans la lune qui observait avec de grand yeux l'atrium de la chambre. Je m'approcha d'elle et senti le sol se dérober légèrement sous moi. Mon poids écartait les minuscules morceaux de squelette. Cela me faisait vraiment froid dans le dos, je détestais cela. Je regarda aussi les mures sales. Mon dieu que cet endroit était lait.
- La décoration est pour le moins... particulier... je m'attendais à mieux de la part de Tom.
Je fis un sourire à Luna et je croisa les bras me demandant ce que pouvait bien faire les autres pour ne pas être encore là.
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| | | [Last] Harry Potter ▌ Messages : 477 Humeur : Nouveau nom (voyageurs temporels) : William Black QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de houx, plume de phénixCamp: BienAvatar: Daniel Radcliffe
| #Sujet: Re: Tuons la bête! [pv les voyageurs] Dim 4 Sep - 11:04 | |
| Jamais un match de Quidditch n’avait paru aussi long à Harry. Lui qui avait espéré que cet évènement lui changerait un peu les idées et reposerait son esprit avait en fait passé deux heures à arpenter les gradins, s’attirant ainsi de nombreuses exclamations d’élèves outrés. Il avait donc fini par faire les cent pas dans le parc du château, non loin du stade.
Quiconque aurait observé les Voyageurs cet après-midi là aurait immédiatement trouvé étrange leur attitude. De manière générale, n'importe quel sorcier ne s'intéressant pas au Quidditch était immédiatement considéré par ses pairs comme dangereusement aliéné. Harry, passionné par ce sport et franchement doué sur un balai, était d'ailleurs bien de cet avis : il était impensable pour lui que certains -comme Hermione- trouvent le Quidditch profondément ennuyeux. Mais ce jour là, le jeune homme n'arrivait même plus à s'intéresser à ce qui se passait sur le terrain et, par chance, toute l'école était suffisamment absorbée par le match pour ne pas le remarquer.
Dès que retentit le coup de sifflet final, l'Elu se mêla à la foule qui se pressait pour rentrer au château et suivit non pas le chemin de la Grande Salle, mais celui du deuxième étage. Là, il trépigna pendant un temps qui lui parut interminable jusqu'à ce que tous ses amis soient arrivés. Tous sauf Ginny bien entendu, puisqu'elle avait, au grand dam de Harry, catégoriquement refusé toute expédition un tant soit peu risqué. Harry, au contraire, -et c'était bien connu- n'était à l'aise que dans l'action. Discuter avait ses limites, et il avait toujours largement préféré la pratique à la théorie. Et après tout, « l'homme sage est celui des actes qu'il a accomplis et non celui des actes qu'il a rêvés ».
Un instant et une phrase en fourchelang plus tard, le robinet sculpté disparut et laissa la place au tobbogan de pierre dans lequel les Voyageurs s'engouffrèrent tour à tour. L'adolescent ne fit aucun commentaire à propos des grimaces de malaise qu'il avait remarqué sur le visage de ses amis lorsqu'il avait parlé la langue des serpents. Lui-même n'était jamais très à l'aise lorsqu'il utilisait ce don d'origine inexpliquée qui lui rappelait ses points communs avec Voldemort. Mais en l'occurence, il leur était bien utile et même incontournable ; aucun d'eux n'était donc en mesure de faire le difficile,
Harry s'engouffra le premier d'un air décidé, après avoir vérifié que Mimi n'était pas dans les parages. Son expérience lui sauva plusieurs os, puisqu'il roula sur le côté juste avant de voir débouler Hermione à l'endroit exact où il s'était trouvé un instant plus tôt. Il vérifia tout en se relevant qu'il n'avait pas perdu sa baguette dans la descente et surtout qu'elle ne s'était pas abimée, mais c'était solide ces petites choses-là. La vue des os de rongeurs lui retourna moins l'estomac que les autres puisqu'il était déjà venu ici trois ans plus tôt, avec Ron.
La décoration est pour le moins... particulier... je m'attendais à mieux de la part de Tom.
La réflexion d'Hermione fit sourire Harry. La vue de cet espèce de cimetière géant du règne animal aurait quelque peu égratiné l'image propre-sur-soi et dinstinguée que Jedusor entretenait avec soin. Toutefois, pour l'instant, l'heure n'était pas aux plaisanteries. Le Survivant regarda autour de lui afin de vérifier qu'aucun d'entre eux n'avait disparu entre l'ouverture du robinet et l'atterrissage dans la chambre. Tous étaient là. Constatant que plus personne n'ouvrait la bouche et que tous semblaient attendre les instructions, Harry prit la parole,
Bon, le basilic doit se terrer quelque part dans les galeries, Le mieux, c'est de ne pas se séparer, et puis dès que quelqu'un le voit... Hermione, tu es prête ? Tu es la meilleure en sortilèges, ce sera à toi d'aveugler le serpent. Les autres, vous fermerez les yeux et vous vous obéirez aux ordres d'Hermione.
Le jeune homme serra sa baguette entre ses doigts et inspira longuement.
- Tout le monde est prêt ? Les questions, c'est maintenant ou jamais... |
| | | Ginny Weasley ▌ Messages : 558 Humeur : En couple avec : Harry Nouveau nom (voyageurs temporels) : Meredith Striff QUI SUIS-JE?Baguette: 22 cm, chêne, croc de manticoreCamp: BienAvatar: Bonnie Wright
| #Sujet: Re: Tuons la bête! [pv les voyageurs] Mar 6 Sep - 1:09 | |
| Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, comme on dit. En fait, même si elle avait essayé de se mentir à elle-même du mieux qu’elle pouvait, et aux autres avec beaucoup de détermination, elle avait toujours su, quelque part au fond d’elle, qu’elle viendrait quand même, même si ça lui faisait peur. C’était pour cette raison qu’elle était resté attentive à toutes les conversations que les voyageurs avaient eu concernant leur expédition suicidaire. Elle ne pouvait pas les laisser faire ça. Elle savait très bien que s’il leur arrivait quelque chose, quoi que ce soit, elle s’en voudrait éternellement de ne pas avoir été là. Elle n’était pas égoïste, elle ne voulait pas les abandonner, elle voulait juste leur montrer son désaccord… et au passage, aussi, elle avait peur. Elle ne voyait pas comment la situation pourrait être plus cauchemardesque, à présent, elle avait apparemment atteint son summum. Bon, au moins ça voulait dire qu’elle ne connaîtrait plus rien de pire. Enfin elle l’espérait.
Caché à l’angle d’un mur, elle les vit arriver les uns après les autres devant les toilettes de Mimi Geignarde. Ils étaient tous là, il ne manquait qu’elle, et personne ne l’attendait, apparemment, puisque dès qu’ils furent tous les cinq, ils entrèrent directement dans la pièce, sans chercher à l’attendre. C’était normal, au fond, Gin’ leur faisait la tête, depuis leur conversation de la salle sur demande, et leur avait fait comprendre de mille façons différentes qu’elle ne refoutrait plus jamais les pieds dans la chambre des secrets.
Elle allait retourner dans la chambre des secrets. À cette pensée, un frisson glacé lui parcourut l’échine. Elle allait retourner dans ce lieu maudit… De son plein grès. Misère, elle devait être folle! Ce temps la rendait folle! Ou bien Luna l’avait contaminé. Après s’être assuré d’avoir attendu assez longtemps pour que personne ne remarque sa présence (parce que sa fierté l’interdisait de les voir directement, elle préférait les surveiller de loin), elle entra à son tour dans les toilettes. Là, en lieu et place des lavabos, un trou béant, à le voir, le cœur de Ginny se mit à battre un peu plus fort, elle ne savait que trop bien ce qu’il signifiait. Quand on y pensait, leur plan restait totalement imprudent. D’accord, elle était leur alliée, qu’elle les épie, ce n’était pas bien grave, mais ça aurait pu être n’importe qui d’autre. Gin’ resta un moment sans bouger, les pieds au bord de l’immense toboggan de pierre qui se tenait juste en dessous d’elle. Il était encore temps de faire demi-tour. En quoi leur serait-elle utile si elle se sentait à ce point effrayée et impuissante.
Elle se décida tout de même à sauter, à se jeter dans la gueule du serpent. Elle était folle, c’était définitif. Tout au long de cette descente infernale, elle ferma les yeux, comme si se cacher physiquement de ce qu’elle était en train de faire pouvait y changer quoi que ce soit. Elle n’appréhenda donc absolument pas l’atterrissage, et s’étala de tout son long sur le charnier animalier que le basilic avait constitué au cours de toutes ces années de captivité. Gin’ se redressa, jeta un œil rapide autour d’elle, très rapide, croiser le regard du basilic par mégarde aurait été la chose la plus stupide qu’elle puisse faire. Elle trembla des pieds à la tête. Oh qu’elle détestait ce lieu maudit.
Surprenant l’écho des voix de ses camarades un peu plus loin, Ginny choisit de les suivre toujours à distance. Les yeux rivés au sol pour ne pas croiser ceux du serpent géant. Une sensation de vertige l’envahissait progressivement. Cet endroit avait le pouvoir de la détruire aussi aisément que si elle avait été une brindille, cet endroit, tout comme lui… |
| | | Luna Lovegood ▌ Messages : 4414 Humeur : En couple avec : ... Nouveau nom (voyageurs temporels) : Aulne Quibber QUI SUIS-JE?Baguette: 19,42 cm, bois de saule et griffe de botrucCamp: BienAvatar: Evanna Lynch
| #Sujet: Re: Tuons la bête! [pv les voyageurs] Mar 6 Sep - 23:45 | |
| Hermione se permit une observation sur la « décoration » de l’endroit où ils se trouvaient et Luna, au même titre qu’Harry, sourit à sa remarque. Prendre chaque situation avec une légèreté presque naïve, c’était supposé faire partie de ses habitudes, mais même elle avait du mal, cette fois-ci, la réplique d’Hermione, permettant de détendre quelque peu l’atmosphère, était clairement la bienvenue. Autant le faire tant qu’ils pouvaient le faire… et sous peu, ils devraient mobiliser le plus possible de leur sérieux. Le retour aux choses importantes devait arriver bien vite, d’ailleurs, car très rapidement, Harry récapitula le plan d’action sur lequel ils s’étaient mis d’accord au cours de ces dernières semaines. Le survivant donnait ses directives d’un ton assuré, n’évoquant pas un seul instant l’éventualité que quoi que ce soit puisse mal se passer… Il s’agissait exactement du discours dont Luna avait besoin. Tout allait bien se passer. Si Harry le disait, tout devait bien se passer. Il ne fallait pas envisager le pire. Merlin savait que dans des situations à ce point délicates, mieux valait voir les choses sous un jour positif. Après tout, ce n’était pas comme s’il était possible d’y changer quelque chose. Prendre le meilleur parti de chaque situation, voilà ce qu’ils devaient faire.
Personne ne posa la moindre question, chacun semblait résigné. Il n’y avait pas de questions à poser, ils avaient récapitulé tant de fois le déroulement des opérations qu’il ne pouvait plus y avoir de zones d’ombre pour personne. Hermione était chargée de la tâche la plus dangereuse : aveugler le basilic, en évitant, bien, sûr, d’être pétrifié - ou pire- au passage. D’un même geste, les voyageurs en présence entamèrent donc leur procession qui, comme Ginny le leur avait signalé plus d’une fois, tenait de l’expédition suicidaire. Chacun prenait grand soin à baisser les yeux, osant à peine regarder en face d’eux, ce qui rendait leur marche des plus compliquées. Ils avançaient lentement, dans un silence angoissant, personne n’osant plus prononcer le moindre mot. On entendait dès lors plus que le bruit de leurs pas, qui heurtaient le sol humide de la chambre. Plus ils avançaient, plus l’endroit se nimbait d’une lueur verdâtre. Ils pénétraient à présent au cœur de la chambre. N’osant pas lever les yeux du sol, Luna n’en distinguait que quelques détails. Son cœur battait la chamade, ils se rapprochaient.
… Qu’il s’agisse d’un coup de chance exceptionnel ou tout simplement de la magie du rpg, quand ils découvrirent la bête, elle était endormie, son corps immense et lisse reposait sur le sol de pierre. De toute évidence, il ne s’était pas rendu compte de leur présence, les voyageurs, dans un léger élan de soulagement, osèrent échanger un regard. C’était l’occasion idéale. Luna se permit même de laisser ses yeux globuleux observer en détail les écailles nombreux qui constellaient le corps du serpent géant, pas trop longtemps tout de même, mais assez pour en constater la beauté. Beau, fascinant, effrayant… Luna se sentait soudainement, et très paradoxalement, plus détendue, elle voyait un basilic, pour de vrai. Une créature sublime et légendaire… Pourquoi n’avait-elle pas songé une seule fois à voir la situation sous cet angle? Si son père savait ce qu’elle était en train de faire, il serait sans doute mort de jalousie. La peur avait beau ne pas l’avoir encore quitté, elle commençait à discerner le fabuleux de cette aventure, et elle se sentait soudainement plus sereine, plus tranquille, plus… elle-même.
« Maintenant. » C’était la voix, ou du moins le murmure de Harry qui brisa le silence, de façon assez douce pour qu’ils puissent espérer que le basilic ne risque pas de se réveiller. Le regard du survivant s’était posé sur Hermione, c’était à elle de jouer. Et son rôle était aussi dangereux que déterminant. Aveugler le basilic le réveillerait immédiatement, mais tenter de le tuer sans cette précaution relevait d’un danger plus grand encore. Il fallait en passer par là. En même temps que ses camarades, Luna glissa sa main dans sa poche afin d’en retirer sa baguette, qu’elle tenait fermement au creux de son poing. Dès lors que le sortilège aurait été formulé, il allait falloir agir vite. Ils ne pouvaient pas se permettre de perdre le moindre temps.
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| | | [Last] Hermione Granger ▌ Messages : 1888 Humeur : En couple avec : L'amour c'est tellement compliqué dirait Hermione. Elle ne cesse pourtant de rêver d'une personne... de l'un de ses amis... du rouquin national... mais cela veut il dire qu'elle l'aime ? Hermione ne sait pas. Nouveau nom (voyageurs temporels) : Prudence Johnson QUI SUIS-JE?Baguette: Bois de vigne, ventricule de dragon Camp: BienAvatar: EMMA W.
| #Sujet: Re: Tuons la bête! [pv les voyageurs] Jeu 8 Sep - 19:31 | |
| Nous étions tous enfin présent dans cette antre similaire à un cimetière de petit squelette. Ma petite phrase eu un petit effet ce qui détendu légèrement l'atmosphère, ce qu'il nous fallait. Harry nous demanda si nous étions près et plus particulièrement moi car c'était à moi qu'incombait la tache d'aveugler le basilic. Si j'échouais, je nous courrais tous à notre mort sur et certaine, mais hormis cela je ne me met pas du tout la pression mais alors pas du tout.
Nous commençâmes à traverser les longs couloirs, tous le visage au sol. La peur commençait légèrement à m'envahir. J'avais bien conscience que nous faisions quelques choses de vraiment suicidaire et que cette fois-ci, il n'allait pas y avoir de glace pour que je sois pétrifiée au lieu de simplement morte. Si je ratais c'était la fin sur et certaine. Je suivais de près Harry pour avoir toujours dans mon champ de vision ces talons et éviter de me prendre des trucs. J'étais entrain de me concentrer pour canaliser tout mon sort, toute ma puissance dans ma baguette. Par moment, je respirais profondément et fermais quelques millièmes de secondes mes yeux pour me vider l'esprit et être sereine.
Harry ouvrit la véritable porte de la chambre des secrets et nous y entrâmes. Qu'elle ne fut pas ma surprise de voir au fond près d'une énorme tête sculpté dans la roche, le basilic allongé, endormi. C'était la première fois que j'en voyais un en vrai et je fus émerveillée par la beauté puissante de l'animal, il imposait grandement le respect et j'étais d'autant plus admirative d'Harry d'avoir réussi à le tuer alors qu'il n'avait que 12 ans. Nous restâmes là, tous, quelques instants à le regarder dormir. C'est alors qu'Harry murmura "maintenant" qui m'était destinée. Je lui fis un regard furtif et respira profondément une dernière fois.
Je commença à avancer le plus silencieusement possible vers le Basilic, seule. Ce fut à ce moment là que je remarqua que l'allée qui menait au basilic était longée par d'énormes statuettes en forme de têtes de serpent; Néanmoins je ne m'attarda pas la dessus et me reconcentra sur mon objectif. J'empoigna plus fortement ma baguette. Il fallait que je m'approche le plus possible du basilic pour que mon sort soit le plus puissant. Mais arrivé à mi chemin, je ne remarqua pas une légère flac qui fit un petit couinement lorsque je marcha dessus. Je me fixa à la seconde, complètement pétrifié voyant le basilic relevé doucement la tête. Il commençait doucement à émerger de son sommeil visiblement assez profond. C'était le moment ou jamais, jamais étant la mort. Je pointa alors ma baguette vers le basilic et hurla:
-CONJONCTIVIS!!!!!!
Ma voix résonna dans toute la chambre et le sort avait atteint de plein fouet le basilic d'où emmenait à présent des bruits strident de souffrance et se débattait dans tout les sens. Ce dernier c'était redressé d'une partie de sa hauteur et faisait des mouvements de va et viens le nez aux ciel. Mon sort avait fonctionné et assez bien d'ailleurs, nous n'avions plus grand chose à craindre du regard du basilic pour le moment mais ce dernier était à présent en furie et lorsqu'il aura repris ces esprits, cela sera une autre paire de manche.
[ j'espère que c'est bon ?]
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| | | Ginny Weasley ▌ Messages : 558 Humeur : En couple avec : Harry Nouveau nom (voyageurs temporels) : Meredith Striff QUI SUIS-JE?Baguette: 22 cm, chêne, croc de manticoreCamp: BienAvatar: Bonnie Wright
| #Sujet: Re: Tuons la bête! [pv les voyageurs] Dim 11 Sep - 1:16 | |
| Gin’ devait faire preuve de précautions remarquables pour ne pas se faire entendre. Dans ces sous-sols, l’écho était roi, il faut bien le dire, ne pas être remarquée des autres relevait de l’exploit. C’était plutôt ridicule, d’ailleurs. Elle ne pouvait pas rester cachée comme ça éternellement, maintenant qu’elle était rentrée dans la chambre, et qu’elle avait pris la décision insensée de les suivre, il fallait bien qu’ils le sachent, non? Ils finiraient par le savoir, de toute manière. C’était forcément mieux si elle se manifestait avant que ses camarades ne se retrouvent face à la créature tant redoutée. Et pourtant… Pourtant, quand elle les suivit alors qu’ils s’enfonçaient encore plus profondément dans la chambre, elle fut incapable de prononcer le moindre mot pour les avertir de sa présence. Son regard s’était posé sur l’immense serpent qui reposait, assoupi, tranquille, devant l’immense statue de pierre qui représentait la figure de Salazar Serpentard, son ancien maître. Endormi comme il l’était , il avait l’air beaucoup plus inoffensif que dans son souvenir. Gin’ s’autorisa même à observer sa tête. Ils devaient lui avoir transmis leur virus hautement suicidaire. Les paupières closes, la bête les préservait de son pouvoir meurtrier, et encore heureux, hein! Elle détourna quand même très vite son regard, il ne fallait pas tenter le diable, c’était sa devise, et elle regrettait vraiment d’être la seule de leur petit groupe à l’avoir. Elle n’était pas, comme Luna ou Hermione, impressionnée ou fascinée par la bêbête, elle la terrifiait juste. Cette chose endormie avait pétrifié Hermione (ou la pétrifierait dans un avenir lointain, ça revenait au même), et elle avait presque tué Harry, Ginny avait failli le voir mourir sous ses yeux, ses yeux d’amoureuse transie de l’époque… qui l’étaient peut-être encore un peu. Cette bête ne méritait pas de respect, et encore moins d’admiration. Il fallait juste s’en méfier, parce que voilà, c’était nécessaire, un point c’est tout.
Bon! Il était peut-être temps de se manifester, non? En fait, ça faisait plusieurs minutes, déjà, qu’elle aurait dû… je sais pas, moi, toussoter, ou n’importe quoi d’autre pour faire remarquer sa présence, mais non, elle avait reculé le moment. Elle n’aurait pas pu dire si elle l’avait fait par peur, dans l’espoir de pouvoir se défiler encore, ou simplement par fierté, parce qu’elle n’était pas très fière, justement, d’être revenue sur la décision la plus censée de sa vie. Mais elle ne pouvait quand même pas les laisser tous se rendre à l’abattoir avec un grand sourire, sans essayer de les éloigner des hachoirs à viande (je sais, ma métaphore est magnifique). Laissant sa fierté de côté, mais sa peur pas complètement, ça c’est sûr, elle s’avança enfin jusqu’aux autres voyageurs, mais avant qu’elle ait pu faire deux pas et qu’ils aient l’occasion de remarquer sa présence, Harry avait repris la parole. Il donnait à Hermione le signe d’aveugler le basilic. Ginny continua de s’avancer, mais pas trop vite. Perturber Hermione alors qu’elle s’attaquait à ce tour de force magique aurait été une très très (trèèèès) mauvaise idée.
Le sortilège de conjonctivite fonctionna à la perfection. Mais comme il fallait s’y attendre, le serpent géant n’appréciait pas vraiment d’être tiré de son sommeil de cette manière. Inoffensif, à présent (enfin c’est vite dit, disons plutôt qu’il était rapidement moins dangereux qu’avant), il se redressa, convulsa. Sa queue se tordit, puis s’agita violemment, comme s’il balayait le sol de pierre. Ses amis avaient tous la baguette à la main, ils étaient prêts à attaquer, et Ginny, elle… n’était pas prête, mais décidée quand même. Elle sortit sa baguette de sa poche et s’avança définitivement vers les voyageurs. Ce qu’elle n’avait pas prévu (en même temps, elle n’avait rien prévu du tout, là, elle avait agi sur un coup de tête), c’est que le basilic s’aidait maintenant de son ouïe, puisque sa vue n’était plus opérationnelle, et son mouvement avait visiblement attiré son attention. Dans un sifflement strident, la bête agita sa queue violemment. Elle atteint Ginny de plein fouet.
Sous le coup de la surprise, et le coup tout court, Gin’ atterrit sur le sol humide. Elle voulut se relever, mais un tiraillement douloureux au niveau du ventre lui empêchait de faire le moindre mouvement. Gin’ ne s’était pas tout de suite rendue compte de ce qui se passait, c’est quand elle posa sa main sur son ventre, et que ses doigts entrèrent en contact avec un liquide rouge et visqueux, son propre sang (vous aviez deviné, petits malins) qu’elle réalisa ce qui se passait. La chaire à vif, énormément de sang s’écoulait de son ventre, elle essayait de contenir ce flot continu à l’aide de ses mains mais c’était inutile. Elle commençait à avoir le vertige. Ce n’est pas exactement comme ça qu’elle imaginait son entrée… |
| | | Luna Lovegood ▌ Messages : 4414 Humeur : En couple avec : ... Nouveau nom (voyageurs temporels) : Aulne Quibber QUI SUIS-JE?Baguette: 19,42 cm, bois de saule et griffe de botrucCamp: BienAvatar: Evanna Lynch
| #Sujet: Re: Tuons la bête! [pv les voyageurs] Mar 13 Sep - 20:15 | |
| Le sortilège lancé par Hermione avait fonctionné à la perfection, et tous les voyageurs purent bientôt se risquer à ouvrir les yeux en direction de la bête, à présent plus que réveillée. Etant donné l’état de colère intense dans lequel ce réveil brutal avait dû mettre le basilic, il valait mieux garder les deux yeux ouverts, si possible. Malgré l’infinie curiosité que provoquait cette situation chez Luna, elle n’eut pas le temps de regarder beaucoup plus attentivement la tête de l’animal, il fallait attaquer… Le regard de Luna s’arrêta un rapide instant sur chacun de ses camarades, aucun d’eux ne semblait véritablement rassuré, mais ils faisaient preuve d’une confiance en eux admirable, Neville fixait la bête, résigné, volontaire, Hermione et Ron, baguette à la main, ne semblaient plus qu’attendre le signal de Harry, Harry, qui leva sa baguette, signe qu’il fallait l’imiter, et Ginny… Ginny? Luna crut d’abord s’être laissée avoir par son imagination. Après tout, il était de notoriété publique qu’elle était débordante, son imagination, et pourtant… c’était bien la tignasse rousse de sa meilleure amie qu’elle voyait un peu plus loin. Luna voulut afficher un sourire, mais à ce même instant, la bête, convulsant toujours douloureusement, frappa violemment Ginny. Le temps sembla soudain s’arrêter. Tout s’était passé si vite. Aucun d’entre eux n’avait vraiment eu le temps de réaliser ce qui était arrivé. Tous se lancèrent un regard, à mi-chemin entre angoisse et désemparement. Luna, oubliant momentanément qu’une bestiole potentiellement dangereuse se situait à quelques centimètres d’elle, laissa tomber sa baguette et courut rejoindre Ginny, qui s’était violemment fait jeter au sol.
Cet incident brusque et inattendu avait interrompu chacun dans son action, mais le hurlement rauque de l’animal, blessé mais toujours en état de nuire devait rapidement les rappeler à la réalité. Harry n’avait pas bougé de sa place, bien que lui aussi ressentait l’envie et le besoin de s’assurer que tout allait bien pour Ginny, la bête était encore là, et tant qu’il ne l’aurait pas au moins immobilisé, il ne pouvait pas quitter sa place. Suivre le plan qu’ils avaient concocté n’était plus possible dorénavant, ils avaient une nouvelle priorité, et cette nouvelle priorité devait être conduite au plus vite à l’infirmerie. C’est un constat qui apparut comme évident à Luna dès lors que, se penchant sur Ginny, elle vit tout ce sang qui s’échappait d’elle. À l’aide de sa baguette, elle tentait de limiter les dégâts, mais, la plaie était trop profonde, et ses possibilités limitées.
« Petrificus totalus! » essaya Harry à tout hasard. Ils n’avaient plus le moindre temps à perdre, tout ce qui comptait était à présent de mettre le basilic hors d’état de nuire, assez de temps pour qu’ils puissent partir sans qu’il ait pu causer le moindre dommage à un autre d’entre eux.
Le sortilège n’avait malgré tout pas eut l’effet escompté. Entre immobiliser un humain de taille moyenne et un gigantesque serpent, il y avait évidemment une différence. Le regard d’Harry se posa une nouvelle fois sur Ginny et Luna, Luna prenait soin d’elle, mais le temps pressait, Ginny semblait s’être évanouie, puis ses yeux se dirigèrent vers ses autres camarades. La bête s’avançait vers lui, à présent, crocs en avant. Harry recula de plusieurs pas tout en prononçant un « ensemble » qui fut bien entendu et compris et entendu par chacun d’entre eux, car d’un même geste, et d’une même voix, ils prononcèrent à nouveau la formule qu’Harry avait lancé plus tôt. Cette fois ci, le sort fonctionna… enfin, il fonctionnait pour le moment, en tous cas, la bête, à quelques centimètres de lui, s’était écroulée au sol, figée, la bête capable de pétrifier pétrifiée à son tour, le survivant aurait sans doute savouré cette ironie s’il n’avait pas d’autres préoccupations en tête. Ainsi assommé, il aurait sûrement été facile d’aller jusqu’au bout, de tuer la bête une fois pour toutes, mais l’ordre des priorités avait changé. Harry rejoignit Ginny et Luna, suivi par tous les autres, Ron en tête. Il était temps de s’en aller. Ginny avait bien de la chance d’être à l’article de la mort, où Harry ne se serait pas privé de la traiter de tous les noms pour leur avoir fait manquer leur mission. Il n’y avait plus qu’à repartir… Repartir sans rien avoir obtenu.
« Allons nous en. »
FIN |
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