Maria Luna Gonzalez

AGE - 25 ans. SURNOM - Mary. ORIGINE - Espagne. DATE DE NAISSANCE - 10 Juillet. MAISON - Serpentard. STATUT - Sang pur. EMPLOI - Première conseillère du ministre. TES SECRETS - Je suis métamorphomage.

Le soleil me réveilla ce matin là, en passant par la fenêtre de ma chambre, restée ouverte. Il ne devait pas être très tard, puisqu'il dépassait à peine de la brume épaisse de Londres. Aucun bruit dans les rues, surement devaient ils tous dormir du sommeil du juste. Et dire que je devais me lever ainsi tous les matins pour aller aider cet incapable de ministre à ne pas s'effondrer sous sa tâche... C'était presque déprimant. Un jour très proche, il finira par mourir, et je prendrais sa place sur le podium. Dieu ! Ce que ce sera délicieux... Ce fut en grognant que je m'extirpais de mon lit, mon pied renversa la bouteille de cognac qui trainait à côté de ma table de nuit. Elle était vide ( dieu merci pour ma moquette ), ce qui expliquait donc le mystère de ma migraine. Eh bordel, pourquoi je me mettais dans des états pareils ? Fallait croire que boire était ma seule consolation en fin de journée... Après une douche rapide d'une demi-heure ( oui oui, rapide ), j'enfilais une tenue correcte et élégante ( pour ne pas dire sexy ), avant de descendre au rez-de-chaussée pour prendre mon petit déjeuner. Mon cobra royal domestique, Naboo, dormait comme un bien-heureux sur la dernière marche de l'escalier et me bloquait complètement le passage. Ronchon, je lui marchait sur la queue. Il se redressa en sifflant, mécontent.

<< Bouges de là gros paresseux ! Tu vois pas que tu m'empêche de passer ?! >>

Il se laissa glisser dans le salon et continua sa nuit, confortablement enroulé autour d'un coussin, sur mon canapé crème en cuir. Hum... Je l'engueulerais pour ça plus tard. Une brioche et un grand café noir plus tard, j'étais en route pour le ministère. Étant en avance, je préférais marcher plutôt que transplaner. Plus tard j'arriverais dans le bureau de cet incapable, mieux ce sera pour mes nerfs... C'était alors avec une profonde nostalgie que j'observais la rue où j'avais passée toute mon enfance. Il y avait toujours le petit parc, là où j'avais utilisé mes pouvoirs pour la toute première fois, en accrochant un sale gamin niais au lampadaire, avec le pantalon baissé. Il y avait aussi ce trottoir, où il y avait ce banc juste en bas de chez moi, ce banc où s'installait la vieille McGuitov pour nourrir les pigeon, cette vieille moldue sur laquelle je m'amusais à jeter des bombes à eau depuis ma fenêtre, pour le plaisir de l'entendre hurler et passer pour une folle aux vues des passants... Tous ces souvenirs me rappelaient mon enfance et mon adolescence, lorsque je n'étais qu'une gamine mal aimée, arrivée à Serpentard pour faire ses preuves, cette gamine pleine de vie qui prenait un malin plaisir à torturer les sang-mêlés... Ah ! C'était le bon temps ! En chemin, je croisais le petit vendeur de sucreries, rien qu'à mon regard menaçant, il me tendit une sucette à la fraise et ne me demanda aucun paiement. Avec un sourire amusé, je lui disais :

<< C'est bien petit, tu apprends vite. >>

Il s'enfuit en hurlant après sa mère tandis que je reprenais ma route. Pour la première fois depuis deux ans, je repassais par l'entrée des visiteurs : une cabine téléphonique rouge, isolée dans une ruelle sombre de Londres. Au ministère, c'était la pagaille. Enfin, la pagaille habituelle quoi. Des journalistes de la Gazette avaient réussi à forcer le barrage et à entrer dans le bureau du ministre, les aurors ronflaient tellement fort dans leur bureau que la porte bougeait au rythme du courant d'air, une gamine pleurait et appelait sa mère en hurlant parce qu'elle l'avait perdue dans la foule, et mon ex-mari me regardait depuis son siège, dans son bureau de directeur du département des mystère. C'était très nettement une nouvelle mauvaise journée qui débutait. D'un air las, je dégageais les journalistes du bureau d'un revers de baguette et les enfermait dans une cage. La garde arrive peu après. Histoire de leur faire comprendre la gravité de leur incompétence, je les enfonçait en disant, avec ironie :

<< Beau boulot les gars, un peu plus et il aurait fallu que je m'en mêle ! >>

Ils m'observèrent avec honte et haine avant de s'en aller avec la cage. Ils trainaient des pieds, et comme ce n'était pas du tout une attitude digne de la garde du ministre de la magie, je leur jetait des sorts aux pieds, et ils se mirent à courir. Un rire un peu sadique m'échappa, et je m'empressais de me racler la gorge. Je devais avoir l'air le plus normal possible. Le ministre s'approcha de moi :

<< Félicitations miss Gonzalez. Une fois de plus vous avez géré la situation avec sang-froid et autorité. >>

Histoire de rester polie et modeste, je hochais la tête en le remerciant grandement. Il n'avait pas remarqué mon rire diabolique, ouf ! Heureusement, dans ma tête, je savais déjà que j'allais devenir l'une des premiers fondateurs d'une nouvelle ère, plus noble, plus pure, plus ordonnée, et plus stricte. Une fois que ce vieux débris sera mort. La journée se passa sans encombre majeure, et je rentrais chez moi vers dix-neuf heures. Naboo m'attendait avec impatience, réclamant son repas. Une souris bien grasse passa entre mes pieds à cet instant précis. D'un vilain sortilège, je l'assommait.

<< Tiens mon chou. Et ne joue pas avec comme la dernière fois ! >>

Installée dans mon canapé face à la télévision, j'observai avec lassitude les programmes télévisé moldus. Pourquoi fallait-il donc qu'ils soient si...pathétiques ? Inutiles ? Mon regard se posa sur une photo posée sur le rebord de ma cheminée. Une jeune adolescente de seize ans aux cheveux blonds riait, entourée de ses parents et d'un petit bébé souriant dans ses bras. Une larme roula sur ma joue alors que Naboo venait se poser sur mes épaules pour me consoler. Mes parents étaient morts dans une explosion, un an après que cette photo ait été prise. La garde de ma petite sœur m'avait alors été confiée, puisque j'étais fraichement majeure. Et puis un soir, elle avait disparue. La seule chose que j'avais retrouvée d'elle, c'était sa langue, dans une enveloppe, déposée dans ma boite aux lettres. Ma voix résonna dans la pièce vide, tremblante et chargée de colère :

<< Courage petite soeur. Je te vengerais, je t'en fais le serment... >>

PRENOM - Lily.
PSEUDO - Ghost.
AGE - 17 ans.
NOMBRE DE LIGNE - 15 à 60.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? - Quadruple compte d'Elena Gordon.
QUE PENSES TU DU FORUM ? - Génialissime, comme d'habitude.
ACTEUR SUR VOTRE AVATAR - Christina Aguilera.
UN MOT POUR LA FIN ? - Je vous aime.