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 « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard]

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Message#Sujet: « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard]   « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard] Icon_minitimeLun 4 Avr - 19:04


    « Trop de popularité, tue la popularité. »

    « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard] Vlcsnap590561
    Charlot Jones.

    Quand on y réfléchit, la vie est vraiment monotone.
    On se lève le matin, on va en cour, on mange, on retourne en cour, on re-mange, on va dormir. C'est aussi simple que ça. On nous prépare aux ASPIC, qui nous permettront d'avoir un bel avenir avec un travail. Soit. Charlot ne savait pas ce qu'elle voulait faire. Mais alors, vraiment pas. Avant que tout bascule, elle rêvait de vivre dans la forêt. Loin de tout, loin des gens, sans avoir besoin d'argent, seule, avec les animaux, la nature. Respirer un air pur tous les matins. Mais ça, c'était avant qu'elle n'apprenne qu'elle était une sorcière. Avant que son père ne tombe malade. Avant que sa famille la mette au rang d'une impureté dans leur quotidient.

    Perdue dans ses pensées, Charlot avait marché, depuis la salle de Divination. Elle avait une heure à tuer. Elle avait pour habitude de regarder le sol en marchant. De passer inaperçue, d'éviter les ennuis. Car oui, dans la tête de Charlot, avoir des amis, connaître des gens, ça voulait dire ennuis.

    Marchant sans but précis, elle percuta soudainement quelqu'un, et se retrouva les fesses par terre, ses livres autour d'elle, et le poignet droit l'élançant énormément. Sans qu'elle ne puisse le retenir, un petit « Aïe » lui échappa. Puis elle regarda au dessus d'elle. Arthur Everard la regardait, surpris.
    Arthur Everard : Beau, Populaire, son adversaire de Quidditch. Il faisait partie de ces gens qu'elle ne voulait absolument pas rencontrer.

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Message#Sujet: Re: « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard]   « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard] Icon_minitimeLun 4 Avr - 21:15

Quelle journée pourrie. Vraiment. De celles qui vous font regretter d'avoir montré son nez hors des draps. Pourrie. « Quel vocabulaire, pour un garçon tel que toi ! » avait entendu Arthur dans sa tête toute la journée. Car durant tout le jour, il n'avait cessé de cracher sur les heures qui s'écoulaient en maudissant cette journée, qui s'était déroulée de mal en pis. Sans cesse ! Pas une seconde de répit pour Arthur ! Des œufs brûlés au petit déjeuner, un sort qui s'était résolu à rester un échec en cours de Sortilège, un rendu de devoir de Potions qui s'était forcément révélé être une catastrophe malgré le A condescendant du Professeur Slughorn, et par dessus le marché, le sempiternel demi-sourire de Julian ! Ses doigts se crispèrent. Il savoura le souvenir du bruit qu'avait sa mâchoire, lorsqu'elle avait craqué sous l'impact de ses phalanges. Un délice. Mais cette horrible journée restait une pourriture.
Il n'avait même pas croisé ni Eden ni Lauraleen pour lui sauver ce qu'il restait de sa soirée. Le fuyaient-elles ? Non.
Arthur chassa cette idée particulièrement désagréable de son esprit. Eden, le fuir ? Non. Brr, que c'était moche comme idée !


* Souris, Arthur. *

Pour une fois, il était seul dans le couloir qu'il traversait, mais il sourit quand même. Aux murs, au vide, à sa conscience.. pour satisfaire sa mère qui n'était pas là. Pour montrer qu'il allait bien. Il aurait bien tué quelqu'un, pour se défouler. Julian, par exemple. Oui, c'était un très bon exemple.
Mais il valait peut-être mieux sortir dehors, dans la neige, aller courir un bon coup et renvoyer quelques cogneurs, ça, c'était peut être une meilleure idée encore, une idée que son éducation approuvée. La violence, c'était pour les sauvages. Et il n'était pas un sauvage.

Il avait eu un temps libre dont il avait profité pour envoyer une lettre à sa famille, puis en redescendant était passé par les toilettes des garçons du quatrième étage. Il s'était résolu à sortir, et devait passer se changer. Il n'avait plus cours de l'après-midi, de toute façon, le grand air frais de décembre lui ferait du bien, et après il chercherait Eden. Ou Edward. Il jeta un coup d'oeil à sa montre. 15H35. Julian était en arithmancie, il n'avait aucune chance de le croiser. C'était parfait.


BOOM.

Ouille.
Une chose le heurta en pleine poitrine. Il s'arrêta immédiatement et reprit sa respiration avec difficulté. Cette chose, c'était une tête, pleine de cheveux, donc une fille. Une fille qu'il connaissait, non seulement parce qu'il connaissait tout le monde à Poudlard, mais aussi parce que c'était une joueuse de Quidditch. Et qu'Arthur connaissait encore mieux les joueurs de Quidditch.
Charlot Jones, née-moldue, Gryffondor, pas trop de choses à dire sur elle, mise à part le fait qu'elle était sûrement un sacré rat de bibliothèque, étant donné le peu de fois où Arthur avait entendu sa voix, ou seulement vu parler dans un couloir.
C'était un prétexte idéal pour lâcher toute sa pression, et, en bon Serpentard, il ne s'en priva pas :


Mais tu ne peux pas regarder devant toi ! C'est si dur d'ouvrir les yeux ?

Évidemment, lui-même n'avait rien à dire, puisque, de fait, il lui avait aussi foncé dessus. Son excuse, si on la lui avait demandé, aurait été de dire qu'elle était plus petite que lui, et donc qu'il n'avait pu la voir. Un vrai profil d'attrapeur, quoi.

Regarde ça, tu as mis tes affaires dans tous les sens ! C'est incroyable d'être aussi distrait, si maladr...

Il se tût. Il avait l'impression d'entendre sa mère. Il eut un sourire gêné. Mécaniquement, il se baissa aussitôt pour l'aider à réunir ses affaires :

Mais, c'est pas si grave, hein...

Décidément, le pouvoir de Mona Everard était immense. Arthur s'était aussitôt calmé. Il se sentait ridicule.
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Message#Sujet: Re: « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard]   « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard] Icon_minitimeLun 4 Avr - 21:40

    *Parle, allez, parle !*

    Charlot ne s'attendait pas à une réaction meilleure que celle qu'il eût, venant d'un Serpentard populaire et entouré d'admirateurs. Sa thèse se confirmait plus que jamais. Etre trop admiré et entouré montait à la tête.

    « Mais tu ne peux pas regarder devant toi ! C'est si dur d'ouvrir les yeux ? Regarde ça, tu as mis tes affaires dans tous les sens ! C'est incroyable d'être aussi distrait, si maladr... »

    Elle avait envie de lui crier que c'était pas sa faute si il était aussi inattentif qu'elle. Que c'était pas parce qu'il était célèbre que ça lui permettait de rejeter sa colère sur les autres. Mais, comme d'habitude, elle se tût. Ne rien dire, ne pas s'attirer les foudres des gens qui pourraient vous rendre une existence misérable ici. Pourtant, Arthur ne lui avait jamais paru tellement aimer ses admirateurs. Il ne lui apparaissait pas comme cette pimbêche d'Olive Horny, qui avait lancé une sale rumeur sur elle, sans vraiment savoir pourquoi elle s'intéressait à elle.
    Elle se tût donc, et fît bien. Car soudainement, il arrêta de crier. Il s'arrêta brusquement, les yeux dans le vague, puis se mit à ramasser ses affaires.

    « Mais, c'est pas si grave, hein... »

    Non, ce n'était pas grave, non. Mais il allait se poser sérieusement des questions si elle ne se bougeait pas. Elle le regarda ramasser ses livres, ahurie. Quand il eût fini, elle se leva, réprimant un gémissement de douleur quand elle s'appuya sur son poignet, et prit ses livres sous son bras gauche. Oh, non.. La couverture du seul livre qu'elle avait emporté de chez les moldus était déchirée. Les Misérables de Victor Hugo. Un chef d'oeuvre qui avait bercé toute son enfance.

    Levant les yeux vers Arthur, elle prit son courage à deux mains et réussit à lancer une phrase sans balbutier, et avec, attention, un sourire, histoire qu'il ne prenne pas sa prochaine remarque comme une attaque.
    *Bravoooo Charlot.*

    « Tu changes vite d'avis. Faudrait pas que ton équipe te voie ramasser les livres d'un pauvre rat de bibliothèque coincé, qui plus est, attrapeur de Gryffondor. Je t'en prie, continue de me crier dessus, c'est pour ton bien. »
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Message#Sujet: Re: « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard]   « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard] Icon_minitimeMar 5 Avr - 18:12

Il fallait être poli et surtout ne jamais brusquer les jeunes filles : même les Gryffondors, même les coincées, mêmes les nées-moldues, et, le plus dur selon Arthur, même les les laides, ce qui, heureusement pour lui n'était pas le cas de celle qui se tenait devant lui, bien qu'elle lui semblait accumuler quantité d'autres défauts. Par exemple, elle était désagréable. Arthur venait de lui ramasser tous ses livres, bien gentiment, en avait fait une belle pile qu'il tenait dans ses bras, et elle n'était pas contente.
Bim, encore des critiques ! Toujours des critiques! Avait-il vraiment l'air si superficiel ? Certes, il était entouré de gens souvent déjà très bien vus, il était à Serpentard, était le Capitaine de leur équipe de Quidditch, il souriait toujours le plus grand possible à tout le monde, et d'ailleurs il disait bonjour à tout le monde. Et puis, il avait une petite amie qu'il jugeait extraordinaire.
La vie lui souriait, était-ce sa faute ? Selon lui, tous ses dons, toutes ses bénédictions, il les payent suffisamment cher. Julian était probablement la pire calamité possible sur laquelle il avait pu tomber pour compenser tous ses avantages. Avec un tel poids, une telle amende pour sa propre venue au monde, il vivrait très certainement bien vieux. L'addition des fées qui s'étaient penchées sur son berceau était salée. Arthur aurait préféré être moins beau que d'avoir à se traîner Julian toute sa vie.


* Peut-être qu'il mourra avant. *

Arthur regarda Charlot sans comprendre pourquoi elle l'agressait ainsi. Arthur, mis à part son beau visage et son apparence qu'il soignait à l'excès, ne faisait rien de spécial pour attirer l'engouement dont il était le sujet. C'était plutôt du à l'immense influence de son père au ministère et celle des parents qui y travaillaient sur leurs enfants. Pas un, en réalité, n'aurait pu supporter la conversation d'Arthur, car, s'il était ampoulée et claire, se révélait ou trop pauvre ou trop riche, car Arthur manquait cruellement de second degrés, d'humour, ou même d'esprit critique. Ses paroles se résumaient bien souvent à ce qu'on lui avait appris. Ou bien il parlait Quidditch, ou bien il commérait, ou bien il se montrait capable de discuter et d'argumenter sur un article de journal politique. Le tour pouvait être rapidement fait.

Mais pour Arthur, toute cette attention dont il était le centre était la plus naturelle. C'était bien simple, il avait toujours vécu ainsi. Chez lui, dans la cellule familiale, il était le joyaux, le bijou, la grande fierté de sa génitrice, et à Poudlard, son patronyme avait pris la relève : il se faisait véritablement materner par tous ses lécheurs de bottes, et il ne s'en rendait absolument pas compte. Tout ceci était juste normal.
Oh, bien sur, il y avait toujours des gens pour nier cet ordre des choses. Evangeline Matthews, par exemple, qui ne loupait pas une occasion de lui lancer des piques en essayant inlassablement de lui faire comprendre que personne n'était scotché à lui par le plaisir de sa présence, uniquement de son influence. Ainsi, ce genre de remarque, bien que la signification puisse passer très loin au dessus de son crâne, ne lui était pas inconnu.

Et donc, il ne releva pas. Il nota uniquement le caractère agressif des mots, mais son premier réflexe fut de regarder au dessus de son épaule, de celui de Charlot, et de commenter d'une traite :


Mais non, il n'y a personne !

Puis, après avoir vaguement levé les yeux au ciel, il haussa les épaules. C'était fatigant, à la fin, de se faire tout le temps crier dessus. Il avait l'impression, depuis son altercation avec Julian, que cela n'arrêtait plus.

Mais bon, je suppose que tu as raison.

Il n'eut qu'à desserrer ses doigts et les livres se répandirent sur le sol. Son habituel faux sourire s'étira sur son visage. Oui, il commençait à se lasser des critiques. Mais il s'agissait de faire bonne figure. Toujours. Malgré ce pauvre Hugo qui se faisait piétiner. Arthur les avait tous lus -il n'avait pas eu le choix- et n'en avait pas compris un traître mot. Il ne savait qu'en réciter des passages, ce qu'il murmura mécaniquement à la vue de la couverture abîmée :

« En ne dormant que cinq heures et en travaillant tout le reste de mes coutures, je parviendrai bien toujours à gagner à peu près du pain. Et puis, quand on est triste, on mange moins... »


Arthur n'était pas triste, et il n'avait pas non plus faim. Ces mots étaient des automatismes. Il était, décidément, très bien élevé.
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Message#Sujet: Re: « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard]   « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard] Icon_minitimeMar 5 Avr - 21:41

    Alors là, Charlot était soufflée. Jamais elle n'aurait imaginé une telle réaction de la part de son interlocuteur. Il avait.. Lâché les livres. Réduit encore plus en bouillie la couverture de son livre préféré, tout cela en souriant. Un sourire mécanique, une facade, car ses yeux n'avaient en aucun cas brillé d'une seule petite étincelle de joie, ou de malice. Rien. Pure provocation ou réaction spontanée ?

    Charlot en était bouche bée. Et elle resta ainsi bien une minute, à le regarder, ne sachant que faire, que dire. D'ailleurs, elle l'entendit à peine murmurer quelques lignes des Misérables.

    Lisait-il ? Cette facette n'avait pas sa place dans son idée d'un serpentard arrogant et populaire. Pour elle, ces gens ne lisaient pas. Du moins pas par plaisir.
    Il y avait quelque chose qui clochait.

    Mais la situation était tellement comique qu'elle ne put s'empêcher de rire. Discrètement, derrière sa masse de cheveux bruns, mais elle rigola franchement, en lançant un reparo sur ses bouquins, et un episkey sur son poignet, et de les ramasser.
    Quand elle se releva, elle voulu le tester, histoire de vérifier ses suppositions, et lança la suite de sa réplique.

    « Eh bien ! des souffrances, des inquiétudes, un peu de pain d'un côté, des chagrins de l'autre, tout cela me nourrira. »
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Message#Sujet: Re: « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard]   « Trop de popularité tue la popularité. » [Arthur Everard] Icon_minitimeVen 8 Avr - 19:31

Arthur gardait des souvenirs à la fois très confus et très précis de la littérature dont il avait profité. Sa mémoire à laquelle il travaillait énormément depuis qu'il était capable de se souvenir de son nom et de celui de ses parents lui permettaient de connaître avec une précision très pointue le moindre des ouvrages qui avait pu passer entre ses mains : leur histoire, leurs personnages, leurs lieux, la chronologie de leurs événements, leur contexte historique, ainsi que la vie de leur auteur, ses inspirations... tous ces éléments qui permettaient à un livre d'être critiqué et de prendre toute sa place et une valeur particulière dans l'histoire, non seulement de la littérature mais aussi de la pensée humaine et philosophique, marquant des générations et symbolisant une culture et un instant précis de l'Histoire, Arthur les connaissait sur le bout des doigts. Mieux encore, il pouvait réciter des lignes et des lignes, des vers et des vers, d'à peu près n'importe quel auteur tant soit peu connu. Sa mère y avait veillé.

Celle-ci, grande et assidue lectrice mais surtout soucieuse de voir briller son si merveilleux fils dans des conversations intellectuelles, l'avait bien dressé. Arthur connaissait des passages entiers de dizaine d’œuvres ayant influencé la pensée occidentale, écrites par des moldus comme par des sorciers, tout auteur ayant pu artistiquement laissé un impact profond dans la société au sein de laquelle Mona avait travaillé son fils pour qu'il y soit admis à bras ouvert. Ceci avait toujours fonctionné à merveille. Et là encore, devant une inconnue quasiment parfaite mais qui partait face à lui avec un a priori plutôt négatif, il entamait la conversation. Ces mécanismes étaient bien rodés.

Arthur afficha l'un de ses sourires les plus beaux et les plus faux, celui qui réservait à la fausse admiration, lorsqu'il s'apprêtait à flatter. Arthur n'aimait pas les ennemis officiels. Il n'aimait pas détester ouvertement quelqu'un. Pas quelqu'un d'aussi fort que pouvait sûrement se montrer être une jeune fille qui lui tenait tête malgré l'aura de popularité qui l'entourait et qui, de plus, citer Hugo aussi bien que lui. Et puis, Arthur n'avait aucune raison de ne pas l'aimer. Elle était à Gryffondor, ce n'était pas un prétexte suffisant. Ç'aurait même été puéril, et pourtant, Arthur s'y connaissait bien, en gaminerie et ronchonneries


*Et ben, y a pas que moi. * pensa-t-il à l'image de Julian.

Évidemment, Arthur n'avait aucune utilité non plus à devenir ami avec elle et lui accorder sa confiance. À quoi bon ? Il savait bien que l'affection, et toute forme d'amour d'ailleurs, étaient des leurres. Tout se faisait uniquement dans un but utilitaire. Il avait beau être amoureux d'Eden, il ne comprenait pas pourquoi. Il tenait énormément à elle, et c'était incompréhensible. C'était un fait.

Mais il ne ressentait rien de tel pour Charlot. Alors à quoi bon se forcer ?
Un sourire suffisait à mettre à l'aise, en confiance, à paraître chaleureux, ouvert. Amical. Tout le monde devait se contenter d'une telle volonté d'être aimable.


C'était impressionnant, s'exclama-t-il avec un enthousiasme calculé.

Je pensais être le seul qu'on forçait à apprendre des pages de Hugo.

Il haussa doucement les épaules, et, sans se démettre de son sourire, continua:

Ce n'est probablement pas le plus utile à savoir dans un couloir.

En écho, il pensait à son devoir de Potions. Si seulement il savait remuer correctement un breuvage !
Parce qu'il ne l'avait jamais vraiment entendu ouvrir la bouche, Arthur pensait avoir compris qu'elle ignorait beaucoup des règles de la société et de la sociabilité, règles qui, selon Mona Everard, incluait un savoir immense : d'où les citations d'Hugo. Alors pourquoi cette fille en apprenait-elle des extraits ?

Arthur conclut qu'elle devait beaucoup s'ennuyer.
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