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 L'invasion des blouses blanches (pv Dumby)

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Ysbridion
Zelda Sparkley
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Message#Sujet: L'invasion des blouses blanches (pv Dumby)   L'invasion des blouses blanches (pv Dumby) Icon_minitimeSam 12 Fév - 11:06

Assise sur sa chaise, le front collé au plat de sa main, elle observait le carnage sans rien faire. Elle était incompétente? Eh bien, qu’ils se démerdent, franchement, quoi! Que je vous explique la situation. Journée du dimanche 10 novembre 1944, rien n’avait préparé Zeld’ à ce qui allait se passer un peu plus tard. Occupée à ses propres affaires, elle n’apprit qu’assez tardivement ce qui était arrivé à pré-au-lard, en fait, elle ne l’avait appris qu’à partir du moment où plusieurs gus en blouse blanche étaient entrés dans l’infirmerie sans prendre la peine de toquer, et avaient investi les lieux, accompagnés de quelques corps agonisants. L’infirmerie de Poudlard était le milieu hospitalier le plus proche de pré-au-lard, il était un peu normal que les malades qui pouvaient craindre le transplanage attérissent ici. Là-dessus, Zeld’ avait rien à redire. Le problème, c’était que c’était SON infirmerie, et qu’apparemment, aucun de ces sinistres abrutis ne prenait la peine de s’en rendre compte. Si vous pensez qu’elle n’avait pas haussé la voix pour se faire entendre, vous avez tort, bien sûr. Evidemment que Zeld’ sait s’imposer. Mais elle était plutôt impuissante, malheureusement, quand elle se faisait remettre en place par dix médecins à la fois. Ah ces mâles. A l’heure qu’il était, Zeld’ avait juste décidé de jeter les armes. Tant pis, qu’ils aillent se démerder, à être cinq sur ce pauvre ministre, qu’ils s’amusent à dévaliser les armoires à pharmacies! S’ils faisaient la moindre gaffe, elle déclinait toute responsabilité.

Elle était donc là, assise, à attendre la fin de la tempête, et elle ne se relevait que pour aller venir en aide aux quelques élèves atteints de rhumes et de migraines qui se faisaient renvoyer sur les roses par ces responsables soi-disant compétents. Je vous jure, à côté de ces olibrius, Zelda était la gentillesse et la patience incarnée, même elle ne se permettait pas de traiter ses élèves de cette manière. Et pourtant, elle se montrait souvent très dure avec eux. En fait, les élèves qui venaient la voir ce jour là étaient plutôt chanceux, elle était tellement énnervées par ces squatteurs en blouse blanche qui se tapaient l’incruste dans SON infirmerie, qui rembarraient ces pauvres ados, qu’elle-même se montrait plus amène avec les ados en question, même les ados qui jouaient les malades imaginaires.

Là, ça faisait une petite demi-heure qu’aucun élève n’avait toqué à sa porte. Le bouche à oreille marchait bien, tout le monde avait dû comprendre que c’était pas le moment d’aller mal. Elle, elle restait à l’infirmerie, à ne rien faire, elle ne savait pas trop pourquoi, d’ailleurs, p’têt pour éviter qu’un de ces crétins finis ne trouve le moyen de tuer leur ministre dans SON infirmerie. Bon, ils étaient pas incompétents, mais ils étaient trop nombreux, et ils foutaient un bordel monstre chez elle. Ils ne comprenaient pas que ces malades étaient supposés avoir besoin de repos? DE REPOS!!
Finalement, on toqua à la porte. Personne ne l’entendit à part elle. Dans un soupir, elle quitta sa place pour ouvrir, et se trouva nez à nez avec Dumbledore.
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Message#Sujet: Re: L'invasion des blouses blanches (pv Dumby)   L'invasion des blouses blanches (pv Dumby) Icon_minitimeLun 30 Mai - 17:02

[Mieux vaut tard que jamais? o=3 pardon de l'attente.]
à ceux qui ne comprendraient pas le contexte la vie de Dumbledore s'est arrêtée ici

    Il sentait le sang battre à sa main, comme si son cœur s'était trouvé au creux de sa paume. Le sortilège s'estompait et extirpait des limbes une douleur dissimulée aussi longtemps qu'il avait pu le supporter. Il s'était occupé des élèves toute l'après-midi, courant à droite et à gauche, envoyant nombre de messages et de courriers vers Pré-au-Lard et ailleurs. La souffrance revint subitement alors qu'il s'était adossé à un mur pour reprendre son souffle et sa volonté. Dumbledore avait pâlit étrangement et s'était écarté rapidement pour se rendre dans un lieux éloigné de tous. Comme un animal blessé, meurtri, il allait y panser ses maux, lécher ses meurtrissures. Si le mal n'avait été que charnel, Albus aurait passé outre, il aurait tout occulté dans un sourire, tout noyé dans ses yeux rieurs. Mais pointer de sa baguette cette date fatidique, ce "1899" le ramenait au plus profond de lui-même. Dans un geste de rage, une peine aveugle, le vieux professeur avait perdu la raison et l'esprit face aux souvenirs insupportables qui suintaient de la plaie. Sa baguette avait décrit un cercle furieux et dans une zébrure rouge il avait lacéré cette paume qui l'insupportait. Une première fois, puis une seconde, répétant frénétiquement la même opération encore et encore... Il voulait voir ces chiffres disparaître maintenant, tout de suite! Effacer cette marque qui dévoilait sa culpabilité, qui montrait au monde sa faute la plus lourde, l'aberration de sa vie. Pas le temps de réfléchir à quoi que soit. Pas le temps de trouver la réponse sage. Pas le temps d'être lui-même. Pas le temps d'être brillant. Il fallait que ça disparaisse. Vite. Il fallait qu'il n'y ai plus rien dans sa vie. Ça faisait trop mal. Arianna. C'était trop insupportable. C'est intenable.
    Si Albus avait récupéré ses esprits ce n'était pas par fatigue, par lassitude de la souffrance. Au cœur des éclairs rouges de sa douleur, son intelligence fut attirée et extirpée de sa passivité spectatrice. Les chairs sanglantes et souffrantes gardaient toujours la marque détestée. Laissant émerger le génie qu'il avait emprisonné dans son accès de folie, Dumbledore laissa retomber sa baguette et observa le cœur de sa main se recomposer, se reformer. Gellert avait été particulièrement brillant... particulièrement cruel. Comme à son habitude, comme il l'avait finalement découvert. Intrigué, la baguette se redressa plus calmement et découpa la peau dans un geste précis, presque chirurgical. 1899 fut barré d'un trait carmin et complétement absorbé par le phénomène qu'il avait observé le vieil homme attendit la suite. Passé un instant, les lèvres de la blessure se rapprochèrent et se refermèrent d'elles-même dans un picotement lancinant, laissant derrière elle les traces du sang qui en avait coulé et qui se joignait maintenant aux autres gouttes bordeaux versé un peu auparavant. Dumbledore avait commencé à analyser cette situation et la concentration qu'il avait mobilisé pour cela l'avait complétement dégrisé, il était revenu dans la réalité. Il replaça de ses longs doigts le mouchoir qu'il avait ôté de la blessure et le remit en place. D'un sort bien placé il avait essuyé le sang qui l'avait maculé et nettoyé le sol autour de lui. Puis il ressorti, sa cape claquant derrière lui.
    Il avait grimpé rapidement les escaliers jusqu'au troisième étage. La tête lui tournait légèrement et il était beaucoup pus pâle qu'il ne l'était habituellement. Les années semblaient aussi l'avoir rattrapé, donnant à son visage un air beaucoup plus tranché. Mais ses yeux bleus étaient illuminés comme jamais et le professeur de métamorphose brûlait du regard tout ceux qu'il croisait. Heureusement ce ne fut pas le cas, Dumbledore avait décidé de se rendre à l'infirmerie. Zelda avait été la seule personne qu'il n'avait pas vu et aidé de la journée alors qu'elle en avait très certainement besoin. Mais la jeune femme se réclamait beaucoup trop de son indépendance et était beaucoup trop fière pour accepter immédiatement une aide masculine dans son propre domaine. C'était pour cela, entre autre, qu'il ne s'était pas encore rendu dans son petit royaume. Dumbledore respectait cela chez elle, son engagement, son intégrité qui s'ajoutait à ses qualités professionnelles exceptionnelles. Les compétences de Mrs Sparkley n'étaient plus à prouver et précisément... Il ne voulait pas se justifier, ne voulait pas expliquer comment il était parvenu a cette scarification étrange. Pourtant Albus n'aurait pas été contre un petit remontant et de quoi panser sa blessure. Il ne doutait pas qu'une fois qu'il serait au calme il trouverait la solution à ce sortilège et y mettrait fin, mais la journée semblait loin d'être terminée, on avait encore besoin de lui et il ne pouvait pas s'évanouir au milieu de tous. De plus il fallait qu'il fasse état des lieux, vérifier que tout allait bien dans l'infirmerie et qu'il n'y avait pas d'autre élève parmi les blessés, voir où en était le ministre... En bref il avait toutes les raisons de s'y rendre. Après un dernier soupir il leva sa main droite et toqua. Il haussa un sourcil en entendant l'agitation qui semblait régner dans l'infirmerie, chose franchement inhabituelle. Pour qu'il y ai de tels mouvements, Zelda n'était peut-être pas là. Son sourire s’élargit, amusé, lorsque la porte s'ouvrit. Albus inclina légèrement la tête dans un regard pétillant, saluant la jeune femme.

    -Zelda... je ne vous dérange pas?
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Message#Sujet: Re: L'invasion des blouses blanches (pv Dumby)   L'invasion des blouses blanches (pv Dumby) Icon_minitimeMer 1 Juin - 23:59

Zeld’ était excédée. Plus qu’excédée, elle n’avait qu’une envie, botter le cul de tous les fauteurs de trouble qui avaient pris possession de SON infirmerie. C’est avec un léger sourire qu’elle accueilli le professeur Dumbledore, après s’être rendu compte qu’il s’agissait bel et bien de lui. Dumbledore était bien l’une des rares personnes en ce bas monde (avec sa chère Louisa, et Pomona, aussi) à avoir le droit à ce très très (très) léger étirage de lèvres, qui lui demandait toujours un effort considérable, et encore plus quand elle se trouvait dans une situation qui l’agaçait au plus haut point. Là, c’était VRAIMENT le cas. Mais j’pense que vous l’aviez tous deviné, bien sûr. Zeld’ avait beaucoup de respect pour Dumbledore. Elle ne savait même pas exactement pourquoi, d’ailleurs, mais disons qu’il était clairement très intelligent, et même si ses excentricités avaient le don d’agacer l’infirmière, qui ne laissait jamais aucune place à la fantaisie dans sa vie, elle avait bien fini par admettre que oui, c’était clairement un sorcier très doué, compétent et tout le reste, même s’il ne s’en donnait pas l’air. Entre sagesse et folie, comme on dit, la frontière n’est pas bien grande. Le professeur de métamorphose n’avait pas l’air très bien, il était un peu plus pâlot que d’habitude. C’était rare qu’Albus Dumbledore le grand ait l’air faible ou malade. En fait, à sa connaissance, il n’était jamais venu la voir dans son antre… Enfin, pas pour lui, j’veux dire, elle pensait bien que cette fois ne devait pas déroger à la règle. Quoique peut-être pas, il était quand même vraiment pâle.

"Bonjour. Vous ne me dérangez jamais, pensez-vous."


Certains de ces médecins soi-disant compétents s’étaient retourné vers elle alors qu’elle avait eu le malheur d’ouvrir la bouche pour autre chose que faire un diagnostic absurde au sujet de l’état du ministre agonisant. Zeld’ roula des yeux. Ce qu’ils pouvaient être stupides. Choisissant de les ignorer complètement, et de les emmerder si elle le pouvait - des fois que ses bavardages empêchaient ses "collaborateurs" de se concentre, elle parla sans discrétion. Ça leur ferait les pieds, tiens!


"Apparemment, je n’ai absolument rien à faire dans ma propre infirmerie". S’exaspéra-t-elle, du ton le plus fort possible, histoire que les personnes concernées ne puissent pas faire autrement que de l’entendre. Si Zelda devait se laisser marcher sur les pieds, elle y mettait quand même certaines conditions, fallait pas croire.

"Que me vaut le plaisir?"

Même si son ton n’était pas franchement jovial (en même temps, elle savait pas ce que c’était, un ton jovial), l’intention était là quand même. Zeld’ avait bien envie d’inviter Dumbledore à s’asseoir et de l’analyser vite fait bien fait, comme elle le faisait avec tous les autres, mais comme elle ne faisait pas comme tous les autres, elle préféra s’abstenir. Elle attendit donc patiemment que Dumbledore en vienne au fait. Une chance pour lui, c’était à peu près le seul être humain de sexe masculin que Zelda tolérait dans son entourage, et à qui elle acceptait même d’accorder un certain respect.
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Message#Sujet: Re: L'invasion des blouses blanches (pv Dumby)   L'invasion des blouses blanches (pv Dumby) Icon_minitimeLun 13 Juin - 22:34

    Contrariée, Zelda Sparkley? Jamais voyons! Comment cela pouvait-il être concevable enfin?! Le visage fermé et exaspéré qu'elle avait lorsqu'elle lui avait ouvert la porte ne l'avait pourtant pas trompé. Et Albus savait parfaitement le risque qu'il prenait en s'adressant maintenant à l'infirmière. Elle en avait renvoyé plus d'un par pur caprice, par simple orgueil féminin. Il se rappelait d'une fois mémorable avec le directeur, s'il n'avait fallu garder un minimum de sérieux le professeur de métamorphose aurait rit au larmes devant la face déconfite de Dippet et les remontrances de plus en plus véhémente de la jeune femme. C'était la première fois que le directeur avait fait l'ombre d'une remarque sur les capacités de la jeune femme, c'était aussi la dernière. Son sourire s'élargit à la réponse de Zelda. Puis son sourcil se haussa légèrement. Ah tout s'expliquait... Il jeta un rapide coup d’œil par dessus son épaule. Oui c'était évident que le ministère allait prendre possession des lieux, Zelda avait certainement dû capituler sous le nombre... Il retint un rire en l'entendant si rancunière. Ses yeux revinrent sur son visage et il redressa légèrement la tête à sa question. Plaisir. Dumbledore avait remarqué le traitement de faveur dont il jouissait auprès de la jeune femme et lorsqu'il faisait la comparaison avec ses collègues il était heureux qu'une telle chose se fasse. Albus ne savait pas encore ce qu'il allait faire ou décider. Il ne pouvait décidément pas parler de l'origine de sa blessure, cela l'entraînerai dans des explications qu'il ne souhaitait pas. Mais il avait un besoin urgent de soigner pour un temps ce petit "présent". Dumbledore sourit, d'un sourire enfantin et plus ou moins innocent (ce qui pour son âge était perdu depuis longtemps).

    -Un plaisir partagé. Je passais simplement pour m'assurer que vous n'aviez besoin de rien.

    Comme s'il n'y avait que cela. Dumbledore regarda les médicomages s'agiter derrière eux. La panique n'aidait pas aujourd'hui, entre Chester et les médecins de Sainte-Mangouste l'avenir médical et politique ne semblait pas assuré en Grande-Bretagne.

    -A la vérité je venais aussi prendre des nouvelles du premier ministre. Je pensais qu'entre vos mains, il serait rapidement hors de danger mais...

    De nouveau il regarda à l'intérieur de l'infirmerie un sourcil légèrement haussé. Il acheva d'une voix plus grave et peut-être légèrement amusée.

    -...à présent j'ai soudainement peur pour sa vie.

    Ses yeux bleus complices observèrent Zelda. C'était un fait, Dumbledore avait bien plus confiance en l'infirmière que dans les autres médecins qui se trouvaient à l'intérieur et qui faisaient preuve d'un manque de professionnalisme flagrant. Un peu plus bas il continua:


    -J'imagine que vous connaissez la funeste nouvelle concernant Miss Chaser et O'Connor... Le directeur souhaiterai savoir s'il y a d'autres blessés parmi les élèves.

    Dippet ne lui avait rien demandé mais il se doutait que cela ferait parti des questions que le vieillard lui poserait lorsqu'il irait le voir en fin de soirée, lorsqu'il devrait résumer cette terrible journée. Sentant des tremblements secouer peu à peu sa main, il la rentra doucement dans sa poche. Plus tard, peut-être...
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Message#Sujet: Re: L'invasion des blouses blanches (pv Dumby)   L'invasion des blouses blanches (pv Dumby) Icon_minitimeJeu 16 Juin - 22:34

Plus Dumbledore parlait, plus il donnait des raisons différentes à sa venue… et plus Zelda était convaincu qu’il lui cachait quelque chose, et qu’il n’était absolument pas là pour les raisons qu’il prétendait. D’accord, il l’était p’têt en partie, mais on la lui faisait pas, à Zelda, c’était une experte dans son domaine, voyons. Il lui suffisait de regarder la tête du professeur de métamorphose deux secondes pour comprendre qu’il y avait un problème. Tenez, même les crétins de pseudo-médecins qui avait envahi son espace de travail l’auraient sûrement compris. Dans un premier temps, Zeld’ décida de faire quand même comme si de rien n’était, les questions que lui posaient Dumbledore étaient pertinentes, il était normal qu’elle lui apporte les réponses qu’il demandait. Et puis, il faut dire que le professeur savait comment s’y prendre pour flatter l’infirmière, c’était sûrement pour ça qu’il faisait partie des rares collègues qu’elle respectait dans tout Poudlard., s’il le voulait, il pouvait sûrement appuyer là où ça fait mal, mais il avait plutôt l’habitude d’appuyer là où ça fait du bien. Recevoir un peu de soutien de sa part, alors qu’elle était complètement désemparée, n’était très franchement pas de refus. Pour la peine, Dumbledore eut même le droit à un nouveau sourire.

"On a besoin de rien, il y a déjà plus que nécessaire dans cette infirmerie."


Bien sûr, elle faisait encore et toujours référence aux envahisseurs en blouse blanche, elle était vraiment convaincue qu’elle aurait pu abattre le travail toute seule, ça aurait été plus efficace, et même si elle aurait été crevée en fin de journée, au moins, elle aurait eu l’impression de contrôler quelque chose.

"Quand à monseigneur le ministre, il devrait être tiré d’affaire, mais je vais éviter de me prononcer avant que l’infirmerie ne soit complètement vide."

Zeld’ était du genre à dire ce qu’elle pensait, elle n’avait rien de particulier contre le ministre de la magie (même si elle avait déjà pu juger de son incompétence), mais elle ne supportait pas qu’il ait droit à autant d’égards quand d’autres patients pouvaient apparemment crever sans que personne n’en ai rien à foutre. C’était vraiment navrant.

Dumbledore évoqua aussi les élèves qui avaient été victimes de l’accident. Jusqu’ici, aucun autre élève n’avait été amené à l’infirmerie. Comme on en arrivait à l’heure où il y avait peu de chances pour que d’autres patients arrivent encore, apparemment, elle n’aurait pas à annoncer de mauvaises nouvelle à Dumbledore et au directeur. Bon… à part Perséphone, hein. C’était triste, la mort de Perséphone.


"Vous pourrez rassurer Mr Dippet. Apparemment, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir à ce sujet."

Elle marqua une pause et son regard s’arrêta sur le futur directeur. Elle n’arrivait pas à ignorer qu’il avait vraiment mauvaise mine. Sa conscience professionnelle lui hurlait de ne pas le laisser dans cet état.

"Ce sont vraiment les seules raisons de votre venue?"


On la lui faisait pas, à elle. C’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces, comme on dit.[b]
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Message#Sujet: Re: L'invasion des blouses blanches (pv Dumby)   L'invasion des blouses blanches (pv Dumby) Icon_minitimeMer 27 Juil - 0:25

[bon promis au début je voulais pas que ce soit aussi long... Je suis désolée!! >3<]

    Et bien... Dumbledore avait le droit à une volée de sourire aujourd'hui. Zelda Sparkley devait être particulièrement exaspérée et en manque de soutien. Le vieux professeur connaissait cela, et il le connaîtrait encore 50 ans plus tard. En attendant il s'amusait de la réaction de l'infirmière et de l'agitation qui se profilait derrière elle. Et elle avait raison d'être scandalisé pensa-t-il, Dumbledore avait vu beaucoup de gens à Pré-au-lard qui avait un besoin urgent d'aide, l'infirmerie de Poudlard étant trop petite pour accueillir tout le monde d'autant plus que visiblement on l'avait réservé pour le seul confort d'Howard Fletchey ministre de son état. Etat plutôt déplorable d'ailleurs il fallait le dire. Dumbledore laissa son sourire émerger davantage et rit légèrement à la remarque "discrète" de la jeune femme.

    -Très bien dans ce cas, tout est parfait.

    Il avait terminé sur un ton ironique et reposa ses yeux bleus sur le visage de Zelda. Dans ces moments particulièrement sombres elle était une sacré bouffée d'air pour Dumbledore qui pouvait penser enfin à autre chose qu'à Grindelwald et son charmant cadeau sans faire d'effort surhumain. Dumbledore hocha la tête et poussa un soupir soulagé. S'il y avait eu d'autre mort qui sait ce qu'il serait advenu de Poudlard? Pour des raisons de sécurité et de défense il n'était pas improbable que le ministère demande la fermeture de l'école jusqu'à la fin des hostilités, ce qui pouvait prendre des années, surtout si le vieux professeur restait le seul à pouvoir se dresser contre le maître de Nurmengard ce qu'il déplorait. Lorsqu'il rouvrit les yeux Dumbledore comprit immédiatement le regard que lui lançait l'infirmière. Comment aurait-il pu en être autrement? Zelda était compétente et possédait une conscience professionnelle hors du commun. Albus aurait été sincèrement surpris si Zelda n'avait rien remarqué et surtout si elle l'avait laissé filé sans rien dire. Et lui même avait trop de respect pour lui mentir... Totalement. Les yeux de Dumbledore prirent un nouveau regard enfantin et complice, qui laissait bien comprendre que non ce n'était pas la seule raison. D'un geste malicieux de sa main valide il lui fit signe d'attendre un moment, juste un moment. Dans un froissement de cape et de velour, Albus se glissa sans brusquerie dans l'infirmerie. Le fourmillement de ces blouses blanches se concentrait dans un point particulier de celle-ci, Dumbledore s'en approcha doucement et jeta un œil par dessus l'épaule d'un des médicomages. Huum... Ce pauvre Howard était vraiment mal en point. Dans quelques instants il le serait sûrement davantage. Il jeta un œil à l'équipe qui s'affairait et se disputait au-dessus du corps du patient au milieu de son lit, spécialement agrandi pour accueillir son "illustre" malade. Albus se redressa.

    -Je cherche celui qui dirige cette unité de soin je vous prie.

    Un tête s'extirpa de la masse blanche, des lunettes énormes, à plusieurs verres (pour pouvoir zoommer) sur le bout du nez. Dumbledore sourit.

    -Ah! Angus bien sûr, je suis ravi de vous trouver enfin.


    Angus haussa un sourcil.

    -Pro... Professeur, je suis désolé mais je suis particulièrement occupé... Impossible de vous parler, revenez plus tard.


    C'était bien sa veine que ce vieux fou vienne lui parler maintenant. Déjà quand il avait fait ses études à Poudlard il en avait été impressionné et légèrement effrayé. Il aurait du se rappeler que ce tortionnaire était toujours en poste ici et qu'il risquait de l'y croiser. Mais finalement ça en valait peut-être la peine, il était content de pouvoir faire valoir son autorité sur cet homme qui l'avait traumatisé au moyen de devoir sur la transformation accéléré des escargots en citron vert (ce dont son pauvre cerveau n'avait jamais compris l'utilité essentielle). Il fut particulièrement déçu.


    -Je crains que ce soit impossible Angus, dit fermement Dumbledore sans se départir de son sourire. Oh bonjour Maverick! Helena se porte-t-elle bien?

    Ledit médicomage balbutia un vague bonjour emmêlé d'un assentiment timide. S'étant d'abord rétracté au ton de Dumbledore, Angus eut une moue passablement irritée: d'où cet hurluberlu distrayait son équipe en mission ultra spéciale et importante sur le ministre? Il se gonfla d'importance et déclara d'une voix sûre:


    -Albus
    (il savoura avec délectation cette familiarité qui lui avait toujours été interdite en tant qu'élève) il nous faut toute notre attention sur le ministre pour être au mieux de notre efficacité...

    Un bruit se fit entendre derrière lui, les médicomages trop nombreux se marchaient sur les pieds. Il se retourna vivement pour faire comme s'il n'avait rien vu, rougissant sous le sourire du vieux professeur.


    -... A moins que vous n'ayez un message de monsieur le ministre provisoire, je vous demanderai de ne plus nous déranger.


    Le sourire de Dumbledore fut rayonnant. Angus se mordit les lèvres, tenant sa baguette nerveusement.


    -Vous... Vous avez un message de monsieur le ministre provisoire?

    Sa voix s'était éteinte. Ce n'était pas vraiment une question, plus une crainte énoncée à voix haute, une déception exprimée. Pourquoi fallait-il qu'il ai toujours le dernier mot? Dumbledore retint une grimace douloureuse, la remplaçant par un sourire espiègle.


    -Monsieur Chester demande la présence de toute l'équipe sur les lieux de la catastrophe pour s'occuper des derniers blessés qui n'ont pu encore rejoindre sainte-Mangouste ou cette infirmerie.

    -Mais le mi...

    -Sera pris en charge par une autre équipe que je précède de peu.


    Sur le ton de la confidence Dumbledore se pencha légèrement vers le médicomage, lui glissant à l'oreille.


    -On m'a demandé de trouver votre équipe et aucune autre, je ne fais que transmettre les exigences ministérielles, on a vanté vos mérites, on vous réclame à grand cris.


    Angus bomba le torse, reprenant confiance.

    -Dans ce cas, dans ce cas... Prenez vos affaires on remballe! Odotus laisse le rapport bien en vue pour la prochaine équipe, qu'ils sachent ce qui a déjà été fait! Dépêchez!


    On remballa après quelques jurons et dans la précipitation. Angus regarda Dumbledore d'un air soupçonneux.


    -Laisser le ministre sans surveillance n'est pas très prudent. Quand arriveront-ils?

    Il haussa les épaules et le regardant de son air calme et sûr.

    -J'ai totalement confiance dans les soins qui ont été donnés à l'intérieur de cette école,
    -dit-il en pensant à Zelda qu'il regarda dans un bref clin d'oeil- le ministre survivra jusqu’à leur arrivée imminente.

    Quelques instants plus tard, les médicomages étaient partis. Dumbledore regarda l'infirmerie subitement vide et silencieuse. Cela faisait du bien. Dumbledore se tourna vers Zelda et lui sourit.


    -Vous disiez? Ah oui... D'autres raisons à ma venue.


    Il avait menti, bien sûr qu'il avait menti. Il avait bien fallu s'ils voulaient tous un peu de tranquillité ici. Dumbledore savait parfaitement que Zelda était tout à fait à même de s'occuper seule du ministre et des quelques autres blessés, lui inclut. Les nouveaux efforts qu'il avait donné pour garder cet air assuré et confiant venait de lui ôter toute les forces qu'il lui restait. Albus prit le premier siège qu'il pu trouver, un peu à l'écart des autres patients et s'y installa. Il regarda sa main gauche un moment et entreprit de défaire le nœud qui gardait son mouchoir noué autour de celle-ci.


    -J'ai été maladroit, dit-il simplement.

    Épuisé, le professeur ne parvint pas à retirer son bandage de fortune. A une seule main, avec la vue qui se troublait ce n'était pas vraiment ce qu'il y avait de plus facile pour un vieil homme. Et étrangement, même pour un vieil homme nommé Albus Dumbledore.
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Message#Sujet: Re: L'invasion des blouses blanches (pv Dumby)   L'invasion des blouses blanches (pv Dumby) Icon_minitimeDim 31 Juil - 17:35



Bon, une chose était sûre, Zeld’ devait une fière chandelle à Dumbledore. Encore un peu, et il y aurait sûrement eu un meurtre. Dumbledore savait toujours faire preuve de beaucoup plus d’amabilité et de subtilité qu’elle, qui avait plutôt tendance à partir au qart de tour dès qu’on la cherchait un petit peu. Dumbledore n’était p’têt pas encoree le gros bill qu’il allait devenir quelques années plus tard, mais il en imposait déjà. Il savait parfaitement se faire respecter de ses élèves, et de ses collègues. Ses anciens élèves se souvenaient de lui. Et il se trouvait, que la plupart de ces médecins à la grande gueule avaient été les élèves de Dumbledore, tout comme elle-même l’avait été, à une époque. Ils n’en menaient pas large à côté du professeur de métamorphose, qui la débarrassa fissa de ces olibrius qui l’empêchaient de travailler correctement. Vraiment, elle aurait dû songer à faire appel à lui, elle aurait eu la paix plus tôt. Enfin bon, l’essentiel, c’était qu’à présent, elle avait la paix, et elle pouvait accorder à Dumbledore toute l’attention qu’il méritait. C'est-à-dire beaucoup, car outre le fait qu’elle lui était très reconnaissante (mais à sa manière, elle lui fit juste un rapide signe de tête en guise de remerciement), il avait vraiment l’air au plus mal. Il était rare de la voir dans un tel état, faible au point de ne plus réussir à garder contenance, prenant place sur le premier siège qu’il trouvait. Zelda n’aimait pas le voir comme ça. Pour Zeld’, Dumbledore était un roc (que dis-je, un roc ? Un cap, une péninsule !), le voir faiblir lui rappelait qu’il était humain, lui aussi. Mais un humain qui ne ressemblait à aucun autre, ça c’était sûr.

Dumbledore lui tendit sa main, de laquelle il enleva le bandage qu’il avait improvisé. Zeld’prit à son tour un siège et s’assit face au professeur, histoire de pouvoir examiner sa blessure plus en détails. Elle fronça les sourcils à la vue de cette plaie si singulière. Elle leva ensuite les yeux vers son patient. Quelque chose n’allait pas, dans cette blessure, et Zeld’ était bien curieuse de savoir ce qui était à l’origine de celle-ci. Il ne s’était pas fait ça en trébuchant dans les escaliers, c’était évident. D’ailleurs, même si Dumbledore avait eu un bête accident, il aurait été capable de se soigner lui-même.

Vous avez… trébuché sur un maléfice?
 l’interrogea Zelda, sceptique.

C’était le plus probable. Non, pas qu’il ait trébuché sur un maléfice, mais que sa plaie soit d’origine magique. Zeld’ n’était pas sûre que Dumbledore lui en donnerait la confirmation. Ce serait plus simple pour elle, tout de même. Elle en avait assez, de tous ces individus qui couraient à son infirmerie sans oser clairement énoncer la cause de leur maux, qu’il s’agisse de Jedusor et de son soudain état de fatigue, d’Yseult et de sa dépression éclair ou de Dumbledore.
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