Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn]
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Gwendolyn Morgan
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#Sujet: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Mer 1 Sep - 9:01
Les blagues les plus drôles sont les plus courtes
Entre mes différents matches, mes voyages à travers l'Europe et les entraînements de Harpies, le temps a filé sans que je le voie passer, et sans vraiment que j'ai beaucoup d'occasions de m'afficher en compagnie de Thorn non plus, chose que nous n'avons pas particulièrement recherchée ni l'un ni l'autre cela dit. Pas que sa compagnie me soit devenue déplaisante - bien au contraire, je prends toujours beaucoup de plaisir à passer du temps avec lui, mais ne nous leurrons pas, notre petit manège, qui semblait une idée excellente sur le papier, n'a pas porté les fruits que nous aurions souhaités.
Enfin je crois. Enfin... la conclusion est en demi-teinte, dirons-nous. Pour Thorn, surtout, pour moi, je dirais que ça ne change pas grand-chose. Avec Rudy, ce sera toujours la même chose, beaucoup de bas et quelques hauts, de rares moments uniques bien vite fichus en l'air par nos putains de caractères incompatibles. Bref, on a laissé traîné, mais il est temps de clarifier la situation : c'est donc l'heure de la rupture en bonne et due forme, semble-t-il.
L'avantage, c'est que c'est que ni lui ni moi n'en pâtirons franchement. L'idée est surtout d'officialiser une situation sur laquelle nous ne nous sommes absolument jamais leurrés. Je le vous plutôt comme une manière de joindre l'utile à l'agréable...
Mettre les formes nécessaires à une farce qui a assez duré, et l'occasion dans le même temps de passer du temps avec Hawthorn et de bavarder un peu avec lui car, l'air de rien, cela fait un moment que nous n'en avons pas eu l'occasion, et je pense que lui comme moi aurons bien des choses à nous dire.
Nous nous sommes donné rendez-vous au restaurant. Je me suis assurée que les bons yeux et les bonnes oreilles traînent pour que notre petite officialisation en soit vraiment une et pas uniquement une agréable conversation, quand bien même je ne dis jamais non à cela non plus. Quand j'arrive, Thorn est déjà là, installé à notre table. Je m'installe en face de lui.
-Me voilà, je ne t'ai pas trop fait attendre, j'espère ? Tu es là depuis longtemps ?
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Jeu 9 Sep - 0:31
Les blagues les plus drôles sont les plus courtes
Gwendolyn & Hawthorn
Hawthorn n’a strictement envie de voir personne. Vraiment pas. Lui qui est toujours de bonne humeur au travail, muselant soigneusement chaque émotion qu’il ressent quant à sa détresse financière pour n’en rien laisser voir, cette fois, s’est bien fait débordé. Pour la première fois, il a songé à claquer la porte de chez H&A, et puis y a renoncé lorsqu’un huissier la cueillit sur le pas de sa porte un matin. Il a vu rouge, très rouge, à ce moment là. Il ne se souvient pas vraiment de la gifle qu’il a filé au gars, avec sa face de rare, juste d’avoir tempêté d’une voix sombre qui ne lui ressemblait pas que s’il avait de nouveau de ses nouvelles il trouverait à qui parler et que ce serait pire. L’huissier n’a pas donné de nouvelles. Ça l’a un peu rassénéré : au moins, quand il veut, il est encore capable de faire peur, et d’impressionner, comme quand il était batteur. Le pire, c’est que pour les dettes immédiates, il lui reste pourtant un peu d’argent que Melania lui a donné. Mais quelque chose s’est un peu brisé en l’ingénieur sans qu’il ne sache quoi. Peut-être que voir Robin avec ce type, c’était la couleuvre à avaler de trop, et qu’il en a assez que ces abrutis, tous autant qu’ils sont, se croient tout permis et lui marchent sur les pieds. Peut-être qu’il a aussi la haine, mais contre lui-même, cette fois, d’avoir tout foiré, et qu’il fallait qu’il évacue sa frustration.
En attendant, la colère est retombée et l’ingénieur est tombé dans une sorte de déprime. Comme il n’y a plus rien à faire, de son point de vue – il est manifeste qu’à cause de ses propres idioties, si Robin avait pu lui conserver quelque amitié, elle le déteste à présent – il reste concentré sur ses dessins, ne parlant à personne, fuyant même parfois son bureau, désertant sur les toits. A-t-il vu que la jeune femme ne comprenait pas pourquoi il fuyait, qu’elle n’était pas, en fait, en colère ? Non. Et puis de toute façon, ça lui ferait mal de la voir en sachant qu’elle est avec un autre. Drôle de paradoxe : Thorn ne pensait qu’à l’aspect financier, mais il faut croire qu’il s’est pris à son propre jeu, à son étonnement d’ailleurs. Car des plans foireux pour récupérer de l’argent, se refaire, il en a eu des tas, et déjà certains qui impliquaient de reprendre le contrôle de H&A, et il les a bien vécu. Non, là c’est différent. C’est Robin, et elle compte, et au final, il est surtout malheureux qu’elle ne l’aime pas au point de l’avoir préféré à l’autre – qui est définitivement louche, quand même, quand il y repense.
L’invitation de Gwen est tombée à point nommée. Voilà quelqu’un à qui il pourra parler à cœur ouvert et avec qui il n’a pas besoin de se composer un air heureux. Et puis, il est vrai qu’il faut qu’ils rompent, ça ne sert plus à rien, maintenant. Alors, évidemment, Hawthorn a accouru au restaurant, et maintenant, il l’attend en fumant plus ou moins paisiblement une cigarette. Paradoxalement, pour un couple officiel, ils ne sont pas vu beaucoup ces derniers temps. La faute aux matchs de Gwendolyn – un prétexte pratique, quand on y pense, et que personne n’a songé à questionner, leur permettant de vivre leur vie chacun de leur côté comme ils voulaient. Il se lève pour l’embrasser, avant d’ajouter avec un semblant de sourire : « Pas assez pour que le serveur me chasse parce que je n’ai rien commandé. » Avec la Harpie, il est toujours plus enclin à se moquer de lui-même, preuve de la solidité de leur amitié, car ici, Avery n’a pourtant vraiment pas le cœur à rire. Puis, avec précipitation, il ajoute, anticipant une question sur ce qui est le nerf de la guerre chez lui : « J’ai de quoi payer, ne t’en fais pas. »
Ils commandent, et puis il lance avec sérieux : « Comment tu vas ? » Parce que ça l’intéresse, mine de rien, ce qu’elle vit : ils étaient deux à monter ce plan foireux, deux à être touché par l’attitude de Rudolf, pour des raisons différentes. « T’as eu des nouvelles de Rudy ? » Il se demande où elle en est de son côté, par rapport à ça. Pas très heureuse, il s’en doute : mais elle et Rudy réussissent perpétuellement à se rendre malheureux de toute façon, alors qu’il est manifeste qu’ils sont fous l’un de l’autre, ce qui ne lasse pas d’étonner le mangemort. Pourtant, on pourrait dire que ça a mieux marché du côté de Gwen : le capitaine des Busard a bien mordu à l’hameçon. Pas dit qu’il soit revenu, ait tenté d’entamer le dialogue avec la jeune femme pour autant, ou qu’il y ait une lueur d’espoir de ce côté-là non plus. Mais ça fait une raison de plus pour rompre, si jamais c’est le cas.
Thorn finit par soupirer, écrasant sa cigarette : « Je sais pas si c’était une si bonne idée que ça de mon côté. Ce n’est pas tellement de Rudolf que j’aurais du m’inquiéter, concernant Robin… Elle a un petit ami. Il ne se serait rien passé de toute façon. Ni avec Rudy ni moi. » Il soupire et se frotte les yeux d’un air un peu las. « Je ne sais pas si ça à trop servi à grand-chose, finalement…enfin, j’ai pas tellement l’impression que ça nous ait aidé. » Non, au contraire. « Si tu veux toujours me jeter un verre à la figure, je dirais bien que c’est la bonne soirée pour. » Il essaye de faire contre mauvaise fortune bon cœur, mais à présent, il ne sait pas trop ce qu’il fera après. « Qu’est-ce qu’on dit aux autres ? Tu me plaques parce que tu trouves que je te demande trop de comptes, je t’accuse de pas assez t’investir et de t’être servie de moi pour te venger de Rudy ? » Autant se concentrer sur les modalités pratiques, qui l’interpellent. Fronçant les sourcils d’un air sérieux et oubliant d’être un sale con, pour une fois, Hawthorn ajoute avec sincérité : « On n’est pas obligés pour la dernière partie, tu n’as pas à porter le chapeau toute seule. »
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Ven 10 Sep - 9:02
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-J'imagine que ça pourrait être pire, je réponds dans un haussement d'épaules quand Thorn me demande comment je vais.
C'est une question à laquelle les gens répondent de façon toujours très hypocrite, ce n'est jamais mon cas. On me demande si je vais bien, eh bien si ce n'est pas le cas, je le dis franchement, et tant pis si ça incommode la personne en face de moi - si ça l'intéressait pas, elle n'avait qu'à pas demander. Mais dans le cas de mon interlocuteur, ce n'est pas la même chose. Je sais qu'il ne me dit pas ça pour faire la conversation. Quand il me demande comment je vais, il tient sincèrement à connaître la réponse. Et moi aussi, je tiens sincèrement à lui répondre.
-J'ai pas reparlé à Rudy, mais j'ai eu quelques nouvelles, ouais... Je pousse un soupir, profond et résigné. Le monde du Quidditch est tout petit... - Et il a plus ou moins fait le tour de toutes les joueuses, à ce stade.
Quoi ? J'arrive pas à cacher le fait que j'ai la haine ? Oui ben, pourquoi est-ce que je ferais l'effort de le cacher... Puis au final, c'est pas différent de d'habitude, cette affaire. Se pousser à bout comme on le fait, avec Rudy, c'est presque une habitude, un rituel, à ce stade. Un rituel malsain, bien sûr, qui nous fait du mal, évidemment. Mais faut croire qu'on sait juste pas faire autrement, de notre côté. C'est presque rituel, à ce stade. Et ça ne nous rend pas franchement heureux, bien au contraire. Mais même quand on est ensemble, on finit toujours par tout gâcher. Je sais au fond que c'est toujours mieux quand on reste à l'écart l'in de l'autre... ce qui n'empêche pas que je ne supporte pas être loin de lui.
A mon tour, je m'allume une clope tandis que j'écoute Thorn me parler de Robin qui donc, Rudy ou pas, s'est trouvé un autre petit ami. Vraiment, notre mission a échoué sur absolument tous les plans, c'est carrément navrant.
-Non, t'as raison, ça a servi à rien. Enfin si... au moins t'es fixé pour de bon, concernant Robin. Bon, ça me fait chier pour toi, mais... On peut pas toujours avoir ce qu'on veut, même en trichant un peu. C'est qui, ce mec avec qui elle sort ? On le connaît ? Je suis surprise que Villanelle Abbot se soit pas jetée sur la nouvelle. Comme elle a pu me coller au train, celle-là...
J'attends que le serveur nous apporte notre commande avant de venir répondre à Hawthorn quant aux circonstances à avancer concernant notre rupture.
-Oh, t'inquiète, tu peux me faire porter le chapeau, ça me dérange pas, à moi, je lui assure très sincèrement. Tu sais, c'est pas comme si ça avait le moindre risque de changer quoi que ce soit à la réputation que j'ai déjà. Et je pense que tout le monde s'imagine déjà que je t'exploite pour me venger de Rudy. Je pousse un soupir. Je me désespère, je te jure... Faut toujours que tout tourne autour de lui, je peux pas m'en empêcher.
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Lun 20 Sep - 0:06
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Hawthorn a une grimace désolée lorsque Gwen lui annonce que Rudy a fait le tour des filles, dans le milieu du Quidditch. Ça pourrait être pire, comme elle dit, mais à l’entendre, il comprend clairement que ça pourrait être mieux. Il ne peut pas la blâmer, il en est là aussi. Quant à Rudolf, il ne l’ignore pas vraiment non plus, du moins il s’en doute, car même s’il ne joue plus, son statut chez H&A et les amis qu’il a parmi les joueuses et joueurs lui portent les dernières rumeurs et nouvelles, qu’il méprise habituellement parce qu’il est capable de distinguer le vrai du faux, du moins d’ordinaire et en dehors de ce fiasco. Mais c’est autre chose qu’elle le dise d’elle-même et qu’elle en soit consciente. En souffrirait-elle moins si elle ne savait pas Rudy aussi coureur ? Peut-être, mais ce serait malhonnête…Bref, en tout cas, elle sait et il lui trouve soudainement l’air au 36e dessous. « Ça va aller ? » Il ne sait pas bien quoi dire, en fait, à la jeune femme. Il n’y a probablement rien à dire, d’ailleurs. La relation qu’elle a avec Rudolf est comme ça, de toute façon. Bizarre, déséquilibrée, un peu malsaine, sans doute – a-t-on déjà vu deux personnes s’aimer et se repousser autant à la fois, en gâchant chaque chance qui leur est donnée ? Hawthorn doit bien avouer qu’il ne comprend pas. Ni pourquoi Gwen le repousse, ni pourquoi Rudolf n’insiste pas plus – quoiqu’à l’avoir écouté de temps en temps, en fait, il a du le faire – ni pourquoi Brand laisse tomber, ni en fait, pourquoi ça ne marche pas. Peut-être simplement le fait qu’ils sont deux fortes têtes, songe-t-il en réfléchissant toujours à ce qu’il pourrait dire. « Si on voit le positif, il finit toujours par revenir à toi, c’est mieux que rien. » Il a un sourire contrit. « Désolé, j’aimerais dire un truc réconfortant, je sais qu’il y en a pas trop. Je suis étonné qu’il n’ait pas déjà essayé, en tout cas. De revenir, je veux dire. Il doit être vraiment vexé. Ou il médite un plan pour venir me casser la gueule. J’ai sérieusement cru que ça allait finir comme ça, la dernière fois. » Et, mine de rien, ça l’aurait emmerdé. Et ça l’emmerde toujours, d’ailleurs : tout idiot qu’il ait été, Rudy reste un amis, avec qui il s’est disputé pour rien.
Gwen résume donc bien : c’est vraiment minable. Hawthorn hoche la tête distraitement, puis tourne vers elle un regard reconnaissant et presque amusé lorsqu’il voit qu’à son tour, elle essaye de trouver le peu de positif qu’il y a tirer de la situation. Ça ne rend pas les choses plus faciles, mais il est content qu’elle le fasse, ne serait-ce que parce que ça prouve qu’il y a encore quelqu’un à ses côtés qui se soucie assez de lui pour essayer de lui remonter le moral, même si ça ne fonctionne pas bien. Pourtant il est bien placé pour savoir qu’on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie : il en a déjà une longue expérience, même, et ça ne devrait être qu’une déception de plus. Alors Avery soupire : « Non, je suppose que non. Je suppose que c’était le destin, que ça ne marche pas, entre elle et moi, une idiotie dans ce genre là. » Comme tous ses plans pour retrouver un semblant de richesse, pourrait-il se dire si c’était encore à propos de ce plan initial. Mais ça ne l’est plus. Ça fait mal. Comme une vraie rupture – il en a connu deux ou trois, des chagrins d’amour, même s’il ne cherche plus vraiment de relation, alors il sait. Curieux, songe-t-il, quand même, qu’il se soit laissé prendre au piège. Hawthorn serait presque plus à l’aise pour parler du type avec qui Robin sort maintenant, cette saleté de Rafa, comme elle l’appelle, et l’affection qu’elle y mettait, ça faisait encore plus mal que le reste. « Non, je crois pas que tu l’ais déjà rencontré. C’est un drôle de d’oiseau. C’est un né-moldu, je crois, mais je ne l’ai jamais vu sur le Chemin de Traverse ou quoi que ce soit du même style. On aurait dit qu’il venait…de l’autre côté. Peut-être qu’il y travaille. Je sais pas trop. Peut-être que c’est pour ça qu’elle ne l’a pas trouvé, je sais qu’elle est tenace sinon… » De par lui, il se demande s’il ne pourrait pas lancer Vilanelle sur la piste. Pas qu’il l’aime beaucoup non plus ou que ça serve à quoi que ce soit – Robin ne le regardera pas plus – mais tout de même, il est curieux. Parce que définitivement, il ne l’aime pas du tout, ce type. « Il m’a laissé une sale impression. Je ne pensais pas que c’était son style d’homme, à elle, non plus, mais bon, qu’est-ce que tu veux. » Bon, il n’est peut-être pas objectif. Peut-être même qu’il a un regard entièrement biaisé sur la personne de Rafael O’Riordan, mais Thorn ne se soucie pas tellement de savoir que la détestation qu’il a envers ce dernier a sans doute quelque chose d’irrationnel.
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que tout ce qu’ils ont fait, effectivement, ne sert à rien et qu’ils peuvent mettre un terme à la mascarade. Thorn a une nouvelle grimace. Ça l’arrange sans doute que les gens croient ça, mais à nouveau, ce n’est pas à l’avantage de Gwen et ça lui donne le mauvais rôle. Difficile de nier, de toute façon, qu’elle l’a fait pour se venger de Rudolf – la nuance de taille était que lui était ne l’ignorait pas mais est bien une victime consentante, du plan. Et quand bien même elle a la peau dure et qu’elle est capable de recul et d’humour sur elle-même, ça ne plait quand même pas à Avery de s’en arranger sans rien dire quand elle se dénigre. Gentiment, il tapote sa main, cigarette aux lèvres. « Je crois que l’amour, ça ne rend pas très intelligent globalement, ne sois pas trop dure avec toi. En tout cas, ce n’est pas moi qui vais te jeter la pierre, je crois que c’est moi le plus navrant dans cette histoire. » Il a un sourire un peu forcé, mais c’est vrai : au moins, Rudolf l’aime, elle. Lui, il ne peut même pas dire ça pour Robin. « Si tu cherches des idées d’insultes, tu peux la réutiliser. Du coup, tu veux qu’on lance ça maintenant, tant qu’on a un verre plein ? Ce serait dommage si tu n’avais rien à me jeter à la figure. »
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Lun 20 Sep - 7:56
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-Mais oui, t'en fais donc pas, je dis avec un détachement trop appuyé pour être honnête quand Thorn me demande si ça va aller.
Je vais pas jouer les ingénues idiotes qui tomberaient tout à coup des nues. Je sais bien que Rudy est un coureur de jupons, je sais bien qu'il passe son temps à draguer tout ce qui bouge, c'est pas quelque chose que j'apprends soudainement... Par contre, affirmer que c'est quelque chose qui a cessé de m'emmerder au fil du temps, ce serait aller bien vite en besogne : bien sûr que ça continue de m'emmerder ! Comment est-ce qu'il pourrait en être autrement, en même temps ? Mais qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? A ce stade, ça reste préférable de faire mine de ne pas être dérangée et d'ignorer le fait que ça me fait sincèrement du mal. Parce que que j'affiche ou pas mon agacement, ça changera rien. Mon histoire n'est pas neuve, ça fait des années que c'est comme ça. Alors je préfère autant me focaliser sur Thorn et ses propres histoires, tant qu'à faire.
J'affiche un léger sourire quand Thorn remarque quand même que Rudy finit toujours par revenir vers moi. Ce qui est vrai. Et quand il revient vers moi, eh bien c'est moi qui m'envoie bouler. A partir de là, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même si ça ne marche pas, pas vrai ? En même temps, quand on essaie, c'est encore pire... Ceci dit, c'est vrai que si Rudy devait décider de ne plus se soucier de moi, de ne plus venir gratter à ma porte, je le vivrais très, très mal.
-J'avoue que j'ai cru aussi qu'il allait t'en mettre une, mais je m'en ferais pas si j'étais toi, c'est pas le genre rancunier, sinon il reviendrait pas constamment, comme tu dis. Mais tu devrais quand même lui parler. Ce serait quand même con que vous gâchiez votre amitié à cause de moi. Et en ce qui me concerne, je lui donne un jour, deux grand maximum avant de venir gratter à ma porte.
Est-ce que c'est vraiment le destin qui veut que ça marche ou non avec quelqu'un ou nous qui nous y prenons comme des manches avec nos stratégies complètement débiles ? Franchement, j'en sais rien, mais c'est toujours plus simple de blâmer une force extérieure que de se remettre en question de son côté, pas vrai ?
En attendant, c'est sûrement Robin qui perd au change - même si je ne me fierais pas trop à l'objectivité de Thorn au sujet du mystérieux petit ami...
-T'es sûr que c'est pas juste un moldu, ton gars ?
Pas que ce soit franchement un problème. Enfin, en ce qui me concerne, je le considérerais pas comme tel, même si quand on a les deux pieds dans le monde de la magie, fréquenter un(e) moldu(e), c'est se compliquer la vie inutilement.
-Si t'as pas encore envie de lâcher l'affaire avec Robin, peut-être que tu devrais te renseigner, faire tes recherches ? S'il te semble louche, c'est peut-être qu'il est louche... Et dans ce cas, Hammond a le droit de savoir, pas vrai ? Je marque une pause avant de reprendre, quand Thorn me suggère de lui balancer son verre à la figure. J'hésite... Je commence à me dire que t'aimes ça, que je te balance des trucs en plein visage. Surtout, si je fais ma petite scène maintenant, je vais devoir me barrer dans la foulée... Je peux toujours attendre un deuxième verre, tu sais.
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Hawthorn Avery
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Jeu 30 Sep - 0:02
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Hawthorn n’insiste pas. Ça l’atteint évidemment plus qu’elle ne le dit, mais Gwen n’est pas du genre à s’épancher ou se laisser aller, en bonne Gryffondor. L’univers du Quidditch, qui reste misogyne et peu enclin à passer outre les faiblesses, n’a pas du arranger les choses. Soucieux de ne pas la laisser penser qu’il a pitié, mais qu’il est là, il n’ajoute rien de plus, parce qu’il sait que tout ça l’affecte bien plus qu’elle ne le dit. On ne monte pas tout un plan comme ils l’ont fait pour faire rager un homme à qui on ne tient pas. L’inverse est vrai aussi en ce qui le concerne, et monter tout ce plan et ce scandale au restaurant aurait du lui mettre la puce à l’oreille. Mais Avery est tellement habitué aux plans foireux qui concernent l’argent qu’il a cru simplement refaire la même chose, en pensant sincèrement, comme toujours d’ailleurs, que ça marcherait, et que c’était simplement par intérêt. Mais vu comme il est malheureux de la distance qui existe maintenant entre lui et Robin, même lui doit se rendre à l’évidence : il s’est fait avoir par son propre mensonge. En témoigne la jalousie irrationnelle (et sans objet) qu’il a ressentie envers Rudy, au point de s’en vouloir à présent tant les choses ont dérivé. Ce que dit Gwen le rassure un peu, et il hoche la tête doucement par-dessus son verre : « Oui, je comptais le faire. Ça m’ennuie aussi de lui avoir fait ça, au fond. Ce n’est pas comme s’il ne l’avait pas cherché…mais bon. Ce n’est pas tellement comme si je pouvais me permettre de me mettre un dos un autre ami. Pas comme si j’en avais tant que ça de valables. En dehors de toi, bien sûr. » Au fond, le mangemort est aussi heureux de ne pas s’être battu avec Rudolf. Ça n’en valait pas la peine, surtout dans la mesure où il n’y avait rien entre lui et Robin (en fait, l’ingénieur en est d’autant plus mortifié). Ce serait juste bien, quitte à ce qu’il s’excuse et que le capitaine des Busard croit que c’était une idée de Gwen pour le rendre jaloux, que ça marche et qu’il revienne auprès de la jeune femme : « Je crois que ce serait mieux si j’attendais que vous vous soyez parlés, non ? S’il entend parler de notre rupture, je suppose que ça le fera revenir plus vite, de toute façon, non ? » Au moins, il serait dans de meilleures dispositions d’esprit, même si Thorn est d’accord, Rudy n’est vraiment pas rancunier, ce qui est une chance pour eux deux. A défaut de savoir retenir une leçon – mais comme Gwen, d’ailleurs : pour le coup, il est persuadé qu’il n’a pas fini d’entendre parler des frasques de ces deux là.
Qu’il envisage, il faut bien le dire, avec beaucoup plus de tendresse et d’indulgence que celles de Robin. Non, pas de Robin elle-même. En fait, le mangemort est vraiment persuadé que ce Rafael la manipule et qu’elle mérite mieux que ça, car il lui laisse vraiment une impression étrange. La réflexion de Gwen sur son statut du sang le laisse songeur : « Non, je ne crois pas. Il me semble que Robin elle-même m’a dit qu’il était né-moldu, et qu’elle était à Poufsouffle avec lui. Je suppose qu’il a simplement décidé qu’il ne voulait pas vivre ici. Il doit être un peu plus vieux que Robin et toi. Il a du être poursuiveur. O’Riordan, ça te dit quelque chose ? » Il ne pense pas que ça lui dise quelque chose. Il a cherché un peu, sans trouver, et c’est ce qui l’intrigue le plus. En soi, Thorn n’a rien contre les nés-moldus, il n’aurait même pas l’idée de les appeler sang-de-bourbe (un comble pour un mangemort), mais il ne comprend définitivement pourquoi un sorcier pourrait refuser de prendre la place qui lui revient dans leur monde, ni pourquoi, même né-moldu, il voudrait retourner dans un monde dangereux et qui ne veut pas d’eux. Les moldus l’effrayent sans doute parce que, comme beaucoup de gens ayant toujours grandi dans le monde sorcier, il n’a jamais eu l’envie d’aller voir ailleurs et ne connait d’eux que les exactions dont il a eu connaissance en Histoire de la Magie, sans compter l’horreur de la Seconde Guerre Mondiale.
S’il était parfaitement honnête, il faudrait qu’il avoue qu’il est mal placé pour donner des leçons à propos de O’Riordan, qu’elle mérite sans doute mieux que lui, qui, quoique moins intéressé à présent, a réellement cherché à la manipuler pour son argent. Il en a bien été puni puisqu’il a perdu toute chance de récupérer la fortune familiale en même temps qu’il perdait toute chance de la séduire elle. Si jamais il en a eu une à un moment : n’a-t-il pas rêvé le fait qu’elle ait été sensible à son charme, lorsqu’il a tenté de la draguer ? En tout cas, maintenant, il lui semble que c’est peine perdue. « Peut-être. » Gwen a raison, pourtant. Si elle est en danger avec ce type, il ne peut pas la laisser entre ses griffes ; c’est ce que ferait, au moins, un véritable ami. Mais Hawthorn hésite : il invente peut-être, et puis en fait, il se demande si ça ne serait pas contre-productif tant il s’est foiré en beauté jusqu’à là. « Je ne sais pas trop si ça servirait à quoi que ce soit. Je ne suis pas sûr qu’elle m’écouterait. Ni même qu’elle ait envie de me parler. Quand je l’ai croisée avec lui, j’étais clairement de trop. Et elle a beau dire que non, je suis persuadée qu’elle m’en veut pour le restaurant. Ça ne sert pas à grand-chose, pour l’instant au moins. » Il parait soudainement assez triste. Ça l’affecte vraiment plus qu’il ne le pensait, et la conversation, un peu morose, n’aide pas, malgré le fait que Gwen essaye de lui trouver des solutions et qu’elle compatisse. L’ingénieur en est reconnaissant à la jeune femme, et il se met même finalement à rire : « C’est que tu es beaucoup moins désagréable que le reste des gens qui essayent de m’envoyer des trucs à la gueule. » Pour un peu, il l’imagine et en fait, il juge que ça la rendrait certainement encore plus séduisante – l’un dans l’autre, il comprend pourquoi Rudy est autant attaché à elle malgré (ou à cause de) son sale caractère. Peu contrariant, il sourit encore : « Mais comme tu veux, tu sais bien que je ne sais pas te dire non. Tu en reprends un, donc ? » Il désigne leurs verres, avant d'ajouter : « Ça s’est arrangé avec la petite Griffiths, au fait ? Je n’ai toujours pas compris ce qu’elle avait. »
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Mer 6 Oct - 15:15
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Mon histoire avec Rudy est compliquée, et je n’attendais de personne qu’ils comprennent véritablement notre dynamique, son ressenti ou le mien, mais je peux reconnaître que je n’ai pas été vraiment très fine ou maline en invitant Thorn à se mêler à tout ça, surtout vu le résultat qu’on a obtenu au bout du compte. Ça reste mes affaires, et même si Rudy sait me faire rager mieux que personne, j’ai pas envie pour autant de gâcher ses amitiés non plus… C’est quelque chose qui aurait dû rester entre nous, au final, et en un mot comme en cent, on a fait de la merde… et là aussi, c’est plus simple d’accuser les conséquences de mes propres conneries quand elles ne touchent que moi, c’est tout de suite plus compliqué quand j’en viens à impliquer quelqu’un d’autre, quelqu’un que j’apprécie autant que Thorn, qui plus est.
« J’ai pas vraiment été une amie exemplaire en t’entraînant dans ce plan foireux, je crois », je remarque avec un sourire.
Que j’accepte de l’admettre, c’est immense. Clairement, c’est pas mon genre, mais avec Thorn, je peux faire cet effort, et même, vu les circonstances, j’estime que je le lui dois bien. Même si je lui donne raison sur ce point : vaut mieux que j’aille lui parler en premier, même si j’ai pas la moindre idée de ce que ça pourra bien donner. Avec nous, ça peut très, très (trop) facilement partir dans tous les sens.
« Même après tout ce temps, je te garantis pas de prévoir à l’avance la réaction de Rudy, mais oui, je suppose que ça vaut mieux si je vais lui parler d’abord. Je te tiendrai au courant. »
Pour ce qui est du type que fréquente Robin, apparemment, ce n’est pas un Moldu, donc, mais il a un comportement quand même bizarre. Je suis pas une anti-moldus primaires, ce serait con vu que je suis moi-même une sang-mêlée, mais pour justement avoir eu un pied dans le monde des Moldus, j’ai quand même du mal à voir comment on peut décider de tourner le dos au monde de la sorcellerie quand on a eu l’occasion de le connaître un peu plus, quand on a fait ses classes à Poudlard, ce genre de choses.
« Je crois que ça me dit vaguement quelque chose », je dis dans un haussement d’épaules quand elle me parle d’un O’Riordan de Poufsouffle qui avait été poursuiveur. « Après, je serais toi, j’insisterai quand même encore. C’est sûr que si tu les as interrompus en plein rendez-vous, elle était pas dans les bonnes dispositions pour t’écouter, surtout si elle avait encore l’épisode du resto en tête, mais ça m’étonnerais qu’elle reste bloquée mille ans là-dessus, ça a pas l’air d’être ce genre de fille. Et oui, évidemment que je reprends un verre. »
Puis la conversation dévie sur le cas Griffiths, autrement dit, on s’engage sur un terrain dangereux. J’ai pas envie d’en parler. Vraiment aucune envie d’en parler, mais je crois qu’il va bien falloir malgré tout. Pas dans le détail, parce que ce ne serait pas nous rendre service, ni à elle, ni à moi, de le faire, mais en même temps, on ne peut pas prétendre que son comportement n’est pas au moins un peu louche.
« Il y a toujours un truc qui va pas avec Griffiths. Elle est du genre… fragile. Je peux pas rentrer dans les détails, mais disons que j’ai découvert un de ses secrets, et depuis elle flippe que je la balance. Donc en gros elle flippe pour rien, je suis pas une balance. »
Même si dire qu’elle a un secret, c’est déjà la balancer un peu, non ?
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Lun 25 Oct - 23:19
Les blagues les plus drôles sont les plus courtes
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Peut-il vraiment en vouloir à Gwen ? De l’avis de Thorn, non. Certes, l’idée n’était pas de lui à l’origine, mais à vrai dire il est venu voir et il a parlé à la jeune femme en sachant très bien qu’elle proposerait quelque chose comme ça, c’était même ce qu’il cherchait. D’une certaine manière, il l’a donc induit et il ne peut s’en prendre qu’à lui-même, comme c’est souvent – non, pour être exact, toujours – le cas avec ses idées et ses plans. Pire on pourrait donc dire qu’il est vraiment un mauvais ami en ce qu’il s’est servi de Gwen, même s’il ne le perçoit pas, ou du moins pas vraiment ainsi puisque chacun était – en théorie, si ça n’avait pas été un fiasco – gagnant et intéressé. Alors il se prend à plaisanter d’un ton rassurant aussi : « Je ne peux pas t’en vouloir, j’ai été le stéréotype de la victime consentante…et j’ai trouvé que c’était une bonne idée. » Pas une once de jugeote à eux deux, décidement. Si ça n’était pas aussi minable, ça en deviendrait drôle, alors à tout prendre, mieux vaut en rire, ce que Thorn essaye, bon gré mal gré, de faire, mais si le rire est un peu jaune. « La prochaine fois, on restera entre mauvais amis, on fait moins de conneries. » Et d’une certaine manière c’est vrai : ils s’entendent si bien qu’ils n’y perdraient pas grand-chose, et ce serait peut-être même plus sage. C’est bien pour ça qu’ils avaient l’air crédible en tant que couple, il n’y avait pas à forcer le trait quant à leur complicité. Mais évidemment si on tombait amoureux des bonnes personnes, de façon raisonnable et qu’on savait discerner immédiatement ce qui est le mieux pour nous, presque toujours différent de ce qu’on veut, ça se saurait. Et Hawthorn et Gwendolyn ne font certainement pas exception à la règle. Et puis s’ils s’équilibrent bien, l’amour est rarement une question d’équilibre, c’est même tout le contraire, et voilà pourquoi il est aussi illogique. Ça ne vaut qu’en tant qu’ami, d’être raisonnable, et d’éviter de se consumer l’un et l’autre : en témoigne justement leur relation, entre eux, plus solide que leurs histoires amoureuses respectives. En espérant que celles-ci n’aient pas au passage gâché son amitié avec Rudolf : pour une autre engueulade, sans doute Thorn s’excuserait-il et ce serait réglé, justement parce qu’entre amis se dire les vérités qui fâchent n’est pas un drame, c’est même fait pour ça. Mais il y a Gwen dans l’équation, alors forcément…même elle et ses excuses ne suffiront peut-être pas. Il hoche doucement la tête : « Bon. On s’écrit alors. De toute façon tu sais où me trouver si besoin. » Si ça se passe mal. Si elle a besoin de réconfort, ce genre de choses. Un risque inévitable, quand on connait ces deux là, et même si Thorn se dit qu’il voudrait bien ne pas avoir perdu l’ami qu’est Rudolf, il se dit que ça peut bien passer après le fait d’être présent pour Gwen.
Il lui est reconnaissant, d’ailleurs, d’essayer de l’encourager, parce qu’il voit bien qu’elle essaye de lui remonter le moral pour Robin. Lui est sceptique. Il faut dire qu’il l’a vu avec Rafael et qu’il sait bien qu’elle est amoureuse : comment la faire changer d’avis alors qu’elle ne le voit même plus quand ce type est dans le périmètre ? Il ne sait pas du tout. Et puis ça le déprime, parce que ça ne devait pas se passer comme ça, alors il est, pour l’instant, dans une sorte d’apathie : ne voulant pas souffrir encore, il se dit que ça n’en vaut pas la peine et qu’il a eu sa dose de galère comme ça. Et puis il n’est pas convaincu, comme dit Gwen, que ça lui passe. Oui, Robin n’est pas rancunière, c’est vrai, mais si elle ne l’aimait tout simplement pas, qu’il n’était bien que tant qu’elle n’avait pas trouvé mieux, et puis de toute façon, que pourrait-il lui offrir ? Elle finirait, ou finira, c’est selon, par se moquer de lui, ou voir ce qu’il est – pauvre, inintéressant, naviguant de galère en galère – alors ça n’en vaut pas la peine. Alors il hausse les épaules, sans vraiment dire non, mais en répondant de manière assez vague pour que la jeune femme comprenne qu’il a besoin de temps pour réfléchir et se remettre en selle, et de ce rejet qui n’en est pas vraiment un : « C’est possible, oui, si je trouve un moyen…» Au moins celui de se renseigner sur O’Riordan, lui souffle une part de son esprit que Avery n’écoute pas vraiment, n’ayant pas le cœur à ça.
La conversation glisse donc doucement vers autre chose. Un second verre avant leur fausse rupture ne fera pas de mal, et Gwen ayant accepté, Thorn hèle le serveur avec un sourire, ravi de changer de sujet. Ce qui n’a pas vraiment l’air d’être le cas pour la jeune femme, d’ailleurs, ne peut-il s’empêcher de remarquer. Il n’est d’ailleurs pas sûr de comprendre sa réponse par rapport à Glynnis. Ni de pouvoir totalement se fier à son jugement, d’ailleurs : à sa manière, la capitaine des Harpies est dure. Fragile, par certains côtés, mais exigeante avec les autres – peut-être parce qu’elle l’est avec elle-même. Donc, la fragilité de Glynnis…bref. En tout cas, il connait la jeune femme. Elle ne dira rien de plus et il la croit quand elle dit que ce n’est pas une balance. « Je suis pas sûr que je comprenne tout à fait de quoi on parle. Mais je ne suis pas du genre à demander de poucaver. » Il sourit. Au fond, Gwendolyn est plus réglo que lui, une vraie Gryffondor, alors que lui, à force de tricher, n’est plus très loin de mériter le titre de Serpentard que le Choixpeau avait hésité à lui confier. Pour autant, Thorn n’est vraiment pas du genre à balancer ni à ne pas considérer le poids de la parole donnée – sinon il aurait cessé d’essayer de payer ses dettes depuis longtemps et il s’en sortirait mieux. Levant son verre qu’on vient de lui apporter, il sourit : « Et je crois qu’on vient de se trouver deux qualités en se disant ça, ça mérite un toast, qu’est-ce que t’en dis ? »
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Jeu 4 Nov - 9:17
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Au final, nous sommes tous les deux responsables de cette situation merdique, coupables d’avoir pris une décision à la con, ce qu’on a fait tous les deux de façon pleinement consentante, en se croyant très malins alors que notre petit plan machiavélique était digne de gamins de maternelle. L’essentiel, c’est qu’on ne va pas se le reprocher, et quoi qu’il arrive maintenant, on continuera de s’épauler et de se soutenir, parce que c’est ce qu’on a toujours fait l’un pour l’autre. Notre amitié va bien au-delà de ces petites manigances qui, peut-être, mèneront tout de même quelque part, même si pour l’instant, c’est quand même assez difficile de déterminer à quoi. Je souris à sa remarque quand il suggère que la prochaine fois, on restera entre « mauvais amis », je ne garantis honnêtement pas qu’on fera moins de conneries pour autant, mais je suis quand même totalement d’accord.
Je hoche la tête quand Thorn me propose de lui écrire quand j’aurais parlé à Rudy… A ce stade, je n’ai aucune idée d’à quoi ressemblera la suite, et je ne suis pas pressée de parler à Rudy (même si, en même temps, j’ai quand même envie de le voir et de lui parler, parce que je suis incorrigible). En attendant, je préfère ne plus parler de lui, je préfère me concentrer sur Thorn et Robin, et je continue de penser qu’il y a peut-être quelque chose quand même, et qu’il devrait insister, au final. S’il n’insiste pas, il va le regretter, ça je suis sûre de ça. Thorn n’en dit pas grand-chose, je pense qu’il va y réfléchir. Pour le coup, je n’insiste pas, je ne lui dis pas non plus qu’il peut – qu’il doit – se tourner vers moi s’il veut m’en parler, parce que je pense qu’il le sait, et que de toute manière, je lui poserai la question toutes les prochaines fois où nous nous verrons.
« Normal, tu me connais, tu sais que tu perdrais ton temps », je réponds avec un léger sourire quand Thorn m’assure qu’il n’insistera pas et ne me demandera pas de poucaver.
Forcément, parce que j’ai tous les défauts du monde, mais je ne suis pas une balance… encore moins alors que le secret de Glynnis pourrait lui coûter beaucoup, et pas que sa carrière. Je vais pas prétendre qu’elle est devenue une de mes grandes amies, mais je ne suis pas comme ça. Je ne vais pas pour autant me montrer plus douce et plus conciliante envers elle. Juste… bref, c’est compliqué.
« Je suis bien d’accord ! A nos bien trop dénombrables qualités », je réponds en faisant tinter mon verre contre le sien. « Au fait, avant que tu dises quoi que ce soit, c’est ma tournée – enfin, mes tournées. »
Je le sais, que Thorn est à côté de ses sous, et je peux me mettre à sa place parce que les galères d’argent ont fait partie de mon quotidien pendant longtemps. Maintenant, j’ai une situation financière confortable, alors autant en faire profiter mes proches.
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Sam 13 Nov - 23:18
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Hawthorn hoche lentement la tête en buvant une gorgée de son verre, sans se donner la peine de formuler une réponse à ce qui relève de l’évidence. Oui, ça ne sert à rien de demander ce genre de trucs à Gwen, parce qu’il sait bien qu’elle ne dira rien. Ce n’est pas une méchante, Gwendolyn Morgan, lui, il le sait bien. Elle ne dit rien, mais il n’a pas même pas besoin de demander non plus si elle sera là s’il a besoin d’elle, de parler, ou de pleurer sur son épaule, s’il se décidait à retenter sa chance avec Robin et que ça se passait mal. Oui, c’est quelqu’un sur qui on peut compter, qui ne bave pas sur les gens, et finalement, qu’elle ne le veuille pas le faire pour Glynnis, bien qu’il soit toujours intrigué, c’est définitivement aussi à mettre au crédit de la capitaine des Harpies, d’abord envers la petite Griffith, pour qui ce serait moche, mais aussi envers lui. Le rapport ? Au moins, il est sûr qu’elle ne balancera pas sur son compte, même si honnêtement, ils se connaissent si bien que ça n'est même pas venu à l’esprit du dessinateur qu’elle puisse le faire. Non, parce qu’au fond, il faut le dire, Gwen, c’est une fille bien. Éruptive, fulminante, colérique, tout ce qu’on veut, mais elle n’est pas méchante pour un sou – même leurs manœuvres paraissent puériles et Avery a bien plus de pitié quand il voit sa relation avec Rudy qu’autre chose. Oui, une fille bien, meilleure que lui, songe amèrement Thorn dans un moment de lucidité. Au moins, les torts sont partagés, entre Rudy et elle, en ce qui le concerne lui, c’est lui qui a tout foiré, tout seul comme un grand, justement en manœuvrant. Et puis justement, c’est parce qu’il savait qu’elle aurait cette réaction qu’il est venu la voir, Gwen – pour ça aussi, il a bien été puni.
Bon, au moins, il en est conscient, même si, désespéré comme il est, il est aussi en train de se convaincre que si Robin le déteste – parce qu’elle le déteste forcément c’est évident – c’est qu’elle a trouvé mieux ou qu’elle était comme les autres, et puis si ce n’était pas le cas, il l’a convaincu du contraire. C’est injuste, mais c’est comme ça. Autant oublier, tant pis, et passer à autre chose, si tant est qu’il en soit capable. En attendant pour Gwen, s’il est sincère en disant qu’il est, lui, un mauvais ami – en fait, il ne la mérite sans doute pas plus que Robin – et qu’il a assez de recul pour se moquer de lui-même, il voudrait essayer de se rattraper. Mettre fin à leur petit jeu, se moquer d’eux même, être là si elle en a besoin, et puis laisser tomber la carapace, au moins un peu, pour se retrouver, au moins une fois, fantasque et égal à lui-même, à ce qu’il était au départ, flamboyant, rêveur et honnête, en fait sans doute partie.
Alors Hawthorn trinque sans souci, et lève son verre en manière d’hommage à Gwen : « Madame est bien généreuse. Je te remercie. » Ils enchainent les verres, ensuite, parlant de tout et de rien, lui essayant à l’occasion d’en payer un ou deux en se faisant morigéner – la banque serait d’accord, mais sa fierté non – gentiment par Gwen de temps en temps quand il essaye de le faire. Le bar se vide un peu, et eux restent là, avec les derniers clients. Amusé, une cigarette aux lèvres, il lance un constat qui relève de l’évidence, avec aussi peu d’affect que s’il faisait un bulletin météo : « Bon, c’est pas tout ça, mais va falloir rompre, un jour…ils vont fermer qu’on sera encore là, sinon. » Et puis pour leurs plans, quand même, c’est mieux si c’est public et qu’il y a des témoins pour raconter. « Je te raccompagne, après ? Ou on se retrouve, comme tu veux, histoire que ça l’air crédible. » Demande quand même pour le principe Thorn. Après tout, il faut que ça se fasse, mais il n’a pas envie de quitter la compagnie de la jeune femme pour autant. « Comment tu vois ça, d’ailleurs ? et qui gueule le premier ? » Ça va finir comme ça, évidemment, très grand guignol, avec cette histoire de verre balancé au visage, mais ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas s’organiser.
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Lun 15 Nov - 9:15
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Je me marre doucement, c'est pas tout le monde qui dirait de moi que je suis quelqu'un de généreux. En même temps, faut savoir me prendre par les sentiments pour que je fasse quelque chose pour vous, ma générosité n'est pas gratuite, et Thorn doit la mienne à des années d'amitié, ce que j'estime pour ma part être la moindre des choses. Vous ne trouvez pas, vous ? Bref, qu'importe... l'essentiel, c'est d'enquiller les verres comme bon nous semble, et il s'avère que la nouvelle capitaine des Harpies de Hollyhead que je suis a le portefeuille bien garni, ce serait quand même con de pas en profiter, pas vrai ?
Alors on en profite, mais au bout d'un moment, non seulement je ne suis plus toute fraîche, mais y a quand même de fortes chances pour qu'on nous fiche à la porte. Y a plus grand-monde dans ce satané bouge en dehors de nous, et ce type que je soupçonne d'être le proprio nous zyeute avec une insistance qui ressemble bien à un "Barrez-vous" dissimulé. Bah ! Thorn a effectivement raison de toute façon, il est plus que temps de rendre notre rupture officielle, surtout tant qu'on a encore du public pour ça.
"On se retrouve après, autant avoir l'air un minimum crédible, pas vrai ?"
Et pour le reste, comment est-ce qu'on s'y prend ? Je suis partante pour une grosse séance d'impro. C'est sans doute parce que j'ai un peu forcé sur la boisson que je ne me vois pas élaborer un plan trop détaillé (et oui, je sais être une grande stratège, n'allez pas croire le contraire - il suffit de me voir planifier un match de Quidditch pour s'en rendre compte). Dans tous les cas, je pense qu'on devrait s'en tirer à bon compte quand même.
"Admire l'artiste", je dis avec le sourire avant de me redresser d'un bond de ma chaise, en faisant au passage brinqueballer la table. L'instant d'après, le contenu de mon verre lui atterrit en plein visage - oui c'était trop tentant - tandis que je m'exclame. "TU SAIS QUOI ? JE T'EMMERDE ! T'as jamais essayé de me comprendre, et maintenant tu me balances ça ?" ça quoi ? Pas la moindre idée, totale impro, je peux te dire. "Eh bien, t'as gagné, cette nuit tu la passes seule, moi je me tire. Et peut-être même que je vais aller retrouver Rudy, tiens !"
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Lun 29 Nov - 23:49
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Pas de raisons de se laisser abattre, tout ça n’est que de la comédie, alors Hawthorn prend le temps de finir son verre et répond avec un sourire approbateur à la suggestion de Gwen : « Chez toi ? » C’est que ce serait triste de se quitter comme ça. Leur séparation, ce n’est que pour la façade et les derniers clients du bar, qui ne tarderont pas à répandre la nouvelle ailleurs, le monde des sorciers étant petit. Dans deux jours à peine, Avery est sûr que tout le monde en parlera sur le Chemin de Traverse et qu’ils auront même droit à un entrefilet dans Sorcière Hebdo, si pas la Une, vu la popularité de la jeune femme, et tout, pour eux, rentrera dans l’ordre – ou presque. Ca ne veut pas dire qu’ils seront plus heureux, livrés à eux-mêmes comme ils sont, sans Rudolf ou Robin (mais peut-être est-ce mieux ainsi, même s’ils ne sont pas les meilleurs juges en la matière). Mais au moins ils pourront rire discrètement de cette apparente mésaventure et d’avoir berné tout le monde.
Cela dit pour le moment c’est lui qui passe pour le dindon de la farce. Thorn n’a même pas le temps de finir son « Quand tu veux... » rigolard qu’il s’est déjà pris le contenu du verre de Gwen dans la figure. Alors que des cris de surprise se font entendre, il reste un instant immobile, tétanisé lui aussi, ce qui doit donner l’effet sympathique de quelqu’un qui se demande comment sa petite amie a osé lui faire ça. Mine de rien, il ne s’attendait pas à ce que ça parte aussi brutalement et aussi vite alors il est un peu sous le choc, et dans un premier temps, il écoute la jeune femme mériter son titre de Harpies sans même savoir comment réagir. L’alcool dégouline sur son visage, sur son col, tandis que la rumeur des tables voisines s’amplifie alors que les gens regardent Gwen hurler avec un brin de pitié, semble-t-il, pour lui. C’est qu’elle joue très bien la comédie et même lui se prendrait presque à avoir peur, si bien qu’il faut au dessinateur un effort pour se ressaisir et entrer dans la danse à son tour : « Mais qu’est-ce qui te prend, espèce de dingue ! » Par contre, une fois qu’il est lancé, Hawthorn n’a plus aucun problème. « Tu te fous de moi ? » En fait, c’est un bon exutoire, quitte à se donner en spectacle.« Oui je te balance ça, parce que TU n’as jamais fait d’efforts ! C’est facile, maintenant, de me faire des reproches, alors que tu n’as jamais été honnête ! » Bien entendu, lui non plus n’a aucune d’idée de quoi ils parlent, mais au final, c’est assez facile de rebondir et d’avoir l’air en colère et il se prend au jeu à son tour : « Eh ben voilà, c’est exactement ce que je disais : c’est ce que tu voulais depuis le début ! Mais vas-y, vas, vas le voir, c’était ce que tu voulais depuis le début, pas vrai ? » Gwen le fusille du regard et finit par s’en aller, impériale de colère, lui sifflant derrière elle d’une voix véhémente : « Oh mais ne compte pas sur moi pour te courir après ou te supplier, hein, c’était la dernière fois, tu m’entends, la dernière fois ! »
Elle quitte enfin les lieux, sous les yeux effarés du serveur, qui ne peut pas fuir et se prend à son tour les aboiements du mangemort : « Un problème vous ? Oui, ça va, je m’en vais ! » Sans payer, en fait, mais ça, personne ne le leur fait remarquer tant tout le monde est scotché, et ricanant sous cape, Hawthorn s’en va d’un grand pas furieux alors qu’on lui fiche une paix royale.
Ce n’est qu’une fois loin du bar qu’il retrouve un air calme, et il ne tarde pas, prenant des chemins détournés, à rejoindre Gwen devant chez elle. « C’était absolument parfait, je dois dire. » Il sourit, et se met finalement à rire : « On dirait que t’as fait ça toute ta vie, chapeau. Et le verre ! ça devait être beau, tiens. » Il examine sa robe de sorcier avec circonspection, cependant, et ajoute avec bonne humeur : « Ça te dérange si je monte ? Les gens croient que je suis ivre mort depuis tout à l’heure, vu l’odeur que je répands. » Evidemment, elle le laisse monter, et il sourit encore en retirant sa robe, se retrouvant en pantalon et chemise : « Pas trop triste qu’on ait rompu ? » Il l’embrasse sur la joue, et puis, tenté, il conclut : « Tu veux que je reste un peu ? » Et Robin, alors ? Ce serait différent s’il s’était passé quoique ce soit entre eux, s’ils étaient en couple, ou quoi que ce soit. Bien qu’il soit nul pour s’investir dans une relation amoureuse – parce qu’il investit tout son temps dans des soucis dont il ne veut pas parler – Hawthorn est du genre fidèle. Seulement, il n’est pas en couple avec Robin, il n’est même pas certain qu’elle veuille encore lui parler, alors voilà, il faudrait passer à autre chose et l’oublier, plutôt. Et si Gwen n’est certainement pas juste « autre chose » ou un pis aller, puisque c’est ça…ils ont bien le droit de s’amuser un peu, non ?
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Mar 14 Déc - 10:07
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Je me contente simplement de répondre par un sourire entendu quand Hawthorn suggère que l’on se retrouve chez moi. Oui, chez moi, c’est très bien, et Thorn connaît l’adresse. Il saura la rejoindre discrètement, et sans plus faire des vagues après celles, agitées, que nous allons de nous-mêmes créés, car quitte à arrêter toute cette mascarade, autant le faire avec un certain nombre de remous, n’est-ce pas ?
J’adore voir mon petit numéro faire son petit effet. Rien ne vaut l’effet de surprise pour obtenir un résultat tout à fait authentique, et je vois bien que Thorn ne s’y attendait pas, à celle-là. Bon, peut-être que j’y suis allée un peu fort, mais en même temps, j’ai déjà une bonne réputation de tarée vulgaire et hystérique (qui n’est qu’à moitié méritée, je vous jure), donc si je veux être un minimum crédible, c’est encore la meilleure manière de s’y prendre, en tout cas selon moi. Une fois remis du choc de ma petite comédie, Thorn renchérit, et je m’efforce de ne pas renchérir, je sens bien qu’il s’en donne à cœur joie, et on va le dire tout net, ça ne me déplaît pas franchement. Je le trouve même assez sexy quand il se met en colère comme ça (oui, j’ai un vrai problème, je sais). Je ne prends pas la peine de répondre, évidemment, je me contente de jouer les affligées avant de tourner les talons, la tête haute, drapée dans cette fierté de façade qui est ma marque de fabrique.
De retour chez moi, j’en profite pour ranger rapidement… Juste pour rendre l’endroit un tant soit peu présentable, et j’attends la venue de Thorn, qui ne met pas longtemps à arriver après moi. J’éclate de rire en même temps que moi. Je crois que ça a été un bon défouloir pour lui comme pour moi. On en avait besoin autant l’un que l’autre, histoire de relâcher un peu la pression. Clairement, ça ne nous a pas fait de mal, loin de là.
"J’avoue que j’ai une petite expérience dans le domaine", dis-je avec un sourire. "Allez monte, espèce de poivrot."
Une fois installés, alors que Thorn se met à l’aise, je réagis à sa question avec un sourire. Je me dis que ce serait peut-être plus simple, dans le fond, si j’avais vraiment des sentiments pour Thorn, et lui pour moi. Mais si les choses avaient pour habitude de fonctionner comme on voudrait, ça se saurait, pas vrai ? Donc, bien évidemment, c’est jamais le cas.
"Tu restes autant que tu veux. Tu veux un verre peut-être, à boire pour de vrai cette fois ? Ou bien tu veux peut-être aller prendre une douche ? Ce serait pas du luxe."
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Dim 2 Jan - 0:47
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Gwendolyn & Hawthorn
Thorn a un grand rire lorsqu’il parle la porte et que Gwen l’accueille. « Eh, t’y mets pas non plus et ne deviens pas insultante. » Mais il ne le pense pas vraiment, c’est juste un jeu, entre eux, et le dessinateur n’en veut pas du tout à Gwen. Une distraction et un rire dont ils avaient terriblement besoin et qui leur fait beaucoup de bien, comme le fait d’avoir gueuler un bon coup. Un exutoire, en somme, idéal pour oublier leurs problèmes. Bien sûr, au fond, ça ne change rien. Ils le savent tous les deux, comprend-t-il en la regardant, ils sont loin d’être sortis de leurs emmerdes, très loin, elle avec son sale putain de caractère et lui avec sa tendance naturelle à croire qu’un plan foireux réglera les conséquences encore plus foireuses du premier. Peut-être que Gwen croit ça aussi, après tout, cette scène de rupture, foireux, ça l’était, tout autant que c’était drôle. Mais ça a marché, en tout cas, alors peut-être qu’ils n’ont pas tout à fait tort de le croire. De se dire avec optimisme, ou du moins d’essayer d’espérer, que demain ça ira mieux, qu’ils ont réglé leurs problèmes et qu’ils peuvent repartir sur de bonnes bases, mais demain, qu’il n’y aura aucun problème insurmontable vu qu’ils ont réglé celui-là. Evidemment, c’est faux, ça aussi ils le savent. Leur tendance naturelle est de se compliquer la vie, alors que tout pourrait être simple – mais entre ce qui est raisonnable et ce qu’on veut, n’est-ce pas, il y a parfois un gouffre, et Thorn et Gwen sont deux magnifiques exemples dudit gouffre. Ce qu’ils savent aussi. Ce n’est pas la première, ou la dernière soirée qu’ils passent ensemble à essayer d’oublier leurs problèmes. A se consoler ensemble – et pourquoi ne pas rester ensemble au lieu d’être malheureux ? Dans le cas de Thorn, parce que sur le moment, malheureux, il ne l’est pas – on en revient à l’exutoire.
Ravi que Gwen considère favorablement sa proposition – pourquoi mettre un terme à cette soirée qui ne s’est mal finie que pour la façade ? – il dépose sa cape sur le canapé, il jette à son tour un œil circonspect à ses vêtements : « Je ne dis pas non, pour les deux…je pourrais peut-être nettoyer ça. » Un sort, ce ne serait pas mal, histoire d’avoir des vêtements propres à remettre en plus de la douche. Enfin, si besoin de vêtements il est, parce que le reste de la soirée, Thorn la connait, et il en doute. En fait, il a déjà une assez bonne idée de ce qu’il veut, ce qui lui tire un sourire alors qu’il éteint finalement l’eau. Ayant retrouvé une apparence et une odeur acceptable, il nettoie sa robe de sorcier d’un simple sort ménager, avant de retourner retrouver Gwen au salon. Reboutonnant sa chemise, Avery lance avec amusement, se penchant sur la jeune femme, assise dans le canapé, pour l’embrasser sans aucun état d’ame : « Avoue, tu en profites et tu as fait tout ça pour ça. » Souriant dans sa barbe, il se sert un verre et lui en tend un : « Ne me lance pas, celui-ci là. Je te promets que je suis à ton service, surtout maintenant que je ne ressemble plus au premier ivrogne venu. » Le sourire qu’il a ne dissimule même pas ses ambitions pour le reste de la nuit : « Si on oubliait nos échecs pour ce soir, qu’est-ce que t’en dis ? En tout cas jusqu’à demain matin ?» Demain sera un autre jour. Demain, la rumeur se répandra qu’ils ont rompu. Peut-être que Gwen pourra un peu arranger les choses avec Rudolf et lui…bon, c’est sans doute peine perdue avec Robin. En attendant, buvant une gorgée salutaire de son verre, l’ingénieur conclut : « On n’aura qu’à se retrouver si ça foire de nouveau. Deal ? » et embrasse de nouveau la jolie blonde.
(C) CANTARELLA.
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SO LONG & LOST
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Gwendolyn Morgan
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#Sujet: Re: Les blagues les plus drôles sont les plus courtes [Hawthorn] Mer 26 Jan - 10:21
Les blagues les plus drôles sont les plus courtes
Je ris à la réflexion de Thorn, mon rire accompagnant le sien, parce que me demander de ne pas être insultante, c'est demander à ce que je me la ferme les trois quarts du temps. Ceci dit, si la plupart de mes réflexion foncièrement déplaisantes sont prononcées avec la plus grande honnêteté, mais pas quand il est question de Thorn, en revanche... Il fait partie des rares personnes que j'estime, même si cela ne m'empêchera jamais de souligner ses défauts quand bon me semble (on ne se refait pas). Pour le coup, ça fait du bien de rire, parce qu'avec la situation merdique dans laquelle on s'est fourrés tous les deux, on ne peut pas forcément dire que l'on se soit tapé nos meilleures barres, tous les deux... Mais comme gueuler un bon coup fait du bien, passer par ce sas de décompression est tout aussi bienvenu.
Alors que Thorn se redonne une allure un tant soit peu acceptable, je nous déniche une bouteille et deux verres que je dépose sur la table basse du salon avant de m'installer moi-même confortablement sur le canapé, savourant de pouvoir me délasser un peu. La tentation de rejoindre Thorn sous la douche me titille légèrement, mais je la relègue à plus tard, profitant d'un calme que je m'accorde trop peu souvent pour me masser doucement les tempes en poussant une légère inspiration. C'est un Thorn plus frais propre et dispos qui me revient et me sert finalement un verre bien mérité, que je ne lui balancerai pas au visage, cette fois.
"C'est vrai que tu es beaucoup mieux comme ça. Je me le garde", dis-je au sujet du verre que je tiens à la main. "Mais fais attention à toi, un geste maladroit est si vite arrivé", je reprends non sans malice. Je bois mon verre quasi d'un trait avant d'adresser à Thorn un regard qui ne laisse aucun doute quant à mes intentions sur la manière dont nous allons achever cette nuit. "Jusqu'à demain matin, ça me paraît pas mal, mais je te préviens, j'exige un petit déjeuner au lit", je reprends parce que, bien sûr, je ne vais pas perdre le nord, ce serait mal me connaître. "Deal", je reprends entre deux baisers... "Et nous connaissant, on est bien partis pour", j'ajoute non pour me lamenter mais parce qu'on est pas spécialement des exemples de réussite, tous les deux.
Mais pour l'instant, je ne veux plus y penser. Mon verre délicatement posé sur la table pour éviter un nouveau débordement, au sens propre comme au figuré, j'enroule mes bras autour du coup de Thorn et l'embrasse sans plus penser à rien d'autre.