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#Sujet: Deal with it... | Louisa Lun 28 Juin - 10:09
Joan & Louisa
Deal with it...
Mon dossier médical sous le bras, un profond sentiment de malaise m'étreint, comme à l'approche d'un examen de fin d'année ou quelque chose du genre. Je me sens stressée, et j'ai beau savoir que ce sentiment n'est pas forcément rationnel, ça ne change pas grand-chose à ce que j'éprouve malgré tout. Ce sentiment ne me quitte absolument pas. Je sais que je dois rationnaliser et que ça va bien se passer, mais je ne sais pas vraiment ce qui m'attend ni à quelle sauce je vais être mangée (espérons que je ne me fasse pas manger, tout de même), et j'imagine que ça me stresse beaucoup.
En grande tête brûlée que je suis, j'ai eu plus d'une occasion de me retrouver à l'infirmerie, que ce soit pour feindre une grippe express à l'approche d'un exam que je n'avais aucune, mais alors aucune intention de passer, vraiment pas, ou bien après l'un ou l'autre entraînement ou match de Quidditch qui aurait dégénéré. Forcément, quand on décide de pratiquer un sport pareil et qu'on le fait aussi intensément que moi, il faut s'attendre à des déconvenues de temps en temps... ça plus les autres occasions que j'ai eu de me retrouver dans le pire des états... Bref, l'infirmière de Poudlard, je la connais et... comment dire... elle ne vole pas sa réputation, quoi !
C'est vrai que nous les ados, on a souvent tendance à exagérer quand vient le moment d'évoquer les adultes qui nous entourent, parce que c'est quand même plus simple, on va pas se mentir, de leur reprocher tout ce qui nous arrive de mal plutôt que de supposer l'idée qu'ils se contentent de jouer leur rôle d'adulte, qui est généralement le "mauvais rôle". Donc oui à la limite, Mrs Sparkley a sans doute des circonstances atténuantes, mais quand même, elle est aussi aimable qu'une porte d'Azkaban. Cela dit, faut bien que j'aille la voir... Mes parents y tiennent, et objectivement, je peux admettre que c'est cool et sympa de sa part de prendre du temps pour moi alors qu'elle est en vacances, techniquement.
On doit discuter toutes les deux de ce qui sera mon suivi médical à mon retour à Poudlard... C'est que l'été va sûrement passer plus vite que je ne le voudrais. Je le constate déjà. Les semaines défilent à une vitesse folle, et quand je me disais que j'avais un peu de répit avant mon retour, je réalise au final que...bah non, pas tant que ça, en vérité. Et va falloir que je fasse avec. Et pour que les choses se passent bien, je sais que les profs comme l'infirmière font de grands efforts pour bien m'entourer. Alors bon... On verra ? Je jubile pas des masses, j'ai un peu l'impression d'être au bout de ma vie, en toute honnêteté, mais je joue le jeu quand même. Faut ce qu'il faut.
Après quelques secondes passée à rester plantée devant la porte des Sparkley sans oser frapper, je finis par oser. Je prends une grande inspiration, et advienne que pourra. Après tout, je suis supposée être courageuse, pas vrai ? Et au final, ce n'est pas Mrs Sparkley qui vient m'ouvrir mais sa fille, Louisa, et avec Louisa, nos relations sont... en dents-de-scie, on va dire.
"Ah Louisa, salut... ça va ? J'étais venue voir ta mère, elle est là ?"
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Sam 3 Juil - 11:34
★ Deal with it ★
Louisa était heureuse d'être en vacances, oui, mais pas totalement. A Poudlard, et même si sa mère y travaillait, elle était en mesure de l'éviter, ce qui était son exercice préféré, alors qu'ici... Certes, elle n'avait pas de cours, pas de professeurs à supporter, elle n'avait pas à se lever aux aurores pour aller prendre son petit déjeuner dans la grande salle, mais elle avait ce tout petit appartement londonien où ils étaient forcément beaucoup trop à l'étroit, et d'autant plus à l'étroit que maintenant, ils n'y vivaient pas à deux, mais à trois. Prétendre que la présence du petit Morgan agaçait Louisa serait un doux euphémisme. Elle avait toujours autant de mal à accepter sa présence qu'au tout début.
Elle cherchait à sortir le plus possible, mais ce n'était pas simple du tout, surtout que sa mère veillait au grain quand même, l'air de rien, et ne laissait rien passer si facilement. Elle n'avait qu'une hâte, et c'était de passer un peu de temps avec les Potter, même si ces derniers avaient leurs propres problèmes à régler, en l'occurrence, avec cette menace d'adoption qui planait toujours au-dessus de leur tête.
Zelda avait rencontré quelques difficultés avec la nounou chez qui elle était partie emmener Morgan. Elle avait demandé à Louisa d'accueillir Joan, qui devait passer, quand celle-ci se présenterait. Clairement, Louisa ne trépignait pas d'impatience à cette idée. Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas Joan, mais ce n'était pas le grand amour non plus, comme entre Louisa et... à peu près tout le monde, en fin de compte. Elle n'avait vraiment pas envie d'avoir à lui faire la conversation, mais pas le choix. Elle était là, maintenant, sur son palier, et elle était bien obligée de l'inviter à entrer.
"Ah Louisa, salut... ça va ? J'étais venue voir ta mère, elle est là ?"
-Ouais, elle m'a dit que tu devais passer, mais elle est pas encore rentrée. Elle est partie amener... on s'en fout, entre.
Elle fit entrer Louisa dans son appartement, avec le sentiment désagréable d'une intrusion chez elle. Elle n'aimait pas l'idée qu'une camarade qu'elle n'avait pas invitée vienne squatter mais bon.
-Tu peux t'installer. Elle lui désigna un fauteuil du salon. Maman m'a dit de te proposer du thé, si jamais, donc... Tu veux du thé ?
Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Mar 6 Juil - 10:57
Joan & Louisa
Deal with it...
Bon, bon, bon... Clairement, Louisa ne m'offre pas l'accueille le plus chaleureux du monde, mais je fais le choix de ne pas m'en formaliser. Déjà que je stresse pas mal, ce sera encore pire si je me laisse submerger par ces émotions dont je ne veux surtout pas. Je n'ai pas envie de la confronter, j'ai surtout envie que les choses se passent bien, et pour ça, je sais pertinemment qu'il n'y a qu'une seule et unique chose à faire : je dois prendre sur moi, tout simplement. C'est plus facile à dire qu'à faire, ça c'est sûr, mais clairement, ça ne me fera pas de mal, loin de là.
Louisa est une grande gueule, mais c'est pas une méchante fille, ça je le sais, alors il ne faut pas que le commence à le prendre contre moi quand il peut lui arriver de se montrer un tant soit peu... agressive ? Ou en tout cas mal lunée. Être mal lunée, c'est un état naturel, chez elle, je n'en aurais vraiment pas fini si je décidais de ne pas passer outre ces mauvais traits de caractère. C'est mieux comme ça, je sais bien que c'est mieux comme ça.
J'ai envie, pour faire la conversation, de demander plus de précisions sur ce que Mrs Sparkley ait allé emmener, si cela peut nous éviter je ne sais quelle conversation embarrassante, mais je comprends bien vite que ça ne va pas, que ça ne peut pas se passer de cette façon, et c'est préférable de ne pas mettre les deux pieds dans le plat. C'est un truc avec lequel j'ai du mal, ne pas mettre d'instinct les pieds dans le plat, mais je sais quand même contenir. Faut que je trouve le bon angle sous lequel l'aborder pour ne pas la braquer.
Si on doit faire la causette avant l'arrivée de l'infirmière, c'est quand même préférable qu'on fasse ça un peu correctement et qu'on s'évite des longues minutes de silence et de malaise. Peut-être que Louisa aime bien le silence de son côté, cela dit, mais clairement, en ce qui me concerne, ce n'est pas le cas.
Quand elle me propose de m'installer dans le salon, je m'exécute. Je m'efforce de ne pas me montrer trop curieuse. Mes yeux ont envie de traîner partout, mais j'ai comme l'intuition que Louisa pourrait me reprocher le moindre regard de travers. Je marche sur des oeufs, là ! Et de préférence, j'aime mieux ne rien faire qui puisse me retomber sur le coin de la figure à un moment ou à un autre, je sais très bien que ce ne serait pas du tout une bonne chose.
"C'est proposé avec tellement d'enthousiasme", je ne peux m'empêcher de dire quand Louisa me propose du thé. Elle ne va pas apprécier l'ironie, je le sens, mais j'ai pas pu m'en empêcher. "Avec plaisir, oui", j'ajoute avec un sourire, en espérant que la tâche ne la mettra pas dans de pires dispositions encore que celles dans laquelle elle se trouve déjà. Ce qui n'est pas peu dire. "Alors, comment tu vas ? Comment ça se passe, tes vacances ?"
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Mer 28 Juil - 9:27
★ Deal with it ★
"C'est proposé avec tellement d'enthousiasme"
D'accord, c'est vrai : Louisa pouvait bien reconnaître qu'elle ne faisait pas forcément beaucoup d'efforts. Mais elle n'avait définitivement aucune intention de s'excuser pour cela. De toute façon, quoi qu'elle fasse ou dise, Louisa n'avait jamais été l'enthousiasme incarné. Elle devait tenir cela de sa mère. Elle n'avait pas l'intention de se montrer beaucoup plus agréable ou sympathique; Après tout, ce n'était pas elle qui avait décidé de la présence de Joan ici, elle était déjà bien sympa de l'accueillir en attendant le retour de sa mère. Et d'ailleurs, elle en voulait un peu à sa mère de la mettre dans cette situation. Elle avait absolument rien demandé, elle.
"Avec plaisir, oui"
Louisa retint un léger soupir. D'accord, c'était elle qui avait proposé (sur les recommandations de sa génitrice). Elle n'avait pas du tout envie de s'amuser à lui préparer du thé ou quoi, mais bon, fallait jouer le jeu... Faut croire. Alors elle s'activa à préparer le thé, ce qui, puisqu'elle ne pouvait pas se servir de sa baguette en dehors de l'école de magie, devait forcément prendre bien plus de temps que ce qu'elle pourrait bien vouloir. Elle attendit que le thé soit prêt pour leur servir deux tasses et s'installer dans le salon. Au moins, le thé aurait le mérite de lui occuper les mains si elles devaient se retrouver dans une situation où elles n'auraient rien à se dire, ce qui pouvait évidemment arriver bien vite.
"Alors, comment tu vas ? Comment ça se passe, tes vacances ?"
Louisa haussa les épaules. Elle n'avait pas grand-chose à répondre à ça, en réalité. L'adolescente s'ennuyait comme un rat mort, chez sa mère. Elle avait hâte de retrouver Cenlyn et Rhian, surtout qu'ils avaient besoin d'elle, et elle se trouvait parfaitement inutile, ici, et ça ne lui plaisait vraiment pas.
-Bah... je m'ennuie comme un rat mort, globalement. Elle marqua une pause. Et toi ? Enfin, tu me diras, t'es plus ou moins en vacances depuis des mois, maintenant, pas vrai ?
Louisa dans toute son indélicatesse la plus primaire et basique. Elle pourrait avoir de la considération pour ce que Joan avait vécu. Et quelque part, elle en avait bel et bien, mais elle avait sa maniuère bien à elle de le dire et de le montrer.
Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Mer 4 Aoû - 11:10
Joan & Louisa
Deal with it...
Très souvent, je m'interroge. Pas uniquement sur mon interlocutrice, hein, mais plus sur tous ces gens de mon entourage, qui sont pour ainsi dire que des personnages secondaires de ma vie, et que je ne connais par conséquent pas si bien que ça, ce qui m'invite toujours à me poser des dizaines de questions à leur sujet, questions auxquelles je n'ai pas si souvent de réponses valides à apporter, parce que pour cela il faudrait que je creuse certains sujets dont je n'effleure que la surface. Par manque d'envie, peut-être ? Par manque de temps, surtout. Et puis, je ne vais pas faire semblant d'être la fine psychologue que je ne suis pas, clairement ce serait un mensonge éhonté.
Mais oui, je me demande quand même : qu'est-ce que dissimulent les faux airs blasés de Louisa Sparkley. Elle a constamment l'air mécontente, constamment l'air lasse d'une vie qui ne fait que commencer pour elle. C'est fou d'avoir un tempérament comme ça quand on a à peine quinze ans. Bon, je sais que son père ne fait plus partie du tableau familial, même si j'ignore pourquoi, donc je suppose que ça joue, d'une façon ou d'une autre, l'air de rien. En attendant, parce que je ne me vois pas jouer les psys avec elle sans qu'elle m'envoie bouler, j'essaie à la place de faire la conversation du mieux que je le peux. Je suis absolument pas convaincue du fait que ça doive être un franc succès, mais on tente toujours, j'ai envie de dire, et je préfère ça à un silence gênant qui s'éterniserait sur des plombes comme ça peut beaucoup trop facilement être le cas, j'en ai bien peur (et conscience).
Donc j'essaie de m'intéresser, de lui poser des questions sur ses vacances, tout ça... mais clairement, j'ai affaire à un mur, et le genre bien solide, comme mur, le genre qui s'effrite pas facilement. Enfin, au moins je ne peux pas lui reprocher son franc parler. Elle s'ennuie comme un rat mort ? Bah elle le dit, elle passe pas par quatre chemins, elle dit les choses comme elles sont et sans franchement de délicatesse, parce que c'est de toute manière pas bien délicat de s'ennuyer comme un rat mort, on est bien d'accord là-dessus. J'ai envie de rebondir, mais elle me prend de court avec sa remarque, qui est d'une indélicatesse absolument monstrueuse. J'ignore si elle s'en rend compte, mais ce que je constate aisément en tout cas, c'est qu'elle n'a pas du tout l'air de vouloir s'en excuser : quel charmant personnage, vraiment.
"J'ai été hospitalisée pendant plusieurs mois, c'est pas exactement ce que j'appellerais des vacances", je décrète entre mes dents serrées en essayant de ne pas lui rentrer dans le lard non plus, même si elle ne me facilite pas trop la tâche là-dessus. "Mais pour ce qui est de s'ennuyer comme un rat mort, je peux t'identifier, c'était pas exactement l'éclate, à Sainte-Mangouste. Enfin, maintenant j'ai de quoi faire, faut que je rattrape mes cours en retard, et tout... En ce moment je dirais pas non au fait de m'ennuyer un peu. On échange nos places, si tu veux ?"
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"J'ai été hospitalisée pendant plusieurs mois, c'est pas exactement ce que j'appellerais des vacances."
Le ton de la rouge et or s'était fait plus sec, plus sévère. A l'évidence, elle aussi avait ses limites, ce qui était bien évidemment au-delà de compréhensible, vu les circonstances. C'est clair que Louisa n'y était pas allée avec le dos de la cuillère, et elle en éprouvait quand même, croyez-le ou non, quelques scrupules. Pas suffisamment cependant pour la faire changer radicalement d'attitude non plus.
Dans le genre bornée, on ne faisait sans doute pas pire que Louisa Sparkley, et cette dernière n'était pas de nature à s'excuser quand elle avait dit des choses regrettables, même si clairement, elle était capable de concevoir que si Colton avait eu le choix, elle aurait largement préféré pouvoir se rendre en cours, quitte à devoir se farcir les discours chiants comme la pluie du professeur Binns, plutôt que d'être coincée dans un lit d'hôpital, avec ce qui avait dû être une limitation de mouvements pas franchement joyeuse non plus.
"Mais pour ce qui est de s'ennuyer comme un rat mort, je peux t'identifier, c'était pas exactement l'éclate, à Sainte-Mangouste. Enfin, maintenant j'ai de quoi faire, faut que je rattrape mes cours en retard, et tout... En ce moment je dirais pas non au fait de m'ennuyer un peu. On échange nos places, si tu veux ?"
Heureusement que Joan ne s'arrêtait pas non plus à la sale humeur de Louisa et à son absence de bonne volonté, sans quoi la conversation tournerait court bien vite, et elles ne feraient plus rien d'autre que de se regarder dans le blanc des yeux, ce qui serait une chose particulièrement gênante pour n'importe qui, elles deux compris. La bleu et bronze avait beau ne pas vouloir faire beaucoup d'efforts et déployer une énergie monstrueuse à le prouver de toutes les manières possibles et imaginables, elle n'avait pas envie pour autant qu'un silence pesant s'installe entre elles et qu'elles n'aient rien à se dire dans les heures qui suivraient. Ce serait particulièrement désagréable et embarrassant, autant pour l'une que pour l'autre en réalité.
Donc oui, à Sainte-Mangouste, elle s'était ennuyée comme un rat mort, ce que Louisa croyait sans problème, car les séjours à l'hôpital ne lui avaient jamais inspiré l'éclate la plus ultime, à l'évidence.
-Rattraper tes cours en retard ? Quelle angoisse, arrête ! J'espère au moins que t'as prévu le stock de potions d'aiguise-méninges pour accélérer le processus, parce qu'à première vue, tu me décrit l'enfer, là, remarqua Louisa avec un léger sourire. Et donc... autrement, tu te sens mieux ? T'as pas... ça t'inquiète pas de retourner à Poudlard en septembre ?
Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Jeu 12 Aoû - 9:34
Joan & Louisa
Deal with it...
C'est vrai que l'idée de devoir bûcher et rattraper tous ses cours en retard et ne faire quasiment que ça de son été, on ne va pas se mentir, c'est pas franchement génial, et c'est pas du tout comme ça, au passage, que j'aurais voulu passer mes mois de juillet et d'août, mais s'il m'arrive de m'en plaindre, j'ai quand même l'envie et l'énergie de bûcher un maximum.
Je sais quels sont les enjeux, je sais qui je n'ai pas envie de décevoir, et ça me fait du bien de me remettre la tête dans le guidon, ne serait-ce que pour progresser, pour avoir le sentiment d'être à niveau, pour apprendre de nouvelles choses - cas oui, j'aime apprendre des nouvelles choses, en réalité. Je suis comme n'importe qui, j'ai tendance à trouver les cours rébarbatifs, mais je peux aussi admettre que quelque fois, incidemment (sur un malentendu), se remplir la tête de nouvelles connaissances et améliorer son potentiel est une chance qu'il faut absolument saisir.
Je ne veux pas, en plus du stress que suscite en moi la perspective de la rentrée, être confrontée à l'idée de ne pas être à niveau, de devenir la risée de ma classe parce que je n'aurais pas été capable d'en faire suffisamment... Donc oui, je suis d'accord, c'est l'"angoisse", mais c'est une angoisse avec laquelle j'arrive à combiner assez raisonnablement - parce que je n'ai pas vraiment le choix, me ferez-vous remarquer. C'est vrai, c'est vrai, mais les choses pourraient être bien pires que cela. "J'avais pas pensé à la potion d'aiguise-méninges, mais je prends note tout de suite, t'as raison, c'est plutôt malin", j'affirme avec un sourire que je veux amuser et complice.
Je ne dirais pas que notre conversation commence sur les meilleures bases, et encore moins que nous serons susceptibles de devenir les meilleures amies du monde un jour, mais je préfère que notre échange soit cordial, et comme j'ai l'impression qu'elle se détend un peu, et même qu'elle a conscience d'avoir éventuellement commis une bourde, je fais le choix d'en profiter afin de m'engouffrer dans la brèche, si légère soit-elle, si minimes soient ses anfractuosités.
"Tu penses que ta mère pourrait m'en procurer ? ça me ferait pas de mal", j'ajoute sur le ton de la conversation.
Et Louisa reprend, et je sens qu'elle a conscience d'avoir dépassé une limite. Elle se montre plus sympa, plus prévenante, plus attentive. J'ai réellement le sentiment qu'elle veut... rattraper le coche, ou pas loin, en tout cas elle prend le temps de se soucier de moi et de ma santé, ce que les autres font d'entrée de jeu avec moi en temps normal. Quelque part, je me plains pas totalement du fait qu'elle rompt avec la "tradition". Ses questions oscillent entre la considération et l'indiscrétion, mais au final, j'arrive pas à le lui reprocher. Puis je préfère qu'on m'interroge direct plutôt que de faire genre alors que je sais exactement de quoi il retourne.
"Je me sens mieux, si, et j'ai vraiment envie de retourner à Poudlard. Franchement, je pensais pas que l'école pourrait me manquer autant, et pourtant..." Je marque une pause. "Par contre, oui, ça m'angoisse. J'ai pas envie de croiser... enfin tu sais."
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Mer 18 Aoû - 11:01
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"J'avais pas pensé à la potion d'aiguise-méninges, mais je prends note tout de suite, t'as raison, c'est plutôt malin"
Louisa se doutait bien que Joan ne disait cela que dans l'intention d'être un rien sympa avec elle, mais ça n'avait pas grande importance. Même si elle prenait le temps de l'écouter un peu plus qu'elle ne l'avait fait jusqu'ici, elle n'avait pas l'intention pour autant de devenir sa meilleure amie ou de s'intéresser plus que cela à ce qu'elle pourrait bien lui dire de la manière dont elle comptait rattraper son retard. C'étaient ses affaires, ça, et la bleu et bronze n'avait pas forcément envie de s'y intéresser outre mesure, il faut le dire. Elle essayait de se montrer sympa, elle faisait la conversation, mais évidemment, elle avait ses limites, faut pas charrier non plus.
"Tu penses que ta mère pourrait m'en procurer ? ça me ferait pas de mal."
Ah oui, finalement, elle prenait peut-être sa réflexion au sérieux. En même temps, c'était effectivement pas bête, comme réflexion. Ou ça méritait au moins qu'on s'y attarde et qu'on s'y intéresse, en tout cas. La bleu et bronze était presque prise de court par la question posée, mais elle y répondit, du moins à moitié, car la réponse était bien simple, et c'est qu'elle n'en savait fichtrement rien, en vérité.
-J'en ai foutrement aucune idée, faudra que tu voies ça avec elle. Mais elle risque de te dire que c'est de la triche, vu que maman a-dore laisser les gens baigner dans leurs propres emmerdes.
Ah, c'était sorti tout seul, pour le coup. Les mots lui étaient venus presque trop naturellement, mais en même temps, oui, elle pouvait pas s'empêcher de penser comme ça, c'était presque plus fort qu'elle.
"Je me sens mieux, si, et j'ai vraiment envie de retourner à Poudlard. Franchement, je pensais pas que l'école pourrait me manquer autant, et pourtant.. Par contre, oui, ça m'angoisse. J'ai pas envie de croiser... enfin tu sais."
-Je comprends pas qu'elle ait pas été déscolarisée, franchement. Je veux dire... j'ai juste suivi cette histoire de loin, mais c'est vraiment n'importe quoi. Y en a qui ont l'air d'avoir des passe-droit, à Poudlard, je trouve ça dégueulasse.
Et prétendre que les choses changeraient sous la direction de Dumbledore avait été une erreur, visiblement.
Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Ven 3 Sep - 11:51
Joan & Louisa
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Ah, Louisa Sparkley et son langage fleuri ! En même temps, quand on voit comment parle la mère, on ne s’étonne pas vraiment que ce soit ainsi que s’exprime la fille : pas une pour rattraper l’autre, en l’occurrence… mais ça fait partie de leur charme, je dirais ? Enfin, de loin, quoi, parce que c’est pas toujours agréable d’entendre les autres vous répondre sur ce ton absolument insupportable. Je prends sur moi malgré tout.
Y a des choses que j’arrive à identifier, avec le temps, notamment les mécanismes d’autodéfense, et pour le coup, je crois bien qu’il est question de ça, avec Louisa Sparkley : elle cogne d’abord, comme ça, elle aura blessé la première, mais ce n’est pas une mauvaise fille non plus. Je pense qu’elle est comme moi, en fait : elle en a bavé. Pas de la même manière et à une autre échelle, mais ça reste le cas, et c’est quelque chose que je respecte. Oui, je la respecte, même si je pense qu’on ne tiendrait pas une conversation bien longtemps avant de nous taper mutuellement sur le système, par contre, je crois que c’est couru d’avance.
« Je te dirais bien de pas être trop rude avec ta mère, mais je crois qu’elle te le rend bien, pas vrai ? » dis-je au moment de songer à lui faire la morale, comme si je connaissais quoi que ce soit à leur vie.
Je suis du genre à aimer mettre mon grain de sel partout, même et surtout dans les histoires qui ne me regardent absolument pas, mais en l’occurrence, je sais bien que ce ne serait pas très juste de ma part. Si elle est comme ça, c’est aussi que derrière, sa mère n’est pas un exemple de vertu non plus, et y a pas besoin de connaître très bien sa mère pour savoir qu’elle peut vous en faire voir des vertes et des pas mûres.
Non, ce serait clairement pas juste, pour le coup, et puis, on est des ados, si on ne peut pas râler contre le monde entier en général et contre nos vieux en particulier maintenant, quand est-ce qu’on le fera, je vous le demande. Donc oui, peut-être que Louisa a juste besoin de se défouler sur le dos de sa mère, qu’elle doit se coltiner depuis le début de l’été en plus d’un gamin en bas âge. A partir de là, c’est quand même assez compréhensible.
Finalement, on en vient au sujet d’Octavia, et même si c’est forcément, évidemment, un sujet délicat pour moi, et avec lequel je ne suis pas franchement à l’aise, je réalise que la réaction de la bleu et bronze, qui s’offusque, qui s’insurge et qui n’y va définitivement pas de main morte, me fait du bien. J’ai besoin que l’on s’énerve, que l’on s’emporte, que l’on prononce chaque mot plus haut que l’autre, que l’on s’indigne. Je me fiche que ce soit justifié ou pas, j’en ai juste besoin, et j’ai envie de penser que c’est compréhensible, non. « C’est ce qu’on appelle la présomption d’innocence », je dis dans un soupir. « Mais ouais, je comprends pas non plus qu’elle s’en sorte aussi bien. Mais crois-moi, ça va pas durer. Tu crois dans le karma, toi ? Parce que moi oui. Et je peux te jurer qu’elle va se le prendre en pleine tronche, dans des proportions qu’elle pourra même pas comprendre. » Je parle pas forcément de vengeance personnelle, même si c’est tentant, mais ce qui est sûr, c’est qu’elle va pas du tout s’en tirer comme ça, c’est hors de question.
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Mer 15 Sep - 15:33
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« Je te dirais bien de pas être trop rude avec ta mère, mais je crois qu’elle te le rend bien, pas vrai ? »
Louisa afficha un sourire amusé. Sa réplique avait pas très bien commencé, mais elle se terminait bien. Comme quoi, même ceux qui n'étaient pas dans leurs vies, même ceux qui ne connaissaient sa mère que de loin, s'étaient de toute évidence heurté à ce constat qui en même temps était assez inévitable. Sa mère était un plaie à supporter comme génitrice, et c'était agréable de sentir du soutien, peu importe de qui ce soutien pouvait bien venir, au final.
-Et encore, t'as même pas idée... Tout ce que tu peux t'imaginer est forcément en-dessous de la réalité, assura la bleue et bronze avec un fin sourire au coin des lèvres.
Merlin ce que ça faisait du bien de trouver du soutien, l'air de rien, même si c'était le temps d'une réplique qui ne voulait pas forcément dire grand-chose en soi. En attendant, leur petite coalition improvisée ne lui déplaisait pas. Joan avait trouvé de quelle manière lui parler, ça c'était clair.
Le sujet revint ensuite à Octavia Yaxley qui se tirait blanche comme neige de cette situation alors même que tous les indices pointaient dans sa direction. Qu'est-ce qu'il fallait de plus pour qu'elle reçoive la monnaie de sa pièce, sérieusement ? A ce stade, c'était vraiment en train de devenir particulièrement exaspérant.
« C’est ce qu’on appelle la présomption d’innocence Mais ouais, je comprends pas non plus qu’elle s’en sorte aussi bien. Mais crois-moi, ça va pas durer. Tu crois dans le karma, toi ? Parce que moi oui. Et je peux te jurer qu’elle va se le prendre en pleine tronche, dans des proportions qu’elle pourra même pas comprendre. »
-Je sais pas si je crois dans le karma, personnellement, répondit Louisa d'un ton pas franchement positif, mais en même temps, on ne pouvait jamais compter sur elle pour brosser les gens dans le sens du poil.
C'était pas de cette manière qu'elle avait l'habitude de fonctionner. Et c'était pas demain la veille qu'elle adopterait un tel mode de fonctionnement de sa part. C'était juste... à l'inverse de sa manière de procéder de manière générale.
-J'ai l'impression que y en a qui sont destinés à accumuler le plus de merdes possibles et d'autres qui s'en sortiront toujours blancs comme neige. Clairement, c'est pas juste, mais c'est comme ça que je le vois, dit-elle en haussant les épaules. Ceci dit, si tu décides de te venger de Yaxley, je pourrais peut-être te donner un coup de main.
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Ven 17 Sep - 12:58
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Deal with it...
Je me demande souvent comment on peut se sentir à ce point éloigné des membres de sa famille. Je ne tombe pas des nues, bien sur, je sais pertinemment que c'est le cas dans bon nombre de familles, mis en réalité, ça me dépasse quand même un peu, parce que dans la mienne, de famille, on est tous soudés, et même s'il y a parfois des mésententes et des disputes, ça ne va jamais très loin.
Je suis de ces adolescentes qui n'ont jamais fait de vagues ou de crises d'ado, c'est même une notion qui me dépasse un peu. Sans être franchement sage, je n'ai jamais ressenti le besoin de m'opposer à mes parents, je n'ai pas fait ma petite crise de rébellion, et je vois pourtant ça partout ailleurs. Louisa n'est pas la seule, je le vois régulièrement avec Augusta aussi... Mais il y a une différence. La mère de Louisa, elle, n'est pas un monstre même si elle peut être un peu difficile parfois. Je suis sûre que les deux finiront par réussir à s'entendre, malgré tout, et que quand Louisa sera adulte, elle rira de sa crise d'ado passée.
Mais on ne va pas se mentir non plus, ce n'est certainement pas pour tout de suite malgré tout, ça n'a pas l'air d'être le genre de la maison... Elles verront bien, c'est pas mes oignons, dans le fond, je sais bien ça. Mais en même temps, si on s'intéresse à nos vies respectives, y a des sujets à côté desquels on ne peut pas passer. Elle sa mère, moi Yaxley et ce qu'elle m'a fait subir. C'est normal. C'est logique.
Je grimace quand j'entends mon interlocutrice me parler du karma. Elle a raison bien sûr, mais c'est le genre de choses que j'avais pas forcément eu envie d'entendre pour autant. C'est pas le plus agréable à entendre, faut dire, peu importe que ce soit vrai ou pas. Donc, pour Louisa, le karma n'existe pas. J'espère de tout coeur qu'elle a tort.
J'ai trop besoin de croire qu'il existe, moi, dans la situation où je me retrouve. Ceci dit, même si son discours n'est pas forcément le plus positive à la base, elle finit quand même en affirmant qu'elle serait prête à me donner un coup de main si j'en ai besoin. Vous pensez bien que ça rentre pas dans l'oreille d'une sourde. Toute l'aide que je peux prendre, à l'heure actuelle, je l'accepte, j'en ai bien trop besoin. "C'est pas le genre d'offre que je refuserais. Mais comment tu t'y prendrais ? T'as une idée en tête ? Et surtout, surtout... qu'est-ce que t'y gagnes ?"
On arrive à se parler sans s'étriper, ça ne change rien au fait qu'on est pas amies, elle et moi. Alors pourquoi ?
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Louisa V. Sparkley
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Mer 29 Sep - 15:45
★ Deal with it ★
"C'est pas le genre d'offre que je refuserais."
Cela, c'était une chose que Louisa était prête à croire sans problème de son côté, elle était même convaincue que Joan Colton, à ce stade, devait vouloir compter sur tous les alliés qu'elle pourrait bien se trouver, peu importe qui ils étaient, peu importe son degré d'amitié avec ces personnes. Il y avait, comme ça, des situations qui méritaient d'observer la situation sous un angle différent. D'accepter des alliés qu'on se serait pas faits en temps normal. La vie de Joan avait été sur la corde raide, littéralement. Et Louisa savait ce que ça faisait que de se retrouver dans des circonstances où votre vie était effectivement en jeu.
"Mais comment tu t'y prendrais ? T'as une idée en tête ? Et surtout, surtout... qu'est-ce que t'y gagnes ?"
De bonnes question que voilà. Louisa n'allait pas prétendre qu'elle agissait par élan d'amitié envers son interlocutrice, ce serait mentir. L'adolescente n'était pas du genre généreuse avec les personnes qu'elle connaissait très peu, et les grands gestes au nom du pouvoir de l'amitié, elle préférait les dispenser avec parcimonie, mais les circonstances étaient quand même exceptionnelles. Et elles méritaient des mesures exceptionnelles.
-T'emballe pas, je le ferais pour n'importe qui d'autre qui aurait vécu le même genre de choses que toi, je supporte pas ce genre d'injustices, c'est tout, déclara-t-elle avec fermeté, pour se donner, c'est vrai, un semblant de contenance qui autrement aurait tendance à lui manquer terriblement.
C'était la vérité, elle avait envie de se soulever contre les injustices les plus violentes, et celle-ci en était une évidente, qui ne souffrait aucun doute ou aucune autre interprétation. Elle avait envie de faire quelque chose pour elle, et c'était tout ce qu'elle voyait, pour le moment.
-Puis Yaxley a pas arrêté de me coller au train, à la fin de l'année scolaire, je sais pas ce qu'elle cherchait, mais je t'avoue que si je peux m'épargner ça à la rentrée, je vais pas dire non, ajouta-t-elle, ce qui était effectivement la vérité, mais tout de même un prétexte pour se justifier d'aider son interlocutrice. Elle marqua une pause. J'ai pas de stratégie précise mais on devrait pouvoir trouver un truc... Je peux avoir accès à son dossier médical facilement, par exemple, ça peut peut-être aider à déterrer deux-trois trucs qu'elle aurait pas trop voulu qu'on sache.
Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Mer 13 Oct - 12:43
Joan & Louisa
Deal with it...
Dans le fond, je me doute bien que ce n'est pas parce que Louisa Sparkley se serait soudainement découvert une brutale et irrépressible affection pour moi qu'elle a décidé de m'aider. Je la connais un peu quand même, elle n'est pas égoïste, loin de là, mais elle est entière, et pas le genre à donner sa confiance ou son amitié au tout-venant comme si c'était trois fois rien. Parce que c'est jamais trois fois rien de donner sa confiance.
C'est une chose qu'on apprend le jour où on est trahis, le jour où les circonstances nous obligent à voir les choses différemment de nos habitudes. Donc oui, si elle veut m'aider, ce n'est pas parce que, soudainement, elle estimerait que nous sommes les meilleures amies du monde, mais parce qu'elle considère que c'est la chose à faire, tout simplement, parce qu'elle ne supporte pas l'injustice, et donc elle ne supporte pas ma situation. Car c'est bel et bien ce dont j'ai été victime, nous sommes bien d'accord : d'une profonde injustice.
Elle ajoute quelque chose qui m'intrigue, comme quoi Yaxley n'a pas arrêté de lui coller au train. Elle en parle avec légèreté, pas comme si c'était la fin du monde, et c'est vrai que c'est pas non plus une info exceptionnelle, mais curieuse quand même. Pourquoi est-ce que Yaxley lui collerait au train, exactement ?
"Qu'est-ce que tu veux dire, elle te collait au train ? Qu'est-ce qu'elle te voulait ?"
C'est bizarre, quand même, non ? Est-ce qu'elle se cherchait une nouvelle victime en mon absence ? Mais pourquoi Yaxley chercherait-elle à se faire une nouvelle ennemie pour cela ? Clairement, il lui suffit de piocher dans ceux qu'elle a déjà, et il y en a tellement. Donc il y a quelque chose de suspect derrière son attitude. Forcément, maintenant, je me méfie de tout ce qu'elle pourrait dire ou faire, c'est la moindre des choses. C'est même de l'instinct de survie, à ce stade.
"Je pense pas que y ait grand-chose d'incriminant dans son dossier médical", je remarque avec prudence.
Mais en fait, j'en sais rien... Peut-être qu'en fouillant bien, il pourrait au moins y avoir ne serait-ce qu'une toute petite information de type qu'elle n'aurait jamais voulu qu'on connaisse. C'est vrai que le jeu en vaut la chandelle, au final.
"Mais ça coûte rien d'essayer, t'as raison."
De toute façon, j'ai rien de mieux à l'esprit. Tout ce qui me vient en tête autrement est forcément inapproprié, au final, parce que ça se retournerait contre moi. Bon, là aussi, c'est vrai, ça peut parfaitement se retourner contre moi, mais j'ai envie de croire que je peux trouver un moyen d'inverser la vapeur malgré tout.
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Mer 17 Nov - 11:35
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"Qu'est-ce que tu veux dire, elle te collait au train ? Qu'est-ce qu'elle te voulait ?"
C'est justement ça, le truc, Louisa n'en avait pas la moindre idée, et elle trouvait ça particulièrement suspect, vraiment. Parce qu'avant ça, elles n'avaient sans doute pas échangé deux mots, et voilà qu'elle se retrouvait constamment dans ses pattes, et plus encore quand Rhian était là. La bleue et bronze n'était pas totalement dupe : si certains cherchaient désespérément à les protéger de la menace qui pesaient sur eux, d'autres devaient incarner cette menace. Elle était sûre que c'était le rôle que tenait Octavia, surtout après ce qu'elle avait fait à Joan. Mais forcément, elle ne pouvait pas lui parler de ce qui faisait qu'elle et son meilleur ami (ou plus ?) se trouvaient dans le collimateur de la Serpentard. Ce n'était pas par crainte de la balancer, mais ce n'était simplement pas possible.
-C'est ça le truc, j'arrive pas à savoir exactement, mais son attitude était vraiment suspecte. Je veux dire, ça cachait clairement quelque chose, y avait juste pas de doute possible. Elle m'a jamais parlé, et d'un coup elle s'est mis à tout vouloir savoir de ma vie, de ce que je faisais, de ce que j'aimais...
Elle ne se montra pas plus précise, mais on admettrait à partir de ces informations que cette situation était quand même clairement suspecte. Elle cachait forcément quelque chose. Et donc, elle avait de bonnes raisons de se ranger du côté de sa camarade.
"Je pense pas que y ait grand-chose d'incriminant dans son dossier médical. Mais ça coûte rien d'essayer, t'as raison."
-Oh on sait jamais, y en a qui cachent bien leur jeu, parfois, on a même pas idée.
Elle ne donnait pas d'exemple mais elle en avait certains à l'esprit. Avec le métier de sa mère, Louisa connaissait certains détails de la vie de ses camarades qu'ils n'auraient sans doute jamais voulu partager. D'accord, ça se faisait pas de les partager elle, ensuite, mais elle avait pas tant de scrupules que ça.
-Je vais essayer de fouiner en douce et je te dirais ça. A mon avis, on a largement de la matière, vraiment, assura-t-elle ensuite avec un ton déterminé et totalement confiant.
Joan Greene-Colton
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Lun 29 Nov - 8:57
Joan & Louisa
Deal with it...
J'écoute avec curiosité la réponse de Louisa et je comprends que quand je pensais avoir une vision plutôt claire de la situation, cette dernière m'échappait totalement, en fin de compte. Je me pose de plus en plus de questions au sujet de Yaxley. Je me disais qu'elle se comportait en garce de première catégorie parce qu'elle est une garce de première catégorie et qu'elle prend plaisir à faire souffrir les autres, sans besoin de plus d'explications à cela, mais je commence vraiment à me poser de nouvelles questions au regard de tout ce que j'apprends. Ce qui m'avait eu l'air évident pour commencer ne l'est plus tant que ça, en fin de compte. Il se trame quelque chose de violent, et peut-être d'encore plus moche que ce que j'avais en tête au final.
Pourquoi cet intérêt soudain de Yaxley envers Louisa ? Quelles que soient ses raisons, elles sont forcément plus que suspectes, et je ne suis vraiment pas certaine de la manière de l'interpréter. Ce que je sais en revanche, c'est que ça signifie peut-être que la bleue et bronze est en danger. Ce n'est, à l'évidence, pas bon d'être dans le collimateur de cette tarée finie qu'est Octavia... elle est prête à tout et capable de tout... Une folle furieuse.
"Peut-être qu'elle se renseigne sur toi parce que t'es sa prochaine cible ? C'est un vrai truc de psychopathe, mais en même temps, cette fille est cinglée."
Ce n'est pas comme ça qu'Octavia a procédé avec moi, mais ça ne veut rien dire, ça. Je pense au contraire qu'il est très possible qu'elle ait un mode opératoire, ou qu'elle s'en cherche un : c'est ce que font les psychopathes de première catégorie, pas vrai ? Et c'est, à l'évidence, ce qu'elle est, cette cinglée. Une vraie psychopathe, qui ne peut pas être sauvée. Possible qu'elle change de mode opératoire parce qu'elle s'est foirée avec moi. Et pourquoi Louisa dans ce cas ? Parce qu'elle a une grande gueule ? Peut-être bien, ouais. Clairement, ça me rassure pas.
"D'accord, je veux bien que tu cherches... Elle a un grain, cette fille, peut-être qu'elle a un suivi psychiatrique, on sait pas..."
Ce serait la moindre des choses. Est-ce que ça me rassurerait pour autant ? Non, ce serait la confirmation de ce que je présume : qu'on sait que cette fille est malade et que personne ne fait rien : c'est elle qui devrait être à Sainte-Mangouste, c'est pas moi qui aurait dû y passer tout ce temps.
"Mais sois prudente, OK ? Pas que ça te retombe dessus ?"
Je commence gentiment à me dire si je ne suis pas en train de mettre mon interlocutrice en danger, et ce par pur égoïsme. J'ai bien peur que ce soit une vraie possibilité.
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Louisa V. Sparkley
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Mar 28 Déc - 14:10
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"Peut-être qu'elle se renseigne sur toi parce que t'es sa prochaine cible ? C'est un vrai truc de psychopathe, mais en même temps, cette fille est cinglée."
-Là c'est toi qui vires cinglée paranoïaque, tenta de tempérer Louisa face aux propos de son interlocutrice. C'est sûr que Yaxley est pas très saine, comme fille, et clairement, c'est pas la gentillesse incarnée, mais de là à la traiter de sociopathe, faut pas exagérer non plus. Non je suis sûre qu'elle est pas du genre à sélectionner ses cibles juste dans le but de leur faire du mal parce qu'elle aurait goûté au sang et qu'elle en voudrait encore, faut pas exagérer non plus.
Dans le fond, Louisa n'en savait rien. Elle n'avait jamais eu affaire à quelqu'un comme Octavia en dehors de circonstances qui ne prêtaient pas vraiment à ce que cela pose problème ou qui lui auraient laissé l'occasion de lui faire du mal, mais quand même, non, elle était loin d'imaginer qu'un tel scénario soit possible. Bon, Joan en avait sérieusement bavé, c'était normal qu'elle ait ce genre de discours radicaux avec une personne qui lui avait réellement fait beaucoup de mal, mais ça, c'était encore une autre affaire, évidemment.
"D'accord, je veux bien que tu cherches... Elle a un grain, cette fille, peut-être qu'elle a un suivi psychiatrique, on sait pas..."
C'était ce que la bleue et bronze avait envie d'entendre, et elle voulait vraiment croire que son interlocutrice ne le regretterait pas, même si elle en douterait peut-être sur le moment, ce qui se comprenait également.
-Si elle a un suivi psychiatrique ou un truc du genre, on sera vite fixés, et je te tiendrai au courant, lui promit Louisa, qui voulait quand même montré à Joan qu'elle était de son côté quoi qu'il en soit. Elle n'était pas du genre à soutenir son interlocutrice juste comme ça, faut pas exagérer non plus, mais elle n'aimait pas l'injustice non plus, et elle lutterait toujours contre cette dernière si l'occasion lui en était donnée.
"Mais sois prudente, OK ? Pas que ça te retombe dessus ?"
-T'inquiète, je serai prudente. Puis je sais y faire pour endormir la confiance de ma mère, je suis pas à mon coup d'essai, tu sais. A force, c'est d'une facilité enfantine pour moi.
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Lun 10 Jan - 9:11
Joan & Louisa
Deal with it...
Pas très agréable d'être qualifiée de paranoïaque, je ne vais pas vous mentir, mais j'accepte la remarque sans broncher, parce que je sais que Louisa a raison. Forcément que j'ai tendance à me montrer paranoïaque. Comment est-ce que je pourrais ne pas l'être en l'occurrence alors que j'ai été violemment agressée, que j'aurais pu y passer. Forcément que ça me tient à coeur, forcément que je ne sais pas y être indifférente, forcément que j'ai tendance à réagir avec ce qui pourrait s'apparenter à quelque chose d'excessif, à de la virulence. Si je ne suis pas sur mes gardes, elle risque de recommencer. Et si ce n'est pas moi qui recommence, qui me dit que ce ne sera pas une de ses camarades complètement cinglée et psychopathe ? Oui, je suis vigilante, mais oui, je considère qu'il faut l'être.
"T'étais pas là, t'as aucune idée de ce dont elle est capable, moi oui", je ne peux tout de même pas m'empêcher de me rattraper, toujours sur la défensive.
Oui, j'exagère peut-être en voyant en Octavia une psychopathe notoire qui s'amuserait à sélectionner ses cibles pour mieux les abattre. Là-dessus, je veux bien reconnaître que j'abuse un peu. Mais juste un peu. En attendant, j'estime quand même que j'ai de bonnes raisons de me méfier. Je sais que Louisa est armée de bonnes intention et tout. Mais je me rembrunis, c'est un sujet délicat pour moi.
"Merci", je reprends quand même, soulagée que Louisa m'apporte bel et bien son aide, parce que j'en ai, définitivement besoin de s'aider. "C'est cool ce que tu fais pour moi, vraiment j'apprécie."
Je le pense. Je suis reconnaissante de ce qu'elle fait pour moi. Rien ne l'oblige à faire ça, surtout qu'on ne peut pas dire qu'on s'apprécie spécialement toutes les deux. On s'entend, mais sans plus, ce n'était pas si simple que ça. C'est vraiment plus cette situation.
"T'as jamais de scrupules ? Vis-à-vis de ta mère ?"
C'est pas une question à poser, non, vraiment pas, mais je ne peux pas m'empêcher de me montrer indiscrète. et puis, je me dis que j'ai bien le droit de me montrer indiscrète, après tout. Je sais que les relations avec la famille, ça peut être compliqué, mais moi j'ai toujours été super proche de mes parents et de ma mère, alors j'ai du mal à me faire à cette idée. Après, je sais que les Sparkley ont une histoire particulière, que c'est différent et que c'est forcément compliqué, j'ai bien conscience de ça. Chaque histoire est différente, et chacun la gère à sa manière, c'est bien normal.
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"T'étais pas là, t'as aucune idée de ce dont elle est capable, moi oui."
-Hum... Oui, désolée. Pardon.
Il n'était pas dans les habitudes de Louisa de s'excuser. Non, la plupart du temps, elle ne revenait pas sur ses erreurs et décidait de les assumer avec une sorte de nonchalance qu'on pouvait aisément considérer comme désagréables, mais là, la situation était différente, et elle ne pouvait pas prétendre pouvoir se mettre à la place de Joan ou comprendre ce qu'elle avait vécu. Mais pas du tout. Elle n'avait pas eu envie de se montrer désagréable ou méprisante. Et elle comprenait bien que la douleur de la rouge et or avait été complètement sincère et méritait d'être réellement prise en considération.
"Merci. C'est cool ce que tu fais pour moi, vraiment j'apprécie."
-C'est pas pour toi que je le fais, répondit Louisa comme s'il n'était pas acceptable d'assumer que c'était le cas.
Pourtant, c'était quand même en partie pour elle qu'elle le ferait, parce qu'elle ne le ferait définitivement pas pour n'importe qui, certainement pas. Elle avait une certaine sympathie pour Joan, et c'était pour cette raison qu'elle agissait comme ça, elle ne pouvait pas prétendre le contraire non plus, parce que ce serait naturellement un mensonge, clairement un mensonge. Oui, elle le faisait quand même pour elle. Mais elle ne le dirait pas.
"T'as jamais de scrupules ? Vis-à-vis de ta mère ?"
-Comment ça, des scrupules vis-à-vis de ma mère, se braqua immédiatement la jeune femme, qui n'était pas prête à se remettre en question, même si elle le devrait. Je vois pas pourquoi je devrais avoir des scrupules vis-à-vis d'elle.
Mais le simple fait qu'elle l'exprime en ces termes prouvait bien, en réalité, que des scrupules, elle en avait effectivement, elle en avait qu'elle n'avait aucune envie d'assumer, et pour cause, même si elle voudrait que la situation s'améliore avec Zelda, elle n'était pas prête encore à faire le nécessaire pour parvenir à ses fins, certainement pas. Et elle n'avait pas forcément l'intention de faire beaucoup d'efforts non plus... ce serait bien mal la connaître. Tôt ou tard, elle accepterait peut-être de se montrer moins dure avec sa génitrice, mais elle ne s'en sentait pas du tout capable pour le moment, définitivement pas, loin de là.
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Lun 7 Mar - 8:51
Joan & Louisa
Deal with it...
Je sais que ce n'est pas spécialement dans les habitudes de Louisa Sparkley de s'excuser, pour cette raison, j'apprécie qu'elle fasse cet effort avec moi et se rende compte qu'elle est allée trop loin. Je n'ai pas envie de la culpabiliser, mais je n'ai pas envie que l'on prenne à la légère ce que j'ai vécu. Car ça a été une épreuve pour moi, vraiment, et une épreuve que je n'ai pas la moindre envie d'ignorer, pas le moins du monde.
Je ne détaille pas, je ne dis rien, et pour lui faire comprendre que je ne lui en veux pas, et que je lui suis au contraire reconnaissante, je n'oublie pas d'enchaîner très rapidement en lui laissant entendre immédiatement ma gratitude. Et c'est la moindre des choses.
Bien sûr que ce qu'elle fait pour moi me touche beaucoup, ce n'est pas tout le monde qui se donnerait ce mal pour moi. Beaucoup ont tourné la tête et ont fait mine de rien après ce qui m'est arrivé. Je suis rassurée de constater que ce n'est clairement pas Louisa Sparkley qui ferait une chose pareille : la miss n'est pas toujours facile d'accès, certes, mais je sais que je peux compter sur elle malgré tout.
Après, je n'aurais peut-être pas dû évoquer sa mère comme je viens de le faire, je sais que j'ai sûrement été trop curieuse : je l'admets, ça a été plus fort que moi. Il faut me comprendre, toute cette histoire a le don de me rendre particulièrement curieuse : les relations mère-fille dysfonctionnelles, il y en a plein, mais moi je n'ai jamais connu ça, j'ai la chance d'avoir deux parents aimants.
Ceci dit, j'aurais tendance à admirer beaucoup de choses chez Zelda Sparkley : son caractère me parle, et c'est un caractère que je veux mettre en valeur. J'essaie de prendre des pincettes, mais je ne passe quand même pas par quatre chemins au moment de lui dire le fond de ma pensée.
"Je veux dire par là... T'es quand même très souvent sévère envers elle, tu vois ce que je veux dire ? Je dis pas qu'elle l'est pas avec toi, ou quoi mais... Enfin, ça se voit que vous vous aimez quand même, toutes les deux, alors je trouve dommage que vous vous preniez autant la tête, toutes les deux." J'affiche un sourire légèrement embarrassé. "Enfin, c'est que mon avis, évidemment."
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Jeu 17 Mar - 9:02
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Si la conversation, jusqu'ici, se déroulait comme sur des roulettes, Louisa ne pouvait que constater qu'elle était en train de s'engager sur un terrain beaucoup plus glissant, et elle n'aimait pas cela du tout, vraiment pas. Dès qu'il était question de sa mère, de toute manière, la bleue et bronze avait tendance à se refermer comme une huître. Elle n'aimait définitivement pas parler d'elle. C'était le genre de choses qui la faisaient se braquer immédiatement. Si elles avaient parlé jusqu'ici de sujets très personnels, ce n'était pas pour autant qu'elle se sentait d'attaque au moment d'aborder ce sujet. Elle avait envie de se dérober, elle avait envie de passer à autre chose, elle n'avait vraiment pas envie de s'attarder sur le sujet. Mais elle l'avait sans doute un peu cherché, elle ne pouvait pas complètement le nier non plus.
"Je veux dire par là... T'es quand même très souvent sévère envers elle, tu vois ce que je veux dire ? Je dis pas qu'elle l'est pas avec toi, ou quoi mais... Enfin, ça se voit que vous vous aimez quand même, toutes les deux, alors je trouve dommage que vous vous preniez autant la tête, toutes les deux."
Louisa avait eu immédiatement envie de répondre que c'était sa mère qui était sévère envers elle, mais Joan l'avait devancée avant qu'elle ait eu le temps de dire quoi que ce soit. Quelque part, ça la rassurait qu'elle reconnaisse que ça se voyait qu'elles s'aimaient, parce qu'à force de se faire la guerre, elle se disait qu'elle pourrait naturellement en douter.
-T'es pas dans nos vies, et surtout, ça te concerne pas, c'est tout...
C'était tout ce que Louisa avait réussi à répondre. Elle était complètement braquée, ça y est. Elle ne voulait pas se remettre en question, elle ne voulait pas admettre qu'elle allait souvent trop loin avec sa génitrice et que cette dernière ne méritait clairement pas d'être traitée de la sorte.
"Enfin, c'est que mon avis, évidemment."
-Et tu peux te le garder, soupira Louisa, de mauvaise foi. Elle laissa passer un temps de pause. Elle avait un peu envie de s'excuser mais elle ne le fit pas. Bon, écoute, ma mère va pas tarder, tu peux l'attendre là, moi je vais dans ma chambre.
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#Sujet: Re: Deal with it... | Louisa Jeu 24 Mar - 8:56
Joan & Louisa
Deal with it...
Bon... Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même : j'ai réussi à braquer Louisa Sparkley. Bon, plus sérieusement, on sera tous d'accord avec le fait qu'il n'est pas difficile de heurter les sentiments de Louisa : elle est clairement du genre susceptible, mais j'avoue que j'ai eu le don d'appuyer là où ça fait le plus mal : je n'aurais sans doute pas dû évoquer sa mère (même si je suis là pour la voir) : ce n'est pas à moi de les convaincre de ses réconcilier, et tout ça, je dois bien reconnaître que ce n'est pas du tout mes oignons, pas le moins du monde - mais j'ai toujours eu tendance à vouloir me mêler de ce qui ne me regarde pas.
Je sais bien, c'est plus fort que moi. Je n'irai pas dire que c'est plus fort que moi. Je sais que parfois, je devrais juste arrêter de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais c'est dans ma nature, c'est comme ça, c'est plus fort que moi, bien évidemment. Je ne dis pas que j'ai eu raison, mais dans tous les cas, c'est trop tard, maintenant donc... eh bien... Tant pis ? Oui, tant pis. J'ai tendance à mettre les pieds dans le plat, c'est vrai, mais une fois que c'est fait, j'ai aussi tendance à ne pas spécialement vouloir m'excuser. Sans façon.
Elle a raison, j'aurais sûrement pu garder mon avis pour moi, mais je suis une grande gueule : j'ai toujours tendance à dire ce que je pense, et à voix trop haute. Si beaucoup me trouvent insupportable, ce n'est pas pour rien, loin de là, vraiment. Mais je n'ai pas l'intention de changer. C'est important de dire haut et fort ce que l'on pense, je dirais même que c'est une chose essentielle : et il n'y a définitivement pas de honte à avoir à ce sujet.
"Comme tu voudras", je soupire.
Je n'ai pas le courage de débattre avec elle. Je regrette que notre conversation s'achève ainsi, mais je me doute que je ne la ferai pas changer d'avis, là, tout de suite, alors c'est sûrement préférable, effectivement, que les choses s'arrêtent là. Dans certaines circonstances, il faut accepter de ne pas en rajouter.
"Merci pour cette conversation. C'était... chouette."
Pas du tout, pas sur la fin, mais tant pis. Et maintenant, seule avec moi-même, j'attends Mrs Sparkley.