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#Sujet: A quite charming conspiracy + Gwen Dim 21 Mar - 20:31
A quite charming conspiracy
Gwendolyn & Hawthorn
Hawthorn n’est pas vraiment dans son assiette depuis qu’il est sorti de la sombre maison qui sert de repère à Jedusor ; à vrai dire, le souvenir même de l’entrevue lui donne la nausée. Il a l’impression de s’être sali et compromis de la manière la plus avilissante qui soit - et pourtant en la matière, il s’y connait, à mendier du soutien par là, à demander un report de paiement par-ci, ou à supplier les huissiers le lendemain. Il aurait du dire non, c’est allé beaucoup trop loin. Mais il n’a pas eu le choix. C’est ça, trouver quelque chose à faire pour aider la cause, ou alors c’est sa mère qui prendra. Si Jedusor avait décidé de le tuer lui, peut-être que Hawthorn aurait décidé différemment, mais sa mère…non, il n’avait pas le choix. C’est un chantage odieux mais il ne peut pas laisser sa mère mourir, il ne peut pas laisser Jedusor lui faire du mal, alors il va faire ce que Jedusor lui dit, courber l’échine, l’appeler Seigneur des Ténèbres, et il va mettre en application une idée qui lui est venue en sortant de l’antre de ce dernier. Une idée qui n’est pas reluisante, lui-même le sait, mais qui les sauverait tous. Ça ne devrait pas être très compliqué, a-t-il songé alors qu’elle lui adressait un signe de la main, de séduire la petite Robin Hammond. Puisqu’elle n’a pas de mari, ni de fiancé, à la fin, c’est lui qui récupérera l’entreprise. Il aura fait quelque chose contre les sang mêlés et il aura récupéré son entreprise, et les mangemorts lui ficheront la paix.
Thorn n’a pas trop aimé cette idée au départ, mais plus il pense, plus l’ingénieur se dit que c’est la seule option qu’il ait. Entre ça et l’assassinat de sa mère, de toute façon, il n’a pas trop le loisir de beaucoup s’interroger. Il culpabilise un peu pour Robin, mais bon, il n’est pas méchant garçon, pas pire que les autres, et ils s’aiment bien ; elle n’y perdrait pas son compte non plus. Contrairement à ce que dirait son père, son mépris et sa manière de lui donner des ordres…c’est peut-être ce que l’a convaincu que tout ceci était une bonne idée, se dire que, de l’impasse où il se trouve, il pourrait y trouver son compte et la revanche sur les Hammond dont il rêve depuis la mort de son père. Comme toujours ou presque, Hawthorn se voile la face et évite de regarder de trop près le fait que même lui sait que ce qu’il fait est mal. Mais après tout, il n’en a pas vraiment le loisir non plus.
Cependant, quelque chose n’a pas tardé à le contrarier. La rumeur court chez H&A que Robin et Rudolf Brand s’aiment bien, qu’ils ont déjeuné ensemble, qu’il y a quelque chose entre eux. Il doute que Robbie y voit le mal elle-même, il faudrait qu’il lui en parle à un de leurs déjeuners, mais Rudolf…Hawthorn connait le personnage qu’est son ami, et ça l’agace, parce qu’il sait précisément qu’elle est son genre de fille. Pour peu qu’il apprenne que Robin et lui se connaissent, et Brand viendra lui demander des conseils pour la draguer, et ça le contrarie encore plus, à la fois parce que Rudolf est un ami et à la fois parce tout ceci tuerait dans l’œuf son plan.
Heureusement, il y a une autre personne que toute cette histoire risque fortement de contrarier, et qui pourra lui dire si c’est vrai ou non – ou à défaut, l’aider à empêcher que ça arrive. Coup de chance pour Hawthorn, il se trouve qu’il la connait et même qu’il a rendez-vous avec elle pour prendre un café – joie des jours de paye, il a encore quelques mornilles, une fois payées les dettes du mois, du moins celles qu’il a choisi de payer, pour inviter, chose rare, quelqu’un à prendre un verre, et il se trouve qu’il en doit un certain nombre à Gwendolyn Morgan.
Avec un enthousiasme non feint, Avery agite la main depuis la terrasse de chez Florian Fortarome pour guider la capitaine des Harpies, cigarette aux lèvres : « Gwen, par ici ! » Au-delà de cette histoire, il est vraiment content de la voir. Quoiqu’il soit plus âgé, leur parcours de vie se ressemble un peu, et finalement, ils n’ont pas forcément besoin d’en dire beaucoup, l’un et l’autre : rapidement, leur relation n’a plus été celle d’une fan face à un ancien bon joueur. Ils se comprennent, c’est tout, et le caractère calme de Thorn contrebalance plutôt bien les accès de colère de Gwen. Il se lève pour aller à sa rencontre, rangeant son carton à dessin : « Alors, comment va ? J’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on ne s’est pas vus, j’ai l’impression que tu joues comme si ta sélection en équipe d’Angleterre en dépendait. » Bon, de fait, elle joue toujours comme ça, mais il ne peut s’empêcher de taquiner. Il lui tire ensuite galamment une chaise alors que le serveur s’approche : « Qu’est-ce que tu prends ? C’est pour moi. » La commande passée, l’ingénieur reste un instant méditatif, se demandant comment il peut aborder les choses. Se rendant compte qu’il parait sans doute contrarié et silencieux sans bonne explication, il finit donc par dire d’un ton un peu hésitant : « Dis, je voulais te parler de quelque chose. Tu es peut-être déjà au courant, d’ailleurs. »
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#Sujet: Re: A quite charming conspiracy + Gwen Mer 24 Mar - 8:25
A quite charming conspiracy
J'ai l'impression de courir dans tous les sens non-stop depuis plusieurs semaines. Certains me font remarquer que c'est mon état naturel, que je ne tiens de toute façon jamais en place et que c'est considérablement épuisant pour tous ceux qui m'entourent - mais s'ils sont pas capables de suivre le rythme, c'est pas mon problème, à moi, après tout. N'empêche, la pression supplémentaire qui vous tombe d'un coup sur les épaules quand vous assumez de nouvelles responsabilités, je la sens bien et pas qu'un peu depuis que j'ai remplacé l'autre incapable d'Andersen au poste de capitaine...
Faut dire que même si, je peux l'avouer quand même, elle savait être efficace, j'ai tout intérêt à faire au minimum deux fois mieux qu'elle, c'est de ma réputation qu'il en va, et de celle de toute mon équipe. Déjà que j'étais mauvaise perdante avant ça, là je peux vous garantir que chaque défaite des Harpies sera prétexte à pugilat. Y a intérêt à ce que ça arrive le moins souvent possible. Bref, entre stratégies de jeu, stratégies marketings, entraînement, organisation, c'est à peine si j'ai le temps de me reposer, et prendre un verre en compagnie d'Hawthorn sera pas de refus. Surtout que ça fait un moment qu'on s'est pas vus, tous les deux.
Je l'aperçois à la terrasse de Fortarôme et je lui adresse un signe avant de le rejoindre, tout sourire. Il peut se sentir privilégié. Ces derniers temps, j'aurais plutôt tendance à tirer la tronche, mais bon, il sait par quel bout me prendre (sans mauvais jeu de mots), il a eu la chance d'avoir d'office de ma part une chose que beaucoup n'auront jamais me concernant : de l'estime. Je l'ai admiré en tant que joueur, maintenant, je l'apprécie autant qu'ami.
-M'en parle pas, c'est à peine si j'ai une seconde pour me poser, c'est infernal, et c'est pas près de s'arranger, je dis en m'installant, peu de temps avant qu'un serveur ne vienne s'enquérir de notre commande. Ah bah si c'est toi qui offre, en plus. Mais je reste sage dans ma commande.
J'ai envie de m'enfiler une immense coupe de glace, plus grosse que ma tête, mais en grosse période de rush, je dois surveiller mon alimentation, il paraît, alors j'opte pour un jus de citrouille épicé, on va dire que je vais rester raisonnablement sage, pour l'instant. Commande prise, je repose mon attention sur Hawthorn.
-Et moi qui pensais que tu m'avais invitée pour le seul plaisir de me voir, je dis quand il m'apprend qu'il doit me parler de quelque chose, sans aucune forme d'animosité. Vas-y, crache le morceau.
Peut-être que je suis au courant, peut-être pas. Pour le moment, il m'en a dit trop peu pour que je me permette de faire des suppositions. Puis en faire, c'est prendre le risque de me gourer, alors je préfère attendre et l'écouter.
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#Sujet: Re: A quite charming conspiracy + Gwen Mer 31 Mar - 19:45
A quite charming conspiracy
Gwendolyn & Hawthorn
Thorn sourit en allumant une autre cigarette : « Encore beaucoup de matchs ? Ou tu es vraiment sélectionnée pour l’équipe d’Angleterre ? » Parler avec Gwen, c’est toujours simple. Hawthorn a presque l’impression, avec elle, de ne jamais avoir quitté le monde du quidditch et qu’ils parlent d’égal à égal, comme s’il n’était pas diminué ou qu’il n’avait jamais cessé de jouer. Bien sûr, il comprend les autres et il voit encore les membres de son ancienne équipe. Mais ce n’est pas pareil, avec elle : il leur suffit de peu de mots pour se comprendre, et parfois ils n’ont pas besoin de mots du tout, tant leurs parcours sont parallèles à certains égards. Et là où sans le vouloir, on lui rappelle parfois qu’il n’est plus un joueur, elle ne l’a jamais blessé – c’est peut-être l’admiration mutuelle de leurs parcours respectif, là-encore. Souvent, il regrette de ne pas avoir pu joué contre elle, et ils peuvent rester des heures à parler quidditch sans s’arrêter – quitte à ne plus rien dire après, pour d’autres raisons, de temps en temps.
Avery sourit, amusé, à ce que dit la jeune femme, et s’en sans laisser compter, réplique avec un large sourire et un air faussement blessé : « Eh, n’abuses pas non plus. Tu sais que je suis toujours content de te voir. Et toi, tu n’es même pas passée me dire bonjour quand tu as signé chez H&A l’autre jour, ça m’a brisé le cœur. » Moins vindicatif que la plupart des Gryffondor, Thorn n’est pas du genre à batailler, mais son humour a gardé des traces du quidditch et des matchs. S’il n’est pas belliqueux, il provoquer, à la blague, a toujours fait partie de son caractère. La franchise de Gwen le lui permet de toute façon et il sait qu’elle ne s’en offusquera pas. Et puis au fond, il est vraiment content de la voir et il regrette vraiment qu’elle ne soit pas passé. Toujours en souriant, il ajoute, levant la main droite en une parodie de serment : « Promis, ce n’est pas une histoire d’argent. Pas cette fois. » C’est que avec Thorn, les choses tournent souvent autour de l’argent. En général, plus souvent pour baratiner à propos de l’argent qu’il va avoir grâce à un plan merveilleux qu’autre chose. Il déteste voir le jugement dans les yeux des gens, ou pire, la pitié, quand vient le moment de payer. Avec Gwen, c’est encore différent : il a moins de mal à parler de ses difficultés avec elle, parce que sur cette question aussi, ils se comprennent – la preuve, elle ne commande pas n’importe quoi alors qu’il offre, encore que c’est peut-être le quidditch - alors il n’essaie pas non plus de l’impressionner. Il sait qu’elle n’a pas besoin de l’être de toute façon.
Est-ce qu’il culpabilise un peu, en conséquence, de mentir ? Parce qu’il ment, en disant ça, que ce n’est pas une question d’argent. Un peu, si on est honnête, et il hésite un moment avant de reprendre la parole. Est-ce que c’est vraiment juste d’impliquer Gwen ainsi dans ses ennuis sans qu’elle n’ait rien demandé ? Mais le sentiment passe assez vite. Il ne compte pas tellement mentir sur sa relation avec Robin ni ce qu’il compte faire – juste, ne pas tellement dire pourquoi – et après tout, l’attitude de Rudolf concerne aussi Gwen. Hawthorn ne pense pas se tromper en disant qu’elle va détester ce qu’il va lui apprendre, et puis même sans ça…elle mérite peut-être de savoir. Il n’a jamais bien compris pourquoi Brand n’essayait pas un minimum de se ranger. Quoiqu’il les aime beaucoup tous les deux – et c’est bien pour ça que c’est ennuyant par rapport à ses plans avec Robin – Avery n’a jamais bien compris comment leur couple, car au fond quoiqu’ils en disent, c’en est un, pouvait tenir. Et indépendamment de ses plans, il se dit que ce n’est pas très honnête de la part de Rudolf de faire ça. Bon, sans doute est-il mal placé pour donner des leçons, mais c’est toujours comme ça, avec Thorn : il navigue sans cesse entre des principes chevaleresques sortis tout droit de sa maison et de son éducation et ce à quoi ses conditions d’existence l’acculent. Fatalement, il n’est donc pas trop regardant sur ce qu’il fait.
Encore moins aujourd’hui, alors qu’il se sent aux abois. Jouant nerveusement avec sa cuiller, il finit par reprendre la parole, cherchant ses mots et la meilleure manière de balancer la bombe. Finalement, il se décide pour un neutre : « Hmm…tu connais Robin Hammond ? La fille de l’associé de mon père ? » Parce que pour lui, Setor ne sera jamais que l’associé de son paternel. Il souffle un peu de fumée et secoue la tête : « Je suis con, bien sûr que oui, elle doit avoir même pas un an de moins que toi. Elle jouait dans l’équipe de Poufsouffle. » Une gentille gamine, qui ne fait de mal à personne. Le regard de Thorn se fait un peu distant. Non, décidemment, il n’est pas fier de lui, mais eh, si ça se passe bien…personne n’y perdra au change. « Son père l’a installée au département juridique. Tu l’as peut-être croisée là-bas, d’ailleurs. » En réalité, maintenant qu’il en parle, il se demande bien comment ces deux là peuvent s’entendre. On n’a jamais vu plus opposée que Gwen et Robin : s’il s’entend aussi bien avec l’une qu’avec l’autre, c’est peut-être parce qu’il est lui, en équilibre entre le caractère fougueux des Gryffondor, et celui, plus pacifique et rêveur, de son père. « Bref, c’est de ça que je voulais te parler. Je sais que Rudolf devait renouveler son contrat l’autre jour…et tout le monde me parle d’eux, maintenant. » Voilà. La bombe est lâchée. « Alors, je ne sais pas si c’est vrai, tu sais comment ça peut-être, les rumeurs, et elle, ce n’est son genre… » Il fait un geste vague de la main. Non, vraiment pas son genre, à la petite Robin, mais elle pourrait bien se laisser avoir par ce crâneur de Rudolf. « Mais bon, je me suis dit que ça te concernait. » Un truc qui ne plait pas à Thorn, et qui ne plaira pas à Gwen non plus, ça, il en est sûr.
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#Sujet: Re: A quite charming conspiracy + Gwen Mer 7 Avr - 8:27
A quite charming conspiracy
-Matchs, entraînements, remontage de bretelles de toute l'équipe, ça occupe, je réponds avec un sourire à Hawthorn.
Je pourrais lui donner le détail de tous les matchs que nous avons disputés, et de tous les matchs que nous allons disputer. Si on décide de se lancer sur ce sujet, je risque fort d'être intarissable, à plus forte raison que je sais bien que, de son côté, c'est un sujet sur lequel Thorn ne manque pas non plus de choses à dire, et quand nous sommes lancés sur la question, on peut bien se montrer proches d'insupportables pour ceux qui nous entourent. Toujours un nouveau commentaire à faire, toujours un détail à ajouter, et je risque peu de m'en lasser, puisque ma vie tourne très essentiellement autour du Quidditch.
-Ton pauvre cœur, va, c'est moi qui attendais que tu viennes me saluer, eh bien j'aurais pu attendre longtemps, j'ajoute sans vraie rancoeur, évidemment. C'est vrai que j'aurais pu en profiter pour le voir, mais j'ai supposé qu'il avait du travail, et moi-même je disposais d'un temps millimétré. Dans tous les cas, pas la peine de se justifier, là, on a du temps à se consacrer, et c'est très bien comme ça.
Dans tous les cas, j'attends donc de savoir ce qu'il a à me dire. Déjà, il ne veut pas m'emprunter d'argent. Je préfère ça. Non, ça ne me dérange pas, au fond, de le dépanner financièrement si besoin. L'argent, c'est fait aussi pour ça, et je ne suis pas spécialement dépensière. J'ai tendance à très mal gérer mon argent, mais à côté de ça, je ne suis pas amatrice de luxe non plus. J'ai vécu dans le dénuement une grande partie de ma vie, ça aide.
Alors il reprend la parole et me parle d'Hammond. Avant que j'ai le temps de répondre, il le fait à ma place. Oui, je la connais, depuis Poudlard et pas seulement puisque c'est à elle que j'ai eu affaire au moment de me rendre chez H&A. Clairement, j'aurais préféré me retrouver en sa présence, mais peu importe.
-Oui, c'est avec elle que je me suis entretenue quand je suis venue chez H&A. Je veux lui demander ce qu'elle vient faire sur le tapis, mais ce n'est pas la peine, car il a tôt fait de m'apprendre de quoi il retourne. Quand il me fait comprendre que Robin et Rudolf fricoteraient ensemble, aussitôt, je me tends, c'est plus fort que moi. Eh bien je lui souhaite bien du courage, à Robin. Je croise les bras. Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Ils font ce qu'ils veulent, j'en ai rien à foutre. Je pousse un léger soupir. Je m'en rends bien compte, je ne suis pas convaincante du tout. En même temps, je ne m'y attendais pas, à celle-là. Bon, OK, ça m'emmerde...
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#Sujet: Re: A quite charming conspiracy + Gwen Mer 14 Avr - 21:33
A quite charming conspiracy
Gwendolyn & Hawthorn
Si on le disait de façon honnête, ce que Hawthorn n’est pas tant il est doué pour se trouver des excuses, il n’y a définitivement pas de quoi être fier à propos de ce qu’il raconte. Le plan qu’il monte ne lui vaudrait l’estime de personne s’il l’exposait clairement. Avery n’a pas le loisir ni la possibilité de faire la fine gueule, mais au fond, même lui n’a pas beaucoup d’estime de lui-même, même s’il essaie de se dire que ce n’est pas sa faute et que c’est la moins pire des solutions. La réaction de Gwen, qui ne se fait pas attendre, ne l’aide pas. Toute fière qu’elle est, il voit bien que la Harpie est malheureuse de ce qu’il lui dit, et il voit bien qu’un ami ne devrait pas mentir ni jouer ainsi sur les sentiments de la jeune femme. D’habitude, la voir nier ainsi l’amuserait presque, tant Hawthorn a l’habitude des disputes et réconciliations entre ces deux là, qui forment un couple infernal en refusant de se dire qu’ils sont en couple, mais il n’y a pas vraiment le cœur, et la voir s’aveugler ainsi est presque un running gag. Là, l’ancien joueur de Quidditch ne peut s’empêcher de se sentir coupable d’en profiter. « Je sais. Désolé d’être l’oiseau de mauvais augure. » Et l’instant d’après, le voilà qui se retrouve à minimiser les choses pour essayer de rassurer tout de même Gwen, serrant gentiment par-dessus la table : « Ce ne sont que de rumeurs, après, tu sais comment c’est, ça va vite, ce genre de ragots, surtout dans une boite comme H&A. Mais bon, tu connais Rudolf…» Il faut dire que si Hawthorn a l’expérience des plans foireux, il y a rarement embarqué des gens avec lui, essayant, par fierté personnelle, de s’en sortir seul, et en se disant justement que c’était mal. Mais là, il n’a pas le choix, et pas d’autre issue, même si ça l’ennuie. Et puis, après tout, comme il l’a dit, ils connaissent tous les deux Rudolf : ce ne sont peut-être que des rumeurs, mais il n’est pas impossible qu’il y ait un fond de vérité. Alors au fond, il rend service, non ? Du moins tente-t-il de s’en convaincre. « Mais je ne voyais pas ne pas te le dire, je me suis dit que tu préférerais savoir. »
C’est le drame de Hawthorn, d’être un brave type qui ne veut pas de mal aux gens. Mais un brave type coincé avec ses propres erreurs et subissant celles de sa famille, qui essaie de rester à flot, ce qui le conduit à s’arranger avec la vérité. Et en parlant de s’arranger, lui, ça l’aide qu’elle sache, mais ça évidemment, il ne va le dire. Non, au lieu de ça, l’ingénieur opte pour une partie très superficielle de la vérité, accompagné d’un air désolé qui n’a rien de feint : « Ça m’emmerde aussi, pour ne rien te cacher. » Le reste, c’est un très beau mensonge : pas la tendance naturelle de Hawthorn, mais après tout, il est tellement doué pour se mentir à lui-même que mentir aux autres, même à Gwen, devrait être facile. D’autant que l’émotion qu’il joue n’est pas feinte, pas plus que son hésitation ; simplement, les raisons n’en sont pas celles qu’il s’apprête à vendre.
Un peu comme s’il était gêné ou intimidé de se confier à ainsi, il cherche ses mots un instant, et puis reprend : « Bon, tu ne le répètes pas, parce que son père va me tuer s’il l’apprend, et j’ai besoin de ce boulot. » Il lève les yeux vers la jeune femme pour lui faire comprendre qu’il est sérieux, puis le silence retombe un instant, avant qu’il ne se lance, le regard fixé sur la cigarette qu’il écrase méthodiquement, et achève : « Mais on va dire que…ça n’a pas l’air d’être le grand amour, entre vous, mais je l’aime bien, Robin, moi. » Ça non plus, ce n’est pas faux. Simplement, on ne peut pas vraiment dire qu’il l’aime bien de la manière qu’il sous-entend. Qu’importe. Tout ce qui compte, c’est que Gwendolyn comprenne qu’il voulait tenter sa chance, et n’a pas vraiment pu à cause de Rudolf – pourquoi, ça ne regarde que Avery lui-même.
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Je hausse les épaules quand Hawthorn s'excuse de jouer les "oiseaux de mauvais augure", je ne risque pas de lui en vouloir. J'aurais fini par l'apprendre d'une manière ou d'une autre, de toute manière, comme c'est le cas à chaque fois que Rudolf décide de s'afficher à côté d'une de ses potiches (et ça arrive beaucoup, beaucoup trop souvent). Je préfère largement l'apprendre de sa part que par l'intermédiaire d'un article bien salé de Sorcière Hebdo, par exemple. Dans les deux cas, ça m'emmerde, évidemment, mais au moins, là, j'ai directement quelqu'un à qui parler, et un ami surtout... même si le pauvre, comme tout le monde d'ailleurs, doit en avoir largement soupé de m'entendre constamment me plaindre du comportement de ce petit con de Rudolf Brand.
-Ouais, ouais, je le connais, et Robin est carrément son type.
En bref, il n'y a rien à minimiser. C'est sûr et certain que les rumeurs ne viennent pas de nulle part et qu'il a dû se passer quelque chose entre les deux. Pour peu que Robin ait joué les réticentes, c'est au moins certain que Rudolf, lui, aura tenté quelque chose. Je le connais par coeur, je ne me fait aucune illusion sur la question. Son besoin de charmer à tout bout de champ est l'un de ses défauts les plus insupportables. Même si, évidemment - sinon ce serait pas drôle -, c'est aussi l'un des plus séduisants.
-T'as bien fait de m'en parler, je confirme alors simplement, parce que j'aurais fini par le savoir de toute manière.
Il a bien fait de m'en parler, mais en attendant, cette situation continue de me courir singulièrement sur le haricot, et y a pas grand-chose que je puisse y faire... à part saborder leur relation ? Sans doute, mais Rudolf est plutôt doué pour saborder ses relations par lui-même, je suis putain de bien placée pour le savoir.
Là où ça m'étonne, c'est d'entendre Thorn ajouter que lui aussi, ça l'emmerde. Je m'y attendais pas franchement, à celle-là. Donc il a des vues sur Robin ? En toute honnêteté, ça me surprend carrément.
-Oh... C'est le premier son que j'arrive à produire, ne sachant cacher ma surprise. Je dois l'admettre, je t'imaginais pas une seule seconde avoir des vues sur elle. Mais je suis mal placé pour juger tes goûts.
Vu que moi-même je sais que j'y gagnerais à arrêter une bonne fois pour toutes de projeter sur Rudolf des attentes qu'il ne sera jamais capable de satisfaire, parce que chaque fois qu'on essaie d'être vraiment ensemble et de faire les choses bien, c'est un véritable massacre en règles qui se produit.
-Si je comprends bien, tu veux trouver un moyen de les séparer ? Y a une façon très simple de procéder pour ça.
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#Sujet: Re: A quite charming conspiracy + Gwen Dim 25 Avr - 0:46
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Je dois l'admettre, je t'imaginais pas une seule seconde avoir des vues sur elle. Non, c’est vrai, naturellement, pas tellement. Certes, Hawthorn apprécie Robin, parce qu’elle est plus aimable et plus gentille que tous les Hammond réunis à part elle, et qu’il est agréable de ne pas avoir être en permanence en butte aux avis et opinions de gens qui vous détestent parce que vous êtes le fils de votre père et que vous détestez parce que vous croyez qu’ils vous ont volé votre entreprise. Mais est-ce qu’elle est son style ? A-t-il un style de fille, par ailleurs ? Pas vraiment, pour être honnête. Sa situation ne le pousse pas à s’investir dans les relations amoureuses, alors quand il est en couple, ça ne dure jamais très longtemps – en général, le temps que les femmes se lassent de son obsession pour l’argent et de son caractère un peu fantasque. On pourrait dire qu’il aime les blondes, Gwen en témoigne, mais un style n’est pas qu’un physique – ou en tout cas pas si on cherche une relation. On pourrait dire qu’il aime les filles honnêtes, avec qui c’est simple, et vrai. Mais s’il dit cela c’est peut-être ce qu’il voudrait et non ce qu’il a eu jusqu’à là : on ne séduit personne en annonçant qu’on est dans la dèche et qu’on a pas un sou, et juste un nom, encore qu’il est entaché de la réputation de son père. Hawthorn n’a jamais vraiment eu le loisir de se laisser aller à être lui-même, ce que suppose une relation, peut-être parce qu’il a honte – ce qui est plus facile à dépasser en amitié qu’en amour, paradoxalement. En tout cas, si la question se pose, ce n’est pas tellement parce qu’il est lui-même honnête – paradoxe s’il en est – avec Gwen ou avec Robin. Et il hésite : ne serait-il pas temps, puisque ça l’étonne, de faire machine arrière, avant qu’elle ne se rende compte de ce qui ne va pas, ou qu’elle? Non, il ne peut pas, se convainc-t-il, ce ne serait pas crédible d’abandonner maintenant, ce serait même pire que tout vis-à-vis de Gwen. Et puis de toute façon, ce n’est pas tellement comme si Thorn avait le choix.
Heureusement pour lui, son hésitation peut passer pour celle de celui qui est gêné d’avouer qu’il a des sentiments pour quelqu’un, et qui masque sa gêne en blaguant un peu : « Pas comme toi, tu veux dire ? » Il est vrai que Gwen a indubitablement plus de caractère que Robin. Pas étonnant donc qu’elle ne s’entende pas vraiment avec elle au-delà du cas de Rudolf. Avec Avery, la relation est plus équilibrée, mais tant qu’ils ne se voient que périodiquement, et s’ils cèdent de temps en temps à leurs envies et qu’ils finissent au lit, ils savent qu’il n’y aura jamais rien de plus, les bornes sont fixées. Mais il n’est pas étonnant non plus qu’elle trouve qu’il fait une sorte de grand écart sentimental un peu étrange, et cela mérite une explication, qu’il amène avec un rire un peu embarrassé : « Je blague, je blague. Mais je pensais pas non plus, pour être honnête. Je la connaissais quand elle était gamine, mais tu sais comment c’est. Elle avait dix ou douze ans, elle était tout le temps dans mes pattes, j’étais resté sur cette idée là. Et puis je l’ai revue quand elle est arrivée chez H&A…elle a changé, forcément. Et je l’aime bien. » Nécessité fait loi, et nécessité fait que l’ingénieur doit trouver la fille cadette de Setor Hammond à son gout, ou il ne récupérera jamais son entreprise, et plus grave, Jedusor trouvera qu’il n’agit pas et tuera sa mère. Assez pour convaincre Thorn, et le faire oublier qu’il ne voyait jusqu’à là en Robin une jolie jeune femme, mais aussi et toujours la petite sœur qu’il n’a pas eu et une ex-future-belle-sœur.
Tout aurait été plus simple s’il avait épousé Amy et il n’aurait qu’à compatir avec Gwen de l’attitude de Rudolf. Mais Thorn n’a pas la tête aux regrets, ni à épiloguer sur le fait qu’il soit soit-disant tombé amoureux de la cadette de la femme qu’il devait épouser. Non, sa version prend et maintenant que Gwen lui a confirmé qu’il était bien possible que Rudolf ait des vues sur Robin, Hawthorn est décidé à jouer les cartes qu’il a en main. Avec un sourire un peu crispé, il acquiesce : « Eh bien…je n’ai même pas pu tenter ma chance. Et peu importe combien j’apprécie Rudy, je sais qu’il n’est pas sérieux. Ce que elle ne peut pas deviner. Elle est beaucoup trop honnête pour ce genre de plan. Et ce n’est pas correct vis-à-vis de toi. Alors… » Rudolf s’en moquera, Robin sera malheureuse, Gwen aussi et lui n’aura aucune chance de voir réussir son plan. Bref, tout le monde a à perdre dans cette histoire, même si Thorn ne dit pas la vérité sur pourquoi il est déçu de ne même pas pouvoir essayer de draguer un peu Robin. Mais Gwen l’intrigue. Oui, il voudrait faire avorter les plans de Brand, même si ce n’est pas très loyal envers son ami – mais il s’en remettra, il a confiance sur ce point - et puis avec un peu de chance, il retournera vers Gwen et peut-être qu’enfin ils seront un peu plus calmes, ces deux là. Mais Hawthorn n’a pas d’idées précises sur la manière de procéder. Aussi est-il curieux de savoir pourquoi cela semble si facile à Gwendolyn. « Je t’écoute, si tu as une idée. »
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#Sujet: Re: A quite charming conspiracy + Gwen Mar 27 Avr - 8:33
A quite charming conspiracy
Ouais, pas comme moi, exactement. Je sais que c'est une blague hein, et encore heureux, d'ailleurs. Avec Hawthorn, l'ambiguïté malaisante a pris la poudre d'escampette depuis un bail. Donc ouais, pas comme moi. C'est pas être prétentieux que de le dire, c'est être honnête. Robin Hammond et moi, c'est le jour et la nuit, rien à voir. On est toutes les deux blondes et on a à peu près le même âge, mais ça s'arrête définitivement là.
En termes de caractères, elle et moi, c'est le jour et la nuit. Et parce que je n'ai aucune estime pour Robin Hammond, je me dis que tous les hommes qui peuvent éventuellement vouloir la fréquenter doivent se faire chier comme des rats morts en sa compagnie. Bien sûr, je dis ça en en sachant finalement très peu sur elle, mais je n'ai jamais eu vraiment besoin de creuser le moindre sujet pour avoir une opinion arrêtée dessus. Mais bon, Hawthorn est un grand garçon, il fait bien ce qu'il veut... du moment que la miss est réceptive en retour.
Quand il me cause de sa relation avec Robin, j'ai du mal à trouver ça romantique. Qu'il puisse avoir des vues sur elle alors qu'il l'a connue gamine... y en a plein des histoires comme ça, mais je sais pas... Je trouve ça un peu... glauque ? Enfin, ça c'est ma façon de voir, parce qu'en vrai, on omet ces considérations, voir Robin et Hawthorn ensemble me choquerait pas. En fait, ils pourraient presque former un couple un peu mignon. Mais bon... Enfin, s'il l'aime bien, c'est son souci, c'est sa merde, après tout. Moi je suis bien amoureuse du petit con de service qui me donne envie de lui envoyer des cognards à la tronche au moins dix fois en une conversation. Alors j'ai de leçon à donner à personne.
Bref, oui, s'il y a une chose de sûre, c'est que Robin va s'en mordre les doigts si elle s'attache à Rudolf. Parce que ça ne durera pas, ça ne dure jamais, avec lui. Pour ce qui est de ne pas être correct vis-à-vis de moi, ça... On n'est plus à ça près. Cela dit, si on peut mettre un terme à ce désastre annoncé rapidement, je dis pas non.
-Pour détourner Rudolf de Robin, ou de n'importe quelle fille, c'est pas difficile, je fais ça tout le temps, suffit qu'il redoute que je lui échappe pour qu'il revienne me trouver la queue entre les jambes. Je marque une pause. Je suis pas certaine que mes plans foireux plaisent à Hawthorn, mais bon. Si on s'arrangeait pour leur laisser croire qu'on est ensemble, que c'est du sérieux, non seulement Rudy ferait des pieds et des mains pour me récupérer, mais ça pourrait te permettre de jauger les sentiments de Robin à ton égard, tu crois pas ?
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#Sujet: Re: A quite charming conspiracy + Gwen Mar 4 Mai - 22:32
A quite charming conspiracy
Gwendolyn & Hawthorn
Hawthorn peut deviner, à la moue dubitative, ce que pense Gwen du couple qu’il formerait avec Robin, et qu’est-ce que ça serait si elle savait ce qu’il en est vraiment, songe l’ancien batteur avec une amertume plutôt dirigée contre les extrémités auxquelles il en est réduit. Mais ça ne lui semble pas si terrible que ça, raconté comme il le fait : ce n’est pas comme s’il trahissait sa sœur, Amy, son ex-fiancée, et ce n’est pas comme si Robin n’était pas adulte. En d’autres circonstances, peut-être aurait-elle été le genre de fille qui lui plairait vraiment : après tout, s’il trouve que c’est jouable, c’est bien parce qu’ils s’entendent bien à l’origine, il faudrait juste qu’elle dépasse le souvenir qu’elle avait de lui auparavant. Et éviter l’écueil Rudolf Brandt. Ça tombe bien, pour ça, Gwen a l’air d’avoir sa petite idée sur la question, semblant considérer qu’il est un grand garçon (non) libre de faire les erreurs qu’il veut en matière d’amour (à l’évidence). Le plan qu’elle lui expose laisse un instant Thorn songeur, et puis il s’amuse, s’esclaffant avec humour : « Tu sais que si tu veux être avec moi, il y a des moyens plus simples de demander, ce n’est pas comme si on était des étrangers. » Au fond, peut-être qu’ils y gagneraient tous. Ce serait terriblement plus simple pour eux : c’est que les choses sont naturelles, entre Gwen et Hawthorn. Mais bon, l’amitié, même doublée du fait de coucher ensemble, ce n’est pas l’amour, et l’amour, c’est le contraire du raisonnable. Sinon, elle ne serait pas maladivement attachée à Rudy, d’abord. Mais par contre, leur amitié donnerait du crédit au plan de la jeune femme, et il finit par hocher la tête, buvant une gorgée de sa boisson. « Bon sérieusement…Ça se tient. Ça se tient même vraiment bien. » Il se dit qu’il faudrait qu’il tente sa chance avec Robin avant : comment savoir si elle a de l’effet sur elle, après tout, si ce faux couple qu’ils comptent former la perturbe et la rend un peu jalouse, si elle ne se doute de rien d’abord ? Pour Rudolf, les choses sont plus simples, et Thorn complète verbalement ce que Gwen semble avoir en tête : « Ce qu’il faudrait faire, c’est les coincer une fois où ils sont ensemble, et venir tellement le charmant couple qu’on est. Un double rendez-vous, en fait, je suis sûr que Rudy sera furieux. Je vais voir si je peux trouver quand est-ce qu’ils dinent ensemble la prochaine fois. »
Ça l’ennuie un peu pour Rudolf, qui risque de lui en vouloir, mais bon, après tout, ça aidera vraiment Gwen – il ne comprend vraiment pas les promesses et les grandes déclarations du capitaine des Busards. S’il a subi, et parfois consolé, la version de Gwen, tournant en général autour du fait que Rudy était un salaud, ou qu’ils s’étaient engueulés, Thorn se demande aussi tout de même comment son camarade parvient à concilier les grandes déclarations sur la fille merveilleuse qu’est Gwen, et son côté un peu volage persistant. Est-ce qu’il n’apprend jamais de ses erreurs ? Bon, à bien y réfléchir, ça pourrait valoir pour la demoiselle Morgan et puis lui aussi, alors Avery évite de trop s’attarder sur le sujet. « Je suppose que tu me largues de façon spectaculaire pour conclure ? » Ce qui arrange tout le monde : il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps, cette histoire. Rudolf sera content, Gwen l’aura ramené dans ses filets, et lui, eh bien…disons que Thorn connait Robin et son côté romantique. Quand il voit la vision qu’elle a de la rupture de ses fiançailles, pourtant arrangées, c’est-à-dire tellement romantique et innocente que même lui n’a pas osé la détromper, il se dit qu’elle n’aura pas de mal à croire qu’il a le cœur brisé par sa future rupture programmée avec Gwen. Et, encore une fois, il ne lui semble pas qu’elle perd au change. « Ça me semble un plan parfait. Je trinquerai volontiers à ça, si on a tout dit, mais il faut que je te paye un vrai verre. Tu es sûre que tu ne veux rien avant qu’on y retourne ? »
(C) CANTARELLA.
Gwendolyn Morgan
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#Sujet: Re: A quite charming conspiracy + Gwen Ven 7 Mai - 8:09
A quite charming conspiracy
J'affiche un sourire à la première remarque d'Hawthorn : je m'y attendais, à celle-là. Et je ne lui accorde aucun crédit. Parce qu'il n'y a aucun crédit à lui accorder. Si, vraiment, mon but était de sortir avec lui, il me connaît, je ne tournerais pas autour du pot, pas mon genre. Mais non, il n'est pas question de ça, et il le sait. C'est d'ailleurs l'avantage. Il n'y aurait pas d'ambiguïté entre nous... Ou du moins pas une ambiguïté qui pourrait finir par être embarrassante. Il serait d'autant plus facile de nous faire passer pour un couple. Nous n'avons aucun besoin de feindre la complicité, la nôtre est certes amicale (avec bénéfices), mais elle peut tout à fait crever l'écran si on le décide.
Je laisse l'idée faire son petit bout de chemin dans l'esprit d'Hawthorn, et j'ai comme le sentiment qu'il commence à la considérer sérieusement. Il finit par le reconnaître, ça se tient, cette affaire. Et je suis d'accord (en même temps, je suis toujours d'accord avec mes propres plans, c'est un principe - et j'ai tendance à les poursuivre jusqu'au bout même quand je réalise qu'ils sont foireux, carrément foireux, même, ça s'est déjà vu sur le terrain, et je n'en suis pas spécialement fière, rétrospectivement.
Et non seulement Hawthorn approuve mon plan, mais il décide d'y contribuer, en suggérant un projet plus précis : les coincer lors de leur prochain rendez-vous. L'idée du double rendez-vous imposé me plaît énormément, je dois le dire. Au-delà du fait d'éloigner Robin des bras de Rudolf - et réciproquement -, je m'amuse réellement de cette perspective.
-C'est un très bonne idée, je pense même que ça pourrait être très amusant, je confirme dans un sourire. J'essaierai de me renseigner de mon côté également. Rudolf et moi avons suffisamment d'amis communs pour que je puisse espérer grapiller l'information en question. Le premier qui obtient l'info rencarde l'autre.
Et au plus vite nous mettrons tout ceci en place, au plus vite nous laisserons toute cette histoire derrière nous. Même s'il y en aura d'autres et je le sais. Si nos petites machinations auront peut-être une conclusion heureuse pour Hawthorn, je ne me fais aucune illusion en ce qui me concerne. Ce n'est certainement pas cette seule mise en scène qui suffira à résoudre tous nos problèmes, avec Rudy... Nos problèmes sont insolubles, c'est tout.
-Tu me laisseras me jeter ton verre au visage ? Aussi incroyable que ça puisse paraître, j'ai jamais eu l'occasion de faire ça, je plaisante quand il suggère que je le largue de façon spectaculaire. Je t'autorise à te plaindre autant que tu le voudras de l'épouvantable manière dont je t'aurais piétiné le cœur. C'est pas comme s'il y avait vraiment des risques pour que ça entache ma réputation. Allez, je nous le paye, ce vrai verre, que l'on puisse trinquer décemment !
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#Sujet: Re: A quite charming conspiracy + Gwen Dim 9 Mai - 22:12
A quite charming conspiracy
Gwendolyn & Hawthorn
Au moins, ses idées ont l’air d’amuser Gwen et c’est déjà ça de pris, sans parler des bénéfices que Thorn attend de toute l’opération et dont il ne vaut mieux pas qu’elle soit au courant. Il hoche donc la tête pour signifier qu’il est d’accord ; voilà donc une affaire qui roule, chacun de leur côté. Il n’a plus qu’à se renseigner sur la prochaine occasion qu’aura Rudolf d’embarquer Robin à déjeuner. Il voudrait un peu consoler Gwen aussi, puisque même s’il est intéressé et que elle n’en dit trop rien, pour une fois, il voit bien qu’elle est blessé par l’attitude de Brandt. Ce serait une autre, Hawthorn lui aurait un peu fait la leçon, mais d’abord, il n’est pas sûr que Rudolf l’écoute, et puis de toute façon, il n’en a pas la moindre envie : il n’en serait que moins crédible dans le rôle du nouveau petit ami. Une histoire finalement crédible, c’est l’avantage, assez pour qu’on les croit : à force d’amitié avec bénéfice réciproque, ils n’auront même pas à feindre leur amitié, et pour peu que Sorcière Hebdo s’en mêle, cela devrait fortement agacer Rudolf – même si Thorn n’est pas encore au courant pour le scoop à venir, déniché par Vilanelle Abbott et qui ne fera que confirmer les rumeurs de H&A.
En attendant, les voilà déjà rendus à planifier la résolution de leur histoire d’amour de pacotille montée pour les besoins de leurs plans. Evidemment que Thorn se devait de lui proposer une porte de sortie, et une bonne vieille rupture spectaculaire – au besoin exposée par les tabloids, qui adorent les joueurs de Quidditch et qui sont parfois utiles, comme ici – servira leurs intérêts à tous les deux. Alors Thorn approuve avec enthousiasme, hilare à la perspective : « Tes désirs sont des ordres, tu sais bien. Si je peux t’aider à réaliser tes rêves… » On peut compter sur le côté théâtral et un peu excessif de la jeune femme pour ça, et leurs (mauvaises, car pour une fois Hawthorn a renoncé au rôle de canalisateur qu’il garde traditionnellement avec elle) idées se coordonnent bien. Evidemment, il n’a aucun doute sur la suite de leur plan, les choses sont claires depuis le début, et il sait bien que ce ne sera jamais que de la comédie – probablement qu’ils en riront même la semaine suivante, pas trop devant Robin et Rudolf, seulement. « Trop aimable à toi, je me sens vraiment privilégié. » Ajoute-t-il donc, en validant son rôle de type largué et au cœur brisé, qui l’arrange. Un plan parfait, en somme, pas très honnête, mais après tout…encore une fois, ce n’est pas comme s’il avait le choix. Il remercie donc intérieurement Gwen, autant pour le verre que d’avoir acceptée, mais si c’était joué d’avance, et pour la première fois, son sourire se fait plus détendu, comme le reste de leur conversation, qui n’a rien perdu de leur complicité habituelle, pour autant : « C’est gentil, merci. » Ce sera probablement la dernière chose qu'il fera, d'ailleurs. Les boissons arrivent, et ils trinquent, alors que Thorn propose un toast : « A nous et à notre plan parfait, alors ? » Qu’est-ce qui pourrait mal tourner, après tout ?