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#Sujet: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Jeu 16 Juin - 17:27
Le hasard n'existe pas
A
grippine ne s'en était pas rendu compte sur le moment, mais en fait, c'était pile ce dont elle avait besoin. La requête d'Eve était exactement ce qu'il lui fallait pour se remettre sur les rails après des semaines d'une déplaisante latence, celle qui avait succédé un accouchement dont elle refusait de parler, aux conséquences sur lesquelles elle voulait s'exprimer encore moins.
Elle avait été habituée, ces derniers temps, à se satisfaire de transactions rapides, qui n'exigeait pas grand-chose d'elle si ce n'est d'avoir le produit demandé, et à force d'expérience, elle savait se fournir ce dont elle ne disposait pas en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. C'était bien, ça lui permettait de payer le loyer de son appartement moisi de l'allée des embrumes ou encore ses soirées alcoolisées dans un bar ou un autre.
Là, elle devait vraiment faire quelque chose, et l'impression de progresser un peu à l'aveuglette avait le don de rendre la chose encore plus palpitante. Observer et approcher Hawthorn Avery, cet homme dont elle ne savait exactement pourquoi il s'était retrouvé dans un tel collimateur, mais à qui elle apprenait à s'intéresser néanmoins. Pour le moment, elle n'avait pas vraiment d'opinion pour cet homme qu'elle se contentait d'observer à distance, sur lequel elle se renseignait dans le plus strict secret. Mais plus elle en entendait, plus elle voulait en apprendre plus.
Ce qu'elle avait l'impression de voir ressortir de ce qu'elle avait observé jusqu'alors, c'est que ce type avait l'air un peu paumé. Et ça tombait bien, quelque part, parce qu'Agrippine avait toujours apprécié les gens paumés, les vilains petits canards comme elle. Pas qu'il en soit forcément un, cela dit (déjà, elle était loin de le trouver vilain), mais elle était suffisamment intriguée pour ne pas considérer comme une corvée le fait de devoir l'aborder pour de bon. Et c'était aujourd'hui.
Elle avait choisi de le suivre à distance et de se rendre jusqu'à le voir pénétrer dans la boutique de Quidditch où elle n'avait elle-même pas spécialement l'habitude de mettre les pieds - et pour cause, si elle aimait la plastique des joueurs, le jeu en lui-même la laissait complètement de marbre. Peut-être qu'elle aurait dû attendre qu'ilss se trouvent dans un bar ou autre, lieu privilégié d'à peu près toutes les rencontres de la rouquine, mais elle aimait bien changer un peu ses habitudes, et elle estimait que c'était une bonne chose. Dans un premier temps, elle se contenta de parcourir la boutique de long en large, sans rien dire... Puis finalement, quand elle pense avoir poirauté suffisamment longtemps, elle se tourne vers Hawthorn.
-Vous y comprenez quelque chose, vous ? Pour moi, tous ces balais se ressemblent.
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Hawthorn Avery
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#Sujet: Re: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Lun 27 Juin - 0:25
Le hasard n'existe pas
Agrippine & Hawthorn
« Hawthorn, vous passerez voir la présentation qu’ils ont fait, sur le Chemin de Traverse ? Le service communication y était, mais je n’ai toujours pas compris s’ils ont reçu le packaging de vente et de présentation que vous aviez réalisé. » Ledit Hawthorn acquiesce avec enthousiasme à la demande du directeur Birch, sur le point de partir de toute façon. Oui, il passera, sans difficulté. Il n’en fait aucune en ce moment – non qu’il en fasse d’habitude, il n’a pas les moyens de répondre à sa hiérarchie – et il met presque de l’enthousiasme à venir chez H&A, retrouvant tout le plaisir de ses débuts alors que le mangemort hait cordialement l’idée même de se retrouver à servir jusqu’au nom de Setor. D’ordinaire, dessiner le calme, bien sûr. Avery vit pour ça. Mais ici, il se remet à croire que ça sert à quelque chose. Bientôt, il proposera à Robin le mariage. Bientôt le directeur Birch s’en ira. A lui, à terme, les clés de la boutique, le poste de directeur Recherche et Développement et la main de Robin. Quand il croise son ex-futur beau-père dans les couloirs, Thorn aurait presque du mal à se retenir de sourire, insolent en diable. Méprise-moi tant que tu veux, ta fille est à moi et elle m’aime.
Cette joie mauvaise à l’idée de posséder, littéralement, Robin ne le grandit pas, mais l’ancien joueur de Quidditch ne s’en rend pas compte. C’est qu’il y a là une part d’auto-conviction et de déni des évidences. Tout ne va pas si bien que ça. Il faudrait se pencher sur le cas O’Riordan et sur les informations transmises par Reed, qui les tient de Callahan. Ne serait-ce parce que, comme Hawthorn l’a dit à Reha, ça lui permettrait d’être un peu mieux vu auprès de Voldemort, et donc d’aider sa mère. Ça lui permettrait peut-être aussi de faire ouvrir les yeux à Robin ou au moins de se rendre compte qu’il est plus en difficulté qu’il ne le croit, précisément par rapport à O’Riordan. Mais elle a l’air parfaitement heureuse, lorsqu’ils se voient, alors pourquoi changer de cap ? Et lui aussi l’est, d’ailleurs, on en revient à ça, alors Hawthorn ne peut pas imaginer que ce ne soit pas réciproque, fermant les yeux sur tous les indices qui prouvent le contraire, à commencer par le fait qu'ils ne se soient pas revus chez lui
Tout à ses pensées, Hawthorn ne s’est pas rendu compte qu’on le suivait. D’ordinaire, il est plus en alerte, craignant un quelconque créancier vindicatif, mais ces derniers temps – on se demande pourquoi – ils sont restés à bonne distance, alors il s’autorise à relâcher la pression. Mal lui en prend : s’il savait qui lui envoie Agrippine et pourquoi, il serait bien plus sur ses gardes. Mais ici, il entre simplement dans la boutique sans voir la rousse sur ses talons, observe le présentoir bien garni de chez H&A et l’affiche qu’il a dessiné, avant de faire un tour. C’est alors qu’il observe un Nimbus que la rousse lui tombe littéralement dessus. Arquant un sourcil, Hawthorn répond aimablement : « Ben, c’est mon métier, ce serait dommage, si non. » Il n’a jamais eu de difficulté à se lier ou à parler aux inconnus. Par nature, il est sociable et amical, quoique tête en l’air, et il compte encore quelques fans – de moins en moins, le turn-over étant très important dans le monde du Quidditch. Réalisant donc que la jeune femme le prend peut-être prosaïquement pour un vendeur, le mangemort s’empresse de la détromper : « Enfin, mon métier, c’est leur conception. C’est moi qui les ait dessiné, je ne travaille pas ici. Juste ceux-ci, d’ailleurs. » Avec bonhommie, Avery pointe les modèles de H&A avant de commenter d’un ton serviable : « Si vous cherchez quelque chose en particulier, je crois que vous devriez demander à un vendeur… » Cependant, aucun n’est en vue. « Bon, je peux peut-être vous aider en attendant…Qu’est-ce vous cherchez ? quelque chose pour vous ou quelqu’un d’autre ? » En la regardant, Thorn juge la jeune femme familière, sans bien savoir pourquoi. Alors il finit par demander : « Je vous ai déjà vu quelque part, il me semble. On se connait ? » Une autre créancière ? Ou est-ce une coïncidence, parce qu’il n’a jamais beaucoup eu la mémoire des noms ?
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Agrippine Dragonneau
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#Sujet: Re: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Lun 27 Juin - 17:47
Le hasard n'existe pas
-A
h, fit Agrippine du ton de la plus sincère surprise quand son interlocuteur lui répondit qu'il avait plutôt intérêt à s'y connaître en balais, puisque c'était son métier. Loin de faire mine d'être embarrassée - Agrippine restait elle-même même quand elle faisait le choix de mentir effrontément, elle accrocha un sourire amusé à ses lèvres. Alors je m'adresse à la bonne personne, il faut croire, reprit-elle de son ton naturellement séducteur (pas que le but de la manoeuvre soit de le séduire, certes, mais c'était un jeu qu'elle appréciait beaucoup trop - et puis, après tout, Hawthorn était bel homme, elle n'y était pour rien si c'était le cas, et elle n'était certainement pas aveugle au point de ne pas le constater).
Elle le laissa parler, le type avait l'air du genre naturellement bavard et sociable, ce qui arrangeait complètement Agrippine, d'une part parce que c'était son cas à elle aussi, et d'autre part parce qu'elle aurait sans doute plus de facilités à lui tirer les vers du nez s'il acceptait d'articuler plus de deux mots à la minute. Fare parler les bavards, c'était la spécialité d'Agrippine, et elle n'allait certainement pas s'en priver dans ces circonstances.
-Vous dessinez les balais ? Vous êtes une sorte d'ingénieur alors ? C'est... passionnant. pas tant que ça, mais un peu sexy quand même. Pas la peine de s'embarrasser de vendeur si vous avez du temps à m'accorder, j'ai toute confiance dans votre expertise. Et comme ça, vous pourrez me pousser vers un balai de votre conception. Je ne vous le reprocherais pas, le corporatisme, je m'y connais, c'était le mot d'ordre, dans ma famille. Elle sourit. Je cherche un balai pour mon neveu... Vous designez des modèles miniature, aussi ?
Un gosse, pourquoi est-ce qu'il avait fallu que la première excuse qu'elle ait réussi à trouver concerne un gosse potentielle. Elle se maudit intérieurement, mais heureusement, son interlocuteur ne arda pas à lui donner une occasion en or de rebondir sur la conversation.
-Si vous avez l'impression de me connaître, c'est que ça doit être le cas, il paraît que je suis inoubliable, reprit-il avec aplomb, sur le ton de la semi-plaisanterie. Un sourire charmeur accroché aux lèvres elle tendit sa main en direction de son interlocuteur. Agrippine Dragonneau. Mais il est plus probable qu'on m'ait présentée sous le nom de Tuft.
Même si ce nom n'arrangeait personne, ses parents en premier lieu. Pour le moment, et même si Agrippine et son naturel risquaient éventuellement de déplaire à son interlocuteur, la jeune femme s'estimait bien partie. Son interlocuteur lui donnait des opportunités d'en apprendre plus à son sujet sans qu'elle ait franchement besoin de forcer quoi que ce soit, c'était tout bénef pour elle.
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Hawthorn Avery
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#Sujet: Re: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Mer 27 Juil - 1:21
Le hasard n'existe pas
Agrippine & Hawthorn
« Vraiment ? » Un moment, l’hypothèse de la fan tient la rampe dans l’esprit de Thorn, au vu de l’enthousiasme de Agrippine, qui semblerait presque forcé tant il est inattendu venant d’une inconnue. Mais Avery n’a pas les réflexes de ses confrères mangemorts ; s’il est méfiant, c’est quand on commence à lui demander de l’argent et la jeune femme n’a pas l’air d’être un de ses créancières. De toute façon l’explication tombe rapidement. Elle n’y connait rien et cherchait un vendeur. Bon, dommage, songe Hawthorn avec une pointe de regret. Ça n’est jamais désagréable, de croiser une jolie – ce qu’est indéniablement Agrippine, il ne faut pas le nier - fan…En d’autres temps il aurait été du genre à profiter – qui ne l’a pas fait ? – mais il y a Robin, dont la pensée lui tire un sourire tendre, alors ce ne sera pas le cas, parce qu’il est hors de question. Si elle fait partie de ces filles que l’ingénierie fascine, lui veut bien se laisser aller à paraitre à son avantage, ce à quoi il n’a pas à se forcer, car le Quidditch et le dessin restent ses sujets préférés, ceux qu’il aborde avec le plus de naturel : « Tout à fait. J’étais joueur de Quidditch, avant, mais j’ai eu un accident il y a quelques années. Je n’ai plus le droit de voler pour des raisons médicales, alors je me suis reconverti. Ça me permet de continuer à travailler en lien avec le quidditch... C’est familial aussi, notez. Mon père faisait la même chose ; c’est lui qui a fondé A&H…enfin, H&A. » Il s’y perd un peu, et ça lui tire une grimace, comme à chaque fois qu’il s’aperçoit que l’ancien nom ne doit plus parler à personne à cause de la manipulation mesquine de Setor, sauf à lui, et ça désole Thorn, sans qu’il ne voit que ce mouvement de contrariété a pu intéresser Agrippine. Bien vite, cependant, c’est oublié, tout comme l’idée même de frimer. Reste juste la passion, qui le rend bavard : « Et c’est plutôt un beau métier. On dessine le mouvement, ou une dynamique, si vous voulez… » Comme tous les artistes, parce que ça dépasse l’ingénierie pour Avery, il parle à l’emporte pièce, un peu fiévreux en évoquant son art, un peu mystique et déconnecté aussi. Certains ou certaines jugeraient ça séduisant. Lui se demande s’il ne s’est pas trop emporté face à cette inconnue. Face à Robin c’est différent. Ses dessins l’émerveillent et quand il lui en parle ou qu’il les lui montre le sourire attendri qu’elle a vaut tout l’or du monde. Mais pour le reste du monde, surtout une inconnue, c’est peut-être étrange et il se sent aussi gêné que pataud : « Pardonnez moi, je dois vous ennuyer, si vous n’aimez ni le Quidditch ni les balais. Il ne faut pas m’en vouloir. Je suis un passionné de nature… »
Il s’excuse presque et finalement est content de revenir à des sujets plus terre à terre. « Plus rarement. Je crois que nous avons arrêté la ligne. De nos jours, il faut être rentable… » L’ingénieur ne peut se retenir de lever les yeux au ciel. C’était pourtant de beaux modèles. Trop chers, a tranché sèchement Setor dans un mouvement d’humiliation de plus, trop complexe à produire, trop de concurrents. Mais la promesse des balais pour tous, devise initiale du groupe ? Oubliée, comme le fait qu’il ait été le fils de son associé. Thorn a eu l’impression qu’il n’avait pas même pas regardé sa présentation. Il n’a eu qu’à ranger ses cartons à dessin, bouillant de rage. Alors quand Agrippine parle de corporatisme, il n’a pas du tout envie d’en faire preuve. « Mais peut-être…celui-ci ? » Se déplaçant dans la boutique, il désigne un des modèles de la gamme Jeunesse de Nimbus, avant de déclarer malicieusement : « Vous ne direz pas que je vous ai recommandé la concurrence, n’est-ce pas ? C’est celui avec lequel j’ai commencé gamin, alors il a une place à part pour moi, mais ils l’ont beaucoup amélioré depuis et je pense aussi que c'est le meilleur de sa génération. »
Quant aux présentations, elles le font rire. Elle a de l’esprit et du cran, cette rousse, c’est indéniable, et la conversation facile. « Bien envoyé. J’aimerais avoir votre chance. » Compliment détourné, ou non ? Thorn ne veut pas avoir l’air trop malpoli ni d’inventer des signes là où il n’y en aurait pas. De toute façon ce serait déplacé. « Oh. Vous êtes la fille de la Ministre, n’est-ce pas ? Parente de Norbert Dragonneau ? » Ca le déstabilise. Voilà d’où elle sort cette air de fille de bonne famille que lui n’a pas, aristocrate déchu s’il en est. « Je n’ai pas l’habitude des mondanités ou des titres, il faut m’excuser. » Elle doit le connaitre, au mins de nom : qui ne connait pas les mésaventures de sa famille et du pauvre gars perclus de dettes qu’il est, risée de la bonne société sang pure, dont Agrippine fait partie : « Mais enchanté. Hawthorn Avery. » Il ne lui vient pas à l’idée qu’elle puisse ne pas s’entendre avec sa mère ou juste ne pas être de ces sang purs méprisant dont il a l’habitude. C’est donc avec un peu de lassitude qu’il termine, justifiant sa présentation par un lien de cause à effet : « Vous voyez pourquoi, donc... »
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Agrippine Dragonneau
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#Sujet: Re: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Jeu 28 Juil - 17:42
Le hasard n'existe pas
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grippine afficha un air sincèrement désolé au moment d'entendre son interlocuteur lui parler de cet accident qui l'avait empêché de poursuivre sa carrière en tant que joueur de Quidditch et l'avait par conséquent obligé à se reconvertir. Tout ce qu'il lui racontait, ce n'étaient jamais que des choses qu'Agrippine savait déjà. Ces informations qu'il n'était pas difficile d'obtenir en s'adressant aux bonnes personnes et en tendant l'oreille. De la part d'Hawthorn, elle attendait évidemment beaucoup plus, des informations autrement plus exploitables, qui seraient de nature à véritablement intéresser Eve et lui donneraient le sentiment d'en avoir pour son argent. Mais chaque chose en son temps. Déjà, le type ne semblait pas particulièrement dérangé par l'idée de parler de lui-même, et ça, pour Agrippine, c'était un excellent point, ce ne devrait pas être si difficile, par conséquent, d'obtenir de lui les révélations qu'elle escomptait l'entendre lui accorder.
-Je ne suis fan ni de balai, ni de Quidditch, confirma Agrippine qui n'avait pas l'intention de prétendre le contraire sous le prétexte de gagner des points auprès de son interlocuteur, surtout si ça devait être pour l'entendre s'exprimer sur un sujet qui ne l'intéressait pas le moins du monde. Non elle s'en fichait du Quidditch, c'est un fait, c'est l'homme qui lui faisait face, en revanche, qui suscitait son intérêt. Mais en revanche j'adore les personnes passionnées.
Ce qui était à nouveau vrai. Elle adorait les tempéraments comme ceux-ci, et peu importe pour quoi ils se passionnaient véritablement en réalité, ceci dit, si elle pouvait éviter que son interlocuteur lui tienne la jambe au sujet de l'aérodynamisme des balais volants, elle n'allait clairement pas dire non.
Elle le laissa la guider vers un modèle de balai miniature adressé à un neveu inexistant ou pas encore né, et elle fit mine de s'intéresser quand, une fois encore, ce n'était définitivement pas son centre d'intérêt premier et qu'elle n'avait aucune intention de gaspiller son argent précieux dans un achat de la sorte.
-Promis, vos secrets seront bien gardés avec moi, affirma Agrippine avec malice quand, pour plaisanter, Thorn lui dit qu'elle ne devrait pas le dénoncer pour lui avoir proposé un balai vendu par la concurrence. Elle-même, plaisantait aussi, quelque part : les secrets d'Hawthorn Avery ne sauraient être plus mal gardés que si c'était à elle qu'il décidait de les confier, ça très clairement.
Quand Thorn fit le lien entre elle et sa mère - et accessoirement son père -, elle se contenta d'un sourire indulgent.
-Ma mère et moi n'avons qu'un peu de sang en commun, pas grand-chose d'autre. Si quelqu'un est capable de comprendre qu'on n'est pas juste défini par un nom de famille, c'est bien moi. Elle sourit. J'ai un peu entendu parler de vous, Hawthorn, et je crois que nous étions faits pour nous entendre. Son sourire s'agrandit. Entre parias.
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#Sujet: Re: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Jeu 25 Aoû - 1:24
Le hasard n'existe pas
Agrippine & Hawthorn
Bon, apparemment, il ne parle pas trop et il n’est pas inintéressant. A défaut d’autre chose, ce sera peut-être une rencontre sympathique due au hasard. N’est-ce pas comme ça qu’on se fait des amis ? A force d’être solitaire, Hawthorn oublierait presque comment on rencontre des gens. Il faut dire que la pauvreté, ça coupe de pas mal de loisirs et que ça finit par réduire votre champ d’interaction sociale : la pauvreté, c’est la solitude, jusqu’au bout, et à toutes les sauces, mais évidemment, on ne peut pas s’en rendre compte si on ne l’a jamais connues. Du côté de Thorn, ça se double de ses autres ennuis - on n’a pas vraiment le loisir de se préoccuper de ses relations sociales lorsqu’on angoisse pour sa mère parce qu’on fait partie d’un groupe de criminels. Certes, ça s’est un peu calmé, et Avery commence à se dire que la chance pourrait lui sourire et à faire des plans, qui cette fois, du moins le pense-t-il, devraient marcher. Mais il n’a guère d’yeux que pour Robin, ces derniers temps, alors là non plus, le dessinateur n’a pas tellement eu l’occasion de faire des rencontres. Lui même en oublierait presque que d’ordinaire, il est sociable et qu’il aime ça, parler aux gens et faire des rencontres - il n’y a pas Reha pour le lui rappeler, non plus, en ce moment, songe l’ingénieur avec un brin de contrariété, aussi.
Qu’est-ce que ça fait du bien, de parler pendant quelques secondes, minutes même, de ce qui le passionne. Qu’est-ce qu’il aimerait ça, n’avoir à se préoccuper que de balais ou de dessins, et de rentrer chez lui et de raconter sa journée et de reprendre, comme loisirs, le reste de ses aquarelles. Un moyen comme un autre de fuir la réalité, qui ne le rend pas très heureux et à cause de laquelle, s’il est tout à fait honnête, Hawthorn a l’impression de se perdre, à force de compromis et de magouilles ? Peut-être. Mais ça a toujours été la meilleure part de lui même. Il aimerait bien, justement, qu’on le laisse faire ça à sa guise. Mais ça suppose de s’en donner les moyens et de se défendre si on l’empêche de le faire : parce qu’après tout, il n’emmerde personne, lui, alors il a bien le droit de se défendre si on l’attaque, non ? Et s’il en a les capacités, il aurait tort de se laisser marcher sur les pieds, comme le dit Reha, non ?
Pour l’heure, il n’est pas question de ce nouvel état d’esprit. Il montre, bon enfant, balais et accessoires à Agrippine, sympathisant à qui mieux mieux, et l’ancien joueur de Quidditch ne se doute de rien. Cependant, la jeune femme n’a pas la réaction à laquelle il s’attendait. Comme si elle entendait installer une complicité entre eux qui n’existe pas, pour Thorn, elle continue à parler avec le sourire, sans se rendre compte que Avery s’est raidi d’un coup et la regarde désormais avec méfiance. « Par qui ? » Demande-t-il sourdement pour toute réponse. « Qui vous a parlé de moi ? » Personne ne parle jamais de lui, sinon en mal. C'est donc ses créanciers. Ou alors c'est en rapport avec les mangemorts. Ou les deux. Thorn ne sait pas trop quelle hypothèse est la moins pire - les créanciers, sans doute, au moins eux, il en a l'habitude - mais d’instinct, la méfiance est revenue. Cette fois, il est bien décidé à ne plus fuir et à prendre les choses en main. Cette fille ne l’a pas abordée gratuitement et tout ça est suspect. Pas question de la laisser filer et si les huissiers ne lui ont pas résisté, une petite rousse de son gabarit ne devrait pas lui poser problème, à moins qu’elle ne dissimule un potentiel de duelliste aguerrie. En un éclair de seconde, le temps du silence qui passe entre eux, sa décision est prise. « Ok, venez avec moi. » Le mangemort attrape la jeune femme manu militari, l’entrainant à l’extérieur, mais sans rester dans la rue, laissant voir, o, très brièvement, le tatouage de tête de mort qui marque son avant-bras gauche. Il y a une impasse, pas loin, se souvient-il, elle fait l’angle, même, et c’est là qui l’entraine, lui bloquant le passage. Pour le moment, pas question de lancer un sort quelconque : Thorn compte simplement sur sa carrure pour impressionner la jeune femme. Pas question non plus de vraiment lui faire du mal. Ce serait très mal jouer par rapport à sa mère, et même si Agrippine lui a dit qu’elles ne s’entendaient pas, on n’est jamais trop prudent. Seulement, la rousse n’est pas obligée de le savoir, ça, alors il peut bien le lui laisser croire si ça lui permet d’obtenir des réponses. Grondant, Avery enchaine donc les questions et les ordres : « Fini de jouer, Agrippine. Vous ne cherchez pas vraiment un balai, pas vrai ? Maintenant, vous allez me dire ce que vous voulez de moi et qui vous envoie me trouver. Pourquoi je vous intéresse ? Qui vous envoie ? C’est une histoire d’argent ? Je ne dois rien à votre famille, que je sache. Alors ? J’ai pas le luxe de me permettre d’attendre ou de me contenter de demies réponses, je vous préviens. » Disparu, l’ingénieur affable et bonhomme – c’est une information en soi, à défaut d’autre chose, pour Agrippine, si elle joue les bonnes cartes.
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#Sujet: Re: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Jeu 25 Aoû - 17:34
Le hasard n'existe pas
-E
st-ce que c'est vraiment important ? demanda la rouquine dans un haussement d'épaules indifférent quand son interlocuteur l'interrogea quant à l'identité de la personne qui lui avait parlé de lui.
Bien sûr, elle n'allait pas prononcer le nom d'Eve aussi facilement, elle n'était pas folle non plus, en revanche, elle aimait bien laisser son interlocuteur imaginer tout et n'importe quoi. Les rumeurs allaient bon train, Agrippine était bien placée pour le savoir, elle qui avait été la cible de bon nombre d'entre elles, alors elle était convaincue que son interlocuteur ne s'en inquiéterait pas tant que cela... il avait peut-être une liste de nom à l'esprit, Agrippine lui laissait le loisir de décider de l'identité de celui qui, à ses yeux, correspondait le mieux à l'image qu'il se faisait de ce vilain rapporteur, elle n'avait pas l'intention de lui confier davantage d'indices que cela. Elle espérait ne pas perdre des points avec lui en faisant peut-être naître chez lui une paranoïa contre-productive, ce serait le pire scénario possible. Peu importe, si elle avait éveillé ses suspicions, cela signifiait aussi qu'elle avait, dans le même temps, éveillé son intérêt, et c'était le but de la manoeuvre, après tout.
Elle adressa un large sourire à son interlocuteur quand ce dernier suggéra de la suivre, sans trop d'idée de ce qui allait suivre, mais bien décidée à ne pas dévier de la ligne de conduite qui a été la sienne jusqu'ici. Il l'entraîna à l'extérieur, et un bref instant, fugace, elle pensa distinguer quelque chose sur son avant-bras... comme un tatouage... Qu'elle avait déjà vu ailleurs. Si son premier réflexe avait été de l'interroger, elle conserva suffisamment de bon sens pour garder cette information pour elle-même en fin de compte. Elle avait déjà fort à faire car, visiblement, elle avait vraiment appuyé où il ne fallait pas, car voilà que le type décidait de lui faire subir un véritable interrogatoire. Eh bien...
-Hey, détends-toi, pas la peine de se mettre la rate au court-bouillon comme ça. Tu sais qu'il y en a qui meurent avant l'âge avec ce genre de conneries, fit-elle sans perdre son sourire, quoique légèrement décontenancée, car elle ne savait pas exactement comment elle allait rattraper le coup (c'était ça que d'avoir l'habitude de trop en dire, elle devrait définitivement apprendre à fermer sa grande bouche - mais ça, ce n'était pas demain la veille que c'était prêt d'arriver). D'une, si je voulais te soutirer du fric, je m'y prendrais autrement, de deux... ok, les balais c'est pas trop ma came, mais toi en revanche... Elle haussa les épaules. Je te trouvais mignon, je voulais tenter ma chance, mais bon, je t'avoue que l'envie m'est un peu passé, là. Quoique... j'aime les hommes qui ont du caractère. Un rire clair s'échappe de ses lèvres. Allez, détends-toi, vraiment, tu vas nous faire une syncope pour rien. C'est si difficile de croire que je puisse avoir juste envie de boire un verre avec toi ?
Peut-être bien que oui, mais qu'importe, son comportement déjà si suspect lui donnait déjà de la matière à répéter, en vérité.
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#Sujet: Re: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Dim 25 Sep - 0:49
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Agrippine & Hawthorn
« Oh oui. » La voix de Thorn est toujours aussi sourde, et à vrai dire il est de plus en plus en colère. L’impression que Agrippine se fout de lui n’a fait qu’augmenter quand elle lui a demandé si ça avait de l’importance de savoir qui parlait de lui. Comme si elle s’amusait à lui faire peur, et ça marche, et comme il flippe, il lui en veut, ayant l’impression qu’elle s’amuse et joue avec lui. Il a d’ailleurs raison de se méfier : s’il savait qui envoie la rousse, ce serait bien pire pour la jeune femme.
En attendant, justement, Hawthorn veut des explications et un nom. La paranoïa a pris le dessus et l’ingénieur a déjà oublié, voire exclu d’office, la possibilité que ça ne soit que ce que ça avait l’air d’être au début et qu’il avait imaginé lui-même, à savoir qu’il soit tombé sans le savoir sur une admiratrice qui voulait tomber sa chance. Alors, forcément, le dessinateur tombe des nues lorsque Agrippine lui répond. « Quoi ? Tu voulais…» Articule-t-il à mi-voix, halluciné de ce qu’il entend. Les mots mettent un peu de temps à se frayer un chemin jusqu’à son cerveau et la réalité à se faire jour dans son esprit. Alors ce n’était que ça ? Il lui plaisait ? « Oh. » Mortifié, il la lâche aussitôt, comme s’il s’était brulé et recule d’un pas pour bien marquer la distance entre eux. Il se passe une main sur le visage, gêné, ne sachant plus ou regarder, ni n’osant vraiment regarder Agrippine : « Oh, merde, quel con. » Comment est-ce qu’il a pu ne pas voir et se mettre à hurler comme ça, à l’entrainer dehors comme s’il allait lui casser la gueule, ou du moins à lui faire croire qu’il pouvait le faire ? Parce que ça lui semblait normal de se montrer menaçant. Parfaitement normal, et c’est ça qui fait le plus peur à Avery. « Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire peur. Je suis pas…je suis pas ce genre de type. »
Non, Hawthorn ne se voit pas comme un type violent. Il n’est même pas tellement colérique, prenant d’ordinaire sur lui par réflexe. Il a simplement eu peur. Mais quand même, ça fait deux ou trois fois que tu t’énerves comme ça, lui souffle une part de son esprit peu disposée à se trouver des excuses. Reha, puis Robin, et maintenant Agrippine. Il va falloir se calmer. Reha s’en moque, elle a l’habitude et elle a sans doute vu pire. Mais Robin a eu peur, elle, et Thorn n’en est pas fier, pas plus de ce qu’il vient de faire. Agrippine, elle, ne s’est pas mise à pleurer, mais ce n’est pas une raison. Elle n’a pas hurlé, ne s’est pas débattue, non plus, mais chaque mot fait l’effet d’une gifle. Qu’est-ce que tu allais faire, se morigène-t-il ? Coller une claque à une pauvre fille qui essayait de te draguer pour un truc que tu t’es imaginé ? Lui-même se trouve ridicule et il ne sait plus ou se mettre. Il y a peut-être aussi un brin d’ego masculin qui se dit qu’il a gâché bêtement sa chance. C’est flatteur, de se dire qu’il lui plait bien – et ainsi, Hawthorn tombe complètement dans le panneau. Ou plaisait bien, et c’est le problème, justement.
Il ne peut pas en être autrement, et dans un premier temps, Agrippine elle-même le lui confirme, avant de se mettre à rire. Un joli rire, songe l’ingénieur, sans savoir sur quel pied danser, et un peu malgré lui. Manifestement, elle ne lui en veut pas, ou alors semble décidée à le prendre à la rigolade en se moquant de lui et de sa réactivité un peu trop paranoïaque – une manière de dédramatisée qui lui fait encore plus honte, parce qu’elle aurait tous les droits de lui hurler dessus, justement. Penaud, Avery fourre donc les mains dans ses poches et entreprend d’expliquer, regardant ailleurs : « J’ai pas mal de problèmes de fric, tu sais. La plupart du temps, quand les gens parlent de moi, c’est plutôt pour ça. Ça rend un peu parano, tu vois. Donc ouais, c’était pas évident, au premier abord. En général, les filles comme toi ne s’intéressent pas à moi. Je voulais pas…j’ai juste eu peur. Désolé. » Cela dit, et maintenant quoi ? Il a presque envie de lui demander si elle ne se moque pas de lui quand elle dit qu’il lui plait, ou du moins de lui demander si c’est malgré tout encore le cas, mais c’est ridicule. De toute façon, il a Robin. De toute façon, il n’a rien à faire là. Autant être honnête, il ne peut pas accepter, ce qu’il précise donc en se passant une main un peu tremblante dans les cheveux : « Mais je ne peux pas de toute façon, même si tu voulais encore. Je vois quelqu’un. Ce ne serait pas bien. » Pas plus son genre que d’être violent ou colérique, l’infidélité, du moins Thorn aime à le croire – ne pas avoir assez de constance pour maintenir une relation sérieuse avec qui que ce soit, c’est déjà pas mal en soi. Et puis il n’en a pas envie, pas vraiment, même si Agrippine est jolie. Il a Robin, et ça lui va très bien. Alors il est temps de conclure. « Bon. Je dois retourner au travail, de toute façon, il faut que je parte. Navré encore une fois. » Ça se termine un peu en queue de poisson, cette histoire, c’est dommage, mais c’est sa faute.
Cela dit, quelques temps après, l’ingénieur a déjà oublié l’incident, ou presque. Il a eu bien d’autres choses à penser de toute façon. Comme la manière dont Robin est restée distante, semblant s’éloigner de lui. Au départ, Hawthorn lui a trouvé des excuses et a accepté chaque explication. Elle était fatiguée, elle avait quelque chose à faire, ou les Hammond avaient à leur tour prévu quelque chose pour son anniversaire et elle lui a dit qu’elle reviendrait passer une soirée chez lui une autre fois. Oh, il a été un peu déçu, à chaque fois, parce qu’elle lui manque, et puis tout de même, il avait tout prévu pour cette soirée en amoureux, organisée au cordeau, il s’était donné du mal pour le cadeau, alors il n’a pas pu s’empêcher d’être un peu frustré et triste de tout ce mal qu’il s’est donné pour rien. Et puis, et puis…il y a eu ce hibou de Reed. Toute cette conversation qu’ils ont eu. O’Riordan, encore lui. Et elle, bien sûr, elle l’a revu. Il en était presque sûr, c’était elle la fois où ils sont passés au Chaudron Baveur, mais maintenant Hawthorn le sait. Depuis, il rumine, attendant un signe. Une explication, n’importe quoi. Mais c’est la colère qui domine, avec le sentiment d’avoir été trahi, aussi. C’est à ça qu’il pense, parce que ça l’obsède, lorsqu’il manque de rentrer dans une jeune femme sortant de chez elle, alors qu’il rentre chez lui un soir après une trop longue journée de travail – où Robin, Thorn en est sûr, l’a évité. « Oh, Agrippine. Salut. » L’ingénieur se fend d’un sourire, un peu hésitant. « Je ne pensais pas que tu habitais ici. » Finalement, peut-être qu’elle était sincère lorsqu’elle disait que comme lui, elle était une paria.
Ce qui créé un moment de flottement, où il hésite. Pas très longtemps, cependant, parce qu’après tout…pourquoi pas ? Ce n’est pas comme s’il trompait qui que ce soit, puisque c’est lui qui est trompé, se dit Hawthorn, alors qu’il propose d’un ton dégagé : « Hm. Ça te dit toujours, d’aller boire un verre ? C’est moi qui t’invite. Pour me faire pardonner ? »
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#Sujet: Re: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Lun 26 Sep - 17:14
Le hasard n'existe pas
L'
attitude de Thorn finit par changer du tout au tout. Agrippine n'était pas legilimens, elle n'avait pas la moindre idée de ce qui passait par la tête de son interlocuteur, ce qu'elle devinait, en revanche, c'était qu'il avait conscience d'y être allé un peu fort avec elle. Elle ne pouvait clairement pas lui en vouloir, étant donné que ses soupçons étaient en réalité plus que fondés, mais sa réaction en disait tout de même long, et même si elle n'était pas tout à fait certaine qu'Eve y trouverait réellement matière à réflexion, elle estimait, de son côté, que c'était tout de même quelque chose de plutôt remarquable, et d'assez révélateur, surtout, de ce qu'il pouvait bien dissimuler.
Evidemment, sa manoeuvre à elle était bien rodée, et pour cause, Agrippine était une séductrice qui ne se cachait pas de l'être. Une fille facile, disait ce qui se plaisaient à critiquer un train de vie qu'elle prenait d'autant plus de plaisir à afficher sous leurs yeux en pure provocation. Jouer la carte de la séduction avec Hawthorn Avery ne lui posait pas franchement de problème - pour cause, c'était un fait qu'il était plutôt bel homme, et elle ne pensait pas que qui que ce soit pourrait contester cela à moins de faire preuve d'une absolue et déplacée mauvaise foi... dont elle n'avait pas besoin, d'autant plus qu'elle voyait bien qu'Avery, bien que confus, n'était pas en revanche désintéressé... et elle serait bien bête de ne pas s'engouffrer dans la brêche, pas vrai ? Vrai. A mille pour cent vrai.
-T'inquiète donc pas... T'es sous pression... enfin je suppose. Je sais ce que c'est, ça peut arriver à tout le monde.
Et Agrippine connaissait tout un tas de façons de se détendre dans ce genre de circonstances - sans vraiment de surprise, bien sûr. Il lui parlait assez librement de ses problèmes de fric, et elle retenait mentalement l'information, sans manquer de retomber dessus.
-Tu sais, moi et l'argent c'est une... longue histoire, et pas toujours très belle, je vais clairement pas te juger pour ça, je serais la moins bien placée au monde. D'ailleurs, retiens bien ça... quoi que tu puisses penser de toi ou de tes actes, il y a de très fortes chances pour que j'aie fait bien pire - enfin, je sais pas si ça te rassure vraiment, ajouta-t-elle avec un nouveau rire. Dommage... Mais tant mieux pour elle, ajouta-t-elle quand il lui apprit qu'il avait quelqu'un. A une prochaine fois, alors, je suppose.
Bon, ça ressemblait quand même à un sérieux coup d'épée dans l'eau cette affaire, car après ça, Thorn s'était rapidement défilé et Agrippine ne l'avait plus revu, ce qui ne lui donnait pas beaucoup à apprendre à Eve, même si elle le voudrait bien.
C'était le hasard... ou presque... qui les avait réunis de nouveau... Oui, ce n'était peut-être pas sans raison que la jeune femme était sortie de chez elle pile au moment de croiser Thorn - on fait les choses bien ou on ne les fait pas, que voulez-vous.
-Comme tu peux le voir. Je suis contente de te recroiser, elle fit d'abord en lui laissant le temps de poursuivre... et la chose se jouait à son avantage sans qu'elle ait besoin de faire grand-chose. Je ne dis jamais non quand on m'offre un verre... mais ta compagne ne risque pas d'être jalouse ? suggéra-t-elle surtout pour l'entendre probablement lui apprendre que de compagne, il n'y avait plus, ou que leur relation avait pris du plomb dans l'aile. Et si la compagne en question faisait encore partie du décor ? Bah, ce ne serait certainement pas ce qui arrêterait Agrippine, qui avait déjà attiré plus d'un homme marié dans ses filets. Celui-là, au moins, n'avait pas la bague au doigt.
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Hawthorn Avery
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#Sujet: Re: Le hasard n'existe pas [Hawthorn] Lun 7 Nov - 0:14
Le hasard n'existe pas
Agrippine & Hawthorn
Recroiser Agrippine est une bonne surprise pour Hawthorn. Un bon moyen de vengeance ? Pas vraiment. C’est assez puéril, ce qui n’arrêterait sans doute pas Thorn s’il avait l’assurance de pouvoir, par ce moyen, lui rendre la monnaie de sa pièce, mais c’est sans doute inutile. A dire vrai, puisqu’elle est fascinée par ce mafieux, il doute que cela atteigne beaucoup Robin. Elle serait sans doute contente, c’est le pire, qu’il passe à autre chose ou se trouve quelqu’un qui l’aimerait vraiment, mais ça, Avery n’est pas capable de le voir, tout entier à sa colère et à sa tristesse. Mais, donc, pourquoi accepter ce verre ? Peut-être précisément parce que contrairement à la blonde, Agrippine a envie de le voir, elle. Peut-être simplement parce qu’il peut. Ca ne changera rien de toute façon. Ce n’est pas comme s’ils avaient une chance de recoller les morceaux, avec Robin. Ils ont beau ne pas en avoir parlé, pas encore, Thorn s’en doute.
De toute façon, c’est fait, Agrippine est là, et elle a accepté. Naïf, le mangemort ne pense pas qu’elle ait pu volontairement venir à sa rencontre : il n’en a aucune raison, après tout. Même la réponse un peu évasive de la rousse ne le choque pas. Si l’allée des Embrumes est prisée par certains sang purs épris de magie noire, c’est pour ses boutiques, pas pour ses logements. Ceux qui y vivent ne l’ont pas choisi, ou alors fort rarement. Dire qu’on y habite, c’est avouer qu’on vit dans un studio minable ; c’est la déchéance. Lui même n’aime pas en parler, alors il comprend pourquoi elle aussi passe rapidement là-dessus. Lui, ce qu’il voit surtout, c’est qu’elle est contente de le voir et qu’elle a dit oui.
Alors évidemment, il faut fournir les explications appropriées. Oui, Avery a bien tourné casaque depuis la dernière fois. Au vu de sa virulence la dernière fois, il n’est pas très étonnant que la jeune femme ne sache pas bien sur quel pied danser, tant ce revirement est radical. Pourtant, il était parfaitement sincère. Jamais l’ingénieur n’aurait eu l’idée de tromper Robin, ou même simplement de regarder une autre fille, si la juriste n’avait pas ouvert le bal. N’eut été les informations que Reed lui a donné, il tiendrait le même discours et aurait sans doute simplement salué Agrippine avant de passer son chemin, toujours un peu honteux, par ailleurs, de sa réaction à l’emporte-pièce. Mais voilà, tout est dans le petit rire amer dont Thorn assortit sa réponse : “Ma copine ? Je ne sais même pas si j’en ai encore une. Ni si je l’intéresse encore. ” C’était, au vu de sa proposition, assez prévisible. Sa réponse ne brille donc ni par sa clarté, ni par son originalité. “Je crois que c’est fini, si tu veux mon avis. Elle voit déjà quelqu’un d’autre. Je ne crois pas qu’elle puisse m’en vouloir si je prends un verre avec toi.” Vrai, ça, ils ont sans doute fait pire avec O’Riordan ; rien que d’y penser, ça lui donne envie de coller un coup de poing à quelque chose ou quelqu’un, de manière fort peu rationnelle.
Il finit par hausser les épaules avec un sourire vaguement triste : “J’ai pas tellement envie d’y penser ce soir.” Peut-être qu’il ne se passera rien avec la rousse, mais ça fera une distraction efficace. En réalité, Agrippine l’intrigue beaucoup. A raison, il a le sentiment qu’elle ne lui dit pas tout, et qu’elle est pleine de mystères. Même si Avery serait bien tenté de rire quant elle lui dit qu’elle a probablement fait pire que lui, parce qu’à part tuer quelqu’un, il lui semble qu’il a - involontairement, la plupart du temps - atteint le summum, surtout avec cette histoire d’endoloris. Mais qu’importe, il est curieux quand même de savoir ce qu’elle a pu faire. De découvrir comment la fille de la ministre, qui partait pourtant avec un background beaucoup plus favorable que le sien dans la vie, a pu devenir une paria comme lui. Et de savoir si elle est vraiment, en fait. “Où est-ce que tu veux qu’on aille ?” Déclare-t-il donc avec un sourire. “Je connais deux ou trois bars sympas pas trop loin. Comme ça tu pourras me parler un peu plus de toi. Tu m’intrigues, Agrippine.” Allumant une cigarette alors qu’ils se mettent en route, il ajoute malicieusement : “Tu ne vas toujours pas me dire comment tu as entendu parler de moi ? Je t’ai pas tapé dans l’œil par hasard, quand même, si ?”