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 Confidence is silent when jealousy is loud - Finn

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Eve Talbot
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Message#Sujet: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeLun 30 Nov - 23:20

❝ Finn & Eve❞Confidence is silent when jealousy is loudEn arrivant, Eve ne peut pas s’empêcher de se dire (encore une fois) qu’elle fait une erreur. La jeune femme a le cœur battant, presque les mains moites, mais elle est habituée à gérer bien plus de stress que ça, alors elle respire calmement. Elle fait refluer ses émotions et tente de contrôler le léger tremblement de sa main. Il faut dire que c’est une chose que de se tourner autour, se fréquenter le plus souvent par hasard, mais s’en est une autre que de prévoir de se voir de façon régulière et envisager quelque chose qui ressemble a une relation. Eve connaît les codes, elle l’a déjà fait, mais toujours par obligation, jamais parce qu’elle en avait envie. Maintenant qu’elle est devant la porte du studio dont Finn lui a donné l’adresse, elle n’est plus certaine d’en avoir envie.  

Néanmoins, elle a dit qu’elle viendrait et vu la persistance de Finn, elle peut difficilement jouer aux abonnés absents sans le voir débarquer chez elle accompagné d’un Rafa fulminant. Avec un soupir, elle regarde une dernière fois l’adresse indiquée sur le courrier que Callahan lui a envoyé et se dirige vers le bâtiment.

Le tournage se fait en intérieur dans un entrepôt où ils ont reconstruit le décor désiré. La jeune femme ne sait même pas de quoi parle le film. Elle n’a pas demandé, préférant largement le théâtre au grand écran. L’assistant l’accueille aimablement et la conduit vers le plateau en chuchotant.

Ils vont bientôt finir la prise, mais il y en a encore quelques unes après, ils ont pris du retard. Vous pouvez vous installer ici, lui dit-il en désignant un siège un peu à l’écart. Evitez juste de faire du bruit pendant les prises.

Eve s’installe, maugréant d’avoir du venir si tôt. Elle n’est pas à l’aise ici. Trop de monde qu’elle ne connaît pas, mais surtout elle déteste l’idée de ne pas avoir sa place. Elle regarde les techniciens s’agiter, les maquilleuses retoucher le visage des acteurs, la script vérifier la cohérence de l’emplacement des objets par rapport à la scène précédente et elle envie le sentiment d’utilité qu’ils doivent ressentir.

Pendant l’heure qui passe, Eve observe les gens et les acteurs sur scène avec intérêt, mais une gêne grandissante. Finalement, on annonce la dernière scène et Eve pousse un soupir de soulagement. C’est que le temps se fait long et contrairement à ce que Finn a l’air de penser, elle aurait largement l’attendre au Pub avec un livre plutôt qu’ici. Il faut dire que les scènes sont tournées dans le désordre utilisant uniquement le décor actuel, si bien qu’Eve ne saisit pas tout à fait ce qui se passe dans l’histoire. Nul doute que ça a du sens pour le reste de l’équipe qui approuve certaines prises avec enthousiasme.

Pour la dernière scène, ils ne sont que deux. Finn et une actrice que Eve n’a pas encore vue, mais qui correspond à tout ce qu’un homme désire trouver chez une femme. Fatiguée, la jeune femme ne prête pas vraiment attention à ce qui se passe sur le plateau jusqu’à ce que le mafieux échange un baisé avec sa collègue. Une fois, deux fois, trois fois, finalement, Eve arrête de compter le nombre de fois que l’on leur fait recomencer la scène, ne serait-ce que pour calmer la colère qu’elle sent monter.

Comment a-t-il pu la faire venir alors qu’il a l’air d’en profiter ? Evidemment, elle sait que tout ça n’est que de la comédie, mais sa rationnalité est aux oubliettes tandis qu’elle se dit que les mains de Finn se font tout de même fort balladeuses à son goût. Elle manque de partir lorsqu’elle entend un “coupé” salvateur. Furieuse sans vraiment pouvoir expliquer pourquoi, elle décide de partir, mais l’assistant ( qu’elle avait oublié), vient la trouve tout sourire :

- Monsieur Gallagher me fait dire qu’il est désolé, il arrive bientôt.

Puisque “monsieur Gallagher” arrive sous peu, la jeune femme attend et en effet, c’est un Finn a l’air désolé qui débarque, mais à ce stade, Eve ne se sent pas vraiment de l’accueillir avec un sourire.


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Finn Callahan
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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeMer 2 Déc - 0:33



Confidence is silent when jealousy is loud
Eve & Finn
Sur le plateau, l’ambiance est chaotique, ce qui ne dérange pas Finn outre mesure : il est toujours ravi de l’ambiance électrique des tournages. En revanche, la journée se fait longue et un peu stressante : l’annonce de Tim, l’assistant, qui lui a chuchoté tout bas que Eve était dans le coin, perturbe l’acteur. Le rôle de Jack, flic ripou cherchant à sauver une jolie brune prise aux griffes de la mafia, lui parait soudainement très accessoire. Il a du mal à se concentrer, cherchant une occasion de s’échapper, d’aller parler avec Eve, de lui dire qu’il n’en a plus pour très longtemps. Un moment, Callahan a même songé à se faire porter pâle pour retrouver la résistante plus vite, mais il a renoncé. Se libérer lui était vraiment impossible, et puis au moins, et de façon plus égoiste, en la voyant sous ses yeux sur le plateau, il a la certitude qu’elle est là et qu’elle ne lui a pas fait faux bond. C’est que venant de Eve, Finn commence à en avoir l’habitude et que ça l’inquiète. Inconsciemment, il tient bien plus à ce rendez-vous qu’il ne veut bien l’admettre, alors qu’elle ait changé d’avis l’angoisse.

En fait, tout l’angoisse. Le rendez-vous en lui-même aussi. Le simple fait que ce soit un rendez-vous. De ne plus savoir comment se comporter avec Eve. La conscience que c’est différent de tous les autres rendez-vous qu’il a eu, justement, avec des filles à qui il ne tenaient pas. Le fait de tenir à Eve. Le regard des gens de l’équipes : la nouvelle que Finn Gallagher a une petite amie s’est répandue comme une trainée de poudre. D’avoir appelé Eve sa petite amie – pour simplifier et que Tim s’en souvienne, se dit-il en évitant le problème.  Ou de ne pas pouvoir aller parler à Eve, une perspective pourtant bien plus attirante que celle de devoir embrasser Gina, encore et encore.

Entre deux scènes, il lui adresse un signe de la main, mais le mafieux n’est pas sûr qu’elle l’ait vu. Le tournage s’éternise et lui parait de plus en plus secondaire. Attendant entre deux prises de la scène finale de réconciliation, Gina discute avec lui comme si de rien n’était, jusqu’à ce que son manque de réaction et son regard fixe l’agace, diva un peu autoritaire qu'elle est :  « Vous revenez avec nous, Finn ?  Qu’est-ce que vous cherchez du regard ? Si c’est votre petite amie, je crois qu’elle vous dévorait du regard près du régisseur lumière, tout à l’heure. Alors, je disais que Jean pourrait… » N’ayant ni le cœur à la corriger, ni à s’intéresser au film, c’est sur le fait que Eve n’ait pas cessé de le regarder que Callahan réagit :  « Oh, vous croyez ? » Gina sourit derrière son script : « Mais oui. Enfin, maintenant, elle me regarde moi. Je crois que je l’agace. Elle n’a pas l’air familière du cinéma, si ? Elle sait que ce n’est que pour le film ? » N’ayant pas vu les choses sous cet angle, Finn passe une main dans sa barbe, pensif, avant de hausser les épaules, sans voir le problème. Pour lui, ce n’est qu’une scène répétitive, et qui plus est, pas la meilleure du film. « Je pense, oui…ah. Revoilà Sid, j’espère qu’il s’est enfin décidé. » Quoiqu’un peu agacé, Finn prend pourtant le temps d’écouter le réalisateur : il y aurait d’ailleurs une sacrée étude à faire sur son comportement en tournage, tant il est différent de d’habitude, à l’écoute et prêt à écouter des ordres et à s’y plier.

Alors que le réalisateur repart pour lancer la prise, Callahan chuchote : « Tim, vas dire à Eve que je suis désolé, on finit, j’arrive. » Un instant plus tard, la dernière prise est enfin la bonne, et ils sont libres. Échangeant encore un mot avec le réalisateur, il a enfin le loisir de pouvoir rejoindre la rousse. Quoique toujours un peu stressé, l’irlandais ne parvient pas à se débarrasser du sourire un peu idiot qui flotte sur son visage, ni à résister à l’envie de l’embrasser, dans un soupir de soulagement,  alors qu’il la prend par la main :  « Salut, toi. Viens là. » Elle se laisse faire, mais tout à sa joie de la voir et à son envie de faire les choses bien, Finn ne s’aperçoit pas de la fureur de la jeune femme. L’attirant contre lui, il passe ses bras autour de sa taille, indifférent au fait que tout le monde puisse les voir et murmurer des ragots sur leur compte. Avec un sourire, le mafieux ajoute : « Ça fait une heure que je guette le moment où je pourrais venir te voir, tu sais ça ? » Relachant enfin Eve, il se passe une main dans les cheveux, avant de déclarer : « Désolé de t’avoir fait attendre, Sid est persuadé de tenir le drame qui lui vaudra un oscar. Pour la peine, tu choisis le pub. Allez, viens, on s’en va. »

Ce n’était peut-être pas tant une bonne idée que ça, et il craint les reproches.  Peut-être parce qu’il se sent maladroit, justement, Finn finit enfin par réaliser la froideur de Eve - parce qu'elle n'esquisse pas un geste pour le suivre, aussi : « Ça ne va pas ? Ou est-ce que j’ai dit quelque chose ? » Intrigué, il cherche à comprendre et fronce les sourcils : « C’est parce que je suis en retard ? Je pensais vraiment que ça prendrait moins de temps. » Fouillant dans sa mémoire pour trouver ce qui pourrait contrarier Eve, Callahan ne trouve rien de particulier. Qu’est-ce qu’il a pu faire de mal ? Hésitant, il hasarde : « Ce n’est pas encore cette histoire de lettres, si ? Je ne voulais pas être gênant, ce n’était qu’une plaisanterie… » Il a aussi envie de lui dire que la dernière fois qu’ils se sont vu, ça ne lui a pas déplu tant que ça, et si c’est pour ça qu’elle boude, c’est quand même exagéré.

Gina, qui quitte le plateau comme le reste de l’équipe, interrompt cependant l’échange d’un poli : « Au revoir, Finn, je vous dis à la semaine prochaine. Bonne soirée, mademoiselle. » Distraitement, parce qu’il ne la connait pas si bien que ça, Finn se fend d’un : « Au revoir, Gina, passez un bon week-end. » Puis il revient à Eve. Assez rapidement pour que son regard suprenne le coup d’œil furieux qu’elle lance à l’actrice sur le départ. La vérité se fraye donc enfin un passage dans l’esprit incrédule d’un Finn des plus étonné : « Oh, attends, je crois que j’ai compris… » Et ce qui le comprend lui tire un petit rire amusé, et, s’il est honnête, absolument charmé et flatté : « Bah, ça, si je m’attendais… » Passant un bras autour des épaules de Eve, il passe un index inquisiteur sous son menton pour l’inciter à le regarder :  « Il ne faut pas être jalouse, de cette pauvre Gina, Ivy, c’est juste pour le rôle. » Clairement moins stressé à présent, le sourire qu’il affiche est des plus satisfaits. Un brin provocateur, il l’embrasse sur la joue, pouffant de rire, avant de se pencher sur elle pour plonger son regard dans le sien, amusé : « Est-ce que je te vois rougir parce que j'ai compris ça,  maintenant ? C'est mignon. »
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Eve Talbot
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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeJeu 3 Déc - 21:28

❝ Finn & Eve❞Confidence is silent when jealousy is loudPendant que les scènes s’enchaînent sous l'œil critique des techniciens et du metteur en scène, Eve ne cesse de se demander ce qu’elle fait là. Elle qui n’a jamais fuit un combat et qui va toujours au-delà du danger se sent terrifiée à l’idée de bientôt voir Finn. Ce n’est pas la première fois pourtant. Ils se connaissent bien maintenant, mais c’est la première fois qu’ils se voient depuis Nikolaï. Désormais, tout à changer. Il y a entre eux une proximité qu’ils ont passé tant de temps à nier que les barrières ont fini par céder sans qu’ils ne sachent trop comment. Désormais, elle ne peut plus faire semblant et ce constat l’inquiète. Gênée d’entendre que, autour d’elle, on murmure qu’elle est la petite amie de Gallagher, le rouge lui monte aux joues.

Si c’est en premier lieu à cause de la gêne qu’elle ressent, ça finit aussi par être à cause de la jalousie. L’actrice qui joue au côté de Finn lui semble trop proche de lui pour qu’elle se sente à l’aise. En réalité, c’est qu’Eve n’a jamais été jalouse et au travers de Gina, Florence et probablement d’autres, la jeune femme apprend à la dure ce qu’est-ce sentiment désagréable qui vous tord l’estomac et vous monte à la gorge sans vous puissiez expliquer ce qui vous arrive. Dans le fond, qu’importe que tout ça soit “pour de faux” que ça ne soit que du cinéma. Eve n’aime pas ça et elle l’aurait probablement accepté plus facilement si elle ne l’avait pas vu.

En attendant, elle est là et Eve souhaiterait partir. Néanmoins, elle est comme tétanisée et entre sa fureur et son angoisse, les scènes sont pliées et emballées avant que la jeune femme ait vraiment eu le temps de décider si elle partait ou non. Finn ne tarde pas à arriver, l’embrassant et elle y répond par automatisme, avec une certaine envie, mais également consciente des regards que l’on porte sur eux. C’est que dans le fond, elle n’est pas à l’aise en public. Eve est tellement habituée à devoir cacher sa vie que lorsque s’y passe ne fait pas partie de la comédie qu’elle joue, elle se sent dramatiquement exposée alors même que personne ne s’inquiète de savoir qui elle est.

Les vieux réflexes sont dur à chasser aussi bien chez elle que chez Finn et le mafieux se met, comme à son habitude, à parler sans voir que quelque chose contrarie vraiment la jeune femme. Peut-être un peu nerveux - même si Eve ne le voit pas - il parle plus vite qu’elle ne peut pas répondre et elle se contente de murmurer un “Hmm, hmm”, d’approbation lorsqu’il s’excuse d’être en retard. La tentation de lui répondre un “je te l’avais dis” est bien entendu grande, mais Eve sait leur propension à se disputer pour tout et rien et préférait éviter que ça n’arrive en public. Quant aux lettres ? Eve n’y pensait plus même si elle se souvient avoir crisé en lisant la première que Finn lui a envoyé. Le courrier était à son image, tapageur et provocateur, mais dans le fond, rien qui ne mérite de s’attarder dessus. Un peu contrariée qu’il la pense fâchée pour ça, elle répond un peu plus sèchement :

- Je te dis que ça va enfin, répond-elle pour la troisième fois avec la mauvaise foi évidente de celle qui râle, mais refuse de l’admettre. Je ne vais pas t’en vouloir pour si peu, pour qui tu me prends ?

Pourtant, Eve lui en a déjà voulu pour moins que ça et lui a déjà pardonné beaucoup plus. Paradoxe de ce couple qui n’assume pas en être un et qui, même le pas franchi, continue de se voiler la face parce qu’ils ne savent pas mettre des mots sur ce qu’ils sont. Laisser court à ses désirs, oui. Affronter la réalité, encore trop tôt pour les désaxés sentimentaux qu’ils sont.

Ce qui aurait pu dégénérer en dispute tourne court grâce à Gina venu les sauver de leurs mauvais caractères respectifs. Le temps de murmurer un “Bonne soirée” glacial que Finn semble avoir retrouver sa bonne humeur et son sourire se fait même trop joyeux aux yeux de la jeune femme. Elle se renfrogne, les bras croisés contre sa poitrine tandis qu’il l’attire vers lui et le force à le regarder. Eve a un rire trop faux pour être honnête et nie toute jalousie avec une passion suspecte :

- Jalouse ? Je ne vois pas où tu vas chercher ça, évidemment que je sais que c’était de la comédie.

Il se moque d’elle, gentiment, mais il se moque tout de même. Eve, gênée d’être prise en flagrant délit sent la colère monter. C’est plus facile à assumer que sa jalousie. Vexée, elle lui dit :

- De toute façon, je parie que tu m’as dit de venir exprès. Je t’avais dis que je t’attendrais au pub, maintenant tout le monde nous regarde ici. Boudeuse, elle ajoute : tu sais bien que je n’aime pas ça.

Et s’il ne le sait pas, il devrait le savoir pense-t-elle, un peu injuste envers son compagnon. Il faut dire que Finn est pour beaucoup de choses l’antithèse d’Eve. Elle est discrète où il est radieux, elle est bien plus jeune que lui, c’est un habitué des relations quand elle n’en a jamais eu aucune qui n’étaient pas de la pure comédie. Tant de choses qui font qu’elle nage ici en eau inconnue ne sachant pas vraiment quoi faire. C’est qu’elle a l’impression qu’en reproduisant ce qu’elle faisait avec des hommes comme Rory ou Warwick, elle ne serait pas honnête et Eve n’a pas envie de ça. Amoureuse sans le savoir, elle n’a pas envie de ternir ce début de relation en mimant ce qu’elle faisait avant. Ça ne l’empêche pas de chercher des poux à Finn pour autant tandis qu’ils prennent la direction du pub.

- Et puis c’est l’hôpital qui se fout de la charité quand tu me parles de jalousie. Warwick m’a dit que tu n’avais pas été mal dans ton genre …

Il ne manquerait plus qu’elle soit la seule à être ridicule dans cette histoire. Est-ce qu' être en couple ce n’est pas tout partager dans le fond ?

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeMer 9 Déc - 23:47



Confidence is silent when jealousy is loud
Eve & Finn
Un moment, Finn manque de s’engouffrer dans l’engrenage lorsque Eve nie le problème, regrettant d’avoir été si démonstratif et d’être si peu payé de retour, quand bien même il était absolument sincère. Ce dialogue de sourd l’agace, et qu’il voit venir arriver le moment où ils se disputeront de toute façon, ce qui le désespère. « J’en sais rien. » Après tout, ils se sont déjà hurlés dessus pour tout et rien, alors les lettres ou autre chose… Il hausse les épaules, murmurant dans sa barbe, détournant les yeux laissant courir son regard sur la foule de gens qui restent encore à s’activer sur le plateau. « J’essaie juste de comprendre. »

Il le voudrait, pour de bon, parce que ce que pense Eve compte, mais l’acteur a du mal. C’est que de manière générale, Finn trouve la jeune femme difficile à suivre, sans compter qu’il est lui-même un peu perdu parce qu’il ressent. Il tâtonne, donc, alternant entre agacement et volonté d’être plus compréhensif, parce qu’il ne veut pas de cette dispute qu’il essaye d’éviter en lui demandant ce qui se passe et qui semble inéluctable, tâche rendue difficile par le fait que Eve reste obstinément muette et ne veut pas vraiment lui parler. Est-elle seulement contente d’être là ? Du point de vue de l’acteur, ils sont à mille lieux de ce qu’il avait imaginé, de ce qu’il pensait lorsqu’il a proposé à Eve de se revoir – elle n’a pas vraiment accepté ni refusé, d’ailleurs. Si bien qu’il ne sait même plus si elle est heureuse de le voir, si elle était sincère, ni rien du tout, et il trouve le sort qu’elle lui réserve injuste et quelque peu angoissant : et s’il se trompait ? si tout ça ne valait rien à ses yeux ? Oubliant les confessions qu’elle a pu lui faire, incapable de voir que c’est justement parce qu’elle tient à lui que la jeune femme est blessée, ni ce qui la blesse, l’angoisse ne fait qu’augmenter chez l’irlandais : pour un peu, il se mettrait à hurler de frustration parce qu’il ne pense pas avoir fait quoique ce soit de mal et qu’elle est dure avec lui alors qu’il essaie justement de faire les choses bien.

Paradoxalement, c’est la source du problème, Gina, qui lui donne à voir ce qui se passe en réalité. D’un coup, Finn ne sait plus exactement s’il est surpris ou flatté. Avec honnêteté, il trouve souvent Eve plus raisonnable que lui et il se demande comment cette jalousie si irrationnelle lui est venue.  Car ce n’est, comme elle le dit si bien elle-même, que de la comédie : tout fantasque qu’il soit, ce qui est un euphémisme, sur les plateaux, il est complétement détaché du réel. Seuls les personnages comptent. Mais il aurait du mal à expliquer à Eve cela plus en détail, et puis de toute façon, il n’est plus très sûr d’en avoir envie maintenant qu’il a compris, finalement, que ce n’était qu’un problème de jalousie. Après tout, s’il fallait bien une preuve qu’elle tient à lui, c’est bien celle-ci, et il se prend à sourire et à la prendre dans ses bras, naivement heureux. D’une certaine manière, il la trouve touchante avec sa moue boudeuse, mais il ne sait pas bien non plus quelle attitude adopter. La jalousie, Finn connait, que ce soit la sienne ou celle des femmes : mais d’ordinaire, il aurait plutôt tendance à s’en servir à son profit, mais ici, il n’a rien envie d’en faire du tout. Peut-être aimerait-il dire à Eve que ce n’est pas la peine qu’elle s’en fasse et qu’aucune fille ne compte comme elle. Peut-être qu’il faudrait qu’il réfléchisse à ce qui, dans son comportement, pourrait vraiment la faire hurler, à raison. Mais il n’en est pas vraiment capable, Callahan, et puis il est trop content de lui pour penser à tout cela. Alors, avec amusement et un ton bien plus léger, il lance, un brin moqueur : « Évidemment. Ça m’a l’air tout à fait clair. » Le sourire que l’acteur affiche ne tromperait personne et plus Eve boude, plus il a envie de rire, sale gosse qu’il est. Malicieusement, le mafieux ne peut donc s’empêcher d’ajouter : « Mais tu es mignonne quand même. »

Il l’embrasserait bien de nouveau en disant ça, mais Eve réussit à le déstabiliser en un rien de temps. Plus sérieux cette fois, Callahan estime qu’il est temps de mettre les choses au point. « Exprès de quoi ? Te faire râler ? Écoute moi, si j’avais su, je ne l’aurais pas fait. J’en ai marre qu’on s’engueule. » Il est un peu penaud en le disant, Finn, mais c’est sincère. Elle lui a manqué, sa petite Ivy, et pour une fois, il voudrait juste passer une soirée calme avec elle. Il la libère, la regardant d’un air soucieux : « Je ne voulais pas te contrarier, je te l’ai dit, juste que tu ne restes pas toute seule. T’as pas honte de moi, dis, si ? » La question lui est venue d’un coup, alors qu’il a posé la main sur son bras pour la convaincre de prendre la sienne, et ça aussi, ça l’inquiète. Il l’embrasse donc encore, comme pour conjurer le sort et comme une sorte de défi : « Et qu’ils nous regardent, tiens. Je pense que tout le monde s’en fiche, mais si c’est le cas, c’est peut-être bien eux qui sont jaloux. »

Mais, après tout, peut-être que Finn est aussi possessif que Eve. Les gens et le plateau le gênent et il a envie de l’avoir pour lui tout seul, sans la foule, alors il l’entraine à sa suite vers la voiture alors qu’elle évoque un sujet qu’il avait oublié : Warwick Grant. L’irlandais avait des questions à lui poser, pourtant, mais il n’a certainement pas envie de se justifier d’une quelconque jalousie. Séché, le mafieux reste debout à côté de la Bentley :  « Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ? Pas du tout. Non, ce n’est pas vrai. » Difficile de nier, pourtant, car il l’était. Détournant le regard, il grogne : « C’est différent. Je ne suis pas jaloux. Je me méfie, c’est tout.  » Le silence de Eve, qui s’est fendu d’un sourire à son tour, moqueuse, le vexe à son tour. Avec une absolue mauvaise foi, Finn entreprend de se justifier, agité mais convaincu du bien fondé de la défiance qu’il a pour Warwick : « Je ne l’aime pas, voilà. C’est un branleur et un inconscient. Jamais vu un type avec une telle absence d’instinct de survie. C’est peut-être un but louable, j’en sais rien, et c’est pas mon problème. Mais il va t’attirer des ennuis. Et c’est un anglais. » Argument imparable s’il en est, du moins selon l’acteur, mais qui ne convainc personne, surtout quand tout son discours pourrait s'appliquer à lui même ou presque, et qu'il ajoute, laissant cette même jalousie reprendre le dessus : « D’ailleurs tu ne m’as toujours pas dit comment tu le connaissais.  »

Grimpant dans la voiture, il la laisse s’installer avant de maugréer : « C’est bon, tu es vengée ? Est-ce que j’ai droit à un sourire, maintenant ? T'es bien la seule fille qui râle quand on lui dit qu'elle est mignonne. » Mais maintenant qu’ils sont partis, Finn est de trop bonne humeur pour en vouloir longtemps à Eve, et il dit avec le sourire, avant de changer complétement et brusquement de sujet : « Tu ne m’as toujours pas dit où tu voulais qu’on aille, d’ailleurs. Si c’est ça, c’est moi qui choisit. » Directif et autoritaire comme à son habitude, il a cependant une idée en tête qui lui est venue et qu’il n’a pas osé aborder avant. Laissant le silence s’installer alors qu’il garde les yeux fixés sur la route, le mafieux doit prendre son courage à deux mains pour demander : « Sérieusement, je voudrais te demander un service. Est-ce que…est-ce que ça te dérangerait de m’emmener sur le chemin de Traverse ? » Comment a-t-il eu cette idée ? Mystère. Mais elle lui trotte dans la tête et il fonctionne par obsession : difficile donc de lâcher l’affaire. Gêné cependant, parce qu’il l’est toujours dès que la conversation touche au monde sorcier ou à lui, comme cracmol, Finn se rend bien compte qu’il va falloir fournir quelques explications.  « Je sais…je sais que ça parait bizarre. Mais j’y suis allé. Quand j’étais gamin, je veux dire. Une ou deux fois. Je voudrais bien voir à quoi ça ressemble maintenant. » Il s’est dit que Eve comprendrait peut-être. Et en réalité, y aller avec elle le rassurerait plus qu’il ne veut bien l’avouer. « Je ne peux pas vraiment demander à Rafa…et ils ont bien des pubs, chez vous, non ? » Parce que malgré tout, il n’y a aucune raison que ça se passe mal et qu’ils ne boivent pas le verre qu’ils ont prévu. « Et puis, tu es une sorcière après tout. Et je ne connais pas cette part de toi. J'aimerais bien voir à quoi ça ressemble ta vie, là-bas. Je peux ? » Ce que Eve l'intéresse, ingénument et pour une fois sans arrière pensée ; juste parce que c'est elle et qu'il essaie de la comprendre, que tous les aspects de sa vie sont importants pour lui et qu'être exclus de celui là, un peu egoistement, le blesse aussi, au-delà (ou peut-être à cause de) de ses propres interrogations personnelles et de son statut de cracmol. Pourquoi ? Finn aurait du mal à se l'expliquer : il faudrait déjà qu'il ne trouve pas sa propre audace gênante et qu'il n'ait pas peur que Eve dise non, à raison peut-etre.
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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeDim 27 Déc - 22:57

❝ Finn & Eve❞Confidence is silent when jealousy is loudLa jalousie ne va pas à Eve. Elle ne va pas à grand monde d’ailleurs, mais la jeune femme est particulièrement mal équipée pour la gérer. Est-ce parce qu’elle n’a jamais ressenti ce sentiment d’incertitude et d’angoisse qui vous prend quand la personne qui occupe vos pensées semble tournée vers quelqu’un d’autre ? Probablement. On peut ajouter à ça une mauvaise foi qui l’empêche de voir et d’admettre qu’elle est jalouse. Alors même que Finn se gausse d’elle, Eve dédaigne sa conclusion et prétend avec un certain détachement que bien entendu, elle n’approuve rien de la sorte. Pourtant, un aveugle ne s’y tromperait pas. Tout, que ce soit le ton de sa voix, sa façon raide de se tenir ou encore la manière dont elle se dérobe presque aux attentions du mafieux, crie que quelque chose ne va pas. Il n’y a bien qu’elle pour continuer à s’illusionner,

Les choses se passeraient avec bien plus d’aisance si elle acceptait de voir la vérité en face et d’avouer ses propres sentiments ou si elle daignait au moins dialoguer. Néanmoins, aucune de ces actions n’est son fort et c’est donc Finn qui en fait, bien malgré lui, les frais. Il faut dire que c’est devenu leur mode de fonctionnement. L’un d’eux dit quelque chose qui déplaît à l’autre et au bout d’une dispute plus ou moins courte qui implique (ou non) des blessures, ils finissent par se réconcilier ou quelque chose qui y ressemble vaguement.

Finn, pour une fois, plus fin qu’Eve est le premier à rendre les armes, mais ça ne suffit pas à apaiser la jeune femme, vexée d’être mise face à ses contradictions, elle s’obstine à clamer qu’elle ni jalouse ni râleuse tout l’inverse en réalité, se faisant pour une fois piètre comédienne. Plutôt que d’admettre sa défaite - pourtant évidente - elle préfère attaquer. Il est vrai qu’elle n’est pas à l’aise sur le plateau. Elle a l’impression que tous les yeux sont tournés vers elle, examinant ses moindres gestes. Il n’aurait pourtant tenu qu’à elle de refuser de venir et de l’attendre autre part. C’est que dans le fond, elle n’a pas voulu le vexer. Eve a envie de lui faire plaisir, mais aussi un besoin presque viscéral de gâcher le moment avant qu’un autre ne le fasse. Persuadée que le bonheur n’est pas fait pour durer, elle préfère être l'artisan de son propre malheur. Inconsciemment, elle provoque donc ces disputes avec Finn tout en regrettant de les avoir lancées.

Il faut dire que le mafieux a l’air particulièrement désolé et la jeune femme se morigène presque. Eve se sait parfois paranoïaque et fréquenter Finn n’arrange rien à ça. Avec la naïveté d’une personne ne possédant pas de complexes, l’ancienne Serdaigle regarde son compagnon avec surprise quand il lui demande si elle n’a pas honte de lui.

- Ne sois pas ridicule, tant que tu ne remets plus cet affreux costume … Honnêtement, la fourrure c’est un peu trop …, répond-elle sur le ton de l’humour en repensant à cette soirée où il l’a invité à manger.

Si elle retrouve le sourire, ça ne l’empêche pas d’attaquer à son tour. C’est qu’elle n’a pas oublié qu’il la prétend jalouse et le récit de Warwick lui laisse penser qu’elle n’est pas la seule à être un peu susceptible sur le sujet. Alors qu’ils rejoignent la voiture, quittant le plateau, la jeune femme voit bien qu’il ne sait que dire et un sourire s’étire sur son visage lui faisant oublier la contrariété qu’elle éprouvait quelques instant auparavant.

-Tu te méfies de quoi ? C’est moi qui te l'ai envoyé. Tu me fais quand même confiance, non ?

Une question un peu fourbe à poser sachant que ni lui ni elle ne sont vraiment à l’aise avec le concept. Pourtant, en ce moment, si on demandait à Eve si elle fait confiance à Finn, elle répondrait probablement oui sans hésiter.

- Et puis, c’est vexant, tu sais que je suis anglaise aussi quand même ?

Irlandaise et Russe aussi, mais puisqu'il semble partir au quart de tour, elle préfère passer sous silence cette partie là pour se concentrer sur les énormités qu’elle entend.

- Un branleur inconscient, vraiment. Tu arrives à le dire sans rougir ? Rappelle-moi ce que tu fais dans la vie exactement ?

Il faut quand même bien admettre que c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Eve ne pensait pas entendre ça de la part d’un type qui a manqué de se faire couler au fond de la Tamise plus d’une fois ces derniers mois. Quant à Warwick, puisqu’il clame qu’il n'éprouve aucune jalousie, Eve ne voit pas de mal à lui dire d’où ils se connaissent.

- Ca me semble évident, je l’ai rencontré pendant que j’étais dans la résistance. On est resté ensemble un moment et je suis partie quand il m’a demandé en mariage. Je ne restais jamais longtemps au même endroit, conclut-elle en haussant les épaules.

Il faut dire que si elle est consciente que le sujet est un peu délicat pour Warwick, pour elle, c’est passé et oublié depuis longtemps. Alors qu’ils montent dans la voiture, elle a retrouvé son sourire, mais elle s’inquiète plutôt de le voir vouloir aller sur le Chemin de Traverse. C’est qu’elle ne s’était pas attendue à une requête pareille et elle ne sait pas vraiment quoi répondre. Son premier réflexe est bien entendu de dire “non”, mais elle n’a pas vraiment envie de le vexer alors elle reste un moment silencieuse tandis qu’il meuble le silence qui s’installe entre eux. D’une voix qu’elle espère mesurée, elle répond avec un calme qu’elle ne ressent pas.

- Ce n’est pas chez moi Finn. Pas vraiment en tout cas. J’y ai peu vécu et une fois que j’aurais fait ce que j’ai à y faire. Je n’ai pas l’intention d’y rester. Le monde sorcier, ce n’est pas pour moi. Honnêtement, je ne préférerai pas, je préfère l’ambiance ici.

Evidemment, il y a ça, mais d’un point de vue plus pragmatique, elle ne veut pas être vue avec Finn. Ce n’est pas qu’elle a honte de lui, ça ne lui viendrait pas à l’esprit, mais elle ne veut pas être observée et dans le monde sorcier tout le monde connaît tout le monde. On se demandera rapidement qui est l’homme à son bras.


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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeMer 30 Déc - 1:14



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Eve & Finn
« De quoi ? » Réplique Finn sans comprendre, interloqué par la réponse de Eve, la regardant un instant sans comprendre, avant de réaliser de quoi elle parle et de se mettre à rire à son tour : « Mais il était très bien, mon costume, voyons…je vais vraiment demander à Rafa de t’envoyer un styliste. »  Le ton est un peu offusqué, pour la façade, mais il ne l’est pas vraiment. Il a eu droit à un sourire ; Eve est avec lui ; et elle a eu l’air si étonné de sa question qu’il ne peut que la croire quand elle dit qu’elle n’a pas honte de lui, ce qui le rassure. Presque autant que le tour léger que prend finalement la conversation. Ils ont échappé de peu à une nouvelle dispute sans que ni l’un ni l’autre n’en veuille vraiment et Callahan n’en demande pas plus. A vrai dire, peut-être même y a-t-il gagné en étant rassuré par le fait qu’il compte suffisamment pour Eve pour qu’elle soit jalouse, même si la jeune femme nie farouchement.

Alors qu’il se dit qu’ils vont peut-être, contre toute attente, parce que rien n’est jamais acquis avec eux et leur tendance à la colère et aux querelles, passer une bonne soirée, c’est à son tour de se retrouver pris au piège et il regrette soudainement de s’être un peu moqué, même si l’acteur n’y voyait pas malice. D’autant que la conversation se fait plus profonde et l’entraine sur un terrain qu’il n’aime pas, plus propice à la confession, et qui le renvoie à des interrogations un peu gênante. Il n’aime pas Warwick Grant et Eve n’avait pas besoin de le savoir ; maintenant le voilà à essayer de se justifier. Le mafieux en rougirait presque, chose peu commune chez lui, et il patine pour répondre à sa question, pas seulement déstabilisé par son attitude un peu moqueuse. Encore plus quand il doit corriger Eve parce que ce n’est pas elle le problème mais bien le militaire. « Je…Ce n’est pas la question. »  Moyen d’éviter de répondre à sa question, de gagner du temps surtout. Fait-il confiance à Eve ? Difficile à dire, et encore plus difficile de répondre. Non la vexerait ; oui serait dangereux pour lui. Et pourtant, réalise-t-il, c’est le cas. Mais l’avouer ? Non, l’avouer c’est trop. Alors il botte en touche, quoique sa réponse soit compréhensible en filigrane : « C’est de lui dont je me méfie, pas de toi. » Il ne croit pas que Eve lui ferait du mal, et pourtant…c’est difficile de faire confiance. Mais c’est difficile d’imaginer autre chose. Non, pas difficile : douloureux. Il ne veut pas imaginer qu’elle pourrait le trahir – pas quand il n’en serait plus capable même pour sauver sa peau, et ce constat là aussi l’effraie.

Comme l’aveu suivant. Penaud, l’acteur détourne de nouveau le regard et fourre les mains dans ses poches pour se donner une contenance : « J’ai l’impression qu’il essaye de t’attirer dans un plan foireux et que tu ne t’en rends pas compte. Et ça…hm. Ça m’inquiète. » Heureusement que le soir tombe. Peut-être qu’elle ne le verra pas rougir de nouveau. Passant une main dans sa barbe, Finn ajoute d’un ton qui se veut dégagé : « Je ne voudrais pas aider un type qui t’attirerait des ennuis ou qui te manipulerait. Tu es sûre qu'il est fiable, toi ? » C’est qu’il ne peut s’empêcher de vouloir veiller sur elle et qu’il ne veut pas qu’on lui fasse du mal, comme il le lui a dit chez Nikolai. Inconscient du fait qu’il aime – du moins niant volontairement l’information pourtant aimablement donnée par Gregory Benson – Finn a du mal à admettre que c’est pourtant un état d’esprit normal – tout comme la jalousie, au final. Même si leur possessivité respective augmente le phénomène. Peut-être que leurs dénégations véhémentes aussi d’ailleurs.

En tout cas, Finn est plus à l’aise dès qu’il s’agit de gronder et de dénigrer Warwick lui-même ; la conversation, par pics, redevient plus légère lorsqu’il comprend qu’elle se venge et il se laisse taquiner sans trop résister non plus, un peu boudeur et gamin : « Pas de l’armée anglaise. Et toi, si tu l’es, avec ton oncle qui met de la vodka dans son thé et ta famille de Derry, moi je suis un buffer. » Lance-t-il avec un brin de défi. Pour le gipsy qu’est Finn, ce qu’il sait bien faire oublier, l’argot désignant les personnes sédentaires est naturel, si bien qu’il ne juge pas utile d’expliquer le concept à Eve.

Il faut dire qu’il a d’autres motifs de discussion et qu’elle semble beaucoup s’amuser à l’agacer. « Quoi ? » Une demande en mariage, maintenant, comment est-ce qu’il est censé prendre ça ? « Et tu ne veux que je ne sois pas jaloux, après ça ? J’aurais plus de raisons de l’être que toi pour Gina… » Grogne-t-il avec un brin de frustration. Le fait que Eve soit partie et qu’elle ne semble beaucoup pas attacher beaucoup d’importance à Warwick ou à sa proposition, qu’elle a refusé après tout devrait le rassurer. Mais l’irlandais ne peut s’empêcher d’être vexé, ne pouvant s’empêcher d’imaginer la rousse dans les bras du soldat, de…ses pensées s’égarent et le mettraient presque pour de bon en colère. « Je suis censé avaler le fait que c’était professionnel sans jamais rien dire, c’est ça ? » Il faut le sourire de Eve et un rire amusé pour le ramener à la réalité. Elle est là avec lui et elle semble précisément l’avoir dit pour le faire réagir. Et ça marche, c’est le moins qu’on puisse dire. « Arrête de rire, ce n’est pas drôle de jouer avec moi comme ça, même pour te venger. » Vexé à son tour, il ne renonce pourtant pas à la chamaillerie. Sans se l’avouer, il se rend compte qu’il est incapable de lui en vouloir très longtemps, quand bien même il trouve que pour quelqu’un qui ne couche que parce que ça lui apporte quelque chose, Eve a un peu trop d’anciens amants à son gout.

Un moment, le silence retombe donc alors qu’ils roulent enfin, Finn hésitant à se lancer après tout cela. Il faut dire aussi qu’il ne sait pas vraiment quoi faire maintenant. Les relations ne sont pas tellement son fort, contrairement à ce qu’on pourrait croire, du moins les relations sincères. Il sait ce qu’il est censé faire, ce qu’il faut faire pour obtenir des femmes ce qu’il veut aussi, mais ce n’est pas comparable avec ce qu’ils vivent. La même chose, en plus sincère ? Ou autre chose ? Ou…il ne sait pas trop, en réalité, et Callahan n’est pas du genre à se poser trop de questions où à s’éterniser trop longtemps dessus. C’est plus facile de simplement se dire qu’il veut être avec elle, et s’arrêter là, il n’a pas besoin de plus. Alors il propose ce qui l’inspire, ce qui lui trotte dans la tête.

Un moment, Finn regrette. Ce n’est pas une bonne idée, lui souffle une petite voix, de te livrer comme ça, ni de rendre les choses aussi sérieuses. Ne l’associe pas à tes névroses. Mais j’en ai besoin se répond-il à lui-même, et je n’y arriverai pas tout seul. Et puis ce n’est pas grave. C’est juste boire un verre dans une rue différentes des autres. Callahan temporise, mais il a peur. Que Eve dise non, qu’elle ne veuille pas, qu’elle le prenne pour un fou ; son statut de cracmol est un sujet sensible pour Finn. Il a fallu du courage à l’acteur pour se livrer. Il peine donc à masquer sa déception. « Oh. Bon… » Il ne sait plus quoi dire, et sa voix se perd un peu. Il culpabilise un peu également, réalisant avec curiosité qu’il l’a blessée. « Je ne voulais pas…laisse tomber. Désolé. C'était une mauvaise idée. » Se raclant la gorge, il se souvient de ce qu’elle lui a dit chez ses parents à propos de Poudlard. Il peut comprendre, même si chez lui c’est le mécanisme inverse.

Il n’insiste donc pas, ne sachant plus quoi dire : il ne voulait pas mettre Eve mal à l’aise, et maintenant, c’est lui qui l’est, sans pour autant vraiment être capable de renoncer à son idée. De nouveau, le silence retombe dans l’habitacle, Finn reprenant son débat intérieur sans mot dire, lui jetant de temps en temps un regard en douce pour analyser des réactions avant de reporter son regard sur la route. C’est que tout méfiant envers le monde sorcier qu’il est et ne voulant certainement pas y vivre, ce qui le rapproche de Eve, il est tout de même envieux et curieux de connaitre ces endroits dont il est privé, comme pour exorciser de vieux démons…ou comme un papillon attiré par une lumière qui causera fatalement sa perte. Hésitant, il finit par reprendre. « Est-ce qu’on ne peut pas juste…voir ? On n’est pas obligé d’y rester ? Et après on fait ce que tu veux ? » Il ne veut pas lui forcer la main, mais il ne veut pas renoncer. Alors, tournant la tête vers la jeune femme avec des yeux de chiens battus qu’il espère irrésistible, il lance quelques mots rassurants : « C’est juste pour jeter un œil. Je ne suis pas sûr de vouloir m’y attarder non plus. Pas très envie de croiser Rory. Mais c’est…c’est…important.  » Rassurants, ou se transformant vite en confession. Soudainement, il se sent vraiment malheureux. « C’était supposé être chez moi, aussi. Je suppose que non, au final, et c’est peut-être mieux comme ça, mais je voudrais…je ne sais pas. Me rendre compte par moi-même. » Au moins savoir à côté de quoi il passe, ce qui est un peu masochiste. Il ne survivrait pas dans le monde sorcier, qui l’effraie autant qu’il l’attire, et Finn le sait : c’est plus facile de dire qu’il ne veut pas y vivre plutôt que de dire qu’on ne veut pas de lui. Avec horreur, il se demande si ce n’est pas le cas de Eve, oubliant ce qu’il sait pourtant et qu’elle vient de lui rappeler. « Tu euh…si tu avais honte de fréquenter un cracmol, toi aussi, si ça devait t’attirer des ennuis, tu peux me le dire. Je ne le prendrais pas mal, je peux comprendre que ce soit ennuyant. » Lance l'acteur mine de rien. A croire qu’il essaye de se justifier, encore. Comme souvent quand ça touche à ce sujet. Il conclut donc avec anxiété « Mais je sais me tenir, tu sais, si c’est ça le problème ! Je sais ne pas hurler ou me comporter en touriste ! »

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeDim 3 Jan - 22:37

❝ Finn & Eve❞Confidence is silent when jealousy is loudChez Eve, la jalousie est partie aussi vite qu’elle est venue. Une fois hors de son champ de vision, Gina est devenue une ombre comme les autres et la jeune femme n’y a plus prêté attention. Il faut dire qu’elle n’est pas familière avec les émotions que provoquent la jalousie et elle se sent un peu honteuse d’y avoir céder aussi facilement. Entre elle et Finn, rien n’est clair et aucun des deux ne semblent vraiment vouloir s’aventurer à clarifier quoique ce soit. Probablement parce que ce n’est pas leur mode de fonctionnement - ils marchent mieux à l’incertitude - mais aussi parce qu’ils ont peur des réponses qu’ils pourraient recevoir. Eve préfère donc mettre ce moment peu glorieux de côté et se concentrer sur autre chose.

Ce n’est pas le cas de son compagnon qui semble ne pas pouvoir oublier Warwick. Il faut dire qu’avec une certaine innocence et naïveté, Eve ne voit pas vraiment comment une relation vieille de plus de quatre ans pourrait être sujet de jalousie entre eux. C’est mal connaître le mafieux qui, pour un oui ou pour un non, peut décider qu’il a un os à ronger et ne plus le lâcher. Grant semble lui avoir tapé dans l'œil et ça semble être pour le pire plutôt que le meilleur. Parce qu’elle trouve ses soupçons absurdes, la jeune femme ne perçoit pas à quel point Finn semble gêné par ses questions et elle balaie ses réponses d’un revers de main :

- Tu t’inquiètes beaucoup trop à propos de Warwick. De tous les gens que je fréquente, c’est probablement le plus réglo. Il est gentil et loyal. Trop si tu me demandes mon avis et c’est probablement ça qui lui attirera des ennuis, mais il ne fera rien pour en attirer volontairement aux autres.

Un jugement hâtif ? Peut-être, mais Eve se veut bonne juge de caractère quand elle n’est pas aveuglée par ses sentiments. Warwick possède cette honnêteté désarmante du Gryffondor. Typiquement le genre de chose qui apporte des ennuis. Si elle le sait, c’est parce que la guerre rapproche et fait tomber les barrières bien plus vite qu’en temps de paix. Quand on ne sait pas si on sera encore vivant le lendemain, on est plus enclin à se confier avec l’espoir de laisser au moins une trace auprès de ceux que l’on aura croisé. Dans le fond, l’homme est toujours un peu en quête d’immortalité. Forte de ses certitudes, elle le défend peut-être avec plus d'ardeur que prévus.

- Me manipuler,
ricane-t-elle. Merlin, c’est plutôt l’inverse je dirais. Le plan est de moi, Finn et il sert mes besoins. Je n’étais pas certaine que tu le laisserais sortir vivant, je sais que vous n’appréciez pas vraiment l’armée dans votre milieu, ajoute-t-elle avec un haussement d’épaule indifférent.

Evidemment, en facilitant la rencontre du mafieux et du résistant, Eve a rendu service à Warwick, mais elle ne l’aurait pas fait sans avoir un intérêt personnel dans l’histoire. Si Warwick avait été blessé dans la foulée … c'eût été malheureux, mais Eve ne se serait pas sentie coupable pour autant. Ca peut sembler cruel, mais ce n’est pas la gentillesse qui lui permettra de mener à bien sa mission et elle n’oublie jamais qu’elle a un objectif à atteindre.

- J’apprécie que tu t’inquiètes, Callahan, mais je suis une grande fille et je ne permettrais à personne d’interférer dans mes affaires. Tu n’apprécierais pas que je le fasse non plus, crois-moi.

En réalité, Finn a tout intérêt à ce qu’Eve garde le nez en dehors de ses affaires. S’il déteste Grant pour son affiliation à l’armée, nul doute qu’il n'apprécierait pas plus qu’Eve soit une représentante de la sécurité intérieure du pays. Si ce qu’ils partagent, peu importe ce que c’est, doit continuer, il faut que chacun puisse respecter la vie privée de l’autre. Quelque chose que Finn semble avoir bien du mal à faire.

Elle subit ses railleries sur ses origines avec un sourire, mais reste perplexe devant l’utilisation du terme buffer. Elle hausse un sourcil interrogateur mais sans oser l’interrompre alors qu’il s’emporte un peu quand elle lui parle de la demande en mariage de Warwick.

- Oh tu sais, je pense qu’il me l’a proposé pour protéger ma réputation, c’est un brave gars, mais je ne suis pas certaine que je lui ai brisé le cœur très longtemps et puis contrairement à Gina, ça date !, conclut-elle comme si ça clôturait le sujet.

Le silence se fait pendant une partie du trajet et la jeune femme apprécie ces moments où ils ne se disputent pas puis vient la demande de Finn qui la prend par surprise. Aller dans le monde sorcier, il faut dire qu’elle ne s’y attendait pas et surtout qu’elle ne veut pas. Elle voit bien que son refus le vexe un peu, mais ce n’est pas grave, elle sait que ça lui passera. Après tout, que peut-il y avoir de si intéressant à faire là-bas ? Elle tourne la tête alors qu’il lui fait part de sa déception sans trop en avoir l’air. En un sens, Eve se sent coupable, mais elle essaie de faire taire ce sentiment qui ne l’arrange guère. Finalement, un peu exaspérée, elle souffle :

- Pourquoi tu ne pourrais pas demander à Rafa ? Il pourrait te faire rentrer encore plus facilement que moi. On vous prendrait pour des touristes, moi les gens me connaissent et le monde sorcier est friand de ragots.

Autant dire qu’elle ne s’y prend probablement pas de la meilleure façon pour ne pas heurter sa sensibilité, mais Eve n’aime pas être mise au pied du mur et devant tant d’insistance, elle a l’impression que c’est ce qu’il fait. Quoiqu’il en dise, il semble bien décidé à ne pas lâcher l’affaire, la patience d’Eve s’amoindrit quand l’acteur joue les victimes :

- C’est ridicule Finn, je n’en ai jamais rien eu à faire que tu sois un cracmol. Si tu veux mon avis, tu n’as pas perdu grand chose. Tu trouves ton monde pourris ? Tu n’as pas encore vu le sorcier, s’entend-elle répondre avec acidité.

Elle poussa un soupir, consciente qu’elle n’est pas aimable et dans le fond, ce n’est pas vraiment de la faute de Finn.

- Désolé, c’est juste que tu es très insistant. Honnêtement, je ne comprends pas ce que tu veux y voir, mais soit si ça te fait plaisir. Une heure maximum et va falloir que tu te changes, tu ne peux pas y aller comme ça, dit-elle en regardant ses vêtements. On va d’abord devoir passer dans le Poplar et puis on ira à Charing Cross Road, déclare-t-elle avec autorité.

Persuadée que c’est une mauvaise idée, elle n’a pas pu s’empêcher de céder et elle n’espère qu’une chose que ça soit fini au plus vite parce que ce n’était vraiment pas l’idée qu’elle se faisait de cette journée.

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeVen 8 Jan - 0:53



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« …t’en foutrais du loyal et gentil …pas le droit à ça, moi... » Bougonne Finn, un peu gamin, sans savoir très bien s’il râle pour le plaisir de râler ou s’il est vraiment vexé par les déclarations positives de Eve concernant Warwick Grant, quoiqu’il prendrait sans doute très mal également qu’on lui attribue ces deux qualités, pas à une contradiction près. Vexé de la tournure de la conversation, Callahan continue du même ton boudeur : « Oh, très bien, ça m’apprendra, après tout, c’est toi la révolutionnaire professionnelle. J’espère juste que tu sais ce que tu fais, Ivy. » La mention de la demande en mariage de Warwick pourrait définitivement le mettre en colère  si Eve elle-même ne lui donnait pas l’occasion de se venger :  « Tiens, donc tu admets que tu es jalouse, finalement ? » Réplique donc l’acteur avec un grand sourire ravi, avant d’éclater de rire devant la mine de sa campagne. « N’en parlons plus. » Il est jaloux, elle est jalouse. Peut-être que dans un couple normal cela pourrait augurer d’une discussion plus sérieuse sur ce qui les gêne, ou ce qu’ils sont, mais ils ne sont pas un couple normal.

De toute façon, même savoir où il sortent pose problème, alors avoir une discussion pareille, ça tiendrait du miracle, songe amèrement Finn, les yeux fixés sur la route. Il est vrai que les choses vont vite entre eux et sans qu’ils ne prennent leur temps de vraiment parler. Ils s’apprivoisent à la dure, voulant bien faire mais tombant dans chaque écueil tendu par leur propres personnalités et défauts, même s’ils veulent bien faire. En attendant, hors de question qu’il avoue vraiment pourquoi il ne veut pas de Rafa, et le mafieux hausse donc les épaules avec détachement : « Et qu’est-ce que tu veux qu’ils inventent comme ragot ? A part que tu sors avec quelqu’un, dont tu peux prétendre t’être débarrassée ? Je t’ai connue moins scrupuleuse face aux mensonges, tu sais, surtout celui là, si je me souviens bien. » Il n’y a pas si longtemps qu’elle proposait de prétendre devant Christopher qu’ils étaient sorti ensemble et qu’ils s’étaient séparés pour justifier qu’ils ne se recroisent plus jamais. Pas si longtemps, et une éternité à la fois. Entre temps, il a essayé de la poignarder, ils se sont battus, réconciliés, embrassés un paquet de fois, il l’a porté dans un escalier, ils ont couché ensemble et ils sont…quelque chose. Quoi, c’est une autre question et ça n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est que même s’il connait bien Rafa depuis longtemps, il ne comprendra pas, dira non, et qu’il ne veut pas lui demander ça. Le deuil et l’émotion sont deux paramètres exclus de leur relation. C’est un second, et cette barrière là maintient la hiérarchie entre eux.

Eve, c’est différent. Il ne le dira pas, parce qu’au fond Finn est tout aussi paranoïaque que sa compagne, mais au moins, elle, elle le comprend. Du moins il s’est dit qu’elle comprendrait en le proposant. C’est qu’ils ont en commun l’expérience du deuil ; il ne s’attendait donc pas à une réaction aussi épidermique, quoiqu’il s’en veuille un peu ne pas l’avoir envisagé. Ce qui ne dure pas longtemps. Son regard se fait dur, plein d’une colère qu’il ne comprend pas lui-même et qui le dépasse, lorsqu’elle évoque sa méconnaissance du monde sorcier, alors que les souvenirs qu’il a de son enfance lui hurlent douloureusement le contraire, avec la même fréquence que les coups de son frère ainé. L’espace d’une seconde, l’acteur envisage de lui demander pourquoi elle continue de hanter le Poplar, histoire de voir à quel point elle a mal s’il se moque de son deuil. Finalement, il se contente de répliquer d’une voix glaciale qu’il ne reconnait pas lui même : « Mon frère, c’est Rory. Je crois que j’en ai une assez bonne idée, au contraire. »

L’instant d’après encore, Finn regrette même toutes ces pensées et bougonne d’un air un peu contrit : « Pas de mal. C’est moi. Je ne voulais pas te contrarier. » C’est que le sujet est sensible et le rend épidermique : trop d’émotions à gérer en même temps. De façon plus altruiste, il s’en veut vraiment en ayant l’impression d’avoir blessé inutilement la jeune femme en sachant le sujet tout aussi sensible pour elle. Eve n’a beau rien en dire, Callahan se souvient de son amertume par rapport à Poudlard. Il est vrai qu’il y a un paradoxe cruel dans leurs destins si semblables et si contraires à la fois et à ce qu’ils auraient chacun sans doute donné beaucoup pour échanger leur place l’un avec l’autre, et il a plus de peine pour elle que de colère, soudainement.

Assez curieusement, Finn finit pourtant par avoir gain de cause. Soudainement beaucoup plus joyeux, le mafieux ne peut donc s’empêcher d’afficher un large sourire et de s’exclamer avec enthousiasme :« Une heure, promis ! »  Tournant le volant, il prend la direction du Poplar. Une question vient cependant à l’acteur, et Finn ne peut s’empêcher de s’interroger : « Comment ça, pas habillé comme ça ? » Puis, avec un gros rire, joyeux et presque enfantin :« Attends, vous mettez vraiment des robes de sorciers ? Oh non, c’est tellement cliché. Pourquoi pas des chapeaux pointus, tant qu’on y est ? Des capes ? »

Incrédule, il laisse le silence retomber, oubliant les détails fâcheux pour se concentrer sur l’essentiel. Se prenant à siffloter, Callahan est donc d’excellente humeur, allant même jusqu’à chantonner tout bas, sans réussir à se départir de son sourire : « Ivy, why the sudden change, why so cold and why so strange, be sentimental ? Don't hang your fate on jealousy and hate, 'cause Ivy… » Un rapide coup d’œil lui apprend que la Ivy assise à côté de lui dans sa Bentley ne goute guère les aventures de son homonyme musical. Qu’importe à Finn, qui continue sur sa lancée, passant un bras autour de ses épaules, l’autre main sur le volant, continuant à siffloter de toute sa bonne humeur retrouvée, ravi de pouvoir la taquiner comme si de rien n’était. « He was never born for the touch of a witch's thorn, so please be gentle to his heart…»

Lorsqu’il gare la voiture, ouvrant la portière, il ne s’attire qu’un regard outré. Sans se démonter, il lui tend la main pour l’aider à descendre : « Eh bien, tu en tires, une gueule. Tu n’aimes pas Jo Stafford ? Ou tu trouves que je chante mal ? » Sans prévenir, et sans prêter attention à la moindre protestation, le mafieux soulève la jeune femme dans ses bras avec un rire joyeux : « Ah, je te taquine, vas. » Il n’a qu’à pencher la tête pour l’embrasser, un peu plus longuement qu’il n’est convenable et la serrant contre lui sans se soucier du reste. La soirée prend soudainement un tour bien plus joyeux à cause de ces quelques secondes volées, avant que l’irlandais ne murmure :« Merci, Ivy. » D’être aussi patiente avec lui, et dieu sait que Callahan ne lui rend pas la tâche facile ? De prendre sur elle ? De se ficher du fait qu’il ne soit pas un sorcier ? Un peu de tout, peut-être. Il ne saurait pas lui dire sa reconnaissance, alors il dépose de nouveau un petit baiser sur ses lèvres, écartant une mèche de cheveux rebelle de son visage : « Je te promets que je serais sage. Et obéissant. Et qu’on s’amusera. Pour me faire pardonner d’être aussi insistant. On y va ?»

Soudainement tracassé par un point qui lui revient, alors qu’il suit Ivy à l’intérieur de la maison de ses parents, Finn se rembrunit un peu : « Dis, c’est sérieux, cette histoire de robe ? » Parce que lui, il trouve ça particulièrement ridicule. « Absolument pas envie de mettre ça. » C’est qu’il a sa fierté et son idée de la virilité. « Je suis sûr que tout le monde n’en met pas, ce n’est pas possible d’être aussi cliché…Je suis sûr que tu te venges parce que ça t’agace… » Préférant investir le salon, il lance à voix haute : « Et il est très bien mon costume, je ne redirais jamais assez que tu n’y connais rien ! » Noir, coupe classique. Vu le prix qu’il l’a payé, Finn espère cependant que Eve ne se mettra pas en tête de le transformer. Un peu méfiant, soudainement, il lance à voix haute, ayant perdu la rousse de vue : « Tu ne vas pas me lancer de sort pour euh…me transformer ? Je ne sais plus le mot… » S’installant dans un des fauteuils, il continue à l’intention de sa compagne : « Sinon, c’est quoi les autres consignes, madame le sergent-chef ? »

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeDim 17 Jan - 23:42

❝ Finn & Eve❞Confidence is silent when jealousy is loud- Mon dieu, évidemment que je sais ce que je fais, Finn !, déclare une Eve un peu exaspérée par le ton hyper protecteur de son compagnon. Et puis évite de me traiter de révolutionnaire surtout devant Nikolaï, il ne les porte pas dans son cœur.

Il faut dire que d’eux deux, Finn est probablement le plus révolutionnaire même s’il arguera que ce n’est pas le cas. Pourtant, tout dans son mode de vie et son attitude crie son besoin d’être différent et de briser une société qui l’a longtemps rejeté - et continue en quelque sorte de le faire. Dans le fond, n’est-ce pas pour ça qu’il continue de fréquenter la pègre alors qu’il pourrait se satisfaire de sa carrière d’acteur ? Bien entendu, Eve ne lui a jamais posé la question, mais elle connaît la réponse par avance. Il y a, chez Finn, quelque chose de différent par rapport à son oncle. On ne pourrait jamais reprocher à Nikolaï d’être un révolutionnaire. Il les hait avec une passion, qui, plus de vingt ans après son exil de la mère patrie ne s’est jamais éteinte. Il aime d’autant plus l’Angleterre, mais sans jamais oublier ce qui lui a été retiré. Un morceau de son histoire qu’elle n’a jamais vraiment raconté à Callahan, mais dans le fond, ils ne savent pas grand-chose l’un de l’autre si ce n’est que des brides qu’ils ont bien voulus révéler. C’est que le dialogue n’est pas facile entre ces deux personnes habituées à la dissimulation depuis tellement d’années. La preuve étant qu’elle se renfrogne lorsqu’il pointe du doigt une jalousie qu’elle refuse d’admettre, mais dont elle porte tous les symptômes.

Du reste, il y a bientôt d'autres choses qui la font doucement grincer des dents. En premier lieu, l’envie de Finn d’aller dans le monde sorcier. C’est que sa proposition la met vraiment à l’aise. Eve a beau retourner le problème dans tous les sens, elle ne comprend pas l’intérêt. Un peu égoïstement, elle a du mal à voir les choses de son point de vue alors qu’elle lui reproche intérieurement de ne pas les voir du sien. Les moldus et les cracmols ne sont pas formellement interdits dans le monde sorcier. Il n’est d’ailleurs pas inédit d’en voir lors de la rentrée à Poudlard où la période de Noël, mais ne pouvant pas y pénétrer, ni vraiment tout comprendre sans un sorcier à leur côté, ce n’est pas un endroit où on les verra seul. Or, tout le monde connaît tout le monde et un extérieur à leur univers est bien vite remarqué. On demandera qui est Finn et Eve n’a pas envie d’attirer l’attention de Rory ou d’autres sur elle. Il y a une autre raison, une raison qu’elle ne donnerait jamais à Finn, préférant encore se couper la main que le faire. Si elle-même se contrefout qu’il n’ait pas la moindre once de magie en lui, ce n’est pas le cas des sphères qu’elle tente d’infiltrer. Or, elle sait qu’elle risque de blesser l’acteur en lui disant et, pour une raison qu’elle ne s’explique pas, la jeune femme ne peut pas s’y résoudre.

- Ce n’est pas …


Ce n’est pas quoi exactement ? Les mots restent bloqués au fond de sa gorge et elle a bien du mal à trouver quoi lui dire sans que ça ne mène à une situation explosive. Finalement, un long soupir fatigué lui échappe tandis qu’elle sent la situation se tendre entre eux. Finn se fait insistant et l’ancienne Serdaigle ne voit définitivement pas comment couper court à la conversation sans que ça tourne vinaigre encore une fois. C’est pour ça qu’elle ne relève même pas quand son compagnon lui rétorque assez froidement qu’il connaît le monde sorcier mieux qu’elle ne le pense grâce à son frère. Eve hausse les épaules, lui accordant cette victoire même si elle n’est pas certaine qu’ils parlent de la même chose. Rory est un enfoiré, elle ne le nierait jamais. Son penchant pour la violence et le plaisir qu’il prenait à faire mal aux autres s’est manifesté assez souvent pour qu’elle n’envie pas l’enfance de Callahan. Il faut dire qu’elle a vu les cicatrices que celui-ci lui a laissé et le doute est peu permis en ce qui concerne l’état de la relation des deux frères.

Alors qu’il renonce, Eve finit par s’en vouloir. Un sentiment qui ne l’accompagne pas bien souvent et la met mal à l’aise. Soucieuse d’arrêter d'éprouver cette pointe de culpabilité qui la dérange, elle cède sachant qu’elle le regrettera aussitôt après l’avoir proposé. L’humeur de Finn s’améliore donc instantanément tandis que celle de la jeune femme se dégrade. Parfois, il a l’art de prendre un peu trop de place, être trop bruyant. C’est précisément ce qu’il fait alors qu’il se moque de l’attirail des sorciers. Eve fronce les sourcils, un peu agacée et réplique plus sèchement qu’elle ne le voudrait :

- Tu aurais l’air ridicule habillé comme tu l’es. Oui, on porte des robes et des capes. Tu as de la chance, la mode des chapeaux est passée il y a cinq ans.


La voiture se transforme en karaoké et le sourire de Finn se fait encore plus grand -si tant est que ça soit possible - tandis que celui d’Eve rétrécit de minutes en minutes. La jeune femme ressent comme un poids sur son estomac et elle se rend compte que c’est l’angoisse que quelque chose se passe mal. Comme prévu, elle regrette déjà sa décision, mais alors qu’ils sont en route vers sa maison d’enfance, elle sait qu’elle est prise dans un engrenage qu’elle ne pourra pas arrêter.

- Tu chantes mal, grommelle-t-elle de mauvaise foi alors qu’elle s’apprête à descendre de la voiture. En réalité, c’est que Finn a une jolie voix, mais qu’elle soit damnée si elle lui fait le moindre compliment en cet instant. Il la prend par surprise quand il la soulève dans ses bras et l’embrasse au vu et su de tout le quartier, elle se débat pour la forme en protestant : Qu’est-ce que tu fais enfin ! Le cœur n’y est pas vraiment et c’est agréable de sentir ses lèvres contre les siennes. Sans compter qu’il est difficile de rester fâchée contre lui quand il sait se montrer attendrissant. Ne promet pas des choses que tu ne sais pas faire, grogne-t-elle à nouveau quand il lui promet d’être sage et obéissant.

Le tirant par la main, elle le fait rentrer chez elle avant que la moitié du quartier ne viennent voir ce qui se passe. Elle passe dans le salon où elle laisse tomber ses affaires sur le fauteuil tandis qu’elle montre à l’étage pour voir ce qu’elle peut trouver à transfigurer pour faire une robe de sorcier à Finn. Ça ne l’empêche pas de l’entendre râler de loin et elle ne le trouve pas si attendrissant que ça. Elle finit par descendre avec un paquet de vêtements et un long étui en bois qu’elle pose sur la table.

- Tout le monde porte des robes, Finn, répond-elle avec une patience qu’elle est loin de posséder. Et crois-moi, j’ai bien l’intention de me venger, mais te faire porter l’attirail du sorcier moyen n’est pas vraiment l’idée que je m’en fais. Autant dire qu’à sa place, elle ferait attention, mais il est bien trop occupé à protester pour y penser. C’est une de mes ancienne robe, dit-elle sans l’écouter, je devrais pouvoir transfigurer ça en quelque chose de potable.

Il lui faut de la concentration et deux sorts pour arriver aux résultats qu’elle espère, mais finalement elle n’est pas mécontente de son travail. C’est une robe moderne à la coupe sobre que l’on verrait n’importe quel jeune porter. Elle la lance à Finn et d’un ton qui ne souffre pas la discussion elle dit :

- Met là et je ne veux pas t’entendre.

Elle se déshabille pour enfiler une robe verte qui s’accorde avec son teint et finalement elle prend l'étui de bois qu’elle a posé sur la table un peu plus tôt.

- Tiens, c’est ma première baguette. Les gens vont trouver ça bizarre si tu n’en as pas. Ne la perds pas, je la garde toujours au cas où je casserais ou perdrais la mienne. Pour le reste, rien de compliqué. On n’engage pas la discussion avec des inconnus, si je crois des gens que je connais, tu me laisses parler et essaie de ne pas sursauter dès que quelqu’un lance un sort. C’est une heure, rien de plus !

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeVen 29 Jan - 23:18



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« Je suis déçu du peu de confiance que tu places dans ma capacité à être une personne raisonnable, laisse moi te le dire. » Finn proteste pour le principe, par les récriminations de Eve, passant de la colère au rire, aidé par la reconnaissance des efforts qu'elle fait.

Reste que ses exigences, il n'est pas sûr de les comprendre. Il faut dire que le concept de robe de sorcier, à la décharge de Finn, lui passe vraiment au-dessus. En témoigne la manière dont l’acteur inspecte le vêtement, circonspect, se demandant déjà comment elle se porte :  « Hm, moi je veux bien, mais comment ? Sans même une chemise ? » Ils sont écossais à mettre ce genre de fringues ? La réflexion de Callahan s’arrête cependant brutalement lorsque Eve se déshabille à son tour pour changer de vêtement. Un instant, l’acteur en reste muet, avant de sourire, sans chercher à nier le désir qu'il a pour elle non plus. « Oh, comme ça, très bien. » Lance-t-il d’un ton dégagé, s’attirant un regard intrigué, puis un peu agacé de la jeune femme. Le sourire de l’irlandais s’élargit en conséquence : « Quoi ? Je ne peux même plus te regarder ? Est-ce que je t’interdis de me regarder, moi ? » Ajoute-il par pure provocation, avant de commencer à défaire sa chemise et son pantalon pour passer le vêtement.

Dénudés qu’ils sont tous les deux, la soirée pourrait prendre une autre tournure. C’est que Finn n’a pas vu la rousse comme ça depuis un moment, et il réalise soudainement qu’elle lui manquait. Ils ont bien eu quelques rendez-vous, mais rien d’aussi intime que chez Nikolai, et le mafieux a envie de l’attirer contre lui et de récidiver. Trop tard, Eve a déjà passé la robe de sorcier en question. Il se contente donc de commenter avec un léger accent de frustration. « Ça te va bien. Mais tu es jolie, avec ou sans, de toute façon, alors tu triches. » Penchant la tête sur le côté d’un air pensif, Finn ajoute : « Je préfère sans. » Après tout, songe-t-il en finissant par enfiler à son tour le vêtement, il n’y a pas de raison qu’il soit le seul à être frustré.

Inquiet de savoir à quoi il ressemble et de ce que Eve lui réserve, parce que contrairement aux apparences, il a bien compris qu’elle comptait se venger, il jette tout de même un œil au miroir du salon, ayant du mal à se trouver l’air d’autre chose que déguisé : « Qu’est-ce que tu en penses ? » L’acteur devient cependant livide en entendant le reste des consignes de la jeune femme et il lance avec hésitation : « Hem, bon, d’accord, mais…tu es sûre pour cette histoire de baguette ? » Plutôt crever que d’avouer qu’il a peur, mais il n’a vraiment pas envie de toucher ce bout de bois. « Bon, d’accord, d’accord. » Finit cependant par grogner le mafieux face à l’air inflexible de Eve. Avec une précaution circonspecte et prudente, comme si la baguette allait lui exploser à la figure, il s’en empare finalement un peu maladroitement : quelques faibles étincelles le mettent mal à l’aise, mais finalement, rien ne se passe vraiment. « Hm. Je crois qu’elle ne m’aime pas beaucoup. » Drôle comme sans connaitre le dicton selon lequel c’est la baguette qui choisit son sorcier, il a intégré le principe que celles-ci possèdent une personnalité. Cependant, la mine amusée de Eve, comme si elle avait su depuis le début qu’il ne se passerait rien, tire à Finn un grognement boudeur : « Oh, ça va. C’est très bas, comme vengeance, de te servir des peurs des gens, je te ferai dire. » Pliant son costume sur son bras, il la prend par la main pour l’entrainer à sa suite : « Allez, viens, on va prendre la voiture, ce sera plus simple si on veut aller prendre un verre après… »

Sur le trajet, il ne dit rien. A vrai dire, Callahan se demande si c’était une si bonne idée que ça. N’aurait-il pas mieux fait de s’écouter au moment où il a oublié tout le reste de ses projets, chez Ivy, et de poursuivre le reste de la soirée sur une note plus intime et moins stressante ? Trop tard : maintenant, il ne peut plus reculer. Et puis la peur le dispute à la fascination. C’est que en dehors de ses souvenirs d’enfants il ne se rappelle plus bien de celui-ci, ce qui est bien le problème, au fond : s’il s’en souvenait parfaitement, au -delà de Rory et du traumatisme, il n’aurait pas cette curiosité ou ce fantasme d’aller voir ce dont il s’agit, ce qui arrangerait peut-être leurs affaires et leur aurait peut-être évité cet embryon de dispute. Mais voilà, Finn veut voir, si bien qu’il est prêt à promettre n’importe quoi à Eve lorsqu’ils arrivent à Charing Cross Road, répétant une nouvelle foi son acquiescement du même ton qu’un enfant qui affirme à ses parents qu’il arrêtera de sécher ses cours : « Oui, oui, je sais, je ne dirai  rien et je me tairai, j’ai bien compris les instructions, mon capitaine. »

C’est presque avec défi qu’il s’avance dans le Chaudron Baveur, continuant à râler tout bas, ce l’empêche sans doute de paniquer. Si personne ne fait attention à eux – il y a trop de monde – il y a déjà des choses étranges, qui le feraient tiquer s’il faisait attention. Des cuiller qui tournent sans action humaine, des bières qui se versent seules : ils sont déjà en territoire sorcier. Mais Finn est trop concentré sur lui-même pour le voir :  « Pas idiot, non plus, je…oh. » Il faut que le mur s’ouvre et devoile le Chemin de Traverse pour le faire taire. « Oh. » Répète Finn, bouche bée. Les fois où il est venu avec Rafa, ils sont passés vite, et il ne se souvenait pas d’autant de gens. Ni de boutiques allumées, ni de monde ni de…rien. Mais il n’a pas vraiment regardé non plus, et ce n’était pas un samedi soir : les sorciers, comme tous les habitants des capitales, sortent aussi le samedi. A présent, il ne voit que ça. « C’est absolument…incroyable. » Difficile de ne pas avoir l’air d’un touriste quand tout est une découverte inédite. Avec beaucoup d’années de retard, Callahan vit ce que doit vivre chaque adolescent qui vient chercher pour la première fois ses fournitures pour Poudlard. A mi-voix, il ne cesse de répéter : « Regarde ça, Eve ! »  

Passant de boutique en boutique, tout le fascine. Des animaux qu’il n’a jamais vu, des objets tous plus ésotériques les uns que les autres, une boutique qui accumule des baguettes, des échoppes bigarrées, et des vendeurs ambulants crachant du feu en forme de dragons miniatures, qui le font reculer d’un pas… « Même Disney ne me croirait pas si je lui racontait ça…et pourtant Fantasia, c’était déjà hallucinant… » Murmure l’acteur à mi-voix, abasourdi par la masse d’informations qu’il reçoit. Puis il ajoute en tirant Eve par la main, comme un gosse fasciné par un magasin de jouet : « Est-ce qu’on peut voir les livres ? » Mais c’est finalement une autre vitrine qui l’attire, et il s’arrête d’un coup : « Oh. Mon père avait un jeu de balles comme celui-ci. Pour le Quidditch. Je me demande ce qu’elles sont devenues… » Et déjà, pourquoi se souvient-il de ce fichu sport ? Sans qu’il ne sache pourquoi, ça rend Finn un peu triste, et s’il ne veut pas encore partir, essayant de tout voir comme pour photographier la rue dans sa mémoire, l’enthousiasme est un peu retombé quand ils reprennent leur marche.


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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeLun 1 Fév - 17:51

❝ Finn & Eve❞Confidence is silent when jealousy is loudFinn et la raison, une grande histoire de désamour quoiqu’en dise le principal concerné. Eve a beau ne pas être toute juste elle-même - elle se l’avoue sans complexe sachant très bien que tout chez elle jusqu’à son choix de carrière est le symptôme de problèmes plus profond qu’elle ne l’admet aux autres - la jeune femme n’a pas besoin d’être psychologue pour savoir qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez Finn Callahan. Bien entendu, ce ne sont pas des choses que l’on dit à haute voix, ni même dont on discute. Non, ce sont plutôt des choses que l’on sait de façon inconsciente, que l’on perçoit, mais sans vouloir mettre des mots dessus. En réalité, c’est peut-être bien ça qui l’attire chez lui, cette certitude qu’ils sont - dans l’ensemble - des créatures semblables avec des démons qu’ils n’ont pas envie d’affronter.

A cet égard, son compagnon fait peut-être preuve de plus de courage qu’elle. Aller sur le Chemin de Traverse, c’est affronter un monde qui l’a renié dès sa naissance, un monde qui ignore ou tue les gens comme lui. C’est également affronter son frère et son passé. Ça demande de la volonté, celle d’aller de l’avant et de confronter ses peurs et ses angoisses. Quelque chose qu’Eve se refuse à faire et qui justifie sa place à Serdaigle plutôt qu’à Gryffondor ou Poufsouffle.

Néanmoins, pour l’instant, ce n’est pas le courage qui est mis à l’honneur, mais bien la lubricité du mafieux. Alors qu’elle commence à se changer, elle sent son regard qui s’attarde sur elle. Eve s’est retrouvée plusieurs fois nue en la présence de l’acteur, mais elle n’avait jamais pris vraiment conscience de son regard. Comme celui des autres hommes, il glissait sur elle avec une indifférence souveraine. Désormais, elle se rappelle la nuit qu’ils ont passée ensemble et le plaisir qu’elle y a pris. Si elle semble agacée, c’est aussi pour tenter de cacher sa gêne face à Finn. Soudainement, elle voudrait s’approcher de lui, le toucher et surtout en profiter pour lui faire oublier cette idée stupide impliquant un voyage dans le monde sorcier. La jeune femme en est certaine, elle y arriverait sans mal, il ne serait pas le premier à tomber dans ses rets.

C’est parce qu’elle est persuadée de pouvoir le faire qu’elle refuse de le faire. Callahan n’est pas Rory et la sorcière se sent mal à l’aise à l’idée de faire avec lui ce qu’elle aurait fait avec son frère. Sans trop savoir faire la part des choses entre son désir, ses sentiments et le reste, le rouge lui monte aux jours alors qu’elle s’habille, le regardant à la dérobée et contemplant les cicatrices qu’elle commence à connaître. Lui-même reste à moitié nu, comme pour la narguer et la provoquer sans vraiment comprendre l’effet qu’il lui fait, elle finit par lui tourner le dos tout en tentant de répondre d’un ton dégagé :

- Je n’ai rien dit enfin, tu te fais un monde de rien.


Le ton, heureusement, est à la plaisanterie sachant à quel point tout peut vite dégénérer entre eux et elle sourit aux commentaires de son compagnon en répliquant faussement boudeuse :

- Tu dirais ça à toutes les femmes, ça ne compte pas !


Lucide ou pas du tout selon le point de vue, Eve ne se voit pas comme quelqu’un de spécial aux yeux du mafieux. De ce qu’elle en a compris, c’est un tombeur et elle connaît assez le milieu dans lequel ils évoluent pour savoir que les femmes défilent avec le même débit que celui des boissons en soirée. Indubitablement, ça fait partie des raisons pour lesquelles elle n’a jamais vraiment pris Finn au sérieux quand il lui courait après. Encore maintenant, la journaliste reste persuadée qu’avoir céder était une mauvaise idée, mais une partie d’elle-même à renoncer à toute rationalité quand il est question de l’Irlandais.

Finalement, elle le contemple dans ses autours de sorciers, tournant autour de lui, rajustant un pli ici et là et finit par sourire, contente de son travail.

- Ca te va bien, je suppose que ça ne veut rien dire pour toi, mais tu es fort à la mode avec ça.

C’est classique, mais élégant, ce que porterait tout sorcier de son âge venant de la classe moyenne. D’assez bonne qualité que pour se fondre dans la masse, mais pas assez que pour se faire remarquer parmi celles-ci. Le genre de déguisement que la jeune femme affectionne particulièrement. Pendant quelques secondes, elle voit Finn tel qu’il aurait été si la génétique ne lui avait pas joué un tour cruel. Pour la jeune femme, il n’a rien perdu, mais qui est-elle pour le décider ? Prise d’une envie de l’embrasser, elle finit par tourner les talons pour aller chercher une baguette, la sienne et finalement, c’est là que les choses se tendent. Le rapport de l’acteur à la magie est teinté de curiosité et de peur et devant l’objet qui symbolise le sorcier, il semblerait presque terrifié.

- J’en suis certaine, les gens vont te regarder bizarrement si jamais tu n’en as pas. On pensera que tu es un moldu et on se demandera pourquoi tu portes une robe. C’est plus de questions qu’on a envie d’en avoir.

Alors qu’il prend son ancienne baguette, celle-ci émet quelques étincelles, signe qu’il y a bien au moins un fond de pouvoir magique chez lui. Elle s’approche de prend sa main pour la positionner correctement sur celle-ci.

- Tiens là comme ça, ça sera plus naturel et les étincelles, c’est le signe qu’il y a un minimum de pouvoir magique chez toi. Peut-être pas assez pour utiliser une baguette, mais ça veut dire que tu en as. Quoi qu'il en soit, c’est ma baguette, il faudrait que tu me battes en duel si tu voulais qu’elle t’aime bien, comme tu dis, conclut-elle avec un sourire amusé.

Heureusement, c’est impossible et ils n’ont pas besoin de ça quand on voit les dégâts qu’ils sont capables de faire simplement à l’aide d’armes moldues. Ils prennent la voiture jusque Charing Cross et un peu stressée, Eve répète encore une fois les consignes à Finn qui n’a pas l’air de la prendre au sérieux. Une fois arrivé, Eve l’entraîne au Chaudron Baveur, c’est samedi, le bar est bondé et heureusement, personne ne prête attention à eux et surtout pas à Finn qui n’en finit pas de râler. Ce n’est que quand elle ouvre le passage sur le Chemin lui-même que celui-ci s’arrête presque net pour redevenir un enfant qui voit ses cadeaux de Noël pour la première fois. Tout lui semble extraordinaire et ils s’arrêtent à presque chaque vitrine, Eve après quelques essais infructueux ayant renoncé à le calmer. Heureusement pour eux, les gens vaquent à leurs affaires et avec l’évasion de détraqueurs ayant eu lieu à Azkaban, les sorciers sont moins enclins à traîner dans les rues. Ils regardent autour d’eux sans regarder, pressé d’arriver à leur destination et même si le mafieux ne le perçoit pas, il règne un climat un peu étrange et tendu.

- Je vois, je vois,
murmure-t-elle comme une mère attentive à chaque fois qu’il lui pointe quelque chose du doigt.

Son enthousiasme la rend perplexe tant elle se souvient de la peur qu’elle avait ressentit la première fois qu’elle-même est venue accompagnée de ses parents. Elle se souvient ne pas s’être sentie à sa place et des années plus tard, elle n’est toujours pas sûre que ça soit le cas. Eve ne comprend pas exactement ce qui douche l’enthousiasme de son compagnon, mais progressivement, elle le sent comme un peu triste et sa main rejoint la sienne instinctivement et le force à s’arrêter devant Florian Fanfarôme.

- Tu as l’air bizarre, qu’est-ce qui ne va pas ? C’est trop ? Elle hésite un moment puis demande : Tu veux une glace ? Contredisant directement ce qu’elle avait annoncé alors qu’ils partaient de chez elle. Elles sont bonnes, j’y allais quand j’étais enfant, c’est le seul à faire un sorbet de plume en sucre.

L’ensemble de ce voyage en terre ennemie à beau être une mauvaise idée de tout les points de vue, la jeune femme n’arrive pas à se faire violence pour se tenir à ses principes alors qu’elle le voit triste. Et ça plus que le reste devrait l’inquiéter, pourtant, elle trouve tout naturel de lui proposer tout en sachant qu’elle s’en mordra les doigts plus tard :

- On peut rentrer du côté moldu et revenir un autre jour si tu veux, c’est peut-être trop d’un coup.

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeSam 6 Fév - 1:30



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Semblables à toutes les autres filles, Eve Talbot, vraiment ? Peut-être que oui, Finn n’ayant jamais été insensible au charme féminin, mais jamais captivé par une fille autant que par Eve : les vieilles du Poplar, si elle le voyait la regarder avec l'air attendri qu'il a quand elle a le dos tourné, n'auraient elles aucun doute sur l'amour qu'il lui porte. On pourrait aussi dire qu’il n’est jamais resté aussi longtemps avec aucune autre conquête, ni entretenu une telle relation, qui toute bancale, dangereuse, toxique, teintée de colère et de frustration qu’elle soit, ne ressemble à aucune autre. Mais il faudrait qu’il soit capable lui-même de prendre du recul et d’accepter d’analyser cet ensemble de fait, qui l’intrigue parfois mais qu’il préfère mettre sous le tapis, parce qu’il est plus facile de profiter des instants de paix qu’il arrive à voler avec Eve que de considérer la seule explication valable, fournie par Greg Benson, qu’il l’aime. Pas plus lucide que la jeune femme sur ce point, il manque de mots pour répliquer, quand bien même il est tenté de la dissuader, sans savoir comment faire – ce serait gênant. Pourtant, tout le prouve, même s’il préfère chahuter jusqu’au moment où ils débarquent sur le Chemin de Traverse. Y compris, et surtout le fait, justement, qu’il lui fasse assez confiance pour avoir osé lui demander de lui rendre le service dans le monde sorcier. Dépendre des gens est une torture pour Callahan et dans le monde sorcier, qu’il ne maitrise pas du tout, il n’a pas le choix que de passer par des intermédiaires, sans compter l’affect et la douleur familiale qui s’attache à la démarche. Quoiqu’il ait du mal à l’exprimer et à le verbaliser, la présence de Eve le rassure de ce côté, et sans qu’il ne s’en rende compte, il lui a probablement dit plus de choses qu’à quiconque sur la question.

Ce n’est pas pour ça que c’est facile. Et si au départ, le mafieux ne peut se départir d’un émerveillement quasiment enfantin devant chaque boutique sorcière, bien vite, l’enthousiasme retombe, sans qu’il ne s’en rende compte lui-même. Il y a trop de bruit, trop de gens qu’il ne connait pas et tout va trop vite. Un instant, il a l’impression d’être de retour à New York, lorsqu’il découvrait la ville, juste après avoir débarqué aux USA. Mais aux Etats-Unis l’impression était vite passé ; ici l’irlandais s’enfonce peu à peu dans la morosité en se rendant compte que ça ne passera pas. Que ce n’est pas chez lui, et qu’il ne peut pas y rester, quoiqu’il veuille, et de toute façon, il ne sait pas bien lui-même ce qu’il veut. Peu à peu, songeant à son père, ses pensées s’éloignent du Chemin de Traverse et des boutiques elles-mêmes et il se fait de plus en plus silencieux. Ce n’est pas chez lui, et ça ne peut pas l’être. Parce qu’il ne maitrise rien dans ce monde-ci. Ce n’est pas sa place, tout simplement. Tu n’as pas de pouvoirs, ricane la voix de Rory dans son esprit. Tu n’as même pas ça. Pas de place ici, et pas vraiment de place ailleurs, ce qui lui fait peur, soudainement. Tout le monde cherche un endroit où rentrer, au fond. Mais Finn n’a même pas ça non plus. Lentement, la déprime s’installe et l’acteur se renferme sur lui-même, incapable d’articuler un mot et de se concentrer sur le reste.

Il faut la main de Eve dans la sienne pour le ramener à la réalité et Callahan baisse les yeux vers elle d’un air surpris, avant de marmonner, secouant la tête et détournant les yeux :« Non, je…c’est rien, laisse tomber. Ça va. »  Elle a l’air un peu inquiet et interrogateur, mais il n’est pas sûr d’avoir envie de s’expliquer. Mais la voir se soucier de lui et la chaleur de sa paume contre la sienne lui met un peu de baume au cœur, et Finn est reconnaissant à la jeune femme de l’avoir arrêté. « Une glace ? » Répète-t-il en la regardant, incrédule, avant de jeter un œil vers la boutique de Florian Fortarôme, intrigué par la mention des plumes en sucre. La mention de cette colation impromptue est tellement à mille lieux de ses pensées qu’ne ombre de sourire revient sur son visage sans qu’il ne s’en rende compte : « Je veux bien. » Se laissant entrainer faire la queue, Finn est pris d’un brusque accès de tendresse pour Eve. Toute orageuse que soit leur relation, qui, à part elle, a jamais fait attention à lui ainsi ? Il n’est habitué qu’aux rapports de force : personne ne s’est jamais vraiment soucié de savoir s’il allait bien.

Considérant avec curiosité sa glace, se demandant quel gout peut avoir une plume en sucre, Finn se rembrunit en entendant Eve reprendre la parole, alors qu’ils se remettent en marche : « Je ne suis pas sûr d’avoir envie de revenir, de toute façon. » Soudainement content d’avoir quelque chose en main pour s’occuper et éviter d’affronter le regard de sa compagne, il attaque la glace en question avant de conclure que ce n’est pas empoisonné, et même plutôt bon : « Je ne sais pas ce que j’espérais en venant ici. Tu avais raison, je pense, c’était une mauvaise idée. J’aurais du t’écouter. Tout ça, cette robe, ce tour, ça ne change rien, au final. Je ne comprends pas la moitié de ce qu’il se passe quand même, et ce n’est toujours pas chez moi quoique j’en dise. Et je me fais l’effet d’un imposteur. Ce que je suis, d’ailleurs. Faut être vraiment con pour se faire du mal comme ça et essayer de courir après un monde qui te déteste… » La tension et l’angoisse qui l’habitent le font paraitre amer, et le débit s’accélère au fur et à mesure qu’il s’anime, sans se soucier d’être vraiment cohérent tant la détresse se mêle à une certaine forme de colère : « Je déteste ça. De vouloir que ce soit différent alors que je sais que je n’ai rien perdu. Et Rory et mon père, ils… » Et revoilà le cœur du problème, qui au fond est moins le monde sorcier – avec le temps, Finn parviendrait peut-être à dominer sa peur si on lui expliquait comment fonctionne la magie – que sa famille. Nerveusement, il crispe le poing qui ne tient pas sa glace, avant que son regard ne croise celui de Eve et qu’il réalise l’effet qu’il doit produire. « Désolé. Je ne suis pas en colère, c’est juste…enfin, tu comprends. » L’angoisse et la tristesse, c’est tout. Mais ce n’est pas contre elle, au contraire : d’une certaine façon, il ne voudrait rien d’autre que elle, au moins, le comprenne. Et s’en aller d’ici, parce qu’il a l’impression d’étouffer. Alors, un peu piteusement, il ajoute : « Je veux bien qu’on rentre, oui. » Au fond, Eve a raison : c’est trop, finalement.

Continuant en silence à manger sa glace, il finit par saisir distraitement la main de Eve pour rejoindre le Chaudron Baveur. Après un long moment de silence, qui lui semble apaisant, Finn finit par lancer d’un ton dégagé, comme s’il essayait de passer à autre chose : « La glace est bonne, cela dit. Comment tu dis que ça s’appelle ? » Lâchant sa main pour passer un bras autour de sa taille, il dépose un baiser sur sa joue : « Je suis content d’avoir fait ça avec toi. On devrait sortir manger des glaces plus souvent, toi et moi. Je te paye un verre en attendant ? J'y tiens. » Il a envie de l'embrasser, aussi, farouchement, tant il donne une importance maladive et qu'il chérit les moindres gestes de tendresse qu'elle a pour lui. Seul les passants l'arrêtent, pour le moment. « Merci, encore une fois. Je t'embrasserai bien pour te prouver que je suis sincère, mais j'aurais peur que tu me dises que ça nous fait trop remarquer. » La provocation est revenue ; il va mieux, indubitablement.

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeLun 8 Fév - 22:51

❝ Finn & Eve❞Confidence is silent when jealousy is loudTu t’adoucis murmure une petite voix dans l’esprit d’Eve Talbot. La jeune femme ne dirait pas qu’elle a une conscience, mais comme tout le monde, parfois, son inconscient se manifeste. La pensée est désagréable aussi l’envoie-t-elle rejoindre ce coin de son esprit qu’elle refuse de soulever. Un peu comme de la poussière que l’on cache sous le tapis en espérant donner l’illusion que la pièce est propre. Si la journaliste refuse d’y penser, c’est pour la simple et bonne raison qu’elle sait que c’est vrai. Le changement ne fut pas brusque, mais plutôt insidieux. Petit à petit, sans qu’elle s’en aperçoive Finn a réussi à passer à travers sa carapace et c’est pour ça que contrairement à tout ce qu’elle avait dit, elle se retrouve avec lui main dans la main sur le Chemin de Traverse un samedi fin d’après-midi.

Chez son compagnon, il y a les traces de la désillusion. Celle que la jeune femme avait deviné à sa place et qu’elle a tenté de lui éviter. Evidemment, elle-même n’avait pas envie d’être vue en sa compagnie dans le monde sorcier, mais les raisons de son refus initial n’était pas entièrement égoïste. Au fond d’elle-même, elle s’était attendue à ce que le monde sorcier ne corresponde pas à l’idée que l’irlandais s’en faisait. Force est de constater qu’elle avait raison et contre toute attente, elle n’en retire aucun plaisir. Evidemment, il tente de cacher sa déception, son malaise, mais ils commencent à se connaître à présent et la jeune femme n’a pas de mal à voir par delà sa carapace. Aussi se contente de hausser les épaules et murmure : “ Comme tu veux.”, lorsqu’il refuse de lui dire ce qui ne va pas. La journaliste a assez d’expérience que pour savoir quand il ne sert à rien d’insister.

A la place, elle propose une distraction et le sourire qu’elle voit sur le visage de Finn vaut bien l’ennui que provoque cette petite voix au fond de sa tête. Nul doute qu’elle évite aussi de s’arrêter sur les papillons qui se forment dans son ventre alors qu’ils s’engagent dans la queue de la boutique. Il ne faut pas longtemps pour qu’ils soient servis. La jeune femme tend les petits pots de glace à Finn tandis qu’elle sort quelques noises pour payer. “Merlin, il la laisse payer”, entend-elle derrière eux. “ Ces sang-mêlé manquent vraiment de galanterie.”

Quoique la tentation de répliquer soit grande, la jeune femme décide que le jeu n’en vaut pas la chandelle sachant que ça attirerait l’attention sur eux, précisément ce qu’elle a dit à Finn de ne pas faire. Lui, d’ailleurs, ne semble pas avoir entendu le couple derrière eux et c’est tant mieux. Eve le rejoint rapidement et prend sa glace qu’elle mange avec plaisir. Si elle ne porte pas le monde sorcier dans son cœur, elle sait tout de même en apprécier les bons moments et reconnaître qu’il a parfois des avantages.

Néanmoins, l’acteur n’a pas l’air de les voir et lorsqu’elle évoque un retour possible dans le monde sorcier, c’est lui qui refuse. La jeune femme avait beau l’avoir prévenu que ça se passerait ainsi, elle se sent tout de même triste pour lui. C’est ce constat qui l'effraie presque plus que le reste. A quel moment s’est-elle mise à se soucier autant de ce que pouvait ressentir le mafieux ? Elle n’en a aucune idée, mais elle semble tellement engagée qu’elle ne voit pas comment revenir en arrière. Préférant se concentrer sur sa détresse à lui plutôt que la sienne, la jeune femme commente : "Est-ce que tu ne te poses pas la question dans le mauvais sens ? Je pense pas que tu doives chercher ce que ce monde-ci peut t’apporter. Il me semble que tu devrais plutôt voir ce qui te manque tant dans ta vie actuelle et si tu peux l’obtenir ici. S’il n’y a rien, pourquoi t’obstiner ? On a pas besoin des autres", déclare-t-elle férocement en les englobant tous les deux sans même s’en rendre compte, son esprit ayant assimilé ce qu’elle refuse d’admettre : qu’ils sont un couple.

Alors qu’ils retournent à pas lent vers le Chaudron Baveur, Eve sent comme un poids se lever de ses épaules, soulagée de savoir qu’ils vont rentrer là où ils ont leur place. Ça la met de bonne humeur et lui tire un sourire alors qu’il passe un bras autour de sa taille, chose qui la fait plutôt grincer des dents en temps normal. Elle se tourne vers lui avec un sourire éclatant pour répondre à sa question. “ Ce sont des plumes en sucre, tu sais, celle qu’on utilise pour écrire. On mangeait ça en cours en faisant semblant de prendre des notes.”, commente-t-elle avec un sourire indulgent pour elle-même. Les années passant, face au ressentiment qu’elle éprouve à l’égard des sorciers, nombre de ses souvenirs du monde sorcier sont amers, il est rare qu’elle y repense sans animosité. L’idée d’aller boire un verre dans un pub moldu comme n’importe qui n’est pas pour lui déplaire et Eve approuve sans faire d’histoire. “ Allons juste nous changer, tu n’habites pas loin en plus. Est-ce que je n’ai pas laissé une robe chez toi la dernière fois ? Tu m’embrasseras à ce moment-là.”, commente-t-elle mutine.

Probablement en mauvais état, mais Eve arrivera bien à la réparer sans trop de problème. Il est hors de question qu’ils aillent dans un pub comme ça et la jeune femme n’a pas le courage de retourner dans le Poplar pour revenir dans le centre de Londres juste après. Il ne faut pas longtemps aller chez Finn et se changer. Soho n’est pas loin et les deux amants s’engouffrent dans un pub au hasard sans faire attention aux gens autour d’eux. Avec une certaine bonne humeur, la jeune femme ne fait pas vraiment attention à ce qu’elle boit et Finn arrive même à la convaincre de danser avec lui. C’est peut-être la première fois qu’ils ne dansent pas ensemble contraint et forcé et la jeune femme ne peut pas s’empêcher de trouver ça agréable. Finalement, relativement éméché et sans savoir l’heure qu’il est, ils décident tout naturellement, sans même en parler, de retourner à l’appartement de Finn pour la nuit.

Après avoir monté péniblement les escaliers, partageant un rire étouffé comme deux adolescents ayant peur d’être surpris par leurs parents, ils arrivent enfin à ouvrir la porte et sont accueillit par un Shane frustré de ne pas avoir eu d’attention de la journée. Pour une fois, Eve ne prête pas attention à son favori, n’ayant d’yeux que pour l’Irlandais. Heureusement le manque de lumière cache le rouge qui lui monte aux joues quand elle demande : “Pourquoi tu me regardes comme ça ?”. La réponse se perd alors qu’elle l’embrasse comme pour ne plus voir ses yeux posés sur elle. Rapidement, les vêtements sont de trop et la nature reprend ses droits, la laissant gémissante sous les assauts de son compagnon pour finalement s’endormir au milieu des draps.

Bien plus tard dans la nuit, alors que l’horloge du salon indique trois heures du matin, la jeune femme commence à s’agiter au milieu du lit. Elle transpire, se crispe et gémit. Pourtant, cette fois-ci, les gémissements n’ont rien de plaisant et dans son sommeil, elle revit ses pires souvenirs. Loin de comprendre qu'elle est en sécurité dans le lit de Finn, Eve n’entend que le bruits des bombardements, le cris des enfants que l’on arrache à leurs parents, le bruit des bottes ennemies claquant sur le parquet sous lequel elle se cache, les pleurs devant les maisons détruites. Elle revoit le Blitz, le corps inanimé de sa mère que l’on sort des décombres et dans son sommeil, elle crie, pleure, priant pour que tout ça finisse. La journaliste ne sait pas ce qui la réveille, mais comme possédée, elle pousse un dernier cri et se jette sur le mafieux le confondant avec son ennemi. Pleine de rage, elle cherche une arme tandis qu’elle l’immobilise, ses mains se refermant fermement autour de son cou. Il faut qu’elle sente Finn se raidir pour finalement lâcher prise, prenant conscience d’où elle se trouve. Elle recule, trébuche, effrayée, en pleurs, elle se recroqueville dans un coin de la pièce tout en ayant du mal à respirer. Elle voudrait dire qu’elle est désolée, mais même ça, elle n’y arrive pas.

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeMer 10 Fév - 1:00



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C’est une bonne soirée, au final, qui se termine par des rires. Une soirée normale, comme tous les couples du monde, même s’ils le nieraient tous les deux. Et pourtant, c’est ce qu’ils sont, et ce que Greg lui a dit est vrai : il l’aime. Sinon, l’avis de Eve ne compterait pas autant pour Finn, sinon il n’aurait pas ressenti ce brusque élan d’amour, il n’y a pas d’autres mots, lorsqu’elle lui a dit qu’ils n’avaient besoin de personne d’autre. Il serait prêt de lui dire, songe-t-il en la regardant d’un air émerveillé, et il en serait capable, même, car l’alcool l’enhardit et s’il admet cette vérité un peu étonnante, elle ne l’effraie plus. Mais parce qu’il ne sait pas comment s’y prendre, ce n’est pas par ça que commence le mafieux : « Parce que tu es belle, quand tu as un peu bu, tu sais. Et que tu danses très bien. Et que tu…» Quand Eve l’embrasse, il oublie jusqu’au commencement du début de sa phrase, et la fin avec. Il l’a retrouvée, et c’est tout ce qui compte. Il pensait être frustré, mais il n’avait pas réalisé, en réalité, à quel point elle lui manquait. « Je ne vais jamais réussir à te laisser partir. » S’amuse-t-il, attendri, au milieux de leurs ébats, avant qu’ils ne s’endorment dans les bras l’un de l’autre.

Alors qu’il dort du sommeil du juste, un bruit finit par faire ouvrir un œil à Finn. Grognant un « Hmm ? » mal réveillé (il n’est pas tard dans la matinée, ils n’ont pas trainé au lit ; quelque chose ne va pas), il se tourne vers Eve, constatant dans le même mouvement qu’elle gémit et que son sommeil semble plus qu’agité. Ayant l’impression qu’elle souffre, il pose gentiment une main sur son épaule pour la réveiller, se disant qu’il ne peut pas la laisser en proie à un mauvais rêve qui l’a lui-même éveillé : « Eh, tout va bien ? On aurait dit que tu cauchemard… » Le moins qu’on puisse dire, cependant, c’est qu’il ne s’attendait pas à ce que Eve se jette sur lui aussi brutalement. Sa tête heurte violemment le bois de lit, mais il ne s’en rend pas vraiment compte, trop occupé à lutter avec la jeune femme qui le domine à présent. Il y a de la surprise dans ses exclamations, parce qu’il ne comprend pas ce qui lui vaut autant de violence, ni d’où elle vient : « Eh, mais qu’est-ce qui te prend ? Qu’est-ce que je t’ai fait ? » Essayant de se protéger le visage, Callahan tente de lui attraper les poignets, sans réel succès tant la rousse se débat avec une force qu’il ne lui a jamais soupçonné. Il craint de lui faire mal et devine ses pleurs, ce qui le rend hésitant et l’empêche de vraiment se défendre, alors même qu’il est désormais bien réveillé et que tous ses sens sont en alerte.  « Eve, arrête ça, c’est moi !» Hurle-t-il avec l’énergie du désespoir, mais elle ne semble pas l’écouter, ni même vraiment réaliser qu’il est. Comme si elle était encore dans son rêve. Ces pensées défilent par flash dans l’esprit de Finn, sans ordre logique. Au milieu du chaos, il devine son mouvement pour s’emparer de son cran d’arrêt, resté sur la table. « Qu’est-ce ?...Non, certainement pas ! » Incrédule – mais est-ce qu’elle veut vraiment le tuer ? Mais qu’est-ce qu’il s’est passé à la fin ? – il ne comprend plus rien et il n’a que le temps de lancer le couteau au sol, hors de la portée de Eve. Bon ou mauvais choix, à voir, car le mafieux sent instantanément les doigts de la jeune femme se refermer sur son cou : « Non ! » Paniqué, il se débat, griffe, essayant de lui faire desserrer les mains, mais il a l’impression que des serres se sont refermées sur sa gorge et il n’arrive pas à lui faire lâcher prise. « Lâche… » Bientôt il ne peut même plus parler, manquant d’oxygène, et la panique n’arrange rien à l’affaire : il ne va quand même pas mourir, tué par Eve, de façon aussi stupide, alors qu’il a vraiment l’impression qu’elle ne contrôle rien de ce qu’elle fait et qu’elle a perdu la carte entre son rêve et la réalité, si ? S’arc-boutant pour essayer de lui faire lâcher prise, il cède cependant peu à peu du terrain au fur et à mesure que ses poumons se vident.

Et puis soudain, la pression disparait de son cou. Secoué, Finn se penche sur le côté, aspirant l’air à plein poumons, ce qui provoque une violente quinte de toux. Un moment, il reste immobile, incapable d’articuler la moindre pensée cohérente, avant de finir par souffler d’une voix étranglée : « Bordel, Eve ! … » Massant sa trachée endolorie, l’irlandais allume à tâtons la lampe de chevet, éclairant d’une lueur jaunâtre la chambre. Il voudrait lui demander des comptes, lui demander encore ce qui lui a pris, si elle n’est pas un peu dingue d’avoir voulu le tuer, ou dingue tout court, il ne sait pas. Se penchant avec un grognement, il ramasse d’ailleurs son couteau, resté au sol, pour le mettre à l’abri dans le tiroir de la même table de chevet.

C’est à ce moment là qu’il prend enfin conscience des sanglots qu’il entend, tout bas, et toute animosité envers elle disparait lorsqu’il tourne la tête vers la jeune femme. Elle est terrifiée, comprend Finn en se levant, et sa silhouette frêle et tremblante, recroquevillée en boule dans un angle de sa chambre, comme pour se protéger, lui fait une peine immense. Échevelé et un peu titubant, car la tête lui tourne encore, il arrache un de ses gilets à la penderie avant de s’approcher d’elle doucement. Il n’est pas absolument certain qu’elle le voit, et s’agenouille en face d’elle, assez proche mais sans la toucher, pour lui parler et essayer d’attirer son attention : « Eve. Eve. » Ses yeux sont pleins de larmes et sa respiration erratique. « Je peux  ? » Prenant le silence de la jeune femme pour un oui, il dispose comme il peut le gilet sur ses épaules.

Pour le reste, il ne sait pas quoi faire. La seule technique qu’il connait pour gérer l’angoisse lui vient du théâtre, et quoiqu’il ne soit pas sûr que ce soit efficace, l’acteur décide de tenter tout de même :« Eh, regarde moi, regarde moi, concentre toi sur moi. » Lentement, il pose une main sur sa joue, essayant d’éviter tout mouvement brusque et nécessairement inquiétant pour elle : « Inspire, expire. C’est bien. Continue. Inspire, expire…en me regardant. Il faut te fixer sur un point précis. Inspire… » Il ne sait pas combien de temps il reste ainsi, répétant les mêmes paroles et la scrutant d’un air inquiet, avant qu’elle ne se calme. « Mieux ? »

A peine, car si elle respire plus calmement, ses sanglots redoublent d’intensité, sans que Finn ne sache quoi faire. Bégayant un peu et dépassé par les évènements, il l’attire dans ses bras : « Oh non, non, non…schhh, schhh, là. » Ses bras se referment autour d’elle, et il la sent pleurer doucement contre lui, son visage enfoui contre sa poitrine. Ils restent ainsi un moment, lui carressant son dos et murmurant des paroles apaisantes, se doutant bien qu’elles n’ont que peu d’effet : « Tout va bien, c’est fini, tu es en sécurité ici…c’est fini, je suis là, personne n’a rien, tout va bien… » Avec étonnement, Finn finit par faire un constat qui le choque : « Tu trembles…il ne faut pas rester par terre. Tu peux te relever ? » Apparemment pas toute seule, si tant est qu’elle le veuille, alors il la soulève dans ses bras, ne pouvant retenir un grognement de douleur - elle a du lui froisser une cote, ce n'est pas possible - pour l’assoir sur ses genoux, alors même qu’il s’installe sur le lit. Il ne l’a jamais vu ainsi, aussi fragile et vulnérable, et le choc emporte tout sur son passage. Toute rancœur qu’il pouvait potentiellement avoir ne peut rivaliser avec la compassion et la tendresse qu’il ressent pour elle. Doucement, il entoure de nouveau ses épaules de bras, avant de murmurer : « Tu veux me dire ce qu’il s’est passé ? C’est le rêve que tu as fait ? J’ai eu l’impression que tu ne me reconnaissais pas…»

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeJeu 11 Fév - 0:15

❝ Finn & Eve❞Confidence is silent when jealousy is loudOn lui a souvent dit qu’elle était belle. C’est un compliment pratique à faire à une femme. En particulier quand on cherche à aller sous ses jupes. Certains le pensaient, d’autres non, mais dans le fond, ça n’a jamais eu d’importance. Peu importe qui lui disait, Eve n’y a pas prêté attention. Le seul avis ayant jamais compté étant le sien. Pourtant, quand Finn la regarde, elle se sent belle et quand il lui dit, elle se sent sourire et soudain le mot prend tout son sens. Parce qu’elle ne sait pas quoi répondre, elle préfère contenter l’envie qu’elle ressent et dont elle ne sait pas vraiment quoi faire depuis des semaines. Elle a bu et ça facilite les choses, les barrières qu’elle s’imposent tombent aussi vite que leurs vêtements au milieu du couloir. Si d’habitude elle passe son temps à le fuir, elle n’a pas plus envie que lui qu’il la laisse partir, mais elle serait bien en peine de lui dire tant le moment n’est plus à la parole.

Alors que l’horloge indique trois heures du matin, elle est toujours réveillée. L’alcool ne fait plus effet et à côté d’elle, Finn est enroulé dans les draps, collés contre elle, son bras l’enveloppant comme dans un cocon réconfortant et pourtant elle ne se sent pas à l’aise. Le contentement qu’elle ressentait tout à l’heure est parti et elle se tourne, se retourne sans vraiment arriver à s’endormir. Finalement, quand elle sombre dans les bras de Morphée, la nuit se fait agitée. Loin d’obtenir le sommeil réparateur dont elle rêve, elle revit ses traumatismes enfouis.

Evidemment, elle n’est pas la seule personne à avoir des souvenirs de guerre dont elle préférerait ne pas se rappeler. Ils sont des pays entiers à avoir partagé le même destin, mais Eve a vu et fait des choses que peu sont encore vivants pour expliquer. A son retour de France, elle a continué sa vie comme si de rien n’était. Comme si tout ce qu’elle avait vécu n’avait pas laissé une marque en elle. Pourtant, il y a un deuil qu’elle n’a pas fait. Une rage qu’elle ne sait pas dompter et des traumatismes qu’elle n’a pas surmonté. Parfois, quand elle pense avoir tout oublié, ils se rappellent à son bon souvenir.

Généralement seule, la jeune femme se réveille en sursaut, oubliant momentanément que plus aucune bombe ne tombe sur Londres. Si elle pleure, il n’y a personne pour la voir tout comme il n’y a personne pour la rassurer. Ce soir, elle n’est pas seule et quand Finn tente de la réveiller, elle reste plongée dans son rêve, le prenant pour l’ennemi qu’il n’est pas. Dans sa tête, tout s’emmêle et les traits de Finn se prêtent à ceux de ses ennemis. Il est à la fois Rory, les nazis et tous ceux qui lui ont un jour voulu du mal. La peur et la rage la prennent au ventre et sans même contrôler ses mouvements, elle se jette sur lui.

Si Finn lui parle, elle ne l’entend pas. En réalité, elle n’a vraiment conscience de qui il est et tout ce qu’elle perçoit, c’est un ennemi qui se débat. C’est lui ou moi pense-t-elle. La chose est tellement inscrite dans son esprit qu’elle ne le pense pas. C’est un réflexe, déclenché par son instinct de survie. Il n’y a plus de contrainte, plus de contexte, juste la force animale, l’énergie du désespoir et tout son entraînement qui l’enjoigne de prendre le dessus coûte que coûte. Il faut qu’elle sente le corps du mafieux se tendre et qu’elle l’entende suffoquer, manquant bientôt d’air pour qu’elle revienne à elle.

En quelques secondes, elle comprend ce qu’il se passe et ses mains se relâchent tandis qu’elle bondit presque pour mettre de la distance entre elle et l’acteur. Sa respiration est saccadée, ses mains tremblent et la honte l’envahit tandis que les larmes lui montent aux yeux. Une lumière s’allume, éclairant une partie de la pièce et lui laissant voir l’Irlandais en mauvais état. L’ancienne Serdaigle lui jette un coup d'œil mais elle n’arrive pas à le regarder. Elle voudrait fuir, mais ses jambes flageolent et refusent de la porter alors elle se laisse tomber dans un coin de la pièce. La jeune femme sanglotte sans arriver à se ravoir. Elle a froid, tremble. Dans le fond, Eve voudrait s’excuser. Pour une fois, elle n’avait pas l’intention de faire du mal, mais les mots n’arrivent pas à sortir pas plus qu’elle n’arrive à s’arrêter de pleurer. Les genoux ramenés contre sa poitrine, la tête baissée, elle met un moment à comprendre que Finn s’est rapproché, plaçant un gilet sur elle. Eve ouvre la bouche comme pour le remercier, mais rien ne sort et elle continue à pleurer avec la même intensité.  Les exercices de respirations n’y font rien. Toujours incapable d’émettre le moindre son, elle continue de pleurer.

Une fois dans ses bras, elle s’y accroche comme à une bouée de sauvetage. Autour d’elle, plus rien n’existe si ce n’est la chaleur et la sollicitude de son amant. Sans volonté, elle se laisse porter jusqu’au lit et refuse quand il lui propose de parler. La jeune femme en est encore incapable. Eve ne saurait pas dire combien de temps ils restent comme ça, mais peu à peu les pleurs se calment et elle redevient assez maîtresse d’elle-même que pour parler, mais pas assez pour le regarder tant la honte se dispute avec le besoin de ne pas être seule. Sa voix n’est qu’un murmure presque inaudible quand elle lui dit : “Je suis désolée.” Il y a un moment de silence et elle insiste. “Vraiment, je ne voulais pas te faire mal, il faut que tu me crois”. Elle y tient. Finn et elle ne sont pas avares quand il s’agit de porter des coups et Eve n’a jamais eu de problème à les assumer, mais ici c’était involontaire et sans qu’elle sache pourquoi, c’est important pour elle qu’il le comprenne.

A voix basse, toujours sans croiser son regard, elle tente de s’expliquer. “Je ne te voyais pas. Je faisais un cauchemar et j’ai senti qu’on me touchait. Je crois que j’ai cru qu’on voulait me faire du mal et j’ai réagi". Qui a-t-il à dire de plus ? Finn sait qu’elle faisait partie de la résistance et si elle ne lui a jamais expliqué ce qu’elle y faisait exactement, il devine probablement qu’elle était plus entraînée qu’il ne le pensait. “Tu sais, j’ai vu et fait des choses qui, même toi et Nikolaï, vous empêcheraient de dormir. Parfois, la nuit, quand je pense avoir oublié, ça revient.” Elle ouvre la bouche comme pour continuer, mais finalement, elle se contente de soupirer et commente : "Non, même à toi, je ne saurais pas en parler". Et pourtant, à cet instant, il n'y a rien, ou presque, qu'elle ne partagerait pas avec lui.

Timidement, elle lève les yeux vers lui. Elle a perdu toute sa superbe, toute son assurance. A l’instant, elle est presque une enfant, perdue dans ses souvenirs et au prise avec une honte qu’elle ne sait pas gérer. “Tu m’en veux ?”, dit-elle en levant une main comme pour toucher son cou, mais sans oser le faire. Ca serait normal, elle-même se sent coupable. Lentement, alors qu’elle n’en a aucune envie, elle se dégage de l'étreinte de Finn et murmure : “Je devrais y aller” et pourtant, elle n’a jamais eu autant envie qu’on lui dise de rester.

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeSam 13 Fév - 1:12



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Eve & Finn
Face aux pleurs de Eve, Finn se sent totalement démuni et dépassé. Il n’a que pour lui sa compassion et une patience qui lui est très inhabituelle. Ceux qui le connaissent ne le reconnaitraient probablement pas à le voir ainsi. N’importe qui essayant de le tuer comme l’a fait Eve se serait probablement pris une balle ou un coup de couteau. Qu’est-ce qui change, alors ? Le fait qu’il se soit habitué à ce que relation soit, par elle-même, violente, au point de ne plus en être choqué ? Pas vraiment, même si c’est le cas. Ce serait plutôt, à bien y réfléchir, que l’accès de brutalité de Eve était si étrange et si soudain que Callahan n’a pas réellement de mal à en soupçonner l’anormalité, même s’il n’en comprend pas tous les ressorts. Et puis il y a le fait qu’il s’inquiète, tout simplement, plus pour Eve qu’il ne s’est jamais inquiété pour quiconque. Le contraste est saisissant, et il ne lui reste plus rien d’agressif. Juste les larmes, qu’il ne comprend pas plus, aussi brutales qu’imprévues. Ça, encore plus que le reste, inquiète le mafieux. Toute cette considération et cette patience lui semblerait suspecte s’il avait le loisir d’y réfléchir. Pour le moment, elle lui fait juste de la peine, et il voudrait trouver le moyen de la rassurer. Elle a l’air terrifiée, à mille lieux de la Eve qu’il connait, et face à son silence et à la manière dont elle s’accroche à lui, il donnerait cher, finalement, pour baisser les yeux sur sa mine mi-amusée mi agacée par ses provocations qu'elle arbore habituellement. Mais il n’y a rien, juste des larmes et le silence, et il ne sait pas bien quoi dire non plus : il n'imaginait pas que cette soirée, finalement amusante, puis te dire et torride, finirait ainsi. C’est inhabituel, pour lui, de s’occuper des autres, alors Finn se contente de la serrer dans ses bras jusqu’à ce qu’elle s’apaise et que ses pleurs se calment un peu. Ne pas la brusquer, lui laisser le temps, c’est le minimum qu’il peut faire.

Il a un peu de mal à comprendre ses premiers mots, mais au moins, ils confirment ce qu’il pensait, Ivy ne le reconnaissait pas. Ça ne résout rien et il a toujours mal à la gorge, mais c’est toujours appréciable de savoir qu’elle ne lui en voulait pas, pour une fois. « Je sais. » Murmure-t-il donc en posant sa tête sur son épaule. Après tout, si elle mentait, elle ne l’aurait pas lâché. Et il ne la croit de toute façon pas capable de mentir dans ces circonstances. Toute bonne actrice qu’elle soit, songe Finn en observant que ses mains s’agitent encore d’un tremblement incontrôlé, personne ne peut feindre un tel état de choc, et le lien avec son rêve, dans l’enchainement des événements ne lui laisse aucun doute. Posant une main sur les siennes, il ajoute doucement : « Ne t’en fais pas. Plus de peur que de mal. » C’est un demi-mensonge. Il s’en remettra effectivement, mais il a vraiment paniqué, persuadé qu’il ne pourrait pas la raisonner et qu’elle allait finir par l’étrangler parce qu’il ne pouvait pas lutter.

Le constat qu’elle aurait réellement pu le faire, si elle ne s’était pas rendu compte qu’il commençait à suffoquer, perturbe également Finn. Au fond, s’il a admis que Eve savait se battre et qu’elle pouvait être dangereuse, il a toujours eu le dessus et la vérité est sans doute qu’il n’avait tout simplement pas imaginé qu’elle pouvait avoir une telle force – ou pas voulu l’imaginer. Ce qui est pourtant logique : on ne survit pas à la seconde guerre mondiale sans un peu d’entrainement. Ni, sans doute, sans une certaine forme de traumatisme. Callahan n’en dit rien et ne lui fait aucun reproche lorsque Eve lui avoue ne pas être capable d’en parler, et se contente de la serrer un peu plus fort contre lui. Signe qu’il compatit, à défaut qu’il comprend. Il n’a pas participé aux affrontements entre les Alliés et l’Axe, mais Finn a un long passif de violence et de souvenirs effrayants, sans parler de sa participation à la guerre civile espagnole, répétition générale du conflit mondial. Alors il ne sait pas ce que Eve tait, mais il sait ce que ça fait et ce qu’on ressent lorsqu’on n’a pas les mots et qu’on souffre. Et il voit bien que c’est son cas, et sur le moment, Finn a autant envie d’aller détruire tous ceux qui lui ont fait du mal, que de continuer à sécher les larmes de sa compagne jusqu’à ce qu’elles disparaissent Tout comme, bizaremment, il a envie de se justifier : . « Tu pleurais dans ton sommeil, tu sais. Ça m’a inquiété, et je ne voulais pas te laisser comme ça, alors je me suis dit qu’il valait mieux te réveiller…je suis désolé de t’avoir faite paniquer encore plus. » Murmure-t-il d’un ton désolé. Il aurait de bonnes raisons de considérer que c’est lui la victime de l’histoire, mais Finn n’y arrive pas tout bonnement pas.

Pas plus qu’il n’arrive à en vouloir à Eve, d’ailleurs. Il secoue donc négativement la tête lorsqu’elle lui demande si c’est le cas : « Non… » Il ne peut cependant retenir un léger tressaillement, ni s’empêcher de se raidir, lorsqu’il sent ses doigts près de sa gorge, mais domine ce qu’il juge être un réflexe idiot et prend doucement la main de Eve pour la poser dans son cou. C’est la première fois qu’il croise son regard depuis ce réveil brutal, réalise Finn, et elle semble encore hantée, et un peu honteuse. Il voudrait dire quelque chose, mais n’en a pas le temps : elle se dégage de son étreinte sans qu’il ne comprenne pourquoi. « Attends. » Lance l’acteur en la retenant par la main pour l’obliger à se retourner et à lui parler. « Il est plus de trois heures du matin, où est-ce que tu vas aller ? » Demande-t-il, surpris par ce changement d’attitude. Un peu anxieux, il ajoute : « Ça ne me rassure pas de te laisser toute seule en pleine nuit comme ça. Je vais survivre, tu sais, même si tu as une sacrée poigne, mais toi, tu m’inquiète. Tu m’as fait une sacrée peur, tu sais ça ? Pas que pour moi… »

Il a beau essayer de dédramatiser, il craint aussi de ne plus jamais la revoir si elle part maintenant, car la jeune femme semble vouloir fuir par culpabilité. Est-ce qu’elle croit à présent qu’il la déteste, est-ce qu’elle a honte ? Callahan en a bien l’impression. Mais Finn ne ment pas lorsqu’il dit ne pas en vouloir à Eve. Se levant à son tour, il l’attire dans ses bras de nouveau pour essayer de la convaincre : « Je vois bien que tu t’en veux, mais je te promets que ce n’est pas mon cas. » Il négocie tout bas, parlant à son oreille avec un calme inédit : à force, et par phase, le mafieux semble avoir assimilé qu’il n’obtiendra rien en la forçant à quoi que ce soit.  « Je ne te mets pas dehors, pas si tu veux rester. Et si ça ne tient qu’à moi, je ne veux pas que tu partes. » Il baisse les yeux vers elle pour capter son regard. Il voudrait l’embrasser, n’ose pas, se contente de caresser sa joue et d’y essuyer une larme solitaire avec un sourire : « Reste cette nuit, d’accord ? Tu repartiras demain. Tu m’as l’air d’avoir plus besoin de te reposer qu’autre chose. » Posant une main dans son dos, il l’incite à se rassoir, espérant la distraire un peu : « Allez viens, on va se recoucher. Demain, ça ira mieux, tu verras. On trainera un peu au lit et je te ferai un petit déjeuner. » Si elle n’a pas disparu d’ici là, Finn connait son monde.

Mais ce sont des choses dont il se préoccupera plus tard. Pour le moment, il la voit encore un peu perdue et hésitante, comme si elle n'osait pas parler, alors il propose mine de rien :« Eh…tu veux venir dans mes bras ? Si ça t’aide à te rendormir ? »  Peut-être maladroitement, et assez timidement, il essaie encore et encore de lui prouver qu’il ne lui en veut pas – et de se prouver qu’il n’est pas trop inquiet et qu’il gérera, maintenant qu’il sait, si elle fait une autre crise de…de quoi, d’ailleurs ? Alors qu’ils se rallongent, Finn se hasarde donc à demander : « Dis, je ne t’ai pas demandé…ça t’arrive souvent ? » Laissant Eve s’installer comme elle veut, il ajoute avec sollicitude, la regardant avec honnêteté : « Parce que…je voulais t’aider, même si ça n’a pas marché. Alors, si tu as une idée de ce que je devrais faire si ça recommence, je prends. » Il ne sait pas comment le formuler ni que c’est de cela qu’il s’agit, et cela lui paraitrait sans doute mièvre s’il avouait ouvertement, mais il veut être là pour elle, c’est tout.

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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeSam 13 Fév - 21:39

❝ Finn & Eve❞Confidence is silent when jealousy is loudA un tout autre moment, Eve se gausserait probablement de la gentillesse et de la sollicitude de Finn tant ceux-ci sont inhabituels. Il faut dire que leur mode de communication est plus souvent basé sur les insultes et les coups bas que sur la compréhension et la patience. Pourtant, en cet instant, la jeune femme lui est reconnaissante au delà de ce que les mots peuvent exprimer. Encore un peu hagarde, elle n’est pas tout à fait sortie de son état second. Dans les bras du mafieux, elle se sent comme à l’intérieur d’un cocon. En sécurité. Il faut du tout, mais elle commence à respirer plus calmement, les sanglots se calment et son cœur retrouve un rythme presque normal alors que ses muscles se relâchent. Toute volonté semble l’avoir déserté et c’est bien parce que Finn l’a emporté dans le lit à ses côtés qu’elle a bougé du coin où elle s’était terré. Alors qu’il lui assure qu’il y a eu plus de peur que de mal, la jeune femme a envie de lui souffler qu’il ment, mais elle n’a pas le cœur de le contredire. En réalité, elle connaît sa force et surtout, elle sait que si elle n’avait pas compris ce qu’elle était en train de faire, elle aurait vraiment pu le tuer. Ce constant l’effraie. Pourtant, elle n’en est pas à son coup d’essai et le pire a déjà failli arriver plusieurs fois, mais cette fois-ci c’est différent. La journaliste réalise qu’elle n’a aucune envie de le voir mort et encore moins d’être la cause de celle-ci. Eve doit reconnaître qu’elle s’est habituée à lui, elle irait même jusqu’à dire qu’elle tient à lui. Un progrès indéniable pour quelqu’un qui nie aussi farouchement l’existence de sentiments qui se voient pourtant comme le nez au milieu de la figure.

“ Ce n’est pas ta faute, répond-elle quand celui-ci s’excuse. Je fais souvent des cauchemars. Je crois que la nuit, mon esprit se rappelle ce que j’essaie d’oublier en journée. Ça n'a rien à voir avec toi. “Sa voix est encore rauque d’avoir tant pleuré et ses yeux sont rouges, presque douloureux. En réalité, la jeune femme ne se souvient pas la dernière fois qu’elle a craqué à ce point et si elle est honteuse de voir ce qu’elle a failli faire, elle est aussi étonnée de s’être laissé aller comme ça devant quelqu’un d’autre. Soudain, la honte et l’inquiétude prennent le dessus. Finn a beau lui assurer qu’il ne lui en veut pas. Elle voit tout de même le mouvement de recul qu’il doit combattre avant de prendre sa main et de la poser à l’endroit où elle a voulu l’étrangler. Pour une fois, Eve doit bien admettre qu’elle ne peut pas lui en vouloir, une larme solitaire coule et elle se demande si elle ne devrait pas partir de peur de recommencer encore une fois.

Convaincue que c’est pour le mieux, elle quitte doucement le confort de ses bras pour partir. Pour aller où ? Elle n’en a aucune idée, mais ne vaut-il pas mieux mettre de la distance avant qu’elle ne recommence ? Elle n’aura qu’à transplaner près de chez elle et puis elle pourra dormir pour oublier. Si elle fait mine de partir, elle n’en a pourtant pas la moindre envie. L’idée de se retrouver seule la terrifie. “Je ne sais pas”, murmure-t-elle quand il lui demande où est-ce qu’elle compte aller à cette heure. “ Chez moi, je suppose”. Il ne faut pas grand-chose pour qu’il arrive à la convaincre de rester et presque timidement, elle lui dit : “Non, je n’ai pas envie de partir, je suis fatiguée”. Eve n'a jamais paru aussi jeune et vulnérable qu'en cet instant et en réalité, elle n’a juste pas envie de le quitter. La jeune femme se rassied à ses côtés et finalement s’allonge, un peu perdue et ne sachant pas comment se mettre. Il faut dire que d’habitude, elle aurait protesté devant son inquiétude, mais elle est bien forcée d’admettre qu’il n’a pas tort et qu’elle ne se présente pas sous son meilleur jour pour le moment.

Sans répondre, parce qu’elle n’aime pas l’idée d’avouer ses faiblesses, elle se retourne et s’installe dans les bras de Finn. Sa tête enfouie dans son torse, elle évite de le regarder parce qu’elle n’est pas certaine de pouvoir soutenir son regard. S’il lui en voulait, elle saurait comment réagir, mais la journaliste est démunie face à autant de sollicitude. Quand il lui demande si ça lui arrive souvent, elle hésite à répondre, mais finalement murmure : “Je crois, je ne dors pas souvent accompagnée. Généralement, je pars avant alors c’est dur à dire, mais je pense que j’en rêve beaucoup “. En réalité, elle en est certaine, mais voilà longtemps qu’elle ne l’avait plus fait avec la même intensité. L’aider ? La chose semble impossible et elle n’hésite pas à lui dire. “ Je ne crois pas que quiconque puisse faire quoique ce soit. Il faut juste que je ... que j’apprenne à vivre avec”. Plus facile à dire qu’à faire, mais Rome ne s’est pas construite en une journée. “ Tu veux encore dormir avec moi après ça ?” , lui demande-t-elle avec un étonnement presque enfantin quand il évoque les mesures à prendre pour que quelque chose comme ça n’arrive plus. “ Je crois que l’idéal serait de dormir sans arme”. Elle lève les yeux vers lui et a, pour la première fois depuis son réveil, un sourire qui lui ressemble et ajoute :" Mais je crois que ni toi ni moi ne serions à l’aise avec cette option”. Finn lui ressemble et elle se doute que même chez lui, dans sa propre chambre, il doit y avoir un arsenal à proximité. “ Disons que laisser traîner des crans d’arrêt ou des armes sur la table de nuit ou sous l’oreiller n’est peut-être pas judicieux. Ma baguette non plus d’ailleurs. La table de nuit serait peut-être plus prudente, je crois que je n’aurais pas le réflexe d’aller dedans, mais si j’essaie de t’étrangler à nouveau, je ne vois pas ce que tu pourrais faire à part m’assommer ou me blesser. Je crois qu’une blessure me ferait reprendre conscience “. Ce n’est pas l’idéal, mais Eve est pragmatique et puis, ça ne serait pas la première fois. C’est à ce moment qu’elle fait le constat effrayant qu’elle préfère se savoir blessée plutôt que lui. Perturbée par cette pensée, la jeune femme se blottit de nouveau contre le mafieux, persuadée qu’elle n’arrivera jamais à se rendormir. Contre toute attente, elle ne tarde pas à sombrer dans un sommeil, cette fois-ci paisaible et contrairement à ce que Finn redoutait, elle est toujours dans le lit quand, le lendemain matin, Shane vient gémir sous la porte parce que personne n’a daigné s’occuper de sa nourriture.


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Message#Sujet: Re: Confidence is silent when jealousy is loud - Finn   Confidence is silent when jealousy is loud - Finn Icon_minitimeDim 14 Fév - 17:15



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Eve & Finn
Ne pas pouvoir aider Eve agace Finn, mais force est de reconnaitre qu’il ne peut pas faire grand-chose – sans vraiment se rendre compte du réconfort et de la reconnaissance qu’il provoque. Au moins constate-t-il qu’elle a fini par se calmer un peu, ce qui le rassure, comme le fait de pouvoir garder un œil sur elle cette nuit. La laisser seule lui semblait définitivement une mauvaise idée, tant elle lui semble encore déstabilisée, quand bien même elle tend à se renfermer sur elle-même. Sur ce point, ils se ressemblent peut-être un peu et il décide de ne pas trop insister, se contentant de la serrer dans ses bras lorsqu’elle se love contre lui. Il pourrait lui conseiller de voir Benson, mais n’ose pas : s’il n’est pas tout à fait convaincu que Eve n’ait pas besoin d’aide, car Callahan a la conscience diffuse que rien de ce qu’ils ont vécu depuis leur réveil n’est vraiment normal, pas plus que les rêves qu’elle lui dit faire, il ne sait pas comment le lui proposer d’une manière qui ne soit pas vexante ou inappropriée. Il ne voudrait pas non plus qu’elle le pense dégoutée ou qu’elle croit qu’il la juge folle à lier – ce qui n’est pas le cas. C’est peut-être inconscient ou suicidaire, mais Finn n’arrive même pas à lui en vouloir, tant il a de peine pour Eve.

Si bien qu’il ne sait pas vraiment comment répondre à sa question lorsqu’elle lui demande s’il veut encore dormir avec elle. Elle a l’air si malheureux qu’il se demande s’il ne devrait pas comprendre, en filigrane, si la jeune femme lui demande si il veut encore la voir. Pour Callahan, ça relève de l’évidence, parce qu’il est incapable de lui en vouloir, mais il n’a pas vraiment les mots pour lui expliquer. Il lui semble normal de ne pas partir, normal de la soutenir, mais il ne saurait pas expliquer pourquoi ni d’où vient cet altruisme qui lui fait dire qu’il serait mal de l’abandonner alors qu’elle souffre, quand bien même il en a subi les conséquences collatérales et en a essuyé les plâtres, d’abord. Et il ne cesse pas de l’aimer ni de tenir à elle, ensuite. Alors bien sûr qu’il veut encore la voir, la toucher, l’embrasser, peu importe ce qu’il se passe. Il a envie de le lui expliquer, de lui dire que ça ne marche pas comme ça, mais les mots lui manquent un peu, alors il dépose un baiser sur son front avant de lancer avec un sourire  : « Je ne me suis pas mis à te détester d’un coup, tu sais. Je crois que je serai mal placé pour te reprocher quoique ce soit, d’abord, et puis…j’aime bien quand tu es dans le coin. » Il a la conscience diffuse que c’est ce qu’on fait, que c’est ce qu’une relation suppose, parce que Eve est différente de ses expériences précédentes, mais le lui expliquer alors qu’il se souvient brutalement que elle n’a aucun point de comparaison lui semble difficile. C’est simplement que ça n’efface pas la tendresse qu’il a pour elle, ni le désir qu’il a pour elle, ni leurs étreintes enfiévrées du début de nuit – ni celles à venir.

C’est parce qu’il veut être là qu’il lui demande quoi faire. « Simple principe de précaution, voyons. » Sourit-il en retour dans un premier temps, parce qu’il ne compte définitivement pas abandonner une quelconque arme, même pour aider Eve, et qu’il comprend qu’elle ne veuille pas le faire non plus. Certains diraient que c’est tordu, Finn considère juste que c’est la prudence la plus élémentaire – Dieu sait ce qu’il peut se passer la nuit, en dehors d’une petite amie effrayée et violente. Mais au moins, cela le rassure de voir la résistante plaisanter de nouveau, quoiqu’ils n’avancent pas réellement sur le problème et que la solution proposée ne lui plaise guère. « Bon…on avisera le moment venu. » Il n’a pas envie de blesser Eve, du tout : Finn regrette déjà ses colères contre elle, alors lui faire mal de façon lucide, même pour se protéger et d’une certaine façon, l’aider aussi, le met mal à l’aise. Pour le moment, cependant, le pire semble évité, et il se contente de la surveiller d’un œil attentif, la voyant s’endormir et plonger dans un sommeil moins agité avec satisfaction, méditant sur une idée qui lui est venu soudainement, sombrant lui aussi dans les bras de Morphée au fur et à mesure que la nuit passe..

Elle dort toujours lorsque des aboiements étouffés le réveillent le lendemain, et elle a l’air si paisible que Finn reste un instant immobile à la contempler sans rien dire, un sourire rêveur aux lèvres, comme si l’aube avait effacé les évènements de la nuit. Puis, sans faire le moindre bruit, il se lève finalement préparer de quoi manger, alors que Shane joue dans ses jambes, espérant dévorer un peu de bacon oublié par mégarde, que le mafieux finit par lui donner de lui-même : « Tu manges vraiment à tous les râteliers, camarade…allez viens, on va la réveiller. » De fait, ladite Eve est déjà debout – il faut dire que le soleil est levé depuis longtemps et que la chambre n’est plus si sombre que ça : « Je t’ai amené des toasts…et un chien en mal de caresses. » Lance Finn joyeusement alors que ledit Shane se précipite vers la jeune femme pour essayer de lui lécher le visage. A la voir jouer avec son chien, il dirait qu’elle va un peu mieux, et le petit-déjeuner se passe dans un calme plutôt paisible même si c’est plutôt lui qui fait la conversion, devinant que Eve est encore un peu mal à l’aise à cause de leur nuit agitée, malgré les quelques sourires qu’il parvient à lui tirer. Au bout d’un moment, le mafieux finit par rompre le silence : « Tiens, je sais que si je te les donnes tu me diras que tu n’en veux pas, mais si jamais…dans le meuble de l’entrée, il y a un double des clefs d’ici. Prends les si tu veux. On ne sait jamais, ça peut servir. Et si un jour ça ne va pas et que tu veux passer, tu les auras, comme ça. » Il sourit, se disant que cela fonctionnera mieux en le tournant à la blague – ni lui ni elle ne sont à l’aise avec les choses trop sérieuses. Et pourtant, c’en est une, car lui permettre d’accéder à chez lui de cette manière est un privilège que peu de gens ont.

Alors que Eve est sur le départ, le mafieux passe la tête dans l’entrée : « Je te raccompagne en bas ? » C’est que dans le fond, il n’a pas envie qu’elle parte et qu’il voudrait que ce dimanche matin se prolonge encore, alors de fil en aiguille, il finit par traverser tout Soho avec elle jusqu’à Charing Cross Road tout en discutant, main dans la main : « Tu viens pour le diner chez Christopher la semaine prochaine ? Je t’écrirais sinon. Je dois toujours te montrer cette librairie dont je t’ai parlé, sinon, je n’ai pas oublié. On ira faire un tour à Hyde Park après, qu’est-ce que tu en dis ? » L’acteur voit apparaitre la devanture du Chaudron Baveur avec un brin de tristesse : « Je te laisse là. » Incapable de résister à la tentation, il l’attire contre lui pour l’embrasser avant de souffler :  « Fais attention à toi. On se voit bientôt. » Avec un dernier signe de la main, il fait ensuite demi-tour, lui adressant un dernier sourire, ne sachant pas s’il est plus inquiet ou plus impatient de la revoir. Au moins, constate-t-il avec satisfaction en ouvrant le meuble de son entrée, une fois de retour chez lui, le double des clefs n'est plus là...c'est déjà ça.


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