Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston]
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Orpheus Beurk
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#Sujet: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Sam 8 Aoû - 10:03
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
O
rpheus et Amos venaient de rentrer chez eux. Orpheus avait confié son fils au bon soin de ses grands-parents tandis que lui-même endossait ses nouvelles fonctions au sein de Poudlard. Pour l'heure, tout se passait ainsi qu'il l'avait planifié. Il devait souffrir la réticence de ses collègues, mais il n'avait aucune difficulté à passer outre. Il n'attendait ni la bénédiction du corps enseignant, ni l'approbation de ses élèves, ce qui lui importait, c'était de former la jeune génération aux vraies connaissances qui leur seraient nécessaires concernant ce sujet qui devait être méprisé mais pas négligé qu'était l'étude des moldus. Il était donc satisfait de sa première journée de cours, mais il avait surtout été impatient de retrouver son fils.
Il avait été impatient car il aimait passer du temps avec Amos, à plus forte raison qu'il avait malgré lui bien conscience que ce précieux temps consacré à son fils lui était sans doute compté (il avait beau se convaincre constamment du fait qu'il résoudrait son problème, que son fils était un sorcier comme les autres, il ne pouvait prétendre que ce sujet le taraudait, à plus forte raison que son entourage le moins proche mais le plus encombrant n'avait de cesse que de lui répéter qu'Amos était un cracmol, et que rien n'y changerait quoi que ce soit). Mais surtout, il avait été impatient d'essayer cette nouvelle potion qui semble-t-il pouvait faire des miracles. Il avait dû déployer un réseau tentaculaire de contacts pour l'obtenir sans être retracé, mais il avait un bon pressentiment. C'était sans doute cette potion qui allait tout changer. Et qui sait si ce soir, Amos ne goûterait pas à la joie d'avoir des pouvoirs ?
Bon, il avait entendu dire que les effets secondaires étaient particulièrement violents, et qu'on se le dise, ce n'était pas une pensée qui le réjouissait. Orpheus n'était jamais heureux de voir son fils souffrir, mais il savait également que la plus grande des souffrances pouvait mener à la plus belle des résolutions. On n'obtenait jamais rien sans rien sacrifier, c'était une leçon qu'Orpheus avait apprise très tôt dans la vie, et il estimait logique que son fils l'apprenne tout aussi tôt, même si plus cruellement.
Une fois qu'ils eurent transplané chez eux, Orpheus s'adressa à son fils avec le plus de considération et de douceur qu'il put.
-J'ai un cadeau pour toi, lui dit-il avec le sourire sincère du père qui ne demandait qu'à faire le bonheur de son fils. Il extirpa de sa poche la fiole de potion. Je suis quasiment certain que ça va marcher, cette fois, j'ai une bonne intuition.
Mais l'intuition d'Orpheus l'avait plus d'une fois desservi au cours de sa vie.
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Amos Beurk
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mar 6 Oct - 19:13
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Amos avait passé toute la journée chez ses grands-parents, comme à l’accoutumée. Depuis que sa mère était en prison, c’était eux qui le gardaient pendant que son père travaillait. Parfois il restait avec sa grand-mère, d’autres il allait à la boutique avec son grand-père, il avait été rassuré d’ailleurs, quand il avait compris que ses deux grands-pères ne travaillaient plus en même temps. Il n’aurait pas voulu croiser le père de sa mère. Ils étaient tous de mèche, avec sa mère et sa tante. Ils voulaient l’enlever à son père, mais Amos ne voulait pas être séparé de lui. Il voulait rester avec son père, coûte que coûte. Mais il savait bien que cela ne pourrait pas être le cas, s’il ne devenait pas un sorcier.
Cette pensée le terrifiait. Il en faisait des cauchemars, des insomnies, même réveillé, il continuait d’être terrifié à l’idée de ne pas être un sorcier. A l’idée de devoir être séparé de son père. Amos savait que ce dernier faisait tout pour réveiller ses pouvoirs. Amos y mettait du sien, vraiment, il essayait de toutes ses forces, il acceptait tout ce que son père proposait, même si ça lui faisait mal. Ça finissait toujours par passer. Les autres ne comprenaient rien, son père ne lui faisait pas du mal, il tentait de l’aider, c’est tout. Amos ne comprenait pas pourquoi une partie de sa famille s’acharnait ainsi sur son père. Amos ne leur avait rien demandé. Rien du tout. Qu’ils s’en prennent à sa mère, c’était elle qui avait tenté de tuer son père. Son père ne lui faisait pas de mal, et il n’en ferait jamais. Il voulait juste faire de lui un sorcier, ce qu’Amos voulait aussi.
En tout cas, il était content de rentrer chez eux, il était content de retrouver son père. Il espérait pouvoir passer du temps avec lui, que ce dernier n’aurait pas à travailler en plus à la maison. Depuis son père travaillait à Poudlard, Amos avait l’impression qu’il était plus souvent absent, mais ce n’était peut-être pas le cas.
-J'ai un cadeau pour toi. Je suis quasiment certain que ça va marcher, cette fois, j'ai une bonne intuition.
Amos se doutait bien que ce n’était pas un cadeau comme on pouvait le penser. Il observa la fiole que son père avait sorti. Il avait envie de croire son père, mais ce n’était pas la première fois qu’il lui disait ce genre de choses alors… enfin bon, Amos n’allait pas refuser dans tous les cas. Il prit la fiole calmement et l’observa durant quelques instants, hésitant à poser une question à laquelle il avait de toute façon déjà la réponse.
« Ça va être douloureux ? »
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Orpheus Beurk
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mar 6 Oct - 19:38
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
A
mos se saisit de la fiole de potion et l'observa un instant, silencieusement... Orpheus ne ressentait pas de réticence de sa part, davantage de l'inquiétude, peut-être parce qu'il redoutait, tout comme son père, que ça ne marche pas, comme tout ce qu'ils avaient tenté jusqu'ici, peut-être aussi parce qu'il redoutait les effets que ce breuvage inconnu aurait sur son organisme. Orpheus ne le lui reprochait pas. S'il devenait de plus en plus impatient et insistant, parce que l'échéance n'approchait que trop, il n'avait aucune intention de brusquer son fils pour autant. Il estimait que toute tentative aurait plus de chance d'être fructueuse si, de son côté, Amos aussi voulait voir ces tentatives porter leurs fruits, et pour cela, il devait être mis en confiance.
La question d'Amos confirma certaines de présomptions de son père : il redoutait que ça lui fasse mal, et comment le lui reprocher ? Les méthodes qu'appliquait son père dans l'espoir de secourir son fils étaient rarement sans douleur... et d'ailleurs, quand aucune douleur il n'y avait, Orpheus estimait toujours que la méthode ne pouvait pas fonctionner. Une situation si critique exigeait une solution brutale... ça ne pouvait pas se faire sans heurts. Mais au bout du compte, ce serait un mal pour un bien.
-Je ne sais pas, répondit-il doucement à l'adresse de son fils.
Et c'était la plus stricte vérité. Il doutait fort que ce soit une partie de plaisir pour lui, il y avait peu de chances, mais en même temps, aux grands maux les grands remèdes, ils n'avaient pas le choix. Amos le savait très bien, Orpheus pensait le lui avoir bien assez fait comprendre.
-Mais je suis là, tu sais bien, je reste à côté de toi quoi qu'il arrive, alors tout va bien se passer.
Ou pas. Il ne pouvait pas présumer de ce qu'il pourrait faire pour Amos ou non. Tout ce qu'il savait, c'est que cette potion ne devrait pas l'empoisonner et qu'il devrait s'en tirer indemne. Dans quel état, c'était une autre affaire, mais déjà, il survivrait - normalement - à ce nouvel essai de la dernière chance. Et qui sait s'ils n'auraient pas quelque chose à célébrer le soir même, après ça ? De tentative en tentative, il était difficile de garder espoir, mais si Orpheus avait cessé d'y croire, Amos ne serait déjà plus de ce monde. Alors peut-être, qui sait, que cette fois serait la bonne.
-Après ça, je demanderai à notre elfe de maison de nous préparer ton plat préféré, qu'est-ce que tu en dis ?
En somme, il lui promettait de ne rien tenter d'autre de la soirée, qui sait s'il ne serait pas trop faible de toute façon pour faire quoi que ce soit après ça.
-J'ai confiance en toi, ajouta-t-il en ébouriffant tendrement les cheveux de son fils.
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Amos Beurk
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Ven 11 Déc - 14:15
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Amos supportait beaucoup de choses, assez difficilement. Il n’aimait pas prendre toutes ces potions, parce qu’elles le laissaient souvent dans un sale état, mais il les prenait quand même, parce qu’il savait que cela pourrait peut-être l’aider à être un sorcier. Il est vrai que jusqu’à maintenant, aucune d’elle n’avait marché, mais Amos n’avait pas envie de se dire qu’aucune ne marcherait. Il ne fallait pas abandonner… il refusait de rester comme ça. Et il savait que son père ne voudrait probablement plus de lui s’il n’était pas un sorcier, ce qu’il comprenait. Il n’avait aucune envie de faire honte à son père, alors il acceptait de souffrir un peu, parce qu’il n’avait pas le choix. Tout comme il n’en voulait absolument pas à son père, ce dernier ne voulait que l’aider.
-Je ne sais pas.
Amos s’était douté de la réponse. Tout ceci était expérimental, alors comment savoir à l’avance quels seraient les effets. C’était tout bonnement impossible. Dans tous les cas, Amos savait que ça ne serait pas agréable, ça ne l’était jamais. En plus de cela, le résultat était souvent nul. Amos n’était toujours pas un sorcier. Il ne savait pas en quoi cette potion serait différente des autres, mais il avait tout de même besoin de croire que ça pouvait marcher, parce que cela devait marcher.
-Mais je suis là, tu sais bien, je reste à côté de toi quoi qu'il arrive, alors tout va bien se passer. Après ça, je demanderai à notre elfe de maison de nous préparer ton plat préféré, qu'est-ce que tu en dis ?
Le garçon hocha la tête, et réussit à décocher ce qui ressemblait le plus à un sourire à son père. C’était la seule personne avec qui Amos souriait (enfin ce qui s’en rapprochait), et un peu avec ses grands-parents paternels, mais son père restait un privilégié, c’était comme ça. D’ailleurs, Amos vivait mal le fait que son père était moins là depuis qu’il travaillait à Poudlard, il détestait être gardé par des nourrices, et il voulait passer le plus de temps possible avec lui, mais bon, c’était comme ça.
-J'ai confiance en toi.
Amos s’installa sur le canapé, il savait par expérience qu’il valait mieux qu’il soit assis, il était déjà arrivé qu’il tourne de l’œil durant ces… expérimentations. Il observa encore une fois le contenu de la fiole qui n’avait absolument rien d’appétissant, mais plus vite il aurait bu tout ça, plus vite il pourrait passer à autre chose. Il espérait vraiment, vraiment que cela allait marcher. Il voulait devenir un sorcier, il le pouvait plus que tout. Et il était prêt à beaucoup pour que cela arrive enfin. Après une brève hésitation, Amos débouchonna la fiole et en avala le contenu.
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Orpheus Beurk
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Ven 11 Déc - 17:45
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
L
e fin sourire d'Amos ne transpirait pas l'euphorie ou la joie de vivre, mais pour Orpheus, c'était le plus beau cadeau qu'il pouvait lui offrir (enfin, en dehors du fait d'avoir enfin des pouvoirs, mais était il seulement nécessaire de le préciser, à ce stade ?), c'était ce genre de réaction qui lui communiquait suffisamment d'espoir et d'énergie pour continuer. Car à certains instants, il était tentant, bien sûr, de baisser les armes, d'abandonner, et de décider que tout ceci n'en valait tout simplement pas la peine... Sauf que si, ça en valait la peine, Amos valait toutes les peines du monde... pas celle de l'accepter dans sa vie comme le cracmol qu'il était, certes, mais cette vie-là ne les rendrait, ni l'un, ni l'autre heureux.
Alors ce sourire le convainquait que le combat n'était pas fini. Et à tout instant, ils pouvaient encore réussir. Bien sûr, en certaines occasions, cela pouvait sembler vain, voire impossible, mais ce n'était pas ce genre d'attitudes défaitistes qui leur permettrait de gagner ce qu'ils recherchaient si désespérément. C'était difficile à croire, mais ce n'était pas impossible pour autant. Rien n'était impossible, après tout. Ils n'avaient pas tout tenté encore, et tant qu'ils n'auraient pas tenté, jusqu'à la dernière idée, même la plus absurde, alors ils auraient encore leurs chances. C'était aussi de leur espoir et de leur persévérance que dépendrait leur succès, et il voulait encore y croire... c'était chaque jour plus difficile, mais qui sait ?
Après tout, cette potion qu'ils n'avaient encore jamais essayé allait peut-être représenter leur salut. Et ce soir, ils célèbreraient peut-être une victoire. Oh, Orpheus l'espérait vraiment. C'était ce qui pourrait lui arriver de plus beau au monde. Tout ce poids qui pesait sur son coeur depuis beaucoup trop longtemps maintenant, tout ça se dissiperait, et ils pourraient prendre un nouveau départ. Comme Amos serait heureux à Poudlard ! Il aurait mérité sa scolarité plus que personne. Mais avant de faire des plans sur la comète, il fallait qu'Amos se jette à l'eau.
Ce qu'il fit. Il débouchonna la fiole, en but le contenu. Orpheus ne le lâcha pas des yeux, ne cillant presque pas, tandis qu'il guettait tout éventuel résultat. Il avait une multitude d'antipoisons à disposition, et sa baguette était prête à l'emploi s'il fallait juguler la moindre crise. Il ne voulait pas qu'Amos ait mal, mais il était prêt à tolérer sa souffrance si en découlait le bonheur qu'il guettait et espérait tant, de tout son être. Il était à l'affût du moindre mouvement, de la moindre microxepression de son visage. Orpheus voudrait savoir précisément ce que ressentait son fils, mais pour ce faire, il ne pouvait que se fier à la parole d'Amos.
-Comment tu te sens ? demanda-t-il, impatient et préoccupé.
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Amos Beurk
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mer 7 Avr - 12:11
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Toutes ces tentatives, toutes ces expériences, ce n’était jamais agréable pour Amos. C’était même… douloureux parfois, éreintant, et lassant, parce que pour le moment, cela n’avait jamais rien donné. Pourtant, Amos n’avait jamais refusé aucune de ces tentatives, il n’avait jamais demandé à son père d’arrêter. Parce qu’il savait bien ce que cela voudrait dire. Il n’avait aucune envie d’être un cracmol, c’était inacceptable, et il voulait être un sorcier, il ne voulait rien plus fort que cela. Mais plus qu’être un sorcier, ce qu’il voulait, c’était surtout de pouvoir rester auprès de son père. Le jeune garçon n’était pas stupide, et il savait bien ce que cela signifierait, si ses pouvoirs ne se déclaraient pas. Son père ne s’encombrerait pas d’un fils cracmol. Et Amos n’avait aucune envie d’encombrer son père là-dessus. Ils n’en avaient jamais parlé, mais ils étaient tous les deux conscients de ce que serait la suite des opérations, si aucune des tentatives ne fonctionnait avant ses onze ans.
Evidemment que le jeune garçon avait peur. Il avait peur de beaucoup de choses, et il avait même l’impression de passer sa vie à avoir peur, mais il savait qu’il devait faire confiance à son père. Et c’est d’ailleurs ce qu’il faisait, chaque jour, l’un après l’autre. Il se remettait totalement à lui, et il ne voyait pas ce qu’il pourrait faire, s’il ne l’avait pas près de lui. Alors les médisants pouvaient bien tenter de traîner son père dans la boue, Amos savait ce qu’il en était, et jamais il ne rejoindrait leur point de vue, ni même serait tenter de le trahir, ou quoique ce soit d’autre du même genre.
Quoiqu’il en soit il s’était résolu à boire cette fameuse nouvelle potion. Elle n’était pas très bonne en goût, mais ça, ce n’était pas très important. Ce qui importait vraiment, c’étaient les effets qu’elle pouvait avoir, qu’elle allait avoir. Amos s’attendait à tout, il avait eu des dizaines de tas d’effets secondaires différents, pourtant, rien n’avait encore eu l’effet escompté, à savoir faire de lui le sorcier qu’il se devait d’être.
-Comment tu te sens ?
Difficile à dire. Amos n’était jamais véritablement au sommet de sa forme, alors ce n’était pas toujours évident de déterminer s’il ce qu’il prenait avait des effets ou non. Pour le moment, il ne sentait rien de particulier. Les effets mettaient parfois un peu plus de temps à arriver, parfois, c’était brutal. Il n’y avait pas vraiment de règle, mais pour l’heure, il n’avait rien de précis à déclarer. Cela ne voulait pas dire que ça ne lui faisait rien ou que ce n’était pas efficace pour autant, il fallait peut-être attendre un peu. Il haussa donc légèrement les épaules.
« Pour le moment, je ne sens rien de particulier. Je me sens… normal. »
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Orpheus Beurk
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mer 7 Avr - 18:11
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
O
rpheus guettait le moindre signe, n'importe quoi qui puisse laisser suggérer que son fils réagissait, en bien comme en mal à la potion qu'il venait d'ingérer. On lui avait promis qu'elle était puissante, mais Amos ne paraissait pas réagir différemment que si on lui avait donné à boire un verre d'eau. Il se sentait partagé entre la déception et la colère. Il aurait préféré qu'Amos en souffre, même si le spectacle lui en aurait été insupportable, pour peu que cela lui donne la preuve que le philtre fasse le moindre effet, mais à l'évidence, il devait se résigner sur ce point, si les effets devaient arriver plus tard, ils étaient à rallonge, et en attendant, Amos semblait fidèle à lui-même... c'est-à-dire qu'il semblait désespérément démuni, dépossédé de ce qui devrait faire de lui un sorcier à part entière, et le digne fils de son père.
En dépit des sentiments qui l'animaient, et qu'il avait tout de même du mal à cacher, Orpheus fit de son mieux pour dissimuler sa déception à son fils. Non, Amos n'était pas responsable de ce nouvel échec. C'est vrai que dans ses moments de détresse les plus grandes, il avait presque envie de blâmer Amos de ne pas faire suffisamment d'efforts, de ne pas tout donner pour s'extraire de sa condition et échapper à son sort, mais il savait que ce n'était pas vrai. Parfois, il était tentant de faire payer à son fils ces efforts toujours vains, mais il ne cédait jamais à cette pulsion injuste. Oui, on lui reprochait de maltraiter son fils, et pourtant, jamais Orpheus ne levait la voix avec lui ni n'aurait toléré de lever la main sur lui. Toutes les souffrances subies avaient un but, un dessein. Il ne lui faisait rien subir dans l'intention de passer ses nerfs sur lui ou de lui faire du mal. Non, il s'agissait d'autre chose. Alors oui, même si la colère menaçait toujours de pointer le bout de son nez, il n'allait pas se laisser dominer par elle.
-D'accord, dit-il doucement. D'accord, répéta-t-il, plus pour lui-même qu'autre chose. Il poussa un très léger soupir. Se rapprocha d'Amos pour le prendre dans ses bras. Dis-le moi si tu ressens le moindre changement, d'accord ? ajouta-t-il avec douceur.
Ne pas céder à la rage ni au dépit. Le temps filait à une vitesse folle, mais la limite n'était pas encore complètement atteinte. Ils pouvaient encore réussir à faire une différence, ils pouvaient encore faire que la situation évolue dans un sens qui les arrangerait. En attendant, il fallait garder la tête haute et froide. C'était leur seule option.
-Tu as été courageux, c'est bien, ajouta-t-il simplement en relâchant leur étreinte. Qu'est-ce que tu aurais envie de faire pour te récompenser ?
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Amos Beurk
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Sam 11 Sep - 12:31
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Amos ne savait pas trop à quoi s’attendre, il ne savait pas si des effets précis devaient se faire ressentir. Mais pour le moment, il ne ressentait rien. Rien de positif, rien de négatif. Mais peut-être, qu’il fallait attendre un peu, que ce n’était pas soudain et flagrant. Avec un peu de chance, même beaucoup de chance, il s’agissait sûrement de cela. Mais bon, Amos était tout de même conscient de la déception que devait éprouver son père en cet instant. Et c’était tout à fait légitime, en réalité. Amos n’était pas assez bien, et était totalement en retard. La rentrée à Poudlard approchait à grands pas, et il était toujours incapable de montrer le moindre signe de magie, ce qui était inquiétant. Et ce n’était certainement pas une fierté, loin de là.
Pourtant, le garçon essayait vraiment. Il faisait tout ce que son père lui intimait, il acceptait tout et n’importe quoi, et ne rechignait jamais. Mais ce n’était jamais suffisant. Il était au moins soulagé de voir que son père ne perdait pas encore patience, et continuait ses efforts pour le rendre normal. Tous les autres n’auraient pas agi comme lui, Amos le savait, et il s’estimait donc infiniment chanceux d’avoir un père comme Orpheus, qui essayait au moins de l’aider, avant de se résoudre à l’abandonner, parce qu’il avait une tare. Amos espérait réellement, que quelque chose, n’importe quoi finisse par fonctionner, par régler définitivement le problème. Il tentait de garder espoir, mais ce n’était pas simple. Et chaque jour pesait un peu plus, puisque la situation restait malheureusement la même, malgré les efforts de tout le monde.
-D'accord. D'accord. Dis-le moi si tu ressens le moindre changement, d'accord ?
Amos se laissa faire, acceptant n’importe quelle marque d’affection de son père, tant qu’il pouvait en avoir. On ne savait jamais, après tout. Il se blottit contre lui, conscient qu’une fois encore, son père avait dépensé des moyens pour pas grand-chose. Le résultat pouvait toujours arriver plus tard dans la soirée, certes, mais bon, pour le moment, il est vrai que ce n’était pas fameux. Amos se serra contre lui, tout en hochant la tête. Cette discussion, ce n’était pas la première qu’ils avaient eu, et de toute évidence, ce ne serait pas non plus la dernière.
-Tu as été courageux, c'est bien. Qu'est-ce que tu aurais envie de faire pour te récompenser ?
Courageux, il n’était pas spécialement d’accord. Amos n’était pas du tout courageux. Il avait juste une confiance infinie en son père, et il savait que c’était pour le mieux, tout ça. Il n’avait beau avoir que dix ans, il n’était pas spécialement crédule. Il faut dire que la vie ne lui avait pas laissé l’occasion de l’être. Mais bon, peu importe. Il n’avait pas envie de grand-chose. Amos n’était pas un enfant enthousiaste, et il n’avait pas beaucoup de désirs, si ce n’est celui d’être un sorcier, mais pour cela, ils faisaient déjà tout ce qui était possible. Même s’il est vrai qu’avec son père, Amos était un peu plus éveillé qu’en compagnie des autres, puisqu’il était toujours content de passer du temps avec lui.
« Je ne sais pas… on pourrait jouer aux échecs ? »
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Sam 11 Sep - 13:31
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
T
ous ceux qui affirmaient sans rien savoir que le bien-être de son fils ne comptait pas pour Orpheus Beurk se trompaient plus que lourdement. C'était, bien au contraire, la chose qui importait plus que tout au monde pour lui : plus que sa carrière, plus que son épouse, plus que tous les autres membres de sa famille... pas plus que sa réputation, peut-être ? Non, même pas. Ce n'était pas uniquement de crainte du qu'en dira-t-on qu'Orpheus tenait tant à ce qu'Amos devienne un sorcier, mais parce qu'il n'était pas capable de concevoir que le garçon de bientôt dix ans puisse s'épanouir en tant que Moldu. Personne ne le pouvait. Bref, oui, il se souciait du bien-être de son fils, et chaque fois qu'il prenait le risque de lui faire du mal (même s'il s'agissait d'un mal nécessaire), il en souffrait très sincèrement pour celui qui était sa chair et son sang.
Normal, donc, en contrepartie, que d'essayer de faire passer la pilule en lui apportant un semblant de réconfort, du mieux qu'il le pouvait, même si ce n'était jamais qu'un réconfort de très courte durée, car bien vite, il fallait tenter de nouvelles expériences, de nouvelles potions, de nouveaux sorts. Chaque minute comptait... même, vu combien ils étaient proches de l'échéance, c'était chaque seconde qui comptait à l'heure actuelle... Et il lui arrivait parfois de regretter les moments privilégiés qu'il leur accordait quand il songeait qu'ils auraient pu, à la place, eh bien... avancer sur d'autres terrains. Mais là, de toute façon, il n'avait pas d'autres options à lui proposer.
-Très bien, je pense que nous avons le temps de faire une partie avant que le dîner soit prêt, je vais donner mes ordres à l'elfe de maison et je te laisse installer le jeu, ça te convient ?
Orpheus passa une main affectueuse dans les cheveux de son fils avant de donner quelques directives à l'elfe de maison concernant le dîner à venir.
Il revint quelques instants plus tard auprès d'Amos, face au plateau de jeu installé.
-Tu prends les blancs, je prends les noirs, dit-il tout en installant ses pions.
Orpheus aimait bien ces parties d'échec avec son fils. Ce moment d'échange qui ne suggérait pas qu'ils se concentrent forcément sur quelque chose d'autre que leur partie... Même si dernièrement, l'esprit du mage noir était définitivement trop accaparé pour qu'il sache véritablement faire abstraction et penser bel et bien à tout autre chose.
-Dans la semaine, je me disais que nous pourrions passer au chemin de traverse, commencer à acheter un peu de matériel, histoire de ne pas être pressé par le temps cet été, qu'est-ce que tu en penses ?
Que c'était la forme d'aveuglement la plus ultime. Orpheus lui-même avait conscience que c'était une marque fondamentale de déni... Oui, mais c'était aussi une manière de communiquer un peu d'espoir à Amos, en lui assurant qu'il croyait en lui.
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mer 16 Mar - 10:14
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Amos était déçu de cet échec, et même si son père ne le montrait pas forcément, il savait qu’il était déçu aussi. Le temps ne jouait pas eu leur faveur, et le moment fatidique approchait, mais c’était de bon augure que personne n’ait encore abandonné, et ne se soit résigné. Amos avait envie d’y croire jusqu’au bout, il n’avait pas beaucoup d’autres options en même temps. Il avait envie d’être un sorcier, comment pourrait-il en être autrement ? Il ne voulait pas être reconnu comme un paria parmi les siens, être un raté, et surtout, il n’avait aucune envie de décevoir son père. Mais bon, inutile de s’encombrer l’esprit avec ce genre de choses maintenant. Pour l’heure, il voulait juste passer un moment agréable en compagnie de son père. C’était ce qu’il préférait faire, passer du temps avec lui, faire des choses normales, des activités banales entre un père et son fils, autre que de tenter des solutions miracles.
Amos aimait jouer aux échecs, surtout avec son père. C’était lui qui lui avait appris à jouer en plus de cela. D’une manière générale, Amos aimait les jeux d’esprit. Sans être plus intelligent qu’un autre, Amos était davantage un intellectuel qu’un sportif. Et cela se voyait sans doute à son apparence chétive. De son côté, il ne voyait pas où était le problème, du moins, il ne s’en formalisait pas. Surtout qu’il préférait avoir la matière grise que les muscles, même si aucun des deux ne pouvait réellement l’aider à débloquer la situation actuelle.
-Très bien, je pense que nous avons le temps de faire une partie avant que le dîner soit prêt, je vais donner mes ordres à l'elfe de maison et je te laisse installer le jeu, ça te convient ?
Le jeune garçon afficha un semblant de sourire et hocha la tête. Rien n’était parfait, mais il se disait que pour le moment, c’était tout de même convenable. Il ne savait pas pendant combien de temps cela le resterait, mais il s’en contentait. Il alla chercher le jeu d’échecs et l’installa correctement en attendant que son père revienne.
-Tu prends les blancs, je prends les noirs.
Amos hocha la tête et porta son regard sur le plateau. Malgré son jeune âge, il avait envie de bien faire les choses bien, de tenter d’établir une stratégie, et d’avancer ses pions intelligemment. Ce n’était pas toujours efficace, et il n’était pas toujours au point, mais au moins, il tentait de faire de son mieux, et il donnait le meilleur de lui-même.
-Dans la semaine, je me disais que nous pourrions passer au chemin de traverse, commencer à acheter un peu de matériel, histoire de ne pas être pressé par le temps cet été, qu'est-ce que tu en penses ?
Amos releva les yeux, un peu surpris par la question. Il n’y voyait aucun inconvénient, évidemment, mais il ne s’attendait pas à ce que son père se projette autant, alors que pour le moment, il n’était pas encore réellement un sorcier. Mais bien sûr, la perspective d’accompagner son père sur le chemin de traverse était appréciable.
« Oh… euh oui, bien sûr. »
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mer 16 Mar - 17:21
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
C'
était sans doute le défaut de tous les pères, ou en tout cas de tous les pères qui se souciaient un tant soit peu de leur progéniture, que d'avoir tendance à projeter sur eux trop d'attentes, et à leur trouver toutes les qualités imaginables, sous l'unique prétexte qu'il s'agissait de leur chair et de leur sang. Orpheus ne pourrait pas prétendre ne pas sombrer régulièrement dans cet écueil, mais il estimait que de nombreuses situations prouvaient l'intelligence certaine de son fils, comme, par exemple, tout simplement, ses compétences aux échecs.
Le père et le fils y jouaient régulièrement, c'était autant une façon de passer du temps de qualité ensemble qu'une manière de se retrouver, mais aussi une façon d'exercer l'intellect d'Amos, qui en matière de jeux de stratégie savait se montrer tout à fait doué. Bien sûr, l'intellect ne suffisait pas si la magie ne suivait pas, mais il était incapable de croire qu'un cerveau aussi bien développé que le sien puisse être celui d'un piètre cracmol.
Non, c'était impossible, et pour cette raison, il devait continuer d'insister : c'était important, c'était nécessaire, et il était hors de question qu'il abandonne si près du but. Certes, sa dernière tentative avait encore été un échec, mais ce n'est pas pour autant que la victoire n'était pas à portée de main. Il fallait insister, encore et encore.
Amos et Orpheus étaient donc en train de jouer, et Orpheus, tout en avançant ses pions, tentait d'avancer un sujet de conversation plus joyeux... Est-ce qu'il s'illusionnait ? Oui, bien sûr, mais à ses yeux, c'était une très bonne chose. Commencer à être défaitiste, c'était réduire leurs chances de réussite. En partant du principe que oui, Amos irait à Poudlard quoi qu'il advienne, ils se donnaient davantage de chances de parvenir à leurs fins... Et parce qu'ils ne lâcheraient rien, ça marcherait forcément.
Par ailleurs, Orpheus avait très envie de voir son fils évoluer sur le chemin de traverse, le voir choisir sa première baguette, le voir acheter l'un ou l'autre article, ce qui serait une manière pour lui de se projeter, et d'y croire également. Car c'était aussi une affaire de conditionnement : moins Amos y croirait, plus leurs tentatives risqueraient d'échouer.
-Je pense que nous devrions même faire un tour chez Ollivander... Après tout, il est possible que tu aies besoin d'un catalyseur efficace pour que ta magie daigne se manifester. Et Ollivander sera de meilleur conseil que je saurais l'être. Il avança un pion sur l'échiquier. Ne cesse pas de croire en toi, Amos. Moi je crois en toi.
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mer 6 Juil - 14:18
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils
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Amos n’était pas certain que de se rendre sur le Chemin de Traverse à ce stade soit la meilleure des idées. Certes, la rentrée approchait, mais le cas d’Amos n’avait pour le moment pas bougé. Non pas que le garçon n’avait pas envie de s’y rendre, mais il avait peur de s’y ridiculiser, et de décevoir son père. Comme toujours. Non pas qu’il y ait vraiment de risques que cela arrive mais… il ne savait pas trop pourquoi, il avait peur que les choses se passent mal. Pourtant, il serait heureux de commencer à faire tous les achats nécessaires pour la rentrée, mais la rentrée était encore qu’hypothétique pour Amos, et cela l’angoissait réellement.
Il faisait tout ce que son père lui disait de faire, il ingérait tout ce qu’il lui disait d’ingérer. Il lui faisait confiance les yeux fermés, et espérait à chaque fois, qu’il allait bien être un sorcier, enfin, mais à chaque fois, c’était un échec, et il craignait que cela reste ainsi. Il ne voulait pas être un échec pour son père, et il voulait réussir à le rendre fier, mais il était terrorisé de ne pas y parvenir. Il prenait beaucoup sur lui, pour ne pas laisser tout ça paraître, pour continuer d’être confiant, mais c’était dur.
Pourtant, au fond de lui, il y croyait. Si son père continuait d’y croire, alors il devait lui faire confiance. Ce n’était pas difficile pour lui de faire confiance à son père, mais se montrer optimiste était une autre chose. Il n’avait pas plus confiance en quiconque qu’en son père, il était tout pour lui, et il voulait réussir pour lui. Même si cela impliquait de la douleur, et autre, ce n’était pas grave pour lui, tant que cela terminait sur le résultat qu’ils voulaient.
-Je pense que nous devrions même faire un tour chez Ollivander... Après tout, il est possible que tu aies besoin d'un catalyseur efficace pour que ta magie daigne se manifester. Et Ollivander sera de meilleur conseil que je saurais l'être. Ne cesse pas de croire en toi, Amos. Moi je crois en toi.
Amos releva un instant les yeux vers son père, puis il les baissa à nouveau vers l’échiquier, avant d’avancer un pion lui aussi. Et s’il ne se passait rien chez Ollivander ? Non… il devait pas penser ainsi. Il devait plutôt faire ce que son père lui disait, et continuer d’y croire. Tout allait bien se passer, tant que son père y veillerait, il n’y avait pas de raisons de paniquer. Et entendre qu’il croyait en lui, c’était vraiment important pour Amos, et cela lui donnait beaucoup de force.
« Oui, d’accord. Je sais papa, je n’ai pas cesser d’y croire, je te le promets. »
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mer 6 Juil - 17:52
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
L
es réponses d'Amos, comme à son habitude, avaient cette tendance à être ce qu'il y a de plus courtes et de plus laconiques. Ce n'était pas vraiment simple, mais Orpheus avait fini par s'y faire. Toutes leurs interactions ressemblaient à ceci. Cela rendait le sorcier infiniment malheureux, mais au fond il comprenait. Et s'il tenait à forcer la nature de son fils, il savait aussi qu'il ne devait pas le faire dans des proportions qui pourraient éventuellement le braquer. Avec Amos, Orpheus allait devoir faire preuve de la plus grande patience, il en avait tout à fait conscience.
Il hocha la tête quand son fils lui assura qu'il n'avait pas cessé d'y croire en dépit de tout. Orpheus ne pouvait pas être tout à fait sûr qu'il disait la vérité, mais en même temps, il savait précisément que le discours qu'il tenait à son fils ne venait jamais que retranscrire ses propres inquiétudes, et qui étaient particulièrement nombreuses quand il devait être question de la chair de sa chair. Car quand il demandait à son fils de ne pas s'inquiéter, c'était à lui-même qu'il sommait de ne pas perdre espoir, car la vérité, c'est que plus le temps passait, moins il était confiant, et même s'il réussissait encore à s'illusionner, c'était un effort de plus en plus difficile de sa part, véritablement.
Amos était un garçon intelligent, il parlait peu mais pensait beaucoup, sans doute savait-il ce qui se tramait dans l'esprit de son père. Quand il lui disait y croire encore, c'était une manière de lui demander d'espérer malgré tout, et même si la situation paraissait particulièrement désespérée... Ils se devaient de faire face à la tempête ensemble, et il devait aussi profiter de ce qui en est.
-Je sais, mon fils, répondit-il avec un fin sourire avant d'ébouriffer affectueusement les cheveux de son fils.
Il devait garder les traces de cette complicité et en profiter tant que cette complicité existait encore. Qui sait combien de temps cela durerait encore. Peut-être pas assez longtemps. Les minutes et les heures étaient en train de les rattraper, et c'était tout simplement insupportable. Un temps, il joua silencieusement avant de reprendre la parole.
-Dis-moi Amos, qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Vraiment plaisir ?
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mar 18 Oct - 22:22
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils
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Ces moments pouvaient peut-être paraître totalement banals pour certaines personnes, mais pour Amos, ils étaient plus que précieux. Passer du temps avec son père, c’était ce qu’il aimait le plus. En même temps, on ne pouvait pas dire que le reste de sa vie était particulièrement animé, ou joyeux, alors il faisait toujours en sorte de profiter un maximum du temps que son père avait à lui accorder. Il savait qu’il était un homme occupé, et qu’il ne pouvait pas être sans cesse auprès de lui. Amos n’était pas très loquace, c’était dans son tempérament, et les évènements l’avaient poussé à cultiver ce trait de caractère, mais cela ne voulait pas dire qu’il ne passait pas un bon moment avec Orpheus.
Et puis, les échecs était un jeu qu’il appréciait, parce qu’il fallait réfléchir, et se montrer un minimum tactique, et Amos appréciait assez élaborer des tactiques, même si cela ne suffisait pas forcément à réussir à l’emporter sur son père, mais ce n’était pas très grave, s’il perdait, il n’était pas le genre d’enfant à pleurer pour si peu. Il y avait tant de projets plus importants dans sa vie, qu’il réussissait, malgré son jeune âge, à relativiser son beaucoup de choses, son regard d’enfant sur le monde n’avait pas duré bien longtemps.
-Je sais, mon fils.
Amos lui adressa un léger sourire, heureux des marques d’affection que lui donnait son père. Il profitait de chacune, car une part de lui n’était pas certaine qu’il y en aurait beaucoup d’autres, ou jusqu’à quand. Mais il était sincère, quand il lui disait qu’il croyait toujours, c’était le cas. En tout cas, il voulait vraiment devenir un sorcier, et il était près à tenter toutes les solutions que pouvaient lui proposer son père, même les plus douloureuses. Il avait une confiance aveugle en lui, et il voulait le rendre fier.
-Dis-moi Amos, qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Vraiment plaisir ?
Le jeune garçon fut un peu décontenancé par la question. Il ne savait pas vraiment quoi lui répondre. Il était trop préoccupé pour vraiment se concentrer sur les choses matérielles, et avoir des envies du même acabit des autres garçons de son âge. Et si la question de son père était plus générale, la réponse était assez évidente. Mais Amos ne savait pas vraiment comme le prendre.
« Passer du temps avec toi me fait plaisir. »
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Sam 22 Oct - 9:03
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
O
rpheus adressa un sourire tendre à son fils quand ce dernier lui assura que passer du temps avec lui était ce qui lui faisait plaisir. Il savait que ce n'était pas quelque chose qu'il prétendait, c'était une chose qu'il pensait bel et bien, et c'était partagé. Orpheus aimait son fils de tout son coeur... c'est parce qu'il l'aimait autant qu'il faisait tant d'efforts pour lui, qu'il s'efforçait à ce point de le rendre heureux. Il pouvait deviner que c'était là une chose que son fils n'était peut-être pas totalement à même de comprendre tant il affichait l'inquiétude qu'il se faisait pour lui constamment, mais l'un n'allait pas sans l'autre, malheureusement.
-Moi aussi, mon fils. Rien ne me fait plus plaisir que de passer du temps avec toi.
Ce n'était pas un propos exagéré. C'était bien, d'ailleurs, parce que son fils le rendait heureux en dépit de tout qu'il faisait tout son possible pour le garder avec lui. Le perdre serait une déchirure. Mais une déchirure nécessaire et inévitable si le mangemort devait admettre qu'il n'y avait absolument rien qu'il puisse faire pour aider la chair de sa chair. Cela allait au-delà de leurs sentiments respectifs et de leurs petites considérations personnelles. Non, il était question de bien autre chose en l'occurrence. C'était pour le bien d'Amos, qu'il faisait tout ça. Et il le répétait bien assez souvent pour parvenir à s'en convaincre lui-même. Oui, c'était le cas, il faisait cela pour son bien, pour son bonheur. Et ce serait toujours le cas. Quoi qu'il advienne.
-Je t'aime Amos, n'oublie jamais ça.
Le temps qu'il sera en mesure de s'en souvenir, le temps qu'il sera en mesure de respirer... mais qui sait s'il n'arriverait pas à empêcher cette fatalité ? Orpheus voulait continuer d'y croire envers et contre tout. C'était absurde, et c'était pourtant le cas. Il le voulait, il y tenait.
-Mais il y a bien une activité que tu préfères aux autres, non ? demanda-t-il alors afin de recentrer davantage sa question et d'obtenir la réponse qu'il attendait de la part de son fils.
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mer 8 Fév - 15:04
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils
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Amos ne répondait pas à son père ce qui pourrait lui faire plaisir, il disait tout simplement ce qu’il pensait, ce qu’il ressentait. Il aimait passer du temps avec son père, d’autant que ce temps semblait compté. Il n’avait peut-être pas les mêmes aspirations que les enfants de son âge, mais il ne cherchait pas forcément à leur ressembler, et il n’avait pas le même vécu non plus. Passer du temps avec son père, c’était ce qu’il préférait, même quand ce n’était parfois pas très agréable, lors des tests, mais c’était négligeable pour Amos, ça l’était devenu.
-Moi aussi, mon fils. Rien ne me fait plus plaisir que de passer du temps avec toi.
Le jeune garçon afficha un très léger sourire. Evidemment, c’étaient des mots qu’il appréciait entendre. L’affection et la fierté de son père, c’était ce qu’il voulait le plus. Bon, pour la fierté, ce n’était pas encore au point, mais au moins, son père lui témoignait de l’affection, et Amos puisait une certaine force là-dedans, pour continuer d’y croire, même si c’était tout sauf simple. Mais au moins, cela lui donnait une certaine motivation, et un but.
-Je t'aime Amos, n'oublie jamais ça.
Amos ne mettait pas la parole de son père en doute, quand il lui disait qu’il l’aimait. Certains voyaient de la maltraitance, dans ce que Orpheus lui faisait tester, mais il n’en était rien pour Amos. Son père ne le maltraitait pas, il tentait simplement de le rendre sorcier, de le rendre normal. Et il ne cesserait pas de penser de cette façon, c’était ancré en lui.
« Je t’aime aussi papa. » -Mais il y a bien une activité que tu préfères aux autres, non ?
Amos prit le temps de réfléchir à la question. Il n’était pas un féru de distraction ou de divertissement. Il fallait bien qu’il s’occupe quand son père travaillait, mais en général, il réussissait à se contenter de peu. D’autant que socialiser avec les nourrices n’était pas ce qu’il préférait, sur ce point, il préférait encore aller chez ses grands-parents. Amos était plus intellectuel que physique dans tous les cas.
« J’aime bien lire, ou jouer aux échecs. »
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Sam 11 Fév - 9:06
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
L
es paroles d'Amos avaient le don de lui serrer le coeur en même temps que de le réchauffer. Orpheus n'avait jamais douté du fait que son fils l'aimait. Pourquoi ne l'aimerait-il pas d'ailleurs ? Orpheus Beurk était un père bon et prévenant, toujours à l'écoute des besoins de son fils (ahem), toujours déterminé à lui offrir le meilleur, quoi qu'il lui en coûte.
Il ne prenait rien de tout ceci à la légère, et si les démonstrations réelles d'affection n'étaient pas si nombreuses au sein de leur foyer, elles n'en avaient pas moins de valeur. Bien au contraire, même. C'était justement parce qu'elles n'étaient pas si nombreuses qu'elles revêtaient toute leur importance.
C'étaient les circonstances qui poussaient Orpheus, bon gré mal gré, à se montrer plus sentimental. Il ne voulait pas l'être trop non plus, au risque de braquer son fils, ou purs encore de l'inquiéter. Mais à certains moments bien spécifiques, on ne pouvait avoir aucune forme de doute quand à l'importance de dire les choses, et de les dire bien. C'est l'occasion... Elles ne seront plus si nombreuses, dorénavant, et ne lui en déplaise, Orpheus doit faire avec. Il n'est pas décisionnaire en de telles circonstances. Il subit les événements. Il ne fait que ça.
-Lire et jouer aux échecs, tu le fais déjà constamment, répondit Orpheus d'un ton patient, quand Amos lui adressa ces deux réponses qui certes étaient probantes et cohérentes avec ses goûts, mais ne pouvaient satisfaire à la réponse, plus profonde et plus exceptionnelle, que le père voulait obtenir de la part de son fils. Il y a peut-être quelque chose que tu voudrais essayer et que tu n'as jamais faite ? Ou un endroit que tu aimerais visiter ?
Il ouvrait des pistes mais restait flou dans ses suggestions afin de ne pas orienter la réponse de son fils, de sorte d'obtenir une réponse qui, éventuellement, satisferait davantage à ses goûts à lui. Ce serait bien évidemment très tentant, mais ce ne serait pas la chose à faire néanmoins. Cela n'aurait du moins franchement rien de bien judicieux, tout au contraire. Il devait le pousser à lui adresser les réponses qui seraient susceptibles de réellement lui tenir à coeur.
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Mar 18 Juil - 13:40
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils
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Amos n’avait jamais été un enfant capricieux, ni réellement quémandeur. Même du temps où sa mère vivait encore avec eux, il n’était pas vraiment du genre à réclamer quoique ce soit. Il se contentait de ce qu’on lui donnait, sans chercher à avoir plus. Ce qui comptait pour lui, c’était surtout l’amour de ses parents, et en particulier celui de son père à présent.
C’était sincère, quand il disait qu’il était heureux de passer du temps avec lui, et cela lui suffisait amplement. Au fond de lui, il ne savait pas durant combien de temps il allait pouvoir bénéficier de la présence de son père, parce qu’il y avait toujours un risque que les nombreuses tentatives de son père pour faire de lui un sorcier n’aboutissent pas, même si Amos faisait de son mieux pour ne pas penser à cette éventualité. Mais elle existait, il le savait, et son père également.
Mais le garçon n’abandonnait pas pour autant. Il continuait d’y croire, et continuerait de le faire, tant que son père aurait toujours de l’espoir. Amos avait besoin de son père, plus que de quiconque. D’ailleurs, sa seule présence lui suffisait. Non pas qu’il n’aimait pas son oncle, et ses grands-parents, mais il préférait de loin passer du temps avec son père. Il était plus souvent absent, avec son nouveau travail, chose qu’Amos n’appréciait pas, mais au moins, il se disait que quand il irait à Poudlard, il pourrait continuer de le voir tous les jours.
-Lire et jouer aux échecs, tu le fais déjà constamment. Il y a peut-être quelque chose que tu voudrais essayer et que tu n'as jamais faite ? Ou un endroit que tu aimerais visiter ?
Les réponses étaient simples, il voudrait faire de la magie et visiter Poudlard, mais ce n’était pas vraiment des réponses qu’il pouvait donner. Amos n’était pas un enfant extraverti, et ses préoccupations étaient bien différentes de celles des autres enfants de son âge. Il était donc difficile, à côté de cela, d’avoir des envies simples, parce qu’il était presque constamment dans l’inquiétude.
« C’est que je n’ai pas à me plaindre alors. Mais je vais y réfléchir. Qu’est-ce que tu aimais faire ou voir quand tu avais mon âge ? »
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston] Sam 22 Juil - 9:14
Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils.
O
rpheus s'abstint de tout commentaire... A quoi bon ? Ce n'est pas comme si Amos n'avait pas pertinemment conscience de tout ce que son père pourrait avoir à lui dire au sujet de sa situation et de ce qu'il y a à en dire. S'il y avait bien une personne en ce bas monde, aux yeux d'Orpheus Beurk, qui était en droit de se plaindre quand d'autres n'avaient que trop tendance à geindre pour absolument rien, c'était définitivement Amos et le sort qui s'acharnait contre lui et qui le condamnerait peut-être au plus terrible des sorts.
Bien sûr qu'Amos avait raison de se plaindre, mais il ne le faisait jamais. Orpheus avait élevé un enfant doux, patient et conciliant. C'était une excellente chose, bien évidemment, et cela lui facilitait tout de même la tâche à bien des égards.
Despina lui rétorquerait, si elle était avec eux (mais cen 'était pas le cas), que c'était lui qui l'avait éteint... et Orpheus rejetterait en bloc cette affirmation, si vraie soit-elle. Comme de nombreuses autres choses, la situation était probablement plus complexe qu'il n'y paraissait, mais à quoi bon en parler plus longuement ? A quoi bon s'y attarder, n'est-ce pas ? L'essentiel pour Orpheus, c'était de prendre soin de son fils du mieux qu'il le pouvait. Il avait envie de lui faire vraiment plaisir, de lui organiser quelque chose d'exceptionnel, et qui sortirait de leurs habitudes, mais ce n'était pas gagné, au final.
-A ton âge ? Orpheus réfléchit aux activités préférées qui étaient les siennes à l'époque. J'aimais... assister à des matchs de Quidditch... aller manger une glace sur le chemin de traverse... Mes parents m'amenaient au zoo, aussi, parfois. J'en ai un bon souvenir, dit-il, réfléchissant à tout ce qui lui passait par la tête.
Mais ses gouts n'avaient pas nécessairement à être ceux de son fils, même si Orpheus voudrait qu'Amos marche sur ses pas à tout point de vue... mais la vie vous offrait rarement ce que vous vouliez, et sur ce point, il irait probablement de déception en déception, qu'il le veuille ou non...
-Est-ce qu'une de ces activités te plairait ?
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#Sujet: Re: Un père ne peut s'empêcher de craindre pour son fils. [pv fiston]
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