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| Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis | |
| Auteur | Message |
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Amy Benson ▌ Messages : 873 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: AucuneCamp: NeutreAvatar: Katerina Graham
| #Sujet: Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis Mar 7 Avr - 8:22 | |
| Noël a changé de saveur après mon départ de l'orphelinat. Même si Mrs Wool et les employés de l'orphelinat se pliaient en quatre, fin décembre, afin de rendre l'ambiance festive, ce n'était en règle générale un bon moment pour personne, vraiment. Noël, c'était une fête qui se plaçait sous le signe de l'espoir et de la famille. A l'orphelinat, on perdait doucement le premier, et on faisait le deuil de la seconde. Alors...
Alors j'avais vraiment cru que les fêtes de fin d'année n'auraient jamais un sens plaisant pour moi. Mais un jour, Mr et Mrs Benson ont eu pitié de moi. Ils m'ont vue et on fait le choix d'entreprendre les démarches pour m'adopter. Et maintenant, j'arrive à attendre Noël avec une certaine impatience. Ils m'ont donné goût à des événements tout particuliers, que je ne connaissais pas ni ne pensais connaître un jour. Même s'ils sont exigeants avec moi, c'est au cours de ces événements spéciaux que je réalise à quel point ils m'aiment. Et moi aussi je les aime. Comme s'ils étaient ma chair et mon sang.
Malgré tout, je n'étais en rien préparée à ce qu'ils m'avaient proposé cette année. Et pour cause, comment est-ce que j'aurais pu le soupçonner, même une seule seconde ? Cette année, ils ont invité Dennis à célébrer les fêtes avec nous. J'ai encore du mal à intégrer complètement l'information, pour tout dire. Je suis heureuse, d'un côté, parce que je préfère savoir que Dennis ne passe pas ses fêtes seul. Et puis... plus que jamais, j'ai besoin qu'il soit près de moi. Mais en même temps, j'ai peur du comportement de mes parents par rapport à lui.
Je les connais bien, je sais comment ils sont. Et je sais donc qu'ils peuvent être assez insupportables, l'un et l'autre, surtout avec ceux qui ont l'une ou l'autre fragilité psychologique. C'est une sorte de déformation professionnelle, j'imagine, et je n'ai pas très envie qu'ils s'amusent à psychanalyser Dennis pendant des heures.
Mais bon, j'essaie d'être positive (ce n'est pas une mince affaire pour moi). J'aide les parents à mettre la table avec toute l'application dont je suis capable, même si mes mains tremblent, la nervosité. Et l'on frappe à la porte.
-Je vais ouvrir !
Je me précipite pour ouvrir, je préfère m'en charger plutôt que de laisser les parents le cuisiner dès les premières secondes. J'adresse un sourire à Dennis sur le palier.
-Salut, entre, je lui adresse un regard encourageant, ça va bien se passer, tu verras.
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| | | Dennis Bishop ▌ Messages : 171 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: AucuneCamp: NeutreAvatar: Andrew Garfield
| #Sujet: Re: Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis Mar 7 Avr - 17:30 | |
| Dennis n'avait jamais aimé Noël. À l'orphelinat les choses étaient faites en grands pour que les enfants puissent être heureux en cette période, mais Dennis ne pouvait pas s'empêcher de penser à ses parents pendant cette période. Il avait envie d'être heureux, il préférait quand même largement pouvoir être heureux, mais en même temps ce n'était pas possible pendant cette période. Et maintenant qu'il avait quitté l'orphelinat, c'était encore pire parce que Dennis n'avait aucun moyen d'être heureux. Il ne fêtait pas Noël, il n'en avait pas d'intérêt. Ce n'était pas comme s'il avait des proches avec qui passer les fêtes de fin d'année…
Jusqu'à cette année. Dennis avait été surpris quand il avait appris que les parents de Amy l'invitaient pour Noël. En un sens il était heureux et touché que quelqu'un l'invite, que quelqu'un pense à lui. Mais en même temps, le jeune homme se sentait tout bonnement… au bord de l'évanouissement. Il ne savait même pas pourquoi il avait accepté. Bon il l'avait fait parce que c'était Amy et que en un sens, il était vraiment heureux de passer Noël avec son amie. Il s'en rendait bien compte qu'elle était de plus en plus importante pour lui. Qu'elle comptait énormément et surtout qu'il avait besoin d'elle. Il se sentait mieux en sa présence, mieux que quand il était seul et juste seul. Alors que à une époque, il avait cru que le fait d'être seul lui permettait de se sentir mieux. Mais en même temps, il se sentait vraiment angoissé.
La dernière fois qu'il était venu chez les Benson, il était tombé sur le père de Amy et… même si l'homme était sympathique, il avait eu le sentiment d'être passé au crible. Et dans tous les cas, dès que le jeune homme se trouvait en compagnie d'inconnu, il était toujours mal à l'aise. Alors forcément… il savait en prime que les parents de Amy étaient psychologue, il en avait vu assez pour savoir que c'était une habitude chez eux de passer au crible les gens. Cela dit Dennis n'avait donc pas refusé d'y aller, parce que au fond de lui, le jeune homme avait vraiment envie d'y aller. Et en même temps… eh bien, Dennis était mort de trouille. Alors qu'il se dirigeait vers chez Amy, Dennis je se sentais pas bien du tout. Mais il n'allait pas reculer, il n'avait pas envie de faire ça à Amy. Quand il arriva devant chez la jeune femme et ses parents, il frappa à la porte le cœur au bord des lèvres. Par chance ce fut Amy qui ouvrit la porte, l'invitant à entrer en lui adressant des encouragement.
« Salut. » Dit-il en adressant un fin sourire à la jeune femme. « C'est… c'est… pour toi. » Ajouta-t-il timidement en tendant à la jeune femme un paquet cadeau. Il n'avait rien pris aux parents de la jeune femme, il ne savait en aucun cas quoi leur prendre. Mais Amy, il ne pouvait pas venir les mains vides. Bon ce n'était pas grand chose non plus, il ne roulait pas sur l'or. Mais il était tombé sur un collier jolie, sans doute en toc, mais il voulait au moins marquer le coup.
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| | | Gregory Benson ▌ Messages : 91 Humeur : En couple avec : Lisbeth Benson QUI SUIS-JE?Baguette: Pas de baguetteCamp: NeutreAvatar: Daniel Craig
| #Sujet: Re: Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis Mar 7 Avr - 18:14 | |
| Gregory avait longuement réfléchi, pesé le pour et le contre, avant d'envisager la possibilité que le jeune Dennis Bishop passe les fêtes de Noël avec eux. Il avait en commun avec Amy un événement traumatique refoulé si brusquement qu'il était presque impossible de le débusquer, tolérer la présence de ce jeune homme auprès d'eux, c'était prendre le risque que cela ait des conséquences désastreuses sur l'évolution psychologique de sa fille adoptive. Mais c'était peut-être aussi provoquer ce déclic nécessaire qui lui permettrait d'identifier pour de bon l'origine de son mal et d'agir en conséquence. Dans tous les cas, que ce soit sous leur supervision ou non, Amy n'attendait pas après l'aval de ses parents pour passer du temps avec son ancien compagnon d'orphelinat (ce que le psychanalyste estimait tout de même être une bonne chose, car cela signifiait qu'elle parvenait à s'ouvrir à une personne indépendante du strict cadre de leur foyer, et c'est ce qu'il attendait d'elle, bien sûr). Aussi prendre le prétexte des célébrations de fin d'année afin d'inviter Dennis et de pouvoir observer en direct les interactions entre les deux jeunes gens, que cela se fasse au moins une fois sous leur supervision, ce ne pouvait qu'être une bonne chose.
Non, Gregory n'avait pas l'intention de transformer cette soirée en expérience psychologique... mais il n'y avait pas de mal à joindre l'utile à l'agréable... à vous de juger de ce qui pouvait bien être utile et de ce qui pouvait bien être agréable. Pour le reste, le cadre et les circonstances restaient les mêmes. Un repas copieux, une décoration élégante et raffinée, et quelques cadeaux qui attendaient impatiemment qu'on les ouvre sous le sapin. Pour le reste, tout dépendrait de l'évolution d'une discussion dont Gregory voulait se faire avant tout médiateur, en évitant toute intervention inutile.
Ce qui ne l'empêcha pas de surgir comme un diable de sa boîte dans l'entrée quand Amy alla ouvrir à son ami. Le jeune homme était pâle comme un linge et semblait au bord de la syncope. Mais des années de traumatisme, de réclusion et de souvenirs refoulés ne lui avaient semble-t-il pas fait oublier les bonnes manières puisqu'il avait pensé à apporter un cadeau à Amy.
-C'est aimable de ta part, Dennis, observa Gregory sans aucune forme de gêne à l'idée d'interrompre les retrouvailles des deux amis (si vraiment ils n'étaient que cela... Chose qui restait à creuser. Et à prouver). Merci d'avoir accepté notre invitation, Dennis. Tu peux déposer ta veste sur le portemanteau et me suivre, on va prendre l'apéritif dans le salon. Mais ne t'empêche pas d'ouvrir ton cadeau pour moi, ma chérie, ajouta-t-il à l'adresse de sa fille.
Est-ce qu'il avait conscience de toutes les directives qu'il donnait d'entrée de jeu et de ce qu'elles pouvaient avoir d'embarrassantes ? Oui, mais il estimait que c'était pour la bonne cause.
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| | | Lisbeth Benson ▌ Messages : 76 Humeur : En couple avec : Gregory Benson QUI SUIS-JE?Baguette: Camp: NeutreAvatar: Wiona Ryder
| #Sujet: Re: Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis Jeu 6 Aoû - 17:38 | |
| Lisbeth n’avait pas pu s’empêcher de remarquer les mains tremblantes de sa fille alors qu’elles mettaient la table ensemble, elle avait bien conscience qu’elle était nerveuse. Cette soirée promettait d’être quelque peu angoissante pour Amy, mais en même temps c’était important parfois de la bousculer. Si Lisbeth et Gregory s’étaient contentés de faire comme elle le voudrait sans la bousculer un peu de temps en temps, il était quand même évident qu’elle n’aurait pas du tout avancé. Or, ce qu’ils voulaient, pour son bien, c’était qu’elle parvienne à avancer. En invitant Dennis à noël ? Lisbeth avait conscience qu’ils jouaient à un jeu dangereux et que ça pouvait très bien être à double tranchant, ça pouvait avoir un effet positif ou particulièrement négatif. Mais même s’ils ne parvenaient pas à déterminer vraiment si Dennis était une bonne personne pour l’entourage de Amy, ils ne pouvaient pas non plus le rejeter complètement. Cette soirée était très clairement l’occasion de faire le point.
Lisbeth, terminant de mettre la table après que Amy ait accouru à l’entrée pour ouvrir la porte une fois que Dennis ait frappé, ne put s’empêcher d’afficher un fin sourire en voyant son époux la suivre de près. Tout en terminant ce qu’elle faisait, elle écouta attentivement ce qui se passait. Dennis avait visiblement apporté un cadeau à Amy – c’était tellement adorable – et Gregory prit le relais. Il se montrait un peu directif, rien d’exceptionnel venant de lui, mais elle savait bien qu’il ne faisait pas ça à tort. Lisbeth s’approcha à son tour, tournant son regard vers Dennis, qui semblait un peu perdu. Elle le vit enlever son manteau, ne sachant peut-être pas réellement ce qu’il devait en faire. Lisbeth s’approcha du jeune homme.
« Donne moi ça, je m’en occupe. » Dit-elle en prenant le manteau des mains du jeune homme. « Allez-vous installer tous les deux. » Ajouta-t-elle en tournant son regard vers sa fille, pour qu’ils prennent tous les deux la direction de salon où Gregory les avait invités à se rendre.
Lisbeth accrocha la veste du jeune homme sur le porte-manteau, avant de tourner un instant son regard vers son époux, à qui elle adressa un léger sourire. Elle déposa simplement une main sur son bras, avant de prendre la direction de la cuisine pour préparer l’apéritif. Elle laissait soin à son mari d’aller s’installer auprès de leur invité et de leur fille et de… commencer cette discussion. La soirée n’avait pas vraiment pour vocation de faire une psychanalyse de groupe non plus, mais en même temps il était difficile de ne pas laisser la psychanalyse prendre le dessus constamment. Ce n’était pas forcément le but, mais ils travaillaient dans ce domaine. Même quand Lisbeth parlait avec son époux seul à seul, elle savait bien qu’il lui arrivait encore de la psychanalyser et c’était bien pour cela qu’elle avait réussi à trouver un équilibre avec le temps. Quand bien même cet équilibre ne manquait pas d’être quelque peu fragile par instant, mais ce soit ce ne serait pas le cas.
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| | | Amy Benson ▌ Messages : 873 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: AucuneCamp: NeutreAvatar: Katerina Graham
| #Sujet: Re: Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis Ven 21 Aoû - 14:36 | |
| Je suis heureuse de voir Dennis et de partager ce moment avec lui, mais je n'arrive pas à me débarrasser de ce sentiment d'anxiété. Pas juste cette anxiété qui me submerge constamment, parce que j'ai peur de tout, mais une anxiété autre, celle de mettre Dennis dans l'embarras, celle de le mettre dans une position qu'il ne supportera pas, celle de voir mes parents se montrer trop insistants avec lui... La peur, aussi, que Dennis ne plaise pas à mes parents. La boule dans mon estomac obstrue tout si bien que j'arrive à peine à sourire naturellement, quand bien même je célèbre Noël en présence des trois personnes que j'aime le plus au monde ce qui représente, je le sais, une chance immense et infinie.
J'essaie malgré tout de contrôler mon stress (comme si j'en étais capable) afin qu'il ne se répercute pas sur Dennis. Il me salue et me tend un paquet. Je n'ai pas besoin de savoir ce qu'il y a dedans, le simple fait qu'il ait pensé à moi et qu'il m'ait offert quelque chose, c'est déjà beaucoup à mes yeux.
Je m'apprête à le remercier, mais mon père fait alors son apparition. Je l'adore, vraiment, mais j'aurais préféré qu'il s'épargne toute intervention... car je sais que ça ne fait que rajouter une pression supplémentaire à Dennis. C'est ce qui arrive quand mon père est... fidèle à lui-même, on va dire. Il est capable de vous regarder droit dans les yeux et de déterminer d'office tout ce que lui-même ne se serait pas imaginé. Alors c'est déroutant. Je refocalise mon attention sur le cadeau quand Dennis m'y invite. Je me sens mal à l'aise de l'ouvrir devant tout le monde. Finalement, j'attends que maman arrive et que nous soyons installés dans le salon pour ouvrir le paquet. Quand je vois le collier, mon sourire s'agrandit. Le collier n'a peut-être pas de valeur marchande, en revanche, il a d'office une immense valeur sentimentale pour moi.
-Merci, je l'adore ! Je le porterai tout le temps. J'attache le collier à mon cou. Moi aussi j'ai quelque chose pour toi. Je m'éclipse le temps de récupérer le paquet, que je trouve ridicule en comparaison de ce qu'il m'a offert. Dans le paquet, il y a un harmonica. Qui ne vaut pas grand-chose, je n'ai pas vraiment les moyens... Je sais pas si tu t'en souviens, tu avais perdu le tien, à l'orphelinat.
A une époque, tout disparaissait, à l'orphelinat. Quelqu'un nous volait tout. On devinait tous qui c'était, mais sans preuve... Dans le paquet, il y a un harmonica, comme celui qu'on avait volé à Dennis. C'est rien du tout, un objet sans valeur, mais je crois qu'il comptait à l'époque pour Dennis, il le gardait même si je ne l'ai jamais vu en jouer, alors peut-être qu'il avait eu un autre sens. A moins que je confonde, ce n'était peut-être pas lui ? Maintenant, je m'inquiète un peu. Et si ma mémoire me jouait de tours ? Il trouvera le cadeau stupide... En guettant sa réaction, je sens que le sol veut se dérober sous mes pieds. Une chance que je sois assise.
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| | | Dennis Bishop ▌ Messages : 171 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: AucuneCamp: NeutreAvatar: Andrew Garfield
| #Sujet: Re: Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis Sam 13 Mar - 14:25 | |
| Dennis était vraiment heureusement, vraiment très heureux, de passer noël avec Amy, mais il devait bien avouer que la présence de ses parents le mettait particulièrement mal à l’aise. Il aimerait bien être le jeune genre de jeune homme assuré, sur de lui, capable d’avoir une conversation normale avec une personne, mais il avait conscience qu’il n’était pas comme ça. Et pourtant, il avait vraiment envie de faire bonne impression, ce qui ne manquait pas de lui mettre une pression supplémentaire.
À chaque fois qu’il se retrouvait devant Gregory Benson, Dennis avait le sentiment de perdre pied. Il ne lui dit pas grand-chose en soi, mais la suite de directive le perdit légèrement. Enlever sa veste, prendre l’apéritif dans le salon, Amy qui devait ouvrir son cadeau. Il était juste complètement perdu. La mère de Amy vint le sauver un peu alors qu’elle prenait sa veste, l’invitant bel et bien à suivre tout le monde dans le salon. Dennis, mal à l’aise, s’installa donc dans le salon. Amy ouvrit son cadeau et Dennis retint son souffle, il avait vraiment peur que le cadeau ne lui fasse pas plaisir. Il n’avait pas vraiment les moyens, mais il avait eu envie de marquer le coup. Il afficha un sourire timide quand Amy affirma qu’elle adorait le collier, qu’elle allait le porter tout le temps tout en joignant le geste à la parole en le mettant autour de son cou. Maintenant, Dennis espérait qu’elle ne disait pas ça juste pour lui faire plaisir.
Et… elle s’éclipsa. Ce ne fut pas long, mais pendant un petit temps Dennis se retrouver seul en compagnie des parents de Amy. Il évita le plus possible de poser son regard vers le père de la jeune femme, il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir le sentiment que l’homme l’observait, comme s’il pouvait sentir son regard perçant sur lui sans même le voir. Forte heureusement, Amy revint avec un cadeau pour lui. Il la gratifia d’un large sourire avant de prendre le paquet et de le déballer. La situation serait moins gênante s’ils n’étaient que tous les deux sans doute, mais Dennis ne se voyait pas ne pas l’ouvrir. Donc il le fit et…
« Oh c’est… » Il en perdit les mots. Cet harmonica était exactement le même que celui qu’il avait à l’orphelinat. C’était à se demander même si ce n’était pas celui-là même, qu’on lui avait volé à l’époque (on se demandait qui l’avait volé d’ailleurs hein…). « On dirait tellement celui que j’avais… que mes parents m’avaient offert peu de temps avant… » Il s’arrêta, il en disait trop, il ne devait pas en dire trop. « Merci beaucoup, ça me touche énormément. » Ajouta-t-il en levant son regard vers Amy.
Il avait tellement de chance de l’avoir. Il se demandait comment il avait pu mettre autant de temps avant d’accepter de la revoir, il avait été idiot. Enfin… pour l’heure, ils n’étaient pas seuls tous les deux malheureusement.
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| | | Gregory Benson ▌ Messages : 91 Humeur : En couple avec : Lisbeth Benson QUI SUIS-JE?Baguette: Pas de baguetteCamp: NeutreAvatar: Daniel Craig
| #Sujet: Re: Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis Sam 13 Mar - 14:53 | |
| Alors que Lisbeth s'éclipsait en cuisine afin d'apporter les amuse-gueule qui accompagneraient l'apéritif, Gregory invitait les deux jeunes gens à s'installer dans le salon, où ils prirent place pour s'échanger leurs cadeaux. Alors que Gregory s'apprêtait à remplir leurs verres (d'un cocktail non alcoolisée... même si Amy avait dix-neuf ans maintenant et avait tout à fait l'âge de boire, le psychiatre préférait ne pas l'inciter à boire la moindre goutte d'alcool - ce qui était assez hypocrite de sa part, qui ne se privait pas de se boire un verre de whisky régulièrement tout en considérant modérer parfaitement sa consommation d'alcool), il regardait le duo du coin de l'oeil. Le but, évidemment, n'était pas d'être trop intrusif mais d'observer tout d'abord afin de pouvoir en tirer les conclusions qui s'imposaient - rien de bien différent de ce qu'il faisait, donc, quand il était en présence d'un patient.
L'on pouvait dire beaucoup de choses d'un cadeau que l'on offrait à quelqu'un : selon son prix, sa vertu symbolique, il pouvait attester non seulement de la générosité du donateur que de son tempérament, de son caractère, de l'intérêt qu'il portait à l'autre... Le collier que Dennis avait offert à Amy n'avait pas dû coûter très cher, mais ce n'était pas une offense, il était évident que le jeune homme ne roulait pas sur l'or. En revanche, il avait pris soin de le choisir, cela se sentait, dans le but de plaire à sa fille, et cela semblait fonctionner au moins un peu, puisque la jeune femme affichait un grand sourire tout en attachant le bijou à son cou. Un bon point pour Dennis.
Dennis qui lui-même ouvrit son paquet. Gregory savait de quoi il s'agissait, et connaissait l'histoire du cadeau en question. Un cadeau dont la valeur sentimentale tenait de la pure évidence, et qui ne laissa pas Dennis indifférent. Elle avait su, à l'évidence, appuyer sur une corde très émotionnelle. Et il reconnaissait bien là Amy.
-Vous savez en jouez, Dennis ? demanda Gregory en déposant leurs verres respectifs devant les deux tourtereaux, curieux de la réponse que ce dernier pourrait éventuellement lui donner.
Il voulait connaître l'histoire de cet objet, qui le relierait à l'histoire de ses parents, et, en tant que psychanalyste assujetti aux préceptes de Freud, il fallait toujours remonter au père ou à la mère, c'était au-delà d'une déduction, c'était ni plus ni moins qu'un précepte immuable, inaliénable, même, pourrait-on dire. Pour chaque question en apparence innocente qu'il posait, il y avait évidemment un sous-texte plus complexe et plus profond à déceler. Rien, absolument rien, n'était laissé au hasard, et il était important d'y accorder toute l'importance qui s'imposait. C'était ainsi qu'il saurait parfaitement cerner l'ami de sa fille, et bien sûr, c'était d'une importance primordiale pour lui.
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| | | Lisbeth Benson ▌ Messages : 76 Humeur : En couple avec : Gregory Benson QUI SUIS-JE?Baguette: Camp: NeutreAvatar: Wiona Ryder
| #Sujet: Re: Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis Sam 26 Fév - 20:49 | |
| Lisbeth se doutait parfaitement que Amy aurait apprécié se retrouver un peu seule avec son amie, mais… eh bien, ils fêtaient noël et c’était un événement qu’on fêtait en famille, tous ensemble. Bien sûr, Dennis ne faisait pas parti de leur famille, mais il était leur invité d’honneur, c’était tout à fait normal qu’ils passent ce temps ensemble. Au plus grand dam de Amy sans aucun doute, mais Lisbeth savait qu’une fois les premières gênes passées, ça irait mieux. C’était une bonne chose en plus, qu’elle soit un peu plus poussée dans ses retranchements. Pas trop bien sûr, Lisbeth savait qu’elle couvait peut-être un peu trop Amy, mais elle prenait aussi sur elle pour la pousser à aller mieux, c’était pour son bien.
Et puis clairement, Lisbeth ne pouvait pas s’empêcher d’être curieuse du cadeau que ce jeune homme avait fait à sa fille. Et visiblement, ce dernier avait fait mouche. Il était évident que Dennis ne roulait pas sur l’or, ça semblait évident que ce collier n’avait sans doute pas coûté très cher, mais il suffisait de voir le sourire sur le visage de Amy et ses yeux briller pour comprendre qu’elle l’adorait. Lisbeth souriait de son côté, elle trouvait sa fille magnifique en cet instant précis (bon, elle la trouvait toujours magnifique, c’était juste qu’elle rayonnait un peu plus présentement). Amy s’absenta un instant pour récupérer le propre cadeau qu’elle avait fait à Dennis, encore une fois ce moment ils auraient sans doute apprécié de le partager seulement ensemble mais… non, Lisbeth ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de voir la réaction de Dennis. Parce qu’elle savait que sa fille s’était donnée du mal pour ce cadeau, qu’il avait un fort symbole. C’était important pour elle, et le moindre écart risquerait de la fragiliser un peu. Mais tout se passait à merveille. Lisbeth chercha le regard de sa fille, pour lui adresser un sourire complice, elle avait vraiment réussi à trouver le cadeau parfait visiblement.
Gregory déposa les verres sur la table, non sans en profiter pour questionner un peu Dennis. Lisbeth connaissait son époux, elle savait qu’il ne pouvait pas s’empêcher de le psychanalyser, c’était plus fort que lui. Mais elle n’avait pas non plus envie que Gregory pousse Dennis trop loin dans ses retranchements, pas ce soir, alors qu’ils fêtaient noël. Visiblement, la question de Gregory n’était pas complètement anodine pour le jeune homme. C’était incroyable de voir à quel point il était aussi fragile que Amy. Il fallait si peu de chose, qu’avaient-ils donc vécu tous les deux ?
« Je… non… je… » Commença à répondre Dennis, les lèvres tremblantes. « Je n’ai… je n’ai jamais eu… le temps d’apprendre. »
« Il n’est jamais trop tard pour apprendre. » Lisbeth espérait que tout cela n’allait pas trop déstabiliser le jeune Dennis. Ainsi que Amy également, qui était déjà dans tous ses états avant même l’arrivée de son ami. Elle enchaina rapidement. « Servez-vous en petit four Dennis, vous verrez ils sont délicieux. »
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| | | Amy Benson ▌ Messages : 873 Humeur : QUI SUIS-JE?Baguette: AucuneCamp: NeutreAvatar: Katerina Graham
| #Sujet: Re: Tant qu'il y aura Noël // FT. papa, maman et Dennis Mar 8 Mar - 9:13 | |
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Mon coeur bat la chamade au moment de le voir ouvrir son cadeau. J'ai peur qu'il ne lui plaise pas. Ce n'est qu'un bête harmonica, après tout, ce n'est pas vraiment le cadeau du siècle, et ça ne m'a pas coûté bien cher. Oui, c'est un cadeau qui vient du coeur, mais ça ne veut pas dire forcément qu'il va lui plaire... peut-être que ça ne lui parlera même plus, qui sait ? Mais non, il l'ouvre et je sens dans son regard que j'ai touché juste... Peut-être trop juste, car même s'il semble vraiment ému, à l'évocation de ses parents, je devine très rapidement que j'ai touché une corde sensible, beaucoup trop sensible.
-Je ne voulais pas faire remonter de mauvais souvenirs, dit-elle d'office, se sentant dans l'obligation impérieuse de se justifier, même si Dennis a tout de même l'air heureux. Ma crainte d'avoir commis une maladresse m'empêche d'y réfléchir plus avant. Mais je suis contente qu'il te plaise, vraiment.
Je voudrais le prendre dans mes bras, mais je n'ose pas. Et puis, je n'oublie pas la présence de mes parents. Je suis convaincu que mon père et cette déformation professionnelle qui le caractérise un peu trop est en train de scruter tous nos faits et gestes, d'analyser toutes nos paroles. Même si ses questions partent d'une bonne intention, quand il demande à Dennis s'il joue de l'harmonica, j'ai quand même l'impression qu'il est en train de le sonder au rayon X et qu'il lui parle comme il s'adresse à ses patients en psychanalyse.
-Tu pourrais peut-être prendre des cours ? je suggère à Dennis quand ce dernier apprend à mon père qu'il n'a jamais eu l'occasion d'apprendre. Je dis ça, mais les cours, ce n'est pas donné, et peut-être que ça ne l'intéresse pas tant que ça. Dans tous les cas, c'est plus un objet-souvenir qu'autre chose.
Pour donner l'exemple à Dennis tandis que maman se joint à moi pour assurer qu'il n'est jamais trop tard pour apprendre, je me sers en petit-four et en savoure une première bouchée. Je suis contente des efforts qu'elle fournit pour que Dennis se sente à l'aise, je ne veux surtout pas qu'il puisse s'imaginer être de trop.
-C'est vrai que tes petits-fours sont excellents, maman ! Tu t'es vraiment donné du mal ! Je tourne mon regard vers Dennis. J'essaie de cuisiner aussi bien qu'elle, mais je suis une catastrophe ambulante.
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