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 War, children, it's just a shot away + Aristide

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RÉSISTANCE
Nobby Leach
Nobby Leach
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En couple avec : Mal marié à Jill Leach. Une fille, Rebecca.

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Message#Sujet: War, children, it's just a shot away + Aristide   War, children, it's just a shot away + Aristide Icon_minitimeSam 2 Jan - 0:23



War, children, it's just a shot away
Aristide et Nobby
Un autre jour, une autre perquisition. « Tu es levé tôt, je reviens à peine de garde…» Remarque Jill, la femme de Nobby, alors que ce dernier boucle son uniforme. Souriant malgré lui, parce qu’il l’aime quand elle ne décide pas de lui hurler dessus, le chef de la police magique se penche vers elle pour l’embrasser : « Il y a une perquisition importante. Je serai là cet après-midi…on ira faire un tour. Et au restaurant, si tu veux. » Remuant un peu dans le lit, dont le confort tenterait bien Leach lui-même, et au diable ses obligations professionnelles, elle réplique sans trop se soucier du détail, posant une main sur le visage d’un mari pour une fois prêt à oublier toutes leurs dispute : « Tu es gentil…ne réveille pas Rebecca en partant. »

Le vent un peu frais pour un mois de mai, et un brouillard anglais à couper au couteau achèvent de réveiller Leach et de lui remettre les pieds sur terre. Fini de rêver, il y a une perquisition à mener. Sans perdre un instant, il transplane au Ministère. Dans l’ascenseur, il croise déjà quelques uns de ses hommes. C’est que la Police Magique ne dort jamais vraiment, à l’instar du crime qu’elle affronte et que les équipes, et souvent par extension le boulimique de travail et perfectionniste qui leur sert de chef, de ladite police, travaillent de nuit comme de jour sans repos. Le temps d’avaler un café et de jeter un œil au bilan de la nuit – deux agressions, trois tapages, six bagarres d’ivrognes, et une tentative de caillassage du magicobus – voilà donc Nobby Leach lancé dans un briefing d’une nouvelle perquisition dans le cadre de l’évasion d’Azkaban, cette fois pour Aristide Beurk.

Les choses vont vite, à présent. C’est une aubaine pour l’affaire Beurk et peut-être une chance d’aider la résistance même si elle est en situation difficile – de rétablir l’équilibre en leur faveur. Retrouver les prisonniers, il ne le pourra pas – c’est la tâche des aurors, qu’il plaint un peu, du moins pour ceux qu’il apprécie et qui sont pour la plupart dans la résistance : il n’aimerait pas devoir enquêter sur l’évasion alors que son chef est suspecté dans cette affaire, comme c’est le cas pour Christopher : et d’ailleurs, il n’aime pas non plus devoir enquêter sur la responsabilité de celui-ci  -  mais prouver l’existence des mangemorts oui, et enfin aider Amos Beurk en trouvant des preuves, encore plus. Double-jackpot, à la fois pour la police et la résistance. Double coups à ces imbéciles qui croient que le monde tourne toujours à leur manière.

Une heure plus tard, alors que le soleil se lève à peine, voilà Nobby en train de tambouriner à la porte de Aristide Beurk, flanqué du juge Bennett et d’une dizaine d’agents. Il a l’habitude et il est parfaitement réveillé, à présent. Cela ne lui fait ni chaud ni froid. « Aristide Beurk, ouvrez, au nom de la loi ! » Il a toujours trouvé le sous-directeur d’Azkaban étrange. Malsain, même. Le genre de type qui fiche la chair de poule et dont il sait qu’il est fracassé du bocal – dans sa longue carrière de flic, Nobby Leach a appris à sentir ça – sans même avoir besoin d’enquêter sur lui. C’est instinctif. Et ce qu’il sait de la famille Beurk, de leurs idées, et du rôle potentiel de Aristide dans l’évasion et chez les mangemorts n’aide pas à contrebalancer cette impression qu’il a dans le petit matin. « Sous-directeur Beurk, bonjour. J’ai un ordre de perquisition de votre domicile, délivré par le juge Bennett. Vous êtes soupçonné d’avoir permis l’évasion récentes de plusieurs prisonniers confiés sous votre garde. » La seule hypothèse logique. Sauf si Jedusor s’en est mêlé lui-même. A moins que ce ne soit les deux. Très calme, Nobby continue son discours, faisant un pas vers Beurk, espérant le faire reculer et entrer : « Vous êtes prié de collaborer du mieux possible et de répondre à nos questions. Vous avez cependant le droit de garder le silence, mais pas d’entraver la perquisition. » Il a une dizaine d’hommes pour empêcher que cela arrive, mais mieux vaudrait que Aristide y mette du sien.
(C) CANTARELLA.
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MANGEMORT
Aristide Beurk
Aristide Beurk
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Message#Sujet: Re: War, children, it's just a shot away + Aristide   War, children, it's just a shot away + Aristide Icon_minitimeSam 16 Oct - 12:52

Les nuits étaient quand même un peu courtes ces derniers temps. Il fallait dire qu’avec l’évasion des prisonniers d’Azkaban, ils avaient tous du pain sur la planche. Aristide avait beaucoup de chose sur le feu, même si on le soupçonnait, à juste titre, d’avoir un rapport avec cette évasion. Et justement, on le soupçonnait, donc il se rendait parfois au ministère pour être interrogé, il avait le droit à des visites directement à son bureau… autant dire qu’il n’avançait vraiment pas dans son travail. Donc, il travaillait plus longtemps, rentrait plus tard chez lui. Ce qui n’était pas forcément un problème, il aimait ce qu’il faisait et il se sentait toujours plus à l’aise dans la prison que chez lui directement.

Cela dit, il dormait d’un sommeil profond alors que le soleil se levait à peine. Il n’allait pas tarder à se réveiller normalement, pour se pencher sur une nouvelle journée de pur labeur. Mais son réveil fut finalement plus tôt, alors qu’il entendit tambouriner à la porte. Il mit un petit temps à réaliser que c’était ce qui était en train de se passer, et qu’il n’était juste pas en train d’entendre des bruits dans son rêve. Non, on tapait bien fortement sur sa porte. Et il entendit même la voix de Leach. Ah… mince.

Aristide avait quand même assez d’ennuis en ce moment, il n’avait aucune envie que Nobby Leach vienne mettre son nez dans ses affaires, mais c’était très exactement ce qu’il était en train de faire. En soit, le jeune homme n’était pas non plus complètement surpris, parce que Leach avait une dent contre sa famille (enfin, sauf avec Dosia mais ça c’était autre chose), il ne lâchait pas la grappe à Orpheus donc il s’était douté qu’il allait finir par venir s’occuper de lui. Bon… il se devait de se lever. Donc il le fit, sans prendre la peine de mettre le moindre vêtement sur son corps. Aristide dormait nu – et il ne pensait pas que ça soit un problème, personne ne venait le déranger d’habitude –, et là il s’avançait donc vers la porte afin d’ouvrir à la police magique sans prendre la peine d’enfiler quelque chose. Il ne réalisait même pas vraiment être nu, enfin si il le savait, mais il ne se préoccupait pas de ça.

Donc, il ouvrit la porte et son regard tomba sur Leach et ses hommes qui se trouvaient donc là avec un ordre de perquisition. Aristide l’écoutait en tentant de comprendre ce qu’il disait : il était soupçonné d’avoir participé à l’évasion des prisonniers d’Azkaban. Il était sommé de collaborer, de ne pas entraver la perquisition mais il avait le droit de garder le silence.

« Bah… écoutez faites comme chez vous. » Dit-il en se décalant.

Aristide le savait, il ne pouvait pas vraiment se permettre de se mettre entre chez lui et la police magique. S’il s’opposait à eux, ils allaient utiliser la force et clairement, le sous-directeur ne pourrait rien faire. E toute façon il était confiant, il ne pensait pas qu’ils trouveraient quoi que ce soit. Il n’avait aucune preuve de sa culpabilité chez lui, il n’était pas fou à ce point. Même Orpheus n’avait pas su ce qu’il allait faire, c’était la preuve qu’il l’avait bien caché.
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