C'est un sentiment véritablement étrange que de revenir à un endroit qui nous a été profondément familier et de découvrir que l'on y est dorénavant un étranger. C'est un sentiment que tout le monde expérimente, d'une manière ou d'une autre, dans un contexte ou un autre. Et Minerva y baigne largement en cet instant. Quand Mr Urquart lui a proposé de venir au ministère pour donner un coup de main à sa remplaçante, qui bénéficierait de sa supervision sur un dossier qu'elle avait mené au départ mais à l'achèvement duquel elle n'a pas pu participer, elle n'a pas hésité à accepter. D'une part parce que Minerva déteste laisser un travail inachevé, bien sûr, mais aussi parce qu'elle était impatiente de revenir sur son ancien lieu de travail, et parce qu'elle était impatiente de revoir certains collègues.

Mais sur place, elle ne se sent pas à sa place, elle a le sentiment d'être une touriste du ministère après avoir fait partie des meubles durant quelques courtes années. Elle pensait être nostalgique, ce n'est pas le cas, elle réalise que Poudlard est définitivement sa nouvelle maison, et que c'est là qu'elle se sentira toujours le mieux dorénavant. Malgré tout, elle fait son travail du mieux possible...

Même si elle soupçonne Elphinstone Urquart de ne pas avoir réellement eu besoin de ses services, contrairement à ce qu'il a prétendu. Sa remplaçante est très compétente et se débrouille à la perfection. Quant à Mr Urquart, il a saisi l'occasion de passer du temps avec elle pour lui adresser une invitation à dîner qu'elle a poliment décliné. Elle pensait que le fait de ne plus la voir tous les jours lui ferait oublier son inclination pour elle. Manifestement, elle a eu tort, Urquart est persévérant. Minerva pourrait se sentir flattée, ce n'est pas le cas.

A la place, elle préfère se concentrer sur sa remplaçante, qui en vérité se débrouille très bien. Minerva se permet d'être curieuse, sur ses anciens collègues, sur les projets menés par le ministère. A un moment de la conversation, on lui parle de Rose, Rose dont elle s'était faite une amie, Rose qui, pour le compte du ministère, mènerait des expériences absolument innommables, tout à fait impardonnable. Quand elle apprend ça, le sang de Minerva ne fait qu'un tour. Elle a besoin d'en avoir le coeur net, d'en parler directement à Rose, de lui faire changer d'avis, qui sait ?

On lui apprend qu'elle est actuellement au département des mystères. Elle n'a pas le droit de s'y déplacer aussi librement qu'autrefois, mais elle fait un tour où elle est autorisée dans l'espoir de croiser son amie. Une chance, elle parvient à la trouver.

-Rose !

Elle lui adresse un geste quand elle l'aperçoit au bout d'un couloir, un peu d'appréhension au ventre.

Rose semble surprise de la trouver ici, et quoi de plus normal ? Elle n'a plus sa place ici, et si elle devait encore avoir des illusions à ce sujet, son grand retour le prouve clairement. C'est normal, la vie continue, et la vie continue sans vous. Mais surprise ou pas, la surprise peut être agréable néanmoins, et même si Minerva voudrait que les circonstances soient différentes, elle reste contente de la revoir... Enfin, tout dépendra tout de même d'où les mènera cette discussion, et pour le moment, elle n'en sait encore pas grand-chose.

-Bien au contraire, répond Minerva quand Rose suggère que Poudlard ne lui plaît plus.

Elle se lasserait bien vite si c'était le cas. Non, il n'en est rien, on découvre parfois sa vocation par des voies que l'on ne s'imaginait pas explorer de prime abord, et c'est le cas de Minerva. Elle se sent épanouie dans son rôle de professeur et elle a pris ses marques plus vite qu'elle ne l'aurait soupçonné. Minerva sent qu'elle possède une autorité naturelle avec les élèves, qui au début la surprenait elle-même mais à laquelle elle s'est habituée, qu'elle apprivoise de mieux en mieux. Et puis, la métamorphose a toujours été sa passion, ça ne date pas d'hier. Donc si, Poudlard lui plaît encore, mais quand bien même.

-Mr Urquart voulait que je vienne aider sa nouvelle assistante de direction au sujet d'un dossier... au fond peu intéressant, dit-elle sans vraiment vouloir se pencher sur la situation, ce n'est effectivement pas digne d'intérêt.

Ce qui peut l'être en revanche, c'est ce dont elle souhaite parler avec Rose, même si elle ignore si cette dernière acceptera de se montrer honnête et transparente à ce sujet. Elle ne lui doit rien, après tout, mais Minerva a envie d'entendre Rose lui assurer que l'affaire n'est pas aussi alarmante qu'elle le soupçonne, que ce qu'elle en a compris. Même si elle n'a pas envie non plus de se laisser abuser, ou encore qu'on lui mente en pleine face.

-On m'a parlé de tes... projets en cours.

Et bien sûr, elle désapprouve, elle désapprouve profondément. Et elle pense que cela s'entend au ton de sa voix.

Rose fait preuve d'une prudence toute naturelle, Minerva ne saurait encore dire si cela est bon signe ou non. Il se peut qu'elle ne sache simplement pas de quel projet elle veut parler, et si elle ne se doute pas qu'il est question d'une entreprise dangereuse et sujette à controverse, c'est peut-être que cette entreprise n'existe que dans l'imaginaire d'Urquart et que ce dernier a cherché... quoi, elle n'en sait rien ? A l'impressionner, peut-être ? Ce serait une manière bien singulière et absurde de faire, mais de sa part, ce serait à peine surprenant. Il est aussi possible que Rose cherche seulement à noyer le poisson, ce qui là encore n'aurait pas grand-chose de surprenant.

D'un autre côté, il est dans la nature de ceux de son département de... faire des mystères. Et c'est logique. S'ils étaient tous bavards et prompts à se livrer sur leurs activités sous prétexte qu'on les interrogeait à ce sujet, alors le département des mystères n'aurait plus rien de mystérieux, et ce qui s'y trame ne serait qu'une continuité de secrets de polichinelle, ce qui est loin d'être le cas. Minerva a travaillé plusieurs années durant à quelques pas seulement du département des Mystères, et au bout du compte, elle ne sait rien, vraiment rien de ce qui s'y passe. Les langues de plomb portent très bien leur nom.

Elle n'a entendu que des bribes, dont elle n'est même pas certaine de la validité, va savoir si Rose se montrera honnête, ou si Urquart a été honnête, et il n'est pas dit qu'elle sera vraiment capable de démêler le vrai du faux. Bien qu'elle s'estime observatrice, quand il existe un fossé entre ce qu'on veut entendre et la vérité, quand on est impliqué émotionnellement, on n'est moins à même, évidemment, de distinguer la vérité. Et impliquée, elle l'est. Malgré tout, elle n'est pas de nature à faire de détours. Elle fera ce qu'il faut, tout simplement.

-Ce ne sont pas des bruits de couloir, on m'en a parlé en toute confidentialité, et j'ai bien conscience du fait que je ne devrais pas du tout être au courant. Mais voilà, je le suis. Elle marque une pause. On parle de massacre de masse. Je voudrais que le mot soit mal choisi, mais j'ai bien peur que ce soit le cas. L'équivalent des expérimentations moldues sur la bombe atomique.

Rose est contrariée, Minerva le sent, mais elle ne s'excusera pas pour autant d'avoir confronté directement son interlocutrice. Elle a besoin d'entendre ce qu'elle a à lui dire sur la question. Et si Rose est contrariée, Minerva, de son côté, l'est tout autant concernant ce qu'elle a appris des quelques activités menées par les Mystères et auxquelles son amie serait mêlée de près. Non, elle ne va pas se répandre en excuse pour parler si directement de ce qu'elle ne devrait pas savoir. Elle est ainsi, directe. Quand quelque chose lui pose problème, il ne faut pas compter sur elle pour se taire, ce n'est pas dans ses capacités, ce n'est pas dans ses attributions.

La position dans laquelle elle met Rose lui est au fond égale... Si cela pouvait lui permettre au moins de se remettre en question... même si elle en doute malheureusement. Quant à la position dans laquelle elle se met elle-même, c'est à vrai dire le cadet de ses soucis. Ce qui compte, ce sont les faits appris et leurs implications, rien d'autre.

-Signale ce que tu veux, ça m'est égal, réplique-t-elle sans patience.

Le problème majeur ici, ce n'est pas le secret qu'Urquart a trahi trop légèrement en parlant à Minerva, elle s'en fiche totalement, et même si elle aimerait éviter d'être oubliettée pour la forme, ce qui compte pour elle, c'est de trouver en Rose ce fragment d'humanité qui lui prouverait qu'elle ne se jette pas froidement et à corps perdu dans une entreprise d'une violence extrême et sans l'ombre d'un scrupule.

-Je ne te dirais pas qui a vendu la mèche mais tu sais pertinemment qui dans mon entourage proche sera susceptible de l'avoir fait, alors je doute fort que ce soit un problème de t'en plaindre à qui de droit si c'est vraiment là la seule chose qui te pose le moindre problème dans toute cette affaire.

Elle n'a pas envie d'incriminer son ancien supérieur, mais remonter sa trace est d'une simplicité enfantine, le protéger ne serait ni courageux, ni loyal, juste stupide à ce stade.

Parce qu'elle ne goûte pas du tout à ce "je ne peux ni confirmer, ni infirmer", un discours typique des Mystères et qui lui tapait déjà sur le système quand elle travaillait encore au sein du Ministère, et ça n'a pas changé.

-Tu n'as donc pas l'ombre d'un scrupule. Je pensais mieux te connaître.

Minerva n'estime pas accuser sans procès, non. Elle n'accuse de rien, elle attendait une confirmation ou une infirmation. Elle n'a ni l'un ni l'autre, et cela ressemble beaucoup trop la confirmation. Et si cette conversation a lieu, c'est justement et uniquement parce que Rose est son amie, ou du moins c'est ce qu'elle a toujours pensé jusqu'ici, maintenant, elle n'en sait rien. Elle ne peut sans doute pas être amie avec une personne dont elle constate à présent qu'elle ne sait absolument rien. Si Rose attendait mieux, c'est son affaire. Minerva attendait mieux aussi. Au moins, elles sont deux, très bien associées dans la déception.

-Je respectais ce que je pensais savoir de toi, Rose, je ne vais pas prétendre respecter ce que je devine de toi, à présent. Minerva marque une pause. Fais-toi un plaisir de me dénoncer. Honnêtement, ça m'est égal, j'assume totalement ma démarche. Je n'ai pas l'intention de parler de ce que j'ai appris à quelqu'un d'autre qu'à toi, puisque c'est visiblement la seule chose qui t'interroge et t'inquiète.

Urquart a brisé le secret professionnel, certes. Et Minerva aurait pu le protéger en ne disant rien, certes. Mais elle ne se voyait pas garder ce genre d'informations pour elle et ne pas se sentir concernée par la même occasion. C'est parce qu'elle tient à Rose, parce qu'elle l'aime sincèrement, qu'elle veut lui parler en face. Mais Rose ne se protège que derrière son sacrosaint secret professionnel, si bien que Minerva commence à se dire que leur amitié, qu'elle agite devant elle pour se protéger, n'est jamais à ses yeux qu'un prétexte confortable, qui n'a pas vraiment de valeur. Ce qui n'en fait pas moins mal.

-J'aimerais dire que ta réponse me convainc du fait que je n'ai mal interprété la situation, et qu'en effet, je suis à blâmer pour avoir voulu avoir une conversation franche et directe avec toi. Mais je ne le pense pas.

Et cette conversation franche et directe, elles ne l'auront pas, elle le comprend bien. Et au final, elle réalise qu'elles n'en ont certainement jamais eue pour commencer.

Si Minerva voulait être intègre jusqu'au bout, elle devrait effectivement demander à Rose de la dénoncer, ou bien se montrer hypocrite. Elle n'allait pas prétendre à tout prix vouloir mettre Elphinstone en difficulté après tout ce qu'il avait fait pour elle, mais elle estimait du moins qu'il fallait toujours assumer les conséquences de ses actes, quels qu'ils soient. C'était par conséquent valable pour Rose, mais c'était valable aussi pour Minerva. Et oui, c'était bien l'éthique de son amie - si elle l'était encore - que le professeur de métamorphose remettait en question.

Si cette dernière prenait la mouche, ça avait au moins une chose de rassurante, c'est qu'elle entrevoyait au moins les limites de ce qu'elle entreprenait et en quoi ses agissements, même effectués sous ordres, pouvaient être considérés comme condamnables. Mais elle n'y reviendrait pas. Elle préférait se vexer que de débattre du fond du sujet. Soit. Minerva hocha donc la tête à la première question de Rose... même si elle avait la faiblesse de penser dans tous les cas que la jeune femme tiendrait sa parole. On ne pouvait pas franchement dire qu'elle n'était pas capable de tenir ses engagements, le problème ne venait pas de là. Il venait plutôt de la nature de ces mêmes engagements.

-Je voudrais t'entendre me dire que tu ne contribues pas à un projet qui pourrait anéantir la vie de centaine d'individus, c'est ça que je veux t'entendre me dire, Rose. Est-ce que ça te semble si improbable que ça que je ne veuille pas te voir mêlée à ce genre de choses ?

Minerva marque une pause. Elle n'avait pas eu le sentiment d'avoir été si virulente d'entrée de jeu, mais elle doit admettre que son tempérament franc et brut de décoffrage fait que souvent, les autres prennent mal son discours. Dans le cas de Rose, il y a de quoi, car Minerva ne cautionnera jamais son travail. Mais c'est bien l'affection qui a en premier lieu guidé son action.

-Je ne viens pas t'accuser, je viens te demander de mettre un pas de côté si c'est encore possible. Et si je me trompe sur toute la ligne, si mes informations sont fausses, crois-moi, c'est la chose que je veux entendre plus que tout le reste. Je ne suis pas venue pour t'agresser et te pointer du doigt, et si je t'en donne l'impression, je m'en excuse, tu comprendras que la nouvelle m'ait... perturbée. Je suis venue te parler, en compromettant le secret professionnel, parce que je tiens plus à toi qu'à ce fichu secret.

L'inverse n'est pas certain. Rose semble à ce point sur la défensive que Minerva commence à se dire que son opinion ne compte finalement pas du tout.

Sur la défensive, Rose l'a été, aux yeux de Minerva du moins, mais elle peut le comprendre. Pour cause, même si entendre constamment son amie se protéger derrière le secret professionnel comme pour noyer le poisson lui déplaît, elle admet qu'elle peut en partie comprendre le point de vue de rose. Travailler aux mystères implique d'œuvrer sous le sceau d'une confidentialité qui ne devrait pas être si simple à briser. Et ainsi qu'elle le dit, le sujet est sensible. Mais oui, justement, il est sensible, suffisamment pour qu'elle insiste malgré tout, quitte à engendrer des frictions à n'en plus finir, quitte à briser une amitié qui compte pourtant pour elle.

Elle ne réagit pas à ces premiers propos, oui, elle peut comprendre, mais elle aimerait qu'elles passent outre cette violation de la confidentialité, ce qui les éloigne du propos, de ce qui a poussé Minerva à vouloir confronter directement Rose en dépit de ce que la prudence aurait dû logiquement la pousser à faire. Elle sait, un point c'est tout, et si elle veut s'en blâmer et le lui reprocher, qu'elle le fasse plus tard, pour l'heure, ce n'est pas ce qui l'intéresse le plus.

Et donc, elles en viennent à en parler, de ce projet, et Rose lui confirme qu'il existe bel et bien.

-J'estime que tu as le choix tout de même. Si les ordres qu'on te donne doivent contrevenir à ton sens moral, à tes convictions ou à tes propres croyances, alors, peut-être que ta place est ailleurs.

En gros, elle estime que même si refuser ce projet pourrait coûter son poste à Rose, elle devrait démissionner. C'est facile à dire, et c'est radicale, mais c'est ainsi, à sa manière, Minerva a toujours été quelqu'un de très radical, justement. Elle est entière. Quand quelque chose ne lui plaît pas, elle n'hésite pas à le dire. Elle accepte d'être commandée dans la mesure où les directives qui lui sont données coïncident avec ses propres convictions. Forcément, elle ne sait pas toutes les conséquences pour Rose, mais elle continue à constater qu'il y a plus de résignation que d'indignation dans l'attitude de son amie (elle n'irait pas jusqu'à dire de l'approbation, elle ne veut pas accepter que ce puisse effectivement être le cas).

Minerva sait qu’elle n’y est pas allée avec le dos de la cuillère, mais qu’attendre d’autre de sa part ? Elle a toujours été ainsi, franche et directe, et sans doute trop rigide dans ses décisions et dans sa vision des choses. Elle avait déjà constaté que leurs tempéraments pouvaient contraster sur ce point, mais cela n’avait jamais empêché leur amitié… elle n’envisageait pas qu’un cas de figure si critique n’oppose si radicalement leurs visions respectives de l’existence. Au moins, Rose sait ce que Minerva pense. Elle peut en faire ce qu’elle veut, à présent. Peut-être rien, sans doute rien. Minerva, dans la position où elle se trouve, ne peut pas faire beaucoup plus que de tenter de la raisonner comme elle vient de le faire. Elle n’exposera pas l’information à la majorité, pas tant pour sa propre sécurité que pour celle des autres personnes impliquées, la preuve que son propre compas moral est parfois moins irréprochable qu’elle ne le voudrait.

Minerva n’y croit pas vraiment, quand Rose lui affirme qu’elle va y réfléchir, mais elle espère tout de même, au moins un peu. Juste assez pour que leur conversation lui reste dans un coin de sa tête, et pour qu’elle sache y repenser en temps voulu, quand l’heure sera peut-être venue de prendre des décisions trop radicales. Elle ne pourra pas prétendre avoir assez d’influence sur elle pour jouer les anges posés sur son épaule. Elle ne va pas non plus prétendre qu’elle est un ange, mais… il ne leur reste sans doute qu’à voir, et Minerva ressent un certain sentiment d’impuissance à l’idée de ne pas pouvoir en faire ou en dire plus. D’autant que Rose lui apprend qu’elle doit y aller, mettant fin, de fait, à leur conversation.

-Dans ce cas, il faut rester en ne se contentant pas seulement du moins pire mais en cherchant à faire mieux, répond Minerva, pas réellement émue par la remarque de Rose.

Elle n’a pas tort, mais en même temps, elle estime que l’excuse est un peu facile. A partir de postulats pareils, on peut tout accepter et tout se laisser pardonner. Tout peut toujours être pire, après tout.

-Bonne continuation, Rose, j’espère qu’on aura l’occasion de se revoir dans d’autres circonstances.

Celles-ci n’ont vraiment pas été plaisantes, c’était malheureusement attendu. Mais Minerva pense et continuera de penser qu’il fallait tout de même qu’elles en passent par là, même si ça n’aurait peut-être servi à rien.