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 Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins

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Archibald Ollivander
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Message#Sujet: Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins   Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins Icon_minitimeLun 23 Mar - 22:43

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Les mains d'Archie se crispèrent et, exaspéré, il donna un coup de pied sur le sol. Sa chaise roula à quelques pas de son plan de travail et il abaissa enfin sa baguette, la rangeant rageusement dans sa poche. Ce n'était pas bon. Pas bon du tout. Cette baguette ne ressemblait à rien, n'avait aucune âme ! Ce n'était qu'un bout de bois qui ne ressemblait même pas au croquis que le jeune homme en avait fait ! Ce n'était ni fait ni à refaire ! Comment avait-il pu avoir un tel résultat ? Ce n'était pas dans ses habitudes d'obtenir un résultat aussi médiocre.

Poussant un grognement exaspéré, Archie se leva et arracha le croquis du mur, là où étaient épinglés tous les autres. Le problème ne venait pas de là. A la vérité, le problème ne venait pas vraiment d'Archie non plus. Lentement, le regard du jeune homme glissa vers la note que son oncle lui avait laissée ce matin, posée bien en évidence à son poste de travail. Une fois de plus, il eut envie de la déchirer, de la brûler, puis de prétendre n'avoir jamais vu quoi que ce soit qui aurait ressemblé de près ou de loin à ce bout de parchemin. Archie n'avait aucun problème avec le mensonge. Cependant, mentir à son oncle le dérangeait profondément. C'était bien la seule raison pour laquelle il n'avait toujours pas mis le feu à ce post-it.

« Archibald,

J’ai longuement réfléchi en ce qui concerne la boutique. Après la vague de nouveaux jeunes sorciers que nous venons d’essuyer en septembre et l’état dans lequel est ressorti le commerce, j’ai pensé qu’une aide supplémentaire ne serait pas de refus.

Si nous voulons être prêts pour l’année prochaine, il faut s’atteler à trouver quelqu’un dès maintenant. Je connais ton opinion au sujet d’un potentiel nouvel employé, mais au vue de la situation, je prends la décision de passer outre.

Une candidate au poste de vendeuse se présentera cet après-midi, à 14h. Je ne pourrai pas être présent, je te laisse donc le soin d’assurer l’entretien. Tu as toute ma confiance.

Garrick.
»

Tu as toute ma confiance. Archie froissa le papier et le jeta à la poubelle. Son oncle le connaissait trop bien, ça en devenait problématique. L’ancien Serdaigle jeta un coup d’œil à la pendule et grimaça : c’était déjà l’heure. Autant y aller, il n’arriverait de toute façon pas à travailler convenablement tant que cette affaire ne serait pas liquidée.

Archie enleva son tablier, le rangea, puis il alla se laver les mains et le visage. Il n’avait aucune envie de faire passer cet entretien, mais il se devait d’être présentable. Pointilleux, le jeune homme ajusta sa chemise, se recoiffa puis, une fois satisfait, quitta l’atelier.

La boutique était composée de la façon suivante : en entrant par la rue marchande, on accédait au point de vente, avec ses lourdes étagères ployant sous le poids des baguettes et son tout petit comptoir juste assez grand pour deux personnes côtes à côtes. Derrière ce comptoir, une porte menait à la réserve. C’était là qu’ils entreposaient les baguettes en attente de cœur, ou celles qu’ils devaient réparer et qui demandaient un certain investissement. Ils y rangeaient aussi les baguettes les plus sensibles, celles qui réagissaient immédiatement avant même d’entrer en contact avec leur porteur.

Et enfin, une dernière porte menait à l’atelier.

D’un pas assuré, Archie traversa toutes les pièces et arriva à l’avant de la boutique. Encore personne. Il consulta sa montre. Dans une minute, il serait quatorze heures. Archie pria pour que la candidate arrive en retard. Ce serait une première raison pour ne pas lui confier le travail. Son oncle pensait peut-être qu’ils avaient besoin d’une personne en plus, mais Archie était persuadé qu’il avait tort. Et puis, cette affaire appartenait aux Ollivander. Une inconnue n’avait pas sa place ici.

La sonnette de la porte d’entrée tinta. Archie releva la tête et toisa la jeune femme. Ou, plutôt, la jeune fille. Elle ne semblait pas avoir plus de dix-sept ans : elle devait à peine sortir de Poudlard. Un détail supplémentaire qui irrita le jeune homme. Comment Garrick avait pu accepter la candidature d’une gamine pareille ? Vous vous faites vieux et sentimental, mon oncle, pensa Archie.

Il consulta sa montre. Elle était à l’heure. Il grimaça.

- Bonjour, bienvenue à la Boutique Ollivander. Vous devez être la jeune femme qui a postulé auprès de mon oncle ? Je m’appelle Archibald. C’est avec moi que vous passerez votre entretien.

Archibald était toujours de nature poli. Mais en cet instant, il bouillonnait. Il perdait son temps avec cette gamine alors que, sans elle, il aurait déjà réalisé une ou deux baguettes. Il aurait même avancé sur ses propres recherches. Quelle enquiquineuse !

- Mon oncle ne m’a pas communiqué votre nom. J’aimerais également votre âge et les résultats de vos ASPIC, demanda-t-il, froid comme une porte de prison.

Il allait être intraitable. Archie n’était pas impressionnant dans son genre, mais il était buté, et il avait décidé qu’il ne voulait pas de cette fille dans sa boutique. Peu importe ce qui se passerait lors de cet entretien, cette gamine repartirait comme elle était venue, foi d’Ollivander.
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Message#Sujet: Re: Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins   Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins Icon_minitimeMar 24 Mar - 12:26

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Le parchemin était sur sa bibliothèque depuis quatre jours. Quatre jours qu’Elizabeth appréhendait, un petit peu, principalement parce qu’elle n’était clairement pas convaincue de ses talents de vendeuse. Et puis, c’était la première fois qu’elle allait être interrogée sur ses compétences dans l’optique d’obtenir un poste. Lorsqu’elle avait reçu une réponse positive pour un entretien, ses parents l’avaient félicité. Elle s’était fait la remarque qu’ils s’enthousiasmaient pour pas grand-chose -après tout, elle n’était pas encore embauchée, mais ne leur avait pas partagé sa réflexion. A quoi bon ?

Le grand jour était arrivé. La future vendeuse de baguettes était attendue à la boutique bien connue du Chemin de Traverse pour 14 heures. Alors, après le déjeuner qui eut lieu plus tôt qu’à l’accoutumée, sa mère s’était mis en tête de coiffer, maquiller et habiller la jeune femme. Elizabeth resta sagement assise tandis que sa mère s’affairait. Après quarante-cinq très longues minutes (bon sang, on a inventé des sortilèges pour aller plus vite, pourquoi avoir passé tant de temps ?), Ellen estima que sa fille était parfaite. Il ne lui restait plus qu’à enfiler sa robe, et tout le monde pourrait partir. Parce que oui, malgré les jérémiades de la concernée, les parents Hopkins avaient décidé qu’ils accompagneraient leur fille.

Ils arrivèrent sur le Chemin de Traverse à 13h45 : cela leur laissait tout juste assez de temps pour donner leurs dernières recommandations à leur cadette, qui avait finalement réussi à les convaincre de ne pas l’accompagner devant, mais d’attendre un peu plus loin, de l’autre côté de la route.

- N’oublie pas Lili, tu souris, et tu expliques que tu es vraiment inté…

- Oui maman, oui papa, à tout à l’heure, merci ! , lança-t-elle en s’éloignant.

A 14 heures pile, Elizabeth inspira profondément et fit retentir la sonnette en entrant. Elle referma précautionneusement la porte derrière elle et leva son regard vers celui qui allait visiblement être son recruteur, affichant un sourire sincère quoiqu’un peu mal à l’aise. Elle hocha la tête lorsqu’il évoqua « la jeune femme qui a postulé auprès de son oncle ». À la suite de ce qui s’apparentait à une question, elle prit la parole assez peu assurée, un peu refroidie par l’absence de chaleur humaine de son interlocuteur.

- Je m’appelle Elizabeth Hopkins, j’ai 18 ans. J’ai obtenu un Optimal en Défense contre les Forces du Mal, Potions, Histoire de la Magie et Études de Runes. En Métamorphose et Sortilège, j’ai eu un Effort Exceptionnel.

Elle jeta un coup d’œil autour d’eux, la boutique n’avait pas changé, depuis la dernière fois qu’elle y avait mis les pieds. Et dire que c’était peut-être ici qu’elle allait travailler… Elizabeth était curieuse de la suite de l’entretien.
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Message#Sujet: Re: Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins   Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins Icon_minitimeMar 24 Mar - 13:43

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Archie n'était pas ce qu'on pouvait appeler un puriste, c'était certain. Son père avait bien essayé de lui inculquer la supériorité du sang, mais il n'en restait pas de grandes traces dans le comportement du jeune homme. Sang-Purs, Sang-Mêlés, Né-Moldus... Pour Archie, ils étaient tous dans le même panier, et très peu arrivaient à sortir du lot.

Néanmoins, malgré cette absence de toute vision puriste, Archie restait attachée à la renommée des Ollivander. Sa famille fournissait les baguettes des sorciers d'Angleterre - et parfois même celles des sorciers à l'international - depuis des générations. Ils étaient connus pour leur précision, leur talent et la qualité de leurs baguettes. Pour Archie, c'était important. Il se contentait de cette très bonne base pour le moment, mais il était certain qu'il ferait des Ollivander une entreprise bien plus grande et innovatrice que ce qu'elle était aujourd'hui. Après tout, n'était-ce pas eux qui faisaient des sorciers ce qu'ils étaient ?

Alors pourquoi cette gamine essayait de se mêler à ça ? Elle ne devait sûrement pas se douter de ce qui se passait dans la tête du jeune homme qui lui faisait face et c'était sûrement mieux pour elle. Dix-huit ans... Qu'est-ce qu'elle savait faire, à dix-huit ans ? Rien, sûrement. Le regard qu'elle lançait sur la boutique était celui d'une novice. Garrick voulait-il vraiment que ces mains inexpérimentées manipulent des baguettes magiques ? Dans n'importe quelle autre boutique, cette jeune fille aurait fait l'affaire. Ici, même la vente relevait de compétences particulières. Il fallait connaître la composition des baguettes, les interactions entre les différents composants, il fallait savoir sonder l'âme du client et faire le lien avec les différentes sortes de bois et de coeur. Même lui qui travaillait ici depuis sept ans n'arrivait pas encore à taper dans le mille à chaque coup.

Par Morgane, vous avez perdu la tête, mon oncle.

- Je vois. Qu'est-ce qui vous motive pour ce poste ? demanda-t-il ensuite de but en blanc.

Tous ces ASPIC, c'était bien beau, mais ça ne servait pas à grand chose ici. Oh, bien sûr, il fallait maîtriser certains points essentiels, comme la Botanique, les Sortilèges et les Runes - ce qui ne manquait pas manquer à cette gamine, au grand regret d'Archibald. Mais le jeune homme ne cesserait jamais de le répéter : l'art subtile de la création des baguettes était trop passé sous silence. C'était au moins aussi difficile que le travail d'un maître potionniste, voire même davantage. Mais personne ne semblait s'en rendre compte. Les sorciers ne savaient pas reconnaître la véritable valeur de leur baguette. A l'exception de quelques rares personnes, la majorité de la communauté sorcière n'aurait même pas accès à la magie sans la présence des Ollivander et de leur travail.

Et les gens pensaient pouvoir percer dans cette institution comme ça, en postulant ?

Archibald attira à lui le tabouret qui se trouvait derrière le comptoir et s'assit, posant ses coudes sur le comptoir.

- Sachez, Miss Hopkins, que travailler ici demande plus que quelques ASPIC. Bien que vos résultats soient convenables, j'ai l'impression que vous ne saisissez pas bien les compétences nécessaires pour le poste que vous convoitez.

Il se tourna brusquement vers l'étagère dans son dos, balaya un instant le mur remplit de baguettes puis tira une boîte. La boutique sembla frémir, comme à chaque fois.

- J'ai fabriqué cette baguette, expliqua-t-il en ôtant le couvercle.

Il la posa sur le comptoir.

- Que feriez-vous si vous deviez la présenter au client ? Vous la tireriez de la boîte pour la lui tendre, manche en avant, n'est-ce pas ? Comme vous avez sûrement dû voir mon oncle faire lorsqu'il vous a donné la votre.

Archie soupira profondément.

- Savez-vous reconnaître le bois dans lequel est construite cette baguette ? Elle est faite en frêne, précisa-t-il après un moment passé à écouter la jeune femme. Il est inscrit sur l'étiquette que le coeur est en crin de licorne. Plus précisément, ce crin provient d'une femelle. Savez-vous ce que cela signifie ? La combinaison de ces éléments crée une baguette plus fidèle qu'aucun être humain ne le sera jamais. Posez un doigt sur cette baguette, et vous réduirez à néant ses chances d'appartenir au sorcier qui la méritait réellement, puisqu'elle vous sera de ce fait fidèle jusqu'au bout.

Archibald referma la boîte et la rangea.

- Cette boutique n'est pas qu'un simple point de vente comme la boutique de Quidditch ou Fleury et Bott. Ici, vous ne seriez pas juste une vendeuse. Il faudrait vous former, vous apprendre le lien subtile entre le bois, le coeur, les runes que l'on grave quelque fois pour équilibrer le tout et le client qui se présente.

Il se tourna une fois de plus vers la jeune femme.

- Etes-vous sûre de vouloir de ce travail, Miss Hopkins ?

Pitié, dis "non" et débarrasse-moi le plancher, j'ai autre chose à faire.
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Message#Sujet: Re: Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins   Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins Icon_minitimeMar 24 Mar - 21:39

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Arriva la question fatidique : « Qu’est-ce qui vous motive pour ce poste ? ». C’était une excellente question qu’Archibald lui posait. Hormis l’argent et l’envie d’être, peut-être, indépendante… Compliqué de répondre avec exactitude. Lors de sa dernière année à Poudlard, un des sujets de rédaction sur lequel elle avait passé plus de temps en histoire de la magie, c’était Évolution du lien entre le sorcier et sa baguette du 12ème au 18ème siècles. Pour toute personne normalement constituée qui n’érigeait pas l’histoire de la magie en l’une des matières les plus intéressantes, cet intitulé ne serait pas pas passionnant. Mais Elizabeth faisait partie de ces personnes. Pour ce sujet, elle avait consulté une quantité affolante d’ouvrages divers, parfois mêmes des ouvrages anciens, ce qui lui avait d’ailleurs fait se remercier a posteriori d’avoir poursuivi et approfondi l’études des runes. Aux yeux de la jeune femme, la baguette était ce qui caractérisait un Sorcier, au même titre que la magie qui coule dans leurs veines. Il s’agissait bien là de l’une des choses les plus importantes pour un sorcier : sa baguette, la première preuve tangible de son statut de non-Moldu, sa source de pouvoir la plus concrète.

Alors, en y réfléchissant bien, l’idée de travailler à faire en sorte que chaque Sorcier de Grande-Bretagne possède une baguette digne de son nom (et du nom d’Ollivander) était quand même plaisante. Elle n’eût cependant pas le temps de répondre. Visiblement, ses excellents résultats ne suffisaient pas à Archibald Ollivander, qui lui rappela avec froideur et désinvolture qu’elle n’était pas compétente. Convenables ? Il qualifiait ses excellents résultats de convenables, alors qu’elle avait passé des heures à travailler pour en arriver là ? Elle l’écouta et le suivit du regard quand il posa l’écrin de la baguette sur le comptoir. Elle ne le regardait pas dans les yeux et fixait la baguette. Sans relever la tête, elle répondit, un peu gênée de se retrouver face à sa propre incompétence :

- Peut-être du chêne… ?

Après quelques secondes de silence qui lui semblèrent être une éternité, elle ajouta :

- Non, je ne sais pas quel est le bois de cette baguette.

Par Merlin, Elizabeth n’a que 18 ans, on ne peut pas lui demander la même expertise qu’une personne travaillant les baguettes depuis des années. Il évoqua le fait que, si elle était amenée à travailler ici, il serait nécessaire de la former : mais ne serait-ce pas le cas de beaucoup d’autres candidats au poste ? Peut-être pas, à vrai dire. Peut-être que certains auraient une quelconque expérience utile, des années de recherche derrière eux ou que savait-elle encore !

Lorsqu’il se tourna vers elle et lui posa une dernière question, qui termina de la déstabiliser, elle répondit :  

- Vous savez, je pense que tout peut s’apprendre… Même vous, vous avez bien dû apprendre… non ?

Son ton et la fin de sa phrase laissaient comprendre qu’elle-même n’était pas convaincue par cet argument : Elle tenta un maladroit sourire qui se voulait amical, afin d’effacer au maximum l’affront qu’elle venait de lui faire. Elle n’avait pas eu pour intention d’être insolente, et sa remarque pouvait malheureusement être interprétée comme telle.

- Travailler ici me permettrait de mettre en pratique ce que j’ai appris durant mes années d’études de runes, et d’en apprendre plus sur l’art de la confection de baguettes…

… Restait maintenant à le convaincre, et la jeune femme n’était pas connue pour ses talents d’oratrice. Mais il fallait bien se vendre, et il y avait une première fois à tout : la voilà à son premier entretien d’embauche, et il promettait.

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Message#Sujet: Re: Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins   Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins Icon_minitimeVen 27 Mar - 11:17

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Archie savait bien qu'au fond il était dur avec cette gamine. Qu'elle n'était là que pour se trouver un job le temps de voir venir. Mais c'était justement cette désinvolture qui lui hérissait le poil : les gens n'avaient pas suffisamment conscience de l'importance des Ollivander. Ils les plaçaient sur un pied d'égalité avec le propriétaire de Fleury et Boot ! Ils n'étaient qu'une case à cocher sur la liste de fournitures scolaires pendant les vacances d'été !

Archibald soupira devant l’absence de réponse de la jeune femme – à vrai dire, il ne lui avait pas réellement laissé le temps de répondre, mais, à ce moment précis, il s’en fichait éperdument. A vrai dire, il ne prenait pas Elizabeth au sérieux. Elle lui faisait perdre son temps, voilà tout ! Il n’était pas là pour écouter jacasser une gamine sur les ASPIC qu’elle avait obtenu – elle n’avait même pas eu celui en botanique en plus de ça, et elle osait se présenter dans une boutique qui manipulait les matériaux magiques ?

Exaspéré, le jeune homme décida de la tester. Avec une grande délicatesse – délicatesse qui jurait avec son attitude froide et sévère – il prit alors un étui et le lui présenta, en veillant à le tenir suffisamment loin d’elle pour qu’elle n’ait pas l’idée de poser ses doigts dessus. En l’écoutant, il resta interdit. Du chêne ? Du chêne ?! Les sorciers étaient donc incultes à ce point ?! Le frêne et le chêne n’avaient rien à voir, strictement rien à voir ! Ils ne possédaient pas les mêmes capacités !

- Au moins, vous le reconnaissez, répliqua-t-il lorsqu’elle avoua enfin qu’elle ne savait pas. Les baguettes, ce n’est pas un art de l’approximation. Il faut être précis, ou ne rien faire. La moindre erreur peut mener à des situations catastrophiques.

Il rangea tout. Il était plus prudent d’éloigner cette baguette de ces mains inexpérimentées. Il ne voulait pas qu’un accident arrive, pas sous sa responsabilité. Il y avait déjà tellement de choses à faire et à gérer Archibald ne voulait pas en plus avoir à s’occuper des bêtises d’une jeune étudiante tout juste sortie de Poudlard.

Au fond, c’était tout à son honneur de chercher du travail et d’oser venir se présenter aux entretiens. Manque de chance pour elle, elle était tombée sur un des mauvais jours d’Archie. Au moins ; pour ces autres entretiens, elle serait rôdée, n’est-ce pas ? Archibald n’était pas tendre avec elle, mais le jeune homme se disait quand même que, parfois, ne pas faciliter les choses avaient du bon aussi. Si tout était facile, il n’y avait aucun mérite à persévérer.

Toujours froid, le jeune homme posa sa dernière question. La réponse le surprit. Oh, mais elle avait une langue plus piquante qu’elle ne voulait bien le laisser paraître. Quoique le semble d’audace dont elle fit preuve s’effaça bien vite face au regard glacial d’Archie. Néanmoins, cela eut le mérite d’étrangement apaiser Archie : elle ne se laissait pas faire ? Intéressant, moins innocente qu’elle en avait l’air.

- En effet, j’ai appris. Je baigne dans cet environnement presque depuis le jour où je suis né. J’ai passé un nombre incalculable d’heures dans cette boutique, à apprendre les baguettes, à comprendre leur fonctionnement, à étudier leur composition et leur sensibilité. Apprendre les baguettes, c’est aussi apprendre la société, apprendre à lire les personnes qui se présentent ici.

Il la regarda avec insistance.

- Alors oui, j’ai appris. Mais nous ne pouvons clairement pas comparer nos situations, n’est-ce pas ? Vous arrivez en cours de route, il serait donc logique que vous ayez quelques bagages.

Elle reprit la parole. C’était mignon de la voir essayer de se vendre. C’était une novice, de toute évidence. Un instant, Archie fut tenté de sourire. Au fond, elle n’était pas bien méchante, et le jeune homme se rendait compte de sa puérilité. Néanmoins, il était toujours aussi décidé à faire en sorte qu’elle ne reste pas ici. Archibald savait que si elle était embauchée, il passerait son temps à la former et à rattraper ses boulettes, et il n’avait pas la volonté pour ça. Il était déjà babysitter à temps partiel, il n’avait pas envie de s’y engager davantage.

Il soupira, posa ses coudes sur le comptoir.

- En effet, les Runes sont une part majeure de la conception des baguettes. Avoir un ASPIC est un bon début, c’est vrai. Mais c’est à travailler. Les inscriptions runiques sur les baguettes sont autrement plus complexes que ce qu’on apprend à Poudlard.

Il se recula légèrement.

- Miss Hopkins, je suis énormément attaché à cette boutique et à ses valeurs. Je tiens vraiment à faire de l’entreprise Ollivander quelque chose de plus grand, de plus important. Pensez-vous que vous pourriez aider à ce développement ? A faire en sorte que les Ollivander soient reconnus non comme une case à cocher avant le premier septembre mais comme une élément indispensable et honorable de la société sorcière ?
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Message#Sujet: Re: Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins   Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins Icon_minitimeVen 3 Avr - 23:32

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Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle savait tout ce qu’il lui expliquait, non. Elle ne pouvait qu’esquisser la maigreur de ses propres connaissances, si on les comparait à celles du neveu Ollivander, mais ce n’était presque pas comparable. Elizabeth était bien consciente de son incompétence. Loin d’être prétentieuse ou vantarde, elle savait néanmoins ce qu’elle valait, notamment sur le plan scolaire ou culturel. Alors se voir ainsi rabaissée à tout juste une étudiante sortie de Poudlard –ce qu’elle était, au fond, la froissait quelque peu.

Sans aller jusqu’à dire que son coup était savamment calculé, elle était assez fière de sa réponse à Archibald Ollivander : elle était parvenue à remettre en avant ses capacités d’apprentissage, son côté studieux et ses études de runes. Mais ce n’était évidemment pas suffisant, et le jeune homme venait de lui rappeler : elle n’aurait pas dû postuler sans expérience significative qui justifiait sa candidature, et leurs situations n’étaient absolument pas comparables, en aucun point elles ne se recoupaient. Elle en était consciente, et ne regardait pas son interlocuteur dans les yeux. Son regard était vissé sur le comptoir et sur la baguette qu’il avait laissée traîner dessus, et elle sentait le regard insistant et empli de jugement qu’il posait sur elle.  

Lorsqu’il posa les coudes sur le comptoir, elle releva légèrement la tête vers lui, son regard oscillant entre l’homme qui lui parlait et les étagères derrière lui. Elle l’écouta attentivement lui exposer son attachement à l’endroit dans lequel il travaillait et qui appartenait à sa famille. Au fond, il avait raison : beaucoup de sorciers voyaient leur baguette comme un outil plus que comme une part d’eux-mêmes, ce qui les représentait réellement. Elizabeth n’était pas bête, elle pouvait imaginer la frustration et la fierté qu’il ressentait : Archibald était fier de faire partie de la famille Ollivander, fabricants de baguette reconnus, il était fier du commerce qui était celui de son oncle et qu’il participait à faire prospérer, il était fier et il voulait plus.

Allez, Ellie, sois sûre de toi, il t’a posé une question, c’est ton moment ! Explique-lui tout ce que tu as expliqué l’an passé dans ton devoir d’histoire, et tout ce à quoi tu as déjà réfléchi, ce de quoi tu as déjà parlé avec ton petit frère et d’autres personnes ! Raconte-lui ce que tu penses des sorciers, des baguettes, de la magie ; tu as fait des recherches là-dessus pour ton devoir, et même plus qu’il n’en fallait. Tu as des arguments qui sont convaincants et dont tu es éperdument convaincue, tu n’as plus qu’à te lancer, Ellie.

Après quelques secondes durant lesquelles Elizabeth avait les yeux dans les vides et ses pensées ne parvenaient pas à s’organiser clairement, elle déglutit discrètement et se lança, relevant le regard vers son interlocuteur :

- Je… je ne peux pas vous dire que je suis la meilleure candidate que vous allez rencontrer, mais je vous garantis que je suis motivée. Je ferai les efforts nécessaires pour vous prouver ma valeur, et vous aider au mieux à ne pas regretter, si toutefois vous décidiez de m’embaucher…  

Elle s’arrêta un instant, avant de réellement se lancer.

- Vous avez raison en évoquant votre magasin comme une case à cocher : c’est vrai, la plupart des sorciers achètent leur baguette comme ils achètent un chaudron ou leurs livres… Mais une baguette, c’est plus que ça… C’est l’incarnation matérielle de la magie, c’est la représentation concrète des pouvoirs d’un sorcier, c’est la plus belle chose qu’un sorcier puisse posséder tant une baguette est intimement liée à son propriétaire. Ce sont les baguettes qui représentent ce que nous avons en nous, notre magie… Ce sont les baguettes qui nous différencient des Moldus, qui permettent de nous caractériser en tant que sorcier.

Elle reprit sa respiration et regarda Archibald Ollivander. Sa candidature ne venait pas -totalement- de nulle part : elle pensait sincèrement ce qu’elle venait de lui déballer.

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Message#Sujet: Re: Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins   Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins Icon_minitimeDim 12 Avr - 17:44

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Archibald n’était pas un méchant garçon, pour la simple et bonne raison qu’il n’avait pas la volonté de l’être. Pour lui, s’acharner à être volontairement méprisant ou agressif était une perte de temps, et Archibald détestait perdre son temps. Cependant, ce n’était pas un saint non plus et ce pour les mêmes raisons : s’acharner à aider tout le monde, ça ne servait à rien. Archie était donc une personnalité très neutre, au fond, caractérisée principalement par un immense je-m’en-foutisme. Seules deux choses lui faisaient perdre ses moyens : la beauté et son amour des baguettes – et c’était encore pire quand les deux se combinaient.

C’était ce qui justifiait en partie son comportement envers Elizabeth. Pourtant, la jeune femme n’était pas une personne désagréable. Elle semblait polie, souriante, peut-être un peu timide mais elle semblait vouloir se faire une place. Après tout, elle sortait à peine de Poudlard : à cet âge-là, on était légalement considéré come un adulte, mais la réalité était toute autre. La preuve en était cette gamine. Elle n’avait, quoi, que sept ans de moins qu’Archie, mais elle semblait tellement plus jeune… Néanmoins… Elle était agréable à regarder. Une beauté douce et timide que son comportement ne mettait malheureusement pas suffisamment en valeur.

Constatant ses pensées, Archie revint au moment présent. Il devait se concentrer sur cette jeune femme autrement qu’en la détaillant de la tête aux pieds. Aussi l’écouta-t-il attentivement quand elle prit la parole ; elle semblait un peu plus sûre d’elle, ce n’était pas désagréable. Mais Archie n’était toujours pas décidé à l’embaucher. Malgré le regard plus apaisé qu’il portait sur Elizabeth, il ne pouvait s’empêcher de noter son inexpérience : laisser cette jeune femme toucher à ses précieuses baguettes ? La laisser sculpter le bois, manipuler des crins de licornes ? Trop dangereux, beaucoup trop dangereux aux yeux d’Archibald.

Moins agressif qu’au départ, Archibald fit le tour du comptoir et s’appuya contre ce dernier, juste en face de la jeune femme, bras toujours croisés. Il la gratifia d’un maigre sourire.

- Je constate votre motivation, car sinon vous ne seriez pas là – du moins je l’espère… Et j’apprécie votre considération pour le magasin et pour notre art. Plus que l’incarnation de notre magie, la baguette représente le sorcier même et tout ce qui l’entoure, tout ce qui passe par lui. Vous semblez avoir réfléchi à la question, à ce que je vois, ajouta-t-il d’un ton appréciatif.

Il considéra la jeune femme un instant. Quel dommage… Il n’allait sûrement pas l’embaucher et, pourtant, il la trouvait finalement sympathique, cette gamine. Mais trop jeune, trop inexpérimenté, Archie n’avait pas le temps de la former et, surtout, il n’en avait pas l’envie : cela lui ferait perdre un temps considérable sur ses propres recherches et il ne pouvait se permettre cela s’il voulait vraiment aboutir à quelque chose.

Alors, aussi agréable qu’elle puisse sembler, cette enfant ne représentait qu’une gêne pour le jeune homme. Comment le lui dire de façon polie ?

- Vous semblez être dans le bon état d’esprit pour la boutique Ollivander. Dans d’autres circonstances, je n’aurais très certainement pas hésité à vous embaucher : certes, vous êtes jeune, mais vous ne manquez ni de motivation ni d’arguments, ce qui est un bon point, et vous semblez également… considérer les baguettes à leur juste valeur.

Archie prit une inspiration puis balaya la pièce du regard, cherchant ses mots.

Il n’était pas doué pour ça. Archibald ne possédait que le strict minimum nécessaire en ce qui concernait de potentielles compétences sociales. Il savait paraître, donner le change, voire même approfondir certaines relations, mais tout restait toujours très superficiel, en réalité. Il se sentait rapidement pris au dépourvu face aux autres en général. Tout lui paraissait trop complexe : par exemple, dans cette situation, sa première réaction aurait été de simplement congédier la jeune femme en lui disant qu’elle n’était pas du tout qualifiée pour cet emploi et que si elle désirait vraiment se faire embaucher ici, elle n’avait qu’à revenir dans six ou sept ans, après avoir largement approfondi sa maîtrise magique. Mais ce serait brusque et peu subtil de sa part. Enfin, c’était ce qu’il avait appris de ses précédentes altercations sociales.

Par Merlin, que c’était complexe.

- Néanmoins… Votre niveau d’apprentissage est assez faible quant à ce qui est attendu d’un employé dans cette boutique. Vous comprendrez que vous embaucher reviendrait à consacrer un temps considérable à votre formation, temps qui pourrait être mis à profit de façon plus utile.

… Achibald n’était pas tout à fait sûr de la tournure, mais l’essentiel était dit.

- Je ne sais trop que vous dire, la situation me paraît compliquée.

Par Morgane, il pataugeait en plein délire.
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Message#Sujet: Re: Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins   Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins Icon_minitimeMar 21 Avr - 23:55

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Elizabeth avait eu la brève impression qu’il l’avait regardée un peu trop attentivement ces derniers instants. Son impression fut confirmée lorsqu’elle croisa son regard, et que celui-ci venait seulement de remonter vers ses yeux. Elle ne s’imagina rien et ne réagit pas. Elle n’avait pas particulièrement attiré les regards à Poudlard, et de toute manière, le contexte ne se prêtait pas à ce genre de considérations.  Il n’y avait rien d’autre que du professionnalisme, dans cette boutique. Après tout, quoi de plus normal ? Outre l’aspect fabrication et réparation, il s’agissait bien d’un commerce. À ce titre, il était tout à fait concevable, que dis-je, nécessaire, qu’un employeur s’assure, avant d’embaucher qui que ce soit, que le candidat était présentable et passait bien.

Il semblait conquis par son explication, et il la complimentait sur le fait qu’elle avait manifestement déjà réfléchi à la question des baguettes. Elle ne réprima pas son sourire, fière d’avoir eu cet effet sur son potentiel employeur. Son sourire s’éclipsa bien vite alors qu’il soupira et détourna le regard. Qui cherchait-il, à la fin ? Quelqu’un d’aussi excellent et réputé que les Ollivander, avec des connaissances intarissables sur les bois, les cœurs, les mélanges ? Quelqu’un dont les capacités en maniement de baguette n’étaient plus à prouver ? Certes, elle était jeune et inexpérimentée, mais elle ne demandait qu’à apprendre, apprendre encore et toujours.

Il reposa ses yeux sur elle, et elle l’écoutait, incrédule. Après ses compliments, ce qui était un avancement majeur au vu du début de leur discussion, il lui disait simplement qu’il ne savait pas quoi dire, et que la situation était compliquée ? Elle non plus ne savait pas quoi dire. Elle déglutit, cachant mal sa déception, et détourna le regard à nouveau. Elle n’avait jamais entendu parler d’une haute académie pour fabricants de baguettes en devenir, alors quel niveau d’études attendait-il d’elle ?

- Je ne sais pas non plus, je…

Elizabeth ne savait vraiment pas, ce n’était pas par contradiction ou provocation qu’elle venait de lâcher ça, haussant légèrement les épaules. Elle était juste démunie et à court d’arguments, elle n’avait même pas terminé sa phrase. Elle releva légèrement la tête vers lui et, pleine de déception mais polie :

- Merci de m’avoir reçue, monsieur Ollivander.

Il allait être temps de fuir, enfin partir, et d’aller voir ses parents, qui devaient s’imaginer que leur fille était présentement en train de faire des merveilles. Quelle ne serait pas leur déception quand elle leur dirait qu’elle n’avait été perçue que comme une gamine qui prétendait à un poste trop qualifié pour elle ! Elle soupira légèrement en imaginant leur discussion. Son premier entretien n’était définitivement pas une réussite, et l’envie de se démarquer de sa sœur lui revint en pleine face : elle n’en serait peut-être pas capable et serait peut-être, elle aussi, bientôt mariée et mère au foyer. À moins que…
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Message#Sujet: Re: Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins   Keep Talking Baby Girl || Elizabeth Hopkins Icon_minitimeMar 28 Avr - 23:22

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Archibald avait une fâcheuse tendance : celle de voir et de se laisser avoir par la beauté du monde. Sous ses airs de fanatique des baguettes, on oubliait souvent que le jeune homme était avant tout un artiste. Il aimait énormément dessiner et il adorait l’étape de mise en forme des baguettes, là où il pouvait décider de leur design, de la forme qu’elle prendrait. Il aimait donner le caractère visuel à une baguette, lui permettre d’exprimer ce qu’elle contenait de façon physique, concrète. Archibald aimait la beauté, c’était quelque chose qui finirait par le perdre, il en était certain. Et cette beauté, il savait la voir dans ce qui l’entourait, dans les objets mais aussi chez les gens.

Et Elizabeth Hopkins ne manquait pas de beauté. Une beauté timide, certes, loin d’égaler celle de Charlie, par exemple, tant dans sa détermination que dans son éclat, mais cette timidité rajoutait un quelque chose à cette jeune femme qui… ne déplaisait pas à Archie. Mais malheureusement, même un joli minois comme celui d’Elizabeth ne pouvait pas détourner le jeune homme de ses priorités, et ces priorités se trouvaient être les baguettes et, à plus large titre, la boutique.

Alors il ne pouvait pas, ne devait pas, se laisser distraire. Il reconnut les compétences de la jeune femme, car elle en avait, et de bonnes, mais cela ne suffisait pas. Certes, Archibald ne s’attendait pas à ce que les prétendants à un poste dans la boutique soient bardés de diplômes et autres faire-valoirs clinquants. Mais une jeune gamine tout juste sortie de Poudlard… Même en faisant des efforts, Archibald voyait difficilement comment elle pourrait être rapidement opérationnelle. Après tout, si jamais elle se retrouvait engager dans la boutique, il faudrait la former, la surveiller pendant pas mal de temps… Consacrer une énorme quantité d’heures à sa formation et donc, pas conséquent, bien moins à la recherche.

Aussi Archibald tenta-t-il, dans toute sa non-délicatesse, de faire comprendre ceci à la jeune femme. Une sorte de malaise le tiraillait, mais il fit de son mieux. Elle sembla dépitée, ce qui pouvait se comprendre, mais… Que pouvait-il faire d’autre ? A ses yeux, Elizabeth n’était pas faite pour ce poste, quand bien même elle aurait pu s’en sortir avec un petit peu d’aide et de temps.

- Je suis navré. Vous avez des compétences, Miss Hopkins, mais je pense que vous manquez d’expérience, et… Eh bien, cette boutique en demande beaucoup. Je… C’est…

Archibald se tut. Qu’est-ce qu’il pouvait bien ajouter, maintenant ? Le malaise était présent dans toute la boutique, tangible, presque assez solide pour être coupé au couteau. La dernière réplique de la jeune femme termina d’achever le jeune fabricant de baguette. Par Viviane, cette situation était intenable. Il était temps de battre en retraite. Dire au revoir, à la revoyure – ou à jamais – et retourner à ses parchemins de notes. Vite. Avant que tout cela ne dégénère.
Mais finalement, Archibald n’eut pas à faire tout ça. La clochette de l’entrée teinta soudainement, rappelant aux deux jeunes l’existence du monde extérieur, puis Garrick Ollivander pénétra dans la boutique, plusieurs paquets sous le bras. Le regard clair et vif du vieil homme embrassa rapidement la situation puis un sourire étira ses lèvres.

- Bonjour. Vous devez être Miss Hopkins, si je ne m’abuse. Je viens de croiser vos parents à l’entrée, des gens charmants...

Archibald resta interdit. Non. Non, non, non. Ça ne sentait pas bon, pas bon du tout.

- Archibald, comment s’est passé l’entretient ?
- Eh bien… Correctement. Mais je pense que…
- Bien, parfait alors. Vous êtes donc embauchée.

Le jeune homme resta bouche-bée. Quoi ? Mais non ! Non, non, non ! Elle ne pouvait pas… Ce n’était pas… Il ne fallait pas… ! Par Merlin, non !

- Mon oncle, je pense que…
- Oh, Archibald, je sais parfaitement ce que tu penses, le coupa Garrick. Allons, allons. Ses parents m’ont parlé des capacités de leurs filles et je pense qu’avec un peu de temps et d’attention, elle sera parfaite pour le poste.
- Mais… je croyais que… Enfin… !

Garrick fit un léger sourire à son neveu, puis se tourna vers la jeune femme.

- Ne faites pas trop attention aux mauvaises manies d’Archibald. Il peut être un peu trop zélé parfois, mais c’est un bon garçon, et travailleur avec ça. Il saura vous former comme il se doit.

Quoi ?!

Eberlué, Archibald regarda son oncle disparaitre dans l’arrière-boutique, fredonnant vaguement un air méconnaissable. Pendant quelques secondes, le silence régna. Puis Archibald se tourna d’un bloc vers la jeune femme.

Il n’en revenait pas. Le vieux l’avait bien eu sur ce coup-là. A vrai dire, il avait sûrement dû prévoir son coup à l’avance, le bougre. Et voilà qu’Archibald venait de se faire avoir, comme un débutant. Il ne pouvait pas contester les décisions de Garrick : après tout, la boutique était à son nom, non au sien, et c’était toujours lui qui décidait. Alors Archibald ne pouvait qu’obéir. Il le faisait en grande partie à contre-cœur, mais il se devait de le faire quand même.
En quelques pas, il se retrouva devant la jeune femme, la dominant de quelques centimètres bien sentis. Il était plus irrité qu’énervé, mais une chose était sûre : la situation ne lui plaisait pas beaucoup.

- Je ne peux contredire la décision de mon oncle. Cependant, sachez que beaucoup de travaille vous attend. Garrick n’a pas le temps de vous former, et je ne devrais pas en avoir non plus, mais je vais bien devoir m’arranger. Alors soyez-là demain matin à huit heures. Nous commencerons à approfondir vos connaissances.

Par Merlin, dans quoi s’engageaient-ils ?
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