En ce samedi de juin, Gidéon devait terminer à midi. Mais dans ces circonstances de protection renforcée ces derniers temps, il devait rester un petit peu plus longtemps que prévu. Des tommes de paperasses nouvelles devaient être remplies avant son départ.
Il était donc là, assis à son bureau, sur sa caisse tellement peu confortable. Il sentait des fourmillements le long de ses jambes qui avaient trop peu de places sous ce minuscule petit meuble. Et il devait remplir cette paperasse qu'il détestait tant. Trop de documents selon lui, lui qui préférait l'action, la protection, et qui avait toujours détesté s’asseoir à une table qui serait surement trop petite, où il donnerait des coups de pieds involontaires en cherchant une position ou des cloche pieds en laissant traîner ses échasses.

Fort heureusement sa longue session de torture prit fin. Il se leva, les jambes tremblantes, s'étira, faisant craquer son dos et sa nuque, puis se dépêcha d'aller à son rendez vous où il avait un petit peu de retard.

Lui qui étant toujours en avance, il fallait qu'il arrive après l'heure prévue. Il soupira, se précipitant à son appartement afin de se changer, puis se rendit à pré au lard.

En chemin, il repensait à ses années à Poudlard avec son amie. Il avait même eu un petit coup de cœur pour elle à un moment. Il faut dire que cette jeune femme était d'une grande beauté à ses yeux, mais  c'est surtout son sacré caractère qui l'avait plu à l'époque. Gidéon espérait qu'ils n'auraient pas pris de chemins trop différents ces derniers temps. Ça faisait un bon moment qu'ils n'avaient pas pu se voir. Il y en avait toujours un des deux qui était trop occupé. Mais cette fois ci, c'était enfin le bon moment de se retrouver, et des retrouvailles de ce genre, ils n'en avaient pas eu beaucoup depuis leur départ de Poudlard.

Enfin arrivé au lieu de rendez-vous, avec "seulement" une demi heure de retard, il vit Carlotta qui l'attendait à l'endroit habituel, devant la fontaine du village. Il lui sourit, forçant le pas pour arriver à sa rencontre.

"Je suis désolé, c'est la folie au travail... Tu m'as attendu longtemps?"

Gidéon sourit, voyant Carlotta ranger son carnet de notes. En effet elle semblait avoir trouvé une occupation. Il en était rassuré car il n'aimait pas être en retard, ce n'était pas son genre. Il pouvait arriver en avance et patienter un bon moment, et même si son interlocuteur arriverait plus tardivement, cela ne le dérangerait pas, mais la situation inverse lui posait déjà plus de problèmes. Gidéon avait des principes et une ligne de conduite qu'il avait acquis par son éducation ou à la suite de diverses expériences, et lorsqu'il devait agir autrement, il avait tendance à se crisper. Fort heureusement pour lui, son amie n'avait pas souffert de son retard, ou si ça avait été le cas, elle ne lui en tenait pas rigueur. Parce que c'était elle, Carlotta, son amie de Poudlard, et parce qu'elle lui adressait un grand sourire, Gidéon cessa doucement de s'infliger une pression inutile et se détendit.

Il la salua plus amicalement en la prenant un moment dans ses bras avant de répondre à sa question. Pour ce faire, il dû beaucoup se pencher car le sorcier était d'une grandeur hors norme. Dans une époque où faire 1 mètre 80 était déjà remarqué, lui approchait les deux mètres. Et ce n'était pas non plus un gringalet. Avec sa largeur d'épaules et la taille de ses bras, il aurait pu enlacer un bon nombre de Carlotta en même temps. C'était alors surement étrange et attachant à voir d'extérieur; comme à chaque fois qu'il prenait une personne autre que Rubeus dans ses bras, et particulièrement lorsqu'il s'agissait d'une personne mince et petite que son amie. Il devait se pencher, et l'enlaça comme s'il s'agissait d'une statue de cristal. Lui qui était pataud et ne maîtrisait pas ses gestes ni sa force, avait toujours eu peur de blesser quelqu'un, et pour cause, ça lui était déjà arrivé plus jeune. Gidéon se blessait très souvent, s'emélant dans ses grandes jambes et ses bras, ou se cognant contre des meubles totalement inadaptés à sa grande taille. Il n'était pas non plus handicapé par son corps. Avec le temps il avait même réussit à en faire une force. Il avait gagné en carrure, en force et en agilité. Mais protecteur comme il l'était, il était pour lui inacceptable de blesser qui que ce soit. Pour le coup, con corps était devenu un excellent allié pour sa vocation et son métier. Il était assez grand pour être visible dans une foule, mais aussi pour tout observer de haut et être plus vigilent, et ses larges épaules tout comme sa haute taille rassuraient les clients lorsqu'ils voyaient un agent de la sécurité aussi bien bâti. De même, les éventuels voleurs, moins expérimentés étaient plus facilement intimidés par lui et se ravisaient même parfois à commettre leur tentative de vol.
Finalement on pouvait dire que Gidéon avait eu une belle revanche sur son adolescence par rapport à ce corps qu'il avait appris à aimer.

"-Ah je vais très bien, ravi d'avoir trouvé enfin le temps pour nos retrouvailles. Et toi, comment vas tu? Tu es toujours aussi magnifique, il va falloir que tu me raconte tout ce qui t'es arrivé ces derniers temps!"

il lui fit un sourire complice, manifestement très heureux de la retrouver comme au bon vieux temps.

Gidéon avait parfaitement conscience qu'il n'avait pas vu Carlotta depuis longtemps, mais plus elle ajoutait des nouvelles, plus il se rendit compte que manifestement beaucoup de temps s'était écoulé.

Je ne sais même pas par où commencer, ça fait vraiment trop longtemps qu'on s'est pas vus.

Tu m'étonnes, pensa-t-il. Le sorcier s'attendait à tout de la part de son amie, mais il n'était pourtant pas au bout de ses surprises. Elle serait bien moins surprise d'apprendre qu'il n'avait pas grand chose de neuf pour sa part. Cette stabilité faisait de lui un homme sur lequel on pouvait compter, une personne calme et rassurante.
Néanmoins, ce grand gaillard était sans le savoir en plein changement. Pas de ceux qui le bouleverseraient au point d'en devenir méconnaissable, mais suffisamment pour qu'il ne devienne pas un papy pantouflard et routinier à seulement 24 ans.
Il avait déjà pour cela, son travail. Lorsque le jeune sorcier partait pour des escortes, principalement des transactions, alors il voyageait et devenait plus sujet aux risques, mais aussi et surtout une jeune  femme pas comme les autres à ses yeux.

Ainsi Gidéon n'avait pas grand chose de nouveau à raconter à Carlotta, mais elle, allait alimenter la conversation pour eux sans soucis, avec toutes ses nouvelles.

Lorsqu'elle lui annonça qu'elle continuait ses actions, il n'en fut pas surpris, et n'en attendait pas moins d'elle. Ses sourcils se froncèrent cependant à l'annonce du jugement, il s'inquiétait pour elle malgré la présence d'un avocat. mais il n'eut pas le temps de réagir d'avantage, car elle était déjà passée à la nouvelle suivante.

Carlotta avait une colocataire moldue. Et là encore, Gidéon n'était pas aussi surpris qu'il aurait pu l'être. C'était une excellente nouvelle pour elle, elle qui avait toujours été très intéressée au monde des moldus. Il se rappela leurs nombreuses conversations à ce sujet, lui qui avait une mère moldue. Et finalement, Carlotta était de ce genre de sorcières qui luttait contre les clivages sociaux et contre la haine des moldus. Elle était donc parmi les sorciers et les sorcières qu'il connaissait, de loin l'une des meilleures colocataires possibles pour une moldue vivant chez les sorciers.
Son sourire s'élargit à nouveau, trop heureux de la sentir aussi à l'aise dans sa vie actuelle, aussi enthousiaste. Mais là encore il ne put répondre cas la suite arrivait à grand pas, et quelle suite!

La dernière nouvelle le surprit au delà de ce qu'il pouvait s'imaginer. Carlotta était professeure à Poudlard?! Professeure? Il la regarda avec des yeux ronds, les sourcils hauts et un grand sourire un peu figé.

"Quoi? c'est vrai? Toi enseignante? oh j'en reviens pas! Je suis certain que tu seras la meilleure des profs! mais... prof! "

Il faut dire que pour une personne aussi contestataire et aussi militante que Carlotta, la savoir dans une institutions était étrange, mais si elle pouvait faire évoluer les mentalités, c'était bien en éduquant les jeunes sorciers. Gidéon était incroyablement heureux pour elle.

Gidéon rit de bon cœur en apprenant la manière dont Carlotta s'était fait embaucher par le professeur Dumbledore. elle suis était très active, qui avait un fort caractère et aimait se montrer forte et vive, il l'imaginait bouche bée devant cette proposition imprévue. Dumbledore lui même avait surement du trouver la situation cocasse. Mais Il ne doutait pas qu'elle devienne une bonne enseignante. Carlotta était de ceux qui avaient des conviction et qui ne pliaient pas devant le système. Elle était une meneuse, prête à tout pour défendre ses idées et ne changerait pour personne.

"J'aurai tout donné pour être là ce jour là"

Dit il en riant toujours

Il était heureux de voir qu'elle n'avait pas changé depuis tout ce temps. Elle avait gagné en maturité bien-sur, mais elle n'avait pas retourné sa veste, bien que certains auraient pu le penser en la sachant professeure. Lui même avait déjà entendue Carlotta s'indigner contre ses camarades, de leur ignorance et leur manque de tolérance. Elle savait déjà à l'époque, que les mentalités devaient changer et se modeler au plus jeune âge. Finalement la savoir enseignante était certes surprenant, mais logique, à y repenser.

"Et donc tu as une colocataire? comment l'as tu rencontrée? Je m'attendais à ce que tu te sois trouver un bel activiste fidèle à tes convictions"

Il la taquinait car il savait très bien qu'elle se trouverait un copain lorsqu'elle le déciderait. Carlotta n'était pas une de ces femmes qu'on pouvait dompter. Ce serait surement à elle de choisir son prétendant et gare à lui si il osait la décevoir. Et bien qu'elle soit une femme très belle et intelligente, bien qu'elle ait été son coup de cœur de jeunesse (sans jamais le lui avouer d'ailleurs), il avait également conscience qu'une femme de cette trempe à cette époque, pouvait intimider certains hommes. Lui semblait être de ceux qui appréciait les femmes de caractère, à en juger par ses fréquentations. Mais il n'en avait pas vraiment conscience.Il aimais les gens, à point c'est tout, et ça lui convenait très bien.

Comme toujours, et sans surprise, Carlotta réagissait comme une femme indépendante et de caractère. "C'est pas demain la veille que ça risque d'arriver, ça!". Il eut un petit sourire en coin, à la fois attendri par cette forte personnalité, et nostalgique de l'époque où il aurait bien aimé qu'elle tienne un tout autre discours. Mais ce temps était révolu et Gidéon pouvait sans peine en garder un bon souvenir. Cette femme avait certainement brisé pas mal de cœurs et c'était loin d'être terminé. Lui avait eu la chance de ne pas avoir été réellement amoureux, bien que ce coup de cœur l'avait traîné pendant plusieurs années de leur scolarité.

Gidéon n'était pas un chanceux avec les femmes. Il avait eu deux ou trois relations, mais elles ne s'étaient pas très bien passées pour lui. Trop gentil, trop attentionné, trop à l'écoute, Gidéon se faisait marcher sur les pieds, et humilier sans cesse. Il avait tout de même tenu bon durant plus d'un an avec l'une d'entre elles, avant de prendre conscience qu'il n'était plus heureux, qu'elle l’empêchait de garder des liens avec ses amis et sa famille, et qu'il étouffait. Depuis, Gidéon vivait comme bon lui semblait, et profitait de sa liberté. Il était seul depuis trois ans, et en était satisfait. Bien que dernièrement, ce coeur tout mou commençait à nouveau à fondre petit à petit. Gidéon avait même recommencé le sport pour plaire, mais finalement aussi pour son plus grand bien, et en avait pris goût.

Il ne manquerait plus qu'il arrête l'alcool, et ça serait un homme neuf. Il ne buvait jamais dans l'excès au point d'être saoul, bien que la quantité qu'il ingurgitait pouvait mettre à terre la plupart des hommes, mais c'était tout de même beaucoup trop, et trop souvent.
Gidéon ne ressentait pas de manque lorsqu'il ne buvait pas, et son petit ventre d'homme épicurien se sculptait à nouveau petit à petit. Il se sentait donc très bien dans son corps ainsi que dans sa tête. Le grand garçon qui arpentait les couloirs de Poudlard, de sachant que faire des ses longues jambes, de ses grands bras, de sa force incontrôlée... Celui là même était devenu un homme serein, heureux, qui aimait le monde, les gens, et la vie. Mais fort heureusement pour certains, il était toujours aussi pataud et maladroit tant physiquement que socialement. C'était son petit plus là lui, sa marque de fabrique en somme.

Alors oui, Gidéon était passé à autre chose depuis très longtemps, mais son amitié pour Carlotta n'avait jamais diminué. C'était un fidèle ami, un homme droit et loyal sur lequel on pouvait compter. Le sorcier n'était pas de ceux qui jugeaient, se moquaient ou trahissaient. Ainsi lorsque son amie lui parla de sa colocataire moldue, il ne put qu'approuver d'un signe de tête.
Ce n'était pas surprenant qu'elle crée ce genre d'amitié, c'était même logique selon lui. Et qui serait-il pour juger qu'on puisse nouer des liens avec des moldus? Lui même avait du sang moldu dans les veines, et le vivait très bien. Il habitait d'ailleurs du côté moldu de Londres, ce qui lui permettait de passer régulièrement par le chaudron baveur.


"Avec toi elle ne craint rien, ça c'est une certitude. Elle commence donc une nouvelle vie? Ça ne doit ]pas être simple pour elle, mais elle es bien entourée"

Il lui adressa un grand sourire plein de gentillesse et calme.

Les deux amis venaient à peine de se retrouver que Carlotta prévoyait déjà leur prochaine rencontre. Le sorcier en fut enjoué. Lui non plus n'avait pas l'intention de la voir seulement une fois par ans. Ils avaient une amitié à maintenir, et de toute évidence aucun des deux ne souhaitait que ça s'arrête. Ainsi pour perdurer leur relation, quoi de plus approprié de faire rencontrer Gidéon et la nouvelle colocataire et amie de Carlotta? Cette simple perspective le réjouissait.

De part son métier, Gidéon n'avait que peu d’interactions avec des moldus. Les rares d'entre elles n'étant que lorsqu'il réglait son loyer ou des grands yeux ronds ouverts lorsqu'il rentrait chez lui le soir ou en sortait le matin. Si les sorciers n'étaient pas habitués à fréquenter des personnes aussi grandes, les moldus, eux, l'étaient bien moins encore. Et pourtant, il avait des moldus dans sa famille avec qui il avait aimé apprendre. C'était d'ailleurs une des choses qui avaient aidé les deux sorciers à devenir amis. Leur amour commun pour les moldus, bien que plus fort, plus viscéral pour elle, leur permit de longues heures de discussions variées, lorsqu'ils étaient à Poudlard.

Ainsi Gidéon acquiesça de la tête.

"J'en serai ravi, ça serait une super occasion de se faire de nouveaux amis, et puis, il me semble que je n'ai encore jamais vu ton appartement. On était toujours pris par le travail."

Il est vrai que le travail a souvent le beau rôle. Mais la routine brise des amitiés, et il n'était pas question qu'elle brise celle là. Gidéon se sentait déjà quelque peu éloigné de certains amis de longue date, c'était trop pour lui. Autant préserver celles qu'il pouvait. Certaines amitiés valent la peine qu'on se sorte un peu du quotidien.

Alors qu'il pensait à la nouvelle colocataire de Carlotta, Gidéon en vint à se poser une nouvelle question. Comment Will était arrivée dans le monde des sorciers? C'est vrai, normalement si un moldu entre dans ce monde secret, la loi n'était elle pas de prévenir le ministère qui les oublietait presque à chaque fois? Rares étaient les privilégiés à être acceptés chez les sorciers. Il n'aimait pas cette loi, mais espérait tout de même que cette Will soit arrivée de manière conventionnelle...Ce qui n'était pas une chose certaine si on connaissait bien carlotta. Lui le souhaitais simplement pour que son amie n'ait pas d'ennuis, mais jamais il n'irait dénoncer qui que ce soit pour ce genre d'action.

Il hésita un instant, puis ne put s’empêcher de demander:

"Comment elle est entrée chez les sorciers d'ailleurs? je ne voudrai pas l'importuner avec cette question lorsque je la verrai"

Son visage se ferma alors qu'il apprit la triste nouvelle. Des mangemorts...il n'arrive pas à comprendre comment des êtres humains peuvent être aussi cruels et attenter à d'autres sous prétexte qu'ils soient différents. Et pourtant, l'histoire montre que ce n'était pas la première fois. La barbarie humaine lui est intolérable, insupportable. Certains avaient surement leurs raisons, la peur, la haine, un souvenir douloureux, mais de là à exterminer des moldus...Les exterminer et les torturer aussi parfois. Ce qu'il se passait dans ce monde l'horrifiait. Lui qui avait toujours vécu dans le partage, le besoin de secourir et de protéger au point d'en faire son métier, lui qui s'était même fait tatouer des runes de protection sur le torse pour toujours garder ses principes en mémoire. Gidéon ne comprenait pas un tel engagement à la souffrance. Lui avait toujours suivi le chemin de son père qu'il considérait comme une des personnes les plus bienveillantes qui soient.

Il regarda Carlotta, à la fois désolé et horrifié. Si Will avait pu se cacher et se sauver, comme le lui avait dit son amie, c'est qu'elle avait été témoin de la scène atroce? Sa colocataire avait du être bien courageuse et forte pour endurer une telle chose. Il ne pouvait même pas imaginer ce qu'il aurait fait en de telles circonstances. Lui même pensait ne pas supporter le décès de ses parents ou de ses sœurs, surtout aussi brutalement et froidement qu'assassinés par des mangemorts. Alors une personne qui, avant cela, ne connaissait même pas l’existence de la magie... Se retrouver plongée dans ce monde de cette manière, voila une entrée fracassante et des plus douloureuses. Il ne pouvait pas imaginer ce que cette Will avait du endurer mais quoi qu'il en soit, ça ne pouvait être qu'invivable. Il se mordit l’intérieur de la joue, maudissant sa curiosité déplacée. Fort heureusement il avait pensé à la poser à son amie plutôt qu'à l’intéressée. Mais il n'empêche que sa question était malvenue. Il comprenait pourquoi Will et Carlotta étaient amies. Leurs convictions devaient converger. Pourvu que ça ne les emmène pas au devant de grands dangers pour la vérité, pour la justice qu'elles souhaitaient faire revenir, pour la paix entre ces deux mondes. C'est tout ce qu'il pouvait, à l'heure actuelle, leur souhaiter

Je suis sincèrement désolé pour elle.