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 Les pleurs poussent sur les veuves. (James)

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Gabrielle Rookwood
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Message#Sujet: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeJeu 19 Sep - 14:32

Les pleurs poussent sur les veuves.
Gabrielle avait complètement perdue la notion de temps entre les murs de Sainte Mangouste. Elle ne savait pas exactement depuis combien de temps elle s’y trouvait maintenant pour se « reposer », mais c’était encore pire dernièrement. Gabrielle n’avait plus aucune idée de quel jour ils pouvaient bien être, elle ne savait même pas dans quelle partie de la journée ils se trouvaient. Elle ne savait plus rien…

La seule chose qu’elle faisait ces derniers temps c’était simplement de rester dans sa chambre, de regarder par la fenêtre et d’attendre que le temps passe. Sans forcément de trouver qu’il passait réellement. Elle ne faisait rien, parce qu’elle espérait ne penser à rien du tout. Quand on était venu la trouver dans le but de lui annoncer la nouvelle, elle ne l’avait pas cru sur le moment. Ça n’avait pas été possible, on ne pouvait pas lui dire la vérité et elle avait quand même envie en ce moment de croire qu’on lui mentait sur toute la ligne. Elle avait rejeté la nouvelle donc, mais au bout d’un moment… elle n’avait pas eu le choix que de se rendre compte de l’évidence.

Raziel était mort…

Elle n’avait aucune idée de ce qui s’était passé, on lui avait dit très peu sur la situation. Par chance, on lui avait confirmé que Augustus était toujours en sécurité et c’était donc une très bonne chose que la jeune femme ait décidé de confier son fils à Lucretia. On lui avait dit que c’était un accident et c’était tout, que son mari était mort, qu’elle était veuve et c’était… tout. Gabrielle n’en savait pas plus, mais ce qui était sûr c’était qu’elle n’arrivait pas à croire à la cause de l’accident. Ça n’était pas possible, la jeune femme n’en croyait pas une seule seconde. C’était impossible… on lui avait pris son mari, comme pour d’autre chose. C’était forcément quelqu’un qui avait décidé de le tuer, Gabrielle en était convaincue et elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire que c’était à cause de la marque qu’il avait sur son avant-bras. C’’était évident… du moins, c’était ce que Gabrielle ne pouvait pas s’empêcher de penser. Et à chaque fois qu’on lui affirmait que son mari avait juste eu un accident, elle avait le sentiment de perdre pied.

C’était pour cela qu’on s’était assurée qu’elle restait calme, puisqu’elle n’était clairement pas calme ces derniers jours, semaines… mois ? Elle ne savait même plus. Au fond c’était une bonne chose, parce qu’elle pouvait se « reposer » un peu, reposer son esprit surtout. Parce qu’elle en avait besoin… elle n’avait aucune idée de ce qu’elle allait devenir, elle ne savait même pas ce qu’elle avait envie de devenir. Raziel était mort, à quoi bon continuer ? Il y avait Augustus bien sûr, mais elle ne pouvait même pas s’occuper d’elle… elle n’était rien… rien du tout. Elle ne savait pas du tout pourquoi elle continuerait s’il n’était pas plus là…
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James Hopkirk
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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeJeu 19 Sep - 20:35



Les pleurs poussent sur les veuves.
J

ames vivait à peine… La routine était devenue la seule manière qu’il avait trouvé de s’en sortir… faire que toutes les journées se ressemblent afin de réfléchir le moins possible. Sauf que ce n’était définitivement pas possible. Qu’y avait-il de routinier à une vie sans Ethan ? Plus rien… pas même son travail, où Ethan jouait également un rôle primordial et où son absence pesait terriblement sur son cœur et sa conscience. Pourtant, la vie devait continuer… oui… mais pas pour tout le monde. James avait beau avoir le sentiment par instant que personne n’avait jamais été plus malheureux que lui, force lui était de relativiser quand la mort venait si brutalement frapper à sa porte, et si brutalement. D’abord, il avait découvert que Christian, le compagnon de Lindsay, était décédé (pas par elle, cela va sans dire). Et maintenant… pire encore… (enfin… non, il n’y avait pas de mort pire qu’une autre mais… on se comprend). Raziel était décédé à son tour.

James ne réussissait pas à faire abstraction de ses propres problèmes, mais il pouvait tout de même reconnaître qu’ils étaient terriblement insignifiants en comparaison de ce que sa meilleure amie devait affronter. La pauvre… elle était déjà si fragile. Trop fragile pour s’occuper de son propre fils… cette nouvelle pourrait bien l’achever. Et James ne tolèrerait pas que cela arrive. De toutes les manières possibles, il devait s’assurer que Gabrielle parviendrait à remonter la pente. Bien sûr, cela allait devoir demander du temps et de la patience… Mais de fait, James ne manquait pas absolument de temps à l’heure actuelle (même s’il allait devoir se trouver un appartement au plus vite, il ne saurait rester chez Ethan sans lui plus longtemps). Il avait besoin d’être là pour Gabrielle, et il espérait par-dessus tout qu’elle accepterait son aide.

Il lui fallut attendre plusieurs jours pour que le personnel de Sainte-Mangouste accorde au libraire un droit de visite. Et James avait la boule au ventre alors qu’il ouvrait la porte de la chambre de Gabrielle. Ces derniers temps, il avait vu sa meilleure amie dans tous les états possibles : bouleversée, paranoïaque, terrifiée… et au cours de ses dernières visites, il avait sincèrement cru qu’elle se portait bien, qu’elle allait mieux, et qu’elle allait remonter la pente. Il n’imaginait pas quel choc cela devait faire de perdre définitivement la personne que l’on aimait plus que tout, son âme sœur. Il ne se permettrait pas de comparer leurs situations, d’ailleurs, il ne comptait pas dire quoi que ce soit à Gabrielle concernant Ethan, quitte à mentir. Il lui parlerait quand elle irait mieux, parce qu’il fallait qu’elle aille mieux. Mais en attendant, il ne voulait pas forcer son optimiste. Il voulait lui donner envie de vivre. De vivre pour son fils qui, qui qu’il en soit, avait besoin d’elle.

-Bonjour Gabrielle…,
s’annonça-t-il doucement en se rapprochant d’elle avec précaution.

Il ne lui demanda pas comment elle allait, il ne voulait pas faire preuve d’hypocrisie quand la réponse était évidente. Il se disait que sa réaction lui en apprendrait suffisamment sur l’état d’esprit de sa meilleure amie.



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Gabrielle Rookwood
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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeMar 28 Jan - 14:13

Les pleurs poussent sur les veuves.
Gabrielle leva les yeux vers James quand elle entendit sa voix. Elle n’avait pas entendu la porte s’ouvrir et elle ne l’avait pas entendu approcher non plus, tant elle était juste perdue dans ses pensées. Dans ses pensées qui ne ressemblaient pas vraiment à quelque chose. Elle pensait à Raziel, forcément, mais elle évitait surtout de penser au fait qu’elle n’allait plus jamais pouvoir le revoir, qu’il ne la tiendrait plus jamais dans ses bras. Parce que si elle le pensait, elle savait qu’elle allait juste sombrer. Encore plus que ce qu’elle était en train de faire. Elle leva ses yeux vers James donc, qui la saluait. Gabrielle ne répondit pas tout de suite, elle se contenta de le regarder. Elle ne savait même plus si c’était vraiment lui ou non. Elle avait tendance à voir des choses, on lui disait même souvent qu’elle voyait des choses qui n’étaient pas vrai, qu’elle croyait certaines choses qui étaient fausses. Alors, forcément elle doutait à chaque fois qu’elle voyait quelque chose.

Mais James se trouvait bel et bien là, à ses côtés. Elle ne fut pas capable de remarquer que James était aussi en train de vivre une période vraiment difficile. Si elle avait été dans son état normal et qu’elle avait eu toute sa tête – qu’elle n’était pas sous potion pour la calmer donc –, il était fort possible qu’elle aurait remarqué quelque chose, qu’elle aurait été capable de constater que son ami n’était pas au meilleur de sa forme. Sauf qu’elle ne voyait rien.

« Bonjour. » Dit-elle faiblement, en affichant un léger sourire. Un léger sourire qui était bien pâle. On ne pouvait pas réellement dire que depuis qu’elle était à Sainte Mangouste, Gabrielle souriait si vivement que ça. Elle avait perdue de son éclat, c’était évident. Mais elle l’avait encore plus perdu depuis qu’elle avait appris la disparition de Raziel. « Tu vas bien ? » Demanda-t-elle.

Elle se demandait vraiment comment allait James, elle espérait qu’il allait bien. Elle avait même peut-être besoin qu’il aille bien. Elle n’avait aucune envie de penser à tout cela, elle n’avait pas envie que Raziel revienne dans son esprit, même si c’était évident qu’il allait revenir. Pour l’heure, elle avait juste envie d’appuyer sur le bouton pause et juste ne penser à rien. Elle avait besoin d’entendre James lui parler, lui dire des choses qui allaient potentiellement l’empêcher de penser à tout ce qu’elle vivait, à la perte de l’homme qu’elle aimait, à l’endroit où elle se trouvait présentement. Elle en avait besoin… mais a ne voulait pas dire que ça allait vraiment l’aider malheureusement. Parce que ce n’était juste qu’une façon comme une autre de faire l’autruche et au moment où la réalité allait revenir de plein fouet, ça risquait vraiment de faire beaucoup de mal.

« Je suis contente de te voir. »
Ajouta-t-elle doucement.

C’était le cas, elle était contente de le voir. Elle n’avait pas la chance d’avoir autant de visite que cela ici, on avait tendance à l’isoler parce que son état l’obligeait.
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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeMar 28 Jan - 18:08



Les pleurs poussent sur les veuves.
L

a tristesse et le désarroi se lisaient dans tout ce qu'il découvrait de Gabrielle en cet instant, que ce soit dans la si légère esquisse de sourire qu'elle réussissait à lui adresser, dans le ton de sa voix, si faible... Elle n'avait pas besoin de crier sa douleur, de fondre en larmes, de se rouler en boule... c'était en vérité encore pire de l'avoir dans cet état. Si... calme... Bon, il se doutait que les médicaments n'y étaient pas pour rien, mais ça lui fendait malgré tout le coeur. Parce que Gabrielle était l'une des personnes les plus importantes à ses yeux, et l'une de seules qu'il lui restait, et pourtant, face à l'épreuve qu'elle endurait, il restait sans voix, impuissant, incapable de savoir quoi faire pour l'aider à aller mieux... conscient qu'il n'y avait rien à faire, en réalité.

Il fallait espérer que le temps sauverait la situation, l'aiderait à remonter la pente. Mais quand on la savait déjà si fragile... Au fond, heureusement qu'elle avait été hospitalisé avant que le malheur ne s'abatte plus encore sur son existence. Au moins, elle était aidée et prise en charge. Si elle avait dû se retrouver seule chez elle, James n'aurait pu s'empêcher de s'inquiéter pour elle, de ce qu'elle serait capable de faire, de se faire... Déjà là, il n'était pas forcément rassuré, mais seule, il aurait craint qu'elle ne commette l'irréparable.

-Je vais bien,
lui répondit-il en lui adressant un sourire rassurant.

C'était complètement faux, et puisque le mensonge n'avait rien de naturel pour lui, il s'en voulait un peu de lui dire des choses pareilles, mais il préférait pour le moment ne pas la perturber. Quand elle irait mieux, il aurait tout le temps de lui parler de sa rupture avec Ethan, mais en attendant... Ce n'était pas une bonne idée. Dans la situation où elle était, elle avait sans doute besoin de se convaincre du fait que les gens autour de lui se portaient bien.

-Et moi aussi, je suis content de te voir,
ajouta-t-il alors, ce qui en l'occurrence était vrai. Il aurait préféré la voir dans de meilleures circonstances, c'est certain. Il ne se rappelait pas la dernière fois où il avait vu sa meilleure amie, pourtant de nature si douce et si joviale, être sincèrement heureuse... mais ça lui manquait, et il devinait, malheureusement, que cela ne se reproduirait pas de sitôt. Je t'ai apporté des livres, ajouta-t-il alors en désignant le sac qu'il portait en bandoulière. Je me suis dit que ça te ferait plaisir d'avoir un peu de lecture.

Lui, il savait que la lecture lui faisait du bien, même s'il avait eu peine à trouver un roman qui ne traite d'aucun sujet que son amie puisse trouver sensible. Il n'évoqua pas Raziel, il attendait que Gabrielle le fasse, et si elle ne le faisait pas, eh bien, ils discuteraient de tout, de rien, de ce qui serait capable de lui réchauffer le coeur, et ce serait très bien.



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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeSam 30 Mai - 22:30

Les pleurs poussent sur les veuves.
Gabrielle afficha un léger sourire de nouveau, bien triste, quand James lui affirma qu’il allait bien. Évidemment, la sorcière ne se doutait pas une seule seconde que James était en train de lui mentir lourdement. Le jeune homme n’était pas du genre à mentir, alors il était quand même difficile de s’imaginer qu’il le fasse, mais même si cela pouvait s’entendre, Gabrielle n’était pas du tout en position pour réellement se rendre compte de ce qui se passait. Elle ne se rendait donc compte de rien et elle pensait sincèrement que James allait bien et elle en était heureuse. Autant qu’elle pouvait l’être bien sûr, mais par chance, les médicaments qu’on lui avait donné à forte dose dernièrement l’aidait à se sentir beaucoup mieux. Elle était loin de se sentir elle-même bien sûr, malheureusement parti comme c’était il y avait quand même peu de chance qu’elle parvienne un jour à se sentir de nouveau elle-même.

James affirma qu’il était aussi content de la voir, ça lui faisait du bien, elle avait vraiment besoin d’avoir des nouvelles de ses proches, de passer du temps avec des personnes qu’elle aimait. Elle avait besoin de présence amicale, même si elle ne méritait sans doute pas cette amitié. Gabrielle tourna son regard vers le sac que James portait en bandoulière quand il lui affirma qu’il avait apporté des livres. Son sourire se fit un peu plus grand à cette remarque, heureuse qu’elle était de pouvoir se plonger dans la lecture. Elle n’avait pas grand-chose à faire à Sainte Mangouste, elle s’ennuyait quand même énormément, mais par chance elle pouvait quand même lire.

« Ça me fait vraiment plaisir. » Affirma-t-elle, en souriant un peu plus fortement donc. Elle retourna son regard vers James, affichant cette fois-ci un sourire bien plus grand encore presque vraiment heureux, les yeux brillants. « Raziel n’arrête pas de se plaindre qu’il m’a déjà amené tous les livres de la maison, il sera content de savoir que tu m’en as apporté et qu’il ne va pas avoir besoin de m’en apporter de nouveau. »

Son sourire ne diminuait pas, ses yeux continuaient de pétiller, parce qu’elle avait parlé de Raziel, parce qu’elle était folle amoureuse de son mari et qu’elle avait tout simplement énormément de chance de l’avoir. Elle était tellement heureuse avec lui.

« Ça fait un moment qu’il n’est pas venu me voir cela dit, je ne sais pas pourquoi. Tu as eu des nouvelles de lui ? »
Demanda-t-elle rapidement.

Elle le savait, au fond, elle savait parfaitement ce qui était arrivé. Au fond d’elle, la jeune femme avait parfaitement conscience de ce qui était arrivé, mais c’était comme si son esprit l’empêchait de réellement avoir conscience de la situation parce qu’elle n’avait pas envie de le croire, elle n’avait aucune envie de penser au fait que son mari était mort, de se rappeler que sa vie était tout simplement fichue. Que plus rien n’avait de sens parce que l’homme qu’elle aimait était parti pour toujours.
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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeSam 30 Mai - 23:14



Les pleurs poussent sur les veuves.
L

e regard de Gabrielle s'était illuminé, elle souriait de toutes ses dents. Il aimait vraiment la voir comme cela, malheureusement, il n'était pas certain de devoir se réjouir de la voir sourire quoi qu'il en soit. Elle souriait, oui, mais elle ne pouvait pas être si sincèrement heureuse, elle ne pouvait pas l'être parce qu'elle était éprouvée par le deuil, et il voyait dans son sourire davantage une parade, un mécanisme de défense, que quelque chose de sincère, qui viendrait du fond du coeur. Malgré tout, si le fait de lui avoir apporté quelques livres pouvait l'avoir rendu heureuse, alors James aurait le sentiment de ne pas être venu pour rien. Même s'il se doutait que son bonheur ne pouvait pas être complet en cet instant, il tenait malgré tout à ce qu'elle aille le mieux possible dans ces circonstances si difficiles et chaotiques, et il avait réellement le sentiment que c'était le cas. Ou du moins, il en eut l'impression un bref instant, mais cela ne put pas durer bien longtemps, car il devait très vite être rattrapé par une réalité beaucoup plus cruelle, et à laquelle il avait du mal à faire face : Gabrielle perdait doucement la tête. Et elle semblait de plus en plus irrécupérable.

Elle parlait de Raziel. C'était ce qu'il avait espéré, au fond, parce qu'il estimé qu'il serait une bonne chose qu'ils aient une conversation à coeur ouvert sur le sujet. Sauf qu'elle n'en parlait pas pour afficher sa détresse ou sa douleur. Elle en parlait comme s'il était encore en vie, comme s'il était susceptible, à tout instant, de venir lui rendre visite. Est-ce qu'elle s'illusionnait ? Est-ce qu'elle croyait vraiment au fait que son mari était toujours vivant ou cherchait-elle simplement à rendre cette situation, par tous les moyens, plus supportables, en s'inventant le bref espoir de le revoir ? Et lui, que devait-il faire ? Une part de lui avait envie de lui mentir et de prétendre que Raziel était toujours de ce monde, mais ce serait réellement trop cruel. Il ne pouvait pas se permettre d'agir ainsi. En même temps, placer Gabrielle face à ce constat implacable, face à cette hideuse réalité, ça lui faisait véritablement le plus grand mal.

-Gabrielle...,
hésita-t-il, la voix un peu tremblante, conscient de l'horreur de ses propos à venir, même s'il n'y avait pas mille autres manières de les énoncer. Raziel est... enfin... il nous a quittés, tu le sais, n'est-ce pas ?

Il avait peur de mettre les pieds dans le plat, il avait peur d'accentuer sa souffrance, il avait peur de la réaction de Gabrielle, elle qui savait se montrer si imprévisible ces derniers temps, et dont il était bien impossible de présumer de la réaction. Allait-il lui infliger de réapprendre le décès de son époux ?


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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeSam 15 Aoû - 18:33

Les pleurs poussent sur les veuves.
Au fond, Gabrielle savait parfaitement ce qu’il en était, mais la jeune femme n’avait aucune envie de le croire, elle n’avait pas envie de se rendre compte réellement que son époux n’était plus là. Elle trouvait ça plus facile de se dire qu’il était encore là et qu’il n’avait pas juste disparu. Mais elle le savait en réalité, il y avait une part d’elle qui avait bien conscience qu’elle était veuve maintenant, sans pour autant qu’elle l’accepte.

Malheureusement, elle ne pouvait évidemment pas se contenter de vivre dans l’illusion, se dire que Raziel était encore en vie et que si elle ne le voyait pas depuis un moment, c’était simplement parce qu’il ne venait pas. Non, si elle ne le voyait pas, c’était évidemment parce qu’il ne viendrait plus du tout. Elle put compter sur James pour lui en parler. Quand il reprit la parole, ce fut pour prononcer d’abord son prénom d’une voix tremblante. Gabrielle sentit déjà son cœur se serrer en entendant son prénom, en entendant ce tremblement. Et le couperet tomba ensuite… quand James parla de Raziel et lui dit qu’il les avait quittés. Elle sentit son cœur se briser un peu plus, ce fut comme si tout en elle était en train de se briser. Comme si elle n’était qu’un amas de miroir en train de se briser.

Pendant un moment, la jeune femme ne dit rien. Elle se contenta simplement de regarder son ami, ne voulant pas du tout accepter ce qu’il était en train de dire. Elle se sentait mal, vraiment. Mais…

« Bien sûr que non, il ne m’a pas quitté. Qu’est-ce que tu racontes. » Sa voix se brisa légèrement sur les derniers mots qu’elle prononça. Elle n’avait aucune envie d’accepter les paroles de son ami, elle n’avait aucune envie de se dire que Raziel avait bel et bien disparu. Mais en même temps, elle ne pouvait que se rendre compte de la vérité aussi, elle ne pouvait pas juste se contenter de rester dans le monde imaginaire où tout allait bien. « Il ne… » La jeune femme tenta de dire quelque chose de plus, mais sa voix se brisa entièrement.

Et sans qu’elle ne soit capable de le contrôler, elle sentit les larmes couler le long de ses joues. Elle avait mal partout, physiquement et mentalement. Elle avait mal parce qu’elle se rendait bien compte que Raziel était mort et que plus jamais elle n’allait avoir l’occasion de le revoir, que plus jamais il n’allait revenir la voir, il allait la reprendre dans ses bras, lui dire qu’il l’aimait.

« Je… »
La voix de Gabrielle était toujours brisée. « Je suis toute seule… »

Ce n’était pas tant que ça le cas en soit, elle avait quand même ses proches, James qui était là justement. Elle savait qu’elle pouvait aussi compter sur Lucretia. Mais ce n’était pas suffisant, elle n’avait plus Raziel et elle n’avait plus Augustus non plus, elle n’avait définitivement plus rien…
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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeSam 15 Aoû - 18:49



Les pleurs poussent sur les veuves.
L

a première réaction de Gabrielle fut de nier en bloc, au grand désespoir de James qui n'était vraiment pas convaincu d'être capable d'insister. Il comprenait que sa meilleure amie cherche à se réconforter dans le déni, il avait bien du mal à le lui reprocher, surtout si ça pouvait l'aider à se sentir bien, à se sentir mieux. Mais sur le long terme, la situation ne ferait pas de bien à Gabrielle, et au fond, le déni n'était pas si profond que cela, puisqu'il fallut seulement quelques mots à la jeune femme pour prendre conscience de ce qui était, pour que la vérité la rattrape immédiatement, pour qu'elle vienne la gifler en plein visage. Elle fondit en larmes, et le libraire sentit son coeur se briser en mille morceaux. Il détestait la voir dans cet état... Mais plus vite sa meilleure amie ferait face à la réalité, plus vite elle serait capable de s'en sortir, de se sortir la tête de l'eau et d'aller de l'avant.

Oui, les conditions n'étaient définitivement pas idéales, loin de là. Entre l'état psychologique ô combien fragile de la jeune femme, l'absence de son fils, le décès de son mari... il y avait bien évidemment de quoi se sentir terriblement mal... Mais elle était capable de remonter la pente. Gabrielle était forte, plus forte qu'elle ne l'imaginait elle-même, c'était tout du moins une chose dont James était intimement et définitivement convaincu. Et il espérait l'aider à révéler cette force qui restait contenue en elle, celle qui faisait qu'elle survivait encore, en dépit de tous les problèmes qu'elle rencontrait, en dépit de toute la souffrance qu'elle éprouvait... Au-delà de tout.

-Ne dis pas ça...,
répondit doucement James en se rapprochant vivement vers sa meilleure amie pour venir la prendre dans ses bras.

Le jeune homme comprenait ce qu'elle voulait dire, et il comprenait très bien ce que Gabrielle ressentait. Personne ne pourrait remplacer l'homme qu'elle aimait. Oui, mais elle ne devait pas se croire seule pour autant. Elle avait ses amis, elle avait sa famille, elle avait tous ses proches. Des personnes qui étaient véritablement capables de la tirer vers le haut, de l'aider à surmonter toutes les épreuves.

-Je suis là, moi, et je serai toujours là pour toi, quoi qu'il arrive. Je ne t'abandonne pas, je ne t'abandonnerai pas.
Il marqua une pause. Tu verras, dans quelques semaines, tu pourras sortir d'ici, tu retrouveras Augustus, et je serai là, avec toi, je prendrai tout le temps qu'il faut pour t'aider. Tu pourras toujours compter sur moi.

Il estimait nécessaire de le dire et de le répéter, de toutes les manières possibles et imaginables. Il fallait qu'elle le garde en tête, pour de bon. Elle s'en sortirait. Et il l'aiderait à s'en sortir.


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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeSam 20 Fév - 10:43

Les pleurs poussent sur les veuves.
Comment ne pas dire ça alors qu’elle avait le sentiment d’avoir tout perdu en perdant l’homme qu’elle aimait, son époux, son âme sœur et en n’étant même pas capable d’être la mère de son fils ? Quand James s’approcha de Gabrielle, celle-ci ne se retint pas pour fondre en larme dans ses bras, pour se laisser aller à cette étreinte. Ça ne pouvait pas complètement la soulager, mais ça lui faisait un bien fou de pouvoir simplement sentir le soutien de son ami, de le sentit proche d’elle et là pour elle. Ce qu’il ne manqua pas de lui dire d’ailleurs. Elle n’était pas toute seule, parce que lui serait là, qu’il serait toujours là pour elle. Gabrielle aimerait pouvoir être entièrement soulagée par les propos de James, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire que c’était trop facile à affirmer. Il considérait qu’il serait toujours là et qu’il ne l’abandonnerait jamais… mais il ne pouvait pas connaître le futur. Raziel aussi lui avait promis de toujours être là, que quand elle allait sortir de cet endroit ils redeviendraient une famille normale. Et maintenant… il était parti. Elle se sentait tellement déchirée et en même temps tellement en colère contre Raziel de ne pas avoir réussi à tenir sa promesse.

James était particulièrement optimiste et ça lui faisait du bien en un sens de se dire qu’elle pouvait s’en sortir. En entendant les propos de son ami, ça semblait si facile au final pour elle de tout arranger. Raziel ne reviendrait pas, c’était évident mais… elle allait un jour pouvoir sortir de Sainte Mangouste, elle allait retrouver son fils, et James sera là pour elle. Il prendra le temps qu’il faudra pour l’aider et Gabrielle parviendrait à se reconstruire… ça semblait si facile. Beaucoup trop facile. Gabrielle tentait du mieux qu’elle pouvait de contenir ses larmes, afin de pouvoir exprimer ce qu’elle avait sur le cœur, mais elle se sentait tellement déchirée qu’elle en souffrait physiquement.

« Non… »
Dit-elle entre deux sanglots. Elle prit le temps de se calmer un peu, afin de se redresser et de tourner son regard vers James. Les larmes continuaient de couler de ses yeux, mais elle faisait de son mieux pour pouvoir parler le plus distinctement possible. « Je… Je ne sortirais jamais d’ici. » Elle ne devrait pas se montrer à ce point défaitiste, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de le penser. Raziel était mort, elle se prenait la vérité dans la figure. La réalité lui revenait en pleine face, comme une gifle qui la sortait de ses belles illusions. « Et je… Augustus n’a pas besoin de moi. Je… je ne serais plus jamais sa mère c’est… c’est impossible. Je ne… je ne suis déjà plus sa mère. » Les larmes coulèrent plus rapidement. « J’ai tout perdu. »

Pas James, non, qui se trouvait là et qui la soutenait. Heureusement d’ailleurs. Mais son époux, son fils, elle les avait perdues. Elle avait suffisamment de lucidité en ce moment pour le comprendre.
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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeSam 20 Fév - 11:01



Les pleurs poussent sur les veuves.
J

ames ne savait définitivement pas quoi faire ni comment réagir. Chaque fois qu'il priait pour avoir adopté le bon comportement, l'attiude de Gabrielle le remettait à sa place et il regrettait aussitôt d'avoir agi à ce point légèrement. Il avait, sincèrement, voulu ce qu'il y avait de mieux pour son interlocutrice. Même s'il ne pouvait pas résoudre à lui seul sa situation, il voulait du moins lui insuffler de l'espoir, suffisamment pour qu'elle s'accroche et ne se perde pas dans un sentiment de désespoir qui lui garderait la tête sous l'eau quand il était pourtant franchement primordial qu'elle demeure à la surface. James se doutait, quelque part, que l'illusionner n'était pas la bonne manière, mais il tenait tant à faire plus pour elle. Il se sentait écrasé par un vif sentiment d'impuissance à la voir ainsi quand lui-même demeurait coi, incapable de faire ce qu'il y avait de mieux, incapable même de déterminer ce qu'il pouvait y avoir de mieux pour elle.

Il sentit son coeur se serrer atrocement quand elle affirma qu'elle ne sortirait jamais d'ici. C'était très précisément le discours qu'il n'avait surtout pas voulu l'entendre prononcer. Elle pouvait aisément comprendre ce qui la poussait à penser de la sorte, en vérité. Il devait être assez difficile d'en voir le bout quand on se retrouvait dans ce contexte, et pour le moment, ses progrès étaient clairement insuffisants pour l'autoriser à croire en une sortie rapide. D'un autre côté, ce n'était certainement pas en s'imaginant qu'elle ne retrouverait jamais ce qu'elle avait perdu qu'elle parviendrait à sortir de ce piège sombre et infernal. Il fallait, impérativement, qu'elle aille de l'avant. Il était nécessaire, impérieusement nécessaire, même, qu'elle gagne la conscience de son état, mais aussi qu'elle accepte ses perspectives de guérison.

James l'avait vue dans tous les états possibles, et il était incapable de croire qu'elle quitterait Sainte-Mangouste avant un bon moment, ce serait clairement se leurrer sur l'état de la jeune femme que d'envisager une chose pareille. En revanche, il continuait de croire que son amie allait s'en sortir, il fallait qu'elle s'en sorte. Il avait successivement perdu Lindsay, Angus et Ethan, il était impossible pour lui d'envisager de perdre Gabrielle par-dessus le marché parce que cette dernière se serait laissée dominer par ses démons. Elle valait évidemment mieux que ça.

-Tu n'auras tout perdu que si tu décides de baisser les bras, Gabrielle, et je refuse que ça arrive.
Il marqua une pause. Tu as besoin de temps pour toi, de te reposer, de te remettre, mais c'est uniquement pour mieux retrouver ton fils ensuite. Pense à Augustus ! Il mérite que tu te battes pour lui, tu es d'accord, non ?


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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeSam 8 Jan - 12:19

Les pleurs poussent sur les veuves.
Au fond, Gabrielle savait qu’elle devait tenter de garder confiance et l’espoir en l’avenir, continuer de croire qu’elle allait s’en sortir, mais c’était vraiment difficile pour elle de le faire. Elle ne parvenait pas à voir le bout du tunnel depuis qu’elle se trouvait dans cet endroit. La jeune femme savait bien qu’elle était là pour une bonne raison, qu’elle avait besoin de ce « repos », mais plus le temps passait, plu selle avait peur de ne jamais partir de cet endroit, ou de quand elle allait partir… elle n’aurait de toute façon plus rien de sa vie. Elle vivait les pires épreuves pendant cette convalescence, Raziel qui disparaissait pour de bon de sa vie, qu’elle n’allait pas pouvoir retrouver une fois qu’elle allait sortir, son fils qui était sans nulle doute bien mieux dans sa nouvelle famille…

James avait raison, quand il affirma qu’elle n’aurait tout perdu que si elle décidait de baisser complètement les bras. Gabrielle appréciait de l’entendre lui dire une telle chose, de lui confirmer qu’il ne la laisserait pas baisser les bras, quand bien même ce n’tait pas non plus si évident que ça. La jeune femme aimerait bien pouvoir juste se dire que tout allait bien se passer, que même si elle vivait la pire épreuve de sa vie, qu’il suffisait qu’elle ne baisse pas les bras pour pouvoir ensuite envisager de reprendre une vie normale. Mais c’était tellement difficile, elle ne savait pas comment elle allait faire, elle ne savait pas combien de temps ça allait mettre avant qu’elle ne puisse retrouver une vie normale, combien de temps encore elle allait devoir rester à Sainte Mangouste.

« Bien sûr… » Bien sûr que James avait raison, Augustus méritait le mieux dans sa vie et donc que sa mère se batte et tienne le coup dans le but de pouvoir le retrouver. En prenant son mal en patience, elle finirait bien par sortir d’ici et elle allait parvenir à retrouver son enfant, même si elle avait définitivement perdu son époux. Évidemment que James avait raison, mais en même temps ce n’était pas non plus si évident, parce qu’il fallait encore qu’elle parvienne à sortir d’ici. « Augustus mérite tout ce que je peux lui offrir. » Et au final, son enfant était peut-être devenu sa seule raison de vivre à présent, de se battre et de faire quelque chose de bien. La seule raison qui allait lui donner l’envie de sortir d’ici, afin de pouvoir le retrouver. À moins que… « Mais peut-être que ce que je peux lui offrir réellement, c’est une stabilité auprès de sa nouvelle famille… »

Gabrielle se montrait sans doute encore trop défaitiste, mais elle ne parvenait pas à faire autrement. Elle avait vu son fils si bien avec sa nouvelle famille, elle savait qu’ils s’en occupaient bien et de plus, elle savait aussi que de son côté, elle n’avait pas toujours eu la bonne attitude avec lui.
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Message#Sujet: Re: Les pleurs poussent sur les veuves. (James)   Les pleurs poussent sur les veuves. (James) Icon_minitimeSam 8 Jan - 12:42



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l était compliqué de raisonner Gabrielle alors que cette dernière était au comble de la détresse. A l'évidence, elle ne voulait absolument rien entendre. Elle était incapable pour le moment d'admettre que reprendre du poil de la bête était la manière la plus appropriée pour elle de prendre soin de son fils en temps voulu. James avait peur que si Gabrielle ne se raccrochait pas à la possibilité de retrouver Augustus, elle ne laisse son état mental qu'empirer... Et il se sentait à court d'arguments. Il tentait de faire preuve de toute la patience nécessaire, il essayait de faire de son mieux, vraiment, mais il avait l'impression que ses mots sonnaient creux ou ne trouvaient pas l'écho qu'il faudrait dans l'esprit de sa meilleure amie, et ça, c'était dur à encaisser. Il la voyait sombrer et il ne savait pas quoi faire pour l'aider : c'était insupportable.

-Ce n'est pas sa nouvelle famille,
répondit tout de même James, catégorique. C'est sa famille d'accueil le temps que tu ailles mieux, c'est tout.

Il ne voulait pas accepter l'idée que le petit Augustus était sans doute mieux auprès des Prewett à l'heure qu'il était. Pourtant, il le pensait effectivement, il considérait bel et bien qu'Augustus était effectivement mieux auprès d'un couple aimant qui pouvait lui apporter un cadre, un équilibre et de l'affection quand Gabrielle était elle-même trop fragile pour cela. Mais dans le même temps, il avait besoin de croire que cet enfant aurait toujours besoin de sa mère, et que c'était un devoir naturel pour n'importe quel parent que de s'occuper de son enfant et de le préserver. N'était-ce pas ce qu'il cherchait à faire avec Gabriel, après tout. Ils étaient quelque part dans le même bateau sur ce point : deux parents qui essayaient de protéger leur enfant et en même temps voudraient pouvoir le garder avec eux.

-Je suis certain qu'Augustus est très bien auprès des Prewett, et c'est une très bonne chose,
affirma-t-il avec ce qu'il espérait pouvoir faire passer pour de la conviction pure. Mais c'est temporaire. Ne te sers pas de ce genre de prétextes pour te laisser aller. Tu es plus que largement capable de te sortir la tête de l'eau, Gabrielle, je te connais. Le défaitisme ne t'apportera rien, tu vas juste tout perdre. Il faut que tu te battes, tu m'entends ? Que tu te battes au nom de ce qui compte vraiment. Et tu verras que les choses ne sont pas aussi sombres que tu ne le présumes.

Comme il lui était difficile d'être positif pour deux quand lui-même se sentait à deux doigts de craquer. Mais il n'avait pas le choix. C'était pour son amie, pour son bonheur, qu'il faisait ça. Et pour elle, pour son bien, lui aussi allait se battre.

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