Lizzie se trouvait installé à un café non loin de là où elle avait rencontré ce jeune garçon, qui l'avait fait fondre. Elle espérait le croiser à nouveau. Ce café était dans la zone moldu, mais le propriétaire était un sorcier, grâce à deux ou trois tours de magie, il rendait son bar toujours au top, et plein de monde venait de tout Londres pour manger ou boire un verre. Lizzie avait invité Gwen à boire un verre avec elle. Elle ne savait pas si elle devait parler de ce garçon mystérieux. Elle lui avait dit il y a quelques semaines, qu'elle était amoureuse de son patron, et maintenant elle craquait pour un autre garçon. Mais elle avait un cœur d'artichaut, et ça depuis presque toujours.
"Bonjour" fit Lizzie, quand Gwen vint à la rejoindre à sa table. Elle aussi avait beaucoup d'histoire à raconter sur ses amours. Mais c'était bien souvent avec le même bonhomme. Lizzie ne savait pas trop quoi en penser. Elle savait qu'être amoureuse ce n'était pas facile à gérer chaque jour. Elle fit un sourire à son amie, qui prit place à ses côtés. "Comment vas-tu?"demanda Lizzie avec le sourire. Elle avait une nouvelle fois invité Gwen à prendre un café avec elle, et à cet endroit dans l'espoir de retrouver ce jeune garçon.
Lizzie fit un petit signe au serveur pour que ce dernier vienne prendre leur commande. Elle prit un thé aux fruits rouges, et se tourna vers Gwen pour savoir si la jeune femme voulait quelque chose. Elle était contente d'être avec son amie, même si elles se bataillaient bien souvent. Et elle s'attendait pas à ce que Rudolf s'invite à la fête, enfin qu'il passe dans le coin. Aprés ce serait l'occasion pour l'amie de Gwen de rencontrer cet homme, dont la jeune femme n'arrête pas de se plaindre
Rudolf Brand
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udolf était loin de se considérer comme un pilier de bar, même si sa consommation d'alcool était rarement modérée quand il se mettait à boire, mais il est vrai qu'il aimait fréquenter les pubs et les tavernes. Pour l'ambiance, pour les rencontres, parce qu'il aimait la compagnie des autres et plus encore celle des femmes. Et celle d'une femme en particulier plus encore, mais clairement, on ne pouvait pas dire que sa relation avec la seule personne avec qui il envisagerait construire potentiellement quelque chose soit un long fleuve tranquille, alors fort de ce constat, il se contentait de papillonner, de profiter de la vie. Et c'était dans l'idée de faire quelques éventuelles rencontres, charmantes ou juste amicales, qu'il avait décidé de rendre dans un bar assez populaire, mais où il n'avait jamais eu l'occasion d'aller jusqu'ici. Et quelle était l'occasion, cette fois ? Rien de spécial, un entraînement éreintant avec les Busards qui lui avait donné envie de se détendre un peu en allant s'en jeter une derrière la cravate.
Il pénétra donc dans le bar en question, et à première vue, il lui semblait tenir ses promesses. Déjà, il y avait du monde, les lieux étaient impeccables, l'ambiance chaleureuse et la carte abondante. Bon, il allait se plaire, ici. Il balayait la pièce du regard en quête d'une table disponible quand son regard fut irrésistiblement attiré par une charmante silhouette blonde. Bon, deux charmantes silhouettes blondes, en vérité, mais l'une d'elles, surtout, ne pouvait qu'accaparer son attention. Gwen était là. De tous les bars de tous les quartiers de toutes la ville, il avait fallu qu'ils choisissent de se rendre au même à la même heure. Ce n'était pas ça qu'on appelait le destin ? Gwen lui rétorquerait sans doute que c'était la poisse, plutôt. Rien que pour l'entendre dire une insanité du genre, et parce qu'il ne pouvait pas s'en empêcher de toute manière, il ne pouvait qu'aller les rejoindre, elle et son amie, sans se soucier de peut-être les déranger, qui sait.
-Comme on se retrouve. Décidément, tu es partout où je vais, je vais commencer à me poser des questions, dit-il à l'adresse de Gwen, sublime comme à son habitude, et qu'il mourrait d'impatience de mettre en rogne une fois encore.
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Gwendolyn Morgan
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Je ne suis pas mécontente de passer un peu de temps avec Lyzzie, même s'il nous arrive de nous prendre le chou, je l'adore, cette fille, et sa présence me fait le plus grand bien. J'aime bien sa gentillesse, son optimisme et sa candeur. Elle est tout l'inverse de moi, mais du coup, je trouve qu'on est complémentaire. Et puis, je suis contente qu'on se voie, parce qu'on doit avoir pas mal de choses à se dire, et je ne peux m'empêcher de m'interroger sur les nouveaux rebondissements dans l'affaire Harfang Londubat. Je me demande si elle a osé faire un pas vers son patron, et ce que ça avait bien pu donner si elle avait osé faire une chose pareille. Elle m'a donné rendez-vous dans un café que je trouve franchement très sympa, et je pense qu'on va passer un bon moment à se raconter les derniers ragots...
Je vais très bien et toi ? Comment ça passe ton nouveau boulot, avec....
J'ai bien l'intention de lui parler d'Harfang Londubat et d'en savoir davantage, mais je n'ai même pas le temps de finir ma phrase que j'entends une voix familière. Bordel... mais qu'est-ce qu'il fout là ? Est-ce qu'il est possible de boire un verre où que ce soit sans que je finisse par le croiser ? Visiblement pas. Et l'autre qui ose en plus pointer la coïncidence comme si de rien n'était.
-Tu vois pas qu'on est occupées, là ? je lui rétorque dans un soupir profondément agacé, le tout accompagné d'un regard particulièrement noir. Te sens pas l'obligation de polluer mon oxygène chaque fois qu'on est dans la même pièce. J'ai pas envie qu'il se tape l'incruste, encore moins en présence de Lyzzie. D'une, il serait capable de la draguer sous mon nez, ce con. De deux, je veux pas que Lyzzie puisse deviner que je suis (peut-être) un peu contente de le voir. De trois, moins je le vois, mieux je me porte, je le rappelle. Donc, maintenant, tu nous fais de l'air et tu dégages.
Je le connais, il lui en faudra plus pour me lâcher la grappe, mais tant pis. Je dois au moins faire mine de le rembarrer. Pour le principe.
Lizzie était contente de passer un moment avec son amie Gwen, les tensions entre les deux jeunes femmes s'atténuent de plus en plus, sans doute parce qu'elles apprennent à mieux se connaître l'une l'autre et à savoir ce qui va blesser l'autre. Par exemple, Lizzie prend toujours le temps de bien écouter son amie, et de lui répondre sincèrement mais avec les bons mots. C'est vrai que cela peut-être un exercice difficile. D'autant plus que normalement avec une amie, on peut se laisser à aller à parler de tout et de rien, sans se prendre la tête. Mais Lizzie sentait que cela viendrait, qu'un jour, Gwen ne monterait pas sur ses grands chevaux, à la moindre parole de Lizzie. Le bon côté des choses, c'est que même si une rencontre se terminait par une dispute, la fois suivante c'était oublié. Ni l'une, ni l'autre n'étaient vraiment rancunières, sinon elles ne se seraient jamais revues aprés leur première rencontre.
Les deux femmes apprenaient encore à se connaître, mais Lizzie lui avait confié son histoire avec Harfang, et Gwen de son côté lui avait parlé de Rudolf, un autre joueur de Quidditch. C'était un garçon avec qui elle était sortit, et qu'elle trouvait apparemment agaçant. Lizzie avait un peu regardé ans la rubrique sport de la Gazette pour en savoir un peu plus sur lui, c'était juste par curiosité, rien de plus. Elle avait donc découvert que le jeune homme en question, était le capitaine de l'équipe allemande. Il semblait être assez doué. Alors que les deux filles allaient se mettre à parler, d'ailleurs Gwen lui demandait comment se passer son travail. Une voix les interrompit. Lizzie ne le reconnut pas tout de suite, mais à l'attitude de son amie, elle comprit tout de suite de qui il s'agissait.
"Euh... Oui... "fit Lizzie ne sachant pas trés bien ce qu'elle devait faire. Est-ce qu'elle devait soutenir son amie et dire à cet homme de les laissait tranquille. Ou bien de rien dire, elle n'était pas sûre de la réaction à avoir, et surtout de celle que Gwen voudrait qu'elle est. Elle se plaignait souvent du jeune homme, mais Liz se demandait si il n'y avait pas encore un peu d'amour dans cette histoire.
Rudolf Brand
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wen, fidèle à ses (charmantes) habitudes, ne manqua pas de lui faire comprendre que sa présence n'était pas appréciée et qu'ils se la seraient tout à fait épargné, aussi bien elle que son amie, même si pour le coup, elle parlait en leur nom à toutes les deux. Forcément, la curiosité de Rudolf, déjà titillée, ne pouvait que l'être davantage. Ce n'était pas comme s'il était surpris de se faire envoyer sur les roses, il n'avait pas attendu autre chose de la part de son ex petite amie et, on peut le dire, il l'avait cherché. On ne pouvait pas dire que leur relation soit très saine (mais en même temps, le jeune homme n'avait jamais prétendu le contraire), mais le fait est qu'il adorait entendre Gwen l'envoyer balader, s'acharner à prétendre ne pas l'aimer ou détester passer du temps avec lui. Imbu qu'il était de sa personne, il savait toujours l'interpréter d'une autre manière, et considérait qu'elle ne le traiterait pas avec tant de hargne s'il ne restait pas entre eux ce petit quelque chose qui les faisait succomber à chaque fois, quitte à le regretter par après (et ils le regrettaient quasiment toujours - mais elle plus que lui, quand même).
-Je sais que la politesse n'a jamais été ton fort, Gwen, répliqua-t-il comme s'il n'avait absolument rien entendu de son invitation pourtant plus que claire à débarrasser le plancher.
Il était là, il n'avait certainement pas l'intention de s'en aller de sitôt, n'en déplaise à ces demoiselles. Elles auraient dû trouver un autre endroit où boire leur verre, tant pis pour elles. Enfin, tant pis pour Gwen, surtout. Concernant son amie, difficile de savoir ce qu'elle pensait réellement de la situation, si ce n'est qu'elle était (évidemment) prise au dépourvu.
-Mais tu pourrais quand même me présenter ton amie, ajouta-t-il en adressant à Lyzzie un sourire charmeur tout en venant s'installer à côté des deux jeunes femmes sans demander leur autorisation. Je m'appelle Rudolf, ajouta-t-il, le regard toujours tourné vers l'amie de son ex. Je suis sûr que Gwen t'a déjà parlé de moi.
Ou pas... Mais Rudolf retirerait une certaine vierté d'apprendre que c'était bel et bien le cas. En attendant, il s'amusait beaucoup de cette situation, appréciant d'insuffler peut-être également un fond de jalousie dans l'esprit de la volcanique joueuse de Quidditch.
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Gwendolyn Morgan
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Lyzzie se contente de répondre un "Euh... oui". Je sens que la situation la met mal à l'aise. Je peux pas lui en vouloir pour ça, c'est normal qu'elle réagisse de cette manière. Mais j'aurais bien aimé, pour le coup, qu'on ait le même caractère toutes les deux (même si, à mon humble avis, on ne se supporterait absolument pas l'une et l'autre si c'était le cas... des fois j'ai du mal à me supporter moi-même, alors), tu sais, le genre rentre-dedans, histoire que Rudy se prenne dans la tronche mes assauts et ceux de ma pote. Mais non, Lyzzie reste en retrait et je comprends. Pas grave, j'ai envie de dire, parce que je peux mater Rudolf toute seule, l'ennui, c'est que non n'a jamais vraiment voulu dire non, pour lui... Et je ne suis vraiment pas étonnée de le voir prendre ses aisees et s'installer avec nous alors que personne ne l'a invité.
Arrête de croire que t'es le centre du monde, connard, je soupire, quand il se présente à Lyzzie en affirmant que j'ai dû lui parler de lui. Oh, comme j'aimerais lui donner tort.
Ce que je fais... Mais le souci, c'est que oui, j'en ai parlé, à Lyzzie, de Rudolf, même trop parlé, sûrement. Mais je fais confiance à mon amie pour ne pas trop le faire comprendre à son interlocuteur. Et puis, si Rudy pouvait arrêter de dévisager ma pote, ça m'arrangerait aussi. Le pire, c'est que je suis sûre que Lyzzie est totalement le genre de Rudy, physiquement. Mais bref, je m'égare, je m'égare.
Lyzzie, voici Rudolf, c'est un crétin fini, Rudolf, Lyzzie, elle est trop bien pour toi et n'a aucune envie de te parler. Les présentations sont faites, maintenant tu peux te barrer, voilà.
Lizzie se retrouvait entre Gwen et Rudolf, et sentait que la situation pouvait être trés ...explosive. Mais de ce qu'elle avait comprit de leur relation, c'était qu'elle était comme ça bien souvent. Ils devaient s'aimer, mais aussi à avoir des difficultés à mettre leur égo dans leurs poches, pour créer un climat tranquille. Chacun d'eux voulait avoir l'ascendant sur l'autre, mais sans parvenir à le faire. Où dés que l'un commençait à se "sentir inférieure", il créait un problème pour couper le lieu. Lizzie suspectait Gwen d'avoir peur d'aimer, en même temps cela ne devait pas être facile d'aimer un homme qui semblait vouloir continuer de draguer, même si il était en couple, enfin c'est ce qu'elle avait compris en écoutant Gwen.
"Enchantée, Rudolf." fit Lizzie avec un sourire, comme si c’était la première fois qu'elle entendait parler de lui. Et pourtant elle en avait eu des commentaires sur le jeune homme, des insultes à ne plus en finir quand ils n'étaient pas ensemble, et des choses plus douces quand ils se remettaient ensemble, ce qui ne durait jamais vraiment trés longtemps. Lizzie aimerait bien que son amie soit heureuse, et lui dire le fond de sa pensée, mais elle avait peu peur de perdre son amitié. Mais elle était honnête et sincère, et elle lui dirait un jour ce qu'elle pense vraiment de cette histoire. Mais bon pas devant Rudolf. Il fallait donc trouver un autre sujet de conversation. Mais Gwen ne semblait pas vouloir de lui à leur table, et du coup, Lizzie ne savait pas trop sur quel pied dansait. Parce que lui voulait clairement rester à leur table.
"Vous aussi vous jouer au Quidditch?" demanda Lizzie à Rudolf, autant le laisser fanfaronner et faire son coq, comme dirait sa grand-mère et dans un moment, en voyant qu'il ne les déranger pas plus que ça, il perdrait tout son effet. Mais il fallait que Gwen joue aussi le jeu, parce que plus elle sur-régirait, et plus il trouverait ça amusant de la faire enragé. Mais comment pouvait-elle faire passer le message à son amie sans que Rudolf comprenne son manège. Elle fit un sourire à Gwen pour l'inciter à se calmer.
Rudolf Brand
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hacune des répliques acides et désagréables de Gwendolyn agrandissaient le sourire de Rudolf, qui n'aimait jamais tant la jeune femme que quand il la voyait sortir de ses gonds (ce qui expliquait en partie que leur relation semblait ne pouvoir marcher qu'à court terme)... Il n'avait pas envie d'être le bienvenu, et il appréciait que Gwen lui fasse comprendre qu'il ne l'était pas. Plus elle s'acharnerait à vouloir qu'il soit loin d'elle, plus il prendrait plaisir à se trouver à ses côtés. Quant à son amie... c'était tout l'inverse. Quelque part, il avait bien envie que cette jeune femme qui donc s'appelait Lyzzie veuille bien de sa présence, et qui sait, finisse même par l'apprécier, ne serait-ce que parce qu'il savait que rien ne mettrait plus en rogne la belle Gwendolyn Morgan. En tout cas, le jeu était lancé, Rudolf avait conscience de ses cartes et de ses atouts, et même s'il était un adepte du bluff et des détours faciles, pour le coup, il avait presque envie de jouer sans tricher... Un peu comme pour le quidditch où, contrairement à ce que pourraient dire les mauvaises langues, il ne trichait absolument jamais. La victoire n'en était que plus plaisante au bout du compte.
Aussi fut-il absolument ravi quand Lyzzie l'invita à se joindre à eux. C'était pile ce qu'il voulait, et il était absolument certain que ça allait rendre Gwendolyn folle de rage, qui plus est. Même son "enchantée" ne le dérida pas. Pour quelqu'un qui n'aurait jamais entendu parler de lui, elle posait bien trop peu de questions sur la relation qu'il entretenait avec Gwen pour qu'il trouve ça tout à fait normal, même s'il se laissa prendre au jeu. Il avait envie que Gwen ait dit les pires horreurs à son sujet, mais même si elle devait ne pas le connaître... au fond, c'était tant mieux, il pourrait d'autant plus facilement passer pour un type absolument charmant.
-Exactement, on s'est rencontrés sur le terrain, Gwen et moi, dit-il avec un grand sourire. Elle m'avait balancé un cognard en pleine figure. Anecdote parfaitement véridique. Leur relation avait démarré sur de bonnes bases. Tu aimes ça, le Quidditch ? demanda-t-il, focalisant volontairement son attention sur Lyzzie. Je pourrais t'avoir des places pour mon prochain match, si tu veux.
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Gwendolyn Morgan
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Non mais elle joue à quoi, Lyzzie, là ? Elle veut me faire péter un câble ou quoi ? Si c'est son intention, je vous garantit que c'est réussi... Au fond de moi, ça bouillonne comme c'est pas permis, je sens que je vais juste péter une durite. Elle sait qui est Rudolf, je vous garantit qu'elle a pas pu passer à côté de l'info. Et là, elle lui fait des ronds de jambe... "Enchanté", d'où elle est enchantée... Il y a une stratégie derrière tout ça, mais là je la vois pas. Quand on encourage Rudy, monsieur le coq est beaucou trop heureux. Lui donner de l'importance, c'est une très mauvaise idée. J'ai aucune envie qu'il gâche notre conversation entre filles, mais Lyzzie a ouvert la porte, alors forcément, Rudolf s'incruste. Bon, il l'aurait sûrement carrément défoncée, cette porte, si elle avait été moins conciliante, mais passons. Je ne devrais pas enrager, je devrais me contenir, mais j'ai un mal fou, honnêtement. Sa seule présence me hérisse le poil, et en plus, il est tellement satisfait de son coup... Je sais qu'il jubile, je le sens immédiatement.
Elle lui demande si il joue au Quidditch. Au moins, ça a le mérite de lui laisser penser que je ne lui ai pas raconté sa vie en long, en large et en travers, mais d'un autre côté, ça donne le sentiment que Lyzzie s'intéresse à la vie de Rudolf, et ça ça me gave joyeusement. Et lui, tellement content de faire le récit de notre première rencontre... J'aimerais tellement avoir un cognard sous la main, là, tout de suite. Je lui en ferai sérieusement baver. Et de rajouter qu'il pourra lui avoir des places pour son prochain match... Non mais, bordel de merde, j'en peux plus.
-Elle en a rien à foutre du Quidditch, connard, elle t'a invité à notre table parce qu'elle est trop polie pour t'envoyer chier.
Il nous emmerde, alors qu'il se casse. C'est déjà assez de le supporter, mais s'il commence en plus à faire du gringue à ma pote, ça va vraiment pas le faire. C'est pas la première fois qu'il me manque de respect, mais ça a l'air d'être un truc vraiment récurrent, là.
Lizzie ne sait pas si elle a bien fait de parler de cette manière à Rudolf, en tout cas il lui répond et lui explique sa première rencontre avec Gwen, que la jeune femme lui avait également raconté. Il lui demande aussi si elle aime le Quidditch et si elle veut des places pour son prochain match. Lizzie, toujours autant sous le charme de son patron, ne voit pas le charme que lui fait le jeune homme, et d'autant plus que Gwen est son amie, et vu l'histoire avec Rudolf, elle ne veut pas semer le trouble entre eux.
Mais avant que Lizzie ai pu lui répondre, Gwen sauta sur ses grands chevaux, et lui dit qu'elle n'en arien à foutre du Quidditch, et qu'elle l'avait invité à leur table pour être polie. Ce qui n'est pas entièrement faux, à vrai dire. Bon elle aurait sans doute répondu de manière plus... sophistiqué, et moins ... fleurie, mais l'idée était bien là. Lizzie ne s'était intéressé au Quidditch que pour son fiancé Bill et aujourd'hui, il n'en restait qu'une amitié avec Gwen. Mais le sport en lui-même, ce n'était pas son fort. Aprés si Harfang l'invitait à aller voir un match pourquoi, mais c'est tout. Et l'autre partie était aussi vrai, elle avait eu envie de passer un moment avec Gwen, et là Rudolf venait un peu tout gâché.
Lizzie était une jeune femme bien élève, pour devenir la plus parfaite des sorcières, des épouses, être capable de calme en toutes circonstances, (même si c'était pas tout à fait vrai, et Celestina Moldubec pouvait en être témoin) elle se contenta de sourire, ne sachant pas trés bien quoi répondre. "Il est vrai que nous nous apprêtions à parler entre filles, je ne suis pas sûre que la conversation soit trés passionnante pour vous" fit Lizzie avec un sourire entendu, c’était une façon assez clair et polie pour faire comprendre à cet homme qu'il n'était pas le bienvenu, mais elle n'était pas sur que cela suffise vraiment à le persuader de partir.
Rudolf Brand
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h Gwen, cette chère Gwen ! Ce qu'elle pouvait être irrésistible, quand elle l'envoyait chier de cette manière. Bon, d'accord, Rudolf devait clairement être masochiste, mais il ne la trouvait jamais plus attirante que quand elle sortait de ses gonds. Ce n'était pas pour rien qu'il s'appliquait toujours à la mettre en rogne (mais pour sa défense, ce n'était définitivement pas un exercice difficile, loin de là, même), ni pour rien non plus qu'ils n'avaient jamais réussi à être ensemble bien longtemps sans que cela tourneau pugilat. Oh, ils avaient eu leurs moments de tendresse, aussi étonnant cela pouvait-il paraître, mais il faut croire qu'ils s'en lassaient bien trop vite, ou plus sûrement encore, qu'ils n'acceptaient pas l'idée d'être capable d'aimer de façon conventionnelle. Alors forcément, oui, ça se barrait constamment en cacahuète... Et ce serait un fieffé mensonge que de prétendre que cela déplaisait en quoi que ce soit à Rudolf. C'était même l'inverse. Son agressivité et sa répartie le rendaient dingue. Dans à peu près tous les sens du terme, c'est certain. Et ne lui donnaient que d'autant plus envie de rester et d'insister.
Et pour l'aider (même si en l'occurrence, elle se rangeait du côté de Gwendolyn, ce qui était après tout parfaitement normal), il pouvait compter sur son amie, bien plus douce, mesurée et polie. C'était drôle de les voir côte à côte et de constater qu'elles étaient amies. Les deux avaient un peu l'air d'être le jour et la nuit. D'un autre côté, c'était sans doute ce dont Gwen avait besoin dans son entourage : des personnes douces, calmes et mesurées, qui sachent la prendre à revers (en tout bien tout honneur). L'inverse de ce que sa psychopathe de mère et son crétin d'ex étaient capables d'être pour elle... mais Gwen n'avait jamais eu pour talent de savoir se raccrocher à ce qui lui convenait le mieux. Lui non plus, d'ailleurs.
-Vous pourriez bien être surprises, répondit Rudolf avec un charmant sourire, toujours pas décidé à leur lâcher la grappe - bien au contraire, même. De quoi est-ce que vous alliez parler ? Promis, si je trouve le sujet trop... "féminin", je vous laisse entre vous.
Mais c'était une promesse en l'air, bien évidemment. Rudolf était pire que le pire des parasites. Il comptait bien ne pas leur accorder une seule seconde de répit.
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Gwendolyn Morgan
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Je me sens finalement soulagée d'entendre Lyzzie se ranger de mon côté et de m'accompagner dans l'opération : envoyons royalement paître Rudolf Brand. Elle lui confirme qu'on s'apprêtait à avoir une vraie conversation de filles (ce qui est vrai, en plus) et qu'il serait forcément de trop. Elle le vouvoie en disant ça, c'est certainement logique, vu que les deux larrons ne se connaissent pas, mais franchement ça me fait bizarre. Je trouve que c'est prêter à Rudy une importance et un respect qu'il ne mérite pas du tout (même s'il sera sûrement ravi de fanfaronner en prétendant tout l'inverse, le connaissant... Mais il en faudra plus pour dissuader Rudy le parasite... ça je m'en étais bien doutée. Il a pris ses aises, et je pense que peu importe le sujet de conversation qu'on avancera, il réussira à prétendre être passionné malgré tout.... ce qui est bien ma veine, hein... comme si j'avais besoin de ça. Bon, puisqu'il est là et puisqu'il va pas lâcher l'affaire, autant tenter de l'emmerder à son tour.
Si tu veux tout savoir, on parlait de mon nouveau mec, je réponds avec, c'est vrai, j'avoue, l'espoir de le rendre jaloux.
La vérité, évidemment, c'est que j'ai pas de mec... En fait, si j'ai partagé le lit de pas mal d'hommes (et je vais pas prétendre le contraire pour jouer les miss pudeur, j'assume totalement et j'emmerde ceux à qui ça pose un problème), le seul avec qui je me sois vraiment posée et ai essayé de construire quelque chose d'un tant soit peu durable, c'est bel et bien Rudy... pour ce que ça m'a réussi... de quoi vous dégouter à vie de la moindre relation de couple.
Et je disais justement à Lyzzie que j'ai jamais autant pris mon pied que ces dernières semaines.
Faute de rendre Rudy jaloux (enfin, on sait jamais), je risque par contre de mettre Lyzzie mal à l'aise. Mais tant pis. Y a des moments, dans la vie, où il faut juste... prendre le taureau par les cornes. Comme dirait l'autre cinglée psychorigide qu'est ma mère, et à qui je dois beaucoup : aux grands maux les grand remède. Et Rudy est mon petit mal personnel.
Lizzie ne savait pas trop de quel sujet de fille, elles pouvaient bien parler, sa première idée aurait été de parler des menstruations, bon d'accord ce n'était pas le sujet le plus palpitant, mais c'était bien souvent ce qui embarrassait les garçons, il faut bien l'avouer, non. Sauf que c'était aussi un peu embarrassant pour elles d'en parler devant un garçon, et au milieu d'un café. Rudolf semblait être prêt à tout entendre, et Lizzie savait encore de quoi elle pouvait bien parler. Pour qu'il trouve le sujet trop "féminin", et qu'il parte. Elle allait ouvrir la bouche prête à parler de son histoire de règles, et de serviette, enfin n'importe quoi sur ce thème là. Sauf que Gwen se mit à parler de garçon, de coucherie, et de pieds. Sur le coup, Lizzie se demandait ce qu'un pied venait faire dans cette histoire.
Mais en tout cas, ce n'était surement pas le sujet qu'il chasserait Rudolf, elle avait au contraire que c'était exactement le genre de choses qu'il attendait. Et Lizzie en vint même à se demander si son amie ne faisait pas un peu exprès de contrarié le jeune homme. Elle avait entendu beaucoup de choses à son sujet, de superbes choses quand elle était amoureuse, et des choses bien moins sympathiques quand elle était en colère aprés lui. "Euh... oui."fit Lizzie qui se trouvait un peu bête, de ne pas avoir quoi dire, déjà qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'était cette histoire de pied, et en plus qu'était-elle supposé dire sur un homme qui n'existait pas. "C'est le brun, ou le blond?" demanda Lizzie, qui espérait ne pas faire de bêtise, en répondant ça, mais c'était la première chose qui lui vint à l'esprit.
Rudolf Brand
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e sourire de Rudolf se crispa un peu quand Gwen, la magnifique et incisive Gwen déclara que leur conversation portait sur le nouvel élu de son coeur. Devait-il la croire sur parole ? Non, bien sûr que non, il était évident qu'elle cherchait avant tout à le rendre jaloux... mais le fait est, pour tout dire, que c'était plutôt efficace, comme méthode. Qu'elle ait quelqu'un présentement dans sa vie ou pas (ce qui était possible, après tout, il lui connaissait d'autres conquêtes, comme lui ne manquait pas de... passe-temps féminin quand il oubliait de poursuivre la belle joueuse de Quidditch de ses assiduités), cela ne changeait rien au fait que la simple idée que ce puisse être le cas le rendait malade. C'était là l'une des très nombreuses contradictions inhérentes à leur relation.
Quand ils étaient ensemble, ils fonçaient droit dans un mur, et l'échec était tout bonnement inévitable, et quand ils n'étaient pas ensemble, Rudolf ne tolérait pas de reconnaître que Gwen ne lui appartienne pas et qu'elle puisse chercher, voire trouver son bonheur ailleurs. Et en plus, elle n'oubliait pas d'en rajouter en vantant les qualités de son étalon, imaginaire ou pas, au plumard. Tu parles, tiens, Rudolf avait su se convaincre que Gwen n'avait jamais pris autant son pied qu'avec lui... constat prétentieux ? Oui oui, en même temps, elle était son meilleur coup, ça le gaverait sans doute doucement que la réciproque ne soit pas vrai. Oui oui, Gwen avait visé juste, et Rudolf devait vraiment se composer une attitude indifférente pour ne pas trahir sa jalousie... Pourtant il savait combien il était probable que la jeune femme lui mente... mais ça n'y changeait rien.
Malgré tout, il crut davantage à un mensonge quand Lyzzie demanda si c'était le brun ou le blond. Pas qu'il aime l'idée qu'elle coure à droite et à gauche (ce qu'il faisait aussi, mais passons), seulement, ce n'était pas une nouveauté. Ce qui lui aurait fait davantage de mal à Rudolf, c'est qu'elle soit bel et bien engagée dans une relation sincère et monogame... et manifestement, c'était bel et bien du baratin. Alors, il retrouva un peu plus de sa superbe.
-Eh bien oui, dis-nous tout, ma belle. Il s'appelle comment ? Il ressemble à quoi ? Il fait quoi dans la vie. Je meurs d'envie de tout savoir sur lui.
Il pouvait bien la prendre à ce petit jeu, si elle décidait de s'amuser ainsi avec lui. Et il est vrai qu'ils étaient tous deux des joueurs nés.
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Gwendolyn Morgan
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Allez, je ne fais pas ma mauvaise tête. Je loue l'effort de Lyzzie pour m'aider dans cette situation qui doit être particulièrement gênante pour elle. Je me dis qu'à sa place, je serais au trente-sixième dessous, je ne paierais franchement pas de mine. Alors j'apprécie qu'elle admette l'existence du nouveau mec en question, même si elle en profite pour me faire passer pour une fille facile au passage. Comme si je lui parlais de tellement mec que je m'en tapais un différent tous les quatre matins.
Bon, ça peut donner l'impression à Rudolf qu'il est qu'un seul parmi la masse, et ça ça me plaît, mais j'aime pas l'idée de passer pour une Marie-couche-toi-là, même si je pourrais pas non plus passer pour quelqu'un de prude, faut bien que je l'avoue quand même. Là, sur le moment, j'assume pas. De toute façon, c'est un vrai truisme bien connu : les files qui ont une vie sexuelle animée et connu sont plus d'un partenaire son des catins, alors que les mecs qui font pareil (coucou Rudolf) sont des putain de Don Juan. J'ai pas le tempsd d'être féministe, mais dans des situations comme celle-ci, ça m'en filerait presque l'envie. Et le pire, c'est que c'est loin de la dissuader. Non, à la place, Rudy prend la confiance, et j'ai définitivement envie de lui arracher la tête.
-Dommage pour toi, chéri, ça te regarde pas du tout. Je vois pas en quoi tu te sentirais concerné, d'ailleurs. A moins que tu sois jaloux, bien sûr.
J'en rajoute, j'en rajoute, mais j'ai envie que lui aussi, il se sente mis au pied du mur, que le malaise ne soit pas pour moi mais pour lui. Il a ce fichu don de ne se laisser déstabiliser par rien. J'avoue que c'est un peu de ce qui fait son charme. Mais qu'est-ce que c'est agaçant, aussi. J'en ai vraiment marre, parce que moi, je suis tout l'inverse de lui. Quand un truc me fait chier, je l'exprime... alors que lui prend tout à la rigolade. C'est pas pour rien au bout du compte, que ça marche jamais. On n'est pas compatibles de base... Et là, faut vraiment qu'il se casse avant que je dise ou fasse un truc que je vais regretter. J'imagine même pas la gêne pour Lyzzie.
Lizzie se demanda si elle a bien fait de dire une telle chose, parce que c'est loin de faire partir Rudolf, et elle a bien vu le regard de Gwen un peu vexé. La jeune femme est loin de savoir quoi faire dans ce genre de conditions. Elle n'est pas habitué à ce genre de choses, surtout pour défendre une amie. Rudolf semble plus qu'intéressé par la situation, et commence à poser mille et une questions sur le jeune homme en question, et Gwen fait de son mieux pour le rembarrer en prétextant qu'il n'avait pas besoin de le savoir, elle lui demanda si il était jaloux? Lizzie avait justement envie de dire à Gwen de lui répondre, même si c'était un gros mensonge, pour montrer à Rudolf qu'il n'était pas l'homme le plus parfait de l'univers. Mais comment le faire comprendre à la jeune femme.
"Je crois que tu devrais tout dire à Rudolf. Si il n'est pas jaloux, il va se réjouir de ton bonheur, n'est-ce pas?"fit Lizzie avec le sourire en fixant Rudolf du regard. Elle aimerait bien savoir si il était amoureux de Gwen, et donc si cela allait le peiner et le rendre jaloux, ou bien si il allait vraiment se réjouir pour elle, qu'elle soit enfin heureuse. Le truc, c'est que si Gwen avait encore des sentiments pour Rudolf, et vu sa réaction, cela devait sans doute être le cas, et bien la réaction du jeune homme pourrait sans doute compliquer les choses. En effet, si il n’était pas jaloux, cela ferait sans doute de la peine à Gwen. Cette situation n'était pas du tout facile, d'autant plus que Lizzie n'y connaissait pas grand chose en histoire d'amour. Son seul exemple, c'était son histoire avec Bill, et on ne peut pas dire que ça soit une réussite, d'autant plus qu'elle ne savait pas que Bill aime les garçons et pas les filles.
Rudolf Brand
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u fond, cela rassurait Rudolf que de ne pas entendre le détail de sa relation avec le présumé homme qui partagerait sa vie à présent. Si elle n'en disait rien (pour le narguer évidemment), il estimait que c'était qu'il n'y avait rien à dire. La vérité, c'était la hantise du jeune homme : qu'un homme finisse par rentrer dans la vie de la belle Gwendolyn, et que cet homme soit capable d'entretenir avec elle une relation durable.
C'était bien simple, d'accepter leurs ruptures continuelles, tant qu'il avait le sentiment de garder le contrôle sur la situation, tant qu'il se disait qu'ils finiraient toujours par se remettre ensemble au bout du compte, mais si quelqu'un d'autre devait le devancer dans le coeur de Gwendolyn, là c'est clair que ce serait une autre affaire.
Ceci dit, il s'était évidemment douté que c'était du flanc, même si la jeune femme insistait sur le fait que ça ne le regardait pas. Ce qui était le cas. Tout comme il était vrai, également, qu'il était jaloux, même si c'était le genre de sentiment qu'il n'appréciait pas d'assumer, du moins au premier degré. C'était mettre beaucoup trop de fierté de son côté.
-Elle ménage ma susceptibilité, il ne faut pas lui en vouloir, répondit Rudolf le regard tourné vers Lyzzie, un sourire au coin des lèvres. C'est vrai que je suis du genre jaloux, ajouta-t-il en haussant les épaules. Et s'il acceptait de l'admettre, ce n'était pas pour donner des points d'avance à la jeune femme, juste pour donner du fil à retordre à toute éventuelle réplique de sa part, même si ça ne suffirait quand même pas, sans doute. Je n'aime pas voir d'autres garçons tourner autour d'elle, mais comme elle ne veut pas de moi, il faut que je fasse avec, ajouta-t-il, alors, toujours du même ton détaché, car il ne prononçait pas du tout ces mots pour reconquérir la belle joueuse des Harpies (encore que)...
Mais avant tout pour la déstabiliser en proposant une réponse qu'elle n'avait pas attendue, et un constat qu'elle pensait certainement qu'il allait fuir. Ce qui était juste. Elle l'aurait fait, en d'autres circonstances.
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Gwendolyn Morgan
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J'ai jamais été douée pour l'impro. En dehors du terrain de Quidditch, je veux dire. Parce que en jeu, c'est bon, je sais agir à l'instinct et improviser, mais quand il est question de broder une histoire de bout en bout, je suis d'une nullité phénoménale. Lyzzie peut pas le savoir, bien sûr, mais le problème, c'est que je saurais infichue d'inventer d'une traite à mon présumé Jules un nom, un métier, un âge, les circonstances de notre rencontre, le nombre de mois depuis lesquels on est ensemble... Sans m'emmêler les pinceaux. Non, j'aurais préféré ne pas avoir de détails, mais je vais devoir faire avec.
D'autant que Lyzzie a raison, bien sûr, pour l'instant, c'est clair que Rudolf n'y croit pas, à mon histoire (normal, il me connaît par coeur, alors c'est le genre de choses qu'il est capable de griller instantanément). Va falloir que je me la joue un truc du genre... subtil. Comment dire que c'est pas du tout mon rayon, cette affaire. J'essaie de m'inventer à toute allure une relation plausible, digne de ce nom, et qui me permettrait de jauger la jalousie de Rudolf, mais il me prend de cours en reprenant la parole avant moi, pas en me parlant directement, mais en s'adressant à Lyzzie, ce qui sur le principe m'énerve déjà trop.
Alors là je suis scié. Quand il est question d'avoir le dernier mot, Rudolf est vraiment prêt à tout. Voilà qu'il va jouer le numéro de l'amoureux transi que la méchante Gwendolyn n'arrête pas d'envoyer chier.
Pauvre chou, tu vas chialer, aussi, tant que t'y es ou tu comptes nous épargner ça ?
Il va nous faire son grand numéro, ça a l'air couri d'avance, et je me demande si Lyzzie va plonger droit dedans ou pas. En tout cas, en ce qui me concerne, c'est bon, j'arrête les frais, j'en ai suffisamment bouffé comme ça. J'ai pas l'intention de m'attendrir ou de me laisser toucher par son baratin. C'est l'un des nombreux problèmes, avec Rudolf. Il est jamais capable de prendre quoi que ce soit au sérieux. Honnêtement, je trouve ça excessivement éprouvant.
Lizzie écouta la réponse du jeune homme, elle semblait sincère, et il semblait vraiment amoureux de la jeune femme, de Gwen et donc bien jaloux des autres hommes qui pouvaient entrer dans la vie de son amie. Lizzie fixa Gwen, elle comprenait qu'une vie amoureuse soit difficile, et qu'elle ne veuille pas du jeune homme, même si Lizzie doutait du contraire. Ils avaient eut des hauts et des bas dans leur relation, mais c'est comme si ils n'arrivaient pas à faire des concessions, ni l'un ni l’autre. Lizzie aimerait bien qu'un garçon l'aime autant que Rudolf semblait tenir à Gwen. Liz n'avait pas eu de succès avec les garçons, Bill était partit en rompant leur fiançailles, et encore la jeune femme ne savait pas qu'il n'aurait jamais pu l'aimer. Puis Harfang, avec qui elle avait aucune chance, puisqu'il était marié. Et le jeune garçon qu'elle avait croisé dans la rue, dont elle ne connaissait même pas le nom. Non vraiment, elle avait pas de chance.
Elle voulait que son amie puisse être heureuse en amour, et vive à fond sa vie de femme, et pas seulement celle de joueuse de Quidditch, mais comment le lui dire, et lui faire comprendre sans qu'elle monte sur ses grands chevaux. Parce que cela arrivait souvent, heureusement Lizzie était assez parfaite pour passer outre, et continuer de fréquenter la jeune femme malgré tout. Mais Rudolf avait peut-être un peu de mal à ... continuer, ou alors c'était lui qui avait un trait de caractère, que Gwen ne supportait pas. Ou alors les deux. En tout cas, tout ça, était bien trop compliqué pour que Lizzie y comprenne quelque chose, et qu'elle puisse dire quelque chose pour remédier à la situation. "C'est compliqué les histoires d'amour... Et parfois il faut ... savoir quand c'est fini!"fit Lizzie, en disant ça, elle pensait plus à elle-même, elle avait longtemps cru que Bill allait revenir, avant de se rendre à l'évidence. Mais c'était aussi valable pour eux deux, peut-être que leur histoire n'ira jamais, et qu'il est temps que l'un et l'autre passe à autre chose. C'était autant valable pour Rudolf qui continuait d'être jaloux, que pour Gwen, qui cherchait à le rendre jaloux.
Rudolf Brand
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wen savait toujours parfaitement rebondir sur ses pattes, c'était définitivement une qualité que Rudolf appréciait chez elle, ça ne faisait même aucun doute. Mais il appréciait de penser qu'il avait tout de même réussi à semer ne serait-ce qu'un peu le doute dans son esprit, car il est certain qu'elle ne s'était pas attendue à une réponse telle que celle qu'il avait formulé. Malgré tout, puisque Gwen était qui elle était (et c'était d'ailleurs bien là ce qui faisait tout son intérêt, jamais Rudolf ne lui ferait l'affront de prétendre le contraire), elle ne mit pas longtemps à reprendre contenance et à lui envoyer l'une de ses proverbiales saillies verbales en pleine face.
Rudolf devait bien reconnaître que s'il avait pu sortir les larmes de crocodile, il l'aurait peut-être fait, juste histoire d'en rajouter une couche. Mais si le jeune homme estimait ne pas être un mauvais acteur, loin de là, il n'était pas non plus le meilleur d'entre eux, et surtout, il était bien incapable de pleurer sur commande, même s'il admettait volontiers que cela aurait été du meilleur effet en la circonstance. Alors non, il n'allait pas chialer, pendant qu'il y était, mais le coeur y était. A la place, il se contenta d'adresser à la jeune femme un sourire qui en disait long et qu'elle était parmi les seules à savoir décrypter... car peu importe le nombre de vacheries qu'ils pouvaient s'envoyer à la minute, ils se connaissaient par coeur, et si quelqu'un pouvait réellement être capable d'analyser le comportement de l'autre et de comprendre ce qu'il sous-tendait, c'était définitivement l'autre.
-Tu as tout à fait raison, Lyzzie, répondit Rudolf avec aplomb quand cette dernière affirma que parfois, il fallait savoir faire le deuil d'une histoire d'amour achevée.
Elle était attachante, cette Lyzzie... elle ne devait pas comprendre grand-chose à la dynamique qui animait le "couple" Rudolf-Gwendolyn (comme à peu près tout le monde), mais elle avait ceci dit le mérite d'essayer. Quelque part, son conseil était plutôt bon, d'ailleurs. Ils devraient effectivement tirer un trait sur cette relation une bonne fois pour toutes et passer à autre chose. Mais leur histoire n'avait pas de point final... et c'était ce qui la rendait aux yeux de Rudolf si intéressante, si palpitante, à vrai dire.
-Il faut aussi savoir quand ça ne l'est pas, ajouta-t-il ensuite simplement, en reportant son attention sur Gwen.
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Gwendolyn Morgan
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Ah ça... clairement, c'est pas moi qui aurait l'idée de contredire Lyzzie quand elle dit que les histoires d'amour, c'est souvent compliqué. Effectivement, j'en connais pas franchement qui ait eu de conclusions vraiment heureuses, de romances, faut croire que c'est la base. Et Lyzzie, avec son propre passif (et son actualité - mais je ne sais pas tout encore puisque, grâce à l'intervention déplaisante de Rudolf, je n'ai pas encore toutes les informations), en sait forcément quelque chose de son côté. Ouais, les histoires d'amour, c'est compliqué, et tout ce que je demande, c'est une histoire simple, le genre saine, quoi. Même si, d'un autre côté, je crois bien que je m'ennuierais sec si je devais m'engager dans une relation "classique, on va dire. C'est définitivement pas ma came... Je suis contradictoire, c'est tout. Et Rudolf incarne l'exemple le plus pur, direct et évident de cette contradiction : je l'adore et je le déteste en même temps, un beau bordel, quoi.
Elle a raison, bien évidemment. Il faut savoir quand c'est fini... Mais le problème, c'est que je ne veux pas que ça soit fini.Je trouve qu'il y a quelque chose de réconfortant dans le fait de savoir qu'il est toujours là, quelque part, et qu'il restera toujours une possibilité qu'on se remette ensemble. Même si ce serait voué à l'échec et qu'on se séparera par la suite. Je suiss incapable de lui dire adieu définitivement, et pour le nombre de fois où je lui ai dit "C'est fini", à aucun moment je n'ai voulu que ce soit réellement fini. Mais comment l'expliquer sans passer pour une taré ?
Je sais que, pour mon propre bien, je devrais vraiment mettre fin à notre histoire, couper les ponts. J'ai une bonne excuse, notre métier fait qu'on est bien obligés de se voir très souvent. Oui, il vaudrait mieux que ça soit fini, et mettre un terme à tout ça. Mais l'air de rien, quand Rudolf affirme qu'il faut aussi savoir quand tout n'est pas terminé, j'adore entendre ça. Mais bon, pas question de jouer les groupies de base pour autant, hein, on va pas déconner non plus avec ça.
Tu sais ce que je sais, là, tout de suite, Rudy ? C'est que tu nous fais sévèrement chier, alors décampe, maintenant !
Lizzie ne comprenait pas toujours bien les choses de l'amour, ou de la vie en générale, elle était parfois, il faut bien l'avouer un peu superficielle. Mais elle voyait bien que pour Rudolf, il ne voulait pas que les choses soient finies entre lui et Gwen, enfin il avait même dit clairement. "Il faut aussi savoir quand ça ne l'est pas", il parlait de la fin d'une histoire d'amour. Donc il ne voulait pas que son histoire avec Gwen, soit finie, enfin c'est ce que Lizzie comprenait à tout ça. Elle se tourna vers Gwen, presque en même temps que Rudolf, pour voir la réaction de la jeune femme, mais elle n'était pas du tout celle que Lizzie pensait. Alors soit elle était trop gênée pour répondre sincèrement à Rudolf, ou alors en colère. Ou alors c'était vraiment ce qu'elle pensait, mais Lizzie avait un peu de mal à le croire. Elle ne savait plus trop quoi pensé. Quand elle sortait avec le jeune homme, elle semblait être sur un nuage, et quelques temps aprés, elle le traitait de cette façon. En même temps, si Lizzie se retrouvait face à Bill, elle ne savait pas du tout ce qu'elle lui dirait, ou comment elle lui parlerait, ou même si elle ne ferait pas semblant de ne pas le voir, ou peut-être même qu'elle ne le "reconnaîtrait" même pas.
Lizzie avait un peu de peine pour ce pauvre Rudolf, nommé affectueusement Rudy, par Gwen, elle voudrait bien essayer de les réconcilier, même si vu le caractère de la jeune femme ne serait vraiment pas facile. La jeune femme ne savait pas trop quoi faire, elle était un peu partagée entre soutenir son amie, et effectivement dire au jeune homme de partir, ou bien de le retenir pour poser plus de questions, elle avait besoin de savoir d'autre chose, si elle voulait avoir une chance de pouvoir les remettre ensemble, ce qui était loin, mais trés loin d'être gagner. "Euh... peut-être effectivement... que vous devriez nous laisser" proposa Lizzie d'une petite voix pour soutenir son amie. Elle fit un maigre sourire à Rudolf, comme si elle s'excusait de le chasser de cette façon.
Rudolf Brand
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e la part de Gwendolyn, Rudolf s’était attendu à une réponse assassine et surtout parfaitement définitive. Pas forcément des mots qu’elle aurait pensés mais qu’elle aurait jugé de bon ton de lui adresser malgré tout afin de bien lui faire comprendre qu’il l’incommodait et qu’elle n’avait pas la moindre intention de lui céder le moindre pouce de terrain. A force, il pensait tout de même très bien la connaître. Elle agissait dans la vie comme sur un terrain de Quidditch. Elle était frondeuse, impétueuse, violente, vive, et instinctive. Donc oui, il s’était vraiment attendu à ce qu’elle lui assène que leur histoire était définitivement finie, que son insistance était vaine, et qu’il était définitivement temps qu’il lui lâche la grappe. La fin de la sentence y était plus ou moins, pas la fin. Et c’était, aux yeux du joueur des Busards, une satisfaction considérable que de l’observer. Gwendolyn ne parvenait pas, même dans le but de le piquer, à clore leur histoire devant témoin. Et ça, c’était vraiment un constat qu’il prenait le plus grand plaisir à faire.
En revanche, elle n’oublia pas de le sommer une nouvelle fois de décamper. Ça, c’était de bonne guerre, il faut le dire, et il pouvait bien admettre qu’il avait fait durer ce petit manège depuis suffisamment longtemps, d’autant plus qu’il avait finalement l’impression d’avoir obtenu de Gwendolyn davantage que ce qu’il était venu quémander. Autant dire que c’était un constat particulièrement agréable à ses yeux. Qui pouvait tolérer qu’il lui concède cette petite victoire là, d’autant que son amie aussi semblait vouloir le voir partir, même si elle s’en excusa presque, d’un regard. Décidément, cette Lyzzie était tout à fait charmante. Véritable mystère que Gwen et elle soient amies, mais il avait le sentiment que la jeune femme serait bien capable d’intercéder en sa faveur auprès de Gwen, et cette pensée était agréable.
-Bien sûr, je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps, répondit Rudolf avec un sourire galant. Il tourna le regard veres Lyzzie. Lyzzie, c’était un immense plaisir de faire ta connaissance. Puis il regarda Gwen. Et Gwen… tu sais bien, ajouta-t-elle sans rien clarifier pour le seul plaisir de partir sur un point d’interrogation.
Sur quoi, il prit congé des deux amies, en espérant bien qu’il serait l’objet de leurs discussions aussitôt qu’il aurait le dos tourné. Il adorait être au centre de l’attention, c’était tout simplement plus fort que lui.