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 Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin

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Robert Colton
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Message#Sujet: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeLun 6 Déc - 9:32

Il n'est tel que balai neufJoan, Robin, Robert


-On a dit neuf heures, hein ? Eh bien moi, j’te parie n’importe quoi qu’elle sera là à moins le quart. Peut-être même huit heures et demie.

La tourterelle, peu concernée par la sortie shopping de Robert et de sa nièce, continue de lisser ses plumes. Colton prend cette absence de réponse pour de l’indifférence et pointe vers l’oiseau un index impérieux :

-Tu verras bien si je me trompe. Je la connais, ma petiote, tu sais. Allez, tiens, c’est l’heure du petit déjeuner.

Car si la tourterelle vient tous les matins se percher sur la rambarde devant la cuisine de Bob, ce n’est pas pour la conversation du malfrat mais pour la poignée de graines qu’elle sait y trouver, chaque jour que Dieu fait. À force, elle a pris confiance, et elle n’esquisse pas le moindre mouvement lorsque Robert vient déposer les graines devant elle. Peut-être même pourrait-il effleurer du bout de ses doigts le plumage gris, mais l’idée ne lui vient pas ; il ne voudrait pas déranger l’oiseau en plein repas, et d’ailleurs lui aussi doit songer à son estomac. Il fait si bon qu’il dispose sur un plateau son café, ses toasts et son assiette d’oeufs au bacon pour aller manger dehors, à côté de la tourterelle affairée à engloutir ses graines.

-Pas si vite, on va pas le te prendre… pas moi, en tout cas…

Bob se marre en regardant l’oiseau et en s’imaginant manger les graines, et aussi en pensant à ce que diraient les autres s’ils le voyaient parler à un piaf. Quels autres ? Tout le monde, ses sœurs, ses beaux-frères, ses neveux et nièces, et puis aussi quelques connaissances plus interlopes, et ce vieux clown triste de Leach… Pour une fois, tout le monde serait d’accord pour dire qu’il est marteau. Il ne fait pourtant de mal à personne, à se confier à cet oiseau.

Le temps de finir son petit déjeuner, d’entasser la vaisselle dans l’évier, et voilà qu’une silhouette se faufile vivement dans le jardin.
“Qu’est-ce que j’avais dit ? murmure Bob à l’adresse de la tourterelle avant de s’avancer vers Joan. Elle est pas en retard, t’as vu !” L’oiseau prend peur et s’envole, pas bien loin, juste à quelques mètres des deux humains qui arrivent vers lui.

-Bon, j’espère que t’es en forme, dit Robert à sa nièce. Comment ça se passe, d'ailleurs, pour acheter un balai ? Tu peux l’essayer ou pas ? J’en ai jamais acheté, moi. Quand j’étais batteur, je volais sur un des balais de l’école. Rien de très performant mais il y avait beaucoup moins de modèles que de nos jours alors tout le monde avait plus ou moins le même. Enfin, j’arrête, tu vas me prendre pour un vieux débris.

Il rigole, comme toujours, en prononçant ces mots, et il referme la porte de la maison en vérifiant du coin de l'œil que la tourterelle est dans le secteur. Il a fini par s’y attacher, à cet oiseau, et il ajoute d’ailleurs à l’adresse de Joan :

-T’as vu ? Greta a été remplacée. Finalement, c’est pas plus mal qu’elle ne vienne plus ici, elle finirait par me la plumer. Allez, honneur aux dames, déclare-t-il presque solennellement en tendant à sa nièce le pot de poudre de Cheminette.


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Joan Greene-Colton
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeLun 13 Déc - 9:23


Joan & Robert & Robin

Il n'est tel que balai neuf

Bon, c'est bon, j'ai plus envie d'attendre. Voilà plusieurs longues minutes déjà que je regarde les aiguilles de ma montre défiler à un rythme monstrueusement lent, comme si elles avaient soudainement décidé d'être le moins conciliantes possible, et c'est insupportable. Merci bien, mais moi, j'ai un balai à acheter, et il serait peut-être que l'horloge y mette du sien. Oui, vous l'aurez compris, je pense, mais la patience n'est pas mon fort, et ne l'a jamais été au passage... Et c'est pas près de changer de sitôt. Je veux bien faire quelques efforts, hein, mais dans la limite du raisonnable malgré tout, et là, je suis incapable d'attendre qu'il soit neuf heures pour aller le retrouver. Tant pis, de toute façon, il est déjà debout, pas vrai ? Alors ça change pas grand-chose pour lui que j'arrive plus tôt ou plus tard.

Donc, sous le regard désapprobateur de papa et maman (maman surtout, qui est toujours affligée par les fantaisies de son frère - sans surprise, elle n'est pas franchement pour ces histoires de nouveau balai, mais parce qu'elle a tendance à être plus souple avec moi ces derniers temps, elle a quand même accepté... chose qui ne serait sans doute jamais arrivée avant... elle n'est même pas allée tirer les bretelles de tonton Bob, c'est dire), je me rends à toute vitesse chez Bob, un sourire courant d'une oreille à l'autre sur mon visage.

"Je pète la forme ! Et arrête donc, t'es le plus fringant des vieux débris que je connaisse"
, j'ajoute, ne pouvant m'empêcher de le chambrer, même si je sais que ce n'est pas forcément idéal. "Il y a un terrain adapté à l'arrière de la boutique pour te permettre de voler sur quelques mètres histoire de te familiariser avec le balai... Bon, par contre, faut éviter d'aller au-delà, les balais refusent littéralement de dépasser la zone délimitée... et je dis pas du tout ça parce que j'ai voulu voler plus loin que demandé", j'ajoute avec une mine tout à fait innocente qui ne tromperait jamais mon tonton préféré.

"Elle est adorable"
, j'ajoute en tournant mon regard vers la tourterelle qui a pris ses aises chez mon oncle, visiblement. "Tu lui as donné un nom ?" je demande alors que je me rapproche de la cheminée et empoigne une poignée de poudre de cheminette. Je n'attends pas sa réponse, beaucoup trop pressée d'y être. "Chemin de traverse !" je dis avec une habitude un peu nonchalante.

L'instant d'après, me voilà arrivée au lieu escompté. J'époussette mes vêtements, recouverts de suie et de cendre, en attendant que tonton Bob me rejoigne, et je trépigne sur place. J'ai beaucoup trop hâte, vraiment.
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Dernière édition par Joan Greene-Colton le Lun 20 Déc - 9:13, édité 1 fois
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Robin Hammond
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeMer 15 Déc - 20:34

❝Joan, Bob & Robin ❞Il n'est tel que balai neuf- Donc voilà le contrat. Tu n’auras qu’à le relire avec lui. S’il est d’accord avec les changements qui ont été effectués, il peut le signer tout de suite et on fera le nécessaire.
- Parfait. Est-ce que je lui demande les documents relatifs aux ventes de ses derniers mois pour la compta ?
- Tant qu’à faire, tu peux toujours lui demander. Autant ne pas multiplier les rendez-vous inutiles. J’envoie une note à Monsieur Jones pour lui dire que t’en charge. Tu es sûre que ça ne te dérange pas d’y aller ? Je peux envoyer quelqu’un d’autre, tu n’avais pas l’air bien ces derniers temps.
- Non, non, ne te tracasse pas. Ça me fera du bien de prendre l’air justement.

Sa supérieure n’a pas tort, on ne peut pas dire que Robin était au top de sa forme dernièrement. Ça fait quelques semaines qu’elle oscillait entre triste et morose tout en tâchant d’afficher un sourire de circonstance au travail. Professionnalisme oblige, elle tentait de faire illusion, mais le résultat fut mitigé.

Heureusement, Robin n’est pas du genre à rester longtemps en léthargie et l’aide de Thorn ne fut pas de trop pour lui faire retrouver sa bonne humeur. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle n’a pas encore quelques moments de mélancolie, mais globalement tout va mieux et elle tente de tourner la page.

Contente de sortir du bureau, elle se dirige vers le magasin d'accessoires de Quidditch d’un pas léger. Le rendez-vous se déroule sans accroc, le magasin collabore depuis longtemps avec eux si bien que l’ensemble de la procédure tient plus de la formalité qu’autre chose. Néanmoins, Robin est contente de la coupure que ça lui fait dans son travail de bureau et en quittant le patron du magasin, elle décide de flâner dans la boutique.

Il ne faut que quelques minutes pour qu’elle entende une voix familière au détour d’un rayon. Elle passe la tête et sourit en voyant Joan accompagnée par un homme qui, si elle ne se trompe pas, est son oncle. Elle s’avance en saluant son ancienne camarade

- Joan ! Tu vas bien ? Qu’est-ce que tu fais dans le coin ?


Se tournant vers l’homme à ses côtés, elle tend sa main :

- Robin Hammond, on s’est croisé quelques fois à l’hôpital.

La jeune femme n’est pas certaine que l’oncle de son amie se souvienne d’elle. Après tout, dans l’état où était sa nièce à l’époque où elle l’a rencontré, l’homme avait probablement autre chose à faire que de se souvenir des amis de Joan.

Depuis, l’adolescente a repris du poil de la bête et quoique Octavia n’ait toujours pas eu à subir les conséquences de ses actes, Robin ne doute pas que Joan soit assez forte que pour la confronter au besoin. Préférant ne pas se lancer sur ce sujet en particulier, elle désigne les balais devant elle et commente en riant :

- On va chez la concurrence ? Tu me brises le cœur, tu sais ?

Rien de moins sérieux que cette affirmation. Robin fait partie de ces gens qui savent très bien faire la différence entre vie privée et vie personnelle et quoique qu’elle trouve les balais produits par H&A de très bonnes qualités, elle ne voit pas de mal à regarder leurs adversaires, elle le fait d’ailleurs régulièrement.

- Besoin d’un second avis ?
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Robert Colton
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeJeu 16 Déc - 18:20

Il n'est tel que balai neufJoan, Robin, Robert


Un nom à une tourterelle ? c’est bien une idée de gosse, ça, songe Robert interloqué. Comme si la bestiole allait comprendre que ça s’adresse à elle et accourir en l’entendant. Et puis comment choisir un nom lorsqu’on ignore si on doit dire monsieur ou madame ? Colton se trouve déjà bien brave de servir le petit déjeuner à ce volatile chaque matin que Dieu fait, sans compter les suppléments ajoutés en cours de journée et la petite soucoupe d’eau toujours propre. En réalité, ce gros ours mal léché s’est attaché à l’oiseau, mais il ne voudrait tout de même pas se l’avouer - ou, encore pire, l’admettre devant quelqu’un d’autre. Alors il se contente de ricaner comme si l’idée de donner un nom à la tourterelle était particulièrement saugrenue, et d’emboîter le pas à Joan, qui n’a de toute façon pas attendu sa réponse, dans l’âtre.

Sa nièce l’attend sur le Chemin de Traverse, et son impatience fait marrer Robert. À la voir, on dirait que le moment tant espéré n’arrivera tout bonnement jamais. Jamais à court d’une vacherie, le tonton gâteau annonce :

-Bon, avant tout, faut qu’on passe chez Gringotts, que je retire un peu d’argent sorcier. J’espère qu’il n’y aura pas trop de queue.

Il laisse Joan se décomposer quelques instants à l’idée de retarder encore la visite au magasin d’accessoires de Quidditch, avant d’éclater de son gros rire :

-Mais non, je blague, je t’aurais pas fait ça, j’ai prévu. Allez, en route, mauvaise troupe.

Chemin faisant, il revient sur ce que sa nièce lui a raconté au sujet du terrain d’essais de la boutique :

-Et donc, tu me disais qu’on peut essayer les balais. Ce serait drôle que je demande à en essayer un, tiens. Ça fait longtemps que j’ai pas volé. Je sais plus prendre les virages serrés comme autrefois, tu vois. Alors je crois que j’aurais peur de me prendre le maléfice qui empêche de quitter le terrain et d’avoir l’air d’un con. Me demande bien comment tu es au courant de son existence, d’ailleurs.

Il y a une lueur de fierté dans le regard qu’il pose sur sa nièce en prononçant ces mots. Cette petite-là, c’est bien une Colton. Pas froid aux yeux, pas du genre à se laisser abattre, et pourtant, elle aurait pu, avec ce qui lui est arrivé.

La boutique est plutôt fréquentée en cette période de rentrée, de sorte qu’on ne vient pas immédiatement s’occuper d’eux. Cela laisse à Joan et à son oncle le temps de faire un premier tour des rayons et d’observer les différents modèles. Songeur devant tant de choix, Bob déclare d’emblée :


-Bon, moi, j’y connais rien, c’est vu ? Je te laisse faire ton choix, ne me demande pas ce qu’il faut prendre et ne t’occupe pas de l’étiquette.

Inutile de dire qu’une telle proposition a de quoi ravir la petite, qui ne perd pas de temps et se met en devoir de faire une première sélection. Robert se détourne un instant, le temps de jeter un coup d’oeil à un assortiment de chaussettes aux couleurs des plus grands clubs de Quidditch, jusqu’à ce qu’une jeune femme interpelle Joan, puis le salue sur un ton enjoué. Peste, en voilà de la jolie blonde, se dit Bob en lui tendant la main.

-Bonjour, enchanté. Robert Colton, l’oncle de cette demoiselle. Je vous crois sur parole quand vous me dites qu’on s’est déjà croisés, mais je dois perdre un peu la boule, je n’en ai guère de souvenir. Pourtant, d’habitude, j’ai plutôt une bonne mémoire des visages, surtout lorsqu’ils sont aussi charmants que le vôtre.

Et voilà, la machine à baratin se met en route automatiquement, comme toujours. Bob ne s’en rend même pas compte, et si c’était le cas, il serait probablement confus puisque la jeune Robin a l’âge d’être sa fille. Saisissant une allusion faite par la blonde, il poursuit :

-Oh, vous vous y connaissez en balais ? Vous allez peut-être pouvoir conseiller Joan, alors. Comme je lui disais, moi, je n’y connais rien. Ça a tellement évolué, tout ça…

Et moi, je suis un dinosaure, voyez-vous. Un dinosaure bien conservé sans doute, mais un dinosaure tout de même.



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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeLun 20 Déc - 9:32


Joan & Robert & Robin

Il n'est tel que balai neuf

Il pourrait vraiment me faire avaler n'importe quoi, là, tout de suite. Mon impatience est telle que je ne tiens clairement plus en place, et dans de telles conditions, je ne réponds clairement plus de moi-même. Quand il me sort qu'il doit passer à Gringotts et qu'il espère qu'il n'y aura pas trop de queue, j'avoue que je tire une tête de six pieds de long. Heureusement qu'il me fait vite comprendre que c'était une blague. Oui, bah c'était pas drôle. Il a de la chance : alors que je m'apprête à recevoir un balai tout neuf, je suis dans l'incapacité totale de lui en vouloir de quoi que ce soit. Pour la peine, il peut bien me dire tout ce qu'il veut, et je serais capable de l'accepter quand même avec le sourire aux lèvres.

"Oh, je veux te voir sur un balai, maintenant !"
dis-je avec enthousiasme. "Je veux voir comment tu te débrouilles en vol. Par contre, t'as pas intérêt à jouer les faux modestes et à voler mieux que moi ou je vais le prendre très mal", j'ajoute d'un ton faussement menaçant qui ne serait susceptible de convaincre absolument personne. "T'es sûr ?" je demande, hésitante quand, une fois dans la boutique, Robert me dit de choisir ce que je veux sans me préoccuper de l'étiquette.

Ouais, enfin, si je fais ça - et c'est tentant -, je vais le ruiner, mon pauvre tonton Bob ! Et c'est pas le but non plus. Je veux quand même commencer ma petite exploration, des étoiles plein les yeux, et c'est à ce moment-là que je découvre la présence de Robin, que je retrouve avec un grand sourire, heureuse qu'elle soit là.

"Bonjour Robin ! ça me fait plaisir de te revoir !"
Je souris. "Robin travaille pour H&A, alors dans le genre, elle connaît une ou deux choses sur les balais, ouais !" j'explique à Bob après que Robin se soit présentée à mon oncle en lui précisant qu'on s'est croisées quelques fois quand j'étais encore à Sainte-Mangouste (on ne va pas s'épancher sur le sujet, c'est pas le jour). "T'en penses quoi, tu verrais quel genre de balais pour une poursuiveuse d'exception comme moi ?" je demande avec un grand sourire aux lèvres. "Il paraît que le dernier Brossdur est incroyable. Il est beaucoup trop cher évidemment, mais j'ai bien envie de l'essayer."

Juste pour le plaisir de voler dessus une fois de ma vie, complètement à l'oeil, avant d'oublier complètement cette idée, évidemment. Un balai neuf, c'est cher peu importe la marque. J'adore l'attention de tonton Bob, mais il ne peut pas être question d'en abuser non plus.
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeMar 21 Déc - 21:15

❝Joan, Bob & Robin ❞Il n'est tel que balai neufRien de tel qu’une rencontre impromptue avec une amie pour mettre Robin de bonne humeur. Animal social par excellence, elle se nourrit de ses amis et n’aime rien tant que de les avoir sous la main. La rentrée scolaire lui a peu donné l’occasion de voir Joan et elle s’est fait la réflexion quelques jours auparavant qu’elle lui enverait un hibou pour savoir comment s'était passé sa rentrée. Correspondante un peu distraite, elle se réjouit de la voir en chair et en os pour pouvoir en discuter. Il faut dire que les sujets à aborder ensemble ne manquent pas. Néanmoins, elles ne sont pas seules, si bien que Robin laisse de côté certains sujets pour se concentrer sur l’homme qui accompagne son amie.

Bien entendu, elle se souvient de Robert. Un bel homme, elle se l’est plusieurs fois dit alors qu’elle le croisait à Sainte-Mangouste pour rendre visite à Joan. Rien de tendancieux bien entendu, ce n’est pas le genre de la maison. Si elle s’est en effet fait la remarque, c’est plutôt avec le même intérêt que celui qu’on aurait pour une belle antiquité que l’on voit dans un musée. Nul doute que l’homme en serait peut-être un peu vexé, mais ça explique pourquoi Robin, alors que le baratin se met en marche, ne le remarque même pas. L’ancien Gryffondor lui semble être tellement plus âgé qu’elle qu’il lui paraît inconcevable qu’il puisse tenter quoi que ce soit. Elle a donc un rire, prenant le compliment pour ce qu’il est, c’est-à-dire quelque chose de parfaitement innocent.

- On ne peut pas toujours avoir la mémoire des visages, c’est que vous en avez croisé de plus jolis depuis.

Qu’importe qu’il l’ait reconnu ou non de toute façon, ils sont là pour quelque chose de plus important : le Quidditch. En bonne passionnée, Robin prend tout de suite le sujet au sérieux. C’est qu’acheter un balai, ce n’est pas rien. Tel un couple, on s’engage pour une relation longue durée. Fiabilité et fidélité sont de la partie. Hors de question de faire des infidélités, s’il n’y a pas de symbiose entre le joueur et son équipement, on peut être sûr que sa performance ne sera pas bonne. On pourrait se moquer de voir les deux jeunes femmes prendre le sujet tellement au sérieux, en particulier pour une compétition scolaire, mais justement, dirait Robin, la Coupe des Quatre Maisons est bien plus qu’un simple tournoi d’école. On ne parle d’un tournoi de Bavboules pour l’amour de Merlin. Ca ne l’empêche pas de faire preuve d’un peu de modestie en répondant à Robert :

- Je m’y connais un peu. Je suppose que c’était inévitable en grandissant avec un père qui produit des balais, mais je m’occupe plutôt de l’aspect légal des choses. Rien de passionnant.

Pas pour les autres en tout cas. De ça, Robbie est bien consciente. Néanmoins, pour elle, rien de tel qu’un contrat bien ficelé pour faire son bonheur. Sachant que la majorité des gens ne partage pas cet amour, elle revient assez rapidement sur ce qui les intéresse, c’est-à-dire les balais.

- Je serais ravie de conseiller Joan, mais ça n’a pas tant évolué que ça vous savez. Enfin si, bien entendu, on a rajouté de nouvelles options, mais ça reste la même chose que faire du vélo, une fois qu’on en fait ..

Elle s’interrompt un peu brusquement, le rouge lui montant aux joues, se rendant compte qu’elle utilise une expression typiquement moldue et qu’elle la doit à Rafael. Rien d’étonnant pour ses interlocuteurs évidemment. Pour masquer sa gêne, elle reprend la parole un peu plus brusquement :

- Le Brossdur, hmm, c’est vrai qu’il est cher. Ils ont fait beaucoup de pub autour, mais entre nous, j’ai eu l’occasion de voir les vols d’essais parce que les Flèches d’Appleby ont envisagé d’en prendre et je trouve qu’ils ne valent pas leur prix. Il y a quelque chose qui me gêne dans leur maniabilité au moment de prendre les virages. Je sais que le Friselune n’est pas super populaire parce qu’ils ne font pas de la production de masse, mais leur manche en fresne est vraiment très bien et il peut aller assez haut en altitude sans que tu perdes le contrôle. Je le retiendrais pour faire un effet si j’étais toi. Essaie le Brossdur aussi, comme ça tu verras la différence.

Evidemment, il y en a d’autres, mais elle prend le problème à l’envers, elle s’en rend compte.

- Cela dit, on devrait peut-être voir une gamme comparable à ce que tu avais déjà pour ne pas trop changer tes habitudes. Sur quoi est-ce que tu volais avant ?

Ne voulant pas laisser l’oncle de son amie en dehors de la conversation, elle demande poliment :

- Vous étiez aussi dans une équipe à Poudlard ?

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeVen 7 Jan - 22:24

Il n'est tel que balai neufJoan, Robin, Robert


-Chez H&A ?

Robert se sent totalement largué, même après les explications de Joan. Il n’a aucune idée de ce que peuvent désigner ces deux lettres, qu’il répète sur un ton un peu perdu, mais apparemment, ça veut dire que Robin s’y connaît. Vu que les employés de la boutique sont tous occupés ailleurs, c’est une aubaine qu’elle soit là ; elle sera probablement de bon conseil, songe Bob en examinant un alignement de balais aux lignes aérodynamiques. La jeune femme précise que son père produisait des balais, explication nettement plus intelligible pour Colton que les initiales données par sa nièce, d’autant plus lorsque son regard tombe sur une plaque publicitaire pour H&A, balais haut de gamme.

-Oh, je vois, commente-t-il avec un sourire. Vous avez grandi là-dedans. J’imagine que vous avez su voler en même temps que vous avez su marcher…

Comme Joan, en fait. Le tonton gâteau s’est toujours fait un plaisir de couvrir de cadeaux ses neveux, et le modèle réduit de balai est un grand classique, dont le succès ne se dément pas. Tous les bambins y ont eu droit, dès que leur équilibre a été suffisant. Harriet a essayé de protester, de démontrer qu’il s’agissait d’objets hautement dangereux, mais elle a renoncé, bien consciente qu’il était quasiment impossible de faire entendre raison à Robert. C’est ainsi que Joan a commencé à voler avant même d’avoir deux ans, et qu’elle a catapulté son frère aîné du haut de l’escalier, dans un accident mémorable. Bob a un sourire attendri au souvenir de cette catastrophe - le gamin pleurant de douleur à cause de sa jambe cassée, Joan hurlant pour essayer de récupérer son balai confisqué, Harriet vociférant pêle-mêle menaces, reproches et sorts, tout un spectacle. Il se force un peu à revenir à la conversation entre les deux jeunes femmes, juste à temps pour entendre Robin parler de vélo. Enfin quelque chose qu’il connaît bien, le vélo. Avec une expression d’approbation, il reprend :

-C’est rare d’entendre ce genre de chose chez les sorciers, vous savez. Vous devez être d’origine moldue, pour employer cette expression, je me trompe ?

L’a-t-elle seulement entendu ? Elle s’est en tout cas remise à parler, vivement, avec toute la volubilité de quelqu’un qui aborde son sujet de prédilection. Bob écoute sans vraiment tout saisir ; il y a si longtemps qu’il s’est rangé des balais qu’il n’a plus vraiment la notion de tout cela. Largué, le pauvre vieux, complètement largué. Pour s’occuper, il se met à regarder les différents articles proposés, en s’attardant particulièrement sur les chaussettes aux couleurs des grandes équipes. À sa grande surprise, il y a aussi les couleurs des différentes maisons de Poudlard, et c’est une paire de chaussettes rouge et or en main qu’il se retourne vers Robin :

-Oui, j’étais batteur dans l’équipe de ma maison, à l’époque. Je crois qu’il n’est pas nécessaire que je vous précise de quelle maison il s’agit, ajoute-t-il avec un clin d'œil en direction de Joan. Et vous, à ce propos, où avez-vous étudié ? à Gryffondor aussi ? Je suppose que c’est à l’école que vous vous êtes connues, toutes les deux… Pardonnez-moi, Robin, mais à première vue, je croyais que vous étiez encore élève, d’ailleurs.

C’est vrai qu’elle a l’air toute jeune, beaucoup trop pour travailler déjà, à moins que ce ne soit la différence d’âge entre eux qui donne à Robert cette impression. Reposant les chaussettes dont il n’a aucun besoin, il poursuit à l’adresse de sa nièce :

-Alors, tu as fait une première sélection ? Il faut peut-être appeler un employé pour que tu puisses essayer, non ? Tu y vas ? Pendant ce temps-là, Robin va me montrer les balais produits par l’entreprise où elle travaille. Vous voulez bien ? J’ai trente ans de retard à rattraper.
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeVen 14 Jan - 8:54


Joan & Robert & Robin

Il n'est tel que balai neuf

Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel quand Robert s'interroge sur ce que peut bien être H&A... Bon, je pense que je peux vraiment le croire quand il dit qu'il y connaît rien du tout en matière de balais volants, et tant mieux, parce que oui, il y a des domaines qui sont les miens, et où je n'aime pas être dépassée, même si c'est particulièrement égoïste à dire. J'ai bien l'intention de le rabrouer gentiment, mais finalement, ce n'est pas du tout la peine car les paroles de Robin suffisent à mieux faire comprendre à tonton Bob ce qu'il en est.

Et au final, alors que j'envisage d'en placer une, je décide finalement de les laisser parler. Tout comme moi, Robin est une vraie passionnée de Quidditch, et ça se voit immédiatement. A sa manière de parler, à la façon d'aborder le sujet, et c'est une chose que j'apprécie chez elle. J'ai toujours eu tendance à m'entourer de personnes véritablement passionnées, qui aiment sincèrement ce qu'elles font et qui se donnent à fond dans ce qu'elles aiment. Ce sont des personnes que je trouve particulièrement inspirantes. Ma mère aussi est comme ça, d'ailleurs, et on ne va pas s'étonner que ce soit elle que j'ai décidé de prendre pour modèle.

Je ne garde de cette conversation que ce qui m'intéresse, à savoir l'opinion de Robin sur le Brossdur qui me faisait de l'oeil, et au final je suis un peu déçue de sa réponse. Apparemment, il ne vaut pas du tout son prix, et moi qui me faisait des films à ce sujet ! D'un autre côté, c'est d'autant mieux d'être tombée sur elle, du coup, ça va éviter que je fasse des erreurs stratégiques, et je pourrais sortir de là avec le meilleur balai... Enfin, peut-être pas le meilleur non plus, question de budget, mais un très bon balai, en tout cas, ce qui sera déjà pas mal du tout.

"Un vieux comète 200", je réponds à la question de Robin sur mon balai actuel. J'apprécie ce vieux Comète, bien sûr, et il m'a bien servi, mais je vois bien que le balai commence doucement à s'essouffler, et par bien des aspects, je sens bien que ce n'est plus un balai qui correspond à mon niveau ou à mes compétences.

Je laisse les deux parler, puis tonton Bob et Robin reprennent leur conversation et j'ai de nouveau l'impression d'être un peu de trop, et je suis un peu déçue quand il me suggère de parler à un employé pour faire les essais pendant que lui-même poursuivra sa discussion avec Robin. Bon ben j'avais raison, je suis de trop.

"Tu m'accompagnes pas... ?"
Je me reprends, et je hausse les épaules. "Non, t'as raison, ça va pas être très intéressant." Je les regarde successivement, puis je cherche un vendeur du regard.

Avec un haussement d'épaules, je leur fausse compagnie histoire d'aller m'adresser au vendeur en question. J'ai jeté mon dévolu sur trois balais en soi très différents, de sorte de me faire une meilleure idée et de me laisser plus de choix, et par curiosité, évidemment.
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeSam 15 Jan - 0:07

❝Joan, Bob & Robin ❞Il n'est tel que balai neufC’est vrai, Robin a grandi, comme Joan, sur un balai. Avant même de pouvoir marcher, elle avait un balai miniature entre les mains. Sur les genoux de sa mère, l’été, elle contemplait son frère, sa sœur et Thorn voler dans le jardin familial sous l'œil attendri de Setor, Jeremy, Persephone et Pia. C’est l’exemple de ses aînés qui, avant qu’elle ait l’âge, lui a donné envie de parcourir les cieux. Son premier essai, à l’âge respectable de trois ans, après avoir soudoyé son aîné à coup de bisous baveux et sourire mielleux, se soldera par une dent cassée et une solide remontrance pour Ashton. Qu’importe la dent, pensa la gamine dont l’apparence physique - en particulier à cet âge précoce - indifférait. Sa seule ambition, remonter sur ce que sa mère appellera pour l’occasion “un engin de malheur”.

Presque, répond-elle avec un sourire attendri. Comme tous les enfants, je voulais ce que je ne pouvais pas avoir et c’est peut-être une des rares occasions où j’ai dû faire preuve d’entêtement.

Quelque chose aux antipodes du caractère de Robin généralement très conciliante. Il en faut beaucoup pour la faire sortir de ses gonds. Si elle sait faire preuve de fermeté, elle préfère ne pas être obligée d’en faire usage. N’est-ce tout simplement pas mieux quand tout le monde est content ? Ça lui coûte si peu de faire des concessions pour ce qu’elle voit comme le bien commun qu’elle ne voit même pas ça comme un sacrifice, ni même un service rendu.

Rester avec Bob et Joan pendant qu’ils cherchent un balai ? Ca lui semble naturel et ce n’est pas grave si elle est un peu en retard, elle dira que ça a pris plus longtemps. Elle voit bien que l’oncle de son amie est un peu perdu dans les rayons et elle-même se souvient du plaisir qu’il y a à choisir le bon balai qui durera une bonne partie de sa scolarité. Si pendant un bref instant, elle pense à Rafa et replonge, elle a vite fait de se concentrer sur sa tâche initiale : trouver le meilleur balai possible pour Joan.

Ignorant la question de Bobby délibérément, elle se focalise sur les différents balais et leurs caractéristiques, notant une petite déception de Joan quand elles débattent du Brossdur. Un peu désolée de la décevoir, Robin ne doute pas que la jeune Gryffondor trouvera chaussures à son pied.

- Oh oui, ils étaient vraiment chouettes les Comète 200. Très bon balai, mais c’est vrai qu’il est un peu daté. Je comprends que tu veuilles changer.

Revenant à l’oncle, elle rit de bon cœur :

- Non, pas du tout. J’ai cru comprendre que le rouge et or avaient vos faveurs dans la famille.

Avec un clin d’œil à Joan, elle continue :

- Je n’ai pas encore vingt-deux ans, répond-elle à la question muette. Je suppose que de votre point de vue, c’est comme si j’étais encore à Poudlard, ajoute-t-elle en soulignant, sans le voir exprès, l’âge de Robert. J’étais à Poufsouffle, conclut-elle avec une certaine fierté.

Fière de sa maison et des valeurs qui y sont associées, Robin ne s’est jamais vue comme une citoyenne de seconde zone par rapport à des maisons plus controversées comme Serpentard et Gryffondor. De son point de vue, ce n’est pas parce qu’on crie plus fort qu’on s’en sort mieux pour autant. Peu désireuse d’étaler son point de vue, elle regarde Joan partir, la contredisant :

- Oh non, on va venir te voir, assure-t-elle avec autorité. Je ne t’ai pas vue voler depuis des années. Il faut que tu me montres tes progrès. En réalité, est-ce que ça ne serait pas l’occasion de faire essayer un balai à ton oncle aussi ? Il a l’air particulièrement intéressé.

Taquine, elle cache un sourire et pendant que l’adolescente va chercher un employé; elle désigne à Bobby quelques balais qu’ils ont en magasin :

- Celui-ci est le dernier en date. Je l’aime beaucoup, le design change un peu de ce qu’on fait d’habitude. Moins épuré, mais beaucoup plus stable et parfait pour les batteurs. On ne pense pas assez à eux quand on construit des balais. Attrapeur et Poursuiveurs sont les postes les plus prisés si bien qu’on oublie le reste. C’est un ami d’enfance qui fait le design maintenant. Hawhtorn Avery. Vous le connaissez peut-être, c’est un ancien batteur professionnel.

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeLun 17 Jan - 22:20

Il n'est tel que balai neufJoan, Robin, Robert


-Mais bien sûr que je t’acc… Oh, je crois qu’elle n’a pas compris, lance Bob un peu ennuyé en se tournant vers Robin. Je voulais juste qu’elle trouve quelqu’un et qu’elle le ramène ici, moi.

Joan s’est déjà éloignée pour aller solliciter un vendeur, avec un petit air déçu que son oncle n’aime pas lui voir. Il n’est pas certain qu’elle ait même entendu les déclarations de Robin, qui affirme très sérieusement vouloir faire essayer un balai à Bob. Guettant du coin de l’oeil le retour de sa nièce, il poursuit sa conversation avec la jeune femme :

-Oh, Poufsouffle… Vous êtes quelqu’un de bien, donc. Enfin, j'en doutais pas vraiment, hein, si vous êtes une amie de Jo, vous êtes forcément quelqu’un de bien. Elle ne risque pas de me présenter un Serpentard.

Il se marre, retombant très naturellement dans la même guerre des maisons que lorsqu’il avait quatorze ans. Ça rajeunit, bordel ! Même si la demoiselle semble le considérer comme un aïeul, ce qui le fait rigoler aussi, pour le moment du moins. Le moment viendra probablement où il sera offensé par les allusions à son âge, mais pour l’heure, ça n’affecte pas sa belle humeur. Il s’intéresse même aux balais qu’elle lui montre, comme s’il allait s’en acheter un, comme s’il était encore le joueur de Quidditch qu’il a été quelques mois durant - sur un balai emprunté à l’école, les parents Colton ne disposant pas du premier penny pour offrir ce genre d’objet à leurs enfants. Il soupèse le modèle qu’elle lui a désigné, en essayant d’avoir l’air de s’y connaître un peu, mais ses propos trahissent toute son ignorance :

-Hawthorn comment, vous avez dit ? Pour être tout à fait franc, je ne suis que le championnat de foot, moi, et un peu le rugby. Autant vous dire que les joueurs de Quidditch… Le seul batteur dont je connais encore le nom, c’est mon coéquipier de Gryffondor. Leach, qu’il s’appelait. Mais il a pas fait carrière dans le sport.

Elle le regarde avec des yeux ronds lorsqu’il parle des sports moldus, mais il ne remarque rien, occupé à plaider sa cause :

-Et je ne crois pas que ce soit une très bonne idée pour moi de voler, vous savez. Ça fait bien trente ans que j’ai pas posé mes fesses sur un balai. J’ai dû oublier, et puis les réflexes, vous savez, c’est plus ce que c’était. C’est ça, le grand âge. Vous verrez, un jour ajoute-t-il, taquin. Hé, Joan ! Par ici !

Sa nièce, flanquée d’un vendeur, semble vouloir prendre la direction de l’arrière-boutique, et il la rattrape juste à temps.

-Dis donc, t’essaierais pas de te défiler et d’aller faire tes essais toute seule dans ton coin, miss ? Alors voilà, ajoute-t-il à l’intention du vendeur. Ma nièce ici présente est poursuiveuse dans l’équipe de Gryffondor et elle a besoin d’un nouveau balai, mais elle a déjà dû vous expliquer tout ça. Comment ça se passe, pour essayer ? On peut venir regarder ?

Tout en parlant, il a soigneusement reposé sur son socle le balai recommandé par Robin, le plus discrètement possible, ce qui n’est pas une mince affaire avec sa carrure d’ours, et il essaie de donner le signal de la sortie en direction du terrain d’essais. Oubliez-moi, les jeunes, vous ferez une bonne action, semble-t-il dire en poussant son monde vers le comptoir.

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeJeu 20 Jan - 8:48


Joan & Robert & Robin

Il n'est tel que balai neuf

Butée comme je peux l'être, quand quelque chose me contrarie, je suis capable de me fermer comme une huitre, et c'est bien possible que j'interprète tout de travers. Mais oui, c'est vrai que même si je suis heureuse de voir Robin, et contente de bénéficier de ses conseils, j'ai l'impression que sa présence a totalement éclipsé la mienne... si je voulais supporter une telle suggestion, je pourrais presque croire que tonton Bob est en train de la draguer... mais non, faut pas déconner.

Bref, parce que je suis bornée, je n'entends Robin qu'à moitié quand elle me dit qu'elle sera curieuse de découvrir mes progrès, tout comme oui, j'ai très envie de voir tonton Bob sur un balai... Mais... bref, je vais retrouver mon sourire aussitôt qu'il est parti, mais pour l'instant, je m'isole et reste sur mon idée d'aller trouver un vendeur... Ce dernier prend le temps de la conseiller à son tour et parvient à lui conseiller le dernier Brossdur en plus de ceux qu'elle est tentée d'essayer, avant de l'inviter à rejoindre l'arrière-boutique afin qu'elle puisse essayer les balais en question. C'est alors que tonton Bob m'interpelle. Et il parvient quand même à me rendre le sourire quand il assure vouloir assister à mes essais.

Le vendeur confirme que je lui ai déjà fait le topo, mais je ne m'arrête pas là. S'il m'accompagne sur le terrain d'essai, il n'est pas question qu'il soit simple spectateur.

"Toi, tu vas regarder, et tu vas voler, et pas question de te défiler"
, dis-je en retrouvant ma bonne humeur, qui au moins a le mérite de revenir aussi vite qu'elle repart. "Vous conseillerez quoi comme balai, à un joueur un peu rouillé ?" demande-t-elle au vendeur avant d'adresser un regard malicieux à tonton Bob.

Le vendeur décide de laisser le choix à Bob entre un Nimbus un peu daté et une Etoile filante dont le design me ferait de l'oeil à moi aussi. Et enfin, nous pouvons rejoindre le terrain d'essai.

"Tu me donneras ton avis, Robin, c'est pas mal d'avoir un point de vue extérieur aussi... Tu veux pas prendre un balai aussi pour voler avec nous ?"
je suggère, cette fois inarrêtable.

Tout ce que je veux maintenant, c'est chasser les mauvaises pensées, du moins celles qui peuvent repartir aussi vite qu'elles sont arrivées, pour savourer la sensation simple et agréable de m'élever toujours plus haut dans les airs. Aucune sensation n'est capable de dépasser celle-ci.
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeVen 21 Jan - 17:35

❝Joan, Bob & Robin ❞Il n'est tel que balai neufImpossible pour Robin de se rendre compte que l'attitude de Bobby gêne, voir qu’elle blesse son amie. Si elle s’en rendait compte, nul doute que la jeune femme se sentirait affreusement embarrassée d’en être la cause, n’hésitant pas à partir et laisser l’oncle et sa nièce tranquille. Mais voilà, si Robin a un défaut, c’est qu’elle est peut-être trop bavarde et pas assez attentive aux réactions des autres. Volubile et bien intentionnée, elle tente de se partager entre ses deux interlocuteurs équitablement et, en vraie passionnée, se perd peut-être dans des considérations qui n'intéressent qu'elle. Regardant amoureusement les rayons, passant son doigts délicatement sur les nervures du bois, l’ancienne Poufsouffle se dit que personne ne peut être indifférent à la finesse de conception de certains balais.

- Quelqu’un de bien ? C’est beaucoup dire, sourit-elle

La remarque de Robert la ferait presque rire tant elle découle de cette habitude qu’ils ont de considérer que les pires sorciers sortent de Serpentard. Statistiquement, l’histoire semble ne pas vouloir leur donner tort, mais toutes les maisons de Poudlard portent leur lot de mage noir, tout le monde préférant juste l’oublier. Néanmoins, elle comprend où il veut en venir et c’est une façon d’entretenir la conversation. Répondre : j’ai quelques amis chez les serpents n’étant pas tout à fait approprié, Robin choisit d’en revenir au Quidditch, les mettant tout d’accord.

- On ne fraternise pas avec l’ennemi, on ne sait jamais ce qui peut arriver pendant un match. Je me souviens que ma dernière année, l’attrapeuse des Gryffondor sortait avec un garçon de Serdaigle et il l’a intentionnellement mise en retard pour le match. Plus rien ne compte dans ces moments-là.

Une manœuvre de mauvais goût qui lui a valu des huements de la part des rouges et or et une rupture avec sa petite amie. On ne rigole pas avec la Coupe des quatre maisons. Ils conversent agréablement pendant que Joan cherche un vendeur et Robin finit par parler de Thorn :

- Avery, il était à Gryffondor, puis il a fait carrière jusqu’à son accident.

N’y connaissant rien en foot et ne sachant absolument pas ce qu’est le rugby, elle écoute poliment, mais son regard s’illumine en entendant parler de son oncle.

- Oh, vous connaissez mon parrain ? Je ne savais pas que vous étiez à Gryffondor ensemble. Il ne m’a rien dit quand je l’ai croisé à l’hôpital en allant voir Joan. Enfin, il avait sûrement autre chose en tête. C’est le mari de ma tante, précise-t-elle toujours très fière de son oncle.

Elle n’a pas le temps de convaincre Bob que remonter sur un balai serait une excellente idée que celui-ci repère sa nièce accompagnée d’un vendeur. Voulant s’assurer qu’elle ne parte pas faire ses sans lui, il la rejoint, Robin sur ses talons. Joan, au meilleur de sa forme, semble avoir la même idée que Robin : Bobby doit monter sur un balai. Ca tire un sourire à la jeune femme, persuadée que l’ours qui lui fait office d’oncle - s’il est taillé dans le même bois que le sien - ne pourra rien lui refuser. De son côté, Robin s’en voudrait de décliner une occasion de voler. Elle sort sa montre, l’heure étant acceptable, elle accepte la proposition avec enthousiasme :

- Je ne suis pas du tout équipée pour, mais pourquoi pas. Ça fait un moment que je n’ai pas volé, ça sera l’occasion.

Malgré les protestations de Colton senior, les deux jeunes filles suivent le vendeur que l’aire d’essais. Quand on voit la boutique, difficile de se dire que l’on a réussi à y caser un espace aussi grand pour faire les essais. La magie, quoiqu’on en dise, à du bon. Sur les gradins, un ou deux parents, des étoiles dans les yeux, regardent leurs progénitures voler tandis que d’autres regardent le catalogue discutant probablement du prix et du mérite de chaque balai.

Par loyauté, c’est un balai de son entreprise qu’elle a choisi pour voler, se tournant vers Joan, elle déclare :

- A toi l’honneur, c’est toi la star de la journée.

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeJeu 27 Jan - 21:47

Il n'est tel que balai neufJoan, Robin, Robert


-C’est votre parrain, ce vieux bandit de Leach ? Décidément, le monde est petit, s’étonne Robert avec un grand sourire. On a joué ensemble deux ou trois ans je crois, et on s’y entendait pour canarder ceux d’en face, je vous prie de le croire…

Et maintenant, on se canarde l’un l’autre, à peu de choses près, songe le truand avec un brin d’amertume en repensant à son audition chez le chef de la police. La perquisition annoncée a eu lieu, mais depuis, il n’a plus de nouvelles de son ancien camarade. Pas assez de biscuit, peut-être ? Entre l’échantillon d’écriture absolument pas concluant et l’absence de tout élément compromettant à son domicile, Nobby n’a guère que son intime conviction pour continuer à accuser Bob d’avoir enlevé Gaïa, et c’est peu - d’autant plus qu’il ne semble pas particulièrement motivé à coffrer son vieux coéquipier.

-C’est vrai qu’il est souvent allé rendre visite à Jo, poursuit Robert, redevenant sérieux. Pour lui poser des questions, mais pas seulement. C’est un type bien, votre parrain.

Il le pense sincèrement, même si la certitude demeure que Leach aurait mérité des tartes lorsqu’il a mis dans la tête de la petite que son oncle pourrait être à l’origine du kidnapping. Mais il faut être objectif, et savoir reconnaître les qualités de tout un chacun ; la sollicitude de Nobby à l’égard de Joan démontre amplement son bon coeur.

Le sujet passe rapidement au second plan, pour ne pas dire bien plus loin, avec le retour en fanfare de Joan, dont la mauvaise humeur s’est dégonflée d’un coup. Elle est à nouveau vive comme elle sait l’être, et s’attire les protestations indignées de son oncle lorsqu’elle le qualifie de…


-Comment ça, “un peu rouillé” ? Tu vas voir la paire de claques que je vais te mettre si elle est un peu rouillée !

Tout le monde, le vendeur compris, se marre tant il est évident qu’il serait incapable de mettre ses menaces à exécution, mais il continue de grogner dans sa barbe :

-Je vous jure, ces jeunes, ça respecte rien. Un peu rouillé, j’aurai tout entendu, ma parole.

Évidemment, avec de telles récriminations, il devient impossible de refuser de voler, mais Bob s’en rend compte trop tard, lorsque le jeune vendeur lui tend deux balais en le priant de choisir. Au hasard, avec sa délicatesse d’ours, Colton en prend un, et suit le mouvement en direction du terrain d’essais. S’il avait espéré le trouver vide de tout spectateur, il est rapidement déçu ; plusieurs personnes s’y trouvent, occupées à observer les évolutions de leurs enfants. Rien ne lui sera donc épargné, se dit-il dans un profond soupir. Se rendre ridicule, passe encore, mais pourquoi faut-il que ce soit public ?

Pourtant, les choses ne démarrent pas trop mal, à sa grande surprise. Une fois Joan et Robin lancées, il décolle à son tour, et effectue un premier tour du terrain, pas trop vite. Puis un second, puis un troisième, en accélérant un peu. La confiance revient, et avec elle les sensations, et les réflexes. C’est vraiment comme le vélo, on retrouve instinctivement les bons gestes, se dit Bob en se portant à la hauteur des deux jeunes femmes qui volent côte à côte :


-Alors, tu me trouves toujours rouillé ? Et vous, Robin, vous me trouvez si dépassé que ça ?

Ce n’est pas désagréable, finalement. Du moins jusqu’au moment où, sur un virage un peu trop large, Bob sent une sorte de mur invisible l’arrêter. Il lui faut quelques secondes pour comprendre qu’il doit s’agir du fameux sort anti-vol, et qu’il a probablement dépassé les limites autorisées. C’est une curieuse sensation ; un peu sonné par le choc, il se sent tomber, parfaitement vertical, le long du mur en question. Par chance, le contact avec le sol n’est pas trop violent - la boutique a tout prévu, y compris un dispositif pour freiner les chutes - mais la mésaventure suffit à faire perdre à Bob toute envie de remonter sur un balai jusqu’à la fin de ses jours. Preuve qu’il n’est plus la tête brûlée qu’il a pu être dans sa jeunesse, et que sa nièce semble être aussi. Jadis, il aurait simplement éclaté de rire, et se serait probablement amusé à se cogner délibérément contre le mur en question, juste pour cette dégringolade à pic et cet atterrissage sur une espèce de matelas invisible...

-Tenez, je vous rends votre balai, grommelle Colton à l’intention du vendeur venu aux nouvelles. Non, non, vous inquiétez pas, ça va, je suis pas blessé.

Il ponctue cette déclaration d’un pouce levé à l’adresse de sa nièce, toujours en l’air, pour lui faire comprendre qu’elle peut continuer de voler, que tout va bien, et que le tonton rouillé va juste s’asseoir dans les gradins pour regarder la suite.

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeMer 2 Fév - 9:19


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Je souris de plus belle quand tonton Bob s’offusque que je puisse le qualifier de rouiller, pas du tout impressionnée par ses menaces, parce que ce n’en sont pas, évidemment, et que je sais pertinemment que mon oncle ne lèverait jamais la main sur moi. C’est de l’innocente provocation, et je suis sûr que ça fonctionne, parce que maintenant, il va bien falloir lui prouver qu’il n’est pas si rouillé que cela. Ce serait vraiment très drôle de le voir tout à coup voltiger comme un dieu. Bon, s’il devait me voler la vedette, peut-être que je ne le prendrais pas si bien que cela, mais ça c’est autre chose.

Même pas la peine de lui répliquer ce n’est pas une excuse acceptable à ses yeux que l’affirmation qu’elle n’est pas équipée pour le vol, Robin accepte assez rapidement de voler avec eux. En même temps, je ne m’attendais pas à autre chose. Quand on a la passion du vol dans le sang, on ne peut passer à aucune des occasions que l’on nous propose d’essayer un balai et de voler un petit moment. Rien qu’à la pensée de la sensation du vent dans mes cheveux quand je m’élève dans les airs, je me sens un peu plus heureuse. Plus rien ne compte, aucun de mes problèmes, il n’y a que la sensation la plus agréable du monde, celle que certaines ne comprennent pas, sans que je sois capable de le comprendre vraiment.

Je ne suis plus qu’enthousiasme alors que nous rejoignons le terrain d’essai… Quelques adolescents, que je reconnais de vue mais dont je ne suis pas plus proche que ça (tant mieux, je n’ai pas forcément envie de croiser des connaissances de Poudlard, là, tout de suite), sont en train de tester leurs propres balais, mais je n’y prends pas spécialement garde. Non, ce qui importe maintenant, c’est que je vais tester ce merveilleux balai, et même, s’il est suffisamment merveilleux, je pourrai l’avoir rien que pour moi.

Évidemment, Robin choisit un balai de sa compagnie, et moi, je n’attends qu’à peine l’autorisation de Robin pour m’élancer dans les airs, avec un grand sourire qui en dit long aux lèvres. Merlin, qu’est-ce que ça fait du bien, vraiment, de pouvoir voler, et bon sang, ce que ce balai est efficace. J’ai à peine besoin d’esquisser un mouvement pour qu’il m’obéisse… rien à voir avec mon vieux brossdur, qui est cent fois moins maniable.

De ma hauteur, je regarde Bob décoller, et manifestement, il se débrouille pas mal du tout. Comme quoi, hein. J’affiche un large sourire, ravie de le voir s’amuser… Il faudrait vraiment qu’on s’improvise des matchs de Quidditch, tous les deux.

"T’es le meilleur, tonton !"


Mais l’enthousiasme ne dure qu’un temps… Bob dépasse les limites du terrain et se prend le sort anti-vol qui le fait littéralement tomber à la verticale… Je le regarde tomber comme au ralenti… il a l’air de ne pas s’être fait mal ou quoi, mais aussitôt, je sens un vent d’inquiétude s’emparer de moi.

"Ça va, tu es sûr ?"
je demande en faisant voler mon balai au ras du sol, pour me rapproche de Bob. "On peut y aller si tu préfères…"
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeLun 7 Fév - 19:59

❝Joan, Bob & Robin ❞Il n'est tel que balai neuf
Le monde sorcier est un village. C’est un fait qu’il est impossible de nier. Avec moins de dix milles sorciers pour l’ensemble de la Grande Bretagne, il n’y a rien d’étonnant à ce que tout le monde connaisse tout le monde. On peut regretter l’absence d’anonymat qu’offre une population réduite puisque si tout le monde se connaît, ça veut dire que vos actions sont d’autant plus suceptibles d’être vues, analysées et commentées. Néanmoins, Robin n’a jamais connu que ça et elle s’en accomode finalement très bien.

Dans le fond, il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Bobby et son parrain se soient connus sur les bancs de l’époque. Le poste qu’occupait l’oncle de Joan lui semble logique. Le regardant plus attentivement, elle constate que même s’il a vieilli, il avait en effet la carrure d’un batteur. Ne pas le faire jouer à ce poste eût été du gaspillage.

- Un bandit ? Le pauvre, on ne fait pas plus droit, le défend-elle en riant. Mais je vous crois sur parole. De toute façon, quand il s’agit de gagner la coupe, il n’y a plus d’amitié inter maison. Enfin, il ne vole plus beaucoup maintenant.

Pourtant, il fut un temps où il venait le dimanche voler avec eux. Elle se souvient encore des conseils qu’il donnait à Ashton tandis qu’elle rasait le sol avec son balai pour enfant, heureuse de participer aux activités des grands.

C’est justement parce que c’est un homme bien qu’il n’a plus le temps. Comme Robert, il a vieilli, mais c’est surtout le poids des responsabilités et une vie de famille chaotique qui l’a empêché de venir les rejoindre sur un terrain le dimanche pour se changer les idées.

Ce n’est pas le cas de Bob qui, finalement, sous la pression de sa nièce, finit par accepter de les rejoindre sur le terrain de vol. Les grognements de l’ancien Gryffondor sont bons enfants et Robin échange un regard amusé avec Joan qui semble désormais déchaînée, sa bonne humeur définitivement retrouvée.

Ils décollent tous les trois et rapidement, Robin retrouve le plaisir de voler. Avec le travail, les occasions de monter sur un balai ne sont plus aussi nombreuses qu’avant et voilà longtemps qu’elle n’a pas volé avec insouciance. Au début, elle se concentre sur Joan, regardant avec des yeux experts la façon dont le balai prend les virages et si le manche reste stable une fois en hauteur. Elle est distraitement dans son analyse par les cris de la jeune fille, saluant les prouesses de son oncle. Robin, toujours en hauteur, fait un demi-tour pour regarder comment se débrouille Bob et elle doit admettre que, pour quelqu’un qui prétend ne plus avoir touché à un balai depuis des années, il ne se débrouille pas mal du tout.

- C’est vrai qu’il se débrouille pas mal pour un ancêtre, taquine-t-elle son amie.

Elle détourne les yeux quelques secondes, le temps de proposer à l’adolescente de tester le balai sur des virages serrés, qu’un bruit étrange se fait entendre, suivi d’une chute. La jeune femme se retourne et en quelques secondes, elle a les pieds à terre. Son regard est plein de compassion, ce qui ne doit rien arranger à l’humiliation de Colton. Avec son tact habituel, elle s’inquiète :

- Vous êtes sûr ? Se tournant vers Joan, elle demande son avis : On devrait peut-être passer par Sainte-Mangouste, juste pour être sûr qu’il n’a pas une commotion, non ?

Un accident courant chez les joueurs que l’on guérit en deux coups de baguette, si bien qu’il est devenu anecdotique. Finalement, elle se rappelle qu’elle a sa bourse avec elle et elle plonge sa main dedans pour sortir le remède miracle du sorcier, quel que soit son âge :

- J’ai une chocogrenouille sinon, ça ne peut pas faire de mal, non ?

Comprenant enfin que le moment peu peut-être être gênant, elle se tourne vers Joan, toujours sur balai et demande :

- Qu’est-ce que tu en penses de celui-là ? J’avais l’impression que le manche vibrait un peu quand tu dépassais les 350 mètres d’altitude. Il faudrait en tester un autre pour voir la différence.

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeLun 21 Fév - 22:38

Il n'est tel que balai neufJoan, Robin, Robert

Personne, semble-t-il, n’a remarqué la chute de Robert - en-dehors du vendeur et de Joan et son amie, ce qui est déjà trop, mais le reste de l’assistance n’a rien vu. Ces messieurs-dames sont trop occupés à admirer les évolutions de leur précieuse progéniture pour prêter attention à un type inconnu, et ça fait bien l’affaire de Colton, pas client pour faire marrer le bon peuple. Le vendeur a le bon goût de ne faire aucun commentaire, et il se dépêche de rembarquer le balai tandis que Bob s’installe dans les gradins en époussetant sa veste. Pas qu’il y ait grand-chose à épousseter, d’ailleurs ; la boutique a fait les choses sérieusement, et on tombe tout doucement, comme sur un matelas, mais sans toucher le sol. Il n’y a que l’amour-propre, finalement, qui puisse se blesser dans l’aventure, et c’est peut-être un peu le cas de ce pauvre Robert, tombé en plein vol alors qu’il faisait le paon devant une jeune femme trop jeune pour lui. Il ne la draguait même pas vraiment, il faisait seulement le beau, pour le plaisir, pour se sentir vivant, en somme… Et c’est d’une démarche lourde de vieil homme qu’il va s’asseoir dans les gradins, au premier rang, comme si cette chute symbolisait quelque chose de plus profond, de plus grave…

Heureusement, chez Bob, les angoisses existentielles ne durent guère, et il retrouve son sourire dès que Joan vient aux nouvelles, la mine contrariée. Son amie la suit de près, et à les voir s’inquiéter pour lui, Colton se sent déjà mieux. Son orgueil meurtri se défroisse doucement, et il assure à sa nièce :


-Oh, non, pas de problème, finis tes tests… Tu voulais essayer combien de modèles, déjà ? Prends le temps de bien choisir, hein, on va pas en racheter un dans trois semaines…

Miss Hammond, de son côté, s’inquiète réellement, et elle suggère même d’emmener Bob à l’hôpital. Éclatant de son gros rire, il réplique :

-Vous trouvez vraiment que j’ai l’air commotionné, Robin ? J’ai la tête dure, vous savez. Il en faut un peu plus que ça pour m’envoyer à l’hosto, hein… Qu’est-ce que vous me sortez là ? ajoute-t-il, intrigué, quand la jeune femme attrape quelque chose dans sa poche.

Il contemple l’objet un instant, interloqué, avant de le rendre à Robin en assurant :


-C’est gentil à vous, je serais certainement très touché si j’avais six ans, mais là, je dois vous avouer que j’ai plus envie d’une cigarette, et peut-être d’un café.

Joignant le geste à la parole, il attrape son paquet de Camels, en allume une, moldu en diable, avec son briquet, et prend une grande et délicieuse bouffée de fumée. Rien de tel que le tabac pour se remettre de toutes les émotions possibles et imaginables. Craignant d’avoir été un peu sec, il ajoute :

-Ne vous inquiétez pas pour moi, toutes les deux. Je me porte comme un charme, mais à vous voir me regarder comme si j’avais cent ans, je vais finir par avoir des doutes. Retournez voler, faites-moi plaisir. Profite que ton amie soit là pour bien choisir ton balai, Jo. Et si vous continuez à me faire passer pour un vieil impotent, je vous jette mon dentier pour vous apprendre la politesse. Allez, hop, filez en l’air, hop ! Vous avez un balai à choisir, me semble ! Au boulot !

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeVen 11 Mar - 8:46


Joan & Robert & Robin

Il n'est tel que balai neuf

Connaissant tonton Bob comme je le connais, le dur à cuire qu'il est pourrait saigner des oreilles qu'il me demanderait de continuer de voler quand même en levant le pouce et tout en faisant mine de ne pas être en train d'agoniser... il n'est pas forcément possible de se fier à son jugement, et même si la chute a été amortie magiquement, le choc a quand même pu être un peu violent.

Je grimace un peu quand Robin suggère qu'on devrait le conduire à Sainte-Mangouste. Je n'ai pas la moindre envie de retourner là-bas, mais bien sûr, ce n'est pas moi que tout ceci concerne, et je veux surtout que Robert aille bien, c'est ce qui importe avant tout. La réponse de tonton Bob lui ressemble bien, et confirme ce que j'avais présumé, alors qu'il affirme avoir la tête dure, et qu'il lui en fait plus pour avoir une commotion. Mouais mouais mouais.

"Y a pas d'âge pour les chocogrenouilles"
, je fais remarquer en levant les yeux au ciel quand Robert ose refuser l'offrande chocolatée de Robin (non mais de quel droit, vraiment)... C'est vraiment dommage de sa part, d'autant que c'est bien connu que le chocolat, ça fait dans tous les cas du bien au moral. "Si tu la prends pas c'est moi qui la mange", je ne peux m'empêcher d'ajouter avec humour, adressant tout de même et sourtout un regard très soucieux à mon oncle. Je crois vraiment qu'il va bien, mais à sa manière, il donne la confirmation que si quelque chose devait ne pas aller, il ne le dirait pas.

Je grimace en le voyant se saisir de son paquet de cigarette et s'en griller une... Je déteste l'odeur de la cigarette, je trouve qu'il n'y a rien de plus incommodant... Je ne comprends vraiment pas comment tant d'adultes (mais pas que, plusieurs de mes camarades fument en cachette aussi) peuvent trouver ça agréable.

Bon, en tout cas, c'est décidé : tonton Bob a la ferme intention, de son côté, de nous laisser voler, et je crois effectivement qu'il va bien. J'abandonne mes airs soucieux et me retourne vers Robin, les pieds posés au sol et abandonnant le balai que je testais avant.

"Oui, j'ai l'impression qu'il est pas très souple sur les virages non plus. Je vais tenter le Comète, voir ce que ça donne"
, je confirme en négligeant ce premier balai pour en rechercher un deuxième. "Tu me lances ton dentier, tonton ? Je ferais comme si c'était un souaffle", je le chambre en tapant des pieds sur le sol pour m'envoler de nouveau, ravie de prendre un peu de hauteur, et soulagée de me dire que Bob n'a rien.
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeMar 29 Mar - 21:41

❝Joan, Bob & Robin ❞Il n'est tel que balai neufLa pauvre Robin ne se doute pas qu’il n’y a que l’ego de Bob qui est froissé dans cette histoire. Si elle est adepte du sport, elle sait aussi combien les blessures qu’il provoque peuvent être terribles. Elle se souvient, comme tous ses proches, de l’accident qui a mis Hawthorn au tapis, le forçant à renoncer à sa carrière, mais également à son avenir. Sans rentrer dans une parano aussi inutile que peu constructive, elle prête une attention particulière aux blessures d’où son inquiétude peut-être un peu disproportionnée quand elle propose de passer par Sainte-Mangouste.

Néanmoins, ses deux compagnons sont des Gryffondor. En vrai représentants de leur maison, ils écartent rapidement l’idée qu’il soit sérieusement blessé. Bob en rit même, autant pour démontrer qu’elle s’inquiète pour rien que pour détourner l’attention de sa chute. Il refuse également son chocogrenouille provoquant l’indignation amusée de la jeune femme qui le tend à Joan, tout aussi friande qu’elle de chocolat.

- N’importe quel médicomage vous dira qu’un chocogrenouille ne fait jamais de mal à personne.

Pas vexée pour un sous, elle regarde son amie engloutir la friandise de leur enfance sans en laisser une miette et elle rit aux commentaires de son oncle.

- Cent ans ? Oh non, au moins deux cents. Ma grand-mère est morte quand elle avait 110 ans et elle ne tombait pas de son balai, elle.

Pour peu, elle tire la langue à Bob, rentrant dans son jeu avec plaisir. Il faut dire que Joan comme son oncle sont des personnes agréables. Avec eux, on sent que l’on peut discuter et blaguer sans risque de voir l’autre prendre la mouche. Pour Robbie, qui a l’habitude d’être trop franche, c’est rafraichissant puisqu’elle n’a pas besoin de songer à ne pas vexer les autres par inadvertance.

Convaincue, comme Joan, que Robert va bien. Elle enfourche de nouveau son balai, laissant l’adolescente se moquer une dernière fois de son oncle avant de décoller. C’est que le Comète qu’elle essaie cette fois-ci. Le décollage se fait en douceur et rapidement, elle voit Joan prendre le balai en main. Elle la rejoint dans les airs, observant la façon dont le balai se comporte, puis elle a une illumination.

- Oh, je n’y ai pas pensé sur ton premier essai, mais j’ai quelque chose qui devrait nous simplifier la vie. Regarde.

Elle ouvre son sac et en sort un vif d’or argenté, différent de ceux qu’on utilise pendant les matchs.

- C’est un vif d’argent. On les utilise sur notre terrain d’essais pour nos joueurs pro. Ils ne font que des accélérations pour tester comment le balai réagit dans les pointes de vitesse. Ça te dit de tenter, propose-t-elle en libérant l’objet.

Elle se doute de la réponse avant même de l’entendre et puis, quel joueur refuserait-il un petit défi ?

- Je te regarde l’attraper et puis je file, ils vont se demander si je ne me suis pas perdue au boulot sinon.

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeMer 13 Avr - 12:28

Il n'est tel que balai neufJoan, Robin, Robert

Si on m’avait dit, songe Robert en observant sa nièce, un petit sourire aux lèvres, si on m’avait dit que je la retrouverais comme ça un jour, aussi vive, aussi enthousiaste, comme si rien ne s’était passé… Malgré lui, il repense à cette jeune fille muette sur son lit d’hôpital, presque désincarnée. Est-ce bien la même Joan qui rit aux éclats en ce moment, qui se moque gentiment de lui, avec une joie de vivre contagieuse ? Dire qu’on a failli te perdre pour toujours, se dit Bob, attendri, en l’écoutant rire avec Robin. Et la voilà qui lance son habituel regard de reproche à son oncle lorsqu’il allume une cigarette, mais il n’y fait plus vraiment attention. Ça fait des années qu’elle lui fait les gros yeux, lui rappelle que le tabac, ça pue, sans que ça change rien. Incorrigible, le Robert. Il s’installe confortablement dans les tribunes, bien calé contre le dossier de son siège, pour suivre la fin des essais. Robin lui envoie une vacherie au sujet de ses performances sur un balai, les compare à celles de sa grand-mère, et il grogne quelque chose comme “ces jeunes, ça respecte plus rien” en riant à moitié quand même. La discussion sur les qualités du balai et son comportement dans les virages, en revanche, lui passe un peu au-dessus, alors il profite de ces quelques instants pour faire l’inventaire de ses poches. Un paquet de cigarettes vide s’y trouve. Il met la main dessus juste à l’instant où cette insolente de Jo, qui vient de décoller, lui demande de lancer son dentier.

-Ah tu ne m’en crois pas capable, s’exclame Colton en portant la main à sa bouche comme pour en retirer un râtelier. Tiens, attrape si tu peux !

Et c’est le paquet vide, froissé en boule, qu’il jette en direction de sa nièce, avec son gros rire d’ours. Robin semble avoir eu une idée similaire - peut-être un peu plus adaptée, certes - puisqu’elle s’arrête en l’air, le temps de prendre quelque chose dans son sac et de libérer l’objet. Un Vif d’Or ? De sa place, Bob ne voit pas très bien. En tout cas, Joan accélère, ralentit, accélère à nouveau… Cela dure quelques instants, guère plus, et les deux jeunes femmes reviennent se poser près de lui.

-Alors ? Verdict ? Tu as trouvé ton bonheur ou il faut en essayer un autre ? C’est qu’il ne faudrait pas qu’on traîne trop, ta mère va râler si on est en retard pour le déjeuner. Et ton amie aussi a peut-être des choses à faire, non ? C’est très gentil à vous de prendre du temps pour nous conseiller, mais j’imagine qu’on doit vous attendre quelque part… votre patron, votre amoureux, je ne sais pas…

Incorrigible, disions-nous. Il ne peut pas s’empêcher de faire le joli coeur, sans raison, sans même avoir l’ombre d’une idée déplacée à l’égard de Robin - juste par habitude.

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeSam 16 Avr - 7:51


Joan & Robert & Robin

Il n'est tel que balai neuf


Plus de peur que de mal. Au lieu de m'inquiéter davantage pour tonton Bob, je préfère encore très largement savourer ma chocogrenouille, sourire aux lèvres, et il serait dommage que je m'en prive, parce qu'elle est franchement délicieuse. Maintenant que l'inquiétude est définitivement retombée, je peux de nouveau respirer et prendre tout ceci à la légère. Et j'en ai besoin. De légèreté, constamment, tout ce qui m'éloigne de ces ombres que je chasse avec suffisamment de talent pour réussir à apaiser mon entourage, jusqu'à ce qu'il soit apaisé une bonne fois pour toutes et que l'on n'envisage plus de se faire de souci pour moi.

Par conséquent, je peux me concentrer de nouveau sur mes précieux balais. Car je ne suis pas près d'oublier pourquoi je suis ici, évidemment. Mon dévolu se jette ensuite sur le Comète, et je sens une nette différence dès l'instant où mes pieds s'éloignent du sol. La conduite est plus naturelle, plus fluide... en somme, c'est parfait.

Je me marre en le voyant lancer dans ma direction quelque chose qui n'est définitivement pas un dentier, mais de ma hauteur, je sais que même la descente en piquet la plus efficace ne me permettra pas de le récupérer à la manière d'un souaffle, alors je ne tente rien et me contente d'en rire. C'est Robin qui avance une nouvelle idée, qui me fait ouvrir de grands yeux émerveillés.

Robin extirpe de son sac un vif d'argent. J'en ai déjà entendu parler mais c'est la première fois que j'en vois un : perfection.

"Ce sera vite vu !"
je fais avec une assurance peut-être excessive quand Robin affirme qu'elle me laisse attraper le vif d'argent avant de filer elle-même au travail.

Je me laisse prendre au jeu, et ce temps durant, savoure les qualités de mon balai. Quand mes doigts se referment finalement sur le vif d'argent, je suis conquise. Robin et moi venons nous poser au sol.

"Tonton ! ça te regarde pas, enfin !"
je me sens obligée de signaler quant aux questions de Bob qu'il adresse à Robin. "Ce comète est parfait, j'ai l'impression qu'il m'a adoptée", je fais pour ainsi signaler mon choix. "Merci d'avoir pris du temps pour moi, Robin", j'ajoute avec une sincère gratitude à l'adresse de cette dernière.
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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeSam 16 Avr - 23:03

❝Joan, Bob & Robin ❞Il n'est tel que balai neufEntre eux, l’humeur est joyeuse et bon enfant. Comme sa nièce, Robert est avenant, trop dirait sa nièce au vu de sa propension à draguer tout ce qui bouge. Comme beaucoup de représentants de sa maison, il a la capacité de mettre les autres à l’aise et, rapidement, Robin se sent aussi à l’aise avec lui que si elle le connaissait depuis un moment. Il faut dire que la jeune femme n’est pas timide et il en faut beaucoup pour enlever cette familiarité naturelle chez elle. Snober les gens, garder des distances parce que l’on vient de se rencontrer ? Très peu pour elle. Toutes proportions gardées, elle préfère commencer ses relations d’emblée comme si tout le monde était un ancien camarade potentiel. Robert lui rendant volontiers la politesse, ce n’est pas pour lui déplaire.

De nouveau dans les airs, les deux jeunes femmes rient de ses menaces. Les ronchonnements du quarantenaire ne sont rien de plus que ça, des ronchonnements, destinés à se donner une contenance et amuser sa nièce. On peut ne pas nier que ça marche vu le sourire de Joan et ça fait sourire la juriste à son tour. Il faut dire que c’est un plaisir de voir son amie ainsi après les épreuves qu’elle a vécues. Le souvenir de l’adolescente allongée sur son lit d’hôpital n’a rien de plaisant et savoir que Octavia Yaxley n’a pas payé pour ce qu’elle a fait est un coup pour Robbie. Elle qui croyait tant en la justice doit voir son parrain impuissant et incapable de s’attaquer au coupable simplement parce qu’elle fait partie des familles les plus influentes du monde sorcier. De quoi lui faire reconsidérer ses envies d’entrer au Ministère.

Heureusement, ce n’est pas le sujet. Loin de là ! C’est le Comète et ses performances qui les occupent et pour le tester, quoi de mieux qu’un vif argent ? Comme prévu, le défi ne manque pas d'enthousiasmer l’adolescente. Ça fait sourire Robin, qui à sa place, aurait réagi pareil. Elle lâche la petite boule et il ne lui reste plus qu’à observer les performances de son amie. Admirant sa maîtrise du balai, envieuse de sa souplesse. Comme beaucoup d’enfants, Robin, en entrant dans l’équipe des Poufsouffle, rêvait du poste d’attrapeur. Beaucoup d’appelés, peu d’élus. Il ne suffit pas de savoir voler pour être attrapeur. Il faut un petit quelque chose en plus que le jeune femme ne possédait pas. Qu’à cela ne tienne, elle aimait jouer et n’a jamais été du genre à se laisser abattre. Poursuiveuse fut son poste et elle en fut plus qu’heureuse. Mais tout de même, qui ne rêve pas d’être un jour celui qui attrapera le vif d’or ?

Il ne faut pas longtemps à Joan pour attraper le vif d’argent. Pas de doutes, elle est douée. Alors qu’elles redescendent vers le sol, Robin commente d’un air malicieux :

- Qui sait, Gryffondor gagnera peut-être la coupe cette année si tu voles aussi à tous tes matchs. Tu sais bien que je ne peux tenir pour personne d’autres que Poufsouffle et je nierai farouchement si on me demande si l’attrapeur des Poufsouffle est moins bon que toi, mais d’après ce que j’ai vu, tu le surpasses largement.

Une fois au sol, son oncle les rejoint, s’enquérant des performances de l’attrapeuse prodige. Robin rougit fort joliment à ses questions et détourne le regard, presque gênée et se racle la gorge avant de répondre :

- Non, non, ce n’est pas grave Joan. Mon …

Mon quoi exactement ? On peut supposer que Thorn est son compagnon, après tout, ils se voient assez officiellement si ce n’est pour leurs parents respectifs. Néanmoins, il y a quelque chose d’étrange dans le fait de le dire tout haut, mais elle ne veut pas mentir non plus, ça ne semble pas respectueux si bien qu’elle se contente d’une version plus simple.

- Hawthorn ne m’attend pas. J’ai encore pas mal de travail aujourd’hui de toute façon, conclut-elle en souriant.

Une information que Joan n’avait pas et elle ne doute pas que l’adolescente la cuisine à l’occasion. Elle détourne donc habillement le sujet en revenant sur le Quidditch.

- A mon avis, tu fais un bon choix avec le Comète. Tu étais parfaite avec. Honnêtement, je pense que tu vas faire des étincelles aux prochains matchs; Je suis contente d’avoir pu passer un peu de temps avec toi pour l’essayer. Maintenant je file, mais on se voit vite. Enchanté de vous avoir rencontré Robert.

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Message#Sujet: Re: Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin   Il n'est tel que balai neuf | Joan, Robin Icon_minitimeLun 2 Mai - 15:56

Il n'est tel que balai neufJoan, Robin, Robert

Apparemment, le second balai est le bon. Même Bob, qui n’y connaît plus grand-chose, voit la différence. Joan semble parfaitement à l’aise sur le Comète, les virages s’enchaînent avec fluidité, les pointes de vitesse sont tout à fait honorables, bref tout est parfait. Elle ne tarde pas à attraper le vif d’Argent, et les deux jeunes femmes regagnent le plancher des vaches en discutant des mérites du balai.

-Bon, j’ai l’impression que notre future joueuse professionnelle a trouvé sa nouvelle monture, lance Bob, pas en reste pour l’enthousiasme malgré sa récente gamelle. Une chance qu’on vous ait rencontrée, Robin. Au moins, Jo’ a eu les meilleurs conseils possible.

Colton se marre lorsque sa nièce le réprimande pour sa curiosité, mais Robin, elle, ne s’en laisse pas conter. Elle répond très naturellement que non, Hawthorn ne l’attend pas, et Bob reprend :

-Alors c’est Hawthorn qu’il s’appelle, le petit veinard…

Cette remarque lui vaut un regard outré de Joan, qui le met encore plus en verve :

-Ouais, ouais, je sais, ça me regarde pas. Alors c’est quoi, qui me regarde ? Les fréquentations de ma nièce, ça me regarde, pas vrai ? Vous êtes d’accord, Robin ? Bon. Alors dis-moi, Jo’, quand est-ce que tu me présentes un gentil garçon, toi ? Y a pas que le Quidditch, dans la vie… faudra le lui dire, Robin, hein…

Il rigole comme un bossu devant l’air excédé de sa nièce, mais ne pousse pas plus loin la plaisanterie. Il faut savoir s’arrêter avant de devenir irrémédiablement lourd, même Robert sait ça. Redevenant sérieux, il tend sa grosse main à Robin :

-Encore merci pour votre aide, et au plaisir. Bonne journée !

La jolie blonde partie, il prend Joan par les épaules pour murmurer :

-J’te taquine, hein. Y a pas le feu, en vrai. Et si t’as pas envie de me le présenter parce que tu me trouves insupportable, t’as le droit aussi, tu sais. Je serai même pas vexé.

Ou peut-être un peu, mais ce serait quand même étonnant que Joan soit aussi cruelle avec son tonton gâteau. Elle peut bien lever les yeux au ciel quand il fait sa vieille bourrique, il sait qu’elle l’aime trop pour lui faire du mal.

-Allez, on file, j’ai un savon à prendre par ta mère, moi, plaisante-t-il en posant sur la caisse une bourse pleine de Gallions. Vous embêtez pas à trop bien emballer ça, ajoute-t-il à l’intention de l’employé, je vous parie ce que vous voulez qu’on sera pas plus tôt rentrés à la maison qu’elle sera de nouveau dessus.

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