QUI SUIS-JE? Baguette: Saule & Sombral Camp: Neutre Avatar: Michael Malarkey
#Sujet: « In extremis. » | Balthy & Andromeda Jeu 27 Juin - 20:06
▬ Balthazar & Andromeda ▬ In extremis.
Lorsque le temps le lui permettait, Balthazar aimait aller travailler à pieds. Pour cela, il lui fallait passer par le fameux Chemin de Traverse, grande fierté de la communauté magique anglaise. Lui-même devait bien avouer que cette grande rue animée du matin jusqu'au soir possédait un certain charme. Pour autant, il préférait - sans grande objectivité - le quartier magique d'Andorre, tellement plus coloré et ensoleillé. Enfin bref, tout ça pour dire que le ministre de la magie passait en ce moment même par le Chemin de Traverse, pile à temps pour assister à une inquiétante scène. Une jeune femme, de dos, était immobile et probablement en train de ranger quelque chose dans son sac, inconsciente du danger dans lequel elle se trouvait. Mais de là où il se trouvait, plusieurs mètre plus loin, Balthazar voyait parfaitement que la vieille enseigne d'un commerce était sur le point de tomber sur elle. Instinctivement, il tenta de lever la voix pour l'avertir. Après tout, avec un protego ou un transplanage d'urgence, la demoiselle devrait en sortir indemne.
« Mademoiselle, attention au dessus de vous ! » S’époumona-t-il.
Il y avait tant de gens autour de lui et entre eux, qu'il craignait qu'elle ne l'entende pas ou manque de réactivité. Quelqu'un plus proche d'elle aurait pu agir et l'écarter en saisissant son bras, mais au grand désespoir du ministre, nombreux se contentèrent de s'écarter de la zone de risque, laissant la jeune femme se débrouiller. C'est en faisant un bond sur le côté pour éviter quelques fuyards, que Balthazar reconnu la future accidentée. Il s'agissait de la fille sang-pur d'un ancien ministre anglais. Il l'avait autrefois rencontrée à un gala comme il y en avait souvent dans la haute société magique. Andromeda, si ses souvenirs étaient corrects. Peut-être que l'appeler ainsi allait la faire réagir ? Il fallait se dépêcher, car une bourrasque était en train de secouer le lourd panneau de bois, faisant céder le maillon de chaîne le retenant à peine.
« Andromeda ! »
Pas de réaction. Était-elle trop choquée pour sortir sa baguette ? Courir ne lui servirait plus à rien, elle devait utiliser la magie ! Désespéré, Balathazar sortit sa propre baguette. Lorsque l'enseigne se décrocha au dessus de la demoiselle, il lança son sortilège avec précision.
« Wingardium Leviosa ! »
Le panneau de bois s'immobilisa en l'air à quelques centimètres de la tête d'Andromeda, retenu par la baguette du ministre qui soupira de soulagement. Pas de victime aujourd'hui. Pas sous sa surveillance en tout cas.
:copyright: GHOST
Dernière édition par Balthazar Morales le Sam 9 Mai - 14:53, édité 1 fois
Andromeda Fawley
▌ Messages : 103 Humeur :
QUI SUIS-JE? Baguette: / Camp: Neutre Avatar: Emilia Clarke
#Sujet: Re: « In extremis. » | Balthy & Andromeda Mer 7 Aoû - 0:21
In extremis
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Une journée shopping pour Andromeda, ce qu’elle préférait. En même temps, elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire. Elle ne travaillait pas, même si on pouvait considérer que mentir à tout le monde sur qui elle était, ce qu’elle était pouvait être un emploi, vu l’énergie que cela lui prenait. Elle ne devait rien laisser au hasard, toujours faire attention de ne pas laisser d’indices… bref. Ce n’était pas évident, mais elle n’avait pas le choix. Et Andromeda préférait de loin être une fausse sorcière, plutôt que d’assumer être une cracmole. Il serait certain qu’elle n’aurait plus d’amis, ou du moins, plus beaucoup, que beaucoup lui tourneraient le dos, ne voudraient plus la côtoyer… non, elle ne supporterait pas de voir de la pitié, ou du dégoût dans le regard de ses proches. Elle préférait encore mentir, et de loin. Même si cela était parfois épuisant, au moins elle pouvait vivre plus ou moins normale. Elle vivait encore chez ses parents, mais bon, ce n’était pas si grave, et puis elle avait tout à disposition, alors elle n’allait pas se plaindre.
Enfin, au moins, elle pouvait s’adonner à son activité préférée, et elle était plutôt contente. Ce qui la ravissait moins, c’est que les rues du Chemin de Traverse étaient très fréquentées, ce n’était pas vraiment la bonne période pour des emplettes, mais Andromeda y allait au moins une fois par semaine, alors elle n’avait pas vraiment de période. Enfin, elle avait déjà fait quelques achats, mais elle ne comptait pas s’arrêter là, mais pour pouvoir continuer, il fallait déjà qu’elle se fraye un chemin hors de la boutique. A coups d’excuses et de jeux de coudes, elle réussit à sortir, mais ne fut pas vraiment libre, puisque le monde était aussi à l’extérieur. Enfin bon, ce n’était pas grave. Elle n’était pas pressée. Elle marcha tranquillement devant les boutiques, avant de s’arrêter devant une vitrine où de nouveaux modèles étaient exposés. Concentrée, et au milieu de la foule, elle n’entendit pas du tout que l’on s’adressait à elle, ni ne remarqua l’enseigne branlante au-dessus de sa tête. Après tout, elle n’était pas la seule demoiselle dans les rues, même si elle avait entendu l’homme, elle n’aurait pas pu être certaine que c’était à elle que l’on s’adressait.
« Andromeda ! »
La jeune entendit la voix qui l’appelait cette fois-ci, et d’ailleurs, elle en sursauta. Surprise de s’entendre appelée avec autant de précipitation, elle ne comprit cependant pas vraiment ce qu’il se passait, jusqu’à ce qu’elle entende un crac venant d’au-dessus d’elle, tout se passa alors très vite, trop vite pour qu’elle ne puisse vraiment réussir à tout analyser.
« Wingardium Leviosa ! »
Pour le coup, elle avait vraiment eu de la chance. Elle se retourna pour regarder de qui il s’agissait. Elle se souvenait de cet homme, pas très bien, mais elle l’avait déjà vu plusieurs fois. Il était ministre de la magie, pas ici, mais dans un autre pays. Elle avait eu de la chance de croiser sa route, même si elle devait passer pour une empotée. En même temps, même si elle avait sorti sa baguette, sa fausse baguette, elle n’aurait pas pu en faire grand-chose.
« Merci monsieur. Heureusement que vous étiez là. »
black pumpkin
Balthazar Morales
▌ Messages : 65 Humeur :
QUI SUIS-JE? Baguette: Saule & Sombral Camp: Neutre Avatar: Michael Malarkey
#Sujet: Re: « In extremis. » | Balthy & Andromeda Sam 9 Mai - 15:09
▬ Balthazar & Andromeda ▬ In extremis.
Soulagé de savoir la jeune femme saine et sauve, Balthazar ne relâcha pas pour autant sa concentration et il fit doucement pivoter sa baguette, remettant l'enseigne en place et réparant les mailles des chaînes qui auraient du l'empêcher de tomber. Il faudrait dire deux mots au gérant de ce commerce pour qu'il prenne mieux soin de son lieu de travail, mais là n'était pas le travail du ministre et par ailleurs, il n'avait pas spécialement envie d'avoir ce genre de conversation maintenant. Il était bien plus intéressé par l'état de la sorcière qu'il venait de sauver et qu'il connaissait à peu près. Rangeant sa baguette dans la poche intérieure de son manteau, il s'enquit ensuite du bien-être de son interlocutrice.
« Est-ce-que ça va ? Vous n'avez rien ? » Demanda-t-il avec un air soucieux.
Il s'était sincèrement inquiété pour elle. Il ne la connaissait que très peu, mais il se souvenait suffisamment de son aimable sourire aux événements publics auxquels il l'avait rencontrée. Elle semblait être une personne sympathique et qui ne méritait clairement pas de finir écrabouillée sous une lourde enseigne en bois et en métal.
« Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. Je m'appelle Balthazar Morales. Je suis le ministre de la magie d'Andorre. Nous nous sommes rencontrés diverses fois à des événements. »
Sans vouloir se vanter, Balthazar avait pensé bon de se présenter à nouveau, parce qu'il pensait sincèrement qu'il n'était pas si inoubliable que cela et que cette jeune femme avait l'occasion - sans doute - de rencontrer beaucoup de gens à ces fêtes mondaines où elle accompagnait son père, probablement plus par devoir que par envie d'ailleurs. Il remarqua qu'une mèche de ses cheveux couleur chocolat s'était échappée de sa coiffure structurée et pendait devant ses yeux, cependant il se garda bien de la remettre en place car ce serait un geste bien trop déplacé étant donné les convenances sociales et le fait qu'ils ne se connaissaient pas assez. Et puis, étant donné ses problèmes actuels avec le journalisme...il ferait mieux de rester le plus loin possible des gens pour éviter que l'on interprète mal ses gestes.
• • • • • • • • • • •
(C) GHOST
Andromeda Fawley
▌ Messages : 103 Humeur :
QUI SUIS-JE? Baguette: / Camp: Neutre Avatar: Emilia Clarke
#Sujet: Re: « In extremis. » | Balthy & Andromeda Mar 28 Juil - 10:55
In extremis
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Andromeda demeurait toujours sous le coup de la surprise, aussi bien à cause du fait qu’elle avait failli être grièvement blessée, que par l’arrivée presque miraculeuse du jeune homme. C’était encore une preuve du fait qu’elle était totalement inutile à ce monde. Si elle avait été une sorcière, elle aurait peut-être pu s’en sortir seule, mais non, il lui avait fallu l’aide de quelqu’un, et elle restait une cracmole. Elle n’avait jamais apprécié son état, cela n’allait pas s’arranger, mais elle n’y pouvait rien, malheureusement. Pourtant, elle aurait voulu être une sorcière, de tout son cœur. Mais il ne suffisait pas de le vouloir, et sa vie resterait emplâtrée dans le mensonge, et l’apparat.
« Est-ce-que ça va ? Vous n'avez rien ? Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. Je m'appelle Balthazar Morales. Je suis le ministre de la magie d'Andorre. Nous nous sommes rencontrés diverses fois à des événements. »
La jeune femme lui assura un petit sourire rassurant. Elle allait bien, elle avait été un peu secouée par la scène qui venait de se jouer, mais elle n’avait rien cependant. Grâce à lui. Effectivement, son visage lui disait quelque chose, et elle se rappelait maintenant où elle l’avait croisé. Son père avait été ministre de la magie, alors elle avait rencontré pas mal de monde lors de différentes réceptions. Et encore aujourd’hui, il arrivait qu’il soit invité. Elle avait toujours été reconnaissante envers son père de l’amener avec lui, au moins, elle faisait bonne impression.
En tout cas, Balthazar lui avait toujours fait bonne impression de son côté. Il s’était toujours montré aimable, poli et charmant. Il était un peu plus vieux qu’elle, mais elle se souvenait lui avoir déjà parlé. Elle ne savait pas pourquoi il était ici, à Londres, mais cela concernait sans aucun doute ses fonctions. Il était toujours ministre, après tout. Elle avait eu de la chance de croiser son chemin, vu l’accident qui venait d’être évité, justement.
« Tout va bien grâce à vous. Je vous remercie. Je me souviens de vous oui, je ne m’attendais pas à vous recroiser dans ces circonstances, mais étant donné la situation, je constate que c’est une chance. Dites-moi ce que je peux faire pour vous remercier, j’y tiens. »