Lizzie marchait dans une ruelle de Londres, du côté moldue, elle se rendait dans la librairie où elle avait déjà été avec Carlotta. Elle pensait souvent à Harfang, et à son travail à Gringotts. Elle ne savait pas du tout quoi faire face à ses sentiments, elle ne savait pas si elle devait ... faire plus pour avoir une relation avec lui, ou bien rester professionnel pour peu à peu l'oublier et ne plus penser à lui. Mais évidement travailler avec lui, chaque jour, n'arrangeait pas les choses. La jeune femme avait donc commencé à observer les sorciers pour se trouver un nouveau partenaire, elle se sentait à nouveau prête. Elle avait même demandé à son père la liste de ses prétendants pour choisir, ou au moins fréquenter l'un d'eux et voir si elle pouvait développer des sentiments pour l'un d'eux. Lizzie aimait bien les moldus, elle n'avait rien contre eux, mais elle n'avait jamais envisagé de les voir comment des partenaires potentiels. Elle avait toujours des restes de son éducation de sang-pur.

Lizzie était dans la lune à penser à Harfang, quand elle se prit la porte de la fameuse librairie où Lizzie voulait se rendre. Sa tête  heurta fortement la porte, elle se recula en se frottant les cheveux pour chasser la douleur. Elle leva la tête pour comprendre ce qui venait de passer, est-ce qu'elle avait été distraire au point de se prendre la porte toute seule. Mais non un jeune homme se tenait devant elle. Lizzie le trouvait vraiment mignon, et son cœur rata un battement, à l'intérieur d'elle-même, elle avait l'impression d'être toute molle. Si elle n'avait pas été attiré par l'attraction terrestre, elle se serait presque envolé dans les cieux.
"Euh, ça va?" demanda Lizzie, même si c'était elle qui avait eu le plus mal dans l'histoire. Mais elle était perturbé par cette sensation, qu'elle ne connaissait pas vraiment. C'était la première fois qu'elle ressentait un truc comme ça.

Lizzie était bien incapable de réfléchir posément, elle regardait le jeune homme comme un poisson hors de son bocal. Son estomac continuait de faire des yoyo et son cœur des boom-bomm. La jeune fille ne se sentait pas trés bien, en plus elle avait mal à la tête, parce que son front avait cogné dure avec la porte. Le jeune homme semblait lui aussi confus et désolé de lui avoir rentrer la porte dans le nez.
"Euh... oui... oui-oui, ça va bien" fit Lizzie avant de se frotter doucement le front comme pour en chasser la douleur. Elle fit un sourire un peu bête, quand elle entendit un toussotement derrière elle. La jeune fille se retourna pour voir qu'une vieille dame semblait vouloir entrer dans la boutique.
"Ah ... euh.. oui... Pardon" fit Lizzie en faisant quelques pas sur le côté, mal assurée par son mal être dû à la présence de cet homme, elle faillit se reprendre la porte dans la tête, quand la vieille dame l'ouvrit pour entrer.
"Oh... " fit-elle alors que son nez s'arrêta à un centimètre de la porte. Elle soupira de soulagement. Puis elle s’éloigna de la porte, craignant se la prendre à nouveau.

Lizzie se trouvait sur le côté, et tendait de mettre un peu d'ordre dans ses idées Elle n'était pas particulièrement maladroite, mais là en l’occurrence, elle enchainait un peu les boulettes dans cette histoire. Mais la présence du jeune homme ne l'aidait vraiment pas à comprendre ce qui était entrain de se passer. Pourquoi avait-elle la tête complétement out, le ventre dans lequel des papillons dansaient, et un corps un peu flagada.
"C'est ... pas trop mon jour" commenta Lizzie, alors que malgré son mal de tête, elle avait l'impression que c'était le plus beau jour de sa vie.

Lizzie se sentait trés gauche en présence du jeune homme, elle avait faillit par deux fois se prendre la porte dans le nez. Alors pas prudence, elle s'éloigna de l'ouverture du magasin. Elle s'approcha donc du jeune homme par la même occasion. Lizzie fondait littéralement en le regardant, et dés qu'elle croisait son regard, elle avait l'estomac qui faisait des yo-yo, c’était bien la première fois que cela lui arrivait, enfin d'une manière aussi intense, avec une personne qu'elle ne connaissait pas du tout. C'était donc à ça que ressemblait un coup de foudre. C'était différent de ce qu'elle avait ressentit avec Bill, avec lui c'était plus sur la longueur qu'elle avait été amoureuse, et peut-être aussi parce qu'elle était obligé de l'aimer, vu que c'était un mariage arrangé. Et puis avec Harfang, ça avait été plus modéré, mais ça grandissait un peu chaque jour, et cela l’inquiétait beaucoup, car leur histoire n'a aucun avenir. C'est bien pour ça qu'elle n'a rien commencé, et qu'elle fera tout pour que rien n'arrive.

Mais ce garçon, c'était fort, elle se sentait toute retournée, et elle avait envie d'en apprendre plus sur lui. Elle lui fit un sourire en venant vers lui.
"Vous venez souvent à la libraire?" demanda Lizzie qui n'avait pas envie que le jeune homme s'en aille. Elle voulait pouvoir discuter encore avec lui, elle était bien curieuse d'en savoir plus sur lui. Peut-être qu'elle aurait la chance de pouvoir le recroiser, de pouvoir vivre un quelque chose avec lui, même si le fait qu'il soit moldu allait vraiment gêner ses parents, mais Lizzie s'en fichait royalement, elle voulait tout simplement suivre son cœur, bien que pour l'heure il lui disait des choses un peu étranges. Elle aurait même pu croire qu'elle avait été envouté, si le jeune homme n'était pas un moldu.

Lizzie fit un sourire un peu niais, elle devait peut-être le regardait bizarrement. Elle essayait de reprendre contenance de pouvoir avoir une discussion normale avec lui, mais à chaque fois qu'elle posait son regard sur lui, c'était comme si son cerveau s'envolait et que son cœur explosait de mille et une couleurs. Elle avait un arc en ciel dans le cœur, et un papillon dans l'estomac. La jeune fille souriait donc un peu bêtement en le regardant.
"Oh, c'est dommage!" fit Lizzie avec un sourire, ne sachant pas trop ce qu'elle devait dire ou faire dans des cas comme ça, qu'est-ce qu'on est censé faire. Lizzie ne s'est jamais retrouvé dans ce genre de situation. Devait-elle lui dire franchement qu'elle le trouvait mignon, et qu'elle venait d'avoir le coup de ... foudre... enfin de fondre pour lui. Ou bien ne rien dire, et continuer de lui parler normalement.

"Euh... Qu'est-ce que vous lisez généralement?" demanda Lizzie, qui voulait clairement retenir le jeune homme le plus longtemps possible auprès d'elle. Elle sentait pourtant qu'il avait envie de partir, mais la jeune femme ne voulait pas le quitter. Elle espérait qu'elle puisse éveiller un peu d’intérêt chez lui. Aprés tout, elle était jolie, gentille, peut-être un peu superficielle, mais ça ça peut s'arranger, n'est-ce-pas. Aprés la lecture n'était pas le sujet le plus passionnant du monde, surtout que si c'était un moldu, ils n'auraient surement pas les même lectures. Elle se voyait mal lui parler de son dernier livre qu'elle avait lu. Mais elle ne pouvait pas non plus lui parler, de magie de Quidditch, et en "monde moldu", les livres, surtout les contes de fée, était la seule chose qu'elle connaissait vraiment bien.

Lizzie ne savait pas trés bien ce qu'elle pouvait bien répondre à sa remarque. Elle avait envie d'en savoir plus sur le jeune homme. Son estomac continuait de faire des yoyo, et des papillons voletaient dans son ventre. Bref, elle était totalement sous le charme du jeune homme. Sauf que ce dernier ne lu facilitait pas la tache ne répondant que par des phrases toutes simples. Je lis un peu de tout, elle était censé faire quoi avec sa phrase pour lui répondre, ou relancer la conversation. Surtout qu'ils n'avaient surement pas les mêmes lectures. Étant donné que c'était un moldu et elle une sorcière, cela non plus n'allait pas faciliter leur entente. La jeune femme lui fit un sourire, et il ajouta son prénom,  avec cette seule information, elle aurait beaucoup de mal à le retrouver, mais sur le moment, elle ne pensa pas à lui demander plus de détails.

"Moi c'est Lizzie" fit-elle en lui tendant la main pour le saluer, mais elle avait surtout envie de le toucher, pour voir quel effet cela ferait à son corps, à son cœur. Elle se demandait si les papillons allaient bouger plus vite, ou si le yoyo dans son estomac allait s'arrêter. Lizzie lui sourit, et cherchait encore quelque chose à lui dire, mais son cerveau était comme en mode pause, et elle ne trouva rien de bien intelligent à lui dire. La jeune fille continua de sourire, heureuse malgré tout de faire la connaissance du jeune homme.
"Je suis contente de te rencontrer" ajouta-t-elle, sans vraiment se rendre compte qu'elle venait de le tutoyer, cela lui avait sembler tellement naturel, avec les émotions qu'elle était entrain de vivre. Est-ce que c'était ça le coup de foudre?

Lizzie ne s'était jamais senti aussi ... déstabilisée par un homme, même Bill n'avait jamais eu cet effet sur elle, et pourtant elle l'avait beaucoup aimé. Enfin... c'est ce qu'elle avait longtemps cru, et puis avec son départ précipité, c'est comme si elle avait fermé une partie de son cœur. Et maintenant il était tout chamboulé par la présence de Dennis, si elle avait eu la présence d'esprit de lui demander son nom de famille, elle aurait eu une chance de pouvoir le revoir, le retrouver. Mais non sur le moment, rien de la sorte ne lui était venu à l'esprit. Elle lui dit être contente de le rencontrer, et lui répond que lui aussi. La jeune femme affiche un grand sourire, et garder sa main dans la sienne pour la serrer doucement. Puis elle lui lâcha sa main, il fallait le bien le faire à un moment ou à un autre, même si il y avait une grande part de regret dans ce geste.

"C'est gentil de dire ça." fit-elle avec le sourire. Elle ne savait pas si le jeune homme ressentait la même chose qu'elle, avec ses yoyo, ses papillons, et ses étoiles. Ou si ce nervosité qu'il manifestait était dû à malaise de se retrouver dans cette situation, face une jeune fille un peu bizarre qui semblait être ... un peu folle. Mais bon il faut bien mettre un peu de folie dans sa vie, sinon elle doit semblait bien morose. Enfin la jeune fille pensait cela sur le moment, parce que c'était une "bonne" folie qu'elle ressentait, mais la plupart du temps, elle avait quand même une vie particulièrement rangée et organisée par sa famille, particulièrement son père. Elle ne lui donnait pas trés longtemps avant de lui trouver un bon mari, un bon sang-pur. Cela rendait un peu triste quand elle y pensait un peu trop, mais elle n'avait pas de chance en amour. Elle aimait trois hommes, le premier était partit, le seconde était marié, et le troisième était un moldu. Vraiment pas de chance !

Lizzie était bien en compagnie de cet homme, elle se sentait fondre à l'intérieur, lui tenir la main l'avait rendu toute chose. Et elle s'était demandé en rougissant si l'embrassé, ou toucher une autre partie de son corps, l'aurait rencontre encore ... mieux. Elle fit un sourire, et s’apprêtait à lui demander si il voulait boire un verre avec elle, ou bien aller se promené dans le parc non loin de la librairie. Mais il lui dit alors qu'il avait .... autre chose de prévu, enfin qu'il devait rentrer chez lui.
"Oh... Ah oui.. Pardon, je vous ... embête" fit Lizzie avec un sourire, même si elle n'avait pas du tout envie de sourire, mais plutôt de pleurer. Elle imaginait le garçon avec une femme qui l'attendait à la maison, avec un bébé dans les bras, ou enceinte. Ce qui était bête de se rendre malheureuse comme ça, alors qu'elle ne savait rien du tout de sa vie.

"Je vous laisse" ajouta donc la jeune femme, en se déplaçant pour laisser le jeune homme s'en aller. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, elle sentait si étrange en sa présence, c'était comme un frisson qui lui parcourrait le corps, ça devait ce qu'on appelle un coup de foudre. Elle était toute chose, et émoustillé à l'intérieur d'elle-même. Mais le voir partir, en lui imaginait une femme enceinte, la rendrait étrangement triste et malheureuse. Soudain, elle réalisa que c'était une rencontre fortuite dans une rue passante, et qu'elle n'aurait peut-être jamais la chance de le recroiser. Elle regarda autour d'elle, mais il était déjà parti, et la jeune femme n'avait qu'un prénom pour pouvoir le retrouver.  Elle se sentait vraiment gourde, et encore plus malheureuse. Par la suite, Lizzie passerait beaucoup de temps à arpenter cette rue, avec l'espoir de le retrouver, peut-être en vain...