Lizzie avait reçu le faire-part de naissance du petit Augustus Rockwood. La jeune fille était devenue complétement gaga de ce petit bonhomme alors qu'elle ne l'avait même pas encore vu. La jeune fille avait commencé par bondir dans sa chambre comme une cabri, avant de se mettre à courir vers le salon pour annoncer la nouvelle à sa mère. Son frère avait fait une réflexion débile, et Lizzie l'avait chassé en secouant la tête devant sa bêtise. Aprés ça, elle était remontée dans sa chambre, tout aussi vite, avait pris son sac et transplaner à l’hôpital St Mangouste. Arrivé dans le service, elle se rendit compte qu'elle ne pouvait pas aller voir son amie et son fils sans lui apporter un cadeau. Elle avait donc fait demi-tour, en renversant une femme qui arrivait derrière elle. Lizzie s'excusa toute joyeuse, en expliquant la situation.

Puis elle était allée sur le chemin de traverse et même dans des boutiques moldues pour acheter tout ce qui pouvait plaire au bébé. En passant par des vêtements, des jouets, des peluches, des hochets, des machins dont elle ne servait même pas à quoi ça servait. Mais la vendeuse lui avait assuré que les bébés adorent ce genre de choses. C'était un espèce de machin qui tournent sur lui-même et qui fait bouger des petits personnages. Elle avait appelé ça un mobile à mettre au dessus de son berceau. Il fallait tourner une petit roue sur le côté et le mécanisme le faisait tourner avec une petite musique.

Lizzie avait pris son sac sans fond et fourra tous ses articles dedans, la jeune fille n'était pas la plus riche, mais bon elle n'était pas pauvre non plus. Elle était contente de tous ses achats et se rendit donc à l’hôpital en fin de journée. Elle marchait dans le couloir gaiement, et entra dans la chambre de son amie, quand patratrac, elle heurta dans une peluche. Le sortilège sans-fond qu'elle avait lancé sur son sac avait cessé de fonctionner pour on ne sait pas trop quelle raison. Et Lizzie se retrouva sous un tas de peluches et de machins volants dans la pièce
"Tout le monde va bien?" demanda-t-elle assez fort pour qu'on l'entende au dessus des dong, bing, tut, et tilt et autres joyeux bruits que faisaient les jouets que la jeune fille venait d'acheter en surnombre, il faut bien l'avouer.

Gabrielle était heureuse, vraiment, elle se sentait comblée maintenant que Augustus était là. Elle se sentait bien, pour le moment, dans la sécurité de cette chambre d’hôpital, profitant pleinement de son fils. Bon, elle était fatiguée bien sûr, elle ne pouvait pas le nier, mais cela n’enlevait pas le fait qu’elle se sentait bien. En grande partie parce qu’elle pouvait enfin tenir son fils dans ses bras et que c’était la plus belle sensation qu’elle n’ait jamais connu. Raziel passait le plus de temps possible à ses côtés, mais il devait quand même retourner à Poudlard afin de donner ses cours. Donc, la jeune femme restait un peu seule par moment dans la chambre et au fond... ce n’était pas quelque chose qui la dérangeait vraiment. Pour le moment, tout se passait bien, même si Gabrielle le sentait que ça n’allait sans doute pas durer bien longtemps. Non pas qu’elle ne veuille pas que ça dure, bien au contraire, mais elle en avait conscience... ça n’allait pas durer.

Elle était en train de regarder son fils dormir quand elle entendit la porte s’ouvrir. La jeune femme tourna son regard vers la porte et Gabrielle afficha un grand sourire en voyant Lyzzie. Elle ne s’attendait pas à ce que son amie arrive maintenant, mais elle était bien heureuse. Ce qui ne dura que quelque seconde, puisque malheureusement la jeune femme heurta une peluche et tout ce qui se trouvait dans son sac – ce qui était en nombre – tomba au sol.

« Par Merlin ! » Lança la jeune femme, en se levant pour s’approcher de Lyzzie. « Tu vas bien ? »

Demanda-t-elle alors vivement en s’approchant de Lyzzie, espérant vraiment qu’elle ne s’était pas fait mal. En un sens, la jeune femme avait seulement cogné contre une peluche, mais avec tous les objets qui étaient tombés, elle préférait s’en assurer quand même. Elle n’avait aucune envie que son amie se blesse alors qu’elle venait lui rendre visite. Puisqu’elle comprenait qu’elle lui rendait bel et bien visite. Pour quoi d’autre serait-elle ici sinon ? Avec tous ces jouets pour enfant.

Lizzie s'était étalée sur le sol, presque comme une crêpe. Elle vit Gabrielle entrait dans son champ de vision, elle s’inquiétait pour elle, c'était sans doute qu'elle allait bien aussi.
"Mais et toi ça va? Et le petit bonhomme?" demanda Lizzie en se relevant de son mieux au milieu des peluches et autres accessoires pour enfants, vêtement pour nourrisson. Lizzie regarda autour d'elle, et se dit qu'il faudrait sans doute ranger un peu tout ça, sinon quelqu'un allait vraiment par se faire mal à en glissant sur un truc, ou en cognant contre une peluche. Lizzie sortit sa baguette magique, et mit un peu d'ordre, en calant le tout dans un coin, loi du bébé, pour éviter de l’assommer.

"Voilà c'est mieux" fit la jeune femme avec le sourire. Alors comment c'est passé l'accouchement?" demanda Lizzie en s'approchant doucement du petit berceau où dormait le bébé. "C'est normal qu'il soit si petit?" questionna la jeune femme qui ne savait pas du tout à quoi était censé ressembler un bébé. Elle en avait voulu un avec Bill, bon pas tout de suite, tout de suite, mais c'était dans ses projets d'avenir.... avant qu'il ne disparaisse avec lui.

"Et comment il s'appelle?" demanda la jeune fille avec le sourire, en caressant doucement la joue du bébé, il avait l'air si fragile qu'elle avait peur de lui faire du mal. Alors elle se recula pour venir s'asseoir sur la chaise en face du lit de la jeune femme pour mieux discuter avec elle. Les deux jeunes femmes étaient amis depuis peu de temps, mais elles avaient commencés à correspondre par courrier avant de se rencontrer.
"Et le Papa, il va bien?" continua Lizzie avec toutes ses questions, elle n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer, elle n'était déjà plus à Poudlard quand il avait commencé à enseigner là-bas, et ils avaient trop d'année d'écart pour avoir été élèves en même temps.

Lyzzie se releva finalement, en n’affirmant pas réellement qu’elle allait bien, mais en lui retournant la question. Gabrielle comprit qu’elle allait bien donc, ce qui était une très bonne chose. Elle s’était levée, elle avait rangé tout le bordel ambiant.

« On va bien, tous les deux. »

C’était la vérité, ils allaient vraiment bien tous les deux. Lyzzie lui demanda comment s’était passé l’accouchement, avant d’enchaîner sur la taille de Augustus. Gabrielle ne put s’empêcher de rire à la remarque de son amie, qui ne semblait pas se rendre compte que son fils avait une taille normale.

« Il s’appelle Augustus et il a une taille normale. » Précisa-t-elle alors pour répondre aux diverses questions de son amie. Bon, la jeune femme ne prit pas la peine de raconter comment s’était passé l’accouchement, parce que c’était quand même… un peu particulier. Ça c’était bien passé dans l’ensemble, parce que son fils était là, qu’elle se sentait bien, que tout allait bien pour tout le monde. Mais en même temps, ça n’avait pas été de tout repos non plus, ça n’avait pas été une partie de plaisir. « Le papa se remet doucement de ses émotions. »

Raziel n’avait pas passé un moment parfait non plus, ça avait été un grand bol d’émotion pour lui aussi. Et Gabrielle savait bien que tout n’avait pas été simple pour lui. Mais maintenant, tout allait bien, parce qu’ils étaient tous les trois ensemble. Ça n’allait sans doute pas durer, malheureusement, Gabrielle allait rapidement s’en rendre compte. Mais pour le moment, la jeune femme se sentait réellement heureuse. Elle n’avait aucune raison de ne pas être heureuse.

« Est-ce que tu veux le prendre dans tes bras un petit instant ? » Demanda-t-elle alors, tout sourire, parce qu’elle avait bien envie de voir l’une de ses meilleures amies tenir son fils dans ses bras. Profiter pleinement de ce bonheur, de cet instant où tout semblait tourner comme il le fallait, où tout semblait rose. Ça faisait du bien après ces quelques semaines difficiles. Et il valait mieux qu’elle profite un maximum avant que les nuages gris ne reviennent dans sa vie justement.

Gabrielle prit le temps de répondre à chacune des questions de Lizzie, avec patiente et calme. La jeune femme l'admirait d'avoir pu mettre au monde son fils, qui s’appelait Augusutus, et la jeune McCarthy fut rassurée de savoir que toute la famille allait bien. Elle n'avait fait qu'entrevoir le père aux différentes soirées mondaines entre sang-purs, auxquelles se rendait parfois Lizzie. Mais elle ne le connaissait pas plus que ça, mais tant qu'il rendait heureux Gabrielle, Lizzie n'avait rien à dire.
"Tant mieux si toute la famille va bien" fit Lizzie avec le sourire en observant le petit bonhomme. Gabrielle avait beau dire qu'il avait une taille normal, Lizzie le trouvait quand même petit. Il faudra qu'elle demande à sa mère, si elle était aussi petite quand elle est née, où si elle était plus grande, ou plus grosse.

Gabrielle lui proposa de prendre le petit dans ses bras, Lizzie ne se fit pas prier deux fois, et prit l'enfant dans ses bras, elle cala bien sa tête contre son bras et le regarda. Il était quand même tout mignon.
"Bonjour, petit bonhomme" fit la jeune fille tout doucement en le berçant doucement. Son regard se porta sur la maman à qui elle fit aussi un sourire. Elle rêvait elle aussi de pouvoir avoir des enfants un jour, il restait quand même un léger détail, elle devait trouver le papa, ce serait difficile sinon, voir même impossible.
"Tu sors bientôt de l’hôpital?" demanda Lizzie en se dirigeant vers le fauteuil pour s'asseoir plus confortablement, alors qu'elle gardait le petit bonhomme dans ses bras. Ce dernier dormait paisiblement, c'est qu'il était heureux, et sans doute en bonne santé.
"Désolée pour toute la pagaille" dit la jeune fille en regardant les peluches et autres jouets un peu éparpillé dans toute la pièce, elle allait devoir refaire le sort du sac pour tout remettre dedans, en espérant qu'il n'y aurait pas d'autres ennuis avec son sortilège.

Gabrielle afficha un grand sourire quand elle donna son fils à son amie, afin que celle ci puisse le prendre un peu dans ses bras. Ce n'était pas forcément facile pour une jeune mère de lâcher son fils, et Gabrielle ne pouvait pas lier qu'elle angoissait déjà beaucoup trop pour Augustus, mais elle avait de toute façon confiance en Lyzzie et elle savait qu'ils ne risquaient rien. Autant dire que voir son amie avec son fils dans ses bras lui faisait beaucoup plaisir, elle se sentait heureuse de pouvoir partager son bonheur.

Lyzzie salua donc son fils, ce qui fit sourire encore plus la jeune femme. C'était vraiment agréable de pouvoir partager son bonheur, ça lui faisait beaucoup de bien. Même si la sorcière savait bien qu'elle ne pouvait pas toujours s'en sortir, qu'elle ne pouvait pas toujours dire que sa vie était parfaite… En cet instant précis, il n'y avait rien qui pouvait faire tâche pour le moment. Ça n'allait pas tarder à venir, mais pour le moment la jeune femme se contentait simplement de profiter de son bonheur.

« Je ne sais pas encore. » Répondit-elle quand Lyzzie lui demanda quand elle allait pouvoir sortir de Sainte Mangouste. « Je suppose que je vais pouvoir partir dans quelques jours. »

Elle ne pensait pas avoir besoin de rester plus longtemps en tout cas, ça n'aurait aucun sens. Puisque la jeune femme se sentait bien et qu'elle avait hâte de rentrer… Elle ne pensait pas qu'ils allaient la retenir trop longtemps.

« Je t'avoues que j'ai hâte de pouvoir rentrer. » Et elle osait croire que la jeune femme comprendrait.

En tout cas, pour l'heure, ça convenaient très bien à Gabrielle de ne pas bouger encore, parce qu'elle aimait la vision qu'elle avait sous les yeux. Son amie tenait son fils dans ses bras, sous ses yeux, il n’y avait aucune raison qu'elle ait envie de bouger d’ici.

« Comment tu vas toi ? »

Parce que ce n'était pas parce que Lyzzie venait la voir à l’hôpital dans le but de rencontrer son fils que la jeune femme ne pouvait pas demander à son amie si elle allait bien ou pas. Bien au contraire. Gabrielle avait quand même envie de savoir si elle allait bien, comment elle se sentait et si tout allait bien dans sa vie. Ce n'était pas tout de se concentrer sur Augustus, la jeune femme n'avait pas envie de négliger son amie.

Lizzie sourit à son amie Gabrielle, quand cette dernière lui dit qu'elle allait bientôt sortir, c'était une très bonne nouvelle, puisque si les médicomages la laissaient sortir, c'est qu'elle allait bien, et son bébé aussi. Lizzie le tenait toujours dans ses bras, et ne savait pas très bien ce qu'elle devait faire, du coup, elle marchait dans la pièce en berçant doucement le petit Augustus. Aprés un moment, elle reposa le petit bonhomme dans son berceau. Elle se sentait soulagée de ne plus l'avoir dans les bras, elle avait un peu peur de lui faire du mal. La jeune femme fit un sourire et commença à rassembler les peluches et autres fanfreluches. Elle se rendit compte qu'elle avait quand même un peu trop fait, dans son enthousiaste. Mais elle était tellement contente de savoir que son amie était la maman d'un charmant petit garçon.
"Je vais bien" fit la jeune fille en réponse à la question de son amie, elle était encore un peu triste de la disparition de Bille, enfin de son départ avec sa famille. Elle ne savait pas encore quoi vraiment ressentir. Les choses allaient beaucoup mieux maintenant, et la naissance du petit bonhomme lui avait donné un peu de baume au cœur.

"Alors dis moi tu lui as déjà ... décoré sa chambre et tout ça?" demanda la jeune femme avec le sourire. Elle aurait bien aimé pouvoir apporter sa contribution. Mais bon avec tous ces peluches, elle avait fait fort. Elle prit son sac, et gratta sa gorge, sortit sa baguette. Elle refit le sort du sac sans fond et parvint à tout remettre dedans, avec un sac sans fond, c'était évident qu'on pouvait tout mettre sans se prendre la tête avec la contenance du sac. Elle le reposa et se recula prudemment.
"Voilà ça devrait être bon maintenant" fit la jeune fille en s'essayant sur une chaise aux côtés de la jeune maman.

Gabrielle afficha un sourire quand son amie affirma qu’elle allait bien, elle était contente de le savoir. Puisque même si la sorcière venait à peine de donner naissance à son fils, elle se préoccupait quand même beaucoup des autres et en l’occurrence, elle se demandait donc vraiment si Lyzzie allait bien. Parce que mine de rien, la jeune femme ne pouvait pas complètement oublier le fait que la vie n’était pas forcément simple pour Lyzzie, notamment avec ces histoires avec Bill. Lyzzie lui demanda donc si elle avait déjà décoré la chambre de son fils, avant de prendre la peine de ranger toutes les peluches qu’elle avait emmené. Mine de rien, Gabrielle ne pouvait pas nier que c’était une bonne chose parce qu’aux moins, ils ne pouvaient pas nier le fait que ça allait faire un peu plus de place.

« C’est pas mal comme ça. » Répondit-elle alors, toujours avec le même sourire sur le visage. Parce qu’en fait, elle n’avait définitivement aucune raison de ne pas sourire, puisqu’elle était avec son fils… enfin. « Je suis contente que tu ailles bien. » Ajouta-t-elle tout de même donc.

Définitivement, Gabrielle se sentait vraiment bien. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’être heureuse, quand bien même elle se doutait que ça n’allait pas forcément durer. Mais il était hors de question qu’elle y pense maintenant, elle voulait se concentrer sur ce qu’il avait de plus beau et ce qu’il y avait de plus beau c’était son fils. Elle pouvait entièrement se concentrer sur Augustus et c’était ce qui lui permettait de tenir sur la longueur.

« La chambre est prête depuis un moment oui. » En même temps, depuis qu’elle était enceinte, Raziel et elle se préparaient à l’arrivée de leur enfant. Autant dire qu’ils étaient prêts depuis un moment maintenant, Augustus avait une chambre toute prête dans leur maison pour le recevoir. « Et vivement qu’il puisse y passer du temps. »

La jeune femme avait vraiment envie de rentrer chez elle, de quitter Sainte Mangouste.

Gabrielle était vraiment quelqu'un de bien, un vrai ange, parce que malgré l'attention qu'on devrait avoir envers elle, ce n'était pas rien de mettre un bébé au monde, elle trouvait quand même le temps et l'envie de s'assurer que les autres vont bien, et d'être contente quand c'est le cas. Lizzie, une fois qu'elle avait tout ranger dans le sac sans fond, lui fit un sourire en prenant place à côté d'elle. La jeune maman lui informa que la chambre du petit est prête toute décorée et tout. Lizzie sourit et se demanda brièvement quand viendra son tour d'avoir un petit bout comme ça. Elle jeta d'ailleurs un coup d'oeil vers Augustus, ce dernier dort du sommeil du juste bien tranquillement.
"De toute façon, tu quittes Ste Mangouste, bientôt! Donc cela arrivera vite!" fit Lizzie avec un sourire. Elle était vraiment heureuse pour son amie, elle mérite vraiment le bonheur.

"Alors vous avez fait les murs quelles couleurs?" demanda Lizzie, qui voulait en savoir le plus sur la chambre de ce petit bout. Elle avait surtout envie de penser à autre chose, parce que Bill continuait d'occuper un peu trop ses pensées. Elle avait l'image insensé d'elle et Bill avec leurs enfants, et ça ce n'était plus possible, tout s'était envolé quand il était partit. Elle lui en voulait beaucoup, et en même temps, elle se demandait si elle avait été assez amoureuse, parce que certains jours, elle était soulagée de ne plus faire d'effort pour lui plaire. (et surtout à son ex-belle famille). Mais elle gardait quand même l'espoir de rencontrer l'homme de sa vie, qui partagerait de grandes joies avec elle, surtout celui d'être mère.

Gabrielle afficha un sourire quand son amie affirma que bientôt, elle allait quitter Sainte Mangouste. C’était vrai, il n’y avait aucune raison qu’elle ne quitte pas très rapidement l’hôpital magique, puisque tout le monde allait bien. Augustus allait bien, Gabrielle allait bien, il n’y avait donc aucune raison que la mère et le fils restent trop longtemps à Sainte Mangouste. La jeune femme avait hâte donc, elle ne pouvait pas le nier. Non pas qu’elle n’appréciait pas d’être prise aux petits soins dans cet endroit, mais elle avait quand même vraiment envie de rentrer chez elle et de juste se retrouver toute seule en compagnie de son fils. Enfin, avec Raziel bien sûr, mais puisque son époux travaillait, elle savait qu’elle allait donc se retrouver un peu seule avec son fils. Et ça lui plaisait oui, juste elle et lui.

Lyzzie lui demanda alors comment ils avaient peint la chambre de Augustus, Gabrielle appréciait la curiosité de son amie. Elle ne tarda donc pas à répondre, parce qu’elle n’avait aucune raison de ne pas répondre.

« Tu sais, il y a une tapisserie particulièrement jolie qui orne tous les murs de notre manoir. » Et forcément, ils ne pouvaient pas tout changer comme ça, pour mettre des couleurs trop bizarres. Et en même temps, la jeune femme s’était quand même un peu lâchée. « Mais j’ai pris quand même la peine de peindre un des pans de mur, pour rendre la pièce plus belle. » Même si elle l’était déjà. Gabrielle vivait dans une demeure incroyable. « Et je l’ai peint en jaune poussin, avec des petits pois roses et verts. » Elle afficha un grand sourire. « J’ai hâte que tu viennes nous rendre visite à la maison. »

Parce qu’il n’y avait aucune raison qu’elle ne puisse pas leur rendre visite chez eux, une fois qu’ils seraient rentrés. Enfin, pas forcément tout de suite, parce que la mère et le fils allaient quand même avoir besoin de se reposer. Et encore, Gabrielle ne se doutait pas une seule seconde que la situation n’allait pas du tout s’arranger pour eux. Enfin, pour elle, clairement.

Lizzie hocha la tête, oui il y avait déjà une décoration dans le manoir Rookwood, mais elle ne la connaissait pas, elle n'avait jamais mis le pied dans le manoir, mais apparemment ce serait vite réparer vu que Gabrielle semblait vouloir l'inviter. Elle fit un sourire, ravie de pouvoir voir la maison de son amie, et la chambre de ce petit bonhomme, même si le jaune poussin avec des petits ronds roses et verts, lui paraissait un peu bizarre, au point qu'elle se demanda si ce n'était pas une boutade de la jeune femme, elle n'était pas sure de savoir si elle devait rire, ou faire autre chose. Elle répondit donc au sourire de son amie, et préféra passer outre, comme si elle n'avait pas entendu. Jaune poussin, c'était quand une couleur bien bizarre, et mélanger avec du rose et du vert, encore plus. Mais les gouts et les couleurs, c'était chacun son style, du coup, elle n'osait pas trop rire pour ne pas se moquer, si c'était vraiment les couleurs que son amie avait choisit pour la chambre de son fils.  

"Je te remercie de l'invitation. Je passerais quand tu veux." fit Lizzie avec le sourire. Bon il faudrait qu'elle cale cela dans son emploi du temps, maintenant qu'elle travaillait à la banque Gringotts. (ou qu'elle va bientôt y travailler). Lizzie regarda une nouvelle fois le petit bonhomme dans son berceau, il était vraiment mignon. Sans savoir pourquoi, elle se demandait quand elle en aurait un comme ça, elle aussi. Elle voulait bien sur, rencontrer la bonne personne d'abord, et puis passer un peu de temps avec lui. Mais avoir un enfant, lui faisait trés envie. Elle chassa cette pensée de sa tête, c'était beaucoup trop tôt, elle n'avait même encore le père en ligne de mire. Elle soupira et se tourna vers son amie avec le sourire.
"Il est vraiment mignon, mais qu'est-ce qu'il est petit!" fit Liz qui n'en revenait toujours pas de la taille d'un bébé.

Les goûts et les couleurs, on n’en avait pas tous les mêmes. Encore heureux, parce qu’ainsi le monde pouvait avoir diverses saveurs. Si tout le monde se retrouvait à aimer les mêmes choses, les mêmes couleurs, ça ne serait vraiment pas drôle du tout. Gabrielle n’attendait pas que son choix fasse l’unanimité, en même temps elle ne demandait à personne d’aimer la chambre de son fils. L’important c’était que ça lui plaise à elle et seulement à elle. Et même si elle avait des goûts un peu particulier, la jeune sorcière n’en avait définitivement rien à faire. En même temps, dans sa vie présentement, elle avait d’autres préoccupations que la couleur de la chambre de son fils. Tant qu’ils avaient un toit sur la tête, tant qu’ils étaient heureux, tant qu’ils étaient ensemble déjà. Autant dire que ça n’allait pas être le cas tout le temps, mais ça Gabrielle était bien loin de se l’imaginer en cet instant précis.

Lyzzie affirma donc qu’elle passerait quand elle le voudrait, appréciant visiblement l’invitation de Gabrielle. En même temps c’était normal, c’était logique que la jeune femme invite son amie à venir chez elle. Surtout qu’elle avait quand même envie de permettre à son amie de revoir Augustus. La jeune femme tourna son regard vers le petit d’ailleurs, Gabrielle la laissa faire, ne brisant pas le silence qui venait de s’installer. Jusqu’à ce que la jeune femme reprenne la parole.

« Eh oui, c’est tout petit un bébé. » Affirma Gabrielle, comprenait parfaitement que Lyzzie puisse être surprise de voir la taille de son fils. Il avait une taille normale pour un bébé, mais forcément le petit était justement petit, parce qu’il venait de naître, parce qu’il n’était qu’un bébé. « Tu verras aussi, tes enfants seront aussi petits au début. Parce qu’ensuite, ils vont vite grandir. La prochaine fois que tu vas voir Augustus, tu vas voir qu’il grandit vite. »

Gabrielle s’y préparait, elle se doutait que le temps allait lui sembler passer bien trop vite vis-à-vis de son fils. Vis-à-vis du temps qu’ils passaient ensemble. Et encore une fois, elle ne se doutait qu’on allait bientôt le lui prendre.

Lizzie haussa les épaules, et fit une moue dubitative, elle ne savait pas quand elle pourrait avoir des enfants. Elle avait l'impression que sa vie était déjà trés longue, avec toutes les histoires d'amours abracadabrantes qu'elle avait vécues, surtout celle avec Bill, qui l'avait laissé tomber au pied de l'autel, enfin pas tout à fait, mais presque. Leurs familles avaient déjà commencé à parler mariage, ils attendaient la fin des études de Bill, et le jour où c'était arrivé, et puis bien la famille avait disparu et Bill avec. La jeune femme avait été vraiment désespérée, et déprimée pendant de longs mois, et maintenant que les choses allaient mieux. Elle continuait de se demander si un jour, elle rencontrerait le père idéal pour ses enfants. Et ce n'était pas les deux futurs rencontres qu'elle allait faire, qui pourront l'aider dans ce domaine. Et mine de rien le temps passe trés vite.

"J'ai hâte de voir ça." fit Lizzie avec le sourire. Aprés tout, elle avait sans doute été aussi petite quand elle était venue au monde, tout comme Gabrielle, et aujourd'hui, elles étaient deux belles jeunes femmes, de tailles normales. Elles avaient donc forcément dû grandir. Lizzie fit un sourire à la jeune maman, elle était contente de la voir en forme, de voir que le petit bébé allait bien.
"Bon, je vais te laisser te reposer" fit Lizzie avec le sourire, c'était sans doute un événement difficile à vivre, et éprouvant pour le corps, et le cœur aussi. Elle fit un sourire, et se pencha pour faire un baiser sur la joue de son amie, puis elle se tourna vers le petit bonhomme, et se contenta de lui caresser doucement la joue.
"Si tu as besoin d'autres jouets, vêtements n'hésite pas!" fit Lizzie en regardant son sac sans fond, qui contenait déjà une bonne "dose" de jouets et autres à l'intérieur.