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#Sujet: Re: Comme quoi, ça peut aller mieux. (Phèdre) Mer 15 Avr - 17:50
Comme quoi, ça peut aller mieux.
P
hèdre pouvait comprendre que son comportement puisse agacer Seth. Il n'y avait pas besoin d'avoir le sale caractère de ce dernier pour se laisser incommoder par ses manières directives, qui devaient lui donner le sentiment qu'elle n'avait pas la moindre confiance en lui. Ce n'était pas le cas, pourtant. Phèdre avait sincèrement confiance en Seth, ce n'était pas de cela qu'il était question. Il s'avérait simplement que dans la situation critique où il se trouvait, elle était incapable d'appréhender la situation avec sérénité.
Ce besoin de tout contrôler, cette manière de formuler les choses et d'exiger des détails, c'était sa façon à elle de gérer le stress et l'angoisse, car si elle devait ne pas être capable de mettre au clair ses pensées et ses idées, alors elle serait bien incapable également d'aider Seth du mieux qu'il le pouvait. Et qu'importe qu'il ait la situation bien en mains ou pas, elle estimait que son aide ne serait jamais de trop quoi qu'il en soit. Dans une situation si critique, où sa vie pouvait bien être en jeu, ça lui paraissait on ne peut plus évident. Alors elle ne s'exaspéra pas de le voir soupirer. Pour cette fois, elle comprenait totalement qu'il ne sache réagir que de cette manière... Mais elle serait rassurée une fois qu'elle obtiendrait tous les détails qu'elle demandait, et heureusement, Seth ne rechigna pas à les lui apporter.
Elle hocha la tête quand Seth lui demanda si le nom de Colloway lui disait quelque chose. Elle ne le connaissait pas personnellement, mais elle en savait tout de même pas mal sur lui. Elle savait qu'il était un Auror du ministère, et donc un collègue de Seth. Par Aaron, elle savait qu'il était un mangemort qui était tout sauf heureux de sa condition mais qui s'y enfermait malgré tout plutôt que d'être la recrue nouvelle dont l'Hydre aurait bien besoin, toujours en quête de nouveaux membres. Elle savait également, parce qu'elle était toujours à l'écoute des potins qui pourraient finir dans un article de la Gazette, qu'il avait été répudié par sa famille pour avoir épousé une sang mêlé (quelle idée), bref, elle était suffisamment à jour pour se faire une bonne idée du personnage.
Et donc c'était ce Gwendall Colloway qui avait averti Seth de sa chute imminente. Chute qu'il était bien placé pour voir venir puisqu'il avait l'ordre de la provoquer. Tout faisait donc sens. La chute de Seth était planifiée, et donc son départ le serait aussi, en temps et en heure. Phèdre mentirait en affirmant qu'elle se sentait entièrement rassurée en sachant tout cela, mais elle l'était tout de même davantage que précédemment. La situation semblait en effet sous contrôle, et à présent qu'elle en avait la preuve, elle respirait un peu mieux.
-D'accord. Pardon si j'ai eu l'air trop... directive. Je veux juste être sûre qu'il ne t'arrivera rien. C'est que... je me sens un peu responsable de toi, tu sais, à force.
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Seth Beresford
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#Sujet: Re: Comme quoi, ça peut aller mieux. (Phèdre) Ven 7 Aoû - 11:44
Comme quoi, ça peut aller mieux.
Les explications de Seth semblèrent suffire à Phèdre. En même temps, le jeune homme considérait que même s’il donnait le sentiment d’être inconséquent – parce qu’il semblait surement trop heureux pour la situation, il faisait quand même vivre à sa meilleure amie une sacrée montagne russe émotionnelle, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment –, il avait bel et bien la situation en main. Mais elle doutait et il ne pouvait pas réellement lui reprocher de douter, la seule chose qu’il se permettait de lui reprocher, c’était de ne pas lui faire suffisamment confiance.
Enfin, la question ne se poserait plus surtout, puisque Seth avait un plan en tête et que Phèdre pouvait juger par elle-même qu’il avait bien les choses en main. Il ne pouvait pas partir maintenant, il devait attendre le bon moment afin de ne pas faire plus de dommage encore. Il n’y avait que pour peu de personne qu’il serait capable de faire une telle chose, d’ailleurs. Phèdre s’excusa d’avoir été un peu trop directive, ce qui tira un sourire à Seth. Il ne pouvait vraiment pas le lui reprocher, même s’il tenait quand même à ce qu’elle lui fasse confiance. Mais comment lui faire des reproches quand elle lui affirmait qu’elle avait simplement envie que rien ne lui arrive, parce qu’elle se sentait un peu responsable de lui. Seth afficha un sourire de nouveau, il était bien sûr touché par tant de sollicitude de la jeune femme, même si rien n’enlevait le fait qu’elle devait quand même lui faire confiance un peu.
« Si tu continues comme ça, tu vas finir avec des cheveux blancs avant l’heure tu sais ça ? » Dit-il d’un ton léger. Il n’avait pas forcément envie de dramatiser la situation. Il savait que sa meilleure amie se faisait du souci pour lui, qu’elle craignait qu’il lui arrive quelque chose, et au vu de sa situation, il ne pouvait vraiment pas lui reprocher de s’inquiéter. Et c’était quand même une preuve d’affection, il ne pouvait donc évidemment pas le lui reprocher. Mais ils n’avaient pas forcément besoin de tourner autour du pot mille ans. Elle s’était excusé de s’être montrée trop directive, et lui, il lui avait prouvé qu’il avait quand même la situation en main et qu’il n’était pas simplement en train de jouer avec le feu pour mourir et rejoindre celle qu’il aimait (mais puisqu’elle n’était pas morte, il n’avait aucun intérêt à le faire, ce que Phèdre ne pouvait pas encore comprendre). « Alors, ne te fais pas trop de souci, tu es encore bien trop jeune et belle pour en arriver là. » Reprit-il toujours aussi légèrement, avant de reprendre quand même un peu son sérieux. « Mais, j’apprécie, je sais que si je m’en sors aussi c’est bien c’est parce que tu te sens responsable de moi. »
Et qu’elle le faisait bien en prime. Sans elle, il était clair et net que le jeune homme ne s’en serait pas du tout aussi bien sorti, il lui devait beaucoup et ne lui rendait pas forcément aussi bien.
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Phèdre Snowden
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#Sujet: Re: Comme quoi, ça peut aller mieux. (Phèdre) Ven 7 Aoû - 12:29
Comme quoi, ça peut aller mieux.
P
hèdre esquissa un fin sourire quand Seth lui fit remarquer que si elle continuait de s'inquiéter à ce point pour lui, elle allait finir par se faire des cheveux blancs avant l'heure. Parfois, les tentatives de légèreté de Seth tombaient à plat avec elle, avant tout parce qu'elle lui reprochait de prendre par-dessus la jambe une situation qui méritait à ses yeux d'y accorder davantage d'attention. La jeune femme, cependant, était suffisamment rassurée pour goûter à la plaisanterie, en cet instant. Si on pouvait vraiment parler de plaisanterie, en réalité. Car même si Phèdre ne s'était encore jamais trouvé de cheveux blancs, elle ne serait franchement pas étonnée que cela finisse par arriver.
Elle avait tendance à être si directive et si sûre d'elle dans la vie qu'elle ne laissait d'ordinaire qu'une très vague place à l'inquiétude, mais ça avait changé à présent, elle avait l'impression qu'il ne s'écoulait pas un jour sans qu'elle éprouve un vent d'angoisse. Elle essayait de prendre sur elle pour ne pas se laisser dominer par ses émotions, mais elle réalisait qu'elles pouvaient parfois prendre le pas sur elle, et c'était même assez alarmant, en fin de compte. Mais elle apprenait à intégrer cette contrariété à son quotidien. Elle n'avait pas vraiment le choix non plus en fin de compte.
-Tu as raison, répondit Phèdre avec un sourire. C'est vrai que je suis jeune et belle.
Quoi ? C'étaient des choses à ne pas dire ? Eh bien qu'importe, ce n'en était pas moins ce qu'elle pensait malgré tout, et la jeune femme estimait qu'il fallait toujours avoir conscience de ses atouts. Par ailleurs, Seth était bien placé pour pouvoir juger de sa beauté, il avait eu le loisir de l'observer et de l'apprécier sous à peu près tous les angles, autant dire qu'il le savait. Mais elle n'avait le sentiment de rien sacrifier, ni sa beauté ni sa jeunesse pour son meilleur ami. Ses préoccupations étaient légitimes, et elle ne cesserait jamais de se préoccuper, au passage, quand il était question de son meilleur ami qui, au passage, lui adressa quelques mots qui ressembleraient presque à un remerciement.
Oui, ça devait être ça ! Et ils firent sincèrement du bien à Phèdre qui avait en effet eu besoin d'entendre ces mots. Elle aimait qu'il ait bien conscience de tout ce qu'il faisait pour elle. Elle savait qu'elle devait savourer chaque instant où il voulait bien lui adresser ce quelque chose qui voulait bien ressembler à de la gratitude, même de loin, même à contrejour.
-Et tu as raison aussi sur le fait que tu serais une épave sans moi. Mais ne t'en fais pas, va, je serais capable de rendre les cheveux blancs sexy si je le décide, ajouta-t-elle dans un clin d'oeil.
Bref, ce n'était pas demain la veille qu'elle s'arrêterait de se faire des cheveux blancs pour lui. Et elle l'acceptait.
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Seth Beresford
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#Sujet: Re: Comme quoi, ça peut aller mieux. (Phèdre) Ven 1 Jan - 17:28
Comme quoi, ça peut aller mieux.
Seth savait que parfois, quand il tentait de faire une tentative de plaisanterie dans le but de détendre un peu Phèdre, ça ne marchait pas toujours parce qu’elle… se faisait trop de soucis. C’était toujours comme ça, elle n’aimait pas l’imperfection et il ne pouvait évidemment pas lui en vouloir parce que lui non plus n’aimait pas l’imperfection. La différence, c’était qu’il se faisait moins de souci pour lui-même qu’elle ne s’en faisait pour lui. Ce qu’il n’avait pas spécialement envie de la voir faire d’ailleurs, il n’avait vraiment pas envie qu’elle se rende malade parce qu’elle se faisait du souci pour lui. Parce qu’il tenait à elle tout simplement. Il appréciait donc qu’elle goûte à sa plaisanterie, cela signifiait que l’atmosphère était un peu plus détendue, même s’il savait que ça ne changerait rien au fait que son amie s’inquiétait beaucoup trop.
Seth apprécia aussi d’entendre son amie aller dans son sens quand elle précisa qu’il avait raison sur le fait qu’il serait une épave sans elle. Ce n’était pas forcément évident à le reconnaître pour lui, qui avait quand même un orgueil particulièrement démesuré. Mais il le faisait, pour elle, parce qu’il devait bien reconnaître que sans Phèdre il ne s’en serait clairement pas sorti aussi bien. Il lui devait tant, même s’il n’était pas capable de la remercier comme il le faudrait, qu’il ne la méritait peut-être pas en fait.
« Ouais, je sais bien, tu l’es tellement que peu importe le contexte, tu l’es forcément. » Sexy, ça elle l’était. Il n’allait pas se priver de le penser, même si pour une raison qu’il ne comprenait pas, il avait fini par tomber réellement amoureux de quelqu’un. C’était comme ça, Phèdre était sexy, elle lui plaisait physiquement et mentalement sinon ils ne seraient pas sortis ensemble pendant une période. C’était simplement qu’ils étaient plus amis qu’amants, ils avaient eu conscience que ça ne marcherait jamais entre eux parce qu’ils ne s’aimaient pas comme dans un vrai couple. Mais rien n’enlevait le fait qu’il la trouvait quand même sacrément sexy. Même si ni Aaron, ni Pomona n’apprécieraient cette conversation sans aucun doute. « Encore un point commun avec moi, on en a tellement quand même ! » Ajouta-t-il, encore une fois pour parler d’une façon légère afin de permettre éventuellement à Phèdre d’arrêter de s’inquiéter. Même si le jeune homme savait parfaitement que ça n’arriverait pas, parce qu’elle était juste incapable de ne pas se faire de soucis pour lui. « Mais retiens-toi d’en avoir quand même des cheveux blancs. Je ne dis pas ça pour moi hein, je me soucis vraiment de ton bien-être physique. »
Ou en traduction parce qu’il était incapable d’exprimer les choses correctement, il n’avait vraiment pas envie que Phèdre se fasse trop de soucis pour lui, il voulait qu’elle prenne soin d’elle. Parce qu’au fond, il se faisait aussi du souci pour elle, qu’il avait envie qu’elle prenne soin d’elle tout simplement. Même s’il ne pourrait sans doute pas se passer du fait qu’elle se préoccupait beaucoup de lui.
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#Sujet: Re: Comme quoi, ça peut aller mieux. (Phèdre) Ven 1 Jan - 17:42
Comme quoi, ça peut aller mieux.
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hèdre afficha un sourire tout en accueillant le compliment de Seth. Elle se doutait que si Aaron ou Pomona devaient être dans la pièce, ils n'apprécieraient pas forcément, mais ils n'étaient pas là, et elle estimait qu'il n'y avait pour autant pas d'ambiguité là-derrière, juste une grande sincérité à laquelle ils ne pouvaient certainement pas échapper. C'était comme ça, ils s'étaient plus au point de sortir ensemble, ce n'était pas sans raison, ils ne se seraient pas encombré de quelqu'un qui ne leur plaisait pas, alors ils n'allaient pas non plus faire comme si leurs relations avaient été toujours platoniques, c'était justement parce qu'ils s'exprimaient sincèrement l'un envers l'autre qu'il n'y avait aucune inquiétude à se faire les concernant. Phèdre n'avait aucune intention de remettre le couvert avec Seth, et elle savait qu'il en était de même pour lui.
Ils avaient justement dépassé le stade des sous-entendus ou de la tension de bas étage. Ils étaient transparents l'un envers l'autre... et de sa part, elle appréciait donc à sa juste valeur le compliment, elle savait qu'il le pensait, et elle considérait qu'il avait de quoi le penser. Quand il était question de son physique ou de ses autres qualités les plus manifestes, Phèdre ne s'embarrassait absolument pas de fausse modestie, loin de là, elle ne voyait pas l'intérêt de faire mine de ne pas avoir conscience de ses atouts. Elle préférait largement en profiter pour en jouer, tant qu'à faire.
-C'est bien aimable de ta part, répondit Phèdre avec un fin sourire, avec bien en tête le sous-entendu de son interlocuteur.
Elle savait bien que cheveux blancs ou pas, ce n'était pas la question, si vraiment la considération n'était qu'à ce point superficielle, il y avait bien des manières de teindre des cheveux blancs, surtout quand on était une sorcière. Ce qui était en question, c'était l'inquiétude qu'elle se faisait pour lui. L'ennui, avec cette considération, c'est que Phèdre n'avait vraiment que peu de contrôle là-dessus. Elle ne se voyait pas du jour au lendemain s'arrêter de se faire de mouron alors qu'il lui avait donné tant de raisons de le faire. Elle n'avait pas envie d'être à ce point... sur ses talons, à constamment le reprendre et le sermonner parce qu'elle redoutait les conséquences de son comportement, mais elle ne le contrôlait pas franchement, en fin de compte.
-Bon, je vais faire des efforts, d'accord. Mais ça marchera que si tu me facilites la tâche de ton côté. Donc maintenant, chaque fois qu'il te viendra ne serait-ce qu'à l'idée de faire une connerie, pense à mes cheveux blancs et retiens-toi, d'accord, dit-elle alors, consciente que c'était à elle et non à lui de mettre de l'eau dans son vin.
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Seth Beresford
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#Sujet: Re: Comme quoi, ça peut aller mieux. (Phèdre) Sam 2 Oct - 11:57
Comme quoi, ça peut aller mieux.
Ils étaient sincères l’un envers l’autre, il n’y avait très clairement pas de sous-entendu dans ce qu’ils se disaient. Ce n’était pas réellement une nouveauté que d’un point de vue physique, Phèdre était réellement le genre de Seth. Sinon, ils n’auraient pas vécu quelque chose ensemble. Mais ils avaient largement dépassé ce stade. Même dans l’idée de potentiellement se consoler dans les bras d’une femme, Seth ne choisirait pas Phèdre. Pas parce qu’il ne pourrait pas en avoir envie, mais parce que ce n’était plus du tout comme ça que les choses allaient se passer entre eux. Mais ça n’enlevait pas le fait qu’ils se disaient les choses clairement sans prendre des pincettes, même si ça pouvait donner le sentiment qu’ils allaient trop loin.
Enfin de toute façon, tout cela avait surtout un plus grand rapport avec le fait que Phèdre se faisait énormément de souci pour lui – bien plus qu’une question de physique –, et qu’on ne pouvait pas réellement dire que Seth faisait quoi que ce soit pour empêcher qu’elle se fasse du souci. Le jeune homme n’aimait pas qu’on soit constamment sur son dos, qu’on surveille ses faits et gestes et qu’on remette en question ce qu’il faisait, mais en même temps il savait bien que si Phèdre n’était pas un peu là pour veiller sur lui, il ferait vraiment n’importe quoi.
« Très bien, j’accepte de faire un effort. » Répondit-il, en appuyant volontairement sur le fait que ça pouvait potentiellement l’agacer. Mais ce n’était pas le cas. Phèdre avait tendance à le couvert un peu trop, à être très clairement sur ses pattes, mais en même temps Seth savait qu’il en avait besoin aussi… même s’il était difficile pour lui de le reconnaître. Oui, il en avait besoin, parce que sinon c’était évident qu’il dériverait complètement, encore plus qu’il ne le faisait actuellement d’ailleurs. « Mais je ne le fais vraiment que pour toi et t’éviter des cheveux blancs. Je n’aimerais pas avoir ça sur la conscience. »
Il en faisait des tonnes sur ça, mais c’était une façon pour lui de juste préciser qu’il acceptait de faire attention, parce que Phèdre se faisait du souci pour lui et qu’il n’avait pas envie qu’elle s’inquiète de trop. Qu’accessoirement, il pouvait quand même avoir envie d’éviter de faire de grosses conneries aussi, et que même s’il n’était pas capable de complètement prendre soin de lui, il le ferait pour que la jeune femme sous ses yeux ne se fasse pas trop d’ennuis.
« Enfin bon. » Reprit-il un peu plus sérieusement quand même. « Tu peux compter sur moi. » Il prenait quand même la peine d’arrêter de plaisanter deux minutes afin de rassurer complètement Phèdre, qui se faisait déjà beaucoup trop de souci comme ça. « Bon, j’ai plein de pain sur la planche, faut que je m’y remette. Je doute pas qu’on va se revoir très vite. »
Ça c’était parce qu’il savait que sa meilleure amie n’allait pas le lâcher.
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#Sujet: Re: Comme quoi, ça peut aller mieux. (Phèdre)