Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina)
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Flynn Bennet
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#Sujet: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Mer 14 Fév - 18:40
Le journalisme n’est pas un métier comme les autres.”
Depuis que Flynn savait que Pomona et les voyageurs temporels n’étaient pas morts, comme il le pensait, il ne pouvait pas nier qu’il se sentait quand même soulagé. Même si ça ne changeait rien à la situation globale et que les mages noirs étaient encore trop présents, le journaliste aimait l’idée qu’ils aient quand même un peu d’avance. Voldemort pensait que Pomona et les voyageurs étaient mort, donc il allait peut-être baisser un peu sa garde, du moins, il allait sans doute croire qu’il avait une longueur d’avance, mais ce n’était pas le cas. Flynn était donc soulagé, même s’il ne savait pas forcément comment ils allaient s’en sortir, comment ils allaient arrêter Voldemort. Mais au moins, ils avaient quand même plus de chance. Le jeune homme osait donc croire que tout cela était en train d’aller enfin dans leur sens, même s’ils avaient quand même beaucoup de pain sur la planche. Les choses allaient mieux donc, mais ils ne devaient surtout pas ménager leurs efforts, bien au contraire. C’était maintenant qu’ils devaient agir le plus possible, qu’ils devaient reprendre le dessus.
Autant dire que Flynn n’était pas vraiment près à s’ennuyer avec tout cela, plus ce qu’il devait faire pour la Gazette des Sorciers. Parfois, c’était un peu tentant de le faire, mais le journaliste ne pouvait pas se permettre de négliger son travail. Il devait se concentrer aussi sur ses articles, sans oublier que son poste au journal pouvait quand même aider la cause. Mais pour l’heure, ce n’était pas vraiment pour la cause qu’il défendait avec les rebelles qu’il se rendait au ministère, mais parce qu’il avait un rendez-vous avec la ministre de la magie. Depuis que la sorcière était arrivée à la tête du gouvernement magique, Flynn ne manquait pas de travail et pour cause, il était l’un des journalistes privilégiés de la ministre. Cela le rendait fière, évidemment, parce que c’était un sacré privilège. En même temps, la sorcière avait bien raison de lui faire confiance, puisque le jeune homme était digne de cette confiance et qu’il n’était pas corrompu comme certain de ses collègues. Flynn était bien placé pour savoir qu’il ne fallait pas faire confiance à tous les journalistes de la Gazette des Sorciers, même si le journaliste n’avait ni preuve, ni identité. Et que par conséquence, le sorcier faisait justement confiance à ceux qu’il ne fallait pas, sans s’en rendre compte. Flynn avait donc une place assez privilégiée auprès de la ministre et c’était quand même bien plaisant. Cela devenait donc assez récurent que le journaliste se rende au ministère de la magie et plus précisément au niveau un, celui où se trouvait le bureau de Wilhelmina Tuft. Le jeune homme se rendait donc dans ce bureau à l’heure de leur rendez-vous, parfaitement ponctuel. Quand on l’invita à entrer, il ne se fit pas prier.
« Bonjour Madame la Ministre. » Les deux sorciers avaient pas mal sympathisé, mais cela n’empêchait pas le journaliste de se montrer très respectueux. « Comment allez-vous ? » Demanda-t-il tout de même, se posant vraiment la question.
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Wilhelmina Tuft
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Jeu 22 Fév - 11:36
Entretenir de bonnes relations avec la presse afin de s'assurer ses bonnes grâces de l'électorat était le b.a.-ba de toute personnalité politique, Wilhelmina l'avait rapidement compris et n'avait pas hésité à en jouer au cours de la campagne qui l'avait nommée ministre. Elle savait qu'elle ne pouvait pas avoir tous les journaux dans la poche, mais au moins, la Gazette du Sorcier la soutenait et parlait généralement d'elle en termes relativement élogieux, admettant qu'elle faisait au mieux dans les sombres circonstances actuelles.
Mais il suffisait bien sûr d'un seul faux pas pour que l'opinion publique change du tout au tout. La ministre n'était pas sans le savoir, et c'était pour cela qu'elle n'accordait qu'un nombre calculé d'entretiens quitte à peut-être risquer de donner le sentiment de mépriser certains journaux.
Elle ne voulait pas que ses propos, faits et gestes soient déformés, ils n'avaient déjà que trop tendance à être déformés à chaque apparition publique. Et pour cela, pour que son discours soit rendu dans toute son authenticité sans être déformé d'une façon ou d'une autre, elle ne faisait confiance qu'à un seul et unique journaliste : Flynn Bennet.
Ils se connaissaient bien avant la promotion "express" de Wilhelmina (qui devait d'ailleurs s'en défendre d'autant plus que certains lui reprochaient de ne pas avoir obtenu son poste dans les règles de l'art, et donc de ne pas forcément être assez légitime... on aura tout entendu). Ils s'entendaient très bien.
Wilhelmina appréciait le travail journalistique de Flynn. En tant que journaliste, c'était un homme sérieux, soucieux de vérité, à la plume fine et aiguisée, réfractaire à toute manipulation médiatique et totalement hermétique à la moindre tentative de corruption. Il était droit dans ses bottes et fiables, et elle appréciait. Elle savait qu'elle n'aurait pas à craindre de lui qu'il déforme ses propos ou déguise la vérité. Et elle pouvait donc lui parler librement. Avec lui, elle avait le droit à l'erreur, c'était rassurant.
Humainement aussi, Wilhelmina avait beaucoup de respect pour le cet homme, avec qui elle avait presque immédiatement sympathisé. Sans être peut-être amicaux, leurs rapports étaient au moins cordiaux,, et elle était toujours ravie de l'accueillir dans son bureau, comme c'était le cas aujourd'hui.
"Bonjour, Flynn", répondit la ministre qui se permettait d'appeler son interlocuteur par son prénom. "Je vais aussi bien que la situation le permette. Et vous ?" Elle marqua une pause. "Je vous sers quelque chose ? Un thé, un café ?"
Flynn Bennet
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Sam 28 Avr - 13:48
Le journalisme n’est pas un métier comme les autres.”
Si Flynn ne se permettait, évidemment, pas d’appeler la ministre de la magie par son prénom, cela ne le dérangeait pas du tout qu’elle en fasse de même. Mine de rien, ça prouvait bien que tous les deux avaient une relation de confiance tout de même. Le journaliste, par la force des choses, gardait quand même une certaine distance parce qu’il se trouvait en compagnie des hautes instances du gouvernement magique, la sorcière possédant le plus de pouvoir, mais ça ne voulait pas dire que celle-ci ne pouvait pas briser un peu cette distance. On ne pouvait pas dire qu’ils étaient amis, loin de là, mais Flynn appréciait de sentir la confiance chez son interlocutrice. Ce n’était pas rien quand même, d’avoir la confiance de la ministre de la magie, c’était important. Flynn savait d’autant plus qu’elle avait raison de lui apporter cette confiance, parce qu’il était un journaliste intègre qui ne se laissait pas, comme d’autre, acheter par de la corruption. Malheureusement, au sein même de la Gazette des Sorciers, il y avait des journalistes qui se laisser acheter. Par moment, Flynn se demandait même s’il pouvait avoir confiance en son rédacteur en chef.
Le journaliste apprécia d’entendre la femme lui affirmer qu’elle allait aussi bien que la situation le permettait, parce qu’il considérait que c’était positif en effet. Même si forcément la situation de la ministre de la magie n’était pas forcément évidente, qu’elle se retrouvait quand même sur ce siège parce que son prédécesseur avait été tué dans des circonstances dramatiques et troublantes. Mais aussi, parce que nombre de sorciers considéraient qu’elle n’avait pas vraiment sa place sur ce siège. Ce qui était entièrement faux, bien entendu.
« Je me porte très bien, je vous remercie. » Répondit-il à son tour, ne cachant rien du fait qu’il allait bien en effet. « Je veux bien un thé s’il vous plaît. » En tant que britannique qui se respectait, le jeune homme appréciait vraiment une bonne tasse de thé. Il n’allait pas refuser, surtout que cet entretien pouvait très bien durer. « Vous avez envie de parler d’un sujet particulier. » Demanda-t-il alors, en sortant ses affaires afin de pouvoir prendre des notes.
Le jeune homme appréciait cette relation cordiale qu’ils avaient tous les deux, mais il ne pouvait pas oublier le fait qu’il était là dans le cadre de son travail et ils n’avaient sans doute pas de temps à perdre. La ministre de la magie était une femme vraiment occupée, elle devait avoir des heures et des heures de travail encore sous le coude et il n’était sans doute pas de bon ton qu’il lui prenne trop de temps. Quand bien même, en un sens, le journaliste se disait qu’une pause ne ferait jamais de mal. Mais c’était un peu ce qu’ils faisaient en soit, ils prenaient une pause, en discutant et Flynn profitait de prendre des notes afin de retranscrire les pensées et les communications de son interlocutrice au mot près dans son prochain article.
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Wilhelmina Tuft
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Mer 9 Mai - 13:16
« Je me porte très bien, je vous remercie. »
Wilhelmina sourit en entendant cette remarque. Elle savait que le journaliste mentait peut-être, parce qu'il n'avait pas forcément de raisons de s'appesantir sur son existence auprès d'elle, mais elle avait envie de croire qu'il était sincère malgré tout, parce que même si leurs relations restaient professionnelles, elles étaient aussi cordiales, et Flynn appartenait donc à cette catégorie de personnes dont la ministre se souciait très honnêtement du bien-être. S'il allait bien, alors tant mieux, leur interview (ou conversation, chacun choisit son camp) n'en saurait plus qu'agréable.
« Je veux bien un thé s’il vous plaît. »
Wilhelmina hocha la tête et s'appliqua donc à leur servir deux tasses de thé noir, autorisant Flynn à y ajouter ce qu'il souhaiterait de lait ou de sucre. Elle n'était plus tant habituée à faire le café ou le thé. Souvent, les siens étaient prêts avant même qu'elle n'ait à les réclamer (à ce sujet, elle ne pouvait nier que son personnel était particulièrement efficace). Une fois leur thé préparé, ils purent passer aux choses sérieuses.
« Vous avez envie de parler d’un sujet particulier. »
La ministre ne pouvait pas nier le fait qu'elle appréciait d'entendre le journaliste la laisser libre des sujets qu'elle voulait aborder et de ne pas lui forcer la main. Dans sa profession, c'était quelque chose de très rare et Wilhelmina ne l'appréciait que davantage. Elle était habituée, par certains collègues de Flynn aux entretiens chocs, coups de poing, où on posait directement les questions choc sans y mettre les formes. Elle était rodée à l'exercice et si elle avait pu commettre des impairs en début de carrière, ce n'était plus arrivé depuis longtemps. Mais elle aimait quand même bien mieux les interviews détendues, agréables, décontractées.
"De mes prochaines vacances, par exemple ? C'est le seul sujet qui m'intéresse, en ce moment", plaisanta-t-elle, sachant qu'avec Flynn, son propos ne serait pas déformé pour la faire passer pour une bête feignante qui n'était pas capable de faire son travail convenablement. "Mais je doute fort que ça intéresse vos lecteurs." C'était même sûr et certain... "Je pense qu'il est préférable d'essayer de les rassurer un peu sur la situation actuelle... même si elle n'est en soi pas vraiment rassurante, j'en ai bien peur."
Flynn Bennet
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Mar 24 Juil - 14:36
Le journalisme n’est pas un métier comme les autres.”
Flynn afficha un sourire amusé quand la ministre de la magie plaisanta au sujet du fait qu’elle souhaitait parler de ses prochaines vacances. Évidemment, le journaliste savait parfaitement que Wilhelmina Tuft plaisantait à ce sujet, que ce n’était pas réellement ce qu’elle voulait aborder. Quand bien même, le journaliste se doutait qu’elle devait avoir envie de souffler un petit peu. Elle avait une charge incroyable de responsabilités sur les épaules et on ne pouvait pas dire qu’elle était arrivée au pouvoir du monde magique dans les meilleures conditions. Son prédécesseur avait quand même été assassinée et pour l’opinion publique, il avait même été assassiné par un Auror du ministère. Ce n’était donc pas évident de prendre cette place, de parvenir à garder le gouvernement à flot et le pays hors de l’eau. Rein que pour cela, Flynn ne pouvait pas nier qu’il avait quand même énormément de respect pour la femme sous ses yeux. Même s’il savait qu’elle ignorait certaine chose. Et qu’elle ne devait sans doute pas tout savoir, pour le bien commun.
La ministre affirma alors qu’elle jugeait qu’il était préférable d’essayer de rassurer un peu les habitants du pays concernant la situation actuelle, même si évidemment ce n’était pas une simple affaire. Dans la Gazette des Sorciers, en ce moment, il n’y avait pas un jour où on ne faisait pas étalage de fait divers dérangeante. De disparition, de meurtre, de marque dans le ciel volant et évidemment, de mage noir. Forcément, au vu de la situation, il était évident que les anglais avaient de bonnes raisons d’être inquiets.
« Je pense que l’arrestation et la condamnation des assassins de votre prédécesseur n’ont pas manqué de rassurer les lecteurs du fait que le ministère agissait. » Même s’il se fourvoyait forcément, puisque Pomona et les voyageurs temporels n’étaient en aucun cas responsable de la mort de l’ancien ministre. Cependant, le jeune homme ne pouvait pas se permettre de souligner ce détail, bien au contraire. Non pas qu’il n’ait pas confiance en la ministre, mais c’était un sujet bien trop délicat. Qui ne concernait en aucun cas la Gazette des Sorciers et son travail de journaliste. « Cependant, je pense qu’ils ne manquent pas conséquence énormément de confiance dans notre système, dans ceux qui sont censée faire respecter la loi. » Ce n’était pas une bonne chose, clairement, mais ça n’enlevait pas le fait que oui… forcément, les sorciers pouvaient par conséquence se méfier des Aurors. « Il y a-t-il eu des… actions qui ont été mené pour être certain que nos Aurors ne risquent plus de causer du tort ? Qu’ils cherchent bien à arrêter les mages noirs ? »
Le but de Flynn n’était évidemment pas de mettre en porte-à-faux la ministre, il se contentait simplement de poser des questions relatives à ce leur conversation. Et il prendrait ce qu’il semblait être juste d’être communiqué. Pas que dans le sens de la ministre, il ne faisait pas de propagande du ministère. Juste, ce qu’il y avait de juste.
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Wilhelmina Tuft
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Lun 30 Juil - 10:26
« Je pense que l’arrestation et la condamnation des assassins de votre prédécesseur n’ont pas manqué de rassurer les lecteurs du fait que le ministère agissait. »
Wilhelmina afficha en réponse à cette affirmation une légère esquisse de sourire. En effet, c’était une chance que les Aurors aient rapidement pu mettre la main sur les mages noirs qui avaient fomenté l’assassinat de son prédécesseur et qu’ils aient subi le châtiment qu’ils méritaient.
Mais ça ne changeait pas grand-chose, aux yeux de la ministre : le simple fait qu’il ait été si simple de s’en prendre au plus haut représentant du gouvernement magique britannique restait et resterait quoi qu’il en soit un sujet d’inquiétude, d’autant plus que la vague de crimes et de méfaits proférés dernièrement ne connaissait aucun répit, en dépit des efforts de chacun.
« Cependant, je pense qu’ils ne manquent pas conséquence énormément de confiance dans notre système, dans ceux qui sont censée faire respecter la loi. »
Wilhelmina inclina tristement la tête. Elle était malheureusement du même avis. Puisqu’une Auror elle-même avait fomenté l’assassinat du précédent ministre, comment croire encore à la Justice magique et à ses actions. Qu’importe tous les coups d’éclats par lesquels d’autres avaient dû briller, le crime d’un seul discréditait les efforts de tous les autres. C’était toujours ainsi, ça avait toujours été ainsi, l’humain était d’un naturel pessimiste, et il n’était pas simple de lui faire voir la vie en rose quand la situation devenait à ce point hors de tout contrôle.
Il fallait regagner la confiance des citoyens en la Justice, c’était une évidence, mais c’était un pari long et fastidieux que d’y parvenir, et la ministre savait qu’il lui restait un long chemin à parcourir avant que de parvenir à cet exploit.
« Il y a-t-il eu des… actions qui ont été mené pour être certain que nos Aurors ne risquent plus de causer du tort ? Qu’ils cherchent bien à arrêter les mages noirs ? »
Wilhelmina hocha la tête. Flynn savait toujours poser des questions ciblées et pertinentes, c’était en partie pour cette raison qu’elle appréciait son interlocuteur, et de s’adresser à lui quand il s’agissait de communiquer avec la presse. Il savait se penche sur l’essentielle, en plus de ne pas travestir son discours et sa pensée pour aller au plus "choquant".
"Nous menons actuellement une enquête en interne pour débusquer d’éventuels mages noirs ou espions." C’était la vérité : Christopher McDowell veillait au grain, et la ministre le savait. Et Anthony Daiichi, l’ancien Warden qui le secondait, lui avait suffisamment laissé entendre la nature de ses intentions. "Nous n’avons aucune intention de laisser un massacre tel que celui d’Halloween se perpétrer." Elle ajouta, sur le ton de la confidence. "Et je ne dis pas ça uniquement parce que je n’ai pas la moindre envie de finir comme mon prédécesseur."
Flynn Bennet
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Jeu 4 Oct - 15:59
Le journalisme n’est pas un métier comme les autres.”
Mine de rien, Flynn cherchait évidemment à écrire un article honnête qui puisse rassurer le public qui allait le lire (en espérant pouvoir réellement les rassurer tout en restant honnête et sans mentir, parce que ce n’était pas sa façon de faire), mais le journaliste ne pouvait pas nier qu’il cherchait aussi à se rassurer en partie. Le jeune homme était bien placée pour connaître des éléments que la ministre de la magie devait ignorer, mais quand il était question du ministère de la magie c’était forcément plus flou. Flynn en savait beaucoup sur les mages noirs, il savait que ceux qui avaient été arrêté par le département de la justice pour la mort du prédécesseur de la femme qu’il avait sous les yeux étaient innocents et surtout qu’ils ne se trouvaient pas à Azkaban. Au final, il ne pouvait donc pas s’empêcher de mentir un peu, que ça soit à la ministre ou quand il écrivait un article, mais c’était à ses yeux pour la bonne cause. Il ne savait pas si au final il ne serait pas une bonne chose que Wilhelmina Tuft soit au courant de ce qui se tramait dans l’ombre, mais en même temps c’était sans aucun doute trop dangereux. Donc officiellement, les assassins de l’ancien ministre de la magie avait été arrêtés et condamnés, alors qu’en réalité ils continuaient de courir dans la nature. Mais donc, en partant du principe qu’on ne pouvait pas parler des détails, c’était une bonne chose. Et en attendant, Flynn se demandait vraiment comment ça se passait au bureau des Aurors maintenant.
La ministre ne manqua pas de préciser qu’il y avait actuellement une enquête interne afin de débusquer d’éventuel espion et/ou mage noir. C’était une bonne nouvelle, qui ne pouvait que rassurer ses lecteurs. Et si celle-ci était mené par Christopher McDowell, alors c’était une très bonne chose. Flynn lui faisait entièrement confiance. Wilhelmina sembla en tout cas confiante quand au fait qu’ils ne laisseraient pas les événements d’Halloween se reproduire. Flynn afficha un sourire quand elle précisa que ce n’était pas seulement parce qu’elle n’avait pas envie de finir comme son prédécesseur.
« Mais en même temps, c’est une très bonne chose si vous n’avez pas à subir le même sort. » Ajouta-t-il sur le même ton de confidence. C’était des phrases qu’il ne notait pas évidemment. Flynn n’avait aucune envie que la ministre vive le même sort que l’ancien, parce que mine de rien le journaliste ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’elle avait plus d’une qualité pour sauver leur pays. Même s’il fallait agir dans son dos et dans l’ombre, elle avait la force de caractère de porter tout un gouvernement en des temps si troubles. « Votre enquête interne concerne-t-elle seulement le département de la justice magique ou s’étend-elle à d’autres départements ? Ou même à d’autres service du pays ? » Flynn marqua une pause, avant de reprendre. « Sainte Mangouste. La Gazette des Sorciers. » Le dernier point l’intéressait plus personnellement.
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Wilhelmina Tuft
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Lun 8 Oct - 9:58
« Mais en même temps, c’est une très bonne chose si vous n’avez pas à subir le même sort. »
Wilhelmina afficha un sourire. Ce n'était sans doute pas très neutre de la part de Flynn que de donner ce genre d'affirmation (même si en toute logique, ce devrait être naturel de ne vouloir la mort de personne), mais elle doutait fort qu'aucun journaliste ait jamais été totalement neutre.
C'était en tout cas plaisant d'avoir l'un d'entre eux de son côté, on ne pouvait pas franchement dire que ce soit si fréquent... Depuis qu'elle avait remplacé son prédécesseur au pied levé, elle avait eu droit à toutes sortes de remontrances, de reproches. On estimait qu'elle n'aurait pas les épaules de tenir son rôle, ce genre de choses... Là, en une phrase, Flynn lui rappelait qu'il restait un allié et qu'elle pouvait compter sur son intégrité journalistique. Honnêtement, ça lui faisait du bien.
« Votre enquête interne concerne-t-elle seulement le département de la justice magique ou s’étend-elle à d’autres départements ? Ou même à d’autres service du pays ? Sainte Mangouste. La Gazette des Sorciers. »
La question était légitime et en disait long sur le climat actuel. Dans de telles circonstances, tout le monde doutait toujours de tout le monde. La paranoïa s'installait. La ministre n'en était pas exempte de son propre côté, d'ailleurs. Ce serait mentir que d'affirmer qu'elle savait rester sereine et ne pas parfois se laisser gagner par l'angoisse dans le climat actuel. Elle ne savait pas si, du jour au lendemain, elle ne se ferait pas planter un couteau dans le dos par une personne qu'elle estimait digne de confiance.
Elle hocha doucement la tête.
"Nos Aurors enquêtent dans tous les secteurs disponibles... malheureusement, nos effectifs nous permettraient difficilement de couvrir entièrement chacun d'entre eux... S'assurer que tous nos Aurors sont dignes de confiance représente déjà un immense travail."
Elle n'aimait pas s'exprimer en ces termes, car elle n'avait pas vraiment le sentiment de donner l'impression d'avoir le contrôle sur la situation... Malheureusement, elle avait bien conscience du fait que le mal pouvait s'insinuer absolument partout. Et le moindre impair pourrait coûter cher à tous.
"Vous avez des inquiétudes ? Concernant la Gazette ?" Ce n'était pas à elle de poser les questions, mais elle était tout de même intriguée par la mention que le journaliste avait fait de la Gazette. C'est que ça ne devait pas être sans raison.
Flynn Bennet
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Mar 18 Déc - 12:08
Le journalisme n’est pas un métier comme les autres.”
La réponse de la ministre de la magie n’était pas forcément rassurante, puisqu’elle affirmait quand même que les effectifs actuels de la justice magique ne permettaient pas de couvrir tous les secteurs et qu’il était déjà très important qu’ils parviennent à savoir s’ils pouvaient avoir confiance dans tous les Aurors du département de la justice. C’était une bonne réponse en soit, pour la simple et bonne raison qu’il était effectivement important qu’ils puissent savoir si les Aurors étaient dignes de confiance. Au vu de la situation et du fait que Pomona était considérée comme une traitre, c’était normal que le bureau des Aurors sache en qui il pouvait avoir confiance. Surtout que Flynn pensait clairement qu’il y avait bel et bien des espions dans la justice magique, que dans les collègues de Pomona, certains devaient sans aucun doute travailler pour Voldemort. Sinon, la jeune femme n’aurait pas été mise aussi vivement en porte-à-faux.
Flynn avait donc envie de se dire que les Aurors qui ne sont pas du côté de la justice magique allaient pouvoir être arrêté et donc que Voldemort allait avoir moins d’avance, même s’il était évident que ça n’allait pas suffire. Comme il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il n’y avait pas qu’au bureau des Aurors qu’il fallait enquêter. Et c’était en ça que la réponse de Wilhelmina n’était pas la plus rassurante. Des mangemorts, il y en avait tout simplement partout. Notamment dans la Gazette des Sorciers. La ministre ne manqua pas de souligner ce détail d’ailleurs, lui demandant plus de précision. Le jeune homme savait bien qu’il ne devrait pas forcément parler de cette manière, mais en même temps il ne pouvait pas s’en empêcher. Ça allait rester quelque peu confidentiel évidemment, et c’était la preuve que Flynn avait un peu de mal à rester neutre vis-à-vis du gouvernement. Même si c’était son travail et que son article allait être le plus neutre possible, il restait quand même professionnel, même s’il combattait à côté pour la sécurité du pays.
« Oui. » Répondit-il donc, sincèrement. « Pour tout vous dire, j’ai eu quelques soucis il y a quelque temps. » Il sortait clairement du cadre de l’interview, mais tant pis. Il jugeait que c’était importante. Et il avait confiance en la ministre de la magie. « Je pense qu’on a cherché à me faire taire et… je crains que ça ait un rapport direct avec tout cela. » Les mages noirs, les attaques, le manque de confiance qu’il y avait dans le pays. « Que certaine personne au sein du journal ne sont pas digne de confiance. »
C’était des accusations graves, c’était évident, mais Flynn n’accusait pas. Il parlait seulement des soupçons qu’il avait et qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’en avoir.
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Wilhelmina Tuft
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Ven 21 Déc - 9:00
« Oui. »
Au moins, sa réponse avait le mérite d’être claire et directe, et Wilhelmina était loin d’être rassurée par ce qu’elle entendait. Le mal était en train de se répandre dans toutes les strates de la société magique, et aucune institution n’était épargnée. Comment faire, de cette manière, pour garder la tête hors de l’eau sans se noyer ?
Elle le devait pourtant, elle n’avait pas le choix. Et pour cette raison, des conversations comme celle qu’elle échangeait avec le journaliste étaient d’une importance tout bonnement primordiale. La Gazette du Sorcier était le journal le plus lu et le plus influent du monde des sorciers britanniques, on ne pouvait pas se permettre qu’il soit corrompu par les ennemis de l’Etat… Alors, si Flynn savait quoi que ce soit, il fallait impérativement qu’il lui en parle. Et il le fit, en effet.
« Pour tout vous dire, j’ai eu quelques soucis il y a quelque temps. Je pense qu’on a cherché à me faire taire et… je crains que ça ait un rapport direct avec tout cela. »
Quand la ministre entendit que son interlocuteur soupçonnait qu’on avait cherché à le faire taire, la ministre compris que parler de quelques soucis pour évoquer ce qu’il avait vécu n’était ni plus ni moins qu’un doux euphémisme… Elle ne savait pas ce qu’on lui avait fait subir exactement : chantage ? Menaces ? Agressions physiques ? Dans tous les cas, cette information loin d’être engageante était bien loin de rassurer Wilhelmina.
Pas plus que l’idée que l’on cherchait à intimider les journalistes les plus intègres et les plus sérieux du ministère. Dès lors, à quoi fallait-il s’attendre ? Et à qui faire confiance encore. C’était le souci… La grande question que devait envahir tous les esprits à l’heure actuelle.
« Que certaine personne au sein du journal ne sont pas digne de confiance. »
"Ce sont des accusations très graves, que vous portez", observa-t-elle. Elle ne remettait pas en cause le propos de son interlocuteur, elle se contentait de constater, et elle n’aimait pas du tout ce qu’elle entrevoyait de la situation. "Est-ce que vous avez des soupçons ? Que vous est-il arrivé exactement ?" Si l’affaire était si grave, il allait falloir déployer des Auror au sein de la Gazette afin de s’assurer de leurs allégeances… Comme s’ils n’avaient pas suffisamment de pain sur la planche comme cela. Mais dans ces circonstances… ça n’avait malheureusement rien de vraiment inattendu.
Flynn Bennet
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Lun 4 Mar - 15:15
Le journalisme n’est pas un métier comme les autres.”
Flynn avait conscience que ce qu’il disait, ce n’était pas peu de chose quand même. Ce n’était pas pour rien que ce n’était pas quelque chose qu’il disait à tout le monde. Même si justement, le journaliste n’avait aucune envie de se laisser intimider, il ne pouvait pas non plus faire les choses n’importe comment. Il cherchait à améliorer le monde, ce n’était pas pour rien qu’il s’était lancé dans la résistance avec tous ces « jeunes » personnes. Il aimerait pouvoir en parler à la ministre de la magie, mais c’était une information qu’il ne pouvait pas dévoiler. Il se permettait de parler de la Gazette des Sorciers, afin de prouver le fait qu’il y avait quand même des mauvaises graines au sein du journalisme magique, mais c’était de son propre chef, une manière de parler de sa propre expérience. Il ne pouvait pas se permettre de mentionner la résistance.
Déjà qu’il prenait un risque de parler, mais il avait conscience qu’il pouvait faire confiance à Wilhelmina Tuft. C’était en dehors du papier que le jeune homme devait écrire pour la Gazette des Sorciers, il profitait de ce moment à discuter avec la sorcière dans le but de dévoiler un peu plus ce qu’il savait. Pour qu’elle ait bien conscience qu’elle devait se montrer prudente, parce que Flynn ne pouvait pas s’empêcher de se dire que les mages noirs n’avaient pas manqué de rentrer dans toutes les institutions. Dans le ministère de la magie directement, c’était sûr et certain, et même si Wilhelmina pensait que Pomona Fitz faisait parti de ces éléments à torts, ça n’enlevait pas le fait qu’il y avait d’autres tares. Pour ça qu’elle cherchait à s’assurer que le bureau des Aurors n’était pas infiltré encore. Mais il ne fallait pas se concentrer sur le ministère de la magie, il y avait toutes les autres institutions.
« Pas vraiment. » Répondit-il quand la femme lui demanda s’il avait des soupçons. « Pas directement tout du moins. » Le jeune homme ne pouvait pas donner de nom en tout cas, quand bien même il savait parfaitement que l’un de ses collègues, minimum, était responsable de ce qui était arrivé. Sans se douter en prime qu’il s’agissait de la personne qu’il soupçonnerait le moins, alors qu’il avait tendance à se montrer un peu paranoïaque. Malheureusement, ce n’était pas comme s’il avait des preuves ou quoi que ce soit d’autre. « On m’a enlevé, on m’a fait beaucoup de mal. » Flynn n’avait pas spécialement envie de rentrer dans les détails. Il n’avait plus aucune séquelle physique, mais il était clair qu’il avait mis du temps avant de se remettre de tout cela. Tout n’était pas entièrement négatif, parce que cette épreuve l’avait diablement rapproché de Caelan, mais ça n’enlevait pas le fait qu’il n’aimait pas spécialement y penser. « J’ai eu beaucoup de chance de m’en sortir. » C’était une façon d’expliquer qu’il avait quand même pris cher. « Je n’ai pas de preuve, je n’ai que des soupçons et je sais bien que ce n’est pas grand-chose. Mais il n’y avait qu’un de mes collègues pour savoir que je m’approchais un peu trop de la vérité. »
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Wilhelmina Tuft
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Mar 5 Mar - 11:00
« Pas vraiment. Pas directement tout du moins. »
Pas directement... Cela ressemblait tout de même très nettement à des soupçons, et Wilhelmina se sentait anxieuse et curieuse à la fois d'en apprendre plus. Cette situation était usante pour elle, mais elle savait que pour maintenir au mieux le cap, il fallait qu'elle prenne sur elle de vérifier tous les témoignages similaires à celui-ci pour agir en conséquence.
Il était déjà regrettable qu'elle ait attendu si longtemps pour entendre les propos du journaliste qui allaient forcément la pousser à réclamer une enquête de fond concernant les différents journalistes qui travaillaient pour la Gazette. Il allait falloir qu'elle opère également de la sorte dans toutes les grandes institutions magiques, elle en avait conscience, mais mener une investigation sur la base d'un témoignage réel, cela aurait forcément plus de valeur, et augmenterait leurs chances de régler le problème avant qu'il ne prenne encore plus d'ampleur.
« On m’a enlevé, on m’a fait beaucoup de mal. J’ai eu beaucoup de chance de m’en sortir. »
Le coeur de Wilhelmina se serra en apprenant cela. Même si leurs rapports restaient avant tout professionnels, la ministre appréciait Flynn Bennet, et découvrir ce qu'il avait subi ne la laissait pas insensible. Elle savait pertinemment que, dans son métier, il était essentiel de se blinder, que ce n'était pas juste un luxe mais aussi une vraie nécessité. C'était toujours plus facile à dire qu'à faire, évidemment, et dans des situations comme celle-ci, Wilhelmina testait les limites de sa propre tolérance à la souffrance d'autrui.
C'était toute la malédiction du poste qu'elle occupait. Elle constatait plus que jamais de douloureuses vérités qu'elle ne faisait que deviner jusqu'alors, et elle savait qu'elle était en position d'y faire quelque chose... sans être certaine de pouvoir y réussir maalgré tout.
Et le pire, dans tout cela, c'est qu'elle savait très bien que Flynn édulcorait son discours en comparaison de ce qu'il pensait et avait bel et bien vécu. Parce que l'idée n'était pas de verser dans le pathos mais, à la place, d'agir concrètement.
« Je n’ai pas de preuve, je n’ai que des soupçons et je sais bien que ce n’est pas grand-chose. Mais il n’y avait qu’un de mes collègues pour savoir que je m’approchais un peu trop de la vérité. »
Les soupçons n'étaient pas grand-chose, mais ils étaient nécessaires à l'heure actuelle. Il fallait faire quelque chose. Pourquoi Flynn n'était-il pas allé trouver des Aurors directement, d'ailleurs ? Elle pourrait poser la question directement mais choisit de mettre de côté cette éventuelle indélicatesse.
"Je vais exiger une investigation du département de la Justice magique au sein de la Gazette", répondit-elle avec sérieux. "Si vous avez un nom à communiquer, il faut me le dire, c'est important." Le nom de la personne qui savait qu'il s'approchait trop près de la vérité.
Flynn Bennet
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Jeu 23 Mai - 16:00
Le journalisme n’est pas un métier comme les autres.”
Sans doute, le journaliste aurait pu dire tout cela à son interlocutrice plus tôt, mais en même temps ce n’était pas comme s’il avait eu des preuves, comme s’il pouvait réellement prouver et dire qu’il y avait eu quelque chose. Oh, il y avait eu les sévices physiques, mais rien ne pouvait garantir que ça avait un rapport avec la Gazette des Sorciers. Il le pensait, parce qu’il n’y avait qu’une personne se trouvant dans la Gazette qui pouvait avoir su où il en était dans son enquête. Personne ne pouvait le savoir en dehors des bureaux de la Gazette, donc forcément, le jeune homme ne pouvait que se permettre de douter de ses camarades. Quand bien même… il ne se posait pas de question concernant LA personne envers qui il devrait le plus se méfier, sans aucun doute.
Le jeune homme n’avait pas vraiment pu prendre la peine d’en parler à quelqu’un d’autre avant aujourd’hui, quand bien même il avait bien trop conscience de qui se trouvait derrière ses masques, même s’il ne se rendait pas compte qu’il se trompait quelque peu encore une fois. En tout cas, maintenant c’était dit, maintenant la ministre de la magie était au courant de cette histoire. Est-ce que ça allait faire quelque chose ? Le jeune homme ne savait pas vraiment, mais en même temps il ne pensait pas que ça soit une mauvaise chose que la ministre de la magie soit au courant. Après tout, au moins, elle pouvait quand même faire quelque chose, mais surtout au moins avoir cette information en tête.
La femme affirma qu’elle allait donc exiger une investigation auprès du département de la justice magique, afin d’enquêter sur la Gazette. Flynn appréciait d’entendre ces mots, bien sûr, mais en même temps, il ne savait pas exactement ce que ça allait donner au bout du compte. Si ça allait pouvoir réellement apporter quelque chose, surtout que mine de rien le journaliste ne pouvait pas vraiment l’aider non plus.
« Si j’avais un nom, je vous le communiquerais tout de suite. » Répondit-il, n’appréciant pas vraiment de devoir répondre ce genre de chose, mais en même temps il n’avait pas le choix. Parce qu’il n’avait aucun nom… ou presque. Bien sûr, le jeune homme pourrait parler des résistants, des mangemorts, de ce qu’il savait via Clyde et les autres, via Caelan… mais il ne pouvait pas prendre la peine d’en parler. Même à la femme sous ses yeux, il ne pouvait pas lui dire tout cela. Ce n’était pas une question de confiance, Flynn pensait vraiment que Wilhelmina Tuft était une bonne ministre, elle était une femme intègre. Ils avaient de la chance de l’avoir à la tête du gouvernement. Sauf que ce n’était pas suffisant pour que le journaliste en dise plus. « Je n’ai rien en dehors des soupçons générales. » Flynn marqua une pause. « Il n’y avait aucune personne proche de la Gazette des Sorciers qui pouvait être au courant. »
Autant dire qu’il n’avait rien du tout.
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Wilhelmina Tuft
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Sam 25 Mai - 12:44
« Si j’avais un nom, je vous le communiquerais tout de suite. »
Wilhelmina s'en était doutée, bien sûr. Les circonstances avaient dû lui apprendre qu'il ne fallait, de manière générale, se fier à personne, absolument personne, et se méfier sans pour autant sombrer dans la paranoïa pure, mais elle considérait tout de même pouvoir faire honnêtement confiance à son interlocuteur... il n'avait aucun intérêt à lui mentir sur un sujet aussi important dans tous les cas.
Alors elle se doutait que si son interlocuteur ne lui avait rien appris de ses soupçons jusqu'ici, c'était justement parce qu'il n'avait que des présomptions et pas la moindre certitude... Mais les certitudes, la ministre s'arrangerait pour que les personnes compétentes les traquent et les découvrent. Elle ne laisserait pas son gouvernement être rongé de l'intérieur. C'était impossible, c'était inconcevable.
« Je n’ai rien en dehors des soupçons générales. Il n’y avait aucune personne proche de la Gazette des Sorciers qui pouvait être au courant. »
Wilhelmina ne savait pas si son interlocuteur rechignait juste à lui en dire plus de crainte de porter de fausses accusations que parce qu'il n'avait rien, mais elle ne comptait pas porter inutilement de fausses accusations, il n'en était pas question. Elle ferait avec les quelques éléments qu'elle avait. S'assurer que les grandes structures du monde magique n'étaient pas sclérosées, rongées de l'intérieur, était de toute façon l'une de ses priorités au poste qu'elle occupaoit, dans ces sombres circonstances.
"D'accord, merci. Sachez que je prends tout ceci en considération. Je traiterai la question avec le plus grand sérieux." Elle marqua une légère pause, accompagnée d'un sourire de circonstance. "Je crois bien que nous avons dévié du sujet de notre entretien. Y a-t-il des questions que vous aimeriez me poser ?" A l'origine, ils étaient là pour une interview. Elle ne regrettait clairement pas d'avoir dvié du sujet. Cela leur avait permis de traiter d'un point important. C'était de toute façon tout l'intérêt de ses entretiens avec Flynn Bennett. Ils ne suivaient pas une feuille de route particulière, tout ceci était informel, ce qui ne signifiait pas pour autant que cela manquait d'intérêt, loin s'en faut.
Alors maintenant, que le point vraiment essentiel avait été abordé, il était temps de se focaliser sur le reste.
Flynn Bennet
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Jeu 22 Aoû - 12:05
Le journalisme n’est pas un métier comme les autres.”
Flynn avait bien conscience qu’il prenait peut-être un risque quand même à parler de la sorte à son interlocuteur, mais en même temps ce n’était pas comme s’il pouvait garder ses maigres informations pour lui. Il n’avait pas vraiment grand-chose à apprendre à la ministre de la magie, mais il pouvait quand même tenter de la mettre en garde, de lui faire comprendre qu’elle devait se méfier de tout et de tout le monde, qu’il n’y avait pas que le bureau des Aurors qui devait être surveiller, que les autres institutions du monde magique était touché. Ainsi que le ministère de la magie en général d’ailleurs, ce que Wilhelmina savait dans tous les cas.
Flynn n’avait donc pas grand-chose à apprendre à la ministre – enfin, il pourrait lui parler de la résistance, de Tom Jedusor, des mangemorts… de tout ce qu’il savait depuis qu’il avait mis les pieds dans le groupe de résistance, mais il ne pouvait pas se le permettre –, il n’avait pas de preuve concrète. S’il en avait eu, s’il avait eu le moindre soupçon, il aurait pu lui en parler. Mais ce n’était pas le cas. D’ailleurs, il ne se doutait pas que la personne en qui il avait le plus confiance dans la Gazette des Sorciers n’était autre que celle qui avait cherché à le faire tomber.
La ministre de la magie lui assura qu’elle prenait tout ceci au sérieux, qu’elle allait traiter cette information. Flynn savait qu’il pouvait lui faire confiance, c’était quelque chose qu’il reconnaissait à la ministre de la magie, elle était quelqu’un de bien qui prenait son travail au sérieux et en qui on pouvait avoir confiance. Enfin, il ne pensait pas se tromper, si c’était le cas l’homme tomberait quand même vraiment de haut. Bon, ils avaient en tout cas fait le tour de la question, une question qui n’était normalement pas le but de leur rencontre à la base, mais parfois il était bon de dévier un peu. Flynn afficha un léger sourire à son tour quand Wilhelmina Tuft reprit la parole, en lui demandant s’il avait des questions à lui poser.
« Eh bien, oui. » Répondit-il alors, parce qu’ils pouvaient en effet prendre la peine de reprendre leur interview. Ils étaient là pour ça. Ils avaient parlé de la sécurité magique, de ce que le ministère mettait en place pour que les tragiques événements qui avaient eu lieu ne se reproduisent plus. Ils avaient sans aucun doute fait le tour de la question, mais d’autres choses pouvaient être aborder. « Beaucoup de nos lecteurs s’inquiètent de l’ouverture d’une boulangerie par un moldu à Pré-au-Lard. Est-ce que vous avez quelque chose à affirmer à ce sujet ? »
La question était large, mais il y avait certain sujet comme ce dernier que le journaliste se devait de traiter. Même s’il aimerait être entièrement libre de ses mouvements – et en un sens, il n’avait pas trop à se plaindre en réalité –, il avait quand même des chartes à suivre.
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Wilhelmina Tuft
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Jeu 29 Aoû - 12:32
« Eh bien, oui. »
Wilhelmina se redressa légèrement, reprit son sérieux. Cette conversation avait certes été sérieuse jusqu'ici, mais également amicale, puisque les deux sorciers s'appréciaient. Mais il était sans doute temps de faire preuve de plus de sérieux.
D'autant plus que le temps filait, justement. C'était malheureux, mais il finissait toujours par manquer à la ministre. Elle avait de nombreuses obligations qui l'attendaient encore après celle-ci, même si elle n'était pas forcément pressée de s'y mettre, et par conséquent, il était préférable qu'ils ne dévient plus et qu'elle réponde aux questions du journaliste. Elle avait confiance en lui. Elle savait que ces questions seraient bienvenues et ne seraient pas orientées, alors elle attendait de savoir ce qu'ils pourraient se demander.
« Beaucoup de nos lecteurs s’inquiètent de l’ouverture d’une boulangerie par un moldu à Pré-au-Lard. Est-ce que vous avez quelque chose à affirmer à ce sujet ? »
C'était un sujet sur lequel elle s'attendait à être interrogée, et pour la peine, elle était contente qu'il l'aborde. Parce que cela allait permettre de clarifier certaines choses, de marquer ses positions.
"J'ai encouragé la création de cette boulangerie. Pré-au-Lard est et restera un village sorcier, mais monsieur Kowalski est marié à une sorcière, il est légalement en droit de vivre à Pré-au-Lard et d'y ouvrir son commerce. J'estime qu'en ces temps troublés, il est important que nous ouvrions les bras à ceux qui sont différents de nous. L'exclusion et l'isolement ne nous mèneront nulle part." Même s'il n'était pas question non plus évidemment de virer dans les extrêmes et les actions contestables à la Carlotta Pinkstone, en faisant le plus de bruit possible pour attirer l'attention des Moldus. Mais ce genre d'étapes, Wilhelmina le pensaient vraiment, pouvaient contribuer à modifier l'image que certains se faisaient à tort de leurs voisins non magiques. L'incompréhension menait trop souvent à l'exclusion, et la ministre voulait lutter contre cela. Maintenant plus que jamais, c'était une nécessité absolue.
"Bien sûr, j'appréhende quelque... esclandre. Mais la boulangerie a bénéficié de tous les sortilèges de protection nécessaires. La seule chose que vos lecteurs aient à redouter, c'est quelques kilos en trop. Pour avoir goûté à ses pâtisseries, elles sont plutôt redoutables", ajouta-t-elle avec un fin sourire. Et dans le meilleur sens du terme.
Flynn Bennet
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina) Jeu 2 Jan - 17:11
Le journalisme n’est pas un métier comme les autres.”
Ils avaient parlé de ce qu’ils avaient à parler, Flynn avait d’autres choses à aborder avec la ministre de la magie. C’était que mine de rien, le temps filait et ils n’avaient pas non plus mille ans devant eux. Autant dire qu’ils devaient aller à l’essentiel. Il y avait de forte chance qu’ils n’aient pas le temps d’aborder beaucoup d’autres sujets, mais au moins Flynn avait envie de soulever ce point précis. La boulangerie moldue qui allait ouvrit dans le village sorcier de Pré-au-Lard faisait quand même couler pas mal d’encre. Que ça soit dans la Gazette ou ailleurs d’ailleurs, autant dire qu’ils ne pouvaient quand même pas se permettre de ne pas en parler.
Wilhelmina Tuft affirma donc directement qu’elle avait encouragé la création de cette boulangerie. Elle précisa que le village sorcier restait évidemment un village sorcier, mais puisque Monsieur Kowalski était marié à une sorcière, sa place était toute légitime dans cet endroit. Évidemment, c’était comme ça que Flynn voyait les choses, mais il savait bel et bien que ce n’était pas forcément le cas de tous les sorciers. Ce n’était pas nouveau que les sorciers de sang pur n’étaient pas vraiment ouvert d’esprit et justement, c’était risqué que cette boulangerie ouvre. En tout cas, Flynn nota bien précisément chaque mot de la femme, pour pouvoir les retranscrire mot pour mot dans son article.
Globalement, l’expérience était donc positive, parce que ça allait permettre au monde sorcier d’ouvrir un peu plus les bras. Même si malheureusement, on ne pouvait que craindre que certaine déconvenue puisse avoir lieux, mais visiblement la boulangerie était protégé par de nombreux sortilèges. L’homme afficha un sourire quand son interlocutrice continua en précisant que les lecteurs du journal n’avaient qu’une seule chose à craindre, prendre des kilos en trop parce que les pâtisseries étaient redoutables.
« Je pense que je ne vais pas manquer d’aller y faire un tour. » Flynn avait noté tout ce que la femme avait dit, il n’avait pas spécialement besoin de réagir à ses propos. Globalement, le jeune homme était quand même de l’avis de la ministre de la magie, il voyait d’un très bon œil l’ouverture de cette boulangerie et il était heureux d’entendre qu’elle était protégée par des sortilèges. Il avait l’intention d’aller dans le bon sens concernant cette boulangerie donc, même s’il n’avait pas forcément son mot à dire en réalité concernant la publication dans la Gazette des Sorciers. Même s’il était dans une meilleure position que certain de ses collègues (pour ne pas dire certaines d’ailleurs), il n’avait pas toujours le fin mot de l’histoire. « En tout cas, vous m’avez donné grandement envie de m’y rendre. »
Et Flynn espérait sincèrement que les choses allaient bien se passer pour cette boulangerie, même si forcément au vu de la situation il était évident que ça n’allait pas être simple, que ça pouvait très rapidement déraper. Surtout que les mangemorts n’aidaient pas à ce que le monde magique soit plus ouvert.
« Je pense que nous avons fait le tour, je ne voudrais pas vous accaparer plus de temps Madame la ministre, à moins que vous ne souhaitez ajouter quelque chose. »
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#Sujet: Re: Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. (Wilhelmina)
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