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#Sujet: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Sam 21 Oct - 18:56
Enid Pettigrow feat. Johanna MillerMaladresse, quand tu nous tiens
Finir en retenue, c'était un peu une habitude, pour Enid. Ce n'était même pas qu'elle était une mauvaise élève ou un cancre, c'était même tout l'inverse. D'accord, elle ne brillait pas par ses résultats scolaires, mais elle n'était pas la dernière de la classe non plus. Et elle ne faisait pas partie des élèves chahuteurs de la classe (il y en avait beaucoup chez les élèves de Gryffondor), elle préférait au contraire se faire oublier et ne pas faire de vagues. Quand elle se faisait remarquer, elle avait tout de suite l'impression que c'était parce qu'on se moquait d'elle et alors elle cherchait à se cacher dans un trou de souris. Alors, forcément, elle prenait ses distances autant qu'elle pouvait et restait transparente quand elle le pouvait. L'ennui, c'est qu'être discret et maladroit en même temps, ça rentre un peu en contradiction. Enid était une source d'accident sur pattes. Rien de grave, mais elle renversait souvent des choses, ou en bousculaient d'autre. Là, une inattention de sa part lui avait fait mal doser les ingrédients durant son cours de potion, si bien que son chaudron avait littéralement moussé à n'en plus finir, mousse qui s'était répandue partout sur le sol du cachot de potions.
Forcément, la sentence était tombée très vite, et Slughorn n'avait pas mis longtemps à la sanctionner. C'est sûr que ça n'était pas demain la veille qu'elle rejoindrait son club très sélect', en même temps, il ne lui vendait pas vraiment du rêve, ça ne l'intéressait pas forcément. Donc, elle était en retenue, elle devait nettoyer le cachot du cours de potion à la fin de la classe. Sans baguette. Et elle avait nettoyé. Pendant trois heures. Elle venait de finir et elle n'en pouvait vraiment plus.
C'était fatiguée, vraiment très épuisée, qu'elle avait pu partir. Elle était crevée et elle avait faim, elle allait sans doute faire un détour par les cuisines avant de rejoindre sa salle commune. Elle avait hâte de se remplir le ventre et de rejoindre sa salle commune. Et préoccupée comme elle l'était, le regard sur ses chaussures, elle ne vit pas la personne en face d'elle, et la bouscula légèrement sans faire exprès.
-Mince... désolée.
Décidément, elle n'en loupait pas une.
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Sam 21 Oct - 19:20
- Mince..désolée.
Johanna ne faisait pas trop attention non plus, il faut dire qu’elle était sacrément pressée d’aller à la bibliothèque pour aller y chercher un livre afin de pouvoir travailler correctement son devoir théorique de potions. Son visage toujours joyeux et bienveillant s’illumina en se retournant et en reconnaissant Enid Petitgrew, qui était l’exemple type de la fille qu’on ne voyais pas, mais Johanna était sympathique avec tout le monde. La jeune fille et son évident manque de confiance en elle lui avaient immédiatement plu. La Poufsouffle et un peu honte car dernièrement elle était préoccupée par sa moyenne alarmante et se démenais pour préparer au mieux ses A.S.P.I.C.S le fait que la Poufsouffle aie pu en arriver jusque là était un miracle. Elle ne la connaissait pas vraiment et n’avait eu l’occasion de lui parler vraiment, mais toutes les occasions sont bonnes pour faire des rencontres, non ?
- Enid, c’est moi qui suis désolée, s’excusa immédiatement Johanna, pleine de culpabilité d’avoir un peu délaissé Enid. J’allais a la bibliothèque, j’ai un livre a prendre, si tu veux on parle en chemin ?
La culpabilité enserrait les entrailles de la Poufsouffle d’autant plus que la jeune Griffondor semblait préoccupée et fatiguée. Johanna se demanda ce qu’elle pouvait faire pour l’aider. Johanna aussi était une grande maladroite et s’était plutôt bien retrouvée dans sa jeune camarade, du peu qu’elle lui avait parlé. La Poufsouffle comptait se rattraper et prouver qu’elle était quelqu’un sur qui on pouvait vraiment compter.
Elle regarda un moment le couloir et attendait avec une anxiété qu’elle cachait derrière un sourire bienveillant la réaction de la jeune Griffondor. Son regard revint vers Enid.
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Enid Pettigrow
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Dim 22 Oct - 18:58
Enid Pettigrow feat. Johanna MillerMaladresse, quand tu nous tiens
Enid était tellement habituée à se prendre des remarques pour à peu près tout et rien, sans avoir rien demandé à personne qu'elle s'entendait plus ou moins à se faire engueuler ou rabrouer pour avoir bousculé quelqu'un sans faire exprès, mais ce n'est pas du tout ce qui se passa, comme quoi, il ne fallait pas trop présumer des autres non plus, parfois, ils vous réservaient de bonnes, voire même de très bonnes surprises. Car la seconde surprise, pour Enid, fut de découvrir que la jeune femme qui lui faisait face, et qu'elle reconnaissait pour être Johanna, une élève de dernière année à Poufsouffle, qu'elle avait déjà croisée mais sans forcément lui parler, connaissait son nom. L'élève de Gryffondor se pensait si insignifiante, si transparente, qu'elle ne se serait pas du tout imaginée que son interlocutrice sache qui elle était, ait reconnu son visage (qu'elle trouvait banal aussi) et connaisse son nom. Ce n'était pas grand chose, mais ça lui fit plaisir, parfois, il ne faut pas énormément pour égayer une soirée qui semblait mal partie.
-Ou...oui, pourquoi pas ? bredouilla la jeune fille qui si elle ne s'était pas attendue à ce qu'on s'adresse si agréablement à elle, avait encore moins imaginé que cette élève qui la connaissait à peine puisse faire un brin de conversation avec elle.
Elle n'avait jamais le sentiment d'avoir quoi que ce soit à raconter. En fait, elle avait des choses à dire, mais elle les trouvait complètement ennuyeuses, pas intéressantes, du coup elle se taisait, et elle se disait que le silence était peut-être moins contraignant que son blabla. Mais elle avait bien envie de mieux connaître son interlocutrice, et puis, la bibliothèque, c'était sur son chemin pour rejoindre la salle commune de sa maison, alors après tout. Ce serait moins gênant que de marcher côte à côte sans rien se dire dans tous les cas, hein ?
-C'est quoi, comme livre, que tu dois ramener ?
Enid et son surplus de confiance en elle à crever un plafond était en train de penser que c'était la question la plus débile qu'elle pouvait bien poser, mais bon, elle engageait la conversation comme elle pouvait. Elle espérait juste que Johanna ne trouverait pas non plus sa question trop pathétique. Oui, elle devrait moins réfléchir.
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Dim 22 Oct - 19:49
- C'est quoi comme livre, que tu doit ramener ?
Johanna approuva silencieusement l'audace de la jeune fille qui lui paressait si peu confiante et répondit joyeusement
- Un livre de potion, je fais tout le temps exploser mes chaudrons,parfois j'en fais exprès parce que je m'ennuie dans ses cours et d'autres pas du tout, le professeur doit certainement envie de se pendre à la fin du cours et je dois rendre un devoir dans la semaine..est-ce que toi tu aimes les potions ? s'intéressa la Poufsouffle, elle ignorait encore tout des goûts de sa jeune amie.
Tout ce qu'elle pouvait apprendre sur elle était le bienvenue. Elle avait bien vu que la fillette se faisait souvent rabrouer et bousculer dans les couloirs mais c'était si rapide que Johanna n'avait pas eu le temps de la défendre. Mais promis, juré la prochaine fois Johanna interviendrait. C'était juste horrible que on subisse ce genre de chose dans une école. Pour Johanna il était donc important qu'on sache qu'elle fait partie des personnes sur qui compter.
Johanna espérait plus que tout continuer à poursuivre la conversation, c’est que l’adolescente était intéressante, en plus. La jeune fille voulait que Enid se sente assez en confiance pour qu’elle vienne chercher sa compagnie d’elle-même.
- Tu sais ajouta la Poufsouffle, j’avoue ne pas me souvenir de tout le temps de tout le monde, donc si tu veux un jour, tu peux venir me chercher..si je ne suis pas occupée, je ne vois aucun inconvénient à l’idée de passer plus de temps avec toi.. si tu le souhaite, proposa t-elle toujours aussi souriante.
La Poufsouffle est vraiment enjouée à l’idée de découvrir quelqu’un de nouveau et avait toujours de la place pour de nouveaux amis, ou de nouveaux protégés. Pour la jeune fille c’était important que chacun et chacune trouve sa place à Poudlard.
Enid Pettigrow
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Mer 25 Oct - 15:06
Enid Pettigrow feat. Johanna MillerMaladresse, quand tu nous tiens
Visiblement, Johanna était quelqu'un de très bavard, bien plus bavard que ne l'était Enid, et ça plaisait beaucoup à l'élève de gryffondor. Elle aimait s'entourer de personnes bavardes (elle aimait bien être entourée tout court, déjà, et ce n'était pas évident du tout vu qu'on préférait se moquer d'elle plutôt que de s'en faire une amie), elle n'aimait pas le silence mais elle-même n'était pas du tout un moulin à parole, du coup, avec les personnes qui avaient toujours quelque chose à dire, il n'y avait pas de silences embarrassants, la conversation coulait de source, ce qui lui faisait beaucoup de bien. Elle devait donc rendre un ouvrage sur les potions, elle lui donna au passage son impression sur ce cours, et c'était une impression qui ressemblait par pas mal d'aspects à la sienne, ce qui fit sourire Enid. C'était plaisant d'entendre ce genre de discours, elle se sentait un peu moins seule, et puis là, c'était plutôt d'actualité vu ce qui venait tout juste de se passer pour elle.
-Je sors tout juste de retenue, apprit-elle à Johanna dans un sourire. J'ai complètement raté ma potion et j'ai dû me coltiner le nettoyage du cachot. Je pense que ça répond à ta question, dit-elle, toujours ce fin sourire au coin des lèvres qui devait en dire long sur ce qu'elle pensait de cette matière dans laquelle elle n'excellait clairement pas.
Mais en même temps, elle ne brillait dans aucune matière, à part l'étude des moldus où elle s'en sortait pas trop mal, mais elle n'avait pas de mérites pour ça vu qu'elle avait grandi au milieu de Moldus. Enid fut surprise quand Johanna lui proposa si spontanément de ne pas hésiter à venir la voir si elle voulait passer du temps avec elle.
-J'ai l'air si désespérée que ça ? En même temps, ça devait être un peu le cas, et elle admirait la remarquable assurance de Johanna, elle n'avait pas peur d'exprimer les choses, quitte à y aller cash, sans barrières. Merci, c'est sympa, ajouta-t-elle, parce qu'elle appréciait vraiment beaucoup l'attention. C'était rare qu'on fasse attention à elle, on peut dire que ça changeait. Mais pourquoi ? Enfin... j'veux dire... Tu me connais pas...
Personne ne la connaissait spécialement. Elle faisait tout pour.
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Mer 25 Oct - 20:58
La Poufsouffle était d’accord avec elle. Enid sortait de colle, cela était franchement étonnant, elle n’avait pas l’air spécialement rebelle, et le fait qu’elle y soit allée a cause d’une potion ratée révolta la Poufsouffle mais la jeune fille garda sa colère pour elle.
- Je ne sais pas si tu as remarqué, mais il y a une méga trace noire sur le sol de la classe de potion, juste a coté du bureau du fond c’est de mon fait et c’était quand j’étais en troisième année. C’était sacrément rigolo parce ma potion avait ce jour là la consistance de la boue et je n’ai rien trouvé de mieux à que de rajouter un ingrédient explosif. Je me suis bien marrée quand tout à explosé et que tout le monde en a eu plein partout, heureusement il n’y a pas eu de blessés. par contre j’ai dû éviscérer les grenouilles à la main en guise de retenue. Cela valait le coup, rêva la Poufsouffle en pensant à son moment de gloire.
Johanna était plutôt gênée, elle avait l’impression de ne parler que d’elle. La réponse que la Griffondor avait faite à son offre était déstabilisante pour Johanna.
Elle demandait pourquoi elle le faisait ? La jaune et noire pensais que c’était naturel d’aller vers les gens et de leur proposer son aide, même si elle ne les connaissait pas encore. Qu’on cherche à se faire oublier, Johanna ne pouvais pas l’envisager, chacun avait le droit à sa place dans une école. C’était son principal cheval de bataille et en tant que préfète elle s’assurait que ce soit le cas au moins pour les plus jeunes de sa maison, mais si la jaune et noire voyait qu’il se passais des injustices ailleurs, elle ne pouvait s’empêcher de monter au crénaux. La blonde se passa la main dans ses cheveux et paru longtemps réfléchir à la réponse à donner.
- Je ne te connais pas encore, mais cela ne m’empêche de vouloir apprendre à te connaître, et à vouloir être gentille. Je suis comme ça, je m’intéresse aux gens.. Je pense que tout le monde devrait pouvoir trouver sa place, se sentir en sécurité et être entouré d’amis ! Affirma la blonde caractérielle.
Enid Pettigrow
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Mar 31 Oct - 11:03
Enid Pettigrow feat. Johanna MillerMaladresse, quand tu nous tiens
Décidément, Johanna était un sacré personnage, aux antipodes d'Enid. Et la rouge et or était admirative. Elle lui parla d'un incident en cours en potion. Oui, elle l'avait vue, cette tache, mais elle n'aurait pas imaginé que ça venait d'elle. C'était fou, la légèreté avec laquelle elle pouvait s'exprimer au sujet de cet incident. Enid aurait été morte de honte si elle avait dû subir la même situation. Loin de rire de ses maladresses, vraiment, elle aurait cherché à les faire oublier. C'est une chose qu'elle devrait apprendre et elle le savait il faudrait qu'elle apprenne à prendre sur elle, à rire de ce genre de situations plutôt que d'en faire une affaire d'état. Mais ce n'était vraiment pas dans son caractère. Elle n'y arrivait pas, et elle avait vraiment de l'admiration pour son interlocutrice. Elle aimerait savoir être comme elle, mais ce n'était pas le cas. Ses réflexions, elle y répondit par un fin sourire. Elle aurait aimé, elle, dire que la punition qu'elle venait de subir en valait la peine, mais ce n'était pas du tout sa façon de voir les choses.
-C'est pas si simple, malheureusement, confirma Enid quand Johanna que tout le monde devrait réussir à trouver sa place et à se forger un cercle social.
Elle avait beau le vouloir, elle était lucide, elle savait bien que la plupart des gens n'étaient pas comme ça, étaient fermés, ne donnaient pas leur chance à tout le monde. Et elle en avait souffert. Bon, ça venait d'elle, aussi, elle devrait quand même s'ouvrir aux autres, gagner en assurance, tout simplement, mais en même temps, elle ne pouvait pas modifier son caractère, ce n'était pas possible. En tout cas, il faudrait plus de personnes comme Johanna, ouvertes et sociables, pour aider les personnes comme elle, fermées et mal dans leur peau, à trouver leurs marques et à se sentir bien. Mais le chemin était long, et Enid n'avait pas forcément envie non plus que l'on s'intéresse à elle parce qu'on la prendrait juste en pitié. Elle ne tirerait aucun honneur, vraiment.
- Je sais pas comment tu fais..., ajouta-t-elle dans un léger sourire. J'admire les gens comme toi, tout a l'air si simple...
Simple, oui... en attendant, elle trouvait tout ça compliqué.
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Mer 1 Nov - 15:07
Johanna médita un instant la dernière phrase de la Griffondor et fronça des sourcils. Elle se taisait pour se laisser le temps de la réflexion pour fournir une réponse appropriée à la dernière phrase dite par Enid. La jaune et noire ne se souciait guère de sa popularité, elle à toujours fait ce qu’elle voulait au moment où elle se sentait. La blonde n’écoutait guère les critiques qu’on pouvait lui faire lorsqu’il lui venait une idée dingue en tête. La Poufsouffle hésita, elle ignorait si Enid lui parlait de sa popularité et du fait que beaucoup de personnes gravitaient tour d’elle et il y avait sa fidèle bande d’amis, de vrais amis qu’elle avait rencontré dans le Poudlard Express ou si la Rouge et Or lui parlait de son assurance. Dans les deux cas, Johanna se dit qu’elle pourrait donner un ou deux tuyaux à sa jeune amie, juste pour discuter de sa façon de voir les choses. - Si tu parle de mon assurance, je pense que cela me vient du fait que j’ai compris que quoique tu fasses, que tu dises, tu auras toujours quelqu’un a qui cela n’ira pas. Et j’ai une sacré bande d’amis, je te parles de ces vrais amis sur lesquels tu peux compter et réciproquement. Pour la popularité, je ne sais pas, c’est juste que c’est comme ça. J’ai suffisamment confiance en moi pour me dire que personne va me manger, qu’avoir la honte c’est pas grave et qu’au pire je me prends un Avada dans la tronche, plaisanta Johanna.
La Poufsouffle espérait que cela pourra répondre à la question implicite de la rouge et or. Si ce n’était pas le cas, ce n’est pas grave. Ce n’était pas bien sûr une vérité universelle, c’était juste son point de vue à elle que Johanna partageait volontiers quand on trouvait le courage de venir lui poser la question.
Enid Pettigrow
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Dim 5 Nov - 18:04
Enid Pettigrow feat. Johanna MillerMaladresse, quand tu nous tiens
Quoique l'on fasse, quoique l'on dise, il y aura toujours quelqu'un pour vous mettre des bâtons dans les roues, il y aura toujours quelqu'un pour vous juger, pour ne pas vous accepter. Enid aussi avant compris ça, mais elle ne le voyait pas du tout de la même manière que son interlocutrice. Elle, avoir conscience de ça, ça la bloquait. Au lieu de se dire qu'il n'y avait plus qu'à s'en moquer puisqu'il n'y avait rien à faire, elle se disait juste que son attitude serait forcément passée au crible même si elle ne faisait rien de mal... et elle n'aimait pas l'idée d'être observée, scrutée, jugée, ça la blessait, ça l'angoissait, et du coup, elle n'arrivait pas à se montrer du coup très naturel, c'était impossible pour elle. Elle devrait sûrement prendre de la graine des propos de la jaune et noir, mais elle avait encore beaucoup d'efforts à faire. Ce n'était vraiment pas gagné d'avance, absolument pas gagné d'avance.
En plus, Johanna avait un atout qu'Enid n'avait pas. Elle manquait d'amis. Elle avait Andreï, bien sûr, et elle savait qu'elle pouvait compter sur lui, mais le vert et argent avait ses propres soucis, des soucis dont il n'acceptait pas toujours de lui parler, ce qui la vexait un peu, en vérité, parce qu'elle n'était pas capable de l'aider comme il fallait. Et à part lui... les amis manquaient. Et les quelques uns qu'elle avait eus avaient fini par la décevoir. Elle n'était pas bien entourée, et forcément, ça n'aidait pas son caractère.
-Un avada dans la tronche ? répéta Enid avec un sourire. Elle ne savait pas trop ce qu'elle entendait par là. Peut-être un truc de type : "au pire on meurt", elle ne savait pas. Dans tous les cas, l'assurance de Johanna était surement une chose qu'elle n'avait pas contrôlé, quelque chose d'inné. Et dans ce cas-là, la jeune femme ne risquait pas de la rattraper. Elle se disait qu'elle resterait toute sa vie cette petite chose mal assurée qui n'aurait que de faibles perspectives, avec un pouvoir trop grand pour sa petite personne. C'est un peu radical, quand même, ajouta-t-elle d'un ton amusé. Je crois que je vais me contenter de rester moi-même.
Même si elle était une pas grand chose.
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Mer 15 Nov - 18:34
Johanna se tu un moment. c’était rare car en général la Poufsouffle était une bavarde. Elle sourit devant la réplique de Enid. Bon, elle ne pourrait pas être la sauveuse, cela embêtait Johanna qui aimait vraiment être présente, mais la jeune fille se demandait si les autres avaient vraiment besoin de sa présence tout le temps, car elle aidait et donnait son avis avant même que la personne n’ait eu le temps de vraiment donner son accord et Johanna comprenait que cela pouvait agacer, parfois. Johanna remonta l’escalier et trébucha car une des marches de ce dernier était piégées. Elle se sentit un peu moins compressée et pouvait un peu plus respirer. Oui, Johanna était un peu mal à l’aise dans les milieux fermés.
Elle se contente de rester silencieuse, son sourire perpétuel scotché au lèvres. Elle a rattraper sa négligence à l’égard d’Enid et se sent plus apaisée que au début de la conversation. La Griffondor n’avait pas l’air de lui en vouloir plus que cela. Elles se contentèrent de marcher en silence, une expérience nouvelle pour Johanna qui aimait faire du bruit et combler le silence avec des longs monologues, ce silence là n’était pas un de ces silences désagréables, pleins de tensions ou gênant. c’était un silence agréable ou elle tout simplement pas envie de parler. La jeune fille avait l’impression qu’un poids a été enlevé de ses épaules et que maintenant elle se sent plus légère.
Johanna apprécie beaucoup la Griffondor et avait apprécié de passé du temps avec elle. La jeune Poufsouffle regrettait presque que la bibliothèque approchait à la vitesse grand V. La jeune Poufsouffle secoua un peu la tête, juste histoire de remettre ses cheveux blonds en place. Elle était pas très contente de constater qu’il se fait tard, et qu’en plus elle n’avait rien qui justifiait le fait qu’elle se promène a cette heure dans le couloirs.
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna) Lun 27 Nov - 21:23
Enid Pettigrow feat. Johanna MillerMaladresse, quand tu nous tiens
Le silence se fit et les enveloppa tandis qu'elles se dirigeaient vers la bibliothèque. Le silence, Enid connaissait bien, parce qu'elle était tout sauf bavarde, et qu'en règle générale, elle économisait sa salive plutôt que de se répandre en discussions inutiles dans le but de meubler le silence. Ceci dit, certains silences lui paraissaient proprement inconfortables, surtout parce qu'elle avait le sentiment de mettre les autres mal à l'aise, ou alors elle avait l'impression de ne pas être suffisamment intéressante pour les gens qui l'entouraient. Mais là, la jaune et noir avait su la mettre en confiance, et même si elle se posait de très nombreuses questions, là, elle était assez sereine, elle savait que le silence à l'heure actuel était voulu par elles deux et ne signifiait rien de terrible ou de répréhensible. Elle était contente d'avoir accepté de faire plus ample connaissance avec Johanna. Elle ne pourrait pas totalement l'expliquer, mais elle avait le sentiment de marcher aux côtés d'une amie, et c'était suffisamment rare, comme configuration, pour elle, pour qu'elle y attache de l'importance. Finalement, après avoir marché un petit moment, elles atteignirent la bibliothèque.
-Tu sais quoi ? osa-t-elle articuler finalement. Je crois que je vais t'accompagner à la bibliothèque, j'ai plus rien à lire, j'emprunterais bien un bouquin.
Bon, en fait, elle n'aimait pas lire. Elle avait bien apprécié un ou deux romans, mais elle n'avait rien d'un rat de bibliothèque, on ne la voyait dans cet endroit que lorsqu'il y avait un devoir important en approche et qu'elle ne pouvait rien faire d'autre que de réviser à bloc (le tout pour des résultats minables quand même, mais ça c'était encore une autre paire de manches). Dans tous les cas, sa proposition était plus un prétexte qu'autre chose, parce qu'elle se disait qu'elle apprécierait de passer un peu plus de temps avec sa camarade, même si ce n'était pas pour dire grand-chose, d'ailleurs. Elle était vraiment seule, et cette solitude se faisait ressentir dans l'attitude qu'elle adoptait avec celles et ceux qui acceptaient de lui accorder un minimum d'attention. C'était une attitude qui pouvait bien évidemment lui causer du tort, à la longue, mais c'était plus fort qu'elle.
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#Sujet: Re: Maladresse, quand tu nous tiens (Johanna)