#Sujet: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Dim 28 Déc - 19:22
Solitude, quand tu nous tiens
M
MMMhhh... pensa la rouquine. Elle était là, au chaud, près de la cheminé allumée le nez plongé dans une grande tasse de jus de citrouille à la cannelle. Elle se reposait selon son habitude hivernale. Elle regardait la valse des flammes, passionnée par leurs mouvements. Elle se concentrait sur les crépitements du bois qui chauffait cette vaste pièce commune, peu remplie en ce soir de février.
Certes, elle appréciait la neige, mais elle commençait peu à peu à s'en lasser. Elle voulait pouvoir sortir et profiter de ces verdures autour du château. Hors là, elle se limitait à une petite heure de promenade... Et cela lui donnait une impression de confinement. Peut être est elle claustrophobe? à voir de plus près.
Elle repensa à ce qu'elle a vécue dernièrement, à ses vacances de noël passés avec son père, sa belle-mère, son frère et sa demi-sœur. Elle doit l'admettre, s'occuper d'un bébé n'est pas de tout repos. Elle considérait même qu'elle va aider à l'éducation de cet enfant. C'est sa sixième année à Poudlard, donc elle aura un piètre investissement pendant les deux premières années de la vie de sa sœur, mais rien ne l'empêchait de s'engager ensuite.
Elle revenait également sur des événement plus présents, la saint valentin par exemple. Cette fête qu'elle a passée seule... Heureusement peut être? Elle ne sait plus quoi penser. Elle avait peur de finir vieille fille. Elle était consciente qu'elle avait relativement de la chance, elle avait le choix de son époux. Son père le lui a garanti, en aucun lieu elle sera victime d'un mariage arrangé. D'un autre point de vue, elle avait l'impression que sa façon d'être, son caractère ne lui permettraient jamais de trouver chaussure à ses pieds.
Elle soupira en regardant le fond de sa tasse de jus, qu'elle posa un instant sur la petite table près du fauteuil qu'elle occupait pour réajuster ses grosses chaussettes en laine confectionnées par sa grand mère, et de se couvrir avec la petite couverture. Elle regarda une fois de plus autour d'elle, et se sentit encore plus solitaire qu’auparavant.
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Andreï Armyanski
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Sam 3 Jan - 0:32
Solitude, quand tu nous tiens
D
es commentaires pour le moins explicites et tout sauf élogieux étayaient son bulletin scolaire. Il était parvenu à aisément l'intercépter, sa mère étant actuellement à l'infirmerie, et le bulletin en question y ayant été confié, par conséquent. Oh, à un moment ou à un autre, il faudrait bien que sa mère tombe sur ces terribles notes et ces commentaires déplaisants, mais au final, Andreï s'en fichait. Si ses professeurs avaient des commentaires à faire, ils ne se priveraient sans doute pas de lui en faire en direct (quoi qu'on se montre toujours clément avec une femme souffrante, c'était peut-être sa chance), il n'empêchait pas que, à un moment, Anya avait bien déclaré que le fils devait se débrouiller tout seul et qu'ils n'auraient plus de lien l'un avec l'autre. Dans ce cas là, ses notes ne la concernaient plus, non. Il n'allait en tous cas pas se priver d'avancer cet argument irréfutable si l'on en venait à lui faire quelque reproche que ce soit. Et que son nouveau « père » ne tente même pas de lui faire la morale, ou alors il ne répondrait plus de ses actes. Enfin bref, oui, ses notes avaient chutées, et sacrément. Pourtant, s'il y avait une chose sur lesquelles ses professeurs voulaient bien s'accorder, c'est qu'il restait un garçon plutôt intelligent, il semblait seulement avoir eu tendance à faire une crise d'adolescence, que l'on pouvait justifier par sa situation familiale particulière (et encore, ils ne savaient rien, absolument rien), et l'état actuel de sa génitrice... Il y avait de ça, c'est sûr... D'autant que, ne sachant toujours pas si sa mère était véritablement en danger de mort ou si elle allait finalement s'en sortir, Andreï n'était pas au bout de ses préoccupations....
...On aurait donc pu comprendre qu'il ne fasse que peu de cas de ses résultats scolaires, il avait des circonstances atténuantes, mais le fait est que cet étalement de résultat en deçà de la moyenne, à l'aube de passer ses Aspic, lui avaient profondément déplu. Il n'avait jamais été ce que l'on qualifie de grosse, tête, il n'était pas l'intellectuel de service, mais tout de même, il s'en sortait mieux que cela, d'habitude ! Puisqu'il devait tout reconsidérer dans sa vie, ne devait-il pas reconsidérer son avenir ? Il était grand temps qu'il se remette au travail, d'autant que les devoirs ne manquaient pas. Autant s'y mettre, à cette rédaction de métamorphose, même si le sujet ne l'inspirait pas du tout ! Qui sait, cela lui permettrait peut-être aussi de se vider l'esprit, ne serait-ce qu'un petit peu, et d'oublier ses ennuis l'espace d'un instant. Il est évident qu'il en avait plus que besoin. Armé de livres fraichement empruntés à la bibliothèque, il s'était donc rendu à la salle commune des verts et argent. Bosser au coin du feu, à sa place préférée, c'était mieux que rien. Sauf qu'une fois sur place, il constata que sa place était dors et déjà prise. Bon, il n'y avait pas son nom dessus, c'est sûr. Mais il y tenait, à sa place près de la cheminée. Bon, après tout, Ginger était plutôt sympa, comme fille.
-Je peux m'installer ici ?
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Sam 3 Jan - 19:07
Solitude, quand tu nous tiens
G
inger fut brutalement sortie de ses rêveries lorsqu'une voix résonna près d'elle. Elle cligna des yeux rapidement pour reprendre ses esprits, et ce fut rapidement le cas. Elle tourna sa tête et regarda son interlocuteur. Andreï, son camarade de classe était là. Que pouvait il bien vouloir? La rouquine se rendit compte que son camarade de classe lui avait posé une question... Qu'elle pouvait elle être. Par la barbe de Merlin! Elle était tellement loin, dans son monde imaginé qu'elle n'a pas entendu la question. Elle avait envie de se donner une bonne gifle au centre de sa joue... Comment peut on être aussi... aussi quoi justement? Ce n'est pas de la tête en l'airdise, pas de l'inconscience... Elle s'énervait elle même parfois.
Bon, elle décida de regarder son camarade peut être verrait elle sur son expression ou par son attitude ce qu'il peut bien vouloir. Il avait une pile de livre dans les mains et regardait Ginger, le fauteuil... AH c'est bon! Il doit vouloir s'asseoir ici! Bon au moins elle avait ça de bon (apriori). Elle lui sourit en retour et se poussa un peu avant d'ajouter:
-Bien sûr, vas-y. Désolé je ne suis pas très dégarnie en ce moment...
Elle plongea son regard dans ses yeux bleus... Ha, qu'elle craquait pour ses yeux... Ils lui rappelaient les yeux de son ami Luka. Il lui manquait son petit russe! Et puis cette faussette... bref, Ginger ne pouvait pas le nier, Andreï avait du charme, et pas qu'un peu...
Non, stop, elle devait calmer ses ardeurs. Andreï n'est qu'un camarade de classe, qui partage la même maison qu'elle, et qui ne veut rien de plus qu'occuper la place près de la cheminé que monopolise la rouquine depuis bientôt quelques heures... Oui, il a raison, cette place est particulièrement sereine et elle n'avait pas le droit d'en priver les autres pour si longtemps.
Elle souriait à pleine dent et en y pensant, elle avait peur de se comporter en groupie et cessa de montrer ses dents tout en continuant de sourire tout de même.
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Andreï Armyanski
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Sam 3 Jan - 22:23
Solitude, quand tu nous tiens
G
inger avait l'air particulièrement distraite, ailleurs... Elle avait mis un certain temps à réagir, après qu'il se soit adressé à elle, comme s'il l'avait sorti de sa rêverie... Peut-être que c'était bel et bien le cas. Et pour le coup, il s'en voulait un peu. Pour avoir sa place près du feu, il avait interrompu le moment de solitude de la demoiselle. Lui qui affectionnait tant la solitude, justement, il ne pouvait s'empêcher de culpabiliser, quelque part. Il n'aurait pas aimé, à la place de sa camarade, qu'on le dérange ainsi... Mais bon, au moins, la demoiselle, passé l'instant de la surprise, semblait plutôt contente de lui faire de la place, et d'avoir de la compagnie, justement. En tous cas, elle affichait un grand sourire à son adresse, et elle avait l'air parfaitement honnête dans son attitude (après, il ne la connaissait pas suffisamment pour ne pas être certain que tout ceci n'était pas pure comédie). Bon, dans ce cas, il avait moins de scrupules à venir se poser à côté d'elle.
-Dégarnie ? demanda-t-il dans un sourire. Ginger avait dû partir loin, très loin dans sa rêverie, car le vert et argent était tout à fait incapable de savoir ce qu'elle avait voulu dire. Manifestement, elle avait utilisé un mot à la place d'un autre... Ou alors elle utilisait l'adjectif "dégarni" dans un sens qu'elle ne connaissait pas à ce mot ? Peu importe, du moment qu'il pouvait être à sa place. Y'a pas de mal... ajouta-t-il sans être toujours certain de ce qu'elle avait voulu dire.
Il s'installa ensuite, posa ses livres sur la table face au canapé, tira de son sac en bandoulière sa plume, son encrier, et un morceau de parchemin, et chercha à se mettre au travail... Pendant plusieurs minutes, il tenta de se concentrer, feuilleta au hasard les livres qu'il avait embarqué avec lui... mais la dissertation était décidément le pire exercice au monde, à ses yeux.
-T'as déjà rédigé ton devoir de métamorphose, toi ? finit-il par demander à l'adresse de la rouquin à côté de lui. Non pas qu'il veuille l'embêter avec ça, mais l'inspiration lui manquait tant et si bien qu'il se sentirait presque prêt à négliger son travail pour juste... bavarder... lui qui était pourtant un individu bien loin d'être loquace. Bon, si elle pouvait lui donner quelques tuyaux au passage, il n'était pas contre non plus, mais au final, c'était assez accessoire. Il n'accordait qu'un piètre intérêt aux nombreux centimètres de parchemin qu'il lui fallait noircir de son écriture fine et serrée. C'est vrai, ses résultats scolaires étaient minables, c'est vrai, il avait voulu se reprendre en main, mais finalement, il commençait à se dire que c'était peine perdue. Ce n'était pas pour rien, si ses résultats chutaient à ce point, il y avait une bonne raison à cela. Et ses ennuis et remords ne parvenaient pas à s'oublier sous un amas de devoir. Bien plus aisément derrière le sourire de Ginger, qui était très sympathique, au passage. Au moins, avec elle, il était sûr de ne pas ressasser les mauvaises choses et de ne pas se prendre la tête.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Sam 3 Jan - 23:11
Solitude, quand tu nous tiens
L
a rouquine ne pu s'empêcher de rougir à la remarque de son camarade. Qu'est ce qui lui a prit de dire ça?! Elle était vraiment loin et ceci n'est même plus une question à se poser. Elle avait une fois de plus envie de se gifler! Rah! Elle s'irritait de sa bêtise.
Bon au moins elle l'a amusé, il n'a pas l'air irrité par son manque d'esprit actif. Tant mieux? Oui! La vert et argent a toujours préféré tourner les choses en dérision plutôt que de se comporter comme l'indiquerait l'éthique à savoir avec sérieux et stoïcisme. Elle eu un petit sourire en coin lorsque le garçon la rassura.
Il s'assit près d'elle et commença a sortir ses livres... À présent la rouquine était capable de percevoir ce que comptait faire son voisin... Elle commença alors à fouiller dans ses souvenirs, elle se rappelle que par ce temps elle avait l'habitude de faire ses devoirs la seconde où ils ont été donnés. Ainsi, ce devoir de métamorphose est normalement parmi son tas de parchemins usés. Mais lequel?
Stop! Tu te sentais seule et maintenant que tu as de la compagnie tu penses à tes devoirs?! pensa-t-elle. Parfois elle regrettait d'être aussi agaçante avec soi-même mais elle n'y pouvait rien.
Et c'est alors qu'Andreï lui posa la question qui revenait à ses pensées précédente et elle eu un petit rire qui s'enfui avant qu'elle ne puise réagir autrement. Bah oui, qui aurait cru que le jeune homme lui poserait une question à laquelle elle a répondu la seconde d'avant dans ses pensées? Personne exactement!
Elle le regarda donc dans les yeux, ayant le regard encore quelque peu amusé et répondit:
-Oui, je voulais m'en débarrasser au plus vite. Il ne vaut sûrement pas grand chose mais je ne vais pas me plaindre, ce sujet est extrêmement mauvais! Mis à part pendant les ASPICs, ça nous servira strictement à rien! Mais bon, on y peut rien pas vrai?
Elle détourna son regard vers les mains de son camarade.
-Au pire des cas, ce devoir est pour dans une semaine, je pourrais te donner un coup de main, mais pour ton bien... -et surtout celui de ton devoir- dit elle en riant cette fois; vaut mieux pas que ce soit aujourd'hui.
Oui, si elle l'aidait aujourd'hui ce devoir risque de comporter des références enfantines comme des licornes qui font des prouts papillons! Oui, elle en serait parfaitement capable, et elle en a déjà fait les preuves vu les gaffes qu'elle a faite en si peu de temps.
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Andreï Armyanski
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Dim 4 Jan - 10:23
Solitude, quand tu nous tiens
S
e débarrasser de ses devoirs au plus vite, c'était une méthode qu'il utilisait, lui aussi, de façon générale, à une époque. Il n'appartenait normalement pas à cette catégorie de personne qui attendait la dernière minute pour se mettre à jour dans son boulot, mais beaucoup de choses avaient changées, entre deux... notamment ses capacités de concentrations, qui étaient à présent réduites au minimum, tant son cerveau s'avérait incapable de faire l'impasse sur tous les problèmes qu'il pouvait avoir... Il pouvait passer des heures sur un bête exercice complètement banal, et parfois, il omettait même de rendre certains travaux. On était bien loin du Andreï d'autrefois, pas forcément le meilleur de sa classe, mais bosseur, qui parvenait à s'en tirer avec un niveau pas trop déplorable. C'est comme si cet état de fait appartenait à une époque lointaine, dorénavant, et à laquelle il ne réaccèderait pas, malgré des efforts qu'il faisait bel et bien, pourtant. quand il était venu là avec l'intention de travailler, ses motivations avaient été sincères... mais il commençait déjà tout de même à sauter sur le premier prétexte venu pour faire autre chose.
C'était vrai, quoi, après tout... Le devoir de métamorphose en question n'était effectivement que dans une semaine. Et si Andreï, à l'inverse de sa camarade, le vert et argent était incapable de définir si ce sujet était mauvais ou non, utile pour les Aspic ou pas, il pouvait dans tous les cas envisager de le reporter à plus tard. Pour une fois qu'avoir de la compagnie ne lui hérissait pas complètement le poil (d'habitude, ce n'était le cas qu'avec June ou Katherine - ne parlons pas des adultes, c'était un sujet bien trop compliqué à aborder). Ginger se proposait de l'aider. Vu que depuis tout à l'heure, il lisait son sujet et se montrait tout à fait incapable d'y entendre quoi que ce soit, c'était plutôt une aubaine, et une main tendue qu'il aurait clairement été mal avisé de refuser.... D'autant que, pour l'heure, il n'avait juste aucune envie de bosser, finalement. Tous ces bouquins empruntés pour rien ! Enfin !
-Dans ce cas, mon devoir peut bien attendre. dit-il dans un sourire. Bon, elle l'avait clairement invité à rester avec lui, n'est-ce pas ? ll craignait un peu de s'imposer auprès d'elle. Lui et son absence de confiance en lui. Ça te dirais, une partie de cartes explosives ?
Il avait cru voir un jeu traîner, à quelques tables de là, visiblement délaissé par son propriétaire. Bon, le jeu n'était peut-être pas au complet, c'est vrai, mais c'était des cartes explosives, ils pourraient toujours improviser de nouvelles règles, ce n'était pas un soucis. C'était en tous cas pour lui un programme bien plus tentant que ces fichus histoires de métamorphose qui lui sortaient par les oreilles, par les trous de nez... Bref. L'intérêt d'un jeu, de toutes les manières, ce n'était jamais tant le jeu en lui-même que les personnes avec qui l'on jouait.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Dim 4 Jan - 15:34
Solitude, quand tu nous tiens
C
houette pensa la rouquine, elle ne l'a pas fait fuir immédiatement... Bon, ça lui donne une chance supplémentaire pour qu'Andreï n'arrive pas à la conclusion qu'elle craint: "c'est une folle, elle est psychique".
Une partie de cartes explosives donc? Elle ne se rappelait plus quand était la dernière fois qu'elle y a joué... C'était sûrement avec Adam, son frère, pendant un de leurs nombreux séjours chez leur grand mère. Elle liait à ce passe temps de superbes souvenirs, alors pourquoi ne pas y donner une chance là aussi? Ouais, Ginger se décida, elle va jouer avec son ami vert et argent.
Et puis, c'est l'occasion de faire connaissance, qui sait, ce garçon peut cacher bien des qualités...
Elle se leva, regarda rapidement autour d'elle et aperçu sur la table au fond de la salle commune un paquet de cartes explosives. Elle esquissa un sourire victorieux, au moins ils avaient les cartes. Elle sorti sa baguette "accio cartes" prononça t elle et les cartes se rapprochaient d'eux tandis qu'elle re dirigea son regard vers son compagnon.
-J'ai les cartes! as tu une idée de jeu en particulier?
Elle n'eut pas fini de prononcer sa phrase qu'elle ouvrit le paquet pour en vérifier le contenu. Toutes les cartes étaient là, donc ils avaient à peu près toutes les possibilités de jeu, en partant d'une bataille banale à un poker explosif!
Ce garçon a eu une idée de génie. C'est vrai quoi, il ne le sait sûrement pas, mais la rouquine sentait justement un besoin de compagnie et par la même occasion une façon de fuir de tout. Paradoxal me direz-vous, justement, d'où les cartes sont un échappatoire idéal.
Et puis, le fait de jouer avec Andreï avait aussi du positif. Elle pouvait se changer les idées des tracas qu'elle a pu avoir, ils ne se connaissent pas vraiment alors ils peuvent être presque sûr que leur discussion ne dérivera pas sur des sujets graves ou susceptible de les mettre mal à l'aise.
Elle avait bien besoin de ça en fait, besoin de changer d'environnement. Non physiquement, non, Poudlard est un endroit parfait... Non, elle devait changer de fréquentation. Non qu'elle s'est lassé de ses amis, c'est juste qu'elle a l'impression de ne plus être capable de rire avec eux comme elle en avait l'habitude à son arrivée ici.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Dim 4 Jan - 18:21
Solitude, quand tu nous tiens
D'
un sortilège d'attraction, Ginger récupéra le paquet de carte laissé à l'abandon, et qui saurait faire bien meilleur usage avec eux-deux que jusqu'alors, délaissé sur sa pauvre table. C'est comme si ce jeu attendait que l'on s'occupe enfin de lui... Oui, vraiment, c'était un appel du pied du destin. Tant pis pour ses devoirs, ils pouvaient bien attendre, il n'y avait pas le feu au lac. Il déplaça d'ailleurs sa pile de bouquin, la posant par terre à côté du fauteuil, et rangea vite fait bien fait sa plume et son morceau de parchemin dans son sac. Finalement, il aurait sorti tout son attirail pour rien... Bon, pas pour rien, il avait juste eu le temps d'écrire son nom, son prénom, et le titre du sujet de métamorphose en haut de son parchemin. On pouvait bien lui accorder un bon point pour ça, non ? Non... Bon, ok... rien à faire, du moment qu'il passait à autre chose. Andreï attendit que Ginger ait fini de compter toutes les cartes, avant de lui répondre. Le jeu était complet, cela signifiait qu'ils pouvaient jouer à à peu près tout... Mais au final, les premières idées d'Andreï n'avaient pas grand rapport avec des jeux compliqués, qui nécessitaient impérativement le bon nombre de cartes. Il avait pas envie d'un truc trop prise de tête qui demandait trop de réflexion.
-On pourrait faire une bataille ? Ou un château de cartes ?
Avec des cartes explosives (ces dernières étaient noircies, d'ailleurs, il était très probable qu'elles aient déjà pas mal servies), ces deux jeux là étaient les plus amusants. Parce que, dans le cas de la bataille, il fallait savoir être à la fois plus rapide que son adversaire ET plus rapide que le jeu, et parce qu'il était amusant d'entamer une course contre la montre pour finir son château avant qu'il n'explose. C'était typiquement le genre de jeux qui n'étaient pas prise de tête, et qui permettaient de passer un bon moment, tout en oubliant au passage toutes ses tracasseries. Et c'était clairement ce dont il avait besoin... Et ce dont Ginger avait peut-être besoin, elle aussi. Il se montrait assez égocentrique, dernièrement, il avait tant de problèmes qu'il se focalisait dessus et négligeait ceux des autres, comme s'ils n'avaient qu'une minimum importance. Il pouvait être un sacré égoïste, quand même. Bon, en même temps, il ne savait pas si Ginger avait des choses à oublier, de son côté.
-Ça fait longtemps que j'ai pas joué... reconnut-il, ce qui était tout à fait vrai, il faut dire qu'il n'avait pas beaucoup d'amis avec qui jouer, et qu'il s'était essayé à des jeux... d'une autre nature et bien plus dangereux, dernièrement. Ou simplement fait un truc un peu amusant.
En fait, son dernier moment de légèreté, qui ne s'était pas accompagné de drames, de dilemmes, et d'instants pesants, remontaient à sa visite de Londres avec Katherine. Ça faisait loin, tout de même.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Lun 5 Jan - 23:09
Solitude, quand tu nous tiens
L
a rouquine sentait entre eux comme une complicité... Mais vous savez, pas la complicité entre deux meilleurs amis du monde, non, ça ils en étaient encore bien loin. Non, eux ils avaient cette complicité d'enfants de 5 ans, qui viennent tout juste de se rencontrer dans un bac à sable et qui décident de construire un château de sable ensemble. D'ailleurs, c'est un peu ce à quoi ils vont procédé, jouer ensemble comme des enfants, construire des châteaux (en carte cette fois, certes). Oui, vous l'aurez deviné, Ginger a eu une préférence pour la construction de château. C'est tellement amusant lorsqu'il faut en plus d'être délicat et méticuleux aussi réactif et rapide pour pas que les cartes et par conséquent le château n'explose avant même d'être bâti! Et puis, c'est tellement marrant lorsque cette oeuvre majestueuse survit pendant seulement cinq secondes et qu'on est fier d'un tel record! Oui, Ginger a une âme bien enfantine au fond d'elle, mais elle l'aimait bien cette facette de sa personnalité.
Elle alla annoncer son choix à son camarade lorsqu'il parla avant elle. Et pour le peu, sa remarque mit la vert et argent bien mal à l'aise. Elle se sentit d'un coup trop joyeuse, trop enthousiaste à l'idée de jouer aux cartes... Comme si elle en avait fait de trop, et elle se sentit un peu coupable de n'avoir pas réagi de façon plus adéquat qu'avec un gros sourire aux lèvres.
Et puis tarte au citron! Elle ne va pas culpabiliser pour ça! Non! Elle va plutôt essayer de faire ce qu'elle faisait à son arrivée à Poudlard l'an passé. Oui, elle va contaminer Andreï avec sa bonne humeur!
C'est vrai qu'elle ne le connaît pas vraiment, et donc ne peux pas savoir quels sont ses problèmes et qu'est ce qui peut bien le mettre dans un tel manque de confiance en soi, de joie de vivre débordante.
Hum... Et c'est les remarques d'une fille qui a passé son après midi collée à la cheminé en train de semi-déprimer... Cette fille est un paradoxe qui finira par l'achever un jour!
-Dans ces cas je suppose que la construction d'un château explosif sera la parfaite occasion de faire quelque chose d' amusant ET -elle insista bien sur ces deux petites lettres- le tout en bonne compagnie: la mienne bien sûr!- dit-elle en se pointant du doigt.
Elle regarda le garçon et ayant rapidement peur pour passer pour quelqu'un de surprétencieux, elle voulait le rassurer
-Je te rassure, je plaisante, mais j'aime bien raconter des bêtises régulièrement... C'est quelque chose d'inné chez moi apparemment.
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Andreï Armyanski
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Mar 6 Jan - 16:21
Solitude, quand tu nous tiens
C'
était donc d'accord pour le château de cartes explosif. En ce qui concernait Andreï, ce programme lui allait à merveille, d'autant qu'il y avait très longtemps qu'il ne s'était pas amusé à cela. La dernière fois devait remonter à plusieurs années, pour tout dire. Arrivait normalement un âge, c'est vrai, au cours duquel on passait à des activités plus mâtures... Mais en l'occurrence, le vert et argent s'en foutait complètement. La maturité, il considérait en avoir eu sa dose, et sérieusement. Non mais sans blague ! Il avait eu le sentiment d'avoir vieilli de dix ans en quelques mois, à supporter le poids de révélations et de responsabilités qui n'auraient jamais dû reposer sur ses frêles épaules, il ne souhaitait cela à personne, pas même à ses pires ennemis (pense celui qui a empoisonné sa propre mère)... Franchement, retomber en "enfance" ne serait-ce qu'un moment, ce ne serait jamais que pour son bien, et ça ne pourrait en rien lui faire du bien. Il fallait qu'il se rappelle, de temps à autres, qu'il n'était jamais qu'un adolescent, et qu'il parvienne à agir en tant que tel. En présence de Ginger, cela lui paraissait envisageable, elle était d'une compagnie légère et agréable, elle ne semblait pas s'inquiéter de quoi que ce soit (ou alors elle le cachait bien). En bref, elle était tout ce qu'il aimerait bien finir par être à nouveau, si cela lui était permis. Oui, rien de mieux que le programme qu'ils avaient établis tous les deux, pour s'amuser, en une compagnie tout sauf désagréable. Et non, Andreï n'avait pas imaginé un seul instant que son amie (allez, disons qu'elle était son amie, même s'ils ne s'étaient jamais beaucoup parlés jusqu'à ce jour) avait prononcé ces mots par prétentieux, elle possédait juste de cet amour qu'il lui envierait presque, et de cet enthousiasme qui lui manquait cruellement au quotidien. Des deux c'était clairement elle qui possédait la meilleure attitude.
-J'adore ta motivation. dit-il dans un sourire sans même relever le fait qu'elle avait affirmé qu'elle ne disait jamais que des bêtises, ce n'était pas le genre de remarques qu'il fallait confirmer ou infirmer, il fallait tout simplement les prendre avec le sourire, et c'est ce qu'il avait décidé de faire. D'ailleurs, ça faisait vraiment du bien, de sourire un peu, ses zygomatiques lui semblaient un rien rouillé tant il avait eu peu d'occasions de s'en servir dernièrement. Sans rien ajouter d'abord, il s'appliqua donc à entamer le rez-de chaussée de leur château de carte qui n'aurait sans doute jamais le temps de se dresser jusqu'au plafond de leur salle commune avant d'exploser, bien qu'Andreï se donnerait bien de tels objectifs personnels. Tu sais quoi, on devrait se donner des gages. Quand on fait s'écrouler le château ou quand il explose.
Quoi ? Il était gamin ? Bah oui, on parlait de retomber en avance, il n'était pas contre une petite séance de régression. C'était peut-être même ce dont il avait le plus besoin pour évacuer un peu toutes ces tensions, trop nombreuses, à l'assaut de son être.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Mer 11 Fév - 11:15
Solitude, quand tu nous tiens
L
a rouquine s'était sentie flattée par la remarque de son camarade. Elle en est même venue à rougir comme une gamine. C'était idiot de rougir ainsi, c'est vrai quoi, il n'avait rien dit de tel, il a seulement fait une remarque simple et gentille, mais ce n'était que par pure politesse. Il était simplement satisfait d'avoir un camarade de jeu, c'est tout aucune arrière pensée ne peux se trouver derrière cette remarque !
En bref, elle se sentit par la suite légèrement maladroite. Même si en réalité l'enchainement de ces sentiments a été d'une rapidité remarquable, elle ne le percevait pas ainsi. Elle avait l'impression que le temps s'attardait sur cette interrogation personnelle.
Sa raison s'empressa de lui donner une bonne petite gifle et Ginger retrouva son tempérament habituel, sa bonne humeur et son enthousiasme débordant.
C'est alors qu'Andreï poursuivi avec une proposition qui semblait très TRÈS très alléchante pour la rouquine ! Les gages, elle adorait ça, encore une fois elle replongerais au temps de son insouciance enfantine, comme elle l'aimait bien.
Elle eue un sourire allant d'une oreille à l'autre, montrant bien toutes ses dents blanches, joliment alignés. À peine eue-t-elle le temps de répondre à cette proposition qu'elle s'imagina une multitude de gages possibles à donner à son ami au cas où il perdrait. Oui, elle aimait les défis.
Allons-y pour cette partie ! Mais prépare toi à perdre- dit elle en adressant au vert et argent un clin d'œil joueur.- Je suis une joueuse préparée à te donner des gages plus tordus les uns que les autres.
Si elle perdrait, elle ne serait pas plus déçue, elle aimait montrer à travers les gages qu'elle n'a peur de rien, le ridicule y compris. C'est vrai quoi, le ridicule ne tue pas et ce qui ne te tue pas te rend plus fort !
Elle s'empara du paquet de carte et posa la base du château, lançant ensuite un regard à son ami pour l'inviter à la rejoindre dans la partie.
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Dernière édition par Ginger Gracker le Lun 16 Fév - 18:38, édité 1 fois
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Mer 11 Fév - 22:42
Solitude, quand tu nous tiens
E
n s’entendant proposer à Ginger de corser un peu le jeu en se lançant des gages mutuels, le vert et argent ne s’était pas franchement reconnu. Outre le fait qu’il était rare qu’il joue à quoi que ce soit avec qui que ce soit (à part les jeux de société avec sa mère et sa tante fut un temps, mais il doutait un peu de retrouver ce genre de soirées jeux de société dorénavant, et en fait il n’en voulait pas), il n’était pas le genre de personne qui aimait prendre des risques, si minimes ces risques pouvaient-ils être. Bref, se lancer des gages, à la base, c’était pas vraiment son truc. Il n’était pas comme Ginger, qui manifestement, n’avait pas froid aux yeux et se sentait capable de relever tous les défis qui se présenteraient à elle. Lui, il était un planqué, et même quand on parlait d’un jeu bête et innocent, il faisait généralement partie des personnes qui faisaient non de la tête quand on lui offrait de modifier un peu ses habitudes. À croire qu’il se sentait d’humeur aventureuse… En fait, il se sentait surtout d’humeur à oublier, par tous les moyens possibles, et celui-là qu’i lui était offert lui paraissait particulièrement satisfaisant, et surtout, comportant moins de risques que s’l prenait le partie de se foutre en l’air, ou de se blinder d’alcool comme il avait pu le faire le soir de Noël, quand il avait fugué, le tout pour se pinter cordialement avec son ex professeur de défense contre les forces du mal, qui maintenant croupissait à l’asile (Ah, Andreï et ses fréquentation toujours avisées). Là, c’était rien, c’était innocent, et ce serait par ailleurs un bon moyen d’encourager cette complicité nouvelle qu’il voyait naître entre lui et la demoiselle. Oui, il était peu sociable, mais à l’heure où il se sentait souvent très seul (seul et incompris, ça va de soi), le moindre sourire un rien amical ou tout du moins bienveillant à son adresse était une bénédiction réelle.
Alors quand Ginger disposa les cartes sur la table, et faute de prononcer le moindre mot, pour lui faire comprendre qu’il restait sur son idée première, et qu’il était donc temps de les mettre à exécution, il s’empara de deux cartes et s’appliqua avec cette magnanimie qu’il savait avoir par moments, à les faire tenir en triangle sur la table, puis encore quelques autres. Andreï pouvait être maladroit dans ses relations aux autres, mais dans ce genre d’exercice un peu consciencieux, il se targuait d’être très consciencieux. Et il l’était. Seulement, arrivé au troisième étage de l’édifice en carton, ses doigts tremblèrent légèrement, et dans un bruit de pétarade, les cartes voltigèrent dans les airs en tous sens. Manifestement, il avait perdu. Pour cette fois-ci. Son regard se tourna donc en direction de Ginger.
-Bon… sois pas trop vache dans ton gage.
Lui, était bien plus chiffe molle qu’elle. Si ce qu’on lui demandait était trop compliqué, il se pourrait bien qu’il se défile, en définitive. En attendant, il ne lâchait pas Ginger des yeux, attendant de savoir à quelle sauce il allait être mangé.
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Dernière édition par Andreï Armyanski le Mar 17 Fév - 19:51, édité 1 fois
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Lun 16 Fév - 19:38
Solitude, quand tu nous tiens
L
a rouquine s'était lancée dans la partie et lorsqu'Andreï l'a rejoins, elle était en quelque sorte aux anges! Oui, aussi stupide que cela puisse paraître, elle était heureuse d'avoir un camarade de jeu, de ne pas se sentir stupide et seule dans sa connerie... Souvent elle a eue l'occasion de connaître la déception. Des plans faits mais jamais portés à bout par manque de participants... Andreï était clairement différent et Ginger appréciait cela énormément! Il peut penser ce qu'il veut, il est bien plus courageux que plus d'un gryffondor!
Lorsque son chateau explosa, Ginger lui sourit, et détourna les yeux de son propre chateau. Et tandis que son ami lui demandait d'être indulgente, elle s'appuya sur la table ce qui fit exploser son chateau à son tour.
Elle craignait au fond elle qu'Andreï se lasserait de ce jeu et la laisserait seule. Elle voulait donc lui donner un gage qui les ferais rire et décompresser un peu.
Elle pensa donc à ce gage tout niai et innocent mais qui peut tout de même parvenir à amuser la galerie.
Elle fit semblant de réfléchir à fond les méninges en faisant la moue et se grattant le crâne de façon théâtrale. Soudain elle s'écria:
Je sais! - elle scruta son ami du bout de la tête jusqu'au pieds puis indiqua son pull du doigt- ça, tu va me le mettre à l'envers et te comporter comme un enfant de trois ans, fier d'avoir réussi à t'habiller tout seul sans l'aide de ta maman!
Elle eu un instant de doute, elle ne sait pas si Andreï est fils unique ou non, s'il est l'ainé ou le cadet... Peut être n'a t-il jamais eu l'occasion de voir cette scène attendrissante et à la fois amusante qu'elle lui demande d'imiter... Elle voulu donc encourager son camarade à poursuivre la partie et lui faisant une proposition:
Si tu ne vois pas du tout de quoi je parle je suis prête à le faire avec toi.
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Dernière édition par Ginger Gracker le Mar 17 Fév - 23:08, édité 1 fois
Andreï Armyanski
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Mar 17 Fév - 20:28
Solitude, quand tu nous tiens
A
ndreï éprouvait sûrement plus d'anxiété qu'il n'en faut pour un jeu ce qu'il y a de plus innocent. Il était en train de se rappeler pourquoi il ne supportait pas les gages et les fuyait comme la peste, il avait vraiment peur de la sauce à laquelle il pourrait potentiellement être mangé. Le vert et argent était comme ça. Il n'était pas sûr de lui, et il avait tendance à prendre à coeur des choses qui auraient pu sembler complètement absurdes à d'autres et sans l'ombre d'une importance... et en définitive, il passait à côté de pas mal de choses, il le savait bien. Ginger semblait être en ce sens son strict opposé, mais ça lui faisait du bien, en fait, d'être en compagnie de quelqu'un qui, sur plusieurs points, semblait être l'opposé de lui-même, elle lui permettait de sortir un peu de sa coquille. Et puis, pour ce qui était de lui changer les idées, elle s'y prenait à merveille. Plusieurs longues minutes qu'il n'avait pas pensé à sa mère ou à tous ses problèmes existentiels qui lui pourrissaient la vie.
Finalement, le couperet tomba. Bon, en soi, il y avait bien pire, comme gage, mais à la perspective de passer pour un idiot devant toutes les personnes présentes dans cette salle commune, il sentit le rouge lui monter aux joues et une légère angoisse le saisir. Se donner en spectacle, ce n'était vraiment pas son truc, mais en même temps, c'était lui qui avait suggéré qu'ils pimentent un peu le jeu en se lançant mutuellement des défis quand ils perdaient... Clairement, là, il ne pouvait jamais s'en prendre qu'à lui-même... Bon, il fallait qu'il se détende... Ce n'était pas la mort non plus. Il balaya la salle commune du regard. Il n'y avait là que quelques élèves moins âgés qu'eux, et à qui il n'avait jamais adressé la parole, ce n'était pas eux qui allaient lui ruiner une réputation qui, de toute façon, n'était pas bien glorieuse dans tous les cas. Après quelques secondes d'un silence qu'il imposa de lui-même. Il finit par se détendre un peu et daigna accorder un sourire à Ginger.
-Bon, okay. Il s'attela à la partie la plus facile du défi. Il retira son pull, et le remit à l'envers. Il adressa ensuite à son interlocutrice un regard quasi-suppliant. Ouais, je préfèrerais que tu le fasses avec moi... reconnut-il ensuite.
Plus simple de faire comprendre qu'on était pas complètement un dégénéré mental quand l'autre se prêtait au jeu avec vous. Elle semblait ne pas être particulièrement timide (contrairement à lui, toujours), en la suivant, il arriverait peut-être à se lâcher un peu plus... enfin, dans la mesure du possible de sa part, parce que bon, il risquait fort de jouer un gosse de trois ans très trèèèèès discret.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Mar 17 Fév - 23:07
Solitude, quand tu nous tiens
L
a rouquine vu un instant de doute chez le vert et argent qui finalement accepta le challenge. Sa façon de demander des renforts était assez marrante et elle fit fondre Ginger. Son regard eu quelque chose de particulier qui empêchait, en fait, il interdisait plutôt, à la conscience de la rouquine de refuser.
Elle enleva donc son pull gris. Ses boucles rousses se soulevèrent avec la force de cette satané électricité statique. Elle eue envie de rire, son visage s'est recouvert de mèches solitaires attirées par son visage tandis que d'autres continuaient de voler... Cette vision devait être juste magnifique. Elle imagina ce que son ami pouvait bien avoir comme vue et cette idée la fit sourire.
Elle retourna son pull et le mit, elle replia un peu ses bras dans le pull de façon à se la jouer un peu simplet. Elle regarda son camarade et lança sur un ton de fierté débordante:
Moi c'est NiNer et toi? Regarde! Je me suis habillé toute seule COMME une grande! Ma maman elle m'a même pas aidé en plus!
Elle agitait ses bras en montrant bien ses manches en train de pendouiller puis ne pu se retenir un instant de plus et explosa de rire.
Elle reprit un semblant de calme et regarda une fois de plus Andreï:
Vas y essaie, tu verras, il n'y a rien de plus amusant que de retourner au moment ou tout n'était qu'une partie de rire. Où notre plus grand soucis consistait à ne plus avoir de confiture à la fraise pour tartiner notre bout de pain au goûter!
C'est vrai quoi, toute notre vie on pense avoir des problèmes vraiment graves mais avec le temps on se rend compte que ce n'était vraiment rien ou qu'on a connu bien pire plus tard.
La rouquine se visait personnellement avec cette pensée... Et puis, peut être que cette idée s'appliquait même sur ses problèmes présents? Peut être que le nouveau mariage de son père et le bébé fraîchement arrivé dans la famille ne sont pas un vrai problème. Les choses ont tendance à évoluer et il est vrai que cela nous secoue nos habitutes, mais c'est pour le mieux parfois.
C'est décidé, Ginger ira faire le pas vers sa belle mère, histoire que tout aille bien un jour entre elles!
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Andreï Armyanski
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Jeu 19 Fév - 19:27
Solitude, quand tu nous tiens
I
l état très rare que d'entendre rire Andreï Armyanski, il était le genre de personne dont la mine ne semblait que morose et qui ne pouvait se satisfaire de rien, ou toujours en affichant une sorte d'expression neutre qui donnait le sentiment qu'il ne savait pas être joyeux. Le fait est que, ces derniers mois, lui-même ne se souvenait pas avoir ri une seule fois. Bien sûr, il lui était arrivé de sourire de temps à autres, mais c'était tout... Il n'avait tout simplement pas été d'humeur, outre le fait que ce ne soit vraiment, mais alors vraiment pas dans son caractère. Mais oui, Ginger le faisait rire. Elle osait tout, et surtout, elle ne se prenait pas la tête, à s'interroger sans cesse sur le regard qu'on allait poser sur elle, et sur ce que les gens allaient penser. Elle savait faire fi de la bien-pensance, il trouvait vraiment cela admirable. Il savait qu'il devrait en tirer parti. Mettre sur arrêt cette partie de son cerveau qui l'invitait à réfléchir beaucoup trop pour, juste, apprécier la vie. Car puisqu'il faut bien la vivre, autant savoir faire fi des obstacles et voir le positif où il y en a. Dans tous les cas, la rouquine savait à merveille jouer la gamine fière comme un paon à l'idée de s'être habillée toute seule alors même qu'elle était vêtue comme l'as de pique. Bon... à son tour, c'est ça ?
...Oui, elle lui donnait la preuve qu'il fallait bien, de temps à autres, savoir se foutre de ce que pouvaient penser les gens, et se lâcher ne serait-ce qu'un peu. Avoir le contrôle, c'était rassurant, mais c'était pesant. Et si ce que la vert et argent suggérait était vrai, il tenait d'autant plus à tenter le coup. S'imaginer revenir à cette période bénie de sa vie où les soucis étaient moindres, il en rêvait... et il réalisait que Ginger, derrière son éternelle bonne humeur, devait avoir sa part de blessures qu'elle savait très bien caché. Enfin bref, oui, cette époque bénie lui manquait, cette époque où il pensait que rien ne pouvait l'atteindre, où il aimait inconditionnellement sa mère sans avoir le moindre doute, sans avoir découvert tous ces cadavres dans les placards familiaux. Il tenta d'imiter Ginger, renfonçant ses bras dans ses manches, se sentant ridicule rien qu'en s tenant de la sorte alors qu'il n'avait pas prononcé le moindre mot.
-Regarde, je me suis habillé tout seul. tenta-t-il d'une voix un peu zozotante, mais en même temps blasée, qui ne devait pas lui donner un air franchement convaincant.
Il n'était pas bon comédien... Même s'il s'était découvert quelques talents pour le mensonge, notamment en parvenant à convaincre Anya qu'il lui pardonnait, le tout pour l'empoisonner dans la foulée... Mais à ce genre d'exercice, prouvait que pour ce qui était de l'impro, il était pas doué. Ce n'était pas lui qui ferait carrière sur scène, en tous cas.
-Hum... C'était pathétique. Désolé.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Dim 22 Mar - 11:33
Solitude, quand tu nous tiens
G
inger ne pu s'empêcher de rire à la représentation théâtrale d'Andreï. Elle a trouvé ça très mignon, non qu'il ai réussi à ressembler à un môme, mais le fait qu'il a essayer. La rouquine s'est bien rendu compte au long de leur conversation que le vert et argent est un type qui calcule à l'avance chacun de ses faits et gestes. Elle n'était pas peu fière de lui avoir injecté un peu de spontanéité.
Elle voulu lui donner un peu plus de confiance en sa prestation, et s'est approchée de lui, monta sur la pointe des pieds (parce que bon, 1m60 c'est bien mais parfois c'est pas assez) et ébouriffa les cheveux de son camarade.
C'est très bien, tu es comme un grand maintenant! Je suis tellement fière de toi tu ne peux pas savoir à quel point! - dit elle avec une voix plus grave que sa voix naturelle pour se donner un air plus vieux.
Ne sachant plus trop comment rebondir, la rouquine se tourna maladroitement vers son mug rempli de jus de citrouille chaud à la cannelle. Idéal pour ce temps. Elle en bu une gorgé, et fit un geste avec le mug vers le garçon lui proposant ainsi une gorgé.
C'est du jus de citrouille à la cannelle. J'adore me poser près du feu avec ce breuvage. C'est même devenu mon rituel des jours frais.
C'était devenu son rituel lorsque Luka était encore à Poudlard. Il lui manquait de plus en plus ces derniers temps. Ça fera bientôt un an que la rouquine est ici et tellement de gens fraîchement rencontrés sont partis... Son ami était ce qu'il était, mais elle passait du bon temps avec lui, m'enfin elle ne devait pas penser aux faits passés, l'idée de cette après-midi est de se relaxer et de rire et non pleurer... Ou peut-être c'est de ça qu'elle a besoin en ce moment? Qui le sait...
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Andreï Armyanski
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Lun 23 Mar - 18:34
Solitude, quand tu nous tiens
B
on, pour ce qui était de se laisser aller, de délirer, et de lâcher prise, Andreï était encore loin du compte. Mais bon, au moins, il avait essayé, c'était déjà ça, non ? Et même si l'essai n'était pas franchement concluant, il était plutôt content de lui, ou du moins, content d'avoir tenté l'essai, parce que ça avait eu l'effet escompté, cela lui avait permit de lui faire oublier un instant ses problèmes et à détacher son esprit de tout ce qui l'accaparait. Merlin, cela faisait véritablement un bien fou. Il retenait l'information, il faudrait qu'il parle plus souvent avec Ginger, cette fille avait certainement ses prblèmes, elle aussi, mais elle était un véritable rayons de soleil. Et quand, comme Andreï, on ressemblait davantage à un nuage gris, chargé de pluie et de tonnerre. Bon, il en restait un malgré tout, et à tout moment, il menaçait d'exploser, mais elle avait réussi à calmer l'orage au moins quelque temps, et rien que pour cela, même si elle ne pouvait pas forcément s'en rendre compte, elle avait du mérite. Leur petit défi étant terminé, et Andreï pouvant certifier qu'il y avait échoué des plus lamentablement, ils pouvaient se poser de nouveau, et passer peut-être à une conversation un peu plus calme. Le vert et argent but le jus de citrouille à la cannelle que lui proposait Ginger. Effectivement, c'était excellent, vraiment excellent. Il n'en avait jamais bu auparavant, mais il comprenait sans mal que son interlocutrice en ait fait ses boissons des jours de grand froid. Ça plus le feu crépitant dans la cheminée, ça pouvait tout de suite vous réconforter, dans n'importe quelle circonstance. Bon, ça ne vous faisait pas oublier que vous aviez tenté d'assassiner votre propre mère, mais tout de même.
-C'est super bon. reconnut-il dans un sourire. Il n'ajouta d'abord rien de plus, laissant quelques secondes s'écouler, alors qu'il entendait le feu crépiter confortablement dans la cheminée.
Il appréciait de bavarder avec Ginger, elle l'aidait à relativiser tous ses problèmes et à se sentir mieux, c'était un véritable exploit, quand on le connaissait un peu, un exploit qu'elle ne reconnaissait peut-être pas, puisque justement, elle le connaissait peu. Le problème, c'était que pour lancer des conversations, il n'était pas du tout le plus doué. Généralement, il écoutait plus qu'il ne participait.
-J'aime bien les rituels. finit-il par ajouter, se sentant un peu idiot de faire ce genre de réflexion mais incapable de dire grand chose de plus intelligent. Ça donne l'impression qu'on peut mettre un peu d'ordre dans sa vie même quand elle part en vrac, que des choses ne changent pas.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Dim 29 Mar - 16:25
Solitude, quand tu nous tiens
D
e l'ordre dans sa vie. Ces mots faisaient echo dans sa tête. C'est un truc dont elle manquait sincèrement. Oui, elle était un fouillis plus ou moins organisé mais sans plus. Elle sait qu'elle peut toujours compter sur ses proches si jamais elle creuse le fond, mais tant qu'elle ne le touche que du bout de son orteil, elle ne va pas les détourner de leur vies paisibles animés par leurs propres problèmes.
Andreï n'avait pas tord. À vrai dire, il vient de faire une remarque si intelligente, aussi pleine de bon sens qu'elle en est troublée. Et si c'était ça! Tous ces rituels qu'elle avait instauré, tous ses tocs qu'elle avait et qu'elle croit naturels, qu'elle ne pouvait pas justifier... Et si c'était son système de défense? Sa façon de ne pas couler...
Elle regarda le vert et argent dans les yeux, avec un regard assez vide. Elle scruta chaque détail de son visage. Ses yeux bleus, ses cheveux bruns qui bouclait à la hauteur du visage, sa fossette au coin de ses lèvres... Une bouille d'ange qui doit cacher un tempérament qui a déjà été brisé. Il a connu la douleur, ceci est pour sûr. Mais pas n'importe laquelle. La vrai douleur qui te marque à jamais et qui est si puissante qu'elle en change ta façon de voir le monde et de penser.
Elle esquissa un sourire timide, et prit la parole, coupant ainsi un bref silence qui se fut installé entre eux. Mais ce n'était pas pour la rouquine un silence lourd et oppressant. Elle sentait que si elle en avait besoin, elle pouvait rester silencieuse.
Tu as raison, je me rend compte que c'est une sorte d'ancre. Tout se passe aussi vite autour de nous. J'en suis parfois toute essoufflée. Je crois que si un jour j'ai des enfants, je ferais tout mon possible pour qu'ils développent ce genre de rituels, si bien que même s'ils se sentent au plus mal, si tout change trop vite, ils pourront se recueillir dans ce qui leur est le plus familier, quelque chose qui leur sera propre.
Ginger se sentie prise d'un instinct maternel, un retour dans son enfance lui fit comprendre l'importance de tout ça!
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Andreï Armyanski
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Mar 31 Mar - 13:56
Solitude, quand tu nous tiens
U
ne ancre... C'était sans doute le mot exact, oui, pour qualifier ces réflexes quotidiens qui vous permettaient de tenir le coup même quand la vie vous jouait les tours les plus décourageants. C'était une façon de ne pas sombrer, une manière de supporter tout ce que le monde pouvait vous infliger en vous accordant malgré tout quelques privilèges qui appartiennent à une normalité bien trop souvent récriée alors même qu'elle est en vérité souveraine et salvatrices pour ceux qui en ont subi trop. Andreï ne savait pas trop s'il était parvenu à engranger chez son interlocutrice une sorte de prise de conscience à son propre sujet (le regard qu'elle lui adressait l'y laissait penser, mais l'on a bau dire que les yeux sont le miroir de l'âme, un regard peut-être plus que trompeur) ou si elle approuvait seulement son propos, tout en apportant par la même de l'eau à son moulin. C'est vrai, le monde avait toujours tendance à avancer trop vite pour soi, ou en tous cas, c'était l'impression tenace qu'en avait le vert et argent. Il était tellement auto-centré qu'il ne songeait qu'à ses immédiates misères et aux moyens qu'il trouvait pour garder la tête hors de l'eau, mais il n'était pas le seul à devoir supporter les affres d'une vie compliquée et dissolue. Celle de Ginger ne semblait pas bien simple non plus, et la réflexion qu'elle lui fit, même si elle n'explicita rien, n'eut l'air que de le confirmer.
-Ouais, c'est important de transmettre ce genre de réflexe.
Est-ce qu'on lui en avait transmis, à lui. Oui, sans doute. En fait, Andreï avait toujours était plus attaché à ses petites habitudes et à ses vieux réflexes que n'importe qui d'autre, et il en possédait par ailleurs en surnombre, ce n'était sans doute pas sans raison. Oui, transmettre ce genre de réflexe avait de l'importance, et Anya Armyanski y était parvenue avec son fils... Peut-être parce qu'elle savait qu'il subirait un jour les conséquences de sa déplorable et condamnable attitude ? C'était fort possible, oui, qu'elle l'ait fait volontairement ou qu'il se soit agi d'un acte manqué... Andreï avait beau s'efforcer de haïr sa mère, il ne pouvait pas lui reprocher de ne pas l'aimer malgré tout. Cela étant, il ne lui pardonnerait jamais ses actes, et il songeait toujours à achever le travail qu'il avait commencé... et visiblement mal commencé, malheureusement pour lui, qui devait à présent faire et vivre avec un culpabilité dévorante.
-Quand tu dis que tout se passe trop vite autour de nous.. tu penses à quelque chose en particulier ?
Andreï devait reconnaître qu'il était curieux, cela faisait un moment à présent qu'ils parlaient tous les deux et que, quelque part, ils s'apprivoisaient et cherchaient à se connaître. Il lui semblait soudain moins déplacé de lui poser ce genre de questions, même s'il n'avait pas l'intention de pousser l'indiscrétion trop loin non plus. D'autant que si elle lui retournait la question, il ne pourrait pas lui parler de tout ce qu'il avait en ce moment sur le coeur.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Ven 3 Avr - 15:18
Solitude, quand tu nous tiens
E
lle se sentit mal à l'aise d'un coup... Oui, elle pensait bien à quelques vécus particuliers, celui qui l'a touché il y a dix ans, l'année précédente, cet été... Il y en avait des choses.
Elle revit dans son esprit tous ces événement et son visage s'attrista instantanément. Elle baissa d'ailleurs les yeux.
Elle sentait que sa complicité avec Andreï étais plutôt réelle, ainsi elle songeais au fait de se confier à ce garçon.
Mais elle se demandait qu'elle partie de son histoire lui raconter. Tout ou seulement l'essentiel? Comment y procéder? De façon superficielle ou imagée?
Et puis flûte, elle ne serait pas elle-même si elle ne se lançait pas.
Elle pris une inspiration profonde et expira avant de commencer son récit.
Je t'avouerais que oui, mais je n'ai pas vraiment envie de plomber l'ambiance. Je sais que ce n'est pas la comble de la joie.
Elle marqua une courte pause.
Mon monde fut chamboulé quand je n'avais que cinq ans... Ma maman est morte en donnant naissance à mon frère. Il était trop grand et elle n'a pas supporté la douleur de la couche. Mon frère au moins a survécu mais depuis je vivais avec mon père seulement.
Tous les petits rituels que je pouvais avoir avec ma maman, se sont effondrés, dire à un enfant si jeune qu'il n'aura plus sa maman n'est pas facile à accepter par celui-ci... -Elle regarda ses pieds, puis releva la tête- Je dois ici beaucoup à ma grand-mère qui a aidé mon père à gérer tout ça... Elle m'a apprit à faire face à ce genre de situations, elle m'a greffé une routine à laquelle j'avoue m'agripper comme un koala à son arbre.
Mais bon, plus de dix ans se sont écoulés et j'ai appris à vivre avec, j'ai fait mon deuils... Après même si j'aime beaucoup mon père, il y a des choix qu'il a fait que je n'approuve pas du tout. Je me suis longtemps révolté contre mais ça n'a pas toujours fonctionné. Je regrette que ma mère ne soit pas là à chaque fois dont j'avais besoin d'elle.
Elle eut l'impression de s'être débarrassé d'un gros poids. Cela fait longtemps que la rouquine n'a pas parlé de ses problèmes à quelqu'un de son âge. Cela fait un bien fou!
Je suppose que tu as toi aussi un serpent dans la poche, je ne sais pas si tu veux en parler mais sache que je peux m'avérer être une bonne oreille.
Elle lui adressa un petit sourire timide et le regarda droit dans les yeux.
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Andreï Armyanski
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Sam 4 Avr - 11:35
Solitude, quand tu nous tiens
Q
u'importe que le propos de Ginger doive être lourd à entendre et ne soit pas bien joyeux. Le jeune homme pensait commencer à comprendre le caractère de Ginger. Sous ses airs enjoués et agités, Ginger dissimulait ses blessures. Elle ne parlait à personne parce qu'elle ne voulait pas mettre ses failles à nus, parce qu'il est plus simple de rire que de pleurer, parce qu'elle n'était pas de nature à se plaindre. C'était une véritable force de caractère que celle de la vert et argent, et Andreï admirait cela. Ceci dit, on pouvait bien être aussi fort qu'on le désirait, arrivait toujours un moment où le besoin de parler était plus fort qu'absolument tout le reste. Andreï commaissait cela. Il ne s'était jamais senti aussi bien que quand il avait pu apprendre à June l'intégralité de ses tourments. La demoiselle avait besoin de se confier, de briser un instant sa carapace, même si ce n'était qu'une fraction de secondes, juste le temps de lui apprendre ce qui la tourmentait, et Andreï, de son côté, était tout à fait prêt à l'écouter et à compatir.
Le récit qu'elle lui fit de sa vie serra le coeur du jeune homme. Il aimait affirmer qu'il y avait pire que ne pas avoir de mère, à savoir avoir la sienne, mais la douleur qu'elle avait dû éprouver, il ne la souhaitait à personne... La pauvre n'avait effectivement pas une vie facile... Le vert et argent lui adressa un sourire compatissant... Il s'en voulait un peu de ne pas savoir quoi faire pour la consoler. Il avait toujours été nul pour ça. Il était d'une oreille attentive, c'est sûr, mais il n'était pas forcément de bon conseil. Il faut dire que quand on voyait de quelle manière il décidait de résoudre ses propres problèmes, mieux valait qu'il s'abstienne de commentaire et se contente de lui prouver qu'il compatissait.
-Je suis désolé... Si je peux faire quelque chose...
Mais quoi, il n'en savait rien, il n'était pas de ceux qui agissaient... normalement, normalement... Mais il ne voulait pas qu'elle pense que ces excuses n'étaient pas complètement sincères. Elle lui offrait de se confier à son tour. Sur le principe, il n'était pas contre, bien au contraire. Il savait combien décharger ses bagages pouvait faire du bien. Mais ses bagags étaient lourds à porter, y compris pour les autres... et lui même n'était pas tout blanc dans cette affaire.
-J'aimerais t'en parler. Vraiment, j'aimerais... Mais c'est trop dangereux, pour toi, moi, ma famille.... Il poussa un soupir. Non, il ne pouvait pas lui parler des actions criminelles de sa mère, ou de sa tentative de meurtre. Quel regard poserait-elle sur lui, alors ? Toutes les familles ont des secrets, je crois, et certains sont plus lourds à porter que d'autres... Disons que la mienne à quelques cadavres dans ses placards.
Et malheureusement (il aimerait bien), il n'employait pas cette expression au sens figuré.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Mar 14 Avr - 21:39
Solitude, quand tu nous tiens
C
es mots ont mis du baume au cœur de la rouquine. Elle appréciait de plus en plus la compagnie de son camarade. Elle avait moult fois entendu cette suite de mots, mais cette fois, elle la sentait sincère. Ce n'était pas la formule de politesse, mais la vrai formule venant du locuteur lui même et allant droit à l'interlocuteur.
Elle lui adressa donc un sourire sincère, un sourire qui voulait dire « merci ». Merci d'être franc, d'être là, d'être soi.
Puis, lorsqu'Andreï commença à parler de son cas, Ginger se sentit très mal à l'aise. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de cas de figure. Comment agir dans ce cas ? Pourquoi elle n'a pas une fiche de réponse et de chose à dire dans ce genre de moment ? Le soupir poussé par le garçon lui alourdis d'autant plus le cœur et l'esprit. Elle sentit qu'il a un besoin vital d'aide mais qu'il avait peur de prendre, de demander ouvertement cette aide.
Qu'est ce qui peut bien troubler sa famille ? Elle avait envie de penser qu'il exagère la situation, mais le peu de ce qu'elle a parlé avec lui, elle pouvait juger que ce n'est pas de son caractère. Pas comme elle pensa-t-elle avec humour. Elle aurait voulu être curieuse mais elle savait, elle le percevait que cette fois, ce n'était pas une option. Elle était capable, pour le bien de son nouvel ami, de faire impasse sur sa curiosité, qui est certes un vilain défaut, et faire entièrement confiance en son jugement.
Andreï, je sais bien que l'on ne se connait pas depuis longtemps, mais sache que si jamais tu risque la mort, ou autre chose, je peux t'aider, nous pouvons être complice. Je te fais confiance et donc je n'aurais pas besoin d'en savoir plus.
Elle lui sourit. Elle voulait qu'il sente que ce qu'elle vient de dire était purement sincère et désintéressé. La vert et argent voulait faire bien, bien pour ses amis, et tant pis si cela s'avère le mal pour d'autre.
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Andreï Armyanski
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QUI SUIS-JE? Baguette: Ébène, 25,2 cm, écaille de dragon Camp: Bien Avatar: Freddie Highmore
#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï] Ven 17 Avr - 16:12
Solitude, quand tu nous tiens
G
inger était décidément une jeune femme surprenante, et plus Andreï en découvrait sur elle plus il en venait à regretter à avoir mit si longtemps pour véritablement s'intéresser à elle, à son caractère, et à sa vie. Il l'avait trop longtemps prit pour une demoiselle un peu fofolle qui n'avait pas spécialement de personnalité en dehors de ce simple état de fait, mais il s'avérait en définitive qu'il s'agissait de quelqu'un de beaucoup plus complexe, elle pouvait être drôle, légère, et amusante, mais c'était parce qu'adopter une position optimiste et enthousiaste au quotidien l'aidait à mieux supporter ce qu'il pouvait y avait de plus difficile dans son existence. Elle était une jeune femme forte, en définitive, elle avait bien des raisons d'être admirée pour son comportement, quand celui d'Andreï laissait constamment à désirer. Dans le genre incapable de gérer comme il le fallait ses problèmes et ses sentiments, hein ! Il éclaire qu'il atteignait un très haut niveau d'inaptude qui pouvait très compréhensiblement en agacer plus d'un. Mais pour couronner le tout, Ginger n'avait pas l'air le moins du monde agacée par son comportement, bien au contraire, et elle avait même l'air prête à le soutenir. Comme s'il y avait besoin de cette qualité supplémentaire pour que le jeune Armyanski soit pour de bon décidé à en faire une amie précieuse.
Elle ne pouvait pas comprendre la situation, personne ne le pouvait, et Andreï, malgré la confiance infinie qu'il plaçait en sa camarade même s'il la connaissait finalement si peu, ne pouvait lui en apprendre plus malgré son envie (trop de personnes pouvaient être mises en danger par ce genre de révélations, June en tête, et il refusait qu'elle ait à payer un instant d'égarement de sa part), mais elle avait visiblement comprit qu'il se tramait quelque chose de grave. Suffisamment pour croire que sa vie puisse être en danger. La pauvre, si elle savait ! Ce n'était pas sa vie qui était en danger ! C'était lui qui mettait sans vergogne en danger la vie des autres. Et avait même mis en danger celle de sa propre mère. Volontairement. Avec l'intention ferme de la tuer. Quelque part, il appréciait qu'il l'imagine comme la victime d'une histoire sordide plutôt que la mauvaise personne.
-Merci ! Il esquissa un sourire. Je te promets que je m'en souviendrais. Et c'était vrai. Il espérait ne pas avoir à en arriver là, il n'avait aucune envie de mêler Ginger à ses affaires ignobles et sordides. Et si jamais tu as besoin, tu peux compter sur moi.
Et il le pensait. Il prononçait rarement ce genre de mots, et quand il le faisait, c'était en y ayant pleinement réfléchi, pas en faisant les choses à la légère. Il voyait se profiler une belle et solide amitié. Il ne savait pas, bien sûr, si celle-ci n'allait pas être mise à rude épreuve quand la vérité allait, comme elle le devait, éclater. Mais en attendant, Andreï l'appréciait en tant que tel.
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#Sujet: Re: Solitude quand tu nous tiens [pv Andreï]