A chaque enfant qui naît, Le monde recommence. (Raziel)
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Gabrielle Rookwood
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#Sujet: A chaque enfant qui naît, Le monde recommence. (Raziel) Ven 2 Fév - 23:03
A chaque enfant qui naît, Le monde recommence.
Les mois avaient été quand même particulièrement longs, depuis le moment où Gabrielle avait découvert qu’elle était enceinte. Parce qu’elle avait eu qu’une seule envie, tenir son enfant dans ses bras et pouvoir enfin être mère et que Raziel soit père. Les mois avaient été vraiment longs et quelque peu compliqué, ce qui ne s’arrangeait pas réellement en fait. La situation était loin d’être réglé, Gabrielle était loin d’être au meilleur de sa forme, mais cela n’avait pas empêché l’instant d’arriver. Parce que forcément, à un moment donné, cet enfant devait voir le jour. Gabrielle, pendant un temps, avait complètement oublié ce qui pouvait la tracasser, ce qui pouvait lui faire peur, ce qui rendait son quotidien quelque peu compliqué (même s’il y avait peu de chance que James oublie leur dernière conversation pour autant). Quand elle avait commencé à sentir les premières contractions, par chance, Raziel se trouvait là et ils avaient pu se rendre directement à Sainte Mangouste.
Les heures suivantes n’avaient clairement pas été une partie de plaisir, Gabrielle ne pouvait pas dire le contraire. Ça avait été vraiment compliqué, réellement, sauf qu’au final ça en valait la peine. Parce que ces quelques heures de souffrance lui permettaient ensuite d’être juste la plus heureuse des femmes (pour combien de temps, ça restait à voir). Pour le moment, cependant, Gabrielle était tout simplement comblée. Il n’y avait aucune raison qu’elle ne le soit pas après tout, alors qu’elle se trouvait dans cette chambre de Sainte Mangouste en compagnie de Raziel – qui avait été présent avec elle pendant tout ce temps, parce qu’il était juste le mari parfait – et surtout… elle portait son fils dans ses bras. Son regard ne quittait pas le petit être qui se trouvait présentement dans ses bras, elle se sentait tout simplement comblée. La période de doute qu’elle avait eu ces derniers temps, les angoisses, tout cela disparaissait simplement alors qu’elle posait son regard sur la frimousse endormi de cet enfant. Qui dormait bien, en effet, sans doute pas pendant très longtemps et le rôle de parents n’allait pas manquer de se montrer un peu difficile, mais ça en valait la peine. Parce qu’en cet instant précis, il n’y avait rien qui puisse aller de travers aux yeux de Gabrielle. Ce n’était qu’une illusion, bien évidemment, parce que la réalité n’allait pas tarder sans doute à lui revenir en pleine figure. Mais pour le moment, elle ne pouvait pas se préoccuper de ça. Elle leva cependant son regard de cet enfant qui se nichait maintenant dans ses bras, et ne se trouvait plus dans son ventre, pour lever ses yeux vers son époux. Elle lui adressa un sourire, peut-être un peu pâle, mais c’était le simple contre coup de la fatigue. Parce que forcement, malgré le fait qu’elle soit réellement heureuse et sereine – pour le moment – Gabrielle était aussi particulièrement fatiguée.
« Il est tellement magnifique. »
Leur petit Augustus était tout simplement magnifique, le plus bel enfant du monde (en toute objectivité bien sûr).
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[†] Raziel Rookwood
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#Sujet: Re: A chaque enfant qui naît, Le monde recommence. (Raziel) Dim 18 Fév - 11:00
A chaque enfant qui naît, Le monde recommence
Famille Rookwood
Dès l’instant où Gabrielle avait ressenti les premières contractions, Raziel s’était retrouvé à mi-chemin entre le bonheur intense et la panique pure. Il avait fait de son mieux pour cacher la panique à sa femme et avoir l’air rassurant et sûr de lui mais il n’était pas vraiment sûr d’y être réellement parvenu. A ses yeux, elle risquait d’accoucher sur le plancher d’une seconde à l’autre. Ce ne fut qu’arrivé à l’hôpital qu’il faillit tourner de l’œil suite à la chute du stress quand, hilare, la sage-femme lui avait expliqué qu’une naissance, surtout du premier enfant, prenait plusieurs heures. Plusieurs très longues heures même. Et elle n’avait pas mentit.
Raziel était donc bien plus calme quand le travaille commença pour de bon. Cependant, il resta au niveau de la partie supérieure de sa femme, à lui tenir la main et lui repousser doucement les cheveux qui venaient se coller sur sa figure. On lui avait proposé de changer de côté pour voir la naissance mais Raziel n’avait pas envie que la première vision qu’il aille de son enfant soit un amas gélatineux et sanguinolant sortant de là. Tout comme il n’avait pas envie que sa dernière vision de cette partie de l’anatomie de sa femme soit celle de la sortie d’une masse gélatineuse et sanguinolente. Il était donc bien sagement resté à sa place pour soutenir Gabrielle qui semblait épuisée par ses efforts répétés.
La suite se déroula très vite et très lentement à la fois. La Sage-femme avait annoncé que ça y était. Puis il avait entendu ce son étrange, étranglé et strident. Un son véritablement affreux et certainement vite agaçant mais qui lui avait mit les larmes aux yeux. On leur annonça que c’était un garçon et le petit Rookwood fut déposer sur le ventre de sa maman devant un Raziel émerveillé (malgré l’apparence encore gélatineuse et sanguinolente qui n’avait plus vraiment d’importance maintenant). Puis le petit fut emmené par une infirmière, Gabrielle par une autre et Raziel ne pu que se remettre de ses émotions dans la salle d’attente durant environ une éternité ou deux, entouré d’autres papa dans le même état que lui.
Quand il pu enfin aller retrouver sa petite famille soignée et lavée, Gabrielle tenait leur fils dans ses bras et, en entrant da la chambre, Raziel songea que c’était là l’image la plus belle qu’il ai jamais vu de toute sa vie.
Je suis tellement fier de toi, murmura-t-il à Gabrielle en venant lui donner un baiser. Ces derniers mois n’avaient pas été facile, il savait que la grossesse l’avait épuisée physiquement et mentalement mais elle l’avait fait, elle avait tenu bon. C’était une vraie battante et, dans le bonheur du moment, Raziel croyait réellement que tout allait rentrer dans l’ordre à présent. Que le pire était derrière eux.
Il s’asseya sur le rebord du lit aux côtés de sa femme, passa un bras autour de ses épaules et de sa main libre, prit la main minuscule de son fils, faisant connaissance avec lui.
Enchanté, Augustus Rookwood, dit-il avec un sourire plein de tendresse. Bienvenu dans la famille.
Suite à quoi, il posa son regard sur Gabrielle.
Comment tu te sens mon cœur ?
Emi Burton
Gabrielle Rookwood
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#Sujet: Re: A chaque enfant qui naît, Le monde recommence. (Raziel) Ven 27 Avr - 19:17
A chaque enfant qui naît, Le monde recommence.
Gabrielle se sentait heureuse parce qu’elle tenait son fils – qu’elle trouvait forcément magnifique – dans ses bras, mais aussi parce qu’elle voyait Raziel heureux. Ils étaient heureux tous les deux, parce qu’ils étaient parents tous les deux. Ils s’aimaient et ils venaient de donner naissance à un parfait petit bonhomme. En cet instant précis, tous les démons de la jeune femme ne pouvaient que disparaître de son esprit. Elle ne pensait pas aux mangemorts pour qui Raziel travaillait, elle ne pensait pas à ce qui s’était passé avec James, elle ne pensait pas à ses angoisses, à ses peurs… elle ne pensait qu’à son fils et à son mari, tout simplement. Parce que c’était la seule chose qui la rendait réellement heureuse. Et elle l’était, heureuse, plus qu’elle ne l’aurait cru d’ailleurs.
La jeune femme ne dit rien quand Raziel vint lui déposer un baiser en affirmant qu’il était fier d’elle. Elle appréciait le compliment, mais Gabrielle était surtout fière d’eux, ensemble. C’était ensemble qu’ils avaient fait cette petite merveille après tout, c’était grâce à Raziel qu’elle avait tenu bon pendant ces longs mois. Elle savait que son époux s’était inquiété pour elle, comme elle-même s’était inquiétée pour elle-même d’ailleurs. Alors non, forcément, ça n’avait pas été simple, mais ils avaient tenu bon tous les deux, tout simplement. Et c’était la seule chose qui comptait vraiment. Gabrielle ne perdit pas son sourire quand son époux attrapa la main de leur fils en lui disant qu’il était enchanté, lui souhaitant même la bienvenue dans la famille. Elle était si heureuse… ils étaient si heureux. C’était tout simplement parfait. Malheureusement, les Rookwood ne savait pas en cet instant que ça n’allait clairement pas durer. Si seulement ça pouvait durer…
« Je vais bien. » Dit-elle dans un sourire, puisque c’était effectivement le cas. Bon, rien n’était simple en réalité, mais elle allait bien quand même. « Je suis fatiguée, mais je vais bien. » Avec ce qui venait d’arriver, c’était sans nulle doute parfaitement normal que la jeune femme soit fatiguée, mais en même temps son bonheur semblait dépasser cet état de fatigue. Ce n’était pas un souci qu’elle soit fatiguée, bien au contraire, c’était bon signe. Parce que cette fatigue lui permettait d’avoir ce petit être dans ses bras. « Je me sens tellement heureuse. »
Elle l’avait déjà été quand elle avait rencontré Raziel, quand elle était venue s’installer avec lui, quand ils s’étaient mariés, et elle l’était de nouveau en cet instant précis alors que leur famille s’agrandissait. Il n’y avait définitivement aucune raison que quoi que ce soit vienne gâcher la situation, bien au contraire. Malheureusement, il y avait toujours de quoi gâcher les situations, de quoi rendre la vie impossible.
« Comment tu te sens toi ? » Demanda-t-elle alors dans un sourire, parce qu’elle savait que tout n’avait pas été simple pour le jeune homme non plus. Elle avait quand même bien vu que son époux tentait de tenir le choc par moment, et elle ne pouvait que le remercier d’avoir réussi.
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[†] Raziel Rookwood
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#Sujet: Re: A chaque enfant qui naît, Le monde recommence. (Raziel) Lun 10 Sep - 20:48
A chaque enfant qui naît, Le monde recommence
Famille Rookwood
Dès C’était étrange. Raziel ne s’était jamais autrement extasié devant les bébés. A dire vrai, il avait toujours trouvé les nourrissons assez ennuyeux en plus du fait qu’au final, ils avaient tous à peu près la même tête. Il n’y avait qu’à partir de quelques mois qu’il commençait à leur trouver de l’intérêt, quand ils commençaient à rire et à gazouiller.
Et pourtant, en cet instant, il s’extasiait littéralement devant son fils qui ne ressemblait absolument pas à tous les autres bébés de quelques heures/jours/semaines. Son fils était unique et magnifique, tout simplement. Parfait jusqu’au bout de ses minuscules doigts que Raziel tenait dans sa main qui semblait soudainement si immense.
Tu devrais profiter d’être ici pour tenter de te reposer un peu parce qu’ensuite, j’ai peur qu’on aille plus un moment de tranquille avant septembre 1958. Et encore, que pour celui-là.
Car Raziel gardait espoir d’avoir une famille nombreuse même s’il avait des doutes. Gabrielle semblait bien se porter mais la grossesse avait vraiment été difficile. Était-ce uniquement parce qu’il s’agissait de la première ? Et si toutes ses grossesses devaient se dérouler ainsi ? Raziel craignait que les nerfs de son épouse ne puisse le supporter. Devait-il éviter de tenter le Diable et ne s’en tenir qu’à leur fils premier né ?
En tout cas tu as fait du très bon boulot, notre fils est parfait. Pour le moment il a un peu la coiffure de mon oncle Carl mais à ton avis, un petit blond ou un petit noiraud ? Peut-être les deux. Tu sais que Loriel et moi étions blond quand nous étions tout petits ? Nos cheveux sont devenus noir vers nos 5 ou 6 ans. Il parait que c’est de famille et que l’on tient ça de notre mère.
Loriel, il faudrait qu’il le prévienne de la naissance du petit d’ailleurs ! Et au même instant Raziel réalisait que la première personne à qui il avait pensé c’était son frère et non ses parents. Il parait que ce genre de choses subconscientes en disaient beaucoup. Mais après tout, Loriel était son frère et son meilleur ami. C’était donc logique que ce soit avec lui qu’il voulait fêter sa toute fraiche paternité.
Comment je me sens… ? Bonne question, dit-il avec un sourire radieux. Impossible à décrire. J’ai l’impression que je vais exploser. J’ai envie de hurler de joie et de pleurer en même temps. Et je t’aime plus que tout ce que tu pourrais imaginer !
Il ponctua sa phrase en venant déposer ses lèvres sur les siennes pour lui voler un baiser. Au même moment, le bébé se mit à pleurer. Cela ressemblait d’ailleurs plus à un miaulement strident.
Je crois qu’Augustus est déjà jaloux de me voir voler l’attention de sa maman.
Emi Burton
Gabrielle Rookwood
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#Sujet: Re: A chaque enfant qui naît, Le monde recommence. (Raziel) Ven 16 Nov - 15:54
A chaque enfant qui naît, Le monde recommence.
C’était évident que Gabrielle allait sûrement devoir profiter de se retrouver à Sainte Mangouste, entourée de l’équipe de médicomage et de sage-femme, pour se reposer, parce qu’une fois qu’ils allaient rentrer chez eux, il y avait sûrement peu de chance qu’elle parvienne à se reposer. Pour le moment, Gabrielle ne pouvait pas nier qu’elle n’était pas plus pressée que cela de se rendre chez eux, de retourner là-bas. Oh, elle adorait sa maison, elle aimait son quotidien avec son époux mais… c’était un peu particulier. Puisqu’on ne pouvait pas dire qu’elle se sentait très bien depuis quelque temps… Mais bon, ces pensées restaient où elles étaient, loin de cet instant précis.
Gabrielle afficha un grand sourire quand Raziel précisa que leur fils était parfait, elle trouvait aussi. Il était magnifique. Bon, la jeune femme avait conscience que les parents d’un nourrisson était peu souvent objectifs, mais ce n’était pas comme si elle en avait quelque chose à faire là-tout de suite. Concernant ses cheveux, très franchement, Gabrielle n’avait pas d’avis. Et quel que soit la couleur des cheveux d’Augustus, la jeune femme allait de toute façon le trouver magnifique, parce que c’était comme ça et pas autrement. Pour le moment, ce qui préoccupait vraiment la sorcière, c’était comment se sentait son époux. Et il n’avait pas une réponse bien précise à sa question apparemment. Elle comprenait que l’homme soit quelque peu partagé dans ses émotions, c’était la même chose pour elle. Elle avait envie de pleurer et en même temps de rire. C’était sans doute normal, au vu du pic d’émotion qu’ils avaient eu avec l’arrivée de Augustus. Ça allait passer. Il fallait se dire que ça allait passer en tout cas, parce que ce n’était pas une bonne chose pour la suite.
Raziel lui vola un baiser, après lui avoir dit qu’il l’aimait plus que tout. C’était tout simplement ce dont Gabrielle avait besoin en cet instant précis. De son époux, de son amour, de leur famille, même si l’enfant dans ses bras ne manqua pas de s’agiter.
« Mais sa maman a suffisamment d’attention pour tout le monde. » Dit-elle en berçant doucement Augustus pour le calmer. « Prends le dans tes bras. » Dit-elle alors en tournant son regard vers Raziel et lui tendant Augustus.
Elle ne pouvait pas nier qu’elle aimerait bien garder son fils tout contre elle pendant des heures, ne jamais le lâcher, mais elle avait aussi envie que son époux puisse tenir leur enfant dans ses bras. Comme ça… comme ça ils allaient juste pouvoir être comblés tous les trois. En cet instant précis, ça semblait juste parfait, comme si aucune ombre ne pouvait venir gâcher le merveilleux tableau qu’il formait. Malheureusement, c’était sans doute beaucoup trop beau.
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#Sujet: Re: A chaque enfant qui naît, Le monde recommence. (Raziel)
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