6 h 15 Tapante. Sortant difficilement des limbes du sommeille, Miyria ouvrit un œil, puis décida de le refermer avant de se rouler en boule avec l’espoir futile de pouvoir se rendormir. Mais déjà son esprit de compétition et sa furieuse envie de rabattre le caquet à son ainée serpentesque l’obligeaient à reouvrir ses yeux dorées qui priaient tout les dieux pour quelques heures de sommeilles en plus. Dans un soupir à fendre l’âme, et avec bien dix minutes de fainéantise au lit avec gémissement qui va avec, la sourie des bibliothèques accepta enfin de sortir de son lit avec mauvaise grâce, pour rejoindre la salle de bain d’un pas qui manquait cruellement d’enthousiasme… Il fallait la comprendre aussi, son truc c’était plutôt de se coucher trèèès tard, et non de se lever tôt, voir super tôt. D’habitude elle n’ouvrait pas les yeux avant 10h00 le samedi et la il était... Oh non! Elle ne voulait même pas y penser, évitant ainsi de se faire du mal pour rien, qu'importe l'heure de toute façon, il fallait qu'elle se bouge.
Une douche rapide, une tenue sorcière de sport et une queue de cheval plus tard, Miyria montait deux à deux les marches la menant au hall. Avant tout, se restaurer, sinon elle finirait par tomber dans les pommes durant son entrainement et nul ne sait quand quelqu’un la trouvera, surtout si elle venait a s’évanouir au dessus de la foret interdite, autant deja prier pour le repos de son âme...

Comme d’habitude son repas fut rapide et frugal : quelques pommes, deux trois minis grappes de raisin, deux oranges… Voir même un kiwi pour la forme. A cette heure de la journée, il n'y avait encore personne ou presque dans le réfectoire, ce qui était normal, surtout une semaine après la rentrée, qui plus est un samedi. Une fois le repas finit, elle partie d'un pas rapide et sure d'elle vers le terrain de quidditch.

Rien ne valait un samedi matin pour commencer son entrainement pour la course de balais. A cause de cette peste de Olive, Miyria était forcée de participer déjà parce que son ainée c’était fait une joie de l’annoncer devant toute la grande salle, et de deux parce que si elle ne le faisait pas, Olive se ferait un plaisir de relever son secret a qui veut l’entendre… Soupirant de frustration devant cette situation sans issu, elle regarda son balais d’emprunt avec suspicion, celui qu’elle avait demandée à son père arriverait demain ou après-demain d’après ses calcules, d’ici là il faudra qu’elle fasse avec un brossdur3… Ce n’étais pas un mauvais balais, mais si elle souhaitait gagner une course de vitesse...
Bon, il était tant qu’elle s’y mette, sinon elle ne serait jamais prête à temps, c'etait une certitude. Suivant le parcourt qu’il faudrait faire durant la course, elle fit de son mieux pour maintenir une bonne vitesse tout en combattant contre le vent, chose dont elle n’était plus habituée à faire. Merlin ! Un mois d’entrainement ne serait pas de trop si elle souhaitait gagner ! Et puis avait-elle vraiment le choix ? Si elle ne le faisait pas, aucun doute qu’Olive se fera un plaisir de s’acharner un peu plus sur elle. Qu’au moins, une fois la victoire en poche, elle fermerait le bec du cadavre en ambulant, qui avec un peu de chance la laissera tranquille…

Il lui fallut bien 2 heures pour revenir au stade, sans compter les magistrales chutes qu’elle fit au passage, se brisant le dos en deux à plusieurs reprises. Merlin, elle n’était vraiment pas faite pour le sport, à peine avait-elle commencée son entrainement, que déjà elle rêvait de retourner dans sa bibliothèque, à l’abri des chutes et du calamar géant. Doucement elle revint atterrir sur le sol, lessivée. Une pause ne serait pas de refus. Trop fatiguée pour aller dans les gradins biens trop loin pour la pauvre petite serpentard exténuée qu’elle était, elle resta sur l’herbe du terrain, s’allongeant les bras en croix, le regard perdu dans le ciel azur au dessus d’elle qui semblait à peine conscient des efforts de la sorcière pour réussir à dompter ses vents, elle reprit sa respiration a grande goulée, appréciant l'air plus que jamais. Qu’il était dur de croire, vu d’ici, que le vent soufflait si fort là-haut…

L'arrivé était là, toute proche, à quelques dizaines de mètres... Ethan élança sont Comète 140 pour la dernière ligne droite. Il ressentait ses concurrents qui faisaient de même pour tenter de parvenir à sa hauteur. Le vent plaquait ses cheveux contre son crâne, laissant à son front une apparence dégarnie. La ligne d'arrivé approchait... il continuait...elle approchait......

*DRRRRRRRRRrrriinnnnggg !!!!*

Hop ! Mit automatiquement sur son séant par la sonnerie plus qu'irritable du vieux réveil de son grand-père, Ethan se sentais frais et près pour une nouvelle journée ! Son rêve de victoire s'effaçait peu à peu tandis qu'il se préparait. Ses pensées reflètaient alors l'esprit sportif qu'il gardait depuis son enfance :

* Bon, d'abord, une petite séance d'étirement. Cette foutue jambe gauche est encore engourdie ..*

Il passa sa main sur l'hématome large comme sa paume qui tâchait sa cuisse musculeuse. Une mauvaise chute de balai lui avait fait regretter le weekend dernier, même s'il avait gagner son match amical. Quelques images floues de ses derniers buts lui revinrent à l'esprit alors qu'il s'étirait...

Une fois son étirement matinale terminé, et trois dizaine de pompes plus tard, Ethan s'habilla en vitesse pour avaler tout ce qu'il trouverait dans la Grande Salle. Il descendit les marche du grand escalier deux à deux, oubliant rapidement les quelques "Bonjour" qu'on lui adressait. Arrivant finalement devant les portes, toutes ouvertes, de la Grande salle, son ventre émis un gargouillement familier. Ne pensant finalement qu'à sa faim, il chercha des yeux la table des Serdaigles.

* Cool, personne !*

Il passa sa montre devant son regard : 5:59

*Ah oui, forcément... Que j'aime le matin, moi ! *

Grblllgrble...

Son ventre se faisait plus affamé. Les fruits, tartines, confitures,cafés et chocolats chauds le torturaient lorsqu'il en était si proche. Le jeune homme s'assit vite, se servit un chocolat chaud fumant et approcha de sa place un plateau de Pancakes. Son bol se vida en à peine une minute, le lait chaud lui brûlant légèrement la gorge. Les Pancakes ne firent pas long feu non plus ... Ce souvenant de ses prévisions pour cette journée, il s'empara rapidement d'un verre de jus d'orange, et le vida d'une traite. Il se leva finalement, décidé, et quitta la table en arrachant une banane à l'un des paniers de fruits posés là. Il remonta l'escalier de marbre, toujours deux marches par deux marches. Il prit un couloir, puis un autre, d'un pas rapide, pour arrivé devant l'escalier menant à la tours de l'aile ouest de château. Ethan arriva finalement devant l'aigle donneur d'énigmes des Serdaigles. Il prit le heurtoir en forme d'aigle et frappa trois coups rapides. L'aigle remuant le bec dans sa main, le jeune homme lâcha le heurtoir. Le rapace de bronze, malgré son air habituellement impassible, sembla déconcerté devant le visage du jeune Hudson. Sa voix métallique retentit dans le couloir :

- Monsieur Hudson ! Quelle drôle d'idée de se lever si tôt un jour sans cours !
Ethan sourit... * Je l'adore celui-là ...*

- Voyez vous mon cher, l'on m'a toujours affirmer que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. N'est-ce pas vous, mon premier jours ici, qui m'en aviez fait part ?

Les zygomatiques du jeune homme se tendirent légèrement, face à la mine de l'oiseau de métal. Le souvenir de son premier jours ici était marquer d'un retard en cours, raison pour laquelle le rapace des Bleus et bronze avait pu sortir l'un de ses adages. La réponse de ce dernier montra qu'il avait repris son impassibilité habituelle :

- Oui..C'est cela oui... Très bien Monsieur Hudson ! Vous voulez rentrer ? Voyez juste !

Le sourire d'Ethan s'éteint : - *Vas y, drôle d'oiseau, envoie l'énigme !*

- Monsieur Smith et Monsieur John jouent aux
échecs tous les vendredis soirs.Vendredi dernier, ils jouèrent 7
parties et
chacun en remporta autant que l’autre.
Ce soir là, il n’y eut ni match nul, ni mat …Comment est-ce possible ?

Ethan reprit l'énigme dans son esprit... * Pas de matchs nuls, pas de mat..Pas de résultat en fin de compte ? Ils ont pourtant joué sept parties.....Monsieur Smith et Monsieur John ? ...... Il n'y a qu'une réponse possible... Bon allez, tant pi, je n'ai que ça *

- Il n'ont sûrement pas joué ensembles... pas l'un contre l'autre.

Le jeune homme trouvait ça un peu bête, mais les énigmes de l'aigle tendaient toujours vers une réponse assez semblable.

-C'est juste, Monsieur Hudson ! Entrez donc..Eh bon sang, il vous scierait de retirer ce que vous avez sur votre visage.. bonne journée.

La porte s'ouvrit, et Ethan, passant une manche sur sa lèvre supérieure, retira le peu de mousse que son chocolat lui avait laissé. Heureux d'avoir une nouvelle fois remit l'oiseau de porte à sa place, il trottina jusqu'à son dortoir. Tout le monde dormait, le jeune homme tira donc très doucement la malle noire du dessous de son lit. Son plus que vieillot Comète 140 l'y attendait. Le souvenir de son premier vol sur le balai de son père lui revint quelques instants... Mais pas le temps ! Il jeta un œil à sa montre: 6:32.

*Arf, déjà... Enfin bref, j'ai encore tout la matinée devant moi !..*

Ethan retira délicatement son balai de la malle, prit le sac qui contenait ses affaire de Quidditch sur une épaule, puis poussa doucement la malle ouverte sous son lit pour retourné à pas feutrés dans la salle commune. Cette dernière restait vide. Le jeune garçon réfléchit un instant. Il n'avait pas vraiment envie de redescendre le grand escalier, pour ensuite sortir dans le cour pavé et prendre le chemin de terre qui menait au terrain de Quidditch, assez loin derrière le château... Il jeta un œil par la fenêtre. Ce samedi matin était ensoleillé et un peu venteux.

* Cool, une bonne journée qui s'annonce ! *

Personne dans la salle commune, tout le monde dort, exténué par une semaine de cours et cloué au lit par la détestable idée des devoirs à faire pendant le weekend. Personne dehors...Logique : tout le monde dort. Hudson posa son balai contre la fenêtre et passa son bras dans la bandoulière du sac à dos. Posant ensuite sa main sur la poignée grinçante de celle ci, il la tourna très doucement et pu enfin ouvrir la fenêtre. Un courant d'air frais lui caressa le visage, caché dans l'ombre du château. le soleil se levant à l'est, l'ail ouest était préservée des ses rayons revigorants. Il monta sur le rebord de la fenêtre, et, toujours dans un équilibre parfait, il attrapa son balai. Son regarde ne fixait pas le bas du château, mais les gradin du terrain de Quidditch dont la silhouette s'élevait au loin. Il s'assit sur son balai, la tête très proche du haut de la fenêtre, et inspira profondément. Le premier envol de la semaine... Son pied heurta rapidement le sol, le jeune homme baissa la tête et sentit son balai le projeter dans le vide. Descendant pendant quelques secondes à hauteur du troisième étage du château, Ethan pris soudain de la vitesse, fixant toujours le terrain de Quidditch. Une idée lui vint soudain à l'esprit :

* Merde ! La fenêtre ! *

Il voulu tenter de se retourner pour voir si elle avait pu se refermer d'elle-même, mais sa vitesse ne lui permettait que d'imaginer tout le dortoir réveiller par le courant d'air, et par les quelques braise du feu allumé dans la soirée éparpillées dans la salle commun.

* Ah ça, t'es capable de résoudre l'énigme du père Pioupiou, et t'es pas foutu de comprendre qu'un fenêtre se referme pas toute seule !?!*

Décidant d'oublier cette maudite fenêtre, il se reconcentra sur le ciel et sur son objectif. Sa vitesse resta rapidement constante, son Comète 140 de 1929 ne prenant pas de vitesse très importante en ligne droite...


* Maudit vieux balai ! C'est décidé, aux prochaines vacances, je me débrouille pour t'échanger contre un Brossdur 3 ou un Comète 180 ! *


L'idée d'un nouveau balai l'enchanta.. mais ce n'était certainement pas pour demain... ni même pour avant la course de balai organisée. D'ailleurs il devait se dépêcher pour allez s'inscrire, il serai plus qu'idiot de ne pas participer parce qu'il s'entraîne trop ... Le terrain s'approchait, malgré la vitesse de son vieux balai. Il distingua précisément les gradins, personne. Un coups d'œil sur ça montre lui indiqua 7:22.. Personne n'est donc intéressé par cette course ?

Il atteint finalement le centre du terrain, à une hauteur d'environ 90 mètres. Ethan arrêta sa course, son balai s'immobilisait alors que son regard se perdait un instant sur le ciel azur. Il perçu la Lune, qui s'éteignait vers le nord Ouest, le soleil la cachant peu à peu. Un courant d'air frais assez fort le poussa un peu, l'obligeant à reprendre conscience de sa position et à oublier ses rêveries.Il fouilla dans la poche de son Jean, et en sortit une petite balle, ramassée il y a un mois dans un couloir. La petite balle de caoutchouc multicolore comblait sa paume. Il la lança soudain au dessus de lui, dans un angle assez grand pour quelle passe, sans sa chute, derrière le jeune homme. Celui ci poussa alors violemment à pieds joins sur la brosse de son balai, qui effectua un back flip impeccable avant de descendre en flèche, approchant en quelques secondes sa vitesse maximale. Ethan était accroché fermement au manche de son Comète, et cherchait avidement des yeux la petite balle de caoutchouc. Il était à présents à moins de cinquante mètre du sol vert du terrain, mais celui-ci ne représentais à l'instant pour le jeune homme qu'un fond coloré sur lequel on cherche un point précis, en mouvement, l'Objectif. Ses yeux, qu'il plissait par réflexe, ciblèrent enfin la balle : à sa droite, à seulement cinq mètres de son balai. Une idée lui vint rapidement. Le balai parfaitement vertical, Ethan passa rapidement son pied gauche de l'autre coté du manche, ne laissant que son genou pour l'empêcher de basculé à droite. ce décidant en quelques dixièmes de secondes, il enserra fermement de sa main gauche le bout du manche de son balai, puis lâcha la prise de ses jambe sur ce dernier. Son corps passant avant son balai. Ethan tendit la main droite vers le petit objet qui tombait, celle ci le frôla, puis il la passa rapidement sous la balle. Poussant d'un seul coup sur son poignée gauche pour recouvrer sa place sur le balai, Ethan grimaça lorsque celui ci heurta son hématome... Mais il parvint à reprendre ses prise sur le balai. Il remarqua soudain son altitude : Moins de quinze mètre. Il fallait redresser très rapidement, mais quelque chose sur le terrain attira son esprit, quelqu'un était allongé là, sur l'herbe, visage tourné vers le ciel. Qui étais-ce ?.... La peur le pris soudain, le sol n'était qu'à quelques mètres ! Il tira violemment sur le manche de son Comète, mais sa brosse heurta le sol et le choc le força à lâché la prise de ses jambes. Un réflexe lui fit tapé rapidement sur le sol de son pieds droit, le bousculant réellement. Il faillit et lâcha son balai. De sa cheville droite, une douleur intense l'avait fait vacillé.S'accroupissant afin de porter ses mains à cette cheville endolorie par le choc, il grimaça en la touchant.

Ethan se remit finalement de son atterrissage. Il se releva et chercha son balai des yeux, le souffle saccadé. Le Comète 140 s'était arrêté à quelques mètre de lui, là, dans l'herbe, juste à côté de celle qu'il avait remarqué. Une jeune femme était allongée là, les bras en croix. Ethan reprit son souffle, tentant de se calmer. Il serrait encore la petite balle multicolore dans sa main droite. Finalement, il lui adresse la parole :

- Euh, bonjour...

Il ne toucha pas à son balai, mais malaxa la balle de caoutchouc. Le soleil passa à ce moment au dessus du château. les rayons lui arrivèrent en plein visage et le forcèrent à plisser les yeux. Baissant le regard, il passa une main dans ses cheveux châtains, remarquant qu'il suait un peu...

Miyria était momentanément prise dans sa contemplation du ciel. Enfin disons plutôt qu’ayant mal partout et essayant vainement de reprendre sa respiration, elle ne pouvait hélas pas faire grand-chose d’autre que ça. Elle repensait aux paroles de ses amies sur les formes des nuages, comme quoi on pouvait voir parfois des formes d’ours, de lapin, de lutin, d’ange ou même de cœur, mais Miyria pouvait se torturait autant qu’elle le voulait l’esprit, elle ne voyait que des nuages, rien d’autre que des masses blanches et vaporeuse dans le ciel… Etait-ce son cerveau trop terre à terre qui refusait de voir autre chose que des gouttelettes d’eau ? En plus, vu la force du vent là-haut, les nuages se déplaçaient plutôt vite, tendis qu’en bas, une douce brise venait s’amuser avec les mèches rebelle qui à cause de l’entrainement tombaient sur le visage de la serpentard, qui, trop fatiguée, ne fit rien pour l’en empêcher… C’était agréable cette brise après les efforts, Miyria se sentait renaitre alors que les minutes s’écoulait dans un silence reposant alors que son souffle se faisait plus régulier et calme. Ça changeait des hurlements de la foule en délire auquel Miyria était habituée pour les seules fois ou elle se rendait au stade… Décidément, le sport n’était vraiment pas son truc premier. Elle préférait de loin lire ses livres chéris qui l’attendaient désespérément dans sa malle. Ce mois-ci allait être short pour penser à lire, l’entrainement primait par dessus tout si elle ne tenait pas à se ridiculiser en publique…
Puis, dans un geste pour suivre un nuage dans le ciel, elle tourna la tête vers la gauche et remarqua soudainement quelqu’un. Tient donc! Elle n’était pas la seule présente sur de terrain : Dans le ciel, une personne semblait s’amuser à rattraper quelque chose que d’ici elle n’arrivait pas à identifier. Un attrapeur ? Peut-être… à vrai dire elle s’en fichait un peu, mais n’ayant rien d’autre à faire, autant le regarder faire, qu’importe qui il était, son talent pour ce sport était surement meilleur que celui de Miyria, alors elle avait tout à gagner à le regarder faire…

Il semblait beaucoup s’amuser à rattraper l’objet non identifié en conclu Miyria en le voyant virevolter dans tout les sens. Et hop qu’il descend en piqué, et hop il enchaine avec un back flip… Bien qu’elle regardait ça d’un œil neutre, elle pouvait sentir poindre en elle un léger sentiment d’admiration, n’étant pas capable elle-même de faire de même. Bien sur question théorie elle en connaissait plus que quiconque sur n’importe quel sujet, même sur ceux qu’elle aimait le moins, mais la pratique ne suivait pas toujours, et dans le cas présent la pratique ne suivait pas du tout en faite. Alors autant dire que les acrobaties de l’inconnu la laissaient légèrement envieuse. Pff, de tout façon elle était sur de pouvoir faire pareil avec quelques heures d’entrainement, se rattrapa-t-elle en fronçant des sourcilles. Cependant, autant était-il très habile et prenait bien soin de réussir ses acrobaties à merveille, autant ne faisait-il pas vraiment attention à la distance qui le séparait du sol, et inexorablement il s’en rapprochait sous le regard presque moqueur de Miyria. Elle aurait surement pu crier pour lui dire, mais elle n’en avait pas l’envie, bah oui, par serpentard pour rien non plus la miss. Et puis, il ne s’emblait même pas s’être rendu compte qu’il avait un public. D’ailleurs au moment même ou elle pensa cela, l’inconnu sembla enfin remarquer sa présence, ce qui eut l’effet d’une décharge électrique, le déstabilisant un peu plus alors qu’il chutait vers le sol, tendis que Miyria souriait en perspective, oui, c’est mal de rire du malheur des autres, mais Miyria en avait cure de ce qui était bien ou mal…
La suite fut, à la hauteur des attentes de Miyria. Il essaya d’amortir sa chute en tirant violement sur le manche de son balais, cependant ça ne l’empêcha pas de toucher le sol, et ses jambes lâchèrent prise sous le choc. Par reflexe surement, il tapa d’un pied au sol avant de lâcher son balais qui s’écrasa donc au sol. Sa cheville droite venait d’en prendre un coup, et Miyria fit une légère grimace en imaginant la douleur, sans pour autant amorcer un geste vers lui. Après tout elle était si bien dans l’herbe, là, trop bien pour bouger, ça c’est sur… Peut-être venait-il de se fouler la cheville ? Ou se faire une tendinite? Enfin bon, ce n’était pas son problème, ça lui apprendra à ne pas faire gaffe au sol, pensa-t-elle en se rappelant sa mémorable chute de tout à l’heure au bord du lac, bon c’est sur que ses chutes à elle était tout aussi spectaculaire, mais elle oubliait ce genre de détail…
Après quelques secondes de vive douleur. Le jeune homme se remit de sa chute, et Miyria profita qu’il cherche son balai pour l’identifier. Elle l’avait déjà vu en cours, aucun doute, c’était un serdaigle de 6 eme année… Hud… Dhuons… Hudson ! Hudson… Ethan ? Oui c’était ça, un accro du quidditch si ses souvenirs étaient les bons. Elle n’avait pas particulièrement entamée de conversation avec jusque là, cependant la chose aller bientôt être faite pensa-t-elle en le voyant reprendre son souffle avant de poser ses yeux sur elle, tendit que les siens ne le quittaient plus, son sourire légèrement moqueur aux lèvres.

« Bonjour Hudson… »

répondit-elle poliment tout de même, alors que le soleil venait leurs rendre visite, accentuant l’éclat dorée des yeux de la serpentard, tendis qu’il éblouissait le jeune homme. Il semblait s’être un peu fatigué avec son entrainement, mais surement moins que Miyria tendit qu’-elle s’entrainait pour la course à venir. Avec un sourire dont elle avait le secret, elle entama la conversation…

« C’était pas mal des cabrioles, dommage que la fin fut un fiasco, mais bon, c’est des choses qui arrivent… »

S’étirant rapidement, elle consentie enfin à se remettre dans une position plus décente pour une jeune fille de son époque, et se releva pour se mettre en position assise, ajustant un peu sa coiffure en faisant passer quelques mèches blonde rebelles derrière ses oreilles… Quoi ? Elle avait pas encore la volonté nécessaire pour se mettre debout, car qui disait se mettre debout, disait reprendre l’entrainement, et encore quelques minutes sans rien faire n’était pas de refus…